Expose TD
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TD DE DEVELOPPEMENT DURABLE
:
Après avoir maîtrisé le feu, les hommes ont commencé à modifier leur environnement en
favorisant la culture de certaines plantes, en éliminant les animaux dangereux et en utilisant des
incendies pour ouvrir des espaces. Par exemple, les aborigènes ont détruit une grande partie des
forêts, entraînant la raréfaction d'espèces animales et végétales. L'Homo sapiens est également
accusé d'avoir contribué à l'extinction de la mégafaune, comme les mammouths et les
rhinocéros laineux. Les changements climatiques et les catastrophes naturelles, comme les
glaciations, ont également joué un rôle dans cette extinction.
A. La transition agricole
La notion de développement durable a évolué au cours des 40 dernières années, marquée par
des dates clés. Le rapport Meadows en 1972 a souligné les dangers d'une croissance
économique et démographique non régulée, proposant un équilibre pour éviter une catastrophe
écologique. La conférence de Stockholm la même année a reconnu la nécessité d'un
développement économique compatible avec l'équité sociale et la protection environnementale,
donnant naissance à l'idée d'écodéveloppement.
En 1987, le rapport Brundtland a popularisé la notion de développement durable, définissant
celui-ci comme un développement qui répond aux besoins présents sans compromettre la
capacité des générations futures à répondre aux leurs. En 1992, la conférence de Rio a renforcé
cette idée en prônant une transformation des modes de production et de consommation, tout en
respectant la diversité culturelle et environnementale.
Les piliers du développement durable :
Le développement durable repose sur trois piliers essentiels : écologie, économie, et social.
La préservation de l'environnement nécessite une vision à long terme, tandis que les besoins
sociaux sont souvent plus immédiats. Le défi réside dans la conciliation de ces trois dimensions,
souvent perçues comme contradictoires, avec des temporalités et des objectifs différents.
Le principe de précaution :
Lors du sommet de Rio en 1992, le principe de précaution a été formulé, stipulant que
l'absence de certitudes scientifiques ne doit pas empêcher l'adoption de mesures pour prévenir
des risques environnementaux. Ce principe est essentiel face aux effets imprévisibles des
innovations technologiques, comme les pesticides, les gaz à effet de serre ou les OGM.
Agir pour préserver l'environnement :
La Terre est un système interactif complexe, caractérisé par un équilibre dynamique entre ses
composantes naturelles. Elle est composée de quatre enveloppes externes :
lithosphère et de l’atmosphère.
1. L’eau
• Quantité : 1400 km³ d’eau, principalement salée (97%).
• Usages : Agriculture (70 %), industrie (20 %), domestique (10 %).
2. L’air
5. Les minerais
Il existe plusieurs minerais dans l environnements
6. Biodiversité
7. Les sols
• Rôle : Support de la vie, régulateur du cycle de l’eau.
8. Ressources alimentaires
• Production mondiale : Majoritairement en Asie.
CONCLUSION
Ce chapitre met en avant l’importance d’une gestion durable des ressources naturelles pour
maintenir l’équilibre écologique et assurer la survie à long terme de l’humanité
CHAP3 : POLLUTION ET RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
I. définitions
Pollution : est l'ensemble des rejets de composé toxiques libéré par l'homme dans la nature
perturbant ainsi l'équilibre général de l'environnement
Écotoxicologie : est l'étude des substances toxiques pour l'environnement et pour les humains
et de leurs effet direct et indirect sur la santé humaine et animale
INTRODUCTION
L'agriculture durable vise à produire des aliments tout en préservant les ressources
naturelles. Cela inclut des pratiques comme la rotation des cultures, l'agroécologie, et
l'utilisation de variétés de plantes résistantes aux maladies et aux conditions climatiques
extrêmes. L'irrigation efficace et la gestion des ressources en eau sont cruciales, surtout dans
les régions sujettes à la sécheresse. Nous avons aussi la réduction de l'utilisation des pesticides
et des engrais chimiques qui est un aspect essentiel et l'utilisation d'engrais organiques peuvent
diminuer l'impact environnemental et améliorer la santé des sols. La préservation de la
biodiversité est cruciale pour la résilience des systèmes agricoles. Cela inclut la protection des
habitats naturels, la conservation des variétés anciennes de plantes et d'animaux, et la promotion
de systèmes agroforestiers. Les agriculteurs doivent s'adapter aux impacts du changement
climatique, tels que les variations de température et les événements météorologiques extrêmes.
Les politiques doivent soutenir la recherche sur les cultures résistantes et les pratiques agricoles
adaptées. La préservation de l'environnement dans le secteur agricole est un enjeu majeur pour
garantir la sécurité alimentaire tout en protégeant les ressources naturelles. En adoptant des
pratiques durables, en soutenant l'innovation et en favorisant une approche collaborative, il est
possible d'assurer un avenir agricole durable qui bénéficie à la fois aux producteurs et à
l'environnement.
II-INDUSTRIE
Dans le secteur industriel, la préservation de l'environnement est devenue une priorité
essentielle pour garantir la durabilité et réduire l'impact écologique des activités. Nous pouvons
citer l'économie circulaire vise à minimiser les déchets en réutilisant, réparant et recyclant les
matériaux. Les entreprises sont encouragées à concevoir des produits qui peuvent être
facilement démontés et recycles. Les industries doivent mettre en place des stratégies de gestion
des déchets pour réduire, réutiliser et recycler les matériaux. L'analyse du cycle de vie des
produits peut aider à identifier les opportunités de réduction des déchets. L’amélioration de
l’efficacité énergétique en consommant moins de carburant et minimisant la circulation.
• Matières recyclables : Séparer les matériaux tels que le papier, le plastique, le verre et les
métaux pour les envoyer à des installations de recyclage.
• Recyclage en boucle fermée : Utiliser des matériaux recyclés pour fabriquer de nouveaux
produits, réduisant ainsi la nécessité d'extraire de nouvelles matières premières.
2. Réutilisation
• Produits réutilisables : Encourager l'utilisation de contenants réutilisables, de sacs en tissu,
etc.
• Don ou vente : Offrir des objets inutilisés à des œuvres caritatives ou les vendre dans des
brocantes.
3. Compostage
• Déchets organiques : Transformer les déchets alimentaires et de jardin en compost, qui peut
être utilisé comme engrais naturel pour les jardins et les cultures.
4. Upcycling (surcyclage)
5. Valorisation énergétique
• Incinération avec récupération d'énergie : Brûler certains déchets pour produire de l'énergie,
tout en s'assurant que cela se fait de manière à minimiser les émissions polluantes.
• Biomasse : Utiliser des déchets organiques pour produire de la chaleur ou de l'électricité.
7. Sensibilisation et éducation
• Informer le public et les employés sur l'importance de la valorisation des déchets et sur les
pratiques à adopter pour réduire la production de déchets.
8. Économie circulaire
• Intégrer des principes d'économie circulaire dans les modèles d'affaires pour concevoir des
produits qui peuvent être facilement recyclés ou réutilisés. Valoriser les déchets plutôt que de
les jeter est non seulement bénéfique pour l'environnement, mais cela peut également engendrer
des économies et créer de nouvelles opportunités économiques. En adoptant ces pratiques, nous
pouvons contribuer à un avenir plus durable et responsable.
IV-AIR EAU ENRAYER LA POLLUTION
Pour enrayer la pollution de l'air et de l'eau, plusieurs stratégies et actions peuvent être
mises en place à différents niveaux (individuel, communautaire, gouvernemental). Voici
quelques approches clés :
4. Éducation et Sensibilisation
• Campagnes d'Information : Informer le public sur les impacts de la pollution et les moyens de
réduire leur empreinte écologique.
• Programmes Scolaires : Intégrer l'éducation à l'environnement dans les programmes scolaires
pour sensibiliser les jeunes générations.
V- ECOSYSTEMES ET URBANISME
A- ECOSYSTEME
Préserver la biodiversité est essentiel pour maintenir l'équilibre des écosystèmes et garantir la
santé de notre planète. Voici quelques stratégies et actions clés pour protéger la biodiversité.
4. Éducation et sensibilisation
• Programmes éducatifs : Informer le public sur l'importance de la biodiversité et les actions à
entreprendre pour la protéger.
• Engagement communautaire : Encourager les communautés locales à participer à des
initiatives de conservation.
B- URBANISME
1. Ville Compacte et Mixte
2. Mobilité Durable
• Transports en commun efficaces : Investir dans des systèmes de transport public accessibles
et fiables.
• Infrastructures cyclables et piétonnes : Créer des pistes cyclables sécurisées et des zones
piétonnes pour encourager des modes de transport alternatifs.
5. Participation Citoyenne
• Consultation publique : Impliquer les citoyens dans le processus de planification pour s'assurer
que les projets répondent à leurs besoins.
• Projets communautaires : Encourager les initiatives locales qui renforcent le lien social et la
cohésion communautaire.
CHAPITRE 5 : MECANISMES ECONOMIQUES JURIDIQUESET
REGLEMENTAIRES DE PERSERVATION DE L’ENVIRONNENT
I- INTRODUCTION
L’environnement est un bien public « gratuit » accessible à tout le monde. Être conscient de
ces faits est insuffisant, il est donc urgent que les autorités publiques interviennent en utilisant,
sans a priori, tous les instruments disponibles pour préserver le milieu naturel. L’analyse
économique peut accompagner les pouvoirs politiques dans leurs choix en leur proposant de
nouveaux instruments.
La fiscalité se substitue donc aux normes pour faire baisser la pollution et ce, en amenant le
coût privé de la production au niveau du coût social. L’appréciation du coût social des
dommages correspondant entre autres, à l’évaluation du niveau de dépollution ainsi que
l’évaluation de la réactivité des comportements aux coûts est difficile. Quoi qu’il en soit, la taxe
est, dans la plupart des cas, jugée plus efficace. En effet, contrairement à la norme d’émission,
la taxe laisse un choix à l’entreprise réglementée.
Elle évite alors des dépenses d’améliorations de ses performances environnementales mais
paie une taxe totale élevée. Les sommes ainsi collectées pourront financer des dépenses de
préservation de l’environnement. L’écotaxe est un moyen d’inciter le pollueur à dépolluer
jusqu’à ce que le coût de dépollution soit égal au montant de la taxe. La politique de dépollution
par la taxe est moins coûteuse que la mise en place d’une norme quantitative uniforme.
Ce fait, assure une répartition moins coûteuse des efforts de dépollution entre pollueurs et
se révèle à la fin, plus efficace en matière de lutte contre la pollution. Il a été adopté par l’OCDE
en 1972, en tant que principe économique visant la prise en charge, par le pollueur, des « coûts
de mesures de prévention et de lutte contre la pollution arrêtée par les pouvoirs publics pour
que l'environnement soit dans un état acceptable ». Elles visent à faire payer les pollueurs sans
influencer directement et à court terme la quantité de pollution.
Voici quelques exemples de pays développés ayant optés pour les écotaxes
En 1991 a été instaurée, pour contribuer à la lutte contre l’effet de serre, une taxe sur les
émissions de dioxyde de carbone, fixée au départ à 13 euros la tonne de CO2, mais avec des
exemptions partielles pour les entreprises intensives en énergie. En 1995, la taxe de CO2 est
passée à 80 euros la tonne, mais les entreprises ont bénéficié en échange de réduction de charges
sociales. En 2002, une taxe de 15 centimes d’euro a été instaurée sur chaque sac distribué. Des
travaux ont montré qu’une taxe sur les émissions de CO2, assortie de réductions de cotisations
sur le travail, produirait un gain net modéré en termes d’emploi.
Cette première décision de commercialiser des permis de pollution est une forme de
conciliation de la protection de l’environnement et de la croissance économique. Le protocole
de Kyoto en fait un de ses instruments privilégiés.
Solution privée négociée
Les solutions privées qui mettent en relation directement les pollueurs avec les pollués
existent mais elles ne sont pas répandues. Négociation s’engage entre les deux parties. La
solution technique retenue est la couverture des aires de stockage des voitures. Pour qu’elle soit
totalement efficace, la solution négociée doit être complète et doit concerner toutes les parties
présentes et futures victimes du préjudice. Elle prend la forme d’engagements de réduction des
émissions pris unilatéralement par les pollueurs.
Le marché des permis d’émissions négociables. Cet instrument est utilisé initialement aux
Etats-Unis et avec le protocole de Kyoto, il connaît une nouvelle impulsion. Pour sa part
l’Europe propose depuis 2005 l’instauration d’un système d’échange de quotas de gaz à effet
de serre pour les industries intensives en énergie et les producteurs d’électricité dans l’espace
économique européen. Ce marché prévu initialement pour le dioxyde de carbone18 devrait être
élargi aux autres GES et à d’autres activités que celles initialement prévues.
Cours
Au cours de chaque période, chaque participant se voit allouer une quantité de quotas
d’émission qu’il peut échanger, chaque quota correspond à une unité de polluant. A la fin de la
période, tout participant devra détenir suffisamment de quotas pour couvrir son niveau
d’émission réel. L’instauration de permis négociables permet, contrairement aux écotaxes, de
maîtriser directement la quantité d’émission des activités concernées par le marché. - Définir la
nature juridique des quotas d’émission