Ameursoualem Houssam
Ameursoualem Houssam
Année : 2016
MEMOIRE
PRESENTE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER
INTITULE
Etude de la performance par analyse d’huile
Cas : Compresseur à Piston SULZER type : 4d.375.3a
COX- (ARCELORMITTAL-ANNABA)
DOMAINE : SCIENCES ET TECHNIQUES
EXAMINATEURS :
Pr ZEGHIB NACEREDDINE Pr
réaliser ce travail.
Finalement je tiens à remercier, messieurs les membres du jury qui m’ont fait
Chers parents, qui par leurs prières m’ont éclairé le chemin de la vie.
IV.1 Introduction 51
IV.2 Caractéristiques des huiles 51
IV.2.1 Définition de la viscosité 51
IV.2.2 Détermination de la viscosité 52
IV.3 Rôles et fonctions des lubrifiants 52
IV.4 Techniques d’analyses des huiles 53
IV.5. Les examens spectrométriques 54
IV.6 Suivi par analyse des huiles industrielles en service 55
IV.6.1 Objectifs 55
IV.6.2 Synoptique 55
IV.6.3 Méthodes d’analyses et normes utilisées 57
IV.6.4 Description des analyses 58
IV.6.5 Origines possibles éléments chimiques 61
IV.6.6 Visualisation optique 62
IV.6.7 Présentation graphique de niveau de pollution 63
Conclusion générale 64
Liste des tableaux :
Chapitre II :
Chapitre III :
Tableau III. 1 : Liste des tableaux préventifs et curatifs (juin, juillet et aout) 34
Tableau III. 4 : Tableau des résultats des fonctions de fiabilité, de répartition théorique
et réelle, du taux de défaillance et de la densité de probabilité en fonction
des TBF 43
Chapitre IV :
Chapitre I :
Fig. I. 1 : Vue générale du complexe El-Hadjar 3
Chapitre II :
Fig.II.1 : Organigramme de politique de maintenance 17
Fig.II.2 : Synoptique de la mise en œuvre d’un système CND 25
Fig.II.3 : L’utilisation de CND 25
Chapitre III :
Fig.III.1 : Classification des compresseurs 29
Fig.III.2 : Principe de fonctionnement du compresseur volumique 30
Fig.III.3 : Description du compresseur à piston (3 étages) 31
Fig.III.4 : Paramètre de forme 38
Fig.III.5 : Représentation des TBF sur le papier de Weibull 40
Fig.III.6 : La fiabilité R(t) en fonction du temps 44
Fig.III.7 : Taux de défaillance 45
Fig.III.8 : Densité de probabilité en fonction du temps 45
Fig.III.9 : Maintenabilité en fonction du temps 47
Fig.III.10 : Disponibilité en fonction du temps 59
Chapitre IV :
Fig. IV.1 : Synoptique d’analyse d’huile 56
Fig.IV.2 : présentation graphique de niveau de production 63
Introduction générale
Introduction générale :
Traditionnellement les procédures de maintenance au niveau du complexe MITALL
STEEL suivent deux directions.
Premièrement durant les arrêts programmés, les responsables de maintenance
profitent d’une production arrête ou ralentie pour inspecter entièrement les machines
ils remplacent naturellement les organes que cela soit nécessaire ou pas.
La seconde approche est de simplement réagir à une panne lorsqu’elle arrive. Cela
signifie que l’équipe de maintenance doit être prête à intervenir à tout moment, car la
panne entraine une perte de production avec son inévitable cout, un glissement dans
les détails de livraison qui rejaillit sur la crédibilité et l’image de la société.
À la réflexion, cette méthode traditionnelle de maintenance peut sembler à une
époque de haute technologie.
Cependant, utilisant les technologies modernes, une nouvelle approche scientifique
fait son chemin rapidement dans la gestion de maintenance.
Un des éléments clef de cette nouvelle approche est la maintenance conditionnelle
Par la tribologie (analyse d’huile)
Problématique
Problématique :
Une politique de maintenance assortie d’une stratégie adaptée à la situation
d’exploitation d’un équipement quelconque, assure des taux élevés en disponibilité,
fiabilité et endurance.
Le séjour en stage, au niveau de la COX a révélé des équipements stratégiques et
couteux qui doivent être pris en charge d’une manière rigoureuse et organisée.
Les compresseurs présentent une gamme assez large en équipements de production
d’air comprimé.
Selon les historiques en notre disposition, ont révélé des insuffisances en taux
d’utilisation marqué par des arrêts fréquents pour réparations.
Notre approche portera sur une stratégie de suivi du compresseur SULZER PC3 par
analyse d’huile.
Nous commencerons par la détermination des indicateurs de maintenance (FMD) en
utilisons, le modèle de Weibull, et leur analyse. Enfin de compte porter une méthode
d’établissement d’analyse d’huile pour ce type d’équipement.
CHAPITRE I Présentation du complexe
En effet le 18 octobre 2001,SIDER a signé un protocole d’accord avec LNM HOLDING lui cédant
les actifs de dix de ses filiales à savoir : AL FASID, AMM, COPROSID, ALMAIN, GESSIT,
CRYOSID, FERSID , COMERSID, ALFATUB et IMPORT pour la création de SPA ISPAT
ANNABA pour devenir en 2005 MITTAL STEEL ANNABA après une intégration dans le holding
LNM et un changement de raison commercial.
Ces filiales dépendaient du groupe SIDER né de la restructuration de la société National de
Sidérurgie SNS dont il convient de donner son historique.
Dans le cadre de sa politique d’indépendance économique, la république algérienne a entrepris dès
1964 de doter le pays d’une industrie de pointe et puissante.
Ainsi a été créée la société National de Sidérurgie SNS le 03/09/1964.
La SNS était la complexe sidérurgie d’El-Hadjar, situé à environ 15 kilomètres de la ville de
ANNABA et s’étendant sur plus de 800 hectares.
Dès 1983, l’état a entamé une action de restructuration des entreprises, et le 05/11/1983, SIDER a
pris la relève de la SNS.
Dès l’année 1994, SIDER a commencé à avoir des problèmes de fonctionnement et de rentabilité.
L’état a essayé de redresser la situation en réorganisant la société qui devient en 1998 un groupe
avec prés avec de 23 filiales.
3
CHAPITRE I Présentation du complexe
Cette solution n’ayant pas donné de résultats et après avoir injecté des millions de dinars pour
sauvegarder cette société, l’état à lancé une opération de partenariat qui a profité au holding indien
LMN qui était considéré comme la 4ème groupe sidérurgique du monde. En acquérant 10filiales du
groupe SIDER MITTAL est devenu le numéro 2 mondial.
Ce partenariat donné naissance en octobre 2001à la société ISPAT ANNABA qui devenu MITTAL
STEEL ANNABA puis Arcelor Mittal Annaba.
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CHAPITRE I Présentation du complexe
Le complexe sidérurgique d’El-Hadjar est une usine intégrée qui comprend tous les ateliers
intervenants dans le processus de production de l’acier.
Le minerai de fer provenant des mines de l’Ouenza, est préparé à la PMA puis acheminé vers le haut
fourneau pour obtenir la fonte.
La fonte est ensuite acheminée par poches camions vers les aciéries pour être transformé en acier à
partir duquel sont produits des bobines, tubes, tôles, fers à béton…..etc.
Les installations intervenant dans ce processus sont :
La PMA : préparation du minerai
Les laminoirs : transformer l’acier en divers produits sidérurgique « tôles, bobines, tubes…. »
La COX : produire de gaz industriels de l’air et approvisionner sans arrêt les différents ateliers et
installations du complexe.
La plus grande partie de cette production est destinée aux ateliers de production de l’acier
liquide ; l’excédent étant quant à lui destiné au marché extérieure.
La COX N°3 et 4 sont en service mais les autres sont à l’arrêt. Chaque unité se compose de :
turbocompresseur.
deux tamis moléculaires.
quatre pompes à eau.
deux tours de refroidissement.
échangeurs thermiques (02 blocs d’échangeurs).
colonne de rectification d’air.
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CHAPITRE I Présentation du complexe
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CHAPITRE I Présentation du complexe
L’université d’Annaba
Les cliniques privées et notamment la clinique el Farabi
Dans ce marché et sur la base des ventes le secteur sanitaire d’Annaba et le client le plus important
pour une consommation du 59,61% des ventes extérieures à oxygène liquide puis viennent
l’entreprise AURES GAZ avec une consommation du 38%des ventes.
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CHAPITRE I Présentation du complexe
b-compression de l’air :
Après avoir été filtrée, l’air rentre dans turbo compresseur qi est une machine centrifuge, le rôle de
celle-ci est d’aspire et comprimer de façon poly tropique et de refouler.
Ces opérations auront lieu au niveau de 5 étages ; entre ces derniers il ya quatre réfrigérantes
intermédiaires pour but :
Le refroidissement par contact indirect de l’air refoulé de chaque étage.
La diminution de la qualité de la quantité d’eau présente dans l’air.
Le refoulement de dernier étage se fait à une pression de 5- 5,6 bars et une température de 80
degrés.
L’air sortant de compresseur sera acheminé vers la colonne de lavage.
c-colonne de lavage :
C’est une partie du circuit ou l’air refoulé de turbo compresseur doit subir un lavage refroidissement
qui est une épuration des poussières restantes par contacte directe avec l’eau.
L’eau de refroidissement est injectée dans la colonne sous une pression de 10 bars supérieur à celle
de l’air afin d’éviter l’entrainement de l’eau en l’air, à l’entrée de la colonne un système est monté à
la sortie de l’air assurant l’arrêt des dernières gouttelettes d’eau contenues dans l’air sortant.
On note que ‘eau de refroidissement est partagée en deux :
Une parie venant de la bâche alimentaire de T°=35c°
Une partie la plus froide de T°=16c° refroidie de l’azote impur des reveux dans une autre
colonne de refroidissement.
L’air sortant à une température moyenne de 19c° entre dans les tamis moléculaires.
8
CHAPITRE I Présentation du complexe
Après le dernier plateau l’azote rencontre le condenseur ou il se liquéfie et sera soutiré en liquide
pauvre supérieur avec une teneur de 0,1% d’oxygène.
La partie restante le chemin opposé de l’autre après avoir traversé quelques plateaux, on soutire un
liquide contenant 95% d’azote appelé liquide pauvre inférieur, ce qui reste descend vers le bas de la
colonne en s’enrichissant du corps le mois volatil (oxygène), et constitue un liquide riche contenant
jusqu’à 40% d’oxygène au niveau de la cuve qui sera soutiré, filtré dans des absorbeurs contenant
du gel de silice ou se dépose les hydrocarbures en particuliers l’acétylène l’élément le plus
9
CHAPITRE I Présentation du complexe
dangereux pour l’installation qui accumulé dans le condenseur provoquant des explosions, en suite
passe des sous-refroidisseur avant d’être détendu dans une valve d’expansion pour alimenter la
haute colonne, ces trois liquides sont récupérés pour le reflux à la haute colonne.
h-colonne supérieure (basse pression) :
L’alimentation de cette colonne se fait en liquide riche, liquide pauvre inférieur et supérieur et en
air de la turbine.
Comme dans la colonne inferieure la séparation des gaz est faite par déférence de pression.
Le soutirage de l’oxygène liquide se fait juste au-dessus du condenseur et obtient de l’oxygène gaz
au-dessus du niveau précédent par l’évaporation de l’oxygène dû à l’échange thermique obtenue par
contact indirect avec gaz de la basse colonne.
Si le pourcentage de l’oxygène liquide dépasse de 50% on le stockage, s’il est inférieur à 50% on
arrêt le stockage, on diminue le débit de soutirage d’oxygène gaz et on fait augmenter les
puissances des turbines.
L’extraction de l’azote pur gazeux ainsi que liquide se fait au sommet de la haute colonne
(minaret), par contre on soutire l’azote impur de régénération à l’état gazeux en dessous du minaret.
Le soutirage de l’argon se fait au milieu de cette colonne dont le pourcentage d’oxygène est 85%,
l’argon 12,5%, l’azote 2,5%, l’extraction de l’argon est faite dans une colonne de mixture.
La courbe de tension de vapeur de l’argon se situe entre l’oxygène et de l’azote.
Son comportement dans les colonnes de distillation va se situer entre celui de l’oxygène et celui
l’azote.
Dans la colonne MP, la concentration en argon en tête étant très faible, tout l’argon entrant dans la
colonne ressortira avec le liquide pauvre, et le liquide riche, la majeure partie sortant avec le liquide
riche.
Dans la colonne BP, l’argon entrant est condensé dans les plateaux supérieures et vaporisé dans les
plateaux inferieurs, finalement il formera un « vente » argon dans les colonnes BP, la concentration
augmentera en partant du bas de colonne, passer par un maximum puis diminuer.
On soutira donc vers le milieu de la colonne BP. Un mélange gazeux contenant de l’oxygène, de
l’argon et de l’azote ; c’est la mixture argon.
Ce mélange sera traité une colonne supplémentaire appelé colonne de mixture argon, afin de
diminuer la concentration en oxygène, le produit obtenue s’appelle argon brut.
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CHAPITRE I Présentation du complexe
B- OXYGENE :
En sidérurgies : il est utilisé dans les convertisseurs à oxygène pur pour l’affinage de la fonte
et de l’acier.
En métallurgie (des métaux non ferreux) : il set emploie pour raffinage du cuivre… par
ailleurs il est également utilisé pour le dosage du carbone des métaux.
En médecine : traitement des insuffisances respiratoires.
Dans l’industrie de papier : utiliser pour le blanchissement des pâtes, dans l’industrie
électronique : il est utilisé pour l’information d’oxydes de germanium au de silicium lors
l’élaboration des dispositifs semi-conducteurs
Dans le domaine biologique : mélange à d’autre gaz, il sert à la réalisation d’atmosphères
respirables.
C-ARGON :
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CHAPITRE I Présentation du complexe
12
CHAPITRE I Présentation du complexe
13
CHAPITRE I Présentation du complexe
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CHAPITRE II Notions Sur La Maintenance
II.A.1) Introduction :
• Le role de la maintenance :
Est la maîtrise de la disponibilité opérationnelle de équipements a fin qui ils soient unis à
la disposition de la production par ces action, la maintenance ammeistre le profit cumule
durant la vie des équipements par :
-La réduction des coûts de maintenance
-L’accroissement de la durée rentable de vie des équipements.
-Réduction des accidents et des risques concernant la sécurité des hommes et de
l’environnement.
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CHAPITRE II Notions Sur La Maintenance
• Le personnel d’entretien :
Ne s’intéresse qui aux informations nécessaires à la réalisation de son intervention
sur l’outil de production quel que soit sa fonctionnalité.
• Le personnel de maintenance :
Doit maîtriser toutes les contraintes posant la dégradation de l’outil de production pour
limiter leur conséquences sur l’obtention de l’objectif de production quel que soit les
contraintes au niveau de conception de fabrication et l’exploitation
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CHAPITRE II Notions Sur La Maintenance
Maintenance
Maintenance Maintenance
corrective préventive
Systématique Conditionnell
e
17
CHAPITRE II Notions Sur La Maintenance
Même si le temps est l’unité la plus répandue, d’autres unités peuvent être retenues telles
que : la quantité de produits fabriqués, la longueur de produits fabriqués, la distance
parcourue, la masse de produits fabriqués, le nombre de cycles effectués, etc.
Cette périodicité d’intervention est déterminée à partir de la mise en service ou après une
révision complète ou partielle.
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CHAPITRE II Notions Sur La Maintenance
Maintenance préventive basée sur une surveillance du fonctionnement du bien et/ou des
paramètres significatifs de ce fonctionnement intégrant les actions qui en découlent. La
surveillance du fonctionnement et des paramètres peut être exécutée selon un calendrier,
ou à la demande, ou de façon continue (EN 13306 : avril 2001).
Tous les matériels sont concernés. Cette maintenance préventive conditionnelle se fait par
des mesures pertinentes sur le matériel en fonctionnement. Les paramètres mesurés
peuvent porter sur :
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CHAPITRE II Notions Sur La Maintenance
A- Maintenance palliative :
Activités de maintenance corrective destinées à permettre à un bien d’accomplir
provisoirement tout ou partie d’une fonction requise. Appelé couramment dépannage, cette
maintenance palliative est principalement constituée d’actions à caractère provisoire qui
devront être suivies d’actions curatives.
B- Maintenance curative :
Activités de maintenance corrective destinées à permettre à un bien d’accomplir
provisoirement tout ou partie d’une fonction requise. Appelé couramment dépannage, cette
maintenance palliative est principalement constituée d’actions à caractère provisoire qui
devront être suivies d’actions curatives.
1. Le dépannage :
Remise en état de fonctionnement effectué « in situ », parfois sans interruption du
fonctionnement de l’ensemble concerné. Le dépannage a un caractère provisoire. Les
dépannages caractérisent la maintenance palliative. Le palliatif est caractéristique du
2èmeniveau de maintenance.
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CHAPITRE II Notions Sur La Maintenance
2. La réparation :
Faite « in situ » ou en atelier de maintenance, parfois après dépannage. Elle a un
caractère définitif. La réparation caractérise la maintenance curative. Le curatif est
caractéristique des 2èmes et 3ème niveaux de maintenance.
21
CHAPITRE II Notions Sur La Maintenance
1er Niveau :
Réglages simples prévus par le constructeur au moyen d’éléments accessibles sans aucun
démontage ou ouverture de l’équipement, ou échanges d’éléments Consommables
accessibles en toute sécurité, tels que voyants ou certains fusibles, etc.…
Ce type d’intervention peut être effectué par l’exploitant du bien, sur place, sans outillage
et à l’aide des instructions d’utilisation. Le stock de pièces consommables est très faible.
2er Niveau :
Dépannage par échange standard des éléments prévus à cet effet et opérations mineures de
maintenance préventive, telles que graissage ou contrôle de bon fonctionnement.
Un technicien est habilité lorsqu’il a reçu une formation lui permettant de travailler en
sécurité sur une machine présentant certains risques potentiels, et est désigné
connaissances et de ses aptitudes.
3er Niveau :
Ce type d’intervention peut être effectué par un technicien spécialisé, sur place ou dans le
local de maintenance, à l’aide de l’outillage prévu dans les instructions de maintenance
ainsi que des appareils de mesure et de réglage, et éventuellement des bancs d’essais et de
contrôle des équipements et en utilisant l’ensemble de la documentation nécessaire à la
maintenance du bien, ainsi que les pièces approvisionnées par le magasin.
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CHAPITRE II Notions Sur La Maintenance
4er Niveau :
Ces types d’intervention peuvent être effectués par une équipe comprenant un
encadrement technique très spécialisé, dans un atelier spécialisé doté d’un outillage
général et éventuellement des bancs de mesure et des étalons de travail nécessaires, à
l’aide de toutes documentations générales ou particulières. Le stock de pièces de
rechanges et consommables nécessaires est considérable.
5er Niveau :
Ce type de travaux est donc effectué par le constructeur, ou par le reconstructeur, avec des
moyens définis par le constructeur et donc proches de la fabrication.
23
CHAPITRE II Notions Sur La Maintenance
II.B.1) Définition :
II.B.2) Utilisations :
Ces méthodes sont utilisées dans l'ensemble des secteurs industriels. On peut citer
notamment :
• l'industrie pétrolière (pipelines, tubes, barres, soudures, réservoirs) ;
• l'industrie navale (contrôle des coques) ;
• l'aéronautique (poutres, ailes d'avion, nombreuses pièces moteurs, trains
d'atterrissage, etc.) ;
• l'aérospatiale et l'armée ;
• l'industrie automobile (contrôle des blocs moteurs) ;
• la sidérurgie
• la chaudronnerie et la tuyauterie en fabrication
• l'industrie de l'énergie : réacteurs nucléaires, chaudières, tuyauterie, turbines, etc.
(maintenance des installations) ;
• le ferroviaire en fabrication et en maintenance notamment pour les organes de
sécurité (essieux, roues, bogies) ;
• l'inspection alimentaire ;
• le Génie Civil et le bâtiment ;
Et en règle générale dans tous les secteurs produisant :
• des pièces à coût de production élevé en quantité faible (nucléaire, pétrochimique,
par exemple) ;
• des pièces dont la fiabilité de fonctionnement est critique (BTP, nucléaire,
canalisation de gaz, par exemple).
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CHAPITRE II Notions Sur La Maintenance
Mais également dans des secteurs moins industriels comme l'archéologie ! Les agents
qui effectuent ces contrôles peuvent être certifiés selon les normes en vigueurs
, si la règlementation l'exige, si le client le demande, ou si l'entreprise utilise ce moyen
comme assurance de la compétence de ses opérateurs dans le cadre de sa politique
qualité.
Quelle que soit la méthode adoptée, on peut représenter la mise en œuvre d'un
système CND suivant le synoptique suivant :
25
CHAPITRE II Notions Sur La Maintenance
Les normes EN 473 et EN 4179 définissent un certain nombre de symboles pour les
méthodes usuelles (cf. tableau). Ces symboles correspondent généralement à
l'abréviation de la désignation anglaise de la méthode, par exemple, le symbole PT
pour le ressuage vient de pénétrants testing. Cependant, il existe de nombreuses autres
méthodes qui ne sont pas sujettes à la certification des contrôleurs, et n'ont donc pas
de terminologie normée : c'est le cas par exemple du radar, très utilisé dans le Génie
civil
Courants de Foucault ET
Étanchéité LT
Magnétoscopie MT
Ressuage PT
Radiographie RT
Ultrasons UT
Examen visuel VT
Thermographie IRT
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CHAPITRE II Notions Sur La Maintenance
MATERIAUX FERRO
TOUS (sauf poreux) TOUS
CONTROLABLES MAGNETIQUES
DEBOUCHANT OU DEBOUCHANTS ET
DEFAUTS REHERCHES DEBOUCHANT
SOUS JACENTS INTERNE
PERPENDICULAIRE
PERPENDICULAIRE
ORIENTATION AUX LIGNES DE
SANS AU FAISCEAU
PREFERENTIELLE CHAMP
ULTRASONORE
MAGNETIQUE
FACILEMENT
METHODE AUTOMATISABLE
AVANTAGES METHODE GLOBALE
GLOBALE DIMENSIONNEMENT
DES DEFAUTS
PAS DE PAS DE
NECESSITE D’UN
DIMENSIONNEME DIMENSIONNEMENT
INCONVENIENTS COUPLANT METHODE
NT RETRAIT DES RETRAIT DES
PONCTUELLE
REVETEMENT REVETEMENT
MESURES
DIMENSIONNELLES
AUTRES APPLICATIONS
MESURES
D’EPAISSEUR
CONDUCTEURS DE
MATERIAUX CONTROLABLES
L’ELECTRICITE TOUS
DEBOUCHANT OU SOUS
DEFAUTS REHERCHES DEBOUCHANTS ET
JACENTS
INTERNE
PERPENDICULAIRE AUX
ORIENTATION
LIGNES DE COURANT DE PARALLELE AU FAISCEAU
PREFERENTIELLE
FOUCAULT RX
DIMENSIONNEMENT DES
AVANTAGES DIMENSIONNEMENT DES
DEFAUTS
DEFAUTS
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CHAPITRE III Description et l’étude FMD du PC3
Introduction
- Un compresseur est une machine qui a pour fonction d'élever la pression du fluide compressible
qui le traverse. Son nom traduit le fait que le fluide comprime (son volume diminue) au fur et à
mesure l'augmentation de pression.
- Les gaz étant des fluides compressibles nécessitent des compresseurs, alors que les liquides
incompressibles nécessitent des pompes pour des taux de compression très faibles, les gaz
peuvent être considérés comme incompressibles on utilise alors ce qu'on appelle des soufflantes
ou des ventilateurs.
L’équation fondamentale
PV = RT…………(1)
R: la grandeur qui conserve une valeur fixe pour un gaz parfait donné (constante spécifique du
gaz) tandis que pour un fluide gazeux non assimilable à un gaz parfait elle varie avec les
grandeurs P et T.
28
CHAPITRE III Description et l’étude FMD du PC3
La relation (1) montre immédiatement que pour augmenter la pression d'un gaz ; on peut agir soit
sur sa température, soit sur son volume spécifique, soit encore sur les deux grandeurs à la fois.
Compresseurs
Volumétriques Turbocompresseurs
a) Compresseur à piston
Ces compresseurs réalisent la compression du gaz par réduction du volume qui lui est offert, la
variation du volume et le déplacement du gaz sont obtenue par le mouvement alternatif d'un
piston à l'intérieur d'un cylindre, on classe les compresseurs à piston d'après les différents
indices :
• disposition des cylindres (horizontale, verticale) ;
• nombre des cylindres (monocylindrique ;
• principe de fonctionnement ;
• méthode de refroidissement (air, eau) ;
• méthode de graissage (barbotage, sous pression,...).
29
CHAPITRE III Description et l’étude FMD du PC3
Ces compresseurs comme les compresseurs à piston compriment les gaz par réduction du
volume, parmi ces appareils les uns réalisant la compression progressivement dans une capacité
fermée de volume décroissant suivant un cycle semblable à celui qui est obtenu dans les
compresseurs à piston, les autres transportant le gaz d'une enceinte à basse pression à une autre
pression élevée.
Le cycle est alors tout diffèrent, parmi les compresseurs rotatifs volumétriques on distingue :
30
CHAPITRE III Description et l’étude FMD du PC3
3éme étage : 1
Nombre de manivelle : 4
Les deux cylindres du 1er étage sont disposés dans un bloc commun. Il en est de même pour les
cylindres du 2éme et 3éme étage. Tous les cylindres sont munis de réfrigération étage, et par
circulation d’eau. Ces chambres sont construites pour une pression de service maximale de
2kp/cm3 eff. Chaque bloc est alimenté en eau de refroidissement par sa propre conduite
d’amenée.
La machine est protégée contre des pressions d’étage trop élevées par des soupapes de sureté à
ressort.
L’installation est munie d’une conduite de by-pass pour le 1er étage, permettant de faire varier le
débit de compresseur dans certaine limite en refoulant une certaine quantité de gaz de
l’aspiration 2éme étage à l’aspiration du 1er étage.
Le compresseur est muni d’une pompe à huile principale et d’une pompe d’huile auxiliaire.
31
CHAPITRE III Description et l’étude FMD du PC3
III.2.2 Fonctionnement :
Le compresseur est entrainé par un moteur électrique asynchrone triphasé de chez ALSTHOM-
ATLANTIQUE :
Type : RAV 165-71−1900KW-368tr/mn−50Hz accouplé rigidement.
Pour un fonctionnement correct, les points suivants sont à contrôler toutes le les heures :
- Les pressions d’aspiration, intermédiaire et de refoulement. Les aiguilles doivent toujours
osciller légèrement
-.La pression de la pompe d’huile de 3.5 à 4 bras eff. Lorsque l’huile a atteint la
température de service. (Pression minimale admissible 1.5 bras eff)
- La température d’huile (température maximale 60°)
- La température maximale admissible à l’aspiration de chaque étage doit être d’environ 40°. Au
refoulement, les températures suivantes doivent être observées :
1er étage 170° 2ème étage 190° 3ème étage 140°
- Les débits aux différents points de refroidissement doive être régler de t’elle manière
- Les températures de sortie d’eau ne dépassent pas la valeur de 45°.
- L’intensité requise par le moteur électrique.
- Purger la condensation accumulée dans les réfrigérants.
Le comportement correct des presse-étoupe de tiges de piston et des dispositifs de recalage
d’huile.
- La marche régulière de la machine.
La circulation de gaz de balayage du bâti et la pression correspondante qui doit être au maximum
de 10mm CE.
Les soupapes de sureté, prévues pour protéger la machine contre des pressions d’étage trop
élevées, commencent à échapper aux pressions indiquées ci-dessous :
32
CHAPITRE III Description et l’étude FMD du PC3
III.4 Lubrification :
Le système de lubrification doit être alimenté en huile et contrôlé au point de vue étanchéité
avant chaque premier démarrage ou après chaque arrêt prolongé ou révision de paliers
importante. A cette occasion on dévissera la vis de fermeture à six pans fixée sur le côté droit du
bâti de la pompe d’huile et l’on versera l’huile au moyen d’un entonnoir jusqu'à ce qu’elle
dégorge visiblement par les paliers et les tourillons. Pendant cette opération le volant doit
constamment être viré manuellement dans le sens de la marche.
Il existe une autre façon de vérifier l’étanchéité du système de lubrification. Après avoir dévissé
la vis à six pans fixée en-dessous du thermomètre d’huile, il faut pomper l’huile directement
dans la chambre de pression de la pompe à engrenage par l’intermédiaire d’une pompe à main.
Comme le compresseur est muni d’une pompe à huile auxiliaire, les contrôles d’étanchéité
doivent être effectués à l’aide de cette pompe.
Introduction :
La panne d'un équipement, l'indisponibilité d'une source d'énergie, l'arrêt d'un système
automatique, l'accident est de moins en moins tolérable et accepté dans le milieu industriel.
L’industriel qui doit être compétitif ne peut admettre de pertes de production, d’autant plus
importantes que son procès de fabrication est complexe ; il recherche la meilleure :
33
CHAPITRE III Description et l’étude FMD du PC3
34
CHAPITRE III Description et l’étude FMD du PC3
Tableau III.1 : Liste des travaux préventifs et curatifs (Juin, Juillet et Aout 215)
La fiabilité :
Selon la norme AFNOR, la fiabilité est définie comme étant : « aptitude d’un bien à accomplir
une fonction requise dans des conditions données pendant un temps donné ».
Un équipement est fiable s’il subit peu d’arrêts à cause des pannes. La notion de fiabilité
s’applique à :
• Du matériel réparable (équipements industriels ou domestique)
• Du matériel non réparable (composants, lampes...)
La maintenabilité :
35
CHAPITRE III Description et l’étude FMD du PC3
La fonction de la maintenabilité :
𝑀 (𝑡 ) = 1 − 𝑒 − µ𝑡 (1)
N : le nombre de réparation
b) Taux de réparation :
1
µ= (3)
𝑀𝑇𝑇𝑅
La disponibilité :
« C’est l’aptitude d’un dispositif à être en état d’accomplir une fonction requise dans des
conditions données à un instant données ou pendant un intervalle de temps donnée » la norme
NFX60-010.
1) Disponibilité intrinsèque :
2) Disponibilité instantanée :
µ 𝝀
𝐷 (𝑡 ) = + 𝒆−(𝝀+µ) 𝒕 (𝟓)
𝝀+µ 𝝀+µ
3) Disponibilité asymptotique :
µ
𝐷 (𝑡 ) = 𝝀+µ
(6)
36
CHAPITRE III Description et l’étude FMD du PC3
La loi de Weibull est la plus utilisée dans le calcul de la fiabilité, c’est pour cela qu’on lui donne
un intérêt particulier dans ce qui suit. C’est un modèle mathématique particulièrement bien
adapté à l’étude statistique des défaillances. Cette loi de Weibull est utilisée en fiabilité, en
particulier dans le domaine mécanique, cette loi à l’avantage d’être très souple et de pouvoir
s’ajuster à différents résultats d’expérimentations.
Weibull a donné au taux d’avarie λ(t) une formule générale dépendant de trois paramètres η, β, γ
qui rend compte avec une bonne précision dans une gamme étendu.
Les différentes formules utilisées pour la distribution de Weibull sont :
β 𝑡 − γ β−1
λ(t) = ( ) (10)
η η
λ(t) : Probabilité d’avarie au temps (t + △t) d’un dispositif qui était en bon fonctionnement au début de
l’unité de temps (t).
37
CHAPITRE III Description et l’étude FMD du PC3
t [h]
Fig.III.4 : Paramètre de forme
Remarque : pour γ = 0 et β = 1, on retrouve la distribution exponentielle, cas particulier de la loi
de Weibull :
1 1
λ = η
= MTBF
(11)
γ paramètre de position, -∞ < 1 < +∞, qui s’exprime dans l’unité de temps :
38
CHAPITRE III Description et l’étude FMD du PC3
Ce paramètre indique une survie totale du lot entre o et γ ainsi qu’une fréquence ou densité de
probabilité nulle durant cette période.
Lorsqu’est négatif cela signifie que dès l’origine des temps, des éléments sont déjà détruits. Il
faut faire un changement d’origine.
Lorsqu’ il est positif, cela signifie que la distribution des défaillances a son origine après t = 0. Si
γ = 0 les défaillances débutent à l’origine des temps.
Dans notre cas, on applique la loi de Weibull sur le compresseur à piston PC3
Calcul de la fonction de répartition : avec (N> 20)
∑ 𝒏𝒊
𝑭(𝒕𝒊) =
𝑵+ 𝟏
F (ti) F (ti) théorique en
Rang TBF Ni ∑ni théorique %
1 12,533 1 1 0,04545455 4,54545455
6 25 1 6 0,27272727 27,2727273
7 26 1 7 0,31818182 31,8181818
11 38,25 1 11 0,5 50
14 69 1 14 0,63636364 63,6363636
39
CHAPITRE III Description et l’étude FMD du PC3
Sur le papier de Weibull, nous avons dessiné les points ayant comme abscisses les TBF et en
ordonnées les F(i) approximées. Le graphe de la figure (Fig.III.2) montre l’allure obtenue qui est
sous forme d’une courbe avec un γ =0
γ =0
η = 200h
β = 0.56
40
CHAPITRE III Description et l’étude FMD du PC3
Après le calcul de la différence entre les fonctions de répartition théoriques et réelles, on trouve :
F(ti)
Rang TBF Ni ∑ni théorique F(t) réelle
12,533 1 1 0,04545455 0,0344838
1
15,883 1 2 0,09090909 0,043498
2
19,183 1 3 0,13636364 0,05229537
3
20,138 1 4 0,18181818 0,05482615
4
24,75 1 5 0,22727273 0,06695328
5
25 1 6 0,27272727 0,06760618
6
26 1 7 0,31818182 0,07021323
7
28,167 1 8 0,36363636 0,07583772
8
32,967 1 9 0,40909091 0,08817537
9
36,85 1 10 0,45454545 0,09803539
10
38,25 1 11 0,5 0,10156418
11
47,25 1 12 0,54545455 0,12392187
12
68,6 1 13 0,59090909 0,17475915
13
69 1 14 0,63636364 0,17568291
14
79,8 1 15 0,68181818 0,20023712
15
81,3 1 16 0,72727273 0,20358908
16
123,75 1 17 0,77272727 0,29284118
17
191,467 1 18 0,81818182 0,41497904
18
214,217 1 19 0,86363636 0,45108276
19
214,967 1 20 0,90909091 0,45223428
20
475,03 1 21 0,95454545 0,73554495
21
Tableau III.3 : les fonctions de répartition réelle et théorique
41
CHAPITRE III Description et l’étude FMD du PC3
A = 1,7024
B = 3,35
MTBF = A. η+γ
MTBF = 1.7024*200+ 0 = 340.48h
MTBF = 340.48h
σ = B.η
σ = 3.35 * 200 h
σ = 670h
42
CHAPITRE III Description et l’étude FMD du PC3
Tableau III.4 : Tableau des résultats des fonctions de fiabilité, de répartition réelle, du taux de
défaillance et de la densité de probabilité en fonction des TBF
43
CHAPITRE III Description et l’étude FMD du PC3
𝐑(MTBF) = 𝟐𝟔 %
1,2
R(t)
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500
Dans la figure III.6, nous représentons les résultats de calcul de la fiabilité R(t) obtenus à partir
du tableau III.4. La fonction de fiabilité est décroissante avec le temps, donc la probabilité de
bon fonctionnement du PC3 décroît avec le temps. En plus, la valeur de la fiabilité pour
t=MTBF=340,48 est égale à 26%, (R(MTBF)=26%), ce qui implique que ce compresseur a 26%
de chances de vivre jusqu’à la MTBF, donc il n’est pas fiable.
44
CHAPITRE III Description et l’étude FMD du PC3
2)-Taux de défaillance :
λ
0,01
0,009
0,008
0,007
0,006
0,005
0,004
0,003
0,002
0,001
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500
f(ti)
0,01
0,009
0,008
0,007
0,006
0,005
0,004
0,003
0,002
0,001
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500
45
CHAPITRE III Description et l’étude FMD du PC3
∑𝒕𝒊 𝟒𝟓𝟐.𝟎𝟓
MTTR =
∑𝒏𝒊
= 𝟐𝟏
= 21,526 h
b) Taux de réparation :
𝟏
µ=
𝑴𝑻𝑻𝑹
µ = 1 / 21.526= 0.0464554 int/h
𝑀 (𝑡) = 1 − 𝑒 − µ𝑡
46
CHAPITRE III Description et l’étude FMD du PC3
m(t)
1,2
0,8
0,6
0,4
0,2
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80
1) Disponibilité intrinsèque :
Di = M.T.B.F / (M.T.B.F + M.T.T.R)
47
CHAPITRE III Description et l’étude FMD du PC3
2) Disponibilité instantanée :
𝟏 𝟏
𝝀= = = 0,002937déf/h
𝑴𝑻𝑩𝑭 𝟑𝟒𝟎,𝟒𝟖
TBF µ 𝝀 d(t)
48
CHAPITRE III Description et l’étude FMD du PC3
D(t)
0,975
0,97
0,965
0,96
0,955
0,95
0,945
0,94
0,935
0 100 200 300 400 500
3) Disponibilité asymptotique :
µ
𝑫(𝒕) =
𝝀+µ
𝟎,𝟎𝟒𝟔𝟒𝟓𝟓𝟒
= = 0,94053741
𝟎,𝟎𝟒𝟔𝟒𝟓𝟓𝟒+𝟎,𝟎𝟎𝟐𝟗𝟑𝟕
49
CHAPITRE III Description et l’étude FMD du PC3
-1- une faible fiabilité : elle s’explique par le paramètre de Weibull β qui est inférieur à
l’unité. Représentant la zone de rodage où la maintenance corrective est appliquée ; selon la
courbe en baignoire. Il est conseillé de pratiquer les visites, inspections et contrôles pour la
surveillance de cet équipement et agir à la moindre alerte d’une déviation de mesure.
-2- une bonne disponibilité : au temps MTBF qui se résume à 94,05%. Ceci peut être
augmenté en assurant des actions périodiques, en visites, inspections et contrôles. Notre objectif
est de se baser sur une stratégie de suivi de contrôle de notre compresseur en matière de CND, en
l’occurrence, les analyses d’huiles.
-3- une bonne maintenabilité : âpres une durée de réparation de 30 h environ. Le but
recherché est de réduire les TTR à leurs minimums. On peut aboutir à cette projection en
adoptant une bonne politique de maintenance, une bonne stratégie, la logistique nécessaire à ce
type de matériel, une formation du personnel en relation aux objectifs assignés par l’entreprise.
-4- la politique de maintenance, en théorie doit être le correctif. Mais pour un meilleur
suivi de cet équipement une stratégie de maintenance est souhaitable, en assurant les moyens
organisationnels, humains et matériels.
-5- une saisie de l’historique régulier, permet une analyse de la situation de l’état du
matériel d’une manière objective et permet de quantifier les indicateurs de maintenance,
(FMDS).
50
CHAP ITRE IV : Analyse d’huile
51
CHAP ITRE IV : Analyse d’huile
F v
= .𝜇
𝑠 ℎ
Avec :
S : la surface de contact du fluide en (m2 ) ;
52
CHAP ITRE IV : Analyse d’huile
• Examens physico-chimique ;
• Comptage de particules ;
• Examens spectrométriques ;
• Examens Ferro graphiques.
Le comptage de particules :
Présente dans l’huile donne des informations sur le niveau d’usure mécanisme. En
effet il est maintenant bien établi que la vie d’un mécanisme. Le volume d’usure est
important mais va toujours en diminuant. Cette zone est suive par un plateau qui
correspond au fonctionnement normal du mécanisme. L’sure est faible. Enfin la
troisième partie témoigne d’une augmentation rapide du volume d’usure. Il s’agit de
la fin de vie du mécanisme et la rupture d’un ou plusieurs éléments est proche. Il
apparait donc clairement que le suivi de la quantité de polluants solides présents dans
le mécanisme peut donner des informations capitales sur son état de santé.
53
CHAP ITRE IV : Analyse d’huile
• De l’usure des pièces en mouvement. Les éléments alors détectés seront le fer,
le cuivre, le plomb, le nickel, le chrome….
• De l’extérieure du mécanisme. Le silicium sera alors particulièrement
recherché durant l’analyse.
• Des additifs de détergence, de dispersivité, des antis oxydants et anti-usures
contenus dans l’huile vierge.
Ferro graphie :
C’est une technique d’analyse récente développée en USA en 1970, elle est basée sur
l’étude et le suivi de l’usure des mécanismes lubrifiés par l’analyse des particules
polluantes. Elle consiste à fixer les particules magnétique ou ayant un certain
magnétisme par frottement ou contacte de faire ou acier.
La ferrographie à lecture direct :
Cette méthode permet de mesurer les valeurs de L et S respectivement la quantité de
grosse et de petites particules métallique sont fixées dans un tube en verre sous
l’action d’un champ magnétique et positionné en fonction de leur magnétisme et de
leur dimension. L’usure normale se traduit par l’augmentation de S mais l’sure
dangereuse se traduit par l’augmentation de L. il faut déterminer les deux paramètres
suivant afin de connaitre la sévérité de l’usure : S. La concentration en particule
l’usure (WPC)
WPC= (L+S) volume de l’échantillon
Le pourcentage de l’usure (TLP)
PLP= (L-S/L+S)*100
54
CHAP ITRE IV : Analyse d’huile
On sait que l’usure, est présente à tout moment, et ce qui est intéressant est de
déterminer la quantité de matières usées dans notre échantillon. Par la méthode
présentée, il est tout à fait aisé de localiser l’élément usé ; connaissant sa
constitution en matière. Le volume de particules mesuré de cet élément nous
amènera à programmer une intervention sur l’équipement en question.
IV.6.1 OBJECTIFS :
IV.6.2 SYNOPTIQUE :
55
CHAP ITRE IV : Analyse d’huile
56
CHAP ITRE IV : Analyse d’huile
Aspect Interne
Optic Interne
(Indice Particulaire
Analytique)
Masse volumique ASTM D4052 / ISO 12185
pH NF T 60-193
Viscosité à 40°C & 100°C ISO 3104 / ASTM D7279 mm²/s (=Cst)
57
CHAP ITRE IV : Analyse d’huile
58
CHAP ITRE IV : Analyse d’huile
Indice d’acide :
Cette mesure donne le nombre de mg de potasse (KOH) nécessaires pour neutraliser
les composés acides présents dans l’huile analysée.
Son suivi régulier peut donner une indication de l’oxydation d’une charge d’huile :
l’indice d’acide augmente avec l’oxydation.
Cependant il faut savoir que certaines familles d’additifs possèdent un indice d’acide
naturellement élevé même sans aucune dégradation.
A titre d’exemple les Anti usure de type ‘Dithiophosphate de Zinc’ (huiles
hydrauliques) ou les Extrême-Pression de type Phosphore- Soufre (Huiles réducteurs).
Une huile neuve comportant ces familles d’additifs aura donc un indice d’acide élevé
dès le début de son service.
Point éclair :
Cette mesure indique la température (en °C) à laquelle il faut porter l’échantillon
d’huile pour que ses vapeurs s’enflamment momentanément (émission d’un ‘Flash’)
au contact d’une source d’ignition.
Cette valeur caractérise la volatilité de l’huile et donne une indication sur la
température maximale d’utilisation de l’huile en vase ouvert. Une baisse de point
éclair peut mettre en évidence une dégradation par cracking, ou une pollution par un
solvant.
Comptage de particules :
Cette analyse est destinée à suivre la propreté des huiles utilisées dans des circuits
hydrauliques de haute criticité.
Le résultat est exprimé sous forme de classe de pollution représentant la répartition
des particules suivant leur dimension.
Pour que cette mesure ait une signification, il est impératif :
D’effectuer le prélèvement dans des conditions normalisées (norme NF E 48-
650).
D’utiliser uniquement un flacon spécifique (norme NFE48-654 et NF E 48-
653) fournit par le laboratoire avec le produit « PARTIC ».
Il faut noter que cette mesure d’un coût non négligeable ne présente aucun intérêt
dans le cas d’huiles présentant visuellement une pollution (Trouble, eau ...).
Rigidité diélectrique :
La rigidité diélectrique ou tension de claquage est la propriété que possède une huile
isolante à empêcher la formation d’un arc sous l’effet d’un champ électrique intense.
Cette caractéristique importante dépend essentiellement de la propreté de l’huile. Elle
est abaissée par la présence d’eau et de matières en suspension. Elle permet de décider
de l’opportunité d’un traitement de séchage et de filtration.
Désaération :
Le temps de désaération caractérise l’aptitude de l’huile à libérer l’air préalablement
dispersé. Lorsque de l’air est introduit dans une huile par agitation mécanique ou par
soufflage, etc…, il peut se former de la mousse en surface.
L’aération d’une huile peut comporter des inconvénients :
Diminution de la portance du film d’huile.
Accroissement de la vitesse d’oxydation par augmentation de la surface de
contact huile-air.
59
CHAP ITRE IV : Analyse d’huile
Moussage :
Le moussage est caractérisé par le volume de mousse et par sa persistance.
Le moussage peut entraîner :
Des pertes d’huile par débordement d’un carter ou d’une bâche.
Il favorise l’oxydation par augmentation de la surface de contact air-huile.
Un très fort moussage peut entraîner un désamorçage de la pompe à huile.
Les raisons d’un moussage excessif peuvent provenir :
Du retour à la bâche au-dessus du niveau d’huile.
D’un volume de la charge d’huile très faible compte tenu du débit et de la
pression d’huile.
De la nécessité d’ajouter des antimousses.
D’une pollution.
D’une prise d’air sur le circuit d’huile.
60
CHAP ITRE IV : Analyse d’huile
61
CHAP ITRE IV : Analyse d’huile
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CHAP ITRE IV : Analyse d’huile
63
Conclusion
Conclusion générale :
L’essor industriel est conditionné par le développement incessant des processus et
méthodes de dernière génération, (robotique automatisation, pilotage
automatique,….). La maintenance reste un facteur important dans le maintien des
équipements à un niveau de disponibilité très appréciable. Parmi l’outil de
maintenance la CND, apporte des solutions optimales aux problèmes rencontrés dans
les diagnostics ; pour décider des actions à entreprendre du point de vue maintenance.
Dans notre travail, nous avons opté pour la méthode d’Analyse d’Huile. Cette
méthode relevé des CND, qui nous donnera la latitude d’intervenir pour le
changement d’organe au temps « T » optimal. On sait que trop d’entretien préventif
systématique augmente le coût de maintenance.
Notre apport en matière de proposition, s’est porté sur l’établissement d’une
méthodologie de suivi du compresseur, en analysant l’huile de lubrification. Selon les
recommandations du constructeur de la machine et l’expérience acquise, un
échéancier de prélèvement d’échantillons d’huile, est établi pour un suivi rigoureux et
fiable de notre compresseur.
REFERENCES :
[4] : R. KHELIF, cours MBF (maintenance basée sur la fiabilité), Année 2013.
[7] : TOTAL LUBRIFIANTS Industrie & Spécialités 02/02/2010 (annule et remplace version
du 11/09/2008)
ANAC INDUS 15/15
ANNEXE 1
Calcul de MTBF pour la loi de Weibull :
β A B Β A B β A B