Interférences Lumineuses - Effet Photoelectriq - 240625 - 062405
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Interférences lumineuses
I. Modèle du rayon lumineux
1. OPTIQUE GEOMETRIQUE
Dans un milieu transparent, homogène et isotrope, la lumière se propage en ligne droite. Le rayon lumineux est un
modèle qui représente le trajet suivi par la lumière.
Pour isoler un rayon lumineux on peut réduire la fente ou le diamètre de l’ouverture circulaire. Réalisons
l'expérience suivante:
On observe sur l'écran une figure de diffraction. Ce phénomène se produit lorsque l'ouverture par laquelle passe la
lumière est de petite taille. On dit que l'ouverture a diffracté (émet dans toutes les directions) la lumière du laser.
Remarque:
1
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De façon générale, la lumière peut-être considérée comme une onde électromagnétique. En particulier, la lumière
émise par le laser peut-être décrite comme une onde électromagnétique sinusoïdale de fréquence donnée.
1. PROPAGATION
La lumière se propage dans le vide, et dans les milieux transparents (air, eau, gaz, verre, etc.). Dans le vide, la célérité
de la lumière est c = 299 792 458 m.s-1 (on retiendra c 3.108 m.s-1).
Remarque:
C
v= n avec n 1 (indice de réfraction du milieu).
2. LES PERIODICITES
La fréquence notée ν pour une onde lumineuse, caractérise la périodicité temporelle et ne dépend que du milieu :
1
T
La longueur d’onde λ0 dans le vide ou dans l’air et la fréquence ν sont liées par l’expression :
C
0 CT
Remarque : la diffraction d’une onde par une ouverture se manifeste lorsque les dimensions de celle-ci sont de
l’ordre de la longueur d’onde.
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III. Couleur et longueur d'onde
1. LUMIERE POLYCHROMATIQUE
La lumière blanche peut être décomposée à l'aide d'un prisme en plusieurs lumières colorées. La lumière blanche est
polychromatique (constituée de plusieurs couleurs).
2. LUMIERE MONOCHROMATIQUE
3. LUMIERE VISIBLE
Définition : On appelle lumière une onde électromagnétique visible par l'oeil humain.
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2. OBSERVATIONS
On observe sur l’écran E une tâche de diffraction striée de fines bandes sombres (ou franges) rectilignes, parallèles,
équidistantes et de direction normale à la direction S1S2. L’ensemble des franges alternativement claires et sombres
constituent des franges d’interférences.
3. INTERPRETATION THEORIQUE
Pour expliquer les résultats de l’expérience, il faut considérer le caractère ondulatoire de la lumière
En un point M d’une frange brillante se superposent les ondes lumineuses issues des fentes S1 et S2, arrivant en
phase : les interférences sont constructives.
En un point M d’une frange sombre se superposent les ondes lumineuses issues des fentes S1 et S2, arrivant en
opposition de phase : les interférences sont destructives.
2a
-a
-2a
Début de superposition
S2 M S1 M
(Δt)m = C − C =kT ( S2M ) −( S1M ) =kλ avec k un entier quelconque (ordre d’interférence)
En un point brillant : δ=kλ avec k=0, 1, 2, …
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2a
-a
-2a
Début de superposition
S2 M S1 M T 1
(Δt)m = C − C =kT+ 2 ( S2M ) −( S1M ) = k+ 2 λ avec k ordre d’interférence
1
En un point sombre δ=k+ λ
2
=
En résumé :
= +
Première méthode:
On a S1M=QM et δ=S2Q
Les angles S 2 S 1 Q = OCM sont égaux. Puisque les angles sont petits, on a sin(S 2 S 1 Q)=tan(OCM)
δ x xa
approximativement a = D δ= D
ax kλD
δ= D =kλ x= a pour les franges claires
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k+ 1 λD
2
ax 1
δ= D =k+ 2 λ x= pour les franges sombres
a
Deuxième méthode
2 a 2 2 a 2
(S2M)²=S2H2² + H2M²= D +x+ 2 (S1M)²=S1H1² + H1M²= D +x− 2
a 2 a 2
(S2M)² - (S1M)²=x+ 2 - x− 2 =2ax
2ax ax ax
(S2M - S1M) = 2D = D =δ δ= D
Interfranges
D D D
−λ a =λ a i=λ a
Conditions d’interférence
Pour obtenir des interférences lumineuses, les sources doivent être mutuellement cohérentes. Pour cela les sources
doivent obéir à deux conditions:
- elles doivent être synchrone, c'est-à-dire avoir la même fréquence et la même amplitude
Ordre d'interférence
Effet photoélectrique
I. Mise en évidence de l’effet électrique
1. EXPERIENCE DE HERTZ (1887)
On envoie un faisceau de lumière riche en rayons ultraviolet sur une lame de zinc reliée à un électroscope
initialement chargé, on constate que:
- Si l’électroscope est chargé positivement: il ne se passe rien (les feuilles restent écarter)
- Si l’électroscope est chargé négativement il se décharge (les feuilles retombent): l’électroscope se décharge.
- Si on interpose sur le trajet de la lumière une lame de verre le phénomène ne se produit plus.
2. ANALYSE DE L’EXPERIENCE
Lorsque la lame de zinc et le plateau de l’électroscope sont chargés négativement, ils portent un excédent
d’électrons. Quand la lame est exposée à la lumière, des électrons sont arrachés du métal: c’est l’effet
photoélectrique.
- si l’électroscope est chargé on peut considérer que les électrons extraits sont réattirés par la lame.
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- Si l’électroscope est chargé négativement, les électrons extraits sont repoussés par la lame qui se charge . Les
charges négatives portées par l’électroscope viennent neutraliser les charges positives de la lame donc
l’électroscope se décharge et les feuilles tombent.
- L’électroscope est chargé négativement, si on intercale une lame de verre sur le trajet de la lumière, celui-ci ne
se décharge pas car le verre absorbe le rayonnement ultraviolet : l’électroscope ne se décharge plus même
après une illumination prolongée. Seules certaines radiations sont capables de provoquer dans le cas du zinc
l’émission d’électrons.
3. CONCLUSION
La lumière, éclairant la plaque de zinc, permet d'extraire des électrons du métal : c'est l'effet photoélectrique. L'effet
photoélectrique est une interaction entre un photon et un électron.
L’effet photoélectrique est l’émission d’électrons par un métal lorsqu’il est éclairé
par une lumière convenable.
- la lumière est constituée par un ensemble de corpuscules, appelés photons, transportant chacun un quantum
(des quanta) d’énergie.
- Un photon a une charge nulle et une masse nulle; il se déplace à la vitesse de la lumière, soit C 3.108m/s dans
le vide.
- Chaque photon d’un rayonnement monochromatique de fréquence ν transporte un quantum d’énergie:
hC ‐34
E=h.ν= λ avec h la constante de Planck (h=6,623.10 Js), C la vitesse de lumière dans le vide (en m/s) et λ
la longueur d’onde dans le vide (en m). E s’exprime en joule (J).
- L’effet photoélectrique correspond à l’interaction (choc) entre un photon incident et un électron du métal avec
transfert de l’énergie du photon à l’électron extrait.
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2. SEUIL PHOTOELECTRIQUE
c
ν0 est la fréquence seuil (ν 0= , λ0 la longueur d’onde seuil).
λ0
1 1
EC =E−W0=h (ν−ν0)=hC λ − λ
0
2 1 1
½m ( vmax ) =h (ν−ν0)=hC λ − λ
0