Bastin Weber&entrepreneur Preprint
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Gilles Bastin
Y a-t-il une « sociologie de l’entrepreneur » chez Max Weber ? La question est d’importance
si on l’envisage du point de vue des découpages parcellaires de la discipline sociologique et
de la légitimité que ces découpages confèrent aux objets qu’ils contribuent ainsi à faire
exister. Mais elle n’admet pas de réponse univoque. Les textes de Weber sont un réservoir
presque inépuisable de thèmes et d’objets sociaux plus ou moins systématiquement analysés ;
la tentation est donc grande d’extraire de cette diversité thématique autant de « sociologie
de… » (la bureaucratie, la musique, la politique, la ville, etc.) que l’on souhaite. La
complexité du raisonnement wébérien et le legs de l’histoire des textes de cet auteur y sont
sans doute pour beaucoup (Tenbruck, 1980). Dans bien des cas, il vaut sans doute mieux
adopter une posture intermédiaire en partant justement de la diversité des façons wébériennes
d’aborder un objet social plutôt que de laisser s’installer l’idée que celui-ci a été
systématiquement analysé et théorisé par Weber. N’est-ce pas à ce type d’approche que
devrait d’ailleurs conduire la lecture de Richard Swedberg – exégète de Weber et sociologue
de l’entrepreneuriat – à propos des entrepreneurs ? Le Swedberg spécialiste de Weber affirme
qu’il y a bien, chez le sociologue allemand, une « théorie de l’entrepreneuriat » (Swedberg,
2005, p. 87), mais le Swedberg spécialiste de l’entrepreneuriat n’inclut pas Weber dans la
liste des auteurs ayant développé une perspective de sciences sociales sur cette question
(Swedberg, 2000) !
Une chose est sûre : l’entrepreneur est une figure récurrente de la sociologie wébérienne. Un
de ces personnages qui font autant la trame des récits historiques que des typologies
théoriques et des prises de position politiques du sociologue. Peut-être même un des acteurs
les plus importants pour Weber de « l’histoire universelle de l’économie et de la société »
(Weber, 1991) à quoi sa sociologie s’apparente souvent. Alors que l’avocat, le journaliste, le
propriétaire terrien ou le rentier – autant de figures elles aussi mobilisées sur les trois plans
évoqués plus haut (la théorie, l’histoire, la politique) – sont en général assez vite caractérisés
par Weber et portent une étiquette qui se suffit à elle-même, l’entrepreneur (Unternehmer) fait
l’objet de nombreuses qualifications qui sont autant de signaux de sa valeur théorique : il est
dit « capitaliste » (Weber, 1971, p. 230 ; Weber, 2004, p. 277), « moderne » (Weber, 2004,
p. 284), « nouveau style » (Weber, 2003, p. 50) ; décliné aussi – mais par analogie et avec des
guillemets – sous sa forme « politique » (Weber, 2004, p. 397).
La question terminologique est d’ailleurs au cœur de l’un des développements les plus
saisissants de Weber sur le lien entre économie et politique. Dans « Droit de vote et
démocratie en Allemagne », un texte polémique écrit en 1917, Weber condamne les projets de
réorganisation de la démocratie allemande sur la base de groupes professionnels parce qu’ils
reposent sur des fictions qui n’ont rien à voir avec la structure réelle de l’économie et de la
société (Weber, 2004, p. 251-305). Il prend pour exemple les entrepreneurs dont la
contribution au relèvement de l’économie allemande et « l’éthique individuelle des affaires »
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Version pre-print de Gilles Bastin, « Figures de l’entrepreneur chez Max Weber », in Pierre-Marie Chauvin, Michel Grossetti
et Pierre-Paul Zalio (dir.), Dictionnaire sociologique de l’entrepreneuriat, Presses de Sciences Po, 2015.
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Version pre-print de Gilles Bastin, « Figures de l’entrepreneur chez Max Weber », in Pierre-Marie Chauvin, Michel Grossetti
et Pierre-Paul Zalio (dir.), Dictionnaire sociologique de l’entrepreneuriat, Presses de Sciences Po, 2015.
développement de formes juridiques comme la société par actions, apparaît aux yeux de
Weber comme un élément susceptible de limiter les effets potentiellement irrationnels d’une
confusion du patrimoine personnel du propriétaire et de la rentabilité de l’entreprise. La thèse
découle en grande partie des travaux historiques et juridiques de Weber sur la prévalence de
la « communauté domestique » et du « clan » dans l’économie agraire (Weber, 1897 ; Weber,
1991) ainsi que de son analyse des sociétés commerciales au Moyen Age et de l’émergence
de la personnalité juridique des entreprises, condition de la séparation entre patrimoine et
rentabilité (ou budget et gestion), comme de l’émergence d’une couche sociale
d’entrepreneurs responsables, en cas de faillite de l’entreprise par exemple (Weber, 1889 ;
Weber, 1986).
Si l’entrepreneur n’est pas à proprement parler défini dans ce chapitre, son portrait est dressé
en creux à travers les concepts d’« exploitation » ou d’« établissement » (Betrieb), voire
d’« exploitation rémunératrice » (Erwerbsbetrieb) et surtout d’« unité d’orientation
économique [au gain] » qui permet de caractériser l’entreprise (Unternehmen) moderne
(§ 15). L’entrepreneur est celui qui assure cette activité permanente d’orientation au gain.
C’est l’homme du « compte capital » : il agit par « l’évaluation préalable des chances de gain
en termes de monnaie » et l’achat ou la vente de « biens d’investissement » (Kapitalgüter)
(Weber, 1971, p. 161). La séparation de la propriété de l’entreprise et de sa conduite est
doublement rationnelle pour Weber du point de vue formel qui est le sien dans Economie et
Société. D’un côté, elle permet « la sélection d’un chef d’entreprise qualifié » (§ 23 et § 30),
de l’autre, elle permet d’éviter deux écueils : la confusion du patrimoine et du compte capital ;
la mainmise de « personnes étrangères à l’entreprise » et notamment de ceux que Weber
appelle les « affairistes » et les bailleurs de fonds (§ 23). Weber ne voit pas seulement dans
cette ingérence (la « mainmise sur les postes dirigeants ») un facteur d’irrationalité mais va
jusqu’à en faire la cause « du phénomène particulier de l’économie transactionnelle moderne
connu sous le nom de “crise” » (Weber, 1971, p. 143).
En affinant à l’extrême sa typologie des formes historiques d’appropriation économique des
moyens de production et des « fonctions ordonnatrices », Weber, dans Economie et Société,
introduit de façon décisive l’entrepreneur dans le schéma marxien classique qui repose sur
l’opposition entre capital et travail. Afin de maximiser ses chances de gain, l’entrepreneur
doit d’une certaine façon assurer à la fois son indépendance à l’égard du capital et
l’expropriation des travailleurs de la direction de l’entreprise. L’analyse wébérienne s’oriente
dès lors vers la question de la domination dans l’entreprise, c’est-à-dire du contrôle de
l’administration de l’entreprise ou encore de son « état-major » (§ 23), de son « brain trust »
(§ 21). A la figure de l’entrepreneur-marchand ou du commerçant se substitue petit à petit
celle de la bureaucratie d’entreprise. Autant le premier doit en effet s’assurer une autonomie à
l’égard des propriétaires et des travailleurs, autant la seconde peut imposer aux deux sa loi
comme l’imagine d’ailleurs Weber quand il évoque le socialisme « rationnel » comme un
système bureaucratique qui ne ferait que maintenir l’expropriation de tous les travailleurs et y
ajouterait celle des propriétaires (Weber, 1971, p. 142).
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Version pre-print de Gilles Bastin, « Figures de l’entrepreneur chez Max Weber », in Pierre-Marie Chauvin, Michel Grossetti
et Pierre-Paul Zalio (dir.), Dictionnaire sociologique de l’entrepreneuriat, Presses de Sciences Po, 2015.
Pour saisir les contours de la figure de l’entrepreneur, et comme souvent chez Weber, il est
nécessaire de compléter l’analyse formelle par les textes les plus historiques dans lesquels les
concepts sont mis à l’épreuve. Comme l’explique lui-même Weber, la représentation
schématique proposée dans Economie et Société ne permet pas de comprendre
« l’enchaînement empirico-historique des phénomènes » et « la succession typologico-
génétique des différentes formes possibles » (Weber, 1971, p. 116). L’entrepreneur est
notamment une figure centrale de L’Ethique protestante et l’esprit du capitalisme. Il apparaît
dans ce texte dès l’exposé de la problématique, à savoir le lien entre « confession et
stratification sociale » et ce phénomène caractéristique des pays confessionnellement mixtes :
« le caractère très majoritairement protestant tant des possesseurs de capital et des chefs
d’entreprise que des couches supérieures des travailleurs qualifiés, et en particulier du
personnel des entreprises modernes doté d’une formation technique ou commerciale
supérieure » (Weber, 2003, p. 5). Cependant, le concept ne suffit pas à épuiser les types
humains analysés par Weber. Par exemple, l’honnête homme « digne de crédit » et « vaillant
dans sa profession » décrit dans ce livre comme étant le porteur de la « disposition d’esprit »
capitaliste originelle ne ressemble pas à ce que l’on peut appeler un entrepreneur dans le sens
comptable ou prédateur évoqué plus haut. Le propos de Weber est en effet de comprendre la
naissance de la disposition d’esprit (Gesinnung) au gain (et pas son organisation formelle
dans l’entreprise).
Weber s’appuie de ce fait dans un premier temps sur des figures primitives comme celle du
Verleger (le « marchand-entrepreneur ») qui ont dominé le paysage économique de
l’Allemagne jusqu’au XIXe siècle. Si, du point de vue de la forme, ces marchands menaient
une activité capitaliste, du point de vue de leur « esprit », ils étaient encore dans la tradition :
« C’était là, à tout point de vue, une forme d’organisation “capitaliste”, eu égard à la
caractéristique des entrepreneurs qui étaient de purs marchands et hommes d’affaires ; eu
égard également au fait qu’était indispensable l’intervention de capitaux qui étaient mis en
circulation dans l’affaire ; eu égard, enfin, à l’aspect objectif du processus économique ou au
mode de comptabilité. Mais c’était de l’économie “traditionnelle” si l’on considère l’esprit
qui animait les entrepreneurs » (Weber, 2003, p. 48).
L’apparition de l’entrepreneur « moderne » ou « nouveau style » comme dit Weber dans ce
texte est donc liée au développement — souvent chez les enfants des « marchands-
entrepreneurs » — de nouvelles « qualités éthiques » permettant de résoudre dans la « joie de
vivre » (Weber, 2003, p. 60) les contradictions de la conduite de vie ascétique et les tensions
nées de vies orientées vers la recherche permanente du gain pour le gain. La rationalisation de
l’activité est un des moyens de cette nouvelle attitude intérieure, un « manteau léger » sur les
épaules de l’entrepreneur moderne habité par l’ethos ascétique ; un manteau qui bientôt se
transformera en « carapace dure comme de l’acier » lorsque les qualités éthiques initiales
auront disparu et que l’entrepreneur aura été remplacé par les « spécialistes sans esprit »
(Weber, 2003, p. 251-252). On peut donc dire que l’approche historique de l’entrepreneur qui
caractérise L’Ethique protestante et l’esprit du capitalisme conduit Weber à voir celui-ci
comme une parenthèse historique, un type humain singulier déjà menacé au moment de
l’écriture de ce texte.
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Version pre-print de Gilles Bastin, « Figures de l’entrepreneur chez Max Weber », in Pierre-Marie Chauvin, Michel Grossetti
et Pierre-Paul Zalio (dir.), Dictionnaire sociologique de l’entrepreneuriat, Presses de Sciences Po, 2015.
Il faut avoir en tête ce schéma éthique pour comprendre les diverses prises de position de
Weber en faveur des entrepreneurs dans les textes tardifs consacrés à la réorganisation de
l’Allemagne. Si Weber y clame son admiration des entrepreneurs et son incompréhension
face à la détestation dont ils sont l’objet chez les socialistes (Swedberg, 2005, p. 88), ce n’est
pas sur un plan strictement économique mais bel et bien éthique.
On trouve une première appréciation du rôle politique des entrepreneurs dans le chapitre de
Economie et Société consacré à la domination, souvent isolé et analysé sur un plan politique
alors que Weber le présente clairement comme l’analyse du « contexte purement
sociologique » des phénomènes économiques et y fait de nombreuses références à l’entreprise
et à l’entrepreneur. Le fameux paragraphe traitant du type pur de la domination légale, à
savoir la « direction administrative bureaucratique », met en scène la figure du
« fonctionnaire », terme qui, contrairement au sens français, s’applique à l’ensemble des
membres de l’administration des entreprises privées – ce qui n’est pas sans poser un problème
de traduction, le terme allemand « Beamte » pouvant renvoyer aussi bien à des employés de la
fonction publique que du privé (Weber, 2003, p. 10, note du traducteur).
La thèse de Weber – car ici il s’agit d’une thèse – est bien connue : la domination
bureaucratique (c’est-à-dire la domination en vertu du savoir) et le capitalisme se sont
développés en même temps et se sont enrichis mutuellement. Cependant, la bureaucratie
(« l’ombre inséparable de la “démocratie de masse” en progrès » comme l’écrit Weber avec
une dose certaine de résignation) porte en elle le « nivellement des conditions sociales », une
tendance à la « ploutocratisation » du fait de la longueur des études qu’elle suppose et la
« domination de l’impersonnalité » (Weber, 1971, p. 231). Une seule figure historique semble
capable de lui résister : celle de l’entrepreneur capitaliste dont Weber dit, en une formule
célèbre, qu’il est « la seule instance réellement immunisée (du moins relativement) contre le
caractère inévitable de la domination bureaucratique rationnelle du savoir » (Weber, 1971,
p. 230). Il y a là un paradoxe formel évident puisque, comme on l’a vu, l’entrepreneur est
aussi chez Weber l’homme de la comptabilité ! Le chapitre d’Economie et Société consacré à
la « structure sociale de la domination charismatique » (non traduit dans la version française)
explicite cette « double nature de l’esprit du capitalisme », qui fait de l’entrepreneur tantôt un
comptable avisé et tantôt un prédateur audacieux, que Weber relie à l’antagonisme entre
charisme et vie quotidienne dans l’économie, sans proposer de solution unique à la tension
créée entre les deux (Weber, 1972, p. 659).
Cette analyse de la dialectique de l’entrepreneur et de la bureaucratie est devenue centrale
dans la théorie des organisations et a suscité de nombreux débats (Albrow, 1970 ; Clegg,
1994 ; Derlien, 1999 ; Jagd, 2002). Une part de cet intérêt vient du ton prophétique parfois
adopté par Weber pour décrire l’inévitable bureaucratisation des sociétés modernes ; une
autre, du parallèle établi par Weber dans ses textes politiques entre l’entrepreneur
« immunisé » et l’homme politique authentique résistant par conviction à la bureaucratie
anonyme : « Le fonctionnaire doit être “au-dessus des partis”, ce qui veut dire en vérité en
dehors des luttes de pouvoir personnel. Au contraire, la lutte pour asseoir son pouvoir
personnel, et résultant de ce pouvoir, la responsabilité personnelle quant à la cause qui est la
sienne, voilà ce qui constitue la vie de l’homme politique comme celle de l’entrepreneur »
(Weber, 2004, p. 339).
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Version pre-print de Gilles Bastin, « Figures de l’entrepreneur chez Max Weber », in Pierre-Marie Chauvin, Michel Grossetti
et Pierre-Paul Zalio (dir.), Dictionnaire sociologique de l’entrepreneuriat, Presses de Sciences Po, 2015.
C’est donc « l’esprit » de l’entrepreneur moderne qui manque cruellement pour Weber à
l’Allemagne de 1917 : cette capacité à affronter l’adversité quotidienne par une conduite de
vie rationnelle puisant son « tonus » dans la pratique religieuse. Weber était d’ailleurs assez
lucide pour ne pas croire – justement du fait qu’il les définit par leur éthique quotidienne –
que les entrepreneurs pourraient voir leur poids politique augmenter. « En revanche, écrit-il
dans “Droit de vote et démocratie en Allemagne” (1917), un entrepreneur moderne n’est
jamais un “aristocrate” au sens politique du terme. Au contraire de l’avocat, il est
particulièrement indisponible, et ce d’autant plus que son entreprise est grande et qu’elle le
sollicite par conséquent davantage. […] Un fabricant moderne, accaparé par le travail
incessant, intense et épuisant de son entreprise est parmi tous les représentants des couches
sociales possédantes le type même de personne politiquement la plus “indisponible”. C’est
avant tout ce qui explique que, par rapport au poids économique et à l’intelligence pratique
qui sont les leurs, les membres de cette couche sociale aient inévitablement une importance
relativement limitée pour le travail politique comme pour celui de l’administration qui les
concerne. […] dans toutes les couches sociales d’entrepreneurs directement impliquées dans
la lutte qui voit s’affronter des intérêts économiques, il manque quelque chose d’autre,
quelque chose d’encore plus important : la disponibilité “intérieure”, le recul par rapport aux
luttes où s’affrontent tous les jours des intérêts économiques privés. L’entrepreneur moderne,
y compris l’entrepreneur agricole, est (au contraire de l’avocat) quelqu’un qui a bien trop
d’intérêts en jeu dans cette lutte dans laquelle il est impliqué pour pouvoir être utilisé en
politique » (Weber, 2004, p. 284-285).
Conclusion
La sociologie de l’entrepreneur repose finalement chez Weber sur ce paradoxe : c’est par ses
qualités éthiques que l’entrepreneur a changé à jamais le cosmos économique et social dans
lequel nous vivons ; mais c’est aussi à cause de ces qualités qu’il se tient désormais à l’écart
de la vie publique. La carapace est vide, comme note Weber dans ses réponses aux critiques
soulevées par sa thèse ; d’autres groupes, sociaux, porteurs d’autres éthiques, l’investiront
peut-être (Weber, 2003, p. 252).
Bibliographie
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Version pre-print de Gilles Bastin, « Figures de l’entrepreneur chez Max Weber », in Pierre-Marie Chauvin, Michel Grossetti
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