Bandenkop - Wikipédia

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 15

Bandenkop

village du département de Hauts-


Plateaux au Cameroun

Cet article présente des problèmes à


corriger (liste).

Vous pouvez aider à l'améliorer (http


s://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=
Bandenkop&action=edit) ou bien
discuter des problèmes sur sa page de
discussion.
Bandenkop

Chefferie
Administration
Pays Cameroun
Région Ouest
Département Hauts-Plateaux
Commune Bangou
Géographie
Coordonnées 5° 15′ 10″ nord,
10° 20′ 46″ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région de
l'Ouest

Bandenkop
modifier (https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ban
denkop&action=edit&section=0)

Les Bandenkop sont des descendants de


chasseurs originaires de Kwop.
Bandenkop est un village situé au
Cameroun dans le département des
Hauts-Plateaux dans la province de
l'Ouest. Le village de Bandenkop fait
partie de la commune rurale de Bangou.

Les Bandenkop font partie du grand


groupe ethnique des Bamilékés. La
langue parlée par les Bandenkop est le
Ghomala'.

L'Armée de libération nationale du


Kamerun (ALNK) tenait son quartier
général à Bandenkop pendant les années
de guerre contre le colonialisme français
et le régime de Ahmadou Ahidjo. Les
combats furent rudes entre l'armée
française et les combattants
nationalistes[1].

Un nom illustre de cette guerre fut celui


du martyr Martin Singap, digne natif de
Bandenkop que à seulement 23 ans il
avait pris les commandes de l'ALKN pour
la libération de sa patrie.

Présentation
Visite au rocher sacré de Bandenkop.

Situé à l’extrémité sud du département


des Haut-Plateaux (province de l’Ouest
Cameroun), Bandenkop est un village de
montagne situé entre 1 500 m et 1 700 m
d’altitude. Son air frais et pur… ses
nombreuses sources et son climat font
de lui un cadre idéal de repos, de
convalescence et de réflexion. Au pied de
ces collines s’étend une végétation
dense composée en grande partie de
bananiers, de palmiers, de kolatiers et de
caféiers. De part en part émerge de ce
décor les longues feuilles de pandanus
se balançant régulièrement dans la brise.
Dans ce paysage de bocage dont l’astre
du jour réussit rarement à réchauffer les
ombres, vivent des âmes nobles et
paisibles que l’on peut rencontrer sur les
chemins par un matin brumeux et froid,
le pas lent, le panier en équilibre sur la
tête ou le fourreau de la machette en
bandoulière, les bras repliés sur le tronc
comme pour mieux se couvrir.

Dynastie
Les rois de Bandenkop descendent tous
de la glorieuse dynastie BOUA'AGANG. [2]

1. Fé Mbou'agang (1701–1725)
2. Fé Kouéssiding (1725-1725)
2. Fé Tanzedeug (1744-1758)
3. Fé Kenzekouo (1758-1784)
4. Fé Mboufang (1784-1804)
5. Fé Domche (1804-1829)
6. Fé Mbougueng (1829-1835)
7. Fé Nzali (1835-1895)
8. Fé Fezeu Mekoudjou I (1895-1930)
9. Fé Ngandjong (1930-1955)
10.Fé Féze Ngandjong Marcel II (1955-
1959)
(Vacance au pouvoir de 1959 à 1968)
11. Fé Wagni Michel (Régence) (1968-
1989)
(De 1986 à 1989 intérim du sous-préfet
de Bangou, Abdou Pacha)
12. Fé Feze Ngandjong Marcel III
(1989-2009)
13. Fé Homsi Féze Francis (2009-)

Religion et tradition
La grande majorité des Bandenkop sont
très attachés à la tradition ancestral
transmis de generation en generation.
Cette resiliance propre aux Bamiléké et
en particulier aux Bandenkop fait d'eux
les gardiens de la tradition face a la
menace de les religions (abrahamiques)
importé par les colons.

Dans les années du maquis de 1955 à


1962 les habitants fidèles de l'Église
catholique étaient considérés comme de
vrais traîtres.

« Au sein, des traîtres, existe une sous-


catégorie, quoique moins nombreuse:
celle des religieux de la hiérarchie
Catholique, des prêtres soi-disant fidèles
au Seigneur, mais qui servent la cause du
colonisateur. On les taxe de “Fingwong
socio-culturels”. Les populations
victimes des dénonciations secrètes de
ces Fingwong socio-culturels sont
innocentes pour la plupart. Mais elles
périssent condamnées, en dépit de ce
que la science juridique appelle le
manque de preuve. De plus ces leaders
religieux encouragent ouvertement les
maquisards à accepter l’armistice. Aussi,
les leaders nationalistes demandent à la
population de se défaire de la croyance
importée. » [3]

Personnalités liées à
Badenkop
Roger Nkembe Pesauk, artiste et
pasteur

Dictionnaire
[réf. nécessaire]

Scieh = Dieux
Tchah = La terre
kwouonnieh = L'amour
Meh-djuéh = Une femme
Mô-banh = Un homme
Môk = Le feu
Chêh = l'eau
Guè Pin = Merci
Seuh Pepôn = Soit la bienvenue
Kô = Prends ou Tiens
Oho = Au revoir ou Bye
Fé = Désigne le chef de la tribu
Gwô = Désigne la feminité d'une
personne. Ex : Gwô mè tchouang (Fille
des Tchouang)
Meumôô = expression affective
utilisée pour interpeller une femme
Kètchô = expression d'étonnement
Lâ = Le village
Metoi = La voiture
Yougjileu = Bonjour

Voir les ressemblances et différences


avec le Bamena et le Bangang-Fondji

Voir aussi

Articles connexes

Démographie au Cameroun
Liste des groupes ethniques d'Afrique

Bibliographie
Fankem, Les Bandenkop : histoire et
anthropologie culturelle, CEGEIBA,
2008, 139 p.

Liens externes

http://www.bandenkop.net (http://ww
w.bandenkop.net) [archive]
http://www.bandenkop.com/ [archive]
http://www.ndenkwop.com/ [archive]

Notes et références
1. Le Point magazine, « Indépendance
du Cameroun: sur les traces de la »
(https://www.lepoint.fr/monde/indep
endance-du-cameroun-sur-les-traces-
de-la-sale-guerre-de-l-armee-francais
e-28-12-2019-
2355013_24.php) [archive], sur Le
Point, 28 décembre 2019

2. CODENKWOP, « GENEALOGIE
CHEFFERIE SUPERIEURE
BANDENKOP » (http://bandenkop.co
m/index.php/2017/04/19/genealogi
e-chefferie-superieure-
bandenkop/) [archive], sur
Bandenkop, 19 avril 2017

3. CODENKWOP, « HISTOIRE DE
BANDENKOP » (http://bandenkop.co
m/index.php/2017/04/26/histoire-de
-bandenkop/) [archive], sur
Bandenkop, 26 avril 2017

Portail du Cameroun
Portail des Bamilékés
Ce document provient de
« https://fr.wikipedia.org/w/index.php?
title=Bandenkop&oldid=195568090 ».

La dernière modification de cette page a été faite


le 24 juillet 2022 à 21:36. •
Le contenu est disponible sous licence CC BY-SA
3.0 sauf mention contraire.

Vous aimerez peut-être aussi