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REPUBLIQUE DU CAMEROUN

PAIX-TRAVAIL-PATRIE REPUBLIC OF CAMEROON

UNIVERSITE DE DOUALA Peace-work-fatherland


...............
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE THE UNIVERSITY OF DOUALA
POLYTECHNIQUE DE DOUALA .................
............. NATIONAL HIGHER
BP 2701 Douala POLYTECHNICSCHOOL OF DOUALA
TEL : 237 697 542 240 …………
Site web: www.enspd-udo.cm BP 2701 Douala
TEL: 237 697 542 240
Site web: www.enspd-udo.cm

TD DE DEVELOPPEMENT DURABLE
:

THEME : RESUME DU DOCUMENT


NOMS ET PRENOMS MATRICULE NOTE

TEPONMOU NDOMENI 22G00389


OPORTUNE STACY
WAMBO DESMOND LOIC

WOUNDJIE BATE KEVIN


CLAVER
YAKA ETAPE CHRISTINE

YOUGANG TCHAMEN RICK


AURIAN

COORDONNEE : PAR DR MBOG


PLAN DETAILLE
INTRODUCTION

CHAPITRE1 : INTERACTION ENVIRONNEMENT - HOMME - DEMOGRAPHIE ET


NOTION DE DEVELOPPEMENT DURABLE

CHAPITRE 2 : ENVIRONNEMENT ET RESSOURCES NATURELLES

CHAPITRE 3 : POLLUTION ET RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

CHAPITRE 4 : POLITIQUE DE PRESERVATION DE L’ENVIRONNEMENT ENTRE


DEFIS ET CONTROVERSE

CHAPITRE5: LES MECANISMES ECONOMIQUES, JURIDIQUES ET


REGLEMENTAIRES DE PRESERVATION DE L’ENVIRONNEMENT
INTRODUCTION

La notion d'environnement et de développement durable, qui sont récentes et largement


répandues dans la société moderne, à la fois dans le langage quotidien et dans les politiques
mondiales. Ces concepts sont désormais intégrés dans l'enseignement dès l'école primaire. La
problématique soulevée est l'impact des activités humaines sur l'environnement :
surexploitation des ressources naturelles, pollution de l'air et des eaux, destruction des zones
rurales, et extinction d'espèces. Si aucune action corrective n'est prise, les générations futures
hériteront d'un environnement dégradé. L’importance de sensibiliser et d'éduquer sur ces enjeux
est essentielle. Des actions préventives doivent être mises en place, avec un accent particulier
sur le développement durable, qui implique une gestion plus responsable des ressources. Ce
cours vise à éduquer les élèves sur la relation entre l'environnement et le développement
durable, en explorant l'histoire de l'impact de l'homme sur la nature, les ressources énergétiques,
la pollution, et les mécanismes de régulation nécessaires pour préserver l'environnement.

Mots clés : surexploitation, environnements, énergétique. Durable


CHAPITRE I : INTERACTION ENVIRONNEMENT - HOMME -
DEMOGRAPHIE ET NOTION DE DEVELOPPEMENT DURABLE
INTRODUCTION

Le chapitre explore le lien entre l'évolution de l'espèce humaine, la démographie et l'impact


de l'homme sur l'environnement. Il met en avant la transformation rapide de la biosphère par
Homo sapiens, comparée à la vie des primates il y a 10 millions d'années.
I. Comment l’homme a modifié son environnement ?

Après avoir maîtrisé le feu, les hommes ont commencé à modifier leur environnement en
favorisant la culture de certaines plantes, en éliminant les animaux dangereux et en utilisant des
incendies pour ouvrir des espaces. Par exemple, les aborigènes ont détruit une grande partie des
forêts, entraînant la raréfaction d'espèces animales et végétales. L'Homo sapiens est également
accusé d'avoir contribué à l'extinction de la mégafaune, comme les mammouths et les
rhinocéros laineux. Les changements climatiques et les catastrophes naturelles, comme les
glaciations, ont également joué un rôle dans cette extinction.
A. La transition agricole

• Apparition et expansion de l'agriculture : L'agriculture et l'élevage sont apparus il y a 10 000


ans, contribuant à une transformation majeure de l'environnement et à la disparition d'espèces
animales (Dodode Madagascar, aurochs de Varsovie).
• Conséquences positives et négatives : L'agriculture a permis d'améliorer les conditions de vie
et la durée de vie, mais a également favorisé une croissance démographique importante.
B. Transition industrielle

• Impact de l'industrialisation : L'apparition de la forge, de la verrerie, des constructions navales


et des tanneries a entraîné la déforestation et la pollution des rivières.
• Exploitation des énergies fossiles : L'exploitation du charbon, du pétrole et du gaz naturel a
favorisé le progrès technologique, la mécanisation de l'agriculture et une production alimentaire
accrue. Cependant, elle a eu des impacts négatifs sur l'environnement.

II. La démographie, bouc émissaire ?

• Croissance démographique : Après une période de faible croissance, la population humaine a


connu une expansion considérable au XIXe et XXe siècle.
• Responsabilité de la démographie : Le texte pose la question de la responsabilité de la
croissance démographique dans la pauvreté, l'instabilité et la dégradation de l'environnement.
Cependant, il souligne que cette perspective est simplifiée et que d'autres facteurs doivent être
pris en compte.
III. Notion de développement durable

La notion de développement durable a évolué au cours des 40 dernières années, marquée par
des dates clés. Le rapport Meadows en 1972 a souligné les dangers d'une croissance
économique et démographique non régulée, proposant un équilibre pour éviter une catastrophe
écologique. La conférence de Stockholm la même année a reconnu la nécessité d'un
développement économique compatible avec l'équité sociale et la protection environnementale,
donnant naissance à l'idée d'écodéveloppement.
En 1987, le rapport Brundtland a popularisé la notion de développement durable, définissant
celui-ci comme un développement qui répond aux besoins présents sans compromettre la
capacité des générations futures à répondre aux leurs. En 1992, la conférence de Rio a renforcé
cette idée en prônant une transformation des modes de production et de consommation, tout en
respectant la diversité culturelle et environnementale.
Les piliers du développement durable :

Le développement durable repose sur trois piliers essentiels : écologie, économie, et social.
La préservation de l'environnement nécessite une vision à long terme, tandis que les besoins
sociaux sont souvent plus immédiats. Le défi réside dans la conciliation de ces trois dimensions,
souvent perçues comme contradictoires, avec des temporalités et des objectifs différents.
Le principe de précaution :

Lors du sommet de Rio en 1992, le principe de précaution a été formulé, stipulant que
l'absence de certitudes scientifiques ne doit pas empêcher l'adoption de mesures pour prévenir
des risques environnementaux. Ce principe est essentiel face aux effets imprévisibles des
innovations technologiques, comme les pesticides, les gaz à effet de serre ou les OGM.
Agir pour préserver l'environnement :

Les approches pour préserver l'environnement varient : certains prônent la non-intervention


pour laisser la nature intacte, tandis que d'autres, notamment les entreprises, cherchent à
concilier développement économique et protection environnementale. La lutte contre la
pauvreté est souvent un enjeu crucial, car les besoins immédiats des populations les plus
démunies peuvent entrer en conflit avec la gestion à long terme de l'environnement.
CHAPITRE 2 : ENVIRONNEMENT ET RESSOURCES NATURELLES

I. Caractéristiques de la planète Terre

La Terre est un système interactif complexe, caractérisé par un équilibre dynamique entre ses
composantes naturelles. Elle est composée de quatre enveloppes externes :

1. Lithosphère : Couche solide de la Terre d’une épaisseur moyenne de 100 km.

2. Hydrosphère : Enveloppe aqueuse (océans, glaciers, nappes phréatiques),


représentant plus de 97 % de l’eau totale, avec une épaisseur moyenne de 3800 m.

3. Atmosphère : Subdivisée en plusieurs couches (troposphère, stratosphère,


mésosphère, thermosphère).

4. Biosphère : Zone où évoluent les êtres vivants, située à l’interface de la

lithosphère et de l’atmosphère.

II. LES RESSOURCES DE LA PLANETE TERRE

1. L’eau
• Quantité : 1400 km³ d’eau, principalement salée (97%).

• Usages : Agriculture (70 %), industrie (20 %), domestique (10 %).

• Problématique : Répartition inégale et qualité variable.

2. L’air

• Composant principal : Oxygène (21 %) indispensable à la vie.

• Stress : 4 % de l’oxygène est consommé par la combustion d’énergies fossiles.

• Problématique : Pollution liée aux émissions industrielles et aux gaz


d’échappement.

3. Les énergies fossiles


ELLE

• Pétrole : 42 ans de réserve.

• Gaz naturel : 42 ans de réserve.

• Charbon : 150 ans de réserve.

• Uranium : 32 ans de réserve.

• Problématique commune : Réserves limitées, géopolitique, et impact


environnemental.

4. Les énergies renouvelables


• Solaire : Production intermittente, faible rendement (10%).

• Éolien : Variation de la puissance fournie par les vents.

• Hydraulique : Perturbation des écosystèmes par la construction de barrages.

• Géothermie : Accès difficile, nécessite des forages profonds.

• Biomasse : Principalement utilisée dans les pays en développement, problème


de déforestation.

5. Les minerais
Il existe plusieurs minerais dans l environnements

• Or : Réserves pour 17 ans.

• Argent : 13 ans de réserve.

• Platine : 56 ans de réserve.

• Fer : 79 ans de réserve.

• Problématique : Extraction non renouvelable et répartition inégale.

6. Biodiversité

• Rôle : Approvisionnement en ressources naturelles, régulation des écosystèmes.

• Stress : Disparition des espèces accélérée par la destruction des habitats et le


changement climatique.

7. Les sols
• Rôle : Support de la vie, régulateur du cycle de l’eau.

• Problématique : Dégradation par l’érosion et les pratiques agricoles, formation


lente (0,1 mm/an).

8. Ressources alimentaires
• Production mondiale : Majoritairement en Asie.

• Problématique : Inégalités d’accès, plus de 800 millions de personnes sont mal


nourries.

CONCLUSION
Ce chapitre met en avant l’importance d’une gestion durable des ressources naturelles pour
maintenir l’équilibre écologique et assurer la survie à long terme de l’humanité
CHAP3 : POLLUTION ET RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
I. définitions
Pollution : est l'ensemble des rejets de composé toxiques libéré par l'homme dans la nature
perturbant ainsi l'équilibre général de l'environnement
Écotoxicologie : est l'étude des substances toxiques pour l'environnement et pour les humains
et de leurs effet direct et indirect sur la santé humaine et animale

II. ORIGINE DES POLLUANTS ET PRINCIPAUX ELEMENTS


Les 3 principales causes de pollution sont :

les activités dus aux diverses industries
- la production et la consommation des combustibles fossiles
- les activités agricoles (engrais et pesticide)
Les principaux polluants sont : le dioxyde de soufre SO2, le n oxyde d'azote Nox, le
monoxyde de carbone Co, le dioxyde de carbone CO2, l’acide chlorhydrique HCl, l'ozone O3,
le méthane CH4, le chlorofluorocarbure CFC, les hydrocarbures, les métaux lourds, les
pesticides, les particules, les radioéléments. L'indicateur pour mesurer la concentration des
polluants est :
FC= (concentration de polluants dans l’organisme) / (la concentration de polluants dans le
biotope)

III. EFFET DE LA POLLUTION SUR L'ENVIRONNEMENT


1.effet sur l'atmosphère
- l'accroissement de l'effet de serre : l'effet de serre qui est un phénomène naturel, cette retrouve
accentuée du fait de l'augmentation de la concentration des gazes à effet de serre (CO2, vapeur
d'eau, méthane, composé sulfurés et azotés) entraînement ainsi un réchauffement global de la
planète et avec elle les catastrophes naturelles et la fonte des glaciers.
- l'affaiblissement de la couche stratosphérique : la couche d'ozone joue un rôle important pour
la biosphère en absorbant une partie du rayonnement solaire ultra-violet. Le CFC, fortement
utilisé d'antan dans le secteur de l'industrie est la cause des différents trous qui s'y trouve.

2. Effet sur le sol et le milieu aquatique


Les déchets, qu'ils soient d'origine humaines ou industrielles sont nocifs s'ils sont mal traités ou
stockés dans les milieux récepteurs tant pour l'homme que pour l’environnement.

3. Effet sur la santé humaine


L'activité industrielle, les émissions de gaz toxique, les déchets dans l'environnement sont la
cause principale de l'apparition et la propagation des maladies infectieuses et des cancers
souvent impossibles à traiter malgré les progrès de la médecine et la recherche médicale avancé.
CHAPITRE 4 : POLITIQUE DE PRESERVATION DE L’ENVIRONNEMENT
ENTRE DEFIS ET CONTROVERSE

INTRODUCTION

La politique de préservation de l'environnement vise à protéger les ressources naturelles


et à promouvoir un développement durable. Elle fait face à plusieurs défis, notamment le
changement climatique, la perte de biodiversité, et la pollution. Les gouvernements doivent
concilier intérêts économiques et protection de l'environnement, ce qui peut entraîner des
controverses, notamment entre industries polluantes et défenseurs de l'environnement.
I- DANS LE SECTEUR DE L’AGRICULTURE

L'agriculture durable vise à produire des aliments tout en préservant les ressources
naturelles. Cela inclut des pratiques comme la rotation des cultures, l'agroécologie, et
l'utilisation de variétés de plantes résistantes aux maladies et aux conditions climatiques
extrêmes. L'irrigation efficace et la gestion des ressources en eau sont cruciales, surtout dans
les régions sujettes à la sécheresse. Nous avons aussi la réduction de l'utilisation des pesticides
et des engrais chimiques qui est un aspect essentiel et l'utilisation d'engrais organiques peuvent
diminuer l'impact environnemental et améliorer la santé des sols. La préservation de la
biodiversité est cruciale pour la résilience des systèmes agricoles. Cela inclut la protection des
habitats naturels, la conservation des variétés anciennes de plantes et d'animaux, et la promotion
de systèmes agroforestiers. Les agriculteurs doivent s'adapter aux impacts du changement
climatique, tels que les variations de température et les événements météorologiques extrêmes.
Les politiques doivent soutenir la recherche sur les cultures résistantes et les pratiques agricoles
adaptées. La préservation de l'environnement dans le secteur agricole est un enjeu majeur pour
garantir la sécurité alimentaire tout en protégeant les ressources naturelles. En adoptant des
pratiques durables, en soutenant l'innovation et en favorisant une approche collaborative, il est
possible d'assurer un avenir agricole durable qui bénéficie à la fois aux producteurs et à
l'environnement.

II-INDUSTRIE
Dans le secteur industriel, la préservation de l'environnement est devenue une priorité
essentielle pour garantir la durabilité et réduire l'impact écologique des activités. Nous pouvons
citer l'économie circulaire vise à minimiser les déchets en réutilisant, réparant et recyclant les
matériaux. Les entreprises sont encouragées à concevoir des produits qui peuvent être
facilement démontés et recycles. Les industries doivent mettre en place des stratégies de gestion
des déchets pour réduire, réutiliser et recycler les matériaux. L'analyse du cycle de vie des
produits peut aider à identifier les opportunités de réduction des déchets. L’amélioration de
l’efficacité énergétique en consommant moins de carburant et minimisant la circulation.

II- DECHETS VALORISER PLUTOT QUE JETER


Valoriser les déchets plutôt que de les jeter est une approche essentielle pour promouvoir
la durabilité et réduire l'impact environnemental. Voici quelques stratégies et méthodes pour
y parvenir :
1. Recyclage

• Matières recyclables : Séparer les matériaux tels que le papier, le plastique, le verre et les
métaux pour les envoyer à des installations de recyclage.
• Recyclage en boucle fermée : Utiliser des matériaux recyclés pour fabriquer de nouveaux
produits, réduisant ainsi la nécessité d'extraire de nouvelles matières premières.

2. Réutilisation
• Produits réutilisables : Encourager l'utilisation de contenants réutilisables, de sacs en tissu,
etc.
• Don ou vente : Offrir des objets inutilisés à des œuvres caritatives ou les vendre dans des
brocantes.

3. Compostage

• Déchets organiques : Transformer les déchets alimentaires et de jardin en compost, qui peut
être utilisé comme engrais naturel pour les jardins et les cultures.

4. Upcycling (surcyclage)

• Création de nouveaux produits : Transformer des matériaux usagés en nouveaux produits de


valeur, comme des meubles fabriqués à partir de palettes ou des vêtements à partir de tissus
recyclés.

5. Valorisation énergétique

• Incinération avec récupération d'énergie : Brûler certains déchets pour produire de l'énergie,
tout en s'assurant que cela se fait de manière à minimiser les émissions polluantes.
• Biomasse : Utiliser des déchets organiques pour produire de la chaleur ou de l'électricité.

6. Partenariats avec des entreprises spécialisées


• Collaborer avec des entreprises qui se spécialisent dans la valorisation des déchets pour
maximiser le potentiel de réutilisation et de recyclage.

7. Sensibilisation et éducation
• Informer le public et les employés sur l'importance de la valorisation des déchets et sur les
pratiques à adopter pour réduire la production de déchets.

8. Économie circulaire
• Intégrer des principes d'économie circulaire dans les modèles d'affaires pour concevoir des
produits qui peuvent être facilement recyclés ou réutilisés. Valoriser les déchets plutôt que de
les jeter est non seulement bénéfique pour l'environnement, mais cela peut également engendrer
des économies et créer de nouvelles opportunités économiques. En adoptant ces pratiques, nous
pouvons contribuer à un avenir plus durable et responsable.
IV-AIR EAU ENRAYER LA POLLUTION
Pour enrayer la pollution de l'air et de l'eau, plusieurs stratégies et actions peuvent être
mises en place à différents niveaux (individuel, communautaire, gouvernemental). Voici
quelques approches clés :

1. Réduction des Émissions de Polluants


• Transports Durables : Promouvoir l'utilisation des transports en commun, du covoiturage, du
vélo et de la marche.
• Véhicules Électriques : Encourager l'adoption de véhicules électriques et hybrides grâce à des
incitations fiscales et des infrastructures de recharge
• Normes d'Émission : Renforcer les réglementations sur les émissions industrielles et des
véhicules.

2. Amélioration de la Qualité de l'Air


• Espaces Verts : Créer et entretenir des parcs et des jardins qui aident à filtrer les polluants.
• Végétalisation Urbaine : Encourager la plantation d'arbres et de plantes dans les zones
urbaines pour absorber le dioxyde de carbone et d'autres polluants.

3. Gestion Durable de l'Eau


• Traitement des Eaux Usées : Investir dans des infrastructures de traitement des eaux usées
pour éviter la pollution des rivières et des lacs.
• Récupération des Eaux Pluviales : Mettre en place des systèmes de collecte et de réutilisation
des eaux pluviales pour réduire le gaspillage.

4. Éducation et Sensibilisation
• Campagnes d'Information : Informer le public sur les impacts de la pollution et les moyens de
réduire leur empreinte écologique.
• Programmes Scolaires : Intégrer l'éducation à l'environnement dans les programmes scolaires
pour sensibiliser les jeunes générations.

V- ECOSYSTEMES ET URBANISME

A- ECOSYSTEME

Préserver la biodiversité est essentiel pour maintenir l'équilibre des écosystèmes et garantir la
santé de notre planète. Voici quelques stratégies et actions clés pour protéger la biodiversité.

1. Protection des habitats naturels


• Création de réserves naturelles : Établir des zones protégées pour préserver les habitats
critiques et les espèces menacées.
• Restauration des écosystèmes : Réhabiliter les habitats dégradés, comme les zones humides,
les forêts et les prairies.

2. Gestion durable des ressources


• Agriculture durable : Promouvoir des pratiques agricoles qui respectent la biodiversité,
comme la rotation des cultures et l'agroforesterie.
• Pêche durable : Mettre en place des quotas de pêche et des méthodes de pêche responsables
pour éviter la surpêche.

3. Lutte contre les espèces envahissantes


• Contrôle des invasions : Identifier et gérer les espèces non indigènes qui menacent les
écosystèmes locaux.

4. Éducation et sensibilisation
• Programmes éducatifs : Informer le public sur l'importance de la biodiversité et les actions à
entreprendre pour la protéger.
• Engagement communautaire : Encourager les communautés locales à participer à des
initiatives de conservation.

B- URBANISME
1. Ville Compacte et Mixte

• Densification : Promouvoir des développements urbains denses pour réduire l'étalement


urbain.
• Mixité fonctionnelle : Combiner résidences, commerces, bureaux et espaces publics pour
favoriser la proximité et réduire les déplacements.

2. Mobilité Durable
• Transports en commun efficaces : Investir dans des systèmes de transport public accessibles
et fiables.
• Infrastructures cyclables et piétonnes : Créer des pistes cyclables sécurisées et des zones
piétonnes pour encourager des modes de transport alternatifs.

3. Espaces Verts et Nature en Ville


• Parcs et jardins urbains : Intégrer des espaces verts pour améliorer la qualité de vie, la
biodiversité et le bien-être mental.
• Toits et murs végétalisés : Utiliser les surfaces disponibles pour créer des jardins urbains et
améliorer l’isolation.
4. Résilience Climatique
• Gestion des eaux pluviales : Mettre en place des systèmes de drainage durable pour prévenir
les inondations.
• Bâtiments écologiques : Promouvoir des constructions durables qui consomment moins
d'énergie et utilisent des matériaux respectueux de l'environnement.

5. Participation Citoyenne
• Consultation publique : Impliquer les citoyens dans le processus de planification pour s'assurer
que les projets répondent à leurs besoins.
• Projets communautaires : Encourager les initiatives locales qui renforcent le lien social et la
cohésion communautaire.
CHAPITRE 5 : MECANISMES ECONOMIQUES JURIDIQUESET
REGLEMENTAIRES DE PERSERVATION DE L’ENVIRONNENT
I- INTRODUCTION
L’environnement est un bien public « gratuit » accessible à tout le monde. Être conscient de
ces faits est insuffisant, il est donc urgent que les autorités publiques interviennent en utilisant,
sans a priori, tous les instruments disponibles pour préserver le milieu naturel. L’analyse
économique peut accompagner les pouvoirs politiques dans leurs choix en leur proposant de
nouveaux instruments.

II - LE ROLE DES POUVOIRS PUBLICS DANS LA RESOLUTION DES


PROBLEMES
Commençons par définir la notion d’externalité
La pollution serait l’exemple type d’une externalité négative. Pour arriver à une situation
optimale, correspondant à une richesse totale maximale, le coût externe lié à la pollution doit
être considéré par le marché, en l’occurrence par le pollueur. L’internalisation consiste à faire
peser sur les agents économiques la totalité des coûts de leurs actions.

La fiscalité se substitue donc aux normes pour faire baisser la pollution et ce, en amenant le
coût privé de la production au niveau du coût social. L’appréciation du coût social des
dommages correspondant entre autres, à l’évaluation du niveau de dépollution ainsi que
l’évaluation de la réactivité des comportements aux coûts est difficile. Quoi qu’il en soit, la taxe
est, dans la plupart des cas, jugée plus efficace. En effet, contrairement à la norme d’émission,
la taxe laisse un choix à l’entreprise réglementée.

Elle évite alors des dépenses d’améliorations de ses performances environnementales mais
paie une taxe totale élevée. Les sommes ainsi collectées pourront financer des dépenses de
préservation de l’environnement. L’écotaxe est un moyen d’inciter le pollueur à dépolluer
jusqu’à ce que le coût de dépollution soit égal au montant de la taxe. La politique de dépollution
par la taxe est moins coûteuse que la mise en place d’une norme quantitative uniforme.

L’objectif de dépollution du décideur gouvernemental peut s’effectuer en plusieurs étapes,


en modifiant à chaque fois le niveau de la taxe. S’il le niveau d’émission est trop élevé, le niveau
de la taxe est augmenté. Les écotaxes permettent de dépasser les normes préexistantes15.

La solution choisie correspond à l’objectif de minimisation des coûts de transaction. Basée


sur les instruments économiques, les politiques environnementales actuelles reposent moins sur
les instruments réglementaires comme les normes. - les normes entraînent des surcoûts
expliqués par la difficulté de considérer la diversité des solutions afin d’exiger des efforts de
dépollution différenciés. - les normes peuvent dans certains cas ne pas garantir la baisse des
émissions totales.

Les normes se négocient entre administrations et industries. - Les normes sont


susceptibles d’être manipulées. Les acteurs influents peuvent être tentés d’édicter des normes
qui correspondent à leurs intérêts au détriment de certains concurrents. Les instruments
économiques offrent à chaque acteur une marge de liberté pour choisir de s’ajuster ou de payer.

Ce fait, assure une répartition moins coûteuse des efforts de dépollution entre pollueurs et
se révèle à la fin, plus efficace en matière de lutte contre la pollution. Il a été adopté par l’OCDE
en 1972, en tant que principe économique visant la prise en charge, par le pollueur, des « coûts
de mesures de prévention et de lutte contre la pollution arrêtée par les pouvoirs publics pour
que l'environnement soit dans un état acceptable ». Elles visent à faire payer les pollueurs sans
influencer directement et à court terme la quantité de pollution.

Voici quelques exemples de pays développés ayant optés pour les écotaxes

En 1991 a été instaurée, pour contribuer à la lutte contre l’effet de serre, une taxe sur les
émissions de dioxyde de carbone, fixée au départ à 13 euros la tonne de CO2, mais avec des
exemptions partielles pour les entreprises intensives en énergie. En 1995, la taxe de CO2 est
passée à 80 euros la tonne, mais les entreprises ont bénéficié en échange de réduction de charges
sociales. En 2002, une taxe de 15 centimes d’euro a été instaurée sur chaque sac distribué. Des
travaux ont montré qu’une taxe sur les émissions de CO2, assortie de réductions de cotisations
sur le travail, produirait un gain net modéré en termes d’emploi.

En France, le projet de généralisation aux consommations intermédiaires d’énergie de la


Taxe Générale sur les Activités Polluantes, avancé en 1999, visait à inciter les entreprises à
réduire leurs émissions polluantes. L’objectif de réduction des consommations d’énergie entrait
en conflit avec, d’une part, l’objectif d’allocation et d’autre part, avec l’objectif d’équité. La
politique fédérale de normes d’émissions fixées et contrôlées par l’Agence de protection de
l’environnement aux Etats-Unis a échoué entrainant par la suite l’apparition d’un nouveau
mécanisme de régulation, à savoir, les permis d’émission négociables. En effet, dans de
nombreuses régions, les normes d’émissions prescrites n’ont pas été atteintes.

Cette première décision de commercialiser des permis de pollution est une forme de
conciliation de la protection de l’environnement et de la croissance économique. Le protocole
de Kyoto en fait un de ses instruments privilégiés.
Solution privée négociée

Les solutions privées qui mettent en relation directement les pollueurs avec les pollués
existent mais elles ne sont pas répandues. Négociation s’engage entre les deux parties. La
solution technique retenue est la couverture des aires de stockage des voitures. Pour qu’elle soit
totalement efficace, la solution négociée doit être complète et doit concerner toutes les parties
présentes et futures victimes du préjudice. Elle prend la forme d’engagements de réduction des
émissions pris unilatéralement par les pollueurs.

Le marché des permis d’émissions négociables. Cet instrument est utilisé initialement aux
Etats-Unis et avec le protocole de Kyoto, il connaît une nouvelle impulsion. Pour sa part
l’Europe propose depuis 2005 l’instauration d’un système d’échange de quotas de gaz à effet
de serre pour les industries intensives en énergie et les producteurs d’électricité dans l’espace
économique européen. Ce marché prévu initialement pour le dioxyde de carbone18 devrait être
élargi aux autres GES et à d’autres activités que celles initialement prévues.

Cours

Au cours de chaque période, chaque participant se voit allouer une quantité de quotas
d’émission qu’il peut échanger, chaque quota correspond à une unité de polluant. A la fin de la
période, tout participant devra détenir suffisamment de quotas pour couvrir son niveau
d’émission réel. L’instauration de permis négociables permet, contrairement aux écotaxes, de
maîtriser directement la quantité d’émission des activités concernées par le marché. - Définir la
nature juridique des quotas d’émission

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