Bky Vaova
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Bky Vaova
L’effet de serre est un phénomène naturel qui permet à la terre de maintenir une température
moyenne propice à la vie. Cependant, l’augmentation des émissions de gaz à effets de serre (GES)
perturbe cet équilibre, provoquant une hausse des températures globales. La minimisation des effets de
serre dans l’atmosphère est un enjeu crucial face aux défis du changement climatique. Les GES tels
que le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O), jouent un rôle
essentiel dans le maintien de la température terrestre mais leur concentration excessive entraîne un
réchauffement climatique alarmant. En outre, la valorisation des déchets organiques contribue à la
lutte contre le changement climatique en améliorant la séquestration du carbone dans le sol qui aide à
diminuer la concentration de CO2 dans l’atmosphère [1]. De plus, elle réduit la dépendance aux
engrais chimiques favorisant une agriculture respectueuse de l’environnement. La valorisation des
déchets organiques s’oriente au processus de méthanisation qui présente plusieurs avantages
environnementaux en permettant de diminuer les émissions de GES et contribue à la production
d’énergie renouvelable sous forme de biogaz. Cette pratique est un processus biologique de
décomposition des matières organiques.
De ce fait, la réduction des GES est une priorité mondiale pour la lutte contre le changement
climatique. Une des sources majeures d’émissions de GES, notamment de méthane, provient des
déchets organiques, souvent laissés en décomposition dans les décharges. Face à ce défi
environnemental, la valorisation des déchets organiques apparaît comme une solution efficace pour
limiter ces émissions. Parmi les méthodes de valorisation, la méthanisation se distingue par son
potentiel à transformer les déchets organiques en biogaz, une source d’énergie renouvelable, tout en
réduisant les émissions de méthane. Cependant, la production de biogaz n’est pas sans risques et pose
des défis comme les installations de méthanisation qui peuvent être source de pollution et de risques
de sécurité et l’épandage de digestat sur les sols peut entraîner des problèmes de pollution des eaux
souterraines. De plus, la méthanisation peut entraîner des conflits avec l’agriculture et la production
alimentaire car elle peut entraîner une concurrence pour les terres et les ressources. Il est donc
nécessaire d’optimisé la méthanisation des déchets organiques pour minimiser les émissions de GES
tout en valorisant ces résidus en énergie renouvelable.
La valorisation des déchets de cuisine avec une installations à surface en petite échelle
présente une manière d’optimisé la méthanisation tout en contribuant à l’amélioration des impacts
environnementaux, de ce fait le sujet sur « la valorisation des déchets de cuisine par méthanisation
: biogaz ». L’étude de cette rédaction vise à évaluer tous les paramètres et les méthodes qui consiste à
améliorer et analyser les expériences de méthanisation afin d’obtenir du biogaz nécessaire pour une
bonne utilisation, à approfondir les connaissances sur le biogaz et la fermentation, à établir des
nouvelles méthodes de production et à évaluer l’expérimentation.
1
Dans ce travail, la première partie présente les généralités sur le biogaz et la fermentation
anaérobie. Dans la deuxième partie, l’approche méthodologique de l’expérience et dans la troisième
partie l’analyse de l’expérience.
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GENERALITES
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I. LE BIOGAZ
Le biogaz, étant un gaz combustible produit à partir de la fermentation de matière organiques mais
présente des propriétés similaires au gaz naturel, est un gaz vert composé principalement de méthane
et de dioxyde de carbone (CH4 + CO2 ). La méthanisation est à l’origine de la production du biogaz,
c’est un processus naturel de fermentation qui peut être obtenu artificiellement en provoquant la
fermentation des déchets organiques dans un environnement sans oxygène. Le biogaz peut être utilisé
comme source d’énergie renouvelable pour produire d’électricité, de la chaleur, de l’engrais, et même
comme carburant pour moteur. Mais aussi, il peut être épuré pour devenir du biométhane, équivalent
au gaz naturel, et peut être injecté dans les réseaux de gaz ou utilisé comme carburant. De ce fait, le
biogaz est considéré comme une alternative durable pour réduire la pression sur les ressources
ligneuses, diminuer les émissions de gaz à effet de serre et favoriser la transition vers des énergies plus
propres et durables. Le biogaz est un gaz issu de la méthanisation de matières organiques
fermentescibles, tel que les déchets et effluents d'élevage, les boues de stations d'épuration des eaux
urbaines, les déchets alimentaires, les cultures intermédiaires et certaines cultures destinées à
l'alimentation. Il est composé de 50 à 70% de méthane et de dioxyde de carbone et peut être utilisé
pour produire de la chaleur, de l'électricité, ou des biocarburants.
1. Historique
Alessandro Volta, un savant italien, est le premier à avoir découvert et analysé le biogaz en 1776. En
observant des marais, du gaz se libérait et il a identifié le méthane dans le gaz émis par les vases en
putréfaction du lac Maggiore et a démontré la présence de méthane dans les gaz produits lors de la
décomposition de lisiers [2]. La méthanisation commence à être appliquée en 19ème siècle de manière
plus systématique et les technologies de méthanisation se développent avec la construction de
digesteurs plus efficaces en années 1930, permettant d’optimiser la production de biogaz à partir de
déchets organiques [3]
4
Pour la procédure de production de biogaz, les matières biodégradables et fermentescibles sont
nécessaires. Ces matières sont généralement composées des fruits et légumes en décomposition, en
épluchures et fanes, qui apportent une quantité importante d’azote, ce qui stimule une activité
bactérienne, mais aussi des herbes tondue et broyée qui apportent du « vert » et de l’azote.
Les matières organiques utilisés peuvent aussi provenir des grains, des viandes, des œufs et des
produit laitiers qui sont tous dégradables.
b. Matériaux à éviter
Pour parvenir au processus, les matériaux à éviter sont les matières non dégradables et non
fermentescibles comme les plastiques, les déchets électroniques, les déchets toxiques, les matières non
organiques, les matières fibreuses tels que l’écorces et les feuilles sèches, les matières sèches comme
le paille et les fibres de bois, les matières dures comme la pierre et les briques. Mais aussi, éviter des
matières trop acides ou basiques qui déséquilibreraient le pH.
Il est nécessaire d’éviter ces matières car cela peut nuire et déséquilibrer le processus.
2.2.1.1. Le biodigesteur
Le gaz est obtenu dans le biodigesteur. Les bioréacteurs de méthanisation, également appelés
digesteurs ou méthaniseurs, sont des enceintes hermétiques conçues pour permettre le processus de
fermentation anaérobie des déchets organiques en vue de produire du biogaz. Les bioréacteurs sont
équipés de systèmes de brassage pour homogénéiser le mélange et favoriser les réactions, ainsi que de
systèmes de collecte et de stockage du biogaz produit. Ils peuvent être conçus en une ou deux étapes,
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selon le procédé utilisé, et leur taille et leur conception varient en fonction de la capacité de production
de biogaz souhaitée et des caractéristiques des substrats traités. Il existe différent type de biodigesteur
tels que le dôme fixe et le dôme flottant.
a. Le dôme fixe
Le biodigesteur à dôme fixe a une structure enterrée pour offrir une construction solide réalisée avec
des matériaux locaux disponibles sur place. Elle ne présente pas se pièces mobiles et permet de
maintenir une température interne stable, ce qui est favorable au processus de fermentation.
Le dôme fixe a une durée de vie longue, supérieure à 20 ans, ce qui en fait une option durable pour les
installation domestiques. Ce type de biodigesteur offre un gain d’espace, minimum 6m3 , et demande
peu d’entretien. Il est destiné à recevoir des déjections d’animaux et de l’eau pour produire du biogaz,
qui peut être utilisé comme source d’énergie pour la cuisson et la chaleur. Il offre une construction
solide et une durée de vie plus longue.
b. Le dôme flottant
Le dôme flottant est généralement réalisé en PVC solide ou en fibre de verre flexible. Il est conçu pour
flotter sur la surface de la matière en fermentation, ce qui permet une meilleure circulation de l’aire et
une meilleure diffusion des gaz produits.
Il possède une durée de vie relativement courte, généralement compris entre 5 et 15 ans, en fonction de
la qualité des matériaux utilisés et de la maintenance régulière. Ce type de biodigesteur offre une
flexibilité dans la mise en place et la maintenance. Le biodigesteur à dôme flottant est plus flexible et
plus facile à déplacer que le biodigesteur à dôme fixe.
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Figure 1.03 : type de dôme flottant
Il existe d’autre type de biodigesteur que le biodigesteur à dôme fixe et dôme flottante. Certain de ces
biodigesteurs ont des caractéristiques identiques tels que le biodigesteur sac en polyéthylène et le
biodigesteur tubulaire. Le sac en polyéthylène sert de réacteur où se déroule la digestion anaérobie des
déchets organiques, le biodigesteur tubulaire a la même conception que le sac en polyéthylène
(constitué d’un tube en polyéthylène transparent) ce qui explique leur caractéristique identique. Ces
types de biodigesteur sont relativement simple à construire et à installer et ne nécessitent pas
d’infrastructure complexe ; ils fonctionnent de manière mésophile, c’est-à-dire, à des températures
entre 25°C et 45°C avec une température idéale autour de 38°C ce qui leur nécessite une isolation du
tube pour maintenir cette température. Pour ces types de biodigesteur, les intrants recommandés sont
les déchets organiques humides comme les épluchures de fruits et légumes. Cependant, ces types de
biodigesteur ne permet pas d’atteindre des températures élevées pour assainir complètement le
digestat.
Il existe aussi de biodigesteur domestique qui fonctionne grâce à la fermentation anaérobie réalisée par
des bactéries méthanogènes. Il fonctionne de même manière que le biodigesteur polyéthylène. Ce type
de biodigesteur est généralement de petite taille et adapté aux usages domestiques.
Par ailleurs, le biodigesteur industriel qui, en aucun cas, n’est identique aux autres biodigesteurs, est
un composteur mécanique permettant de réduire de grandes quantités de déchets alimentaires ou
organiques de manière automatisée qui permet de diminuer le volumes de déchets à la source, réalisant
ainsi des économies d’exploitation substantielles tout en contribuant à la préservation de
l’environnement. Ce type de digesteur s’inscrit dans le cadre des obligations de la loi AGEC de janvier
2023 faites aux professionnels pour la gestion des biodéchets. Les versions industrielles permettent de
traiter des volumes importants de déchets organiques de manière continue, contrairement à un broyeur
ou compacteur. Aussi, le traitement des biodéchets par biodigesteur se fait de manière hygiénique,
sans dégagement d’odeur ni risque d’attirer les insectes et nuisibles.
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2.2.1.2. Le tube de sortie de gaz
Un tube de sortie de gaz est un composant essentiel des systèmes de méthanisation car il permet
d’évacuer le biogaz produit dans le biodigesteur.
Le tube de sortie est conçu pour transporter le biogaz hors du digesteur vers des systèmes de stockage
ou de traitement ultérieur. Les tubes de sortie doivent être fabriqués à partir de matériaux résistants à
la corrosion et capables de supporter la pression du gaz.
Le piège à eau est un dispositif utilisé pour contrôler l’humidité et les gaz. Il retient une certaine
quantité d’eau condensée qui peut se former dans les tuyaux de transport du biogaz et empêche en
même temps le retour de gaz dans le biodigesteur. En plus, il capture d’autre impureté ou particule
solide et contribue ainsi à la purification du gaz avant son utilisation.
Le biogaz produit par le biodigesteur contient principalement du méthane mais aussi du dioxyde de
carbone et d’autres impuretés comme l’hydrogène sulfuré. Il est nécessaire d’éliminées ces impuretés
avant l’utilisation.
Le dioxyde de carbone (CO2 ) possède une proportion variante en fonction des réactions bactériennes,
de la température et des éléments à digérer. Il est plus simple de procéder à un lavage du gaz à l’eau
étant donné que le dioxyde de carbone est très soluble (878cm3 /l à 20°C) alors que le méthane l’est
très peu (34cm3 /l). Par ailleurs, le méthane, CH4, est un carbure d’hydrogène de la famille alcane
(CnH2n+2) tout comme le propane (C3H8) ou le butane (C4H10). Il est très léger (d=0,55), il ne
s’accumule donc pas au sol, au contraire du butane et du propane et diminue les dangers d’explosions.
Le gaz naturel est composé principalement de méthane. Pour être liquéfié, en vue d’un transport plus
commode, il doit être refroidi à -165°C ou comprimé à 400 bars. Cela n’est possible qu’avec des
moyens industriels, donc la conservation, dans notre cas, se fait à l’état gazeux. Par rapport à la masse,
c’est le meilleur carburant sur le plan calorifique (12 000 Kcal/kg), mais c’est le plus volumineux.
Dans cette application, c’est le méthane qui nous intéresse, nous allons voir comment épurer
le biométhane des autres composés.
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L’installation du purificateur se fait comme tels, d’abords, placer le purificateur à gaz à proximité du
biodigesteur, puis connecter le passe-paroi gaz du biodigesteur à l’entrée du purificateur avec un tuyau
adapté, à la fin, relier la sortie du purificateur à l’utilisation finale du biogaz. A la sortie du digesteur,
après la vanne, faire passer le gaz dans un réservoir-bulleur, le réservoir doit être rempli d’eau ; le tube
d’arrivée de gaz plonge dans l’eau et la sortie de gaz est en haut. Un bouchon de vidange sur le bas du
réservoir-bulleur permet de collecter l’eau enrichie en CO2 .
Un système de captage du gaz doit être installé pour collecter le biogaz produit dans le biodigesteur
lors de la fermentation des déchets organiques.
En principe, le méthane et le dioxyde de carbone, un mélange de gaz connu sous le nom de biogaz,
produit dans le biodigesteur génère et s’accumule dans la partie supérieure du biodigesteur. Un
système de captage est mis en place pour diriger le gaz vers un réservoir de stockage ou directement
vers des appareils de consommation.
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• Réservoirs à simple membrane : ce réservoir est composé d’une seule membrane en PVC ou
PEHD qui se dilate et se contracte selon le volume de biogaz stocké (jusqu’à environ 2000 m3
[Réservoir de gaz avec un volume maximal : Stockage de gaz au sol
https://agrotel.eu/fr/produkt/stockage-de-gaz-au-sol/] mais à une pression de service limitée à
environ 20-25 mbar et durée de vie légèrement plus courte. Ce type de réservoir convient au
stockage dans les petites et moyennes installations agricoles et industrielles.
• Réservoirs à double membrane : ce réservoir est composé d’une membrane interne pour
stocker le gaz et d’une membrane externe pour maintenir une pression constante et possédant
souvent une structure en acier inoxydable durable. La membrane est faite de polyester haute
résistance avec un double ou triple revêtement pour résister à la déchirure, ignifuges et
étanches. Les réservoirs à double membrane peuvent être montés au sol, sous forme de ¾ de
sphère [gestion et stockage du biogaz – Veolia Water Technologies & Solutions
https://www.watertechnologies.fr/products/biosolids/biogas-management] , ou sur le dessus
d’un digesteur anaérobie. Ils sont rapides à installer et peuvent être facilement recyclés. Ils
conviennent à diverses industries et utilisés pour stocker le biogaz brut avant valorisation. La
pression de service de cette membrane peut atteindre à 40 mbar [stockage de biogaz|
Membrane Systems Europe B.V. https://biogasmembrane.com/fr/stockage-de-biogaz/]
2.2.2. Fermentation
La fermentation acquière certaine condition à respecter pour assurer le bon déroulement du processus
de fermentation méthanique et maximiser la production de biogaz.
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Avant la fermentation, les déchets organiques doivent être préparés incluant le triage et le broyage des
matières pour augmenter la surface de contact et faciliter la décomposition. La préparation des déchets
respecte les étapes de système d’alimentation du biodigesteur.
-Fermentation en une ou deux étapes : dans la fermentation en une seule étapes, tous les
groupes microbiens agissent simultanément dans un même réacteur. Dans la fermentation à deux
étapes, l’hydrolyse et l’acidogenèse se font dans un premier réacteur, puis la méthanogenèse dans un
second réacteur.
Il est plus recommandé d’alimenté fréquemment le biodigesteur. Il est plus préférable d’alimenter
régulièrement le biodigesteur, idéalement tous les jours, mais il est possible de descendre jusqu’à une
alimentation hebdomadaire mais cela peut perturber le processus de digestion.
Les aliments doivent être aussi préparer plus précisément les broyer ou hacher et ajouter un volume
d’eau équivalent au volume d’aliments broyer pour obtenir un mélange homogène et fluide. Le
broyage des aliments réduit la taille des particules, ce qui augmente la surface de contact entre la
matière organique et les bactéries anaérobies responsables de la digestion. De plus, les aliments broyés
s’écoulent plus facilement afin d’éviter les risques de bouchage et de formation de croûtes à la surface
mais aussi, les bactéries peuvent plus facilement les décomposer car les liaisons moléculaires sont
ainsi plus accessibles.
Après le broyage, il est recommandé d’ajouter de l’eau aux aliments dans un rapport 1 :1 en poids.
Cela permet d’obtenir un mélange homogène et fluide, facilitant son introduction et sa circulation dans
le biodigesteur.
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Les aliments doivent aussi être privilégier. Les matières humides et putrescibles sont idéales mais
aussi les aliments riches en azote ou les éléments verts qui est bénéfique pour stimuler l’activité
bactérienne ; le plus essentiels, éviter ce qui risquent de boucher le biodigesteur.
La composition et caractéristique du biogaz varient en fonction des substrats utilisés et des conditions
de fermentation mais en général, le biogaz est principalement composé de :
- Méthane (CH4) : 50 à 70% du volume total du gaz obtenu est le principal composant
combustible ;
- Dioxyde de carbone (CO2 ) : 30 à 50% du composant du gaz
- Hydrogène sulfuré (H2S) : c’est un composant en faible proportion mais responsable de
l’odeur caractéristiques de gaz ;
- Vapeurs d’eau : ce composant présente une quantité variable.
b. Caractère du digestat
Le digestat est une matière solide ou liquide pâteuse qui représente entre 70 et 80% de la masse
introduite dans le digesteur [source : J Michau, Q Laurent, L Jordan-Meille, X Salducci, C Morel, T
Nesme et B Plat, « Meth@+.com - Modéliser le développement d’un système innovant de
méthanisation collective et à hautes performances environnementales à l’échelle d’un micro-territoire
», innovations Agronomiques, Edition n° 71, 2019, p.275-293.][source :David Turley, Lucy Hopwood,
Caitlin Burns et Davide Di Maio, Assessment of digestate drying as an eligible heat use in the
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Renewable Heat Incentive, NNFCC, mars 2016 (En ligne) Disponible:
https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/577
039/Annex_D_-_Report_on_digestate_drying.pdf] et qui est composée d’ éléments organiques non
minéralisés et de minéraux. Sa texture peut être plus ou moins homogène, avec des particules solides
visibles, selon les intrants et le traitement post-digestion.
Le digestat est riche en nutriments, notamment en azote (N), phosphore (P) et potassium (K), ce qui en
fait un excellent fertilisant pour l’agriculture. Il peut également contenir des humus, l’humus favorise
l’aération et le développement des racines et sa formation est issu des fractions de matières organiques
du digestat, mais aussi des celluloses et des hémicelluloses, ces matières organiques améliorent la
texture du sol et favorisent la vie microbienne. Le digestat peut aussi contenir de Calcium (Ca), du
Magnésium (Mg) et de Souffre (S), ces minéraux contribuent à l’équilibre nutritionnel du sol et à la
santé des plantes. Il contient aussi des oligo-éléments tels que le zinc (Zn), le Cuivre (Cu) et le
manganèse (Mn). Mais le digestat abrite aussi une population diversifiée de microorganismes
favorisant la santé du sol en améliorant sa structure et sa fertilité.
Figure 1.10 : Digestat acidogène produit à partir d’un mélange de déchets municipaux
[Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mati%C3%A8res_organiques]
Le pH du digestat est souvent neutre à légèrement acide, ce qui le rend compatible avec la plupart des
sols, et la conductivité électrique du digestat peut être élevée ce qui indique une concentration
significative de sels minéraux.
L’évacuation du digestat dans un biodigesteur est une étape cruciale qui doit être réalisée avec soin
pour garantir la sécurité et l’efficacité du processus.
D’abord, il est nécessaire de faire la préparation, c’est-à-dire évaluer les risques et établir un plan de
sécurité, ensuite, réduire la pression du digesteur de manière contrôlée pour éviter des risques
d’explosion dus à la libération soudaine de gaz. Après la décompression, il faut assurer une ventilation
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adéquate car cela permet de diminuer la concentration de gaz potentiellement explosifs et toxiques
dans l’environnement de travail. Puis, utiliser des systèmes spécifiques pour purger les gaz ou brûler le
biogaz via une torche. Ensuite, utilisé des pompes adaptées, comme les pompes à cavités progressives,
pour extraire le digestat du digesteur ; nettoyer l’intérieur du digesteur avec des équipements
appropriés. Vérifier l’intérieur du digesteur pour tout signe de dommage ou d’usure qui pourrait
nécessiter une réparation. Et enfin, traité ou évacué le digestat conformément aux réglementations
locales sur la gestion des déchets. [Source : FranceEnvironnement, la vidange d’un digesteur est une
opération à risque : quand et comment vidanger l’ouvrage ? le 19 mai 2020 (en ligne) disponible :
https://www.franceenvironnement.com/question/la-vidange-un-digesteur-est-une-operation-a-risque-
quand-et-comment-vidanger-ouvrage].
La durée d’évacuation du digestat après la digestion anaérobie dépend des phases du processus de
méthanisation, environ 15 à 20 jours après l’introduction des matières organiques des matières
organiques dans le digesteur.
3. Valorisation du biogaz
Le biogaz offre diverse applications énergétiques et économiques. Il peut être utilisé dans des
productions électrique et de la chaleur, un processus appelé « cogénération ». Il peut être aussi
nécessaire comme combustion directe.
Après purification, le biogaz peut être transformé en biométhane qui peut être injecté dans le réseau de
gaz naturel. Le biométhane peut également être compressé et utilisé comme carburant pour les
véhicules connu sous le nom de bioGNV (Gaz Naturel Véhicule).
Par ailleurs, il est possible de produire du froid à partir du biogaz en utilisant des machines à
absorption d’après la source de Charlotte RIGAUD dans « biogaz : ce qu’il faut savoir ». Mais aussi,
utilisé dans des piles à combustibles pour produire de l’électricité.
Le choix de la méthode de valorisation du biogaz est donc crucial pour la rentabilité économique et
environnemental des projets de méthanisation.
Ce gaz, en outre, contribue à la réduction des déchets organiques et à la diminution des émissions de
gaz à effet de serre. Il permet également de produire de l’énergie renouvelable et de fertiliser les sols
grâce au digestat, un sous-produit de la méthanisation.
4. Valorisation du digestat
Ce sous-produit et déchet issu des unités de méthanisation peut être éliminé, directement ou sous
forme de méthacompost, de trois principales manières : épandage à l’état brut, valorisation après
traitement physique ou incinération.
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L’épandage permet une valorisation agronomique (en respectant les contraintes locales, règlementaires
notamment), sachant que la qualité agronomique du digestat dépendra en partie de la qualité des
intrants. Les digestats les plus riches en azote total et ammoniacal, ainsi qu’en phosphore total
viennent de la méthanisation de Boues de station d’épuration ou d’une co-méthanisation de déjections
animales et des sous-produits animaux, peut contenir des composés phénoliques augmentant la teneur
en phénols du digestat (s’il y avait une forte proportion de lisier de porc dans le méthaniseur) avec,
comme effet, une réduction de l’activité microbiologique du sol après épandage. Un post-traitement du
digestat peut chercher à concentrer, répartir ou diluer ces éléments fertilisants ou d’éventuels
polluants. Des techniques de séparation de phase permettent de séparément valoriser des digestats
liquides et une fraction presque sèche.
Cependant, l’épandage de digestat peut se manifester désavantageux s’il n’est pas réalisé dans de
bonnes conditions tels que la gestion de l’azote, une mauvaise gestion de l’azote dans le digestat peut
entraîner des pollutions des eaux par nitrates donc une attention particulière doit être portée sur le
fractionnement et la synchronisation de l’épandage avec les besoins des cultures. Par ailleurs, certains
digestats peuvent contenir des éléments traces métalliques (ETM) ou des micropolluants selon la
nature des intrants et cela peut impacter la qualité des sols et des eaux à long terme.
En fin de compte, le digestat issu de la méthanisation révèle être significative pour l’amélioration et la
fertilité des sols mais peut s’avérer négatifs pour le sol en fonction des contenus du digestat si les
bonnes conditions ne sont pas réalisées.
Un milieu anaérobie est essentiel pour la fermentation car il permet aux bactéries méthanogènes de
décomposer la matière organique. Étant donné que la digestion est anaérobie, le processus se fait dans
ce cas dans un environnement clos sans oxygène.
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La digestion anaérobie obéis à un mécanisme de fermentation méthanique dont l’hydrolyse,
l’acidogenèse, l’acétogenèse et la méthanogenèse. Ces différentes étapes se déroulent simultanément
ou séparément selon le procédé de méthanisation utilisé, mais à des vitesses variables. Un équilibre
entre ces différents groupes microbiens est essentiel pour assurer le bon déroulement du processus
global. La fermentation méthanique permet ainsi de valoriser des déchets organiques en produisant un
biogaz riche en méthane, utilisable comme source d'énergie renouvelable. Le résidu solide, appelé
digestat, peut également être valorisé comme engrais organique.
1. L’étape de l’hydrolyse
L’hydrolyse est un processus biochimique par lequel des polymères organiques complexes sont
décomposés en molécules plus simples (monomères) en présence d’eau. Ce processus est catalysé par
des enzymes produites par des bactéries hydrolytiques.
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présents dans les éléments organiques sont dégradés en premier, puis viennent les protéines et
lipides et enfin la cellulose.
• Sa durée qui est relativement rapide que les autres phases de la digestion anaérobie mais
variable en fonction de la nature des substrats et des conditions de fonctionnement du
digesteur.
• Son rôle dans la production qui fournit les substrats nécessaires pour les étapes suivantes de la
digestion. Une hydrolyse efficace est essentielle pour maximiser la production de biogaz.
2. L’étape de l’acidogenèse
L’acidogenèse est la deuxième étape de la digestion anaérobie. C’est une étape fermentative au cours
de laquelle les bactéries acidogènes convertissent les produits solubles de l’hydrolyse (sucres, acides
aminés, acide gras à longue chaîne) en acides gras volatils (AGV) comme l’acide acétique,
propionique et butyrique, ainsi qu’en alcools, en dioxyde de carbone (CO2 ) et en hydrogène (H2 ).
Cette étape fournit les substrats nécessaires pour la dernière étape de la digestion anaérobie. Une
acidogenèse efficace est essentielle pour maintenir un équilibre entre la production et la consommation
des AGV, évitant ainsi une acidification excessive du digesteur qui inhiberait la production de
méthane.
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• Ses conditions optimales. Par rapport à l’hydrolyse, l’acidogenèse se déroule à un pH
légèrement acide, entre 5.2 et 6.3 mais le pH chute trop bas, la production de biogaz peut en
pâtir. Et à des températures mésophiles (30-40°C) ou thermophiles (50-65°C).
• Son rapidité cinétique car l’acidogenèse est l’étape la plus rapide du processus de digestion
anaérobie avec un temps de doublement des bactéries de l’ordre de 30 minutes à 2 heures
[source : David Swerdlyk, digestion anaérobie, boues d’épuration, biosolides, gros plan sur la
digestion anaérobie, 13 septembre 2023 [en ligne] disponible :
https://www.watertechnologies.fr/blog/digging-deeper-anaerobic-digestion ]
• Sa production d’hydrogène car certaines bactéries acidogènes, notamment celles des genres
Clostridium, Bacteroides, Bacillus, Pelobacter, Acetobacterium et Ulyobacter, produisent de
l’hydrogène qui est ensuite utilisé par les bactéries méthanogènes pour la production de
méthane. Mais produisent aussi des alcools, des acides organiques et du CO2 .
• Sa sensibilité aux variations car l’acidogenèse est moins sensible aux variations de pH et de
température que la méthanogenèse, ce qui peut entraîner une accumulation d’AGV et un
risque d’acidification du digesteur.
3. L’étape de l’acétogenèse
L’acétogenèse est une étape clé dans le processus intervenant après l’acidogenèse et avant la
méthanogenèse. C’est un processus par lequel les AGV et l’hydrogène produits lors de l’acidogenèse
sont convertis en acétate, en hydrogène et en dioxyde de carbone par des bactéries acétogènes. En
fournissant l’acétate pour les bactéries méthanogènes, l’acétogenèse contribue à maximiser le
rendement en méthane et une gestion adéquate de cette étape permet d’améliorer l’efficacité du
processus de digestion anaérobie.
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• La production d’hydrogène car en plus de l’acétate, l’acétogenèse génère également de
l’hydrogène et du dioxyde de carbone et l’utilité de l’hydrogène pour les bactéries
méthanogènes crée une symbiose entre les deux groupes de bactéries.
4. L’étapes de méthanogenèse
• Sa condition optimale qui, de même, possède les mêmes températures que l’acidogenèse et
l’acétogenèse mais à un pH compris entre 6.5 et 8.5
• La durée du processus car la méthanogenèse prend généralement entre une et deux semaines
selon les conditions environnementales et la nature des substrats disponibles.
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C6 H12 O6 3CO2 + 3CH4
Phase hydrogénotrophes
PH Température DUREE
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III. CONCLUSION DE PRODUCTION DE BIOGAZ
[Source :https://generizon.com/wp-content/uploads/2021/02/schema-biogaz-2.png]
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METHODOLOGIE
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Etant donné les impacts positifs du biogaz dans la réduction des effets de serre dans l’environnement,
l’installation, en outre, affecte le milieu environnemental particulièrement, la structure du sol à cause
des installations de fausse afin de pouvoir parvenir à des bons processus de production. Aussi, les
installations se fait généralement à grande échelle, ce qui présente des manques de flexibilité au niveau
d’utilisation tels que l’entretien, le déplacement et ainsi d’autres. De ce fait, une étude expérimentale
d’une petite installation basée sur des déchets de cuisine et l’analyse des impacts et valeur de cette
expérience est établit.
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Vanne d’arrêt Vanne de sécurité
Outils complémentaires :
• Colles plastiques
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• Scie à métaux
• Matière en caoutchouc
• Thermomètre
• pH mètre
• Verre usé
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II. Montage
1. Installation du biodigesteur
Pour cette expérience, le biodigesteur est installé en surface. Ce type de biodigesteur, sceau en
couvercle, est conçu pour de production à domicile étant donné que ce type de biodigesteur est plus
facile à déplacer, moins cher et plus praticable.
Pour la conception de ce biodigesteur, les colles plastiques, pater autour de la bouche du sceau, sont
nécessaire car le couvercle doit bien renfermer le sceau afin d’obtenir exactement un environnement
interne anaérobie.
3. Sortie du digestat
Tout comme la bouche d’alimentation, la sortie du digestat est fait en tuyau en PVC mais installé sur 5
cm par rapport au pieds du biodigesteur pour mieux évacuer les substrats. Sur la sortie du digestat,
deux tuyaux sont reliés avec un coude en Y, l’un pour la sortie vers le « trop plein » et l’autre pour
évacuer les digestats.
4. Sortie de gaz
La sortie de gaz est conçue avec un tuyau plastique flexible. Il est placé au milieu du biodigesteur avec
une vanne d’arrêt au bout du biodigesteur afin de sécuriser et de régulariser la pression de sortie de gaz
et entourer de colle pour isoler et éviter la fuite de gaz. Le tube de sortie de gaz relie directement la
valve de sécurité (placé entre le biodigesteur et le tube) et le piège à eau.
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5. Piège à eau
Le piège à eau, conçu en même temps pour capter le CO2 et piégé l’eau évaporer durant la production
dans le biodigesteur. À la sortie du piège à eau, un tube relie le piège à eau à un capteur de gaz pour
évacuer le gaz purifier, dans le piège à eau, dans un capteur où il est stocké.
6. Captage de gaz
Pour le captage de gaz, une buée a été adapté à l’installation pour pouvoir surveiller l’évolution et la
quantité de gaz obtenue et stocké. L’ajout d’une valve anti-retour d’air est nécessaire sur l’entrer d’air
de la buée afin d’éviter le reversement de gaz vers le piège.
Figure 2.02 : exemple de présentation des restes de matières organiques cuite avec du riz
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2. Mode d’alimentation
L’expérience a été faite en alimentation discontinue étant donné que l’expérience est faite à courte
durée mais afin de pouvoir mieux observer l’évolution de chaque processus de fermentation.
Les matières organiques à fermenter ont été intégrer dans le biodigesteur à la fin de l’installation,
c’est-à-dire avant d’isoler le biodigesteur, après son broyage. La quantité en matière première et eau
pour ce processus est de 8.5 kg de substrat (dont 60% riz cuite, 10% citrouille, 10% brède, 10%
haricot sèche cuite et 5% haricot vert) et 6litres d’eau.
4. Méthode d’observation
Durant le processus de production, l’observation a été faite tous les jours jusqu’à obtention de résultat
de processus, c’est-à-dire le biogaz.
Etant donné que le biodigesteur est clos, l’évaluation du pH se fait à partir d’un extrait d’eau qui agit
avec les matières organiques en le prélevant du sortit du digestat, avec un verre usé, et évalué la
température de la même façon, en intégrant le thermomètre dans le sortit du digestat.
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Figure 2.02 : présentation du prélèvement de température
Il est aussi crucial de surveiller le gonflement du biodigesteur pour éviter une explosion et fuite de gaz.
Il existe 2 façons de mesurer la quantité de gaz produit, la première méthode est la méthode de brulure
de gaz d’où, la quantité de gaz est identité par la quantité de flamme obtenu.
La deuxième méthode est à travers la pression du gaz sur l’eau, c’est-à-dire, la mesure se fait avec 2
bouteilles, l’un est constitué de l’eau, servant du purificateur d’eau et le tube de sortie de gaz intégrer
sous la pression d’eau, et l’autre une bouteille vide, où le tube de sortie de gaz reliant les deux
bouteilles est inséré au-dessus d’eau du piège à eau et l’autre extrémité insérant dans la bouteille vide.
Le gaz produit dans le biodigesteur génère de la pression dans l’eau le transmettant à travers le tube de
sortie de gaz dans la bouteille vide, la quantité d’eau transmise correspond au quantité de gaz qui
s’implique sur l’eau.
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RESULTAT ET ANALYSE
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I. Résultat de l’expérience
1. Temps nécessaire de production
Durant le temps d’expérience, les paramètres n’ont pas permis d’observer l’évolution des étapes de
processus de fermentation.
3 essais ont été effectués durant les 35 jours de processus, la première, fermentation sans isolant
thermique mais un biodigesteur directement influencer par les changements thermiques de l’extérieur.
La deuxième essai, installation de l’isolant thermiques fait par des quantités nécessaires de bal de riz
afin de conserver la température interne du biodigesteur. Le troisième essai a été réalisé avec l’ajout
d’un chauffant pour accélérer la procédure et atteindre la température nécessaire pour la fermentation.
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Figure 3.02 : installation du chauffant au-dessous du biodigesteur avec l’intermédiaire des briques
1er 4.00 20.07 °C Int 20.07°C Ext Non présent Sans isolant thermique
2eme 3.73 19.3 °C Int 16.3°C Ext Non présent Sans isolant thermique
3eme 3.71 22.6°C Int 18.2°C Ext Non présent Sans isolant thermique
4eme 3.47 20.6°C Int 17.5°C Ext Non présent Sans isolant thermique
5eme 3.44 21.6°C Int 19.6°C Ext Non présent Sans isolant thermique
6eme 3.40 19.7°C Int 18.5°C Ext Non présent Avec isolant thermique
7eme 3.45 21.4°C Int 20.6°C Ext Non présent Avec isolant thermique
8eme 3.43 21.6°C Int 20.2°C Ext Non présent Avec isolant thermique
9eme 3.37 21.2°C Int 20.5°C Ext Non présent Avec isolant thermique
10eme 3.38 21.5°C Int 19.5°C Ext Non présent Avec isolant thermique
11eme 3.24 19.2°C Int 18.3°C Ext Non présent Avec isolant thermique
12eme 3.40 18.9°C Int 17.5°C Ext Présence de gaz Avec isolant thermique
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13eme 3.34 19.4°C Int 17.7°C Ext Présence de gaz Avec isolant thermique
14eme 3.36 19.3°C Int 19.7°C Ext Présence de gaz Avec isolant thermique
15eme 3.32 19.7°C Int 15.9°C Ext Présence de gaz Avec isolant thermique
16eme 3.31 28.5°C Int 18.7 °C Ext Présence de gaz Avec la chaleur, isolant
thermique
17eme 3.34 32.8°C Int 19.8°C Ext Présence de gaz Avec la chaleur, isolant
thermique
18eme 3.28 36.9°C Int 26.3°C Ext Présence de gaz Avec la chaleur, isolant
thermique
19eme 3.33 33.9°C Int 18.3°C Ext Présence de gaz Avec la chaleur, isolant
thermique
20eme 3.40 37.7°C Int 17.8°C Ext Présence de gaz Avec la chaleur, isolant
thermique
21eme 3.41 36.2°C Int 16.02°C Ext Présence de gaz Avec la chaleur, isolant
thermique
3. Qualité du gaz
Durant le deuxième essai avec la présence de gaz, c’est-à-dire que le captage de gaz à montrer une
certaine quantité de gaz, nous avons pu identifier du CO2. Ce gaz est identifié par brulure, la procédure
d’identification se fait donc ainsi : en observant le gonflement du captage de gaz, le teste de gaz est
fait par brulure c’est-à-dire, en brulant une certaine quantité de gaz mais aucune flamme ne se présente
de ce fait, la présence de CO2. Mais aussi dans un certain temps, du méthane a été identifié, juste avant
le troisième essai, car pendant le teste de brulure, une flamme bleue était présente mais à une certaine
durée de 2 secondes c’est-à-dire, à une quantité de …. Obtenu par la formule suivante :
A partir du troisième essai, il y a une augmentation de quantité de gaz car la flamme bleue, durant le
teste par brulure, à durée pendant 4 second. Mais le gaz présent pendant le troisième essai reste le CO2
et le CH4.
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Pendant l’expérience, les résultats ont montré la présence du H2S mais en faible quantité. Ce gaz est
identifié par la présence d’odeur dans le gaz car seul l’H2S est origine des odeurs de gaz.
Les résultats montrent que le processus de production est efficace en petite installations mais requière
certaine condition essentielle tels que :la température et conservation thermiques, afin de maintenir
une température idéale et nécessaire sans l’influence des changements thermiques de l’extérieur du
biodigesteur. Le processus de production s’avère efficace mais l’échelle de l’installation dépend de la
quantité de gaz nécessaire en utilisation.
Cette expérience offre des atouts environnemental étant donné que les déchets organiques, affectant
l’environnement, provient en principal des déchets à domiciles qui s’accumule de domiciles à
domiciles afin d’accroitre à grand quantité alors que l’expérience montre que ces déchets sont
exploitables de façon à produire de l’énergie utilisable mais aussi efficace dans réduction des effets de
serre car l’expérience montre que la méthanisation à base de déchets de cuisine produit peu de CO2, de
CH4 qui sont des gaz à l’origine des émissions à effets de serre en cas d’excès. De ce fait l’objectif du
travail est atteint du point économique que du point environnemental.
Ce nouvel type d’installation offre aux utilisateurs des moyens de production flexible car il est
déplaçable et offre une bonne entretient avec attention. Il ne nécessite non plus de creuser des terres
pour installer le biodigesteur car il se fait en surface et peut être installé à l’endroit voulu.
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CONCLUSION
La production méthanique joue un rôle crucial dans la minimisation des gaz à effets de serre à travers
la valorisation des déchets organiques. Cette nouvelle source d’énergie renouvelable permet
d’améliorer les effets de méthane et du dioxyde de carbone dans l’atmosphère mais aussi favorable
dans la production des terres à travers la digestat qui offre un meilleur atout pour la terre. Mais malgré
l’efficacité de cette production, la méthanisation n’est pas sans effets négatives. Bien qu’il offre des
atouts considérables à l’atmosphère, il présente des effets négatifs qui pourrait s’avérer néfaste pour
l’état terrestre et ses milieux. D’où, le fait d’une nouvelle approche expérimental pour optimiser, sans
changer ses impacts positifs, la méthode de production méthaniques avec d’autre matière facile à
obtenir et des installations beaucoup plus avantageuses.
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[1] valorisation des déchets organiques. Adresse URL :
https://www.veolia.com/fr/medias/newsroom/dossiers-thematiques/valorisation-dechets-organiques
(date : 15 juillet 2024)
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