Representations Sociales de La Maladie C
Representations Sociales de La Maladie C
Representations Sociales de La Maladie C
Christine JEOFFRION1
Pauline DUPONT2
Dominique TRIPODI3
Christine ROLAND-LEVY4
1
Maître de conférences HDR en psychologie sociale et du travail - Laboratoire de
Psychologie des Pays de la Loire (LPPL - UPRES EA 4638), Université de Nantes, France.
2
Psychologue sociale et du travail
3
Médecin MD, PhD - Chef du Service Médecine Santé au Travail et Consultation de
Pathologie Professionnelle du CHU de Nantes et membre du Laboratoire de recherche du
LEEST (UA-InVS - IFR 132, UPRES EA 4336), Université d’Angers, France.
4
Professeur en psychologie sociale – Laboratoire de Psychologie « Cognition, Socialisation,
Santé » (C2S - EA 6291), Université de Reims Champagne-Ardenne, France.
Auteur correspondant :
Christine JEOFFRION
Laboratoire de Psychologie des Pays de la Loire (LPPL - UPRES EA 4638)
Université de Nantes - Faculté de Psychologie
BP 81 227
44 312 NANTES Cedex 3
06 48 17 82 15
Christine.jeoffrion@univ-nantes.fr
1
Résumé
Le lien entre pratiques et représentations sociales est désormais bien connu. Or, si de
nombreux travaux se sont intéressés à la représentation sociale de la maladie mentale, et ce au
sein de diverses populations, très peu d’études portent sur la représentation sociale de la
maladie au sens large, et aucune ne compare les représentations sociales qu’en ont les
professionnels de la santé (PS) et les non-professionnels de la santé (NPS). C’est sur ce point
que se centre notre recherche. Le groupe des PS est composé de trois sous-groupes :
« médecins », « infirmiers » et « pharmaciens » et celui des NPS de deux sous-groupes : les
personnes soumises à un « traitement médical de longue durée » et les personnes « sans
traitement ». 270 participants (135 PS et 135 NPS) ont répondu à une question d’évocation
dont les données, selon la théorie dite du « noyau central », ont fait l’objet d’une analyse
prototypique et catégorielle. Les résultats montrent qu’il existe une représentation sociale de
la maladie partagée par les deux groupes, renvoyant essentiellement à la souffrance et à la
douleur, mais des registres spécifiques sont aussi mis à jour au niveau périphérique pour
chaque groupe. Les PS ont recours à des termes descriptifs renvoyant à la nature et aux
caractéristiques de la maladie ; chaque profession évoque la maladie en fonction de son rôle
propre. Alors que les médecins se centrent sur le diagnostic et les conséquences de la maladie,
les pharmaciens privilégient le traitement de la maladie et sa prise en charge, et les infirmiers
se centrent sur le traitement et sur le suivi relationnel des patients. Les NPS se réfèrent quant à
eux à des termes focalisés sur le vécu personnel face à la maladie, sachant que les personnes
qui suivent un traitement médical privilégient un registre lié à l’affect et aux conséquences de
la maladie sur leur quotidien pendant que les personnes sans traitement ont recours à des
termes plus descriptifs et formels. Conformément à nos hypothèses, les représentations des PS
renvoient à des « représentations professionnelles », tandis que celles des NPS sont reliées à
des « pratiques » de la maladie. Ces résultats invitent les PS à élargir les registres des
échanges liés à la maladie de manière à favoriser une communication centrée sur une prise en
charge du patient considéré dans sa globalité avant d’être un malade réel ou potentiel, et cela
constitue un pas décisif dans l’amélioration de la santé du patient.
2
Social Representations of Illness:
Comparison of “expert” knowledge and “naïve” knowledge
Key Words: Social Representations; Professional Representations; Illness/Disease; Health
Professionals; Free Associations; Prototypical and Categorical Analysis; EVOC.
Introduction
The link between social practices and representations is now well known. But while many
studies have focused on the social representation of mental illness, in various populations, few
studies have focused on the notion of disease/illness by comparing professionals and non-
professionals health workers representations. Indeed, the disease is both a reality described,
explained and treated by medicine; for those who are affected by a disease, it is an individual
experience with psychological, social and cultural impacts. The social representation is
determined by the structure of the social groups in which it develops; therefore, it is a form of
knowledge socially shaped and shared by the members of a social group.
Several theoretical extensions have been elaborated and particularly, the structural
approach and the central core theory. These approaches sustain the arguments of a
hierarchical organization of a social representation with a central core surrounded by
peripheral zones. The central core is common and shared by the majority of the members of a
given group, whereas the peripheral zones provide space for the individualization of the social
knowledge.
Purpose
The main goal of our study is to highlight the social representations of disease in Health
Professionals (HP) and in Non-Health Professionals (NHP). The group of HP has been
differentiated into three subgroups: “medical doctors”, “nurses” and “pharmacists”, while that
of NHP in two subgroups: those submitted to a “long period medical treatment” and those
“without treatment”. Our aim is to show that there are different social and professional
Representations of disease. The professional representations are specific social
representations related to professional contexts.
We formulate the following assumptions (a) that the social representations of HP and NHP
will be articulated around a common central core. Nevertheless, we expect to find specific
peripheral elements related to professional status, based on different knowledge and a
differentiated “practice”; (b) the HP should refer to more descriptive aspects of the disease
and monitoring of patients, while (c) NHP should refer more to the experience of illness
around emotional aspects.
Method
Our sample is composed of 270 participants (135 HP and 135 HNP). Representations are
measured by a free association task based on the target term: disease. The data have been
submitted to prototypical and categorical analyses in agreement with the central core theory.
Results and Discussion
The results confirm that there is a common social representation of disease shared by the two
groups, which refers essentially to suffering and pain. The analysis of each group brings to
light two different registers: the one of the HP with more descriptive words referring to the
nature and the illness's characteristics, and the other ones of the HNP with more words
connected to emotions and referring to personal real experience of the illness. As expected,
the social representation of the HP is referring to the “professional representations” of the
disease, while the one for the HNP is linked to “practices” of an illness. An analysis of intra-
group differences shows specificities for each of the questioned subgroups. In the HP,
medical doctors focus on the diagnosis and consequences of the disease, pharmacists refer to
3
the treatment of the disease and its management, while nurses focus on the treatment and on
the relation while monitoring patients. In the NHP, people submitted to a “long period
medical treatment” refer to the emotional aspects and to the consequences of the illness on
their live, while those without treatment use more descriptive and formal terms. These results
suggest to the PS to expand exchanges related to the disease in order to facilitate
communication centered on taking care of the patient, considered in its wholeness and not
only as an actual or potential patient. This is an important step in improving the health of the
patient.
4
Introduction
5
détermine la signification de la représentation ainsi que son organisation. Les éléments qui s’y
trouvent sont partagés par la majorité d’un groupe donné. Des éléments périphériques sont
structurés autour du noyau central, et de manière hiérarchisée, constituant la partie la plus
concrète et accessible de la représentation. Les éléments périphériques exercent une véritable
fonction de défense de la représentation afin d’en éviter la transformation. Ils sont organisés
en trois zones périphériques spécifiques, qui constituent un espace pour une individualisation
de la pensée sociale (cf. infra).
Piaser [21] s’est intéressé plus spécifiquement aux représentations professionnelles, qui
sont élaborées dans l’action et l’interaction professionnelles qui les contextualisent, par des
acteurs dont elles fondent les identités professionnelles correspondant à des groupes du
champ professionnel considéré, en rapport avec des objets saillants pour eux dans ce champ.
Notre étude présente l’intérêt de prendre en compte les représentations de différentes
catégories de professionnels de la santé, mais aussi celles des patients et de leurs familles, et
ce dans le but d’une meilleure compréhension des uns et des autres. Trois groupes ont donc
été constitués pour représenter les PS : celui des médecins, des pharmaciens et des infirmiers,
et deux groupes du côté des NPS : celui des personnes qui suivent un traitement versus des
personnes qui n’en suivent aucun. Cette variable a été contrôlée du côté des PS car en ont été
retirés tous ceux qui suivent actuellement un traitement, de manière à s’assurer que les
représentations soient comprises eu égard leur profession et non en raison de leur vécu
personnel.
Nous avons posé comme hypothèses (a) que la représentation sociale de la maladie pour
les PS et les NPS sera articulée autour d’un même noyau central mais sera constituée
d’éléments périphériques distincts, sachant que (b) les PS devraient se référer davantage à des
aspects descriptifs de la maladie et du suivi des patients, tandis que (c) les NPS devraient se
référer davantage au vécu de la maladie et aux aspects émotionnels.
Par ailleurs, nous posons que (d) concernant les PS, par-delà la RS partagée, la maladie
sera perçue comme objet de recherche pour les médecins, comme objet d’application du
diagnostic pour les pharmaciens, et comme objet de soin pour les infirmiers ; et que (e)
concernant les NPS, la maladie sera plus située du côté du ressenti pour les personnes qui
suivent un traitement médical régulier, et sur un plan plus cognitif pour celles qui ne suivent
aucun traitement.
Méthode
Échantillon
L’échantillon a été constitué à partir de contacts pris au sein de plusieurs structures
hospitalières d’une grande agglomération de l’Ouest de la France, et par la méthode des
« contacts en chaîne ». Les environnements professionnels des PS et des NPS sont de fait
diversifiés, et les NPS qui suivent ou non un traitement sont des « tout-venants ». Au final,
270 questionnaires ont pu être exploités, dont 135 PS (45 médecins, 45 pharmaciens et 45
infirmiers) et 135 NPS (67 qui suivent un traitement à long terme et 68 qui n’ont aucun
traitement). On compte 73 hommes et 197 femmes. Près d’un quart des répondants a entre 18
et 25 ans, 25% entre 26 et 35 ans, 25% entre 36 et 45 ans, et le dernier quart se situe entre 56
et 65 ans. Tous les PS ont un niveau d’études au minimum supérieur à Bac+3. Quant aux
NPS, 13% ont un niveau Bac, 23% un niveau Bac+3, et 64% un niveau supérieur à Bac+3.
Les traitements de longue durée renvoient à des dysfonctionnements extrêmement diversifiés,
dont seuls 6 d’entre eux ont été cités entre 5 et 7 fois : il s’agit d’hypertension, d’acné, d’HIV,
d’asthme, de dépression et de cancer (les autres cas n’ayant été cités qu’une fois voire deux).
6
Matériel
Le travail repose essentiellement sur une question d’évocation (ou associations de mots)
avec pour consigne principale : « Lorsque l’on vous dit ‘Maladie’, quels sont les mots ou
expressions qui vous viennent à l’esprit ? » posée à l’écrit. La question d’évocation est suivie
d’un recueil de variables classiques : âge, sexe, niveau d’études et pour tous, une question qui
vise à savoir s’ils suivent ou non un traitement médical, et le cas échéant, pour quel type de
maladie.
Analyse prototypique
Il s'agit d'une analyse quantitative qui met en évidence la structure de la RS. On obtient un
tableau à quatre cases : la case 1 correspond aux éléments faisant potentiellement partie de la
zone centrale. Les mots qu’elle contient sont cités fréquemment et parmi les premiers (rang
moyen faible). Ils donnent une signification et une cohérence à la RS. Il s’agit des termes les
plus saillants et les plus significatifs. Les cases 2 et 3 comprennent des mots fréquents mais
arrivant plus tard (rang moyen élevé), ou bien, cités parmi les premiers (rang moyen faible)
mais peu fréquents. Ceux-ci font partie de la zone périphérique, mais peuvent agir sur
l’organisation de la représentation. Il s'agit des « zones potentielles de changement ». La case
4 correspond à la zone dite de « périphérie lointaine ». Les mots ou expressions sont ici peu
cités et parmi les derniers (cf. Tableau 1). Nous présenterons les résultats issus de l’analyse
prototypique in extenso.
Analyse catégorielle
L'analyse catégorielle consiste à regrouper dans des catégories ad hoc les mots qui sont
proches d’un point de vue sémantique. On crée autant de catégories que nécessaire pour
classer toutes les associations proposées. Cette analyse permet d’approfondir l’analyse
prototypique et de vérifier que les mots ou expressions repérés par la première analyse
relèvent bien des thèmes les plus récurrents dans les réponses des participants. En effet,
certains thèmes peuvent contenir une multitude de synonymes qui n’apparaîtront pas
forcément dans l’analyse prototypique. Cette deuxième analyse, qualitative, nous a permis de
dégager l’ensemble des champs sémantiques issus des associations et fournit ainsi des grilles
de lecture pour appréhender et donner du sens aux termes recueillis. Nous présenterons dans
le cadre de cet article uniquement les catégories sémantiques assorties de leur poids.
Grâce à l’analyse catégorielle de l’ensemble des associations libres, 6 catégories,
renvoyant au total à quatorze sous-catégories présentées dans le tableau 2, ont été constituées.
Ce tableau va permettre de présenter les résultats obtenus.
Résultats
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ont employé plus de mots différents que les PS (351 vs 294). Nous pouvons en déduire que
cette moins grande disparité de la part des PS est due à un vocabulaire médical partagé par les
différentes professions de la santé, alors que les NPS utilisent un vocabulaire varié en lien
avec leur vécu personnel de la maladie.
8
registre des « Maladies ». Du côté des NPS, les personnes avec traitement se sont davantage
exprimés dans le registre des « Maladies », comme les pharmaciens, des « Conséquences
sociales liées à la maladie » et des « Ressentis affectifs » comme les infirmiers. Les personnes
sans traitement se sont paradoxalement exprimées dans le registre du « Traitement » et dans
celui des « Conditions spatio-temporelles », tout comme les médecins (cf. Tableau 4).
9
Résultats concernant les Non-Professionnels de Santé (NPS)
Analyse prototypique comparative des personnes avec et sans traitement
Concernant la comparaison des deux sous-groupes de NPS (personnes avec et sans
traitement), si l’on se limite à la zone centrale, quatre termes sont communs aux deux sous-
groupes : souffrance et douleur (qui constituaient déjà les mots communs aux trois sous-
groupes de PS), et médecin et grave qui renvoient au professionnel qui diagnostique la
maladie. Intéressons-nous maintenant aux termes de cette zone spécifiques à chacun des
groupes (cf. Tableau 6).
Pour les personnes qui suivent un traitement médical, les termes les plus partagés qui leur
sont spécifiques sont : traitement, soins, fatigue et angoisse. Ces personnes utilisent des mots
liés aux soins nécessaires pour lutter contre la maladie, et aussi aux conséquences physiques
liées à la maladie. Ils utilisent également des affects négatifs dont on peut penser qu’ils sont
rapidement réactivés du fait de leur expérience quotidienne avec la maladie. A noter que les
mots fatigue et angoisse ne se trouvent dans aucune autre zone centrale de l’ensemble des
sous-groupes.
Pour les personnes qui ne suivent pas de traitement médical, les mots qui leur sont
spécifiques sont cancer et santé. Ce sous-groupe est le seul dont le mot santé figure dans le
centre de sa représentation de la maladie. Le mot cancer apparaît pour eux comme
emblématique de la notion même de maladie.
10
pas de termes appartenant au registre des affects. Ainsi, leur représentation de la maladie reste
assez descriptive et formelle.
Discussion
11
ont surtout accès à leur vécu face à la maladie. Il faut aussi souligner qu’aujourd’hui, les NPS
ont un accès à l’information médicale de plus en plus aisé via différents supports médiatiques
(publicités, reportages, etc.) et Internet qui est devenu le media privilégié pour la recherche
d’informations et la mise en réseau des personnes, notamment via les forums de discussion.
12
Concernant les implications pratiques, les résultats de cette étude pourraient contribuer à
fonder des recommandations aux professionnels de santé. Il pourrait en effet être utile de les
informer sur le fait qu’ils ont recours de manière privilégiée à un registre sémantique
descriptif et formel lorsqu’ils évoquent la maladie, et que ce discours les éloigne du registre
des NPS, notamment de ceux qui suivent un traitement, qui relient quant à eux la maladie
essentiellement à des ressentis affectifs et aux conséquences sociales qu’elle génère. Ainsi,
pourrait-on les inviter à échanger de manière plus soutenue avec le patient sur tout ce qui a
trait aux conséquences directes de la maladie sur lui-même, et lui permettre d’exprimer ses
inquiétudes à cet égard. Ces échanges permettraient de souligner toute l’importance du
soutien social et aussi de rappeler l’évolution rapide des recherches qui permettent de guérir
aujourd’hui des maladies incurables autrefois. Ces échanges permettraient aussi d’éviter des
malentendus générés par une mauvaise compréhension de certaines informations. Ils
constitueraient ainsi un « nouvel espace d’expression » où la relation PS-NPS n’en serait que
renforcée [30]. De même montrer aux médecins, pharmaciens et infirmiers les différents
registres qu’ils privilégient face à la maladie pourrait les inciter à élargir ceux-ci et favoriser
ainsi une communication centrée sur une prise en charge du patient considéré dans sa
globalité avant d’être un malade réel ou potentiel, et, comme l’ont montré plusieurs travaux
[31], cela constituerait un pas décisif dans l’amélioration de la santé du patient.
Conclusion
Les représentations liées à la santé constituent des facteurs déterminants quant à la réussite
ou l’échec d’un traitement, notamment pour les malades souffrant d’une maladie chronique.
Mieux connaître les représentations de la maladie du non spécialiste peut aider les spécialistes
de la santé à mieux se faire comprendre auprès des malades et de leur famille, et améliorer
ainsi le dialogue entre savoir « expert » et savoir « profane ». De la même manière, mieux
connaître les représentations des spécialistes peut aider les patients à mieux comprendre et
appréhender ce que leur expliquent les professionnels. Ce terrain d’études semble donc
prometteur avec des résultats à prendre en compte pour une prise en charge du patient mieux
adaptée.
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14
Tableau 1. Les zones résultant de l’analyse prototypique
Rang moyen
15
Tableau 4. Analyse catégorielle des Professionnels de la Santé (PS)
et des Non-Professionnels de la Santé (NPS)
% occurrences
PS (N= 135) NPS (N= 135)
Catégories Médecins Infirmiers Pharmaciens Traitement Sans traitement
Les maladies 19,4 19,1 23,5 19,6 18,3
Noms 5,2 2,3 7,6 7,4 6,1
Nature et Caractéristiques 12,4 13,2 12,7 9,2 9,8
Causes 1,8 3,6 3,2 3 2,4
Conséquences individuelles liées à la maladie 24,2 22,5 18,3 21,7 21,7
Physiques 22,1 19,7 17,4 19,4 20,1
Psychiques 2,1 2,8 0,9 2,3 1,6
Conséquences sociales liées à la maladie 3,6 10,4 5,1 9,4 5,5
Rapport au travail et à l'argent 0,9 1,3 1,3 1,5 2,2
Changements de vie 2,7 9,1 3,8 7,9 3,3
Traitement 26 23 25,4 20,6 25
Médicaments 4,2 2,6 7 4,3 6,1
Autres interventions 14,5 15,5 13,3 12,1 14
Et après … 7,3 4,9 5,1 4,2 4,9
Conditions spatio-temporelles 16,3 11,1 6,7 13,9 17,3
Institutions et Acteurs 14,2 11,1 5,1 12,8 16,7
Rapport au temps 2,1 0 1,6 1,1 0,6
Ressentis affectifs 10,3 13,7 10,8 14,7 12,2
Affects 6,7 9,6 5,1 10,4 8,5
Soutien social 3,6 4,1 5,7 4,3 3,7
16