G2 - Des Ressources Majeures Sous Pression
G2 - Des Ressources Majeures Sous Pression
G2 - Des Ressources Majeures Sous Pression
Étape 1 : travail à faire en groupe : collecter les informations dans les doc en répondant aux questions
Étape 2 : mutualisation en bâtissant la légende sous forme de tableau (les trois parties de la légende
seront données)
Étape 3 : réaliser le croquis (ou schéma ?)
Au moment de la mutualisation : zoom sur le climat de mousson et les précipitations qui en découlent
(DIAPOS). Montrer aussi que la répartition de l’eau est très inégale : dans l’espace et le temps
Quelle est la situation des ressources en eau par habitant en Inde ? L’Inde est considérée comme un
pays en situation de stress hydrique (notion à définir).
Notion clé : stress hydrique. L’Organisation Mondiale de la Santé considère qu’il y a stress hydrique, si un
être humain dispose de moins de 1 700 m3 d’eau par an.
0204 – 2019/2020
Dossier pp. 304-307 notamment introduction et doc. 1 et 2 p. 304 : croissance démographique, croissance
économique en Inde
Quelle est la situation démographique actuelle en Inde ? 1ère puissance démographique mondiale
(16% de la population mondiale) ex aequo avec la Chine qu’elle est en train de dépasser. Densités de
populations très fortes. Mégapoles de plus de 20 millions d’habitants
Quelle est la situation économique actuelle de l’Inde ? 7ème puissance économique mondiale (PIB =
France), pays émergent en pleine croissance.
Quelles sont ses perspectives de croissance et de développement ? Croissance démographique qui se
poursuit (1,6 milliard en 2050 ?), idem pour l’urbanisation => des besoins en eau croissants.
=> Surexploitation des ressources notamment des nappes phréatiques qui assurent 90% de
l’approvisionnement en eau potable et 85% des besoins de l’agriculture. Épuisement des aquifère critique
dans le nord-ouest du pays.
=> Importants problèmes de pollution des eaux de surface : origine domestique (notamment grandes
villes), industrielle et agricole. Exemple du Gange : grand programme de nettoyage lancé en 1985 mais qui
n’a pas eu les résultats attendus.
A compléter avec des petits films sur la crise de l’eau à New Delhi :
New Delhi : la bataille de l’eau (reportage de France 24 – 10 minutes) https://www.youtube.com/watch?
v=EM9XzoOCFwU
Reportage de 3 minutes :
https://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu05231/le-manque-d-acces-a-l-eau-potable-en-inde.html
https://blog.francetvinfo.fr/bureau-new-delhi/2018/04/27/video-lor-bleu-de-new-delhi.html (rapide et
sans parole : habitants des bidonvilles récupérant de l’eau potable)
Qu’est-ce qui pose problème dans l’accès à l’eau à New Delhi ? Manque d’infrastructures de filtrage et
de distribution, corruption, pollution de l’eau.
2) A l’échelle nationale :
Article du Monde : des tensions croissantes => émeutes.
Certains états indiens connaissent des tensions récurrentes : exemple du partage des eaux du fleuve
Kavéri entre le Tamil Nadu et le Karnataka (qui réclame un meilleur partage).
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3) A l’échelle internationale :
DIAPOS : montrer les tensions autour des fleuves transfrontaliers, en particulier l’Indus et le
Brahmapoutre.
Ressources :
Ressources en eau en Inde : http://base.d-p-h.info/fr/fiches/dph/fiche-dph-7826.html
Crise de l’eau actuelle :
https://www.lemonde.fr/climat/article/2019/06/24/en-inde-narendra-modi-affronte-une-crise-de-l-eau-sans-
precedent_5480708_1652612.html
https://blogs.alternatives-economiques.fr/manier/2018/07/26/la-crise-de-l-eau-en-inde-est-de-plus-en-
plus-preoccupante
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L’eau n’est pas une ressource rare ou en péril à l’échelle de la planète où le volume d’eau reste stable.
Rappeler les différents chiffres de la place de l’eau sur Terre (sous forme de schéma rapide au
tableau)
L'eau recouvre 72% de la surface du globe. Mais notre planète bleue est, avant tout, la planète de l’eau
salée :
l’eau sur terre se compose d’environ 97,2 % d’eau salée, contenue dans les océans
l’ensemble des eaux douces représente environ donc 2,8% du volume global. Dans ce faible
pourcentage, les glaces et les neiges permanentes représentent 2,1% et l’eau douce disponible 0,7%. La
moitié de ces 0,7% est constituée d’eaux souterraines.
Toutefois cette ressource vitale est très inégalement répartie, ce qui peut être source de tension
La répartition en eau douce est très inégale selon les pays. Les ressources de chaque pays dépendent du
climat. Les niveaux de précipitations (pluviométrie), extrêmement variables dans le monde, vont de moins
de 10 000 m³ à 10 000 000 m³ par km². Cette oscillation se répercute sur les flux d’écoulement annuels
moyens. Bien entendu, précipitations et écoulements, au-delà des variations géographiques, sont soumis à
des évolutions plus ou moins marquées dans le temps et de manière générale, un afflux relativement
constant sera plus facile à gérer que de fortes variations saisonnières.
A l’échelle mondiale, l’accès à l’eau potable est notamment lié au niveau de développement du pays :
capacité d’un pays à investir dans la production et la distribution de l’eau. Exemple : problème du
retraitement des eaux usées qui peuvent venir polluer les nappes phréatiques.
On retrouve les mêmes inégalités à l’échelle locale : l’accès à l’eau potable est lié aux inégalités socio-
économiques économiques (bidonvilles de new Delhi vs quartiers huppés).
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L’augmentation de la demande entraîne des pénuries et une dégradation de la qualité de l’eau. A toutes les
échelles, le partage des ressources engendre des tensions et des conflits
https://www.partagedeseaux.info/Le-partage-des-eaux-du-Nil-conflits-et-cooperations
Les eaux du Nil représentent une ressource importante pour les différents pays qui se partagent le bassin
versant de ce fleuve. Pour des raisons historiques, l’Égypte a toujours exploité la plus grosse partie du débit
du fleuve. La taille de sa population ainsi que sa dépendance quasi absolue à l’égard des eaux du Nil pour
son approvisionnement en eau, rendent ce pays particulièrement nerveux face aux tentatives des pays
d’aval de remettre en cause le partage établi des eaux ou de construire de nouvelles infrastructures. Le
bassin du Nil connaît ainsi des tensions politiques récurrentes, mais aussi de nombreuses initiatives allant
dans le sens d’une gestion conjointe entre tous les pays concernés.
Le Nil, avec un cours de 6 671 kilomètres, est le fleuve le plus long du monde après l’Amazone. Son bassin
versant couvre près de 3 millions de kilomètres carrés, soit une superficie égale au dixième de tout le
continent africain. Il est formé par la confluence, à Khartoum, du Nil Bleu et du Nil Blanc. Le Nil Blanc prend
sa source dans le lac Victoria, un immense réservoir d’eau douce de 69 485 kilomètres carrés. Mais c’est le
Nil Bleu, prenant sa source dans le lac de Tana (ou Tsana) en Éthiopie, qui, avec les autres cours d’eau
éthiopiens, contribue le plus, et de loin, au débit du Nil : 84 % en moyenne et pas moins de 95 % lors de la
saison des crues. Toute cette eau est partagée entre dix pays, principalement l’Égypte, le Soudan,
l’Éthiopie, l’Ouganda, la Tanzanie et le Kenya, mais aussi l’Érythrée, le Rwanda, le Burundi et le Congo-
Kinshasa. Pour des raisons historiques, c’est toutefois l’Égypte qui jusqu’à présent s’est taillée la part du
lion – une situation de plus en plus remise en cause aujourd’hui par les pays d’amont.
Le partage des eaux du Nil est aujourd’hui gouverné principalement par le traité signé en 1959 entre
l’Égypte et le Soudan dans le cadre des travaux du barrage d’Assouan
- DOC. 5 : un des acteurs de la mise en valeur du fleuve Sénégal est l’OVMS (Organisation de la mise en
valeur du fleuve Sénégal) - Organisme public créé en 1972 par le Mali, la Mauritanie et le Sénégal qui
décident alors d’unir leurs efforts pour maitriser la disponibilité de l’eau et rechercher les moyens
d’une exploitation rationnelle et coordonnée des ressources du bassin.
Objectifs (1972) :
Réaliser l’autosuffisance alimentaire pour les populations du bassin et de la sous-région,
Sécuriser et améliorer les revenus des populations,
Préserver l’équilibre des écosystèmes dans le bassin.
Réduire la vulnérabilité des économies des Etats-Membres de l’Organisation face aux aléas climatiques
et aux facteurs externes.
Accélérer le développement économique des États-membres.
La déclaration de Nouakchott en 2003 a inscrit ces objectifs dans un principe de durabilité. Exemples (DOC.
5) : réduire les pertes de l’eau utilisée pour l’irrigation ; développer des barrages pour assurer
l’indépendance énergétique
- DOC. 6 et DOC. 7 : la mise en valeur du fleuve s’inscrit dans une question plus globale sur la
désertification du Sahel, d’où le projet de « Grande muraille » : barrière d’arbres choisis dans une
logique aussi sociale et économique pour limiter la désertification.
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Ressources :
David Blanchon, L’eau, une ressource menacée ? Documentation photographique n°8078, décembre 2010
https://www.cieau.com/connaitre-leau/ou-en-sont-les-ressources-en-eau-dans-le-monde/