Du Ladder Au Grafcet
Du Ladder Au Grafcet
Du Ladder Au Grafcet
INITIATION A LA
PROGRAMMATION DES
AUTOMATES PROGRAMMABLES INDUSTRIELS
(API)
DU LADDER AU GRAFCET
C’est « élément » regroupe tous les boutons et voyants assurant la mise en marche, les arrêts
d’urgence et autre commande. Ainsi, l'opérateur dialogue avec la partie commande du système à l'aide de
boutons poussoirs du pupitre ou d'un terminal de programmation, et en inverse la partie commande peut
dialoguer avec l'opérateur à l'aide de voyants, de compteurs, d'afficheurs du pupitre, etc...
Cette partie contrôle le déroulement du cycle et fournie alors des signaux de commande de type
électrique ou pneumatique vers les pré actionneurs
En effet le pupitre communique avec la partie commande soit à l'aide de signaux soit directement avec les
interfaces de sortie pour les commandes d'arrêt d'urgence par exemple, en cas de dysfonctionnement de la
partie commande.
En retour la partie commande enverra des signaux vers le pupitre qui permettront à l'opérateur de suivre le
fonctionnement du système automatisé.
En outre la partie commande dialogue avec la partie opérative au travers d'interfaces d'entrées et de
sorties. Si la partie commande est un automate, ce qui est souvent le cas dans notre étude, il est nécessaire de
changer la nature du signal ou de l'énergie de sortie et inversement pour l'entrée.
On utilise alors des interfaces qui peuvent être soit des interfaces d'entrées de l'automate, soit des interfaces
de sorties de l'automate afin de rendre compatible les signaux de sorte que les ordres puissent être
compréhensibles.
Un automate programmable permet de remplacer une réalisation câblée comportant des composants
combinatoires et séquentiels par un programme.
Un programme étant une suite d'instructions, qui sont exécutées l'une après l'autre. Si une entrée
change alors qu'on ne se trouve pas sur l'instruction qui la traite et que l'on ne repasse plus sur ces
instructions, la sortie n'est pas modifiée.
Le bouclage permanent sur l'ensemble ou sur une partie du programme est parfois nécessaire si besoin
était.
➢ Les entrées transforment les signaux électriques en provenance de capteurs et des organes de
commandes (boutons poussoirs, fin de course, …) en informations compréhensibles par
l’automate.
➢ Les sorties transmettent au pré actionneurs et aux organes de dialogues et de signalisation les
ordres de commande et d’affichage résultant de l’exécution du programme.
Les entrées sorties sont alors affectées à des adresses d’automate.
KA I0,0 H1 O0,0
KM I0,1 H2 O0,1
S1 I0,2 KA O0,2
S2 I0,3 KA1 O0,3
S3 I0,4 KA2 O0,4
S4 I0,5 KA3 O0,5
S5 I0,6 KM1 O0,6
1Fdc1 I0,7 KM2 O0,7
1Fdc2 I0,8
2Fdc1 I0,9
2Fdc2 I0,10
3Fdc1 I0,11
3Fdc2 I0,12
Alimentation
des sorties A1 A1
KA3 KM2
X1 X1 A1 A1 A1 A1
A2 A2
H1 H2 KA KA1 KA2 KM1
ALIMENTATION
A.P.I.
X2 X2 A2 A2 A2 A2
N L C0 0 C1 1 C2 2 C3 3 C4-7 4 5 6 7
TSX 17
0V 24V 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
2FdC2
KA S1 S3 S5 1FdC2 3FdC2
o Réceptivités complexes
Préliminaire o Sécurité programmée
Langage à contacts o Communication
Connexion
horizontale Relier en série des éléments
CU
E : sortie débordement
F
CD D : sortie présélection atteinte
F : sortie débordement
S3 1KA2
I0,5 I0,2 I0,8
O0,1 O0,6
KA1
On sait que le fonctionnement de l’automatisme l’est par l’intermédiaire d’un programme qui n’est autre
qu’un suite d’instruction ; avec le TSX 17, le nom donné à ce langage « liste d’instructions » est le PL7-1.
Transcription en
Contact Langage PL7-1 Interprétation
(LOAD I0,00)
IO,OO
L I0,00 Lire l’état de l’entrée 0
OO,OO
= O 0,00 Transférer le résultat dans la sortie 0
OO,O1
=N O 0,01 Transférer l’inverse du résultat dans la
sortie 1
Face aux informations émanant de la partie opérative, les spécifications fonctionnelles vont
caractériser les réactions de l’automatisme ; ceci devant permettre de mieux cerner les tâches de la partie
commande.
Partant, les spécifications fonctionnelles doivent définir de façon très explicite les différentes
fonctions, informations et commandes impliquées dans l’automatisation de la partie opérative et, ce, sans
préjuger en aucune façon des technologies.
Ainsi, peu importe à ce stade que l’on effectue un déplacement à l’aide d’un vérin (hydraulique ou
pneumatique) ou d’un moteur électrique ; ce qu’il faut, c’est savoir dans quelle circonstance le déplacement
doit s’effectuer.
Cependant, les sécurités de fonctionnement doivent être mentionnées à ce niveau car elles ne dépendent pas
directement de la technologie des capteurs ou actionneurs.
III-A2) NIVEAU 2 : SPECIFICATIONS TECHNOLOGIQUES
Elles précisent la façon dont l’automatisme devra physiquement être réalisé ; ici interviennent les
renseignements sur la nature exacte des capteurs et actionneurs employés, leurs caractéristiques et les
contraintes qui peuvent en découler
Ici peuvent s’ajouter des spécifications d’environnement de l’automatisme : température, humidité,
poussières, tension d’alimentation, etc.
n° Action
Etape
On représente chaque étape par un carré, l'action est représentée dans un rectangle à gauche,
l'entrée se fait par le haut et la sortie par le bas. On numérote chaque étape par un entier
positif, mais pas nécessairement croissant par pas de 1, il faut simplement que jamais deux
étapes différentes n'aient le même numéro.
L’étape initiale qui est en début de cycle est représentée comme suit :
Réceptivité
On représente une transition par un petit trait horizontal sur une liaison verticale. On note à
droite la réceptivité
➢ DE LIAISONS ORIENTEES reliant les étapes aux transitions et les transitions aux étapes,
Une LIAISON est un arc orienté (ne peut être parcouru que dans un sens). A une extrémité
d'une liaison il y a UNE (et une seule) étape, à l'autre UNE transition.
o Représentation
On la représente par un trait plein rectiligne, vertical ou horizontal. Une verticale est
parcourue de haut en bas, sinon il faut le préciser par une flèche. Une horizontale est
parcourue de gauche à droite, sinon le préciser par une flèche ; mais souvent il n’y a pas de
flèche sur l’horizontale car la représentation du grafcet est souvent sans ambiguïté.
n
Dans un cas, n est le numéro de l’étape d’où l’on vient et dans l’autre n est le numéro de
l’étape où l’on va.
Supposons un chariot pouvant avancer (Av) ou reculer (aR) sur un rail limité par deux capteurs G et
D ;on suppose le chariot initialement en G.
Départ
aR
Av
G C D
Quand on appuie sur le bouton DEPART, le chariot C avance jusqu'en D, puis recule jusqu'en G où
il s’arrête pour attendre à nouveau un DEPART et recommencer.
Il vient alors :
Départ
2 Av
3 aR
Ici, si cet exemple est assez compréhensible, on peut toujours se poser quelques questions du genre
« en passant de l’étape 2 à l’étape 3, dans quel état le système laisse l’état 2 ? ». D’où la nécessité de
règles d’évolution.
Les étapes initiales sont souvent des étapes d'attente pour ne pas effectuer une action dangereuse par
exemple à la fin d'une panne de secteur.
IV-B) REGLE 2 : FRANCHISSEMENT D’UNE TRANSITION
Une TRANSITION est soit validée, soit non validée (et pas à moitié validée) ; une transition est en
fait dite validée lorsque toutes les étapes immédiatement précédentes reliées à cette transition sont achevées.
Si, au cours du fonctionnement de l’automatisme, une même étape doit être désactivée et
activée simultanément, elle RESTE active.
V) STRUCTURES DE BASE
10 Action D
x y
11 Action E 12 Action F
10 Action A 11 Action B
x y
12 Action C
Lorsque le franchissement d’une transition conduit à activer plusieurs séquences en même temps, ces
séquences sont dites Séquences Simultanées
Après l’activation simultanée de ces séquences, les évolutions des étapes actives dans chacune des
séquences deviennent alors indépendantes.
Pour assurer la synchronisation de la désactivation de plusieurs séquences en même temps, des étapes
d’attentes réciproques sont généralement prévues.
10 Action D
x
11 Action E 12 Action F
10 Action A 11 Action B
x y
12 13
14 Action C
11 Action B
b b
12 Action C
c
13 Action D
d
14
Action E
e
Après l’activation de l’étape 11, il y a saut à l’étape 14 si la réceptivité b est vraie (i.e. que b n’est pas
vérifiée)
11
Action B
b
12 Action C
c
13 Action D
d
d
14 Action E
Après l’activation de l’étape 13, il y a reprise de la séquence 12-13 par la réceptivité d tant que la
réceptivité d n’est pas vraie.
Cette situation concerne la représentation d’actions ou plus précisément d’ordres, dont l’effet doit se
poursuivre pendant la durée d’un certain nombre d’étapes consécutives (on parlera après de SET et RESET)
11 Action B
y
13 Action B Action C
V-F2) MACRO-ETAPE
Une macro-étape est la représentation unique d’un ensemble d’étapes et de transitions nommé
expansion de la macro-étape
Etape d'entrée
E30 Action A
11 Action B a
b
13 Action K
M30 Macro-Etape k
m
11 Action P
12 Action C p
c
S30
GRAFCET
PRINCIPAL
Etape de Sortie
EXPANSION DE LA
MACRO-ETAPE
VI ) EXEMPLES
VI-A) EXEMPLE DE SEQUENCES SIMULTANEES
UNITE DE PERÇAGE ET TARAUDAGE
Poste 3
Taraudage
Poste 2
Perçages
Poste 1
0 Evacuation et
Chargements des
Marche Automatique pièces
Rotation 1/3
1 tour Plateau
Fin de Rotation
Position Haute
Fin de
35 Taraudage
=1
1 Etape Initiale
a
2 Action A
b.c b.c
Saut 3 Action B
d'étape
d
4 Action C
e
5 Action D Entrée en séquences
simultanées
f
Retour à l'étape
Initiale Action E Action H
6 10
h k
7 Action F 11 Action I
Séquences
i i
simultanées
8 Action G
j
9 12
Sortie de séquences
e simultanées
13 Action J
Sélection de séquences
m.n m.n
14 Action K 16 Action M
Séquences
p Reprise d'étape r
Exclusives
15 Action L s.t 17 Action N
q s.t
Sorties de séquences
Eclusives
18 Action P
Opérateur
AUTRES PARTIES OPERATIVES
( EXEMPLE DU DISPOSITIF DE
CHARGEMENT ET D'EVACUATION)
ORDRES
INFORMATIONS
Consignes Voyants
Montée Position
Haute
Poinçon
Supérieur
ORDRES
A
INFORMATIONS
Descente Position
INFORMATIONS
PARTIE Basse
COMMANDE Position
Haute
Montée
B
Position
Basse
Descente
Poinçon Inférieur C
INFORMATIONS
INFORMATIONS
PARTIE OPERATIVE
Cycle de fonctionnement :
o Matrice en position haute, Poinçon supérieur en position haute
- La partie supérieure de la matrice est dégagée; ce qui permet l’introduction de la matière
o Descente du poinçon supérieur, compression de la matière par pénétration dans la matrice
- Remontée du poinçon supérieur en fin de compression
o Descente de la matrice jusqu’au poinçon inférieur
Il est évident qu’il est plus commode de représenter ce fonctionnement sous forme graphique ; d’où
le GRAFCET.
De plus, aux actions strictement nécessaires au fonctionnement, d’autres actions vers l’extérieur sont
indispensables ; (Cas du dialogue avec l’opérateur : voyant d’appel pour l’évacuation de la pièce etc. ) en
outre, certaines considérations fonctionnelles attribuent des actions à l’étape initiale (chargement de la
pièce, sécurité électrique, mécanique etc. ;)
Fin de compression
4 Descente de la matrice
5 Evacuation de la pièce
Evacuation terminée
6 Remontée de la matrice
❑ LES ORDRES
o Vers l’Opérateur et l’Extérieur
- V : voyant « Prêt »
o Commande des actionneurs
- a+: Descente poinçon
1 V
- a- : Remontée poinçon
- b- : Descente matrice d
- b+: Remontée matrice 2 a+
- E : Evacuation a1
o Temporisation
3 a-
- LT1 : Lancement de la temporisation d’évacuation
a0
❑ LES INFORMATIONS
o Déroulement du cycle 4 b-
- d : départ cycle b0
Merci