(Cyriaque Simon-Pierre Akomo-Zoghe) L'Art de Conju (BookFi)
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Je pense aussi à Gisèle AVOME MBA, pour ses sages conseils, son soutien
moral et son estime.
Mes frères et sœurs: Paul DZIME AKOMO dit « fanfan », Isaïe AKOUL-
MBANG AKOMO, Bob OYONO AKOMO, Pierre-Médard ESSINGONE
AKOMO, Simone YOTSE née NENY, Radegonde NZE AKOMO, Ruth
ÉYANG AKOMO, Simone-Marie BANG AKOMO
1
X. Cadet, Histoire des Fang, peuple gabonais, Paris, L’Harmattan, 2009, p. 253.
2
Idem.
3
Idem.
4
Ibidem, p. 49.
5
Ibidem, p. 51.
6
Du Chaillu, cité par X. Cadet, op. cit., p. 51.
7
X. Cadet, op. cit., p. 262.
11
des Fang, certifie X. Cadet, lui permettent d’apprendre la langue, de recueillir
les traditions, coutumes, contes, légendes, devinettes, pour constituer la plus
riche des compilations de littérature orale fang qu’il publie régulièrement lors
de ses séjours en France. Cependant, malgré une connaissance approfondie
des Fang et un attachement évident aux populations gabonaises, il ne peut
s’extraire ni du contexte colonial ni de sa mission évangélisatrice8.
En 1901, Largeau, cité par X. Cadet, publie une Encyclopédie Pahouine,
ouvrage monumental, dont l’ambition est de compiler l’ensemble des
connaissances sur le groupe, sous la forme d’un dictionnaire dont les entrées
sont traduites phonétiquement en fang par la transcription en signes et lettres
de l’alphabet français. Il traite notamment des questions religieuses, de
l’organisation sociale, de la cosmogonie et rapporte quelques légendes à
caractère historique, signant là un ouvrage qui demeure à ce jour très
précieux pour la recherche9.
H. Trilles publie en 1905, Proverbes, contes et légendes fang dans le but
de comprendre non seulement la vision cosmogonique des Fang mais
également leur façon de transmettre les pans de leur culture par le biais de
l’oralité.
En 1907, l’Allemand Günter Tessmann s’installe en Guinée espagnole. Il
entame auprès des « Pangwe », appellation germanisante des Pahouins, la
première mission ethnographique qu’il réussit à faire financer, notamment,
par le musée ethnographique de Lübeck contre l’envoi régulier de pièces. Un
premier séjour de trois ans au Cameroun lui a permis de se familiariser avec
les langues et les cultures locales. Il passe deux nouvelles années au milieu
des Ntumu et des Fang, d’abord à Alen puis à Woleubourg, sur le Woleu10. Il
rassemble ses descriptions et ses interprétations dans une monumentale
monographie qu’il écrit à son retour en Europe en 1909.
Dans leurs écrits, Grébert publie un article intitulé « Art en voie de
disparition au Gabon » en 1934, et Schweitzer quant à lui publie en 1952, A
l’orée de la forêt vierge, les deux dépeignent la triste réalité des Fang dont la
décomposition des structures sociales est en marche. Le premier signe en est
l’abandon de leur culture matérielle, notamment de leur industrie. Les
artisans disparaissent. La poterie est éteinte, les armes traditionnelles sont
remplacées par les fusils, les masques, les tambours, les colliers, les coiffures
se raréfient, les rares productions sont destinées pour la vente aux Blancs.
L’autre signe est la perte des valeurs traditionnelles11.
Le premier Fang à écrire sur les siens connaît un destin plus controversé.
Né en 1902 dans l’Estuaire, Léon Mba Minko écrit deux articles en 1938
dans le Bulletin de la Société de Recherches Congolaises, à Brazzaville :
« Essai de droit coutumier pahouin », suivi d’une « Origine des coutumes
pahouins », qui sont souvent repris en bonne place dans la bibliographie. Il y
8
X. Cadet, op. cit., p. 262.
9
Ibidem, p. 254.
10
Ibidem, p. 270.
11
Ibidem, p. 275.
12
peint des pratiques religieuses, qui lui viennent du rang qu’il occupe dans les
sociétés secrètes12. Tandis que Dugast travaille sur les populations du sud-
Cameroun, Georges Balandier, également sociologue, et le géographe Gilles
Sautter travaillent sur les Fang du Gabon. Ils ouvrent une période féconde de
recherches qui se traduit par une volumineuse publication. A lui seul, tel que
le signale X. Cadet, Balandier constitue un corpus aussi considérable que
celui de Trilles ou Tessmann. La force des travaux de Balandier est d’avoir
appliqué une méthode scientifique moderne, qui lui a permis de se distinguer
des nombreuses études réalisées précédemment. « Observation de la société
fang, il se place non plus au milieu ou à côté de cette société, mais au-dessus
d’elle13 ». Pour autant, Balandier ne parvient pas à se départir d’une certaine
vision occidentale des Fang. En 1949, il publie un premier article dans lequel
apparaît pour la première fois sa célèbre expression : « Les "Fan" du Gabon,
des conquérants en disponibilité14 ». En 1955, Balandier publie son ouvrage
maximal, Sociologie actuelle de l’Afrique noire, il reste l’ouvrage de
référence sur la société fang.
En 1964, André-Charles Henry nous livre, ici, le témoignage du
missionnaire français Samuel Galley à propos de sa rencontre avec la langue
fang, dans l’avant-propos de son ouvrage, Dictionnaire Fang-Français-
Français-Fang:
Il ajoute :
L’avenir de la langue fang au Gabon est lié à l’importance
numérique et sociale du groupe ethnique. […] A côté du français,
qui reste au Gabon la langue « politique » et la langue
« culturelle » enseignée dans toutes les écoles, le fang peut courir
sa chance, comme le souhaitait Samuel Galley, de devenir demain
non seulement une grande langue de relation pour toute l’aire Sud-
Cameroun et le Nord-Gabon, mais le lien entre tous les autres
peuples de la République16.
12
Ibidem, p. 294.
13
X. Cadet, op. cit., p. 279.
14
G. Balandier, « Les Fan, conquérants en disponibilité », Tropiques, cité par X. Cadet, op.
cit., p. 272.
15
S. Galley, Dictionnaire Fang-Français - Français-Fang, Neuchâtel, Ed. Messeiller, 1964, p.
9.
16
Ibidem, p. 10.
13
tous les domaines. Des pans entiers de la culture fang méritent une
investigation approfondie.
Laburthe-Tolra, quant à lui, se rend au Cameroun en 1966, pour
comprendre l’évolution religieuse et la conversion rapide et massive des
habitants de Minlaaba, mission catholique du diocèse de Mbalmayo, au sud
de Yaoundé. L’enquête ethnographique dure six ans. Elle constitue sa thèse
de Doctorat soutenue en 197517. Il rappelle dans cette étude que les mots
« Beti » ou « Fan » désignent davantage la condition de « vrais hommes », et
que la pratique de « naturalisation » est largement répandue en Afrique
centrale, il souligne la légèreté des « appellations ethniques telles que Bulu
ou Ntumu [qui] fonctionnent comme des noms qualificatifs, des titres
d’honorabilité, plutôt que comme des noms propres18 ».
Une nouvelle ère s’ouvre en 1960 avec l’indépendance. Les élèves
gabonais obtiennent des bourses pour poursuivre en France des études
supérieures. Une première génération d’Africains diplômés apparaît au
tournant dans les années 1960, engagés dans l’anthropologie, la linguistique
et la sociologie. Elles leurs autorisent de s’exprimer enfin sur leur propre
culture, en rétablissant parfois les erreurs passées. C’est le cas du sociologue
Gabonais Paulin Nguema Obam19.
Concernant les Fang proprement dits, les premières études apparaissent
au début des années 1970. D’abord, Tsira Ndong Ndoutoume révèle l’épopée
du Mvett au grand public et plus tard, en 1975, il écrira le deuxième tome20.
Ensuite, Jean-Emile Mbot s’attache aux contextes de production des
témoignages, récits et légendes. Après deux travaux préliminaires sur les
contextes sociaux et le genre oral21, il établit en 1972 une méthode d’analyse
des corpus où il met en évidence les différents enjeux qui font la relation
entre l’informateur et l’ethnologue-collecteur22. Toujours en 1970, Soter
Azombo, un des tout premiers étudiants à présenter une thèse de Doctorat
d’Etat sur les Fang, sous la direction de Georges Balandier23, stigmatise les
écrits de Trilles. Enfin, au cours de la même année, les relations entre les
17
P. Laburthe-Tolra, Minlàaba. Histoire et société traditionnelle chez les Béti du sud-
Cameroun, Thèse de Doctorat, cité par X. Cadet, op. cit., p. 290.
18
X. Cadet, op. cit., p. 291.
19
P. Nguema Obam, « De la justice et de la guerre chez les Fan, République du Gabon »,
Notes Africaines, cité par X. Cadet, op. cit., p. 294.
20
T. Ndong Ndoutoume, Le Mvett, épopée fang, 1970, tome I ; Le Mvett, Livre II, 1975, cité
par X. Cadet, op. cit., p. 298.
21
J.-E. Mbot., Wa kobe Za nkobe?, Université Dominicaine su Sauchoir; Ebughi bifia, "
démontrer les expressions", Mémoire de l’Ecole pratique des Hautes Etudes, cité par X. Cadet,
op. cit., p. 295.
22
J.-E. Mbot., Nos pères mangeaient la lance, un récit d’initiation à la guerre chez les Fang,
cité par X. Cadet, op. cit., p. 295.
23
S. Azombo, Séquence et signification des cérémonies d’initiation So, Thèse de Doctorat
d’Etat, cité par X. Cadet, op. cit., p. 295.
14
populations fang et l’autorité française sont étudiées par A. Ratanga Atoz qui
soutient un mémoire, dirigé par Henri Brunschwig24.
En 1973, dans son mémoire de maîtrise, Ndoume Assebe analyse la
personne d’Emane Tole à travers les événements de Ndjolé. Le chef fang y
est décrit comme le défenseur des intérêts fang dans la région de Ndjolé25.
Les questions historiques sont traitées d’une manière circonspecte. En
1974, Bonaventure Ndong, qui étudie, La marche des enfants d’Afiri-Kara à
travers ses différents aspects dans la culture traditionnelle fang, critique
Trilles pour l’orientation de ses descriptions de la Trinité chez les Fang tout
en adhérant à ses thèses sur le rapprochement avec la civilisation
pharaonique26.
Les études les plus ambitieuses sur l’histoire ancienne des Fang sont le
fruit de Marc-Louis Ropivia. En 1981 et 1984, il publie trois articles dans
lesquels il collecte des éléments pour recomposer la migration des Fang
depuis leur origine jusqu’au Gabon. Géographe, son travail repose
essentiellement sur l’analyse des Mvett dans lesquels il scrute les moindres
indications toponymiques, géomorphologiques, qui sont pour lui autant
d’éléments irréfutables27. De plus, en 1981, l’historien gabonais Nicolas
Meteghe N’nah analyse la plupart des conflits qui opposent l’autorité
coloniale aux populations locales, en particulier fang, comme l’expression
d’une résistance organisée, farouche et déterminée28.
Travaillant sur les Bulu, le Camerounais Samuel Eno Belinga mentionne,
en 1982, combien les épopées véhiculent la culture du fer dans le groupe
pahouin29. D’autres ouvrages ont encore vu le jour ces vingt dernières années.
Malgré toute la littérature existante sur le peuple fang, entre autres, des
ouvrages afférents à la culture, l’histoire, l’anthropologie, la sociologie sans
oublier l’art et la peinture, le volet linguistique demeure, quasiment, moins
nanti. Toutefois, l’œuvre du linguiste gabonais P. Ondo-Mebiame, Essai sur
les constituants syntaxiques du fàp-ptúmù, publiée récemment en 2008, aux
Éditions Raponda Walker (Libreville-Gabon), est à l’évidence, la toute
première qui porte sur la langue fang. En effet, cette dernière ne possédait
24
A. Ratanga Atoz, L’immigration des Pahouins au Gabon au XIX e siècle- Histoire de leurs
relations avec l’administration et les tribus voisines, Mémoire, cité par X. Cadet, op. cit., p.
295.
25
Ndoume Assebe, Emane Tole et la résistance à la conquête française dans le Moyen
Ogooué, Mémoire de maîtrise, cité par X. Cadet, op. cit., p. 296.
26
B. Ndong, La marche des enfants d’Afiri-Kara à travers ses différents aspects dans la
culture traditionnelle fang, thèse de Doctorat de 3e cycle, cité par X. Cadet, op. cit., p. 295.
27
M. Ropivia, « Les fang dans les Grands Lacs et la Vallée du Nil », Présence Africaine ;
« Migrations Bantu et tradition orale chez les Fang (Le Mvett) : interprétation crirtique », Le
mois en Afrique, cité par X. Cadet, op. cit., p. 297.
28
N. Meteghe N’nah, L’implantation coloniale au Gabon, résistance d’un peuple, tome 1, cité
par X. Cadet, op. cit., p. 297.
29
S. Eno Belinga, K. Watanabe, folklore en Afrique d’aujourd’hui, Actes du Colloque, cité par
X. Cadet, op. cit., p. 299.
15
pas, jusqu’à cette date, un manuel de linguistique pouvant favoriser son
apprentissage de façon convenable.
C’est la raison pour laquelle j’ai voulu combler ce vide en élaborant cet
ouvrage de conjugaison, le premier du genre. Loin de moi la prétention
d’avoir exploré tous les aspects de la conjugaison fang, ce manuel se doit
d’être considéré, à juste titre, comme étant une petite contribution sur l’art de
conjuguer de la manière la plus sommaire qui soit. Étant moi-même non-
spécialiste de la linguistique, j’ai seulement voulu faire œuvre utile.
Cependant, des spécialistes de cette question trouveront indubitablement des
aspects à approfondir étant donné sa complexité aussi bien sur le plan
syntaxique que sur le plan syntagmatique. Amateur en linguistique, je
demanderais, d’avance, la clémence des spécialistes de la langue fang pour
d’éventuels manquements et maladresses qu’ils observeront ci et là. Car tel
que le souligne A. Jacquot : « Les travaux d’amateurs, même récents,
souffrent tous de mêmes maux : faiblesse ou absence totale de données
phonétiques, tonalité non perçue ou confondue avec l’accentuation, étude
grammaticale s’appuyant sur la grammaire traditionnelle des langues
européennes ou même des langues dites classiques (latin et grec) et ignorant
des pans entiers de la structure des langues décrites30 ». Néanmoins, cet
ouvrage se voit investi d’une mission qui consiste à jeter les bases de
l’apprentissage du fang mais également à permettre aux locuteurs naturels et
apprentis locuteurs de mieux appréhender ses richesses dans toutes ses
formes.
Pour mener à bien cet immense projet, je me suis appuyé sur le système
orthographique élaboré par Samuel Galley dans son mini Dictionnaire Fang-
Français - Français-Fang. En effet, il fut l’un des premiers missionnaires à
avoir élaboré un manuel didactique de la langue fang. Il est vrai que son
caractère succinct a fait en sorte que nous restions, un tantinet, sur notre soif
à cause de l’inexistence des règles pouvant favoriser une bonne
compréhension et une maîtrise parfaite de nombreux idiotismes et autres
tournures idiomatiques fang. Car, il existe dans l’étude de cette langue une
infinité de tournures qui ne s’apprennent qu’au fur et à mesure que l’on
approfondit son étude. Sur le plan lexicographique, le manuel didactique du
Guinéo équatorien Lorenzo Bacale Andeme, Vocabulario Castellano-Fang-
Català m’a également donné matière à traduire des vocables spécifiques à la
fin de cet ouvrage. Eu égard à ce qui précède, les lecteurs verront
indubitablement une légère dissimilitude entre l’ancienne transcription de la
langue fang faite par les premiers missionnaires chrétiens et celle que j’ai
utilisée dans ce livre.
30
A. Jacquot, Le Gabon, dans Inventaire des études linguistiques sur les pays d’Afrique Noire
d’expression française et sur Madagascar, Paris, CILF, 1978, p. 496
16
Origines et migration du peuple Fang
« Les Pahouins arrivent !». Ce cri éveillait autrefois chez les Nègres de la
côte comme chez les Européens presque autant d’effroi que dans la Rome
antique : « Hannibal ante portas » (« Hannibal est à nos portes31 ! »). Le débat
sur l’origine du peuple fang reste encore de nos jours un enjeu pour la
recherche scientifique. Les différents chercheurs qui ont traité de cette
question et qui continuent de s’atteler à prouver ses origines ne s’accordent
pas tous là-dessus. Les uns affirment que les Fang viennent de la vallée du
Haut Nil en Egypte et d’autres restent sceptiques quant à la véracité de ces
dires et préfèrent, à toutes fins utiles, retenir l’hypothèse selon laquelle les
Fang viendraient d’une région proche du fleuve Sanaga ou du Soudan.
Cependant, des travaux savants et de grande érudition ont été publiés sur la
localisation géographique du foyer préhistorique des Fang et sur sa datation.
Selon Grégoire Biyogo, tous les spécialistes de cette question situent le
« berceau primitif des populations fang » dans le Bahr-el-Gazal, près du Nil ;
dans le pourtour du Soudan ancien, dans l’Abyssinie, ancienne Nubie32. Il
précise que ce n’est que dans cette région du Haut Nil qu’auraient débutées
les migrations Fang33. Nous comprenons par là qu’il n’y a pas eu qu’une
migration sinon des migrations fang partant d’Egypte jusqu’en Afrique
centrale. L’on évoque également des arguments ethnographiques et ethno-
historiques. À ce propos, P. Mba Abessolo écrit : « Après ses investigations,
LARGEAU est arrivé à la conclusion que le peuple Fang revient du sud du
Nil, passant par le soudan, traversant presque le milieu de l’Afrique,
pourchassé et pourchassant d’autres peuples qui voulaient lui barrer la route.
Il était prévu qu’il devait rencontrer, venant du côté de la mer sans doute leur
frère blanc, Joseph AMBOUROUET AVARO confirme que ce peuple venait
du font des forêts tropicales et que la couleur de sa peau était presque
blanche34. »
P. Ondo-Mebiame, quant à lui, souligne que : « dans les pratiques
religieuses des Fà+, l’on constate des influences antiques. Il est dit en
l’occurrence que l’influence antique de la religion égyptienne, ou celle d’un
peuple ayant habité l’ancienne Egypte, paraît avoir joué un rôle assez
considérable dans la formation des idées religieuses de ceux-ci. Ainsi, pense-
t-on, le peuple Fà+ a eu des relations avec l’Egypte35 ». Ropivia (1981), cité
par P. Ondo-Mebiame, pense qu’« à partir de ce rapprochement fait à la suite
de son parcours du texte de Tsira Ndong Ndoutoume, délimité ce qu’il
appelle « l’œkoumène primitif fang », il résulte de son analyse que l’étude
géographique qu’il a faite, confirme la connaissance du Nil et de ses sources
31
P. Laburthe Tolra, Christiane Falgayrettes Leveau et Günter Tessmann, op.3 cit., p. 181.
32
G. Biyogo, Encyclopédie du Mvett Tome 1-Du Haut Nil en Afrique centrale, Bonneuil,
Editions Menaibuc, 2002, p. 165.
33
Idem.
34
P. Mba Abessole, Aux sources de la culture fap, Paris, L’Harmattan, 2006, p. 22.
35
P. Ondo-Mebiame, Essai sur les constituants syntaxiques du fàp-qtùmù, Libreville, Éd.
Raponda Walker, 2008, p. 10.
17
par les Fà+ anciens. Il paraît plus aisé, suite à cela, de circonscrire avec plus
de netteté, le domaine primitif du peuple fà+ ; et moins hasardeux, et en
réalité plus sûr, de soutenir qu’à l’origine, les Fà+ étaient établis dans les
régions du Haut-Nil et de la Nubie antique ; un vaste territoire englobant
aujourd’hui quatre Etats : l’Egypte, le Soudan, l’Ethiopie et l’Ouganda36 ».
Pour renchérir ce point de vue, on compare ses dialectes et le zandé se
rapprochant des civilisations du Haut Nil. Le père H. Trilles a rassemblé
quelques mots de la langue égyptienne et la langue fang pour mettre leur
similitude lexicale en relief. Il affirme qu’il ne s’agit pas là de ressemblances
fortuites. Aussi, semble-t-il judicieux de le souligner, en 1941, la linguiste
Lysias Homburger soulève les deux questions essentielles de l’histoire des
Fang. Elle reconnaît également une parenté entre les dialectes zandé et fang
et classe le Fang dans un groupe intermédiaire entre les langues bantu et
soudanaises37. Pourtant, devant les limites de sa discipline, Homburger
préconise prudemment de parler de semi bantou à propos des Fang38. Bien
des comparaisons ont été faites à ce niveau, mais il n’en demeure pas moins
que deux visions manichéennes s’affrontent, à ce propos, sur l’origine de la
langue fang.
Pour les uns, c’est une langue semi bantu, c’est la raison pour laquelle P.
Ondo-Mebiame précise que: « cette thèse est défendue par certains auteurs,
en particulier Baumann et Westermann (1948) d’une part, et Hombert (1952)
d’autre part, refusent de classer la langue que parlent les populations
composant l’unité linguistique de composition, parmi les langues bantu ; en
raison essentiellement de la fréquence élevée de ses syllabes fermées, et
certaines de ses caractéristiques phonétiques comme l’existence de labio-
vélaires39 ». De son côté, P. Mba Abessole est encore plus ferme et déclare :
« le récit de leur migration indique clairement leur pays d’origine. A partir de
là, il est bien évident qu’ils [les origines du fang] n’appartiennent pas au
groupe bantou. Mais il faut retenir qu’il est en relation depuis longtemps avec
les Bantous. De sorte que la langue qu’il parle aujourd’hui a une typologie de
langue bantoue dont elle se distingue cependant par certains phonèmes que
l’on ne retrouve qu’en Afrique de l’Ouest ; il s’agit, concernant les
consonnes : des vélaires /nk/, /p/ ; des labio-vélaires : /kp/, /nkp/, /ngb/ et pour
ce qui est des voyelles : du /W/ (le e muet français) et de /ü/ (le u français),
dont le point d’articulation est central40 ». Il convient là de rappeler que P.
Mba Abessole, reprenant les arguments développés par H. Trilles, et Houis
rattache la langue fang à l’égyptien ancien.
Et pour d’autres, la langue fang est indubitablement d’origine bantu, au
demeurant, si l’on se fie à la classification de Guthrie (1953 et 1971), elle se
36
P. Ondo-Mebiame, op. cit., p. 11.
37
X. Cadet, op. cit., p. 276.
38
Ibidem, p. 277.
39
P. Ondo-Mebiame, op. cit.,p. 10.
40
P. Mba Abessole, op. cit., p. 84.
18
classe dans la zone A du domaine bantu, dans le groupe 70 (Yaunde-Fang
Group), et sous le sigle A. 7541.
Quant à moi, je pense que la langue fang, par le truchement des récits
oraux, tels que le Mvett, les contes et légendes ainsi que l’histoire de sa
migration montrent que ce peuple a vraiment vécu en Égypte. L’usage du
nom « Pharaon » dans le terme comparatif fang : « ane Pharaon », en
français, comme Pharaon, pour exprimer le comparatif dans le cadre d’un
litige, d’un pugilat, d’une dispute, etc., est révélateur. On dit : « one me tâ
ane Pharaon, maâbis ki, tu peux m’injurier comme Pharaon, je m’en
contrebalance ». L’emploi, donc, du nom Pharaon dans la langue fang n’est
pas fortuit, cela montre indubitablement et je l’affirme que les Fang
reviennent d’Égypte.
Par ailleurs, certains documents chronologiques indiquent quelques dates
de l’histoire migratoire fang. Certains historiens signalent que, dès le milieu
du XIXe siècle, le peuple fang arrive en Afrique centrale et précisément dans
les régions correspondant au Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale et
Congo. L’historien français, X. Cadet, délimite, à ce sujet, l’arrivée des Fang
au Gabon vers les années 1848-186342. Ces dates varient selon les ouvrages.
Au dire d’A. Fourneau, les Fang sont arrivés au Gabon vers la seconde moitié
du XVIIIe siècle, c’est-à-dire en 1760; Trezenem quant à lui place leur arrivée
dans le Moyen Ogooué (Gabon) au début XIXe siècle c’est-à-dire en 1850
précisément ; à l’extrême pointe de leur poussée, ils atteignent la région de
Setté-Cama (abords de la lagune Sounga) vers 1890, attirés par les factories
qui s’y trouvaient alors43; sans occulter du Chaillu qui parle d’eux en 185644.
Or, les conclusions des recherches archéologiques menées par B. Clist,
dans la province du Woleu-Ntem, au nord du Gabon, montrent que les Fang y
ont habité depuis le XVe et XVIIe siècles45. L’historien gabonais N. Meteghe
N’nah soutient la même thèse dans son ouvrage intitulé, Histoire du Gabon
des origines à nos jours46. Les travaux de P. Laburthe-Tolra dans, Les Saints
de la forêt et ceux de Jan Vansina : Paths in the Rainforests, dans Brève
histoire de la Guinée Equatoriale coordonné par M. Liniger-Goumaz,
arrivèrent à la même conclusion.
D'autres explorateurs et anthropologues ont envisagé l'hypothèse,
conforme à la vulgate scientifique de l'époque, selon laquelle les Fang
seraient des Blancs venus de la région des Grands lacs, voire du Haut Nil. La
même année, du Chaillu soutient avec intensité et vigueur que les Fang
appartiennent à une « famille qui diffère de la race nègre du littoral, aussi
41
P. Ondo-Mebiame, op. cit., p. 9.
42
X. Cadet, op. cit., p. 45.
43
G. Balandier, Sociologie actuelle de l’Afrique noire, Paris, Presse Universitaire de France,
1963, p. 76.
44
P. Mba Abessole, op. cit., p.18.
45
B. Clist, Gabon : 100 00 ans d’Histoire, Libreville, Sépia, 1995, pp. 211-212.
46
N. Meteghe N’nah, Histoire du Gabon des origines à nos jours, Paris, L’Harmattan, 2006, p.
33.
19
bien que les autres tribus que j'avais déjà vues47 ». Il accentue : « Les Fang
sont les plus beaux « nègres » d’Afrique équatoriale48 ». D’après Poutrin, les
statistiques anthropométriques montrent des taux très élevés de
brachycéphalie chez les Fang alors que les populations gabonaises seraient
plutôt dolichocéphales. S’appuyant sur ces résultats, Cottes revient sur
l’identité bantu des Fang et défend leur supériorité sur les populations
gabonaises49. X. Cadet, à son tour, déclare dans l’introduction de son ouvrage
que : « de toutes les populations d’Afrique noire et particulièrement du
Congo français, les « Fang » ou « Pahouins » sont les plus célèbres. A
l’exemple des Océaniens, Maori ou Marquisiens, ils exercent une étrange
fascination qui tient beaucoup au paradoxe entre, d’un côté, la haute
esthétique de leur art que traduisent les audacieux partis pris stylistiques et,
de l’autre, la brutalité de leurs mœurs : on les dit cruels, féroces, conquérants
anthropophages, descendus des rives du Nil jusqu’au Gabon en un flux
continu, exterminant ou assimilant les populations qu’ils envahissent.
Certains auteurs vont jusqu’à affirmer leur supériorité sur l’ensemble de la
« race nègre »50 ». L’arrivée du peuple fang constitua, donc, un tournant
décisif sur le plan non seulement démographique, politique, mais aussi
économique et culturel dans ces différents pays. Cette migration ne laissa pas
indifférents les Colons et les ethnies autochtones qui, jadis, vivaient dans ces
territoires nouvellement envahis.
Après s'être complaisamment attardé sur le « cannibalisme fang » par le
biais des préjugés relatifs à leurs mutilations corporelles (la taille des dents,
scarifications, tatouages, etc.), leur force physique, etc., P. du Chaillu affirme
en 1863:
Les Fang paraissaient être le peuple le plus remarquable que j'eusse
encore vu dans cette partie reculée de l'Afrique. D'une couleur plus
claire qu'aucune des tribus de la côte, forts, grands, bien bâtis, ils
témoignent d'une grande activité; leur regard me semblait aussi plus
intelligent que celui des Africains qui n'ont pas encore eu des rapports
avec les blancs51.
47
F. Bernault, op. cit., p. 7.
48
Du Chaillu, cité par X. Cadet, op. cit., p. 52.
49
A. Cottes, La mission Cottes au Sud-Cameroun, (1905-1908), p. 99, cité par X. Cadet, op.
cit., p. 268.
50
X. Cadet, op. cit., pp. 11-12.
51
F. Bernault:« Dévoreurs de la nation: Les fang au Gabon ». In: Coquery-Vidrovitch &
Issiaka Mandé, Etre étranger et migrant en Afrique au XXe siècle, Paris, l’Harmattan, p. 6.
20
l’initiation So des Béti, une même promotion pouvait associer des petits
garçons impubères (de l’âge de sept ou huit ans) et des hommes de plus de
vingt ans déjà mariés52. C’était, donc, par ignorance et à tort que l’on traitait
les Fang de « cannibales », sous prétexte qu’ils taillaient leur dentition pour
la circonstance. Or, la taille des dents n’était qu’un fait culturel, lié à
l’initiation aux divers rites de passage et d’intégration que l’on retrouve
encore de nos jours en pays fang.
Tout l’intérêt porté sur la compréhension et la connaissance des Fang,
dès le XIXe siècle jusqu’à nos jours, se justifie également par le nombre de
publications faites sur eux aussi bien par les Africains que par les
Occidentaux. On y recense ainsi, près mille publications environs, partant des
articles, ouvrages, thèses de Doctorat, Mémoires, etc. Aussi, faut-il rapporter
que les textes de plusieurs administrateurs européens, convertis en
anthropologues amateurs, sont venus à la rescousse des fantasmes
missionnaires en laïcisant la légende "hamitique" fang. C'est une première
tentative d'interprétation de la culture et la tradition fang jugées très
complexes.
Alors, poussés par les invasions et les djihads islamiques, et après avoir
traversé la Sanaga sur le pont providentiel au sujet duquel les récits ne
s’accordent pas quant à la nature de ce gué, ainsi que le souligne M.-R.
Abomo-Maurin, les Fang débarquent dans la région Nanga Eboko, appelée
aussi de son nom originel Yom53. Pour sa part, J. Ki-Zerbo, dans son ouvrage
Histoire de l’Afrique Noire, cité par Paul Mba Abessole, déclare:
52
P. Laburthe-Tolra, et J.-P. Warnier, Ethnologie Anthropologie, Paris, PUF, 1993.
53
M.-R. Abomo-Maurin, Parlons Boulou langue bantou du Cameroun, Paris, L’Harmattan,
2006, pp.8-9.
54
P. Mba Abessole, op. cit., p. 23.
54
Idem.
21
chevaux et maîtres dans le travail du fer55. Il précise que l’arrivée dans la
région forestière serait symbolisée par la légende, dite du trou de l’adzap,
indiquant l’obligation où se trouvèrent tous les groupes de migration de
passer au travers d’un trou creusé dans l’arbre adzap56. Car, il y avait de part
et d’autre de cet arbre un précipice, en langue fang Ye’e, qui barra le chemin
aux fils d’Afiri Kara. Il fallait donc que ces derniers frayassent un chemin au
milieu de l’arbre afin de continuer leur odyssée vers la terre promise. Cette
légende, tel que l’évoque le Guinéo équatorien J. Bibang Oyee, a forgé le
caractère belliqueux des Fang et a favorisé une meilleure préservation de leur
religiosité, notamment, le culte byer ou (biéri). Au-delà des récits livresques
présentant la culture et la tradition fang de façon panoramique, nonobstant,
l’axe principal de sa religiosité est basé sur le culte des Ancêtres. En effet, Le
culte Byer est rendu aux mânes des ancêtres par le truchement de leurs
crânes. Il imposait un autel par nd’e bot prééminent, établi dans la « case de
l’aîné », Ntol fam ou aux abords immédiats de celle-ci. Il requerrait des
sacrifices (réguliers et circonstanciels) et demandait à être consulté avant
toute action d’intérêt commun57.
Pour ce qui concerne les mouvements migratoires des Fang, dulu, il
convient de noter que plusieurs conséquences funestes s’observèrent, à
savoir : la perte des vies humaines afférente à la guerre et la dislocation de la
famille d’Afiri kara, leur ancêtre. Assurément, c’est à Odzamboga que les six
familles comprenant les six fils d’Afiri Kara, en particulier, Fang Afiri,
Ntumu Afiri, Bulu Afiri, Nküign Afiri, Okak Afiri ainsi que les jumeaux Mevu-
me-Afiri et Nden Afiri, qui formèrent les deux une seule famille, se
fragmentèrent une fois pour toute. Ils se séparèrent après avoir frayé un
chemin à l’intérieur de l’adzap. Nküign Afiri, quant à lui, décida de se
désolidariser de ses cinq frères après leur avoir montré le chemin de la terre
promise58. Grâce aux guerres sanglantes et à la razzia, le peuple fang
construisit une personnalité ainsi qu’une réputation de guerrier. C’est donc
un peuple qui vivait de guerres. La plus populaire d’entre elles, c’est-à-dire
celle qui est restée dans les mémoires collectives, c’est la guerre fratricide
que les historiens et les Fang appellent communément l’Oban. Elle eut lieu
vers les années 1885-189559 et opposa les Bulu et Ewondo aux Ntumu,
Mvègn et Okak60.
Caractérisés par leur nomadisme pendant leur migration, l’administration
coloniale se heurta longtemps à ce qu’elle nomme la « manie migratoire des
Fang61. Il faut penser que les migrations à travers le Gabon sont les plus
55
G. Balandier, op. cit., p. 76.
56
Ibidem, p.77.
57
Ibidem, p. 143.
58
Ondua Enguru Dulu Bong Be Afrikara (1954-1973). Traduit en espagnol par le Guinéo-
équatorien Julián Bibang Oyee, sous le titre: La Migración fang, Ávila, Editorial Malamba,
(1995), pp. 55-61.
59
Ibidem, p. 119.
60
P. Laburthe Tolra, Christiane Falgayrettes Leveau et Günter Tessmann, op. cit., p. 182.
61
G. Balandier, op.cit., p. 130.
22
récentes (sans doute le point de départ d’une phase nouvelle destinée à une
plus grande amplitude) et que l’Ogooué ne représente la limite du pays fang
(en réalité le front avancé de ce peuple) qu’en raison de l’occupation
française. Les Fang n’ont renoncé que tardivement à une politique de
conquête à laquelle ils excellaient du fait de leur valeur combattante et de
leur capacité assimilatrice62. Jusqu’à la veille de 1914, l’administration s’est
heurtée à des associations guerrières, les Bizima, opérant aux abords de la
rivière Okano à Mitzic. Selon Balandier, il est certain que les Fang ont
longtemps fait pression pour accaparer et contrôler les routes et les centres de
la traite anciennement établis; les légendes qui lient à une marche vers
l’Ouest, la découverte des véritables richesses, le montrent. Dès le milieu du
XIXe siècle, l’explorateur du Chaillu observe comment cette pression
guerrière est complétée par une conquête pacifique, à la faveur
« d’alliances » formées par les mariages avec les étrangers. Et le Dr Cureau,
cité par Balandier, constate cinquante ans plus tard, que « le contrôle du
commerce de l’Ogooué est passé sous la coupe des populations fang63 ».
Pour mieux conforter leur domination et leur unité, les Fang de la sous-
région de l’Afrique centrale se réunirent à Mitzic, dans le quartier dénommé
Feck Sole, en français, « la stratégie est cachée », en 1947, lors d’un Congrès
qui porta son nom et qu’on appela aussi, Elat Meyong ou l’Unifang, afin de
trouver des solutions aux différentes revendications des populations. Celles-
ci tournèrent autour d’une politique sanitaire et d’un enseignement de
l’hygiène, désir de contrôler puis de consolider la « famille » ainsi qu’une
forte réaction face à l’état moderne de la société fang, la tentation du retour à
un passé où tout était mieux, où « il y avait beaucoup d’hommes et beaucoup
d’enfants » ; ces revendications exprimèrent la tendance à la « contre-
acculturation64 », le retour aux sources, aux mœurs de leurs Ancêtres ; la
préservation de leur unité, l’agnosse, l’obangam et de leur code moral, etc.,
cf. article intégral sur les sites : Monefang.com, l’Unifang et celui de
l’histoire des Fang de Mitzic.
Quant à leur culture, particulièrement la danse ainsi que le chant, elle
constitue un répertoire traditionnel riche et varié. La danse, en fang abokh,
est pour le fang la mémoire du temps, la chronique des événements, le
journal quotidien65 ; elle est quelque chose qui se transmet de personne à
personne, de personne à groupe, de groupe à groupe66. Citons par exemple le
fanki, l’esana, l’akom, l’akoma mba, le nlup, l’omias, l’ozila, le mengan, le
ngon ntang, l’élugh mengang, engem, etc., qui sont des danses très
populaires chez les Fang. Pour ce qui se rapporte au chant, il est une
invitation au voyage, une exploration du temps, il est l’archéologie d’une
62
G. Balandier, op.cit., p. 130.
63
Idem.
64
Ibidem, p 101.
65
P. Nguema Obam, Fang du Gabon. Les tambours de la tradition, Paris, Karthala, 2005, p.
43.
66
Ibidem, p. 40.
23
mémoire, le passé et le présent y sont dépeints en un langage dont l’opacité
est de toute beauté67. Les chants afférents à l’amour, à l’enfant et ceux ayant
trait à la vie quotidienne; l’épopée notamment celle du Mvett ainsi que tous
les autres référents culturels constituent, de façon générale, le moyen par
lequel la culture fang a pu survivre et se transmettre jusqu’à l’heure actuelle.
Toutefois, nous pouvons attester sans équivoque que la prégnance de
l’eschatologie chrétienne, dès le début de la colonisation, a fait en sorte que
les Fang acceptent la religion chrétienne à plus de 80% et l’animisme
perdant, ainsi, de plus en plus de fidèles. C’est dire en bref que nonobstant la
vulgarisation des religions dites chrétiennes, les Fang ont quasiment gardé les
fondements de leur culture et tradition. Pour comprendre l’origine de la
sauvegarde de la culture fang, il faut aller se ressourcer dans sa société
traditionnelle. Pour ce faire, P.-C. Zeng Ebome rappelle que : « cette société
a une histoire. Elle vit une autre histoire aujourd’hui. Elle est en butte à des
contradictions, à des incohérences sur le plan culturel. Je veux dire sur le
plan social. Nous sommes en butte à des agressions…, le terme agression ne
doit pas être pris au sens littéral. Tout peuple subit des agressions conscientes
ou inconscientes en raison de son ouverture au monde. Et il se trouve
malheureusement que certaines sociétés ont développé des moyens de
protection plus importants et plus sophistiqués que d’autres. Or nous sommes
encore dans cette phase d’expectative ou d’interrogation : qui sommes-nous
aujourd’hui ? Est-ce que nous sommes des Occidentaux dont nous avons
appris la langue, les coutumes, l’histoire ? Sommes-nous encore des
Africains avec quelque chose de spécifique à apporter au monde ? Nous en
sommes encore à ce questionnement. Le parti que moi je prends est de dire :
nous avons une civilisation mais qui ne sera pas, loin de là, sans tache, parce
qu’elle reçoit, comme je l’ai dit tout à l’heure, des influences, des agressions
conscientes ou inconscientes. Mais puisque nous l’aimons, nous devons
montrer sa spécificité, pour qu’elle puisse participer à la construction d’un
universalisme culturel. Pour qu’elle survive68. »
« L’occidentalisation » du peuple fang, par le biais de la destruction de
ses traditions et croyances, par l’imposition de la religion chrétienne, de la
langue, des us et coutumes du colonisateur, ainsi que toutes les tentatives
visant à le dépersonnaliser aussi bien physiquement que moralement ont
montré très tôt leurs limites. Cet ouvrage est donc un parfait exemple en vue
d’illustrer l’énorme travail qui reste encore à faire en rapport avec la
reconnaissance de la langue fang comme le moyen par lequel l’héritage
traditionnel s’est transmis et doit continuer à se transmettre au fil des années.
C’est grâce à l’intérêt capital que revêt cette langue en Afrique centrale que
j’ai tenté de cerner la portée sociologique, anthropologique et symbolique de
ce manuel au regard du nombre de locuteurs qui n’a cessé d’augmenter ces
quatre dernières décennies.
67
M. Mvé Bekale, Pierre-Claver Zeng et l’art poétique fang, esquisse d’une
herméneutique, Paris, L’Harmattan, 2001, p. 21.
68
M. Mvé Bekale, op. cit., pp. 102-103.
24
Importance de la langue fang en Afrique centrale
L’espace habité par les Fang s’étend sur une superficie de 18 000 km²: de
la moyenne Sanaga (430 N) à l’embouchure de l’Ogooué (120.5) en latitude,
et de l’Atlantique (9.30 E) à la moyenne Sanaga (14 E) en longitude69. Quant
aux travaux de Günter Tessmann, le pays des Pahouins est situé sur la côte
occidentale de l’Afrique, entre le premier degré de latitude sud et le
cinquième degré de latitude nord, entre le neuvième et le quatorzième degré
de longitude est70. Il couvre environ 176 600 km², soit un espace
correspondant au tiers de l’ancien empire allemand. Eu égard à la vision
coloniale, il est rattaché dans sa partie nord à l’ancien protectorat allemand du
Cameroun, dans sa partie sud à la colonie du Gabon (Afrique Équatoriale
Française (A.E.F.), ancien Congo français). Un secteur de la partie sud de
l’ancien territoire allemand, depuis la côte jusqu’au onzième degré de
longitude se trouve sous la souveraineté espagnole et porte le nom de Guinée
espagnole, actuelle Guinée Équatoriale. La partie de la région pahouine
rattachée au Cameroun couvre 94 000 km²71. Face à la grandeur de ce
territoire, le nombre de locuteurs fang est aussi considérable, surtout, si l’on
se réfère aux différents pays dans lesquels se trouvent les Fang.
En effet, la langue fang est parlée dans cinq pays d’Afrique centrale,
c’est-à-dire : le Gabon, Cameroun, Guinée Equatoriale, Congo et São Tomé
et Principe. D’après P. Ondo-Mebiame :
69
P. Mba Abessole, op. cit., p. 15.
70
P. Laburthe Tolra, Christiane Falgayrettes Leveau et Günter Tessmann, Fang, Paris, Ed.
Dapper, 2001, p. 177.
71
Idem.
72
P. Ondo-Mebiame, op. cit., p. 9.
73
P. Alexandre et J. Binet, le groupe dit Pahouin (Fang-Boulou-Béti), Paris, L’Harmattan,
2005 p. 12.
74
Idem.
25
des territoires français. Au Gabon, des dialectes Myéné reculent devant le
fang, de plus en plus utilisé jusqu’au chemin de fer Congo Océan. Dans les
grandes villes Douala, Yaoundé, Libreville, Port-Gentil et même Dolisie des
dialectes pahouins sont utilisés par des immigrants appartenant à d’autres
groupes linguistiques 75 ». Or, si nous prenons en compte ces différentes
tribus fang dont on laisse volontairement de côté pour des raisons souventes
fois politiques, alors, selon l’extrait de l’ouvrage intitulé: Guinée
Equatoriale : Cadre Naturel, Économique et socioculturel, de l’Economiste
& Informaticien J. Manene Nsogo, la population fang s’étendrait à un total
de 5 260 900 locuteurs. H. Trilles, à la suite de sa mission au Nord-Gabon et
de la pénétration allemande au Cameroun, n’hésite pas à réunir sous le terme
Fang tous les groupes qui leur sont apparentés du point de vue linguistique et
à avancer le chiffre de plus de dix millions pour l’ensemble, dépassant ainsi
toutes les estimations précédentes76. Par conséquent, la langue fang serait la
langue la plus parlée de l’Afrique centrale en fonction du critérium territorial
et démographique.
Pour ce qui a trait à la bibliographie, il n’y a quasiment pas de manuel
didactique de la langue fang. Seulement, le Dictionnaire de Samuel Galley;
l’opuscule Eléments de grammaire fang de l’Abbé A. Raponda Walker; le
manuel de linguistique de P. Ondo-Mebiame, Essai sur les constituants
syntaxiques du fàp-qtùmù ; quelques thèses soutenues ci et là, mais rangées
malheureusement dans les tiroirs par leurs différents auteurs sans pour autant
les publier demeurent, plus ou moins, les seuls documents, sur le marché,
susceptibles d’apporter quelques réponses sur les questions linguistiques du
fang. Néanmoins, j’ai toujours été confronté à ce sempiternel problème de
manque de sources bibliographiques sur la langue fang de façon générale. Par
conséquent, n’étant pas spécialiste de ces questions, je le serine, ce manuel
contribuera, manifestement, à l’apprentissage du fang à partir de sa
conjugaison. Il est simple, élémentaire et vise toutes les couches sociales.
Sur le plan structurel, ceux qui ont été en contact avec la langue fang sont
aussi bien convaincus que moi qu’elle possède une multitude de parlers étant
donné la diversité des prononciations qui existe entre ses divers groupes et
sous-groupes (Zamane, Bene, Okak, Mekè, Ntumu, Mvègn, etc.). Pour
Raponda Walker, le groupe linguistique fang se subdivise principalement en
huit sous-groupes, à savoir : Betsi, Ntum (Ntumu), Bule (Bulu), Ewondo,
Fong, Nzamane, Mékè et Bakwélé77. L’ouvrage de Guthrie intitulé, The
classification of Bantu languages publié en 1948 montre que le groupe
Pahouin compte sept dialectes, dont trois principaux, Alexandre et Binet n’en
décrivent que les points communs, gommant, dit X. Cadet, les différences en
les réduisant à des particularismes secondaires78. Cette forte
75
Ibidem, p. 19.
76
X. Cadet, op. cit., p. 262.
77
A. Raponda Walker, Eléments de Grammaire Fang, Libreville, Éditions Raponda Walker,
1995, p. 3.
78
X. Cadet, op. cit., p. 283.
26
« dialectalisation » que la langue fang connait en son sein, a conduit le
linguiste gabonais J. Kwenzi-Mikaka à inférer, à son niveau, que « la
littérature produite sur le peuple fà+ et l’idiome qui lui sert de médium de
communication signalent la présence de six dialectes en son sein79 ».
En effet, la cause fondamentale de cette diversité de parlers fang serait
non seulement sa cohabitation avec d’autres peuples bantu mais aussi des
influences exogènes liées aux innombrables péripéties rencontrées pendant
leur migration. Cela m’a paru une préoccupation énorme, celle qui a consisté
à la recherche d’une prononciation standardisée qui ferait l’unanimité des
différents locuteurs. C’est le fruit d’une réflexion abyssale et d’une analyse
ardue que j’ai menée au cours de l’élaboration de ce travail. Car, tel que le dit
P.-C. Zeng, le fang est une langue majeure qui doit être parlée, écrite, chantée
de façon sérieuse80. Cela dit, pour illustrer cette difficulté à trouver une
prononciation uniforme, choisissons le mot : « homme » dont la
prononciation varie selon que l’on se trouve en Guinée Equatoriale, au
Cameroun, au Congo ou au Gabon.
Ainsi, les Ntumus et les Mekès appellent Mot, les Zamanes prononcent
Mur ou Mour, les Mvègn quant à eux disent Mor, les Okak et atsi à leur tour
le désignent par Mort et les Bene l’appellent Môr, etc. Pour ce faire, dans le
souci de rendre la langue fang plus accessible et intelligible, il m’a semblé
utile de choisir la dénomination Mot, qui répond à l’origine de l’appellation
des langues dites bantu ou semi bantu, qui désignent l’être humain au
singulier, d’après J. Kwenzi-Mikala et S. Souindoula, cité par le professeur
N. Ngou Mvé, par « Mu-ntu » et « Ba-ntu » au pluriel81. Autre exemple, « les
ragots » se disent en fang okak, mekè, mvègn, « bikobekobe82, bidzôdzô ou
bitètè », cependant, les Ntumu de Bitam disent, « bikôbokôbo, bitiètiè, et
bidzôdzô », les Zamanes disent « bikobekobe, bitietie, bidzuedzue », etc. La
prononciation varie selon la région, le dialecte et le pays. J’ai donc opté pour
la dénomination « bikobekobe » parce qu’elle est la plus répandue en pays
fang. De plus, il m’a paru essentiel de souligner que la langue fang est d’une
grande complexité notamment pour la subtilité de sa prononciation qui
connaît plusieurs accents toniques, à l’opposé du français monotone83.
Ainsi, un accent mal placé ou une voyelle mal prononcée (ouverte ou
fermée) peuvent donner lieu à une déformation du sens de la phrase ou du
mot. Même Trilles, mentionne X. Cadet, qui pourtant produit d’importants
efforts pour apprendre la langue se fait railler par ses hôtes alors qu’il tente
de s’exprimer dans leur langue84. C’est dire combien la prononciation des
mots joue un rôle crucial dans l’apprentissage du fang. Je le réitère, un mot
mal prononcé en fang, change complètement de sens et de signification.
79
P. Ondo-Mebiame, op. cit., p. 7.
80
M. Mvé Bekale, Pierre-Claver Zeng…, op. cit., p. 105.
81
N. Ngou Mvé, L’Afrique bantu dans la colonisation du Mexique (1596-1640), Libreville,
CICIBA, 1995, p. 15.
82
L. Bacale Andeme, Vocabulario castellano- fang-català, Huesca, HU-160/99,1999, p. 13.
83
X. Cadet, op. cit., p. 254.
84
Ibidem, p. 277.
27
Voyons en guise d’illustration, la prononciation du vocable « zam » : zàm (la
lèpre ou le palmier raphia), zám (le goût, le plaisir), zaâ-me (viens me) et
Zame (Dieu).
En somme, les lecteurs verront dans cet ouvrage l’influence de mes
origines ntumu d’Oyem, au village Mefoup, Canton Bissok du côté maternel
et mon héritage okak et atsi, du village Miang, Canton Lalara à 100km de
Mitzic, mes origines paternelles, dans la transcription des mots. Car, la
population de Mitzic utilise un parler hybride, issu de l’atsi, du ntumu, et de
l’okak, d’après les inférences des travaux de Flagel, Ondo, Ondo-Mebiame et
Medjo Mvé ; cependant, le Mémoire de Maîtrise soutenu par P. Nsime
N’nang en 2007 vient trancher, pour ne retenir que l’atsi majoritairement et
l’okak85. Cette double identification m’a certainement influencé lorsqu’il
s’est agi d’illustrer les verbes simples et composés et autres expressions
idiomatiques tout au long de ce travail. Cependant, la méthodologie choisie
ainsi que l’intérêt accordé à la thématique qui fait l’objet de notre étude
doivent participer à la valorisation de ce travail.
85
P. Ondo-Mebiame, op. cit.,p. 17.
28
Méthodologie et intérêt culturel du manuel
Ces jeunes, qui, par mimétisme des valeurs occidentales, mélangent tout,
sans pour autant faire le tri entre ce qui est conciliable avec leur évolution
sociale et culturelle et ce qui ne l’est pas. Ce processus mimétique est
performatif dans la mesure où il influe directement sur leur comportement de
façon à rejeter leurs particularismes somatiques, phénotypiques et culturels.
Ce qui les conduit irréfutablement à s’interroger sans cesse sur leur identité,
leur rapport au monde et leur histoire. Nombre d’entre eux dénigrent les
croyances et traditions ancestrales, ils les rejettent systématiquement, parce
que disent-ils, elles ne concordent plus avec les réalités actuelles. Ils les
qualifient d’anachroniques, d’arriérées et de désuètes. Ils oublient que l’être
humain enrichit son patrimoine culturel en échangeant avec le monde
extérieur, et non en s’aliénant, ou en s’assimilant culturellement. C’est
86
A. Césaire, Nègre je suis, nègre je resterai, Paris, Albin Michel, 2005, p. 85.
87
P. Nguema Obam, op. cit., p. 120.
29
pourquoi C. Wulf nous signifie que : « la formation de soi et la confrontation
avec l’extérieur ont leur origine dans le même système : le monde extérieur et
le monde intérieur sont ajustés l’un à l’autre, en continuité l’un avec l’autre,
et ne peuvent être expérimentés que dans des relations d’échanges mutuels.
Des ressemblances ou des correspondances naissent entre l’intérieur et
l’extérieur, des rapports mimétiques se forment entre eux. Les hommes
entrent dans des comportements de ressemblance avec le monde extérieur et
se transforment eux-mêmes au cours de ce processus, transformant du même
coup leur perception du monde extérieur et la perception qu’ils ont d’eux-
mêmes88 ». En effet, pour aborder dans le même sens, B. Mvé Ondo nous
rappelle que tout homme cherche toujours à se comparer dans son être et dans
sa collectivité, à se démarquer pour mieux se faire reconnaître, à se
comprendre et à comprendre d’où il vient pour mieux appréhender où il en
est aujourd’hui. Mais cette démarche, réaffirme-t-il, est toujours complexe,
multiforme, jamais achevée et naturellement idéologique. Elle procède par
allers et retours, fige certains repères et en passe d’autres sous silence. Bref,
elle idéalise, mythifie et transforme89.
En parlant singulièrement des jeunes Fang, P. Mba Abessole fait le même
constat en notifiant que : « beaucoup de jeunes Fang, ne savent plus parler
leur langue, surtout ceux de la diaspora90 ». Tous ces jeunes connaissent une
crise identitaire très profonde, ils sont, pour ainsi dire, en conflit permanent
avec eux-mêmes et ne savent plus comment concilier leur culture de départ,
c’est-à-dire l’africaine et leur culture d’arrivée, l’occidentale. Au regard de
cette lutte intérieure qui se produit entre ces deux entités, nombreux sont
ceux qui optent pour la culture la plus en vue, cherchant dans le même temps
à oblitérer la moins prisée. Sans vouloir brocarder au terme « identité » son
amphibologie sémantique, je me limiterai uniquement à son sens profond tel
que le mentionne M. Edmond: « l’identité oscille entre la similitude et la
différence, entre ce qui fait de nous une individualité singulière et qui dans le
même temps nous rend semblables aux autres. La psychologie montre bien
que l’identité se construit dans un double mouvement d’assimilation et de
différentiation, d’identification aux autres et de distinction par rapport à
eux91. »
Et dans l’identité, comme le souligne l’historien burkinabé J. Ki-
Zerbo, la langue compte beaucoup. D’après lui, la lente asphyxie des langues
africaines serait dramatique, ce serait la descente aux enfers, pour l’identité
africaine92. Il affirme qu’un peuple sans identité, est un objet de l’histoire, un
88
C. Wulf, Une anthropologie historique et culturelle, rituels, mimésis sociale et
performativité, Paris, Téraèdre, 2007, p. 79.
89
J.-M. Aubame, Les Béti du Gabon et d’ailleurs, Tome I, Sites, parcours et structures, Paris,
L’Harmattan, 2002, p. 15.
90
P. Mba Abessole, op. cit., p. 33.
91
M. Edmond : « La construction identitaire de l’individu », in, Catherine Halpern et Jean-
Claude Ruano-Borbalan, Identité (s), Auxerre, Ed. Sciences Humaines, 2004, p. 34.
92
J. Ki-Zerbo, Á quand l’Afrique ? Gémenos, Éditions de l’Aube, 2003, p. 10.
30
instrument utilisé par les autres : un ustensile93. A ce propos, ce sage africain
préconise qu’il faut « infrastructurer nos cultures ». Car, conclut-il, une
culture sans base matérielle et logistique n’est que vent qui passe94. Au
demeurant, certains auteurs, plus hardis, ont essayé de se pénétrer de la
culture négro-africaine, mais se sont heurtés à une série d’obstacles plus ou
moins infranchissables : cadres, religions, langues, manque de documents
historiques, traditions essentiellement orales aux formes d’expression très
complexes95… Pour étayer les allégations de J. Ki-Zerbo, P. Mba
Abessole note que : « de même qu’un homme ne peut pas vivre sans maison,
de même il ne peut pas bien vivre sans savoir parler sa langue96 ». Toujours
dans la même perspective, M. Mvé Bekale recommande que nous devions
préserver nos identités dans un esprit d’ouverture à d’autres civilisations afin
de célébrer le métissage des cultures, en ces termes :
Pour É. Glissant : « une des beautés du métissage est que l’intérêt de ses
mélanges est toujours à venir. Il ne sert à rien de récapituler ou d’analyser,
sauf à des fins pratiques, les résultats d’un métissage. Le bonheur est dans le
processus lui-même et dans les promesses qu’il fait naître et qu’il entretient.
Autrement dit, les « créolisations », ces inattendus de tous les mélanges et de
tous les contacts, sont l’accomplissement des emprises du métissage98. C’est
pourquoi les « créolisations » sont si difficiles à connaître, et leurs processus
d’abord si pénible à accepter. Quand le tout est mal perçu, il nous faut passer
par l’exaltation légitime et dévorante des composantes99 ».
Tout ceci revient à dire que tout Africain devrait de près ou de loin
apporter sa pierre à l’édification de son patrimoine culturel ainsi que pour la
préservation de son identité par le truchement des langues ancestrales. A cet
effet, le Père P. Mba Abessole nous remémore que nos cultures ressemblent à
des vases cassés dont il faut retrouver et recoller les différents morceaux.
Chacun en détient un et que leur assemblage est urgent. Nous ne pouvons pas
attendre, termine-t-il, que d’autres le fassent à notre place parce que nous
sommes, plus que quiconque, habilités à parler de nous-mêmes100.
93
J. Ki-Zerbo, op., cit., p. 10.
94
Ibidem, p. 11.
95
T. Ndong Ndoutoume, Le Mvett époppée fang tome I, Paris, Présence africaine, 1970
première édition et 1983 seconde édition, p. 9.
96
P. Mba Abessole, op. cit., p. 33.
97
M. Mvé Bekale, Gabon : La postcolonie en débat, Paris, L’Harmattan, 2003, p. 30.
98
É. Glissant, Mémoires des Esclavages, Paris, Gallimard, 2007, p. 89.
99
Ibidem, p. 92.
100
P. Mba Abessole, op. cit., p. 92.
31
En outre, la montée indéniable de la langue française en Afrique
francophone m’a permis de traduire à chaque fois les exemples en français
afin de faciliter la compréhension de nos lecteurs. Dans le but d’uniformiser
l’écriture de la langue fang, j’ai tenté de proposer aux lecteurs un modèle
relativement académique, standard, car j’ai personnellement remarqué que
chaque Fang écrit cette langue selon sa sensibilité phonétique et
phonologique. Vous trouverez, ainsi, dans cette étude, mon souci de rendre la
langue fang moins hermétique et moins rigide.
Aussi, convient-il de souligner que l’apprentissage de la langue fang
aujourd’hui dans certains lycées et collèges africains a constitué, pour ma
part, une source de motivation supplémentaire. Son alphabet, jusqu’à présent,
se compose des lettres quelque peu difficiles à écrire et à prononcer, surtout
pour ce qui est des non Fang. C’est pour cette raison que les phonèmes « ny
ñ, p, s » ont été moins usités au profit de « ng, gn, g, ss ». En revanche, j’ai
conservé d’autres phonèmes et voyelles tels que « pw, bw, kw, ü, u » afin de
respecter les particularismes et l’originalité de cette langue. Etant donné que
toute culture évolue, la langue fang a également évolué, la preuve en est
qu’elle possède, à l’heure actuelle, une kyrielle d’emprunts à d’autres
langues, tant occidentales que bantu. Cependant, comme le soulignent P.
Alexandre et J. Binet, si la langue fang s’est enrichie d’apports européens et
africains non pahouins, il semble qu’elle se soit en même temps appauvrie de
certaines nuances de sens, de termes techniques ou religieux, de tournures
littéraires ou poétiques anciennes, ceci en grande partie sous l’influence
européenne, à cause de la scolarisation en particulier101. La christianisation et
l’enseignement scolaire colonial ont, en faisant reculer ou en détruisant
l’éducation traditionnelle, entraîné une détérioration certaine de la langue102.
C’est en partie ma principale préoccupation, celle qui consiste à sauver les
quelques vocables qui restent encore en vigueur dans le parler fang actuel
afin de parvenir à la survie de celui-ci et de pouvoir le transmettre à la
postérité.
En conséquence, B. Mvé-Ondo attire notre attention lorsqu’il précise
qu’être un homme accompli, c’est reconquérir l’unité dans la hiérarchie des
valeurs constitutives de l’être. L’homme, mentionne-t-il, condamné à vivre
divisé au plus profond de lui-même à cause d’une activité qu’il ne maîtrise
plus ou pas parfaitement, doit, sans se lasser, consacrer son existence à se
redonner cette unité qui lui échappe. Le sens de sa vie, termine-t-il, il ne peut
le trouver que dans cette quête et non pas dans l’immobilisme qui est le signe
de la mort spirituelle103.
101
P. Alexandre et J. Binet, Le groupe dit Pahouin (Fang-Boulou-Béti), Paris, L’Harmattan,
2005, p. 21.
102
Idem.
103
B. Mvé Ondo, Sagesse et initiation à travers les contes, mythes et légendes fang, Paris,
L’Harmattan, 2007, p. 28.
32
I-ORTHOGRAPHE ET PHONETIQUE
1- Écriture :
Le fang emploie l’alphabet latin. Il est composé des lettres simples et des
lettres composées.
A, E, É, È, Î, I, Ô, Ü, O, U
B, D, F, G, H, K, L, M, N, P, R, S, T, V, W, Y, Z.
33
peut dire qu’il est tout à fait fermé et indistinct ; la bouche fermée prononce
mm : ému (aujourd’hui).
Les consonnes
Les semi-consonnes :
34
français. De même que Mene, (je suis), se prononce en deux temps comme
ceci : (me-ne), [mf-nf].
TS, est linguo-dental (tsit : animal).
La tonalité
Le fang est une langue à tons. L’accent tonique y est très important. Dans
la compréhension des vocables, les tons nous permettent de faire la différence
entre les homophones et les paronymes. Car certains mots sont toujours dits
sur un ton plus élevé que le reste du discours, et d’autres sur un ton plus bas.
C’est ce qui nous a poussé à corroborer l’analyse de A. Raponda Walker qui
dit qu’on peut distinguer, en fang, trois types de tons : un ton moyen (recto-
tono), un ton haut (plus ou moins élevé), un ton bas, qui admet aussi,
plusieurs degrés104. Cela aide, pour ce faire, à distinguer des homonymes. Il
serait évidemment très utile d’indiquer ces différences dans l’écriture. Les
homonymes sont très nombreux à cause de la chute de beaucoup de préfixes
et de suffixes. Il paraît, donc, très délicat de donner une règle pour un accent.
La pratique de cette langue est, à cet effet, conseillée. Dans ce manuel de
conjugaison fang, j’ai essayé de donner à chaque mot sa tonalité, du moins la
tonalité de la syllabe la plus importante du mot. Pour cela, nous avons utilisé
les trois signes : « ^ » est la marque d’un ton moyen, «` » est la marque d’un
ton bas ou descendant et «´ » est la marque d’un ton haut ou montant.
Exemples : avé (tarir), alè (appeler) et bidzaghâne (mangeons).
L’accentuation
En fang, lorsqu’un mot a deux syllabes, le ton est marqué sur la première
syllabe :
Exemple : Agnu [A-gnu] (boire), l’accent retombe sur le « a ».
Cependant, les mots qui se terminent par une consonne ont toujours
l’accent sur la dernière syllabe qui est le radical :
Exemple : Abôkh [A-bôkh], obeng [o-beng], nkatt [n-katt], oyôn [o-yôn],
élam [é-lam], oyap [o-yap], etc.
Sur un mot à trois syllabes, le ton est marqué à l’avant dernière syllabe :
Exemple : Azôme [A-zô-me] (supporter), l’accent retombe sur le « zô ».
Pour un mot qui a plus de quatre syllabes, le ton est marqué sur la syllabe
antérieur à l’avant dernière syllabe :
Exemple : Azamlaneyang [a-zam-la-ne-yang] (il s’est déjà dérouté), le ton
retombe sur le « la ».
104
A. Raponda Walker, op. cit., p. 9.
35
II-LES PRONOMS
Singulier Pluriel
1ère Je= Ma 1ère pers. Nous=Bia
pers.
2e Tu= Wa 2e Vous=Mina
3e Il/Elle= A/Da/Wa 3e Ils/Elles=Ba
Singulier Pluriel
1ère Moi= Ma (me) 1ère pers. Nous=Bia
pers.
2e Toi= Wa 2e Vous=Mina
e e
3 Lui= Gne 3 Eux=Be
37
c- Pronoms enclitiques
Les pronoms enclitiques sont des pronoms qui se joignent pour former une
seule unité.
d- Pronoms appliqués à tous les genres et nombres : Lui, la, le, les, eux.
Exemple :
Nye ou (gne), lui mayén gne, je le vois, (moan fam, un petit garçon).
Bo ou (be), eux, mayén be, je les vois, (bensá, les bananes mûres).
Wo ou (we), lui mayén we, je la vois, (mbégn, la porte).
Myo (mye), eux, mayén nye, je les vois (mimbégn, les portes).
Zo ou (de), lui mayén de, je la vois (ku, la poule).
Bo ou (be), eux, mayén be, je les vois (be ku, les poules).
38
f-Les pronoms possessifs redoublés et réflexifs
Redoublés Réflexifs
Singulier Pluriel Singulier/ Pluriel
Éwom, le mien Éébam, les miens Ma mién, moi-même
Ééyüa, le sien Éébüia, les tiens Wa mién, toi-même
Ééwégn, le sien Éébégn, les siens É mién, lui-même
Ééwâ, le nôtre Éébâ, les nôtres Bia be bién, nous-mêmes
Ééwonan, le vôtre Éébenan, les vôtres Mina be bién, vous-
mêmes
Ééwoba, le leur Éébebâ, les leurs Be bién, eux-mêmes
Singulier Pluriel
Mot é mién, l’homme lui- Bot be bién, les hommes eux-mêmes
même
Nkol o bién, la montagne elle- Minkôl mi bién, les montagnes elles-
même mêmes
Ku é bién, la poule elle-même Beku be bién, les poules elles-mêmes
Alo é bién, l’oreille elle-même Melo me bién, les oreilles elles-mêmes
Élé é bien, l’arbre lui-même Bilé bi bién, les bois eux-mêmes
Onon o bién, l’oiseau lui- Anon e bién, les oiseaux eux-mêmes
même
39
h- Pronoms neutres connectifs
Ane, mot ane mvègn, l’homme est Mot akobe, l’homme parle
bon
One, nten one mvègn, le livre est Nten wakobe, le livre parle
bon
Éne, nda éne étun, la maison est Ku dakobe, la poule parle
courte
Ene, alo ene nduan, l’oreille Mekîng makobe, les voix
bouchée parlent
Mene, mendzim mene azekh, l’eau Melo mawokh, les oreilles
est sucrée entendent
Bene, beku bene mvègn, les Bilé bia bughe, les arbres se
poulets sont bons cassent
40
j- Quelques pronoms interrogatifs
Na ndzé ? ou Ya ? Comment ?
Exemple : anto ya ? Comment est-il ?
Vom mbé ? D’où?
Exemple : ane mot ye vom mbé ? Cet homme est d’où ?
Vé ? Où ?
Exemple : watabe vé ? Où habites-tu ?
Akal ndzé ? Pourquoi ?
Exemple : akal ndzé wakobe ma anval te ? Pourquoi me parles-tu ainsi ?
Tang na ? Ou tang ya? Combien ?
Exemple : metua gni ake tang na ? Combien côute cette voiture ?
Biyong biang fé ? Combien de fois ?
Éza ? Qui ?
Éza lé ? Qui est-ce ?
Dzé ? Ou Dziang ? Quoi ? Ou encore Ndzidzi? Qu'est-ce que c'est ?
Dziang ? Pardon ? (Lorsqu’on ne comprend pas ce que notre interlocuteur
nous dit.)
Mbé ? Quel ? Ou lequel ? (Pour choisir quelque chose)
Éyong vé ? Ou odfn ? Quand ?
Bintele vé émû ? Où en sommes-nous aujourd’hui ? (Se dit lorsqu’un fait
que l’on avait aisément négligé arrive à se produire)
Ane ya ? Que se passe t-il ?
Ndzé ébo? ndzi va bo? Abo nâ? Que s’est-il passé ?
-Ye otá ? Ou Ye oyénang ? Vois-tu ? (Pour attirer l’attention de quelqu’un
par rapport à un événement qui a lieu)
Le vocabulaire de la conjugaison
41
III-TABLEAU RÉCAPITULATIF DES TEMPS ET MODES
DU VERBE « ABO», FAIRE
MODES TEMPS SIMPLES TEMPS COMPOSES
Imparfait Plus-que-parfait
INDICATIF Menga bobo, je Maâbo, j’avais fait
faisais
43
-Règle des désinences de la forme affirmative :
44
IV-LES TABLEAUX DES DESINENCES POUR BIEN
CONJUGUER EN FANG:
1-Forme affirmative
Présent Passé simple Futur simple Imparfait
45
2- Forme négative
46
3- Formation de l’infinitif en fang
Le verbe est constitué du radical et de différents affixes appelés préfixes
quand ils sont placés devant le radical, suffixes quand ils sont placés après.
Le radical : c’est la partie essentielle du verbe qui en exprime le sens. C’est
le verbe à l’infinitif privé de sa voyelle initiale (a = préfixe) et de sa voyelle
finale (a, e, î, o = suffixe) quand il y en a une.
Les affixes : ce sont des particules ou des syllabes ajoutées au radical pour en
modifier le sens ou pour ajouter une idée secondaire (akobe, adzi, abo, abele,
gnughâne, foghâne).
Les verbes simples, comme en anglais forment leur infinitif en mettant
« to » au début de chaque verbe, la langue fang marque à son tour son
infinitif en mettant un « a » au début de chaque verbe. Cependant, ce « a »
considéré comme un suffixe monosyllabique, est collé au verbe et fait partie
du radical. Nous aurons donc : a + le participe passé du verbe, (a+dzi) =
adzi.
Exemples : manger, se dira adzi ; boire, on dira agnu ; venir, se dira azu.
La plupart des verbes d’état ont une racine commune avec les verbes
d’action :
Meto si : je suis assis
Matobe si : je m’assieds
47
Exemple : dans le verbe « Ake mebom »: aller en mariage par rapt, seul
nous allons conjuguer le verbe « Ake » et « mebom » reste effectivement
invariable.
Temps et Modes du verbe « Ake mebom »
Présent de l’ind. Make mebom, wake mebom, ake mebom, biake mebom,
minake mebom, bake mebom
Présent incertain, Makeke mebom, wakeke mebom, akeke mebom,
biakeke mebom, minakeke mebom, bakeke mebom
Futur simple, Maye ke mebom, waye ke mebom, aye ke mebom, biaye ke
mebom, minaye ke mebom, baye ke mebom
Futur proche, Mazu ke mebom, wazu ke mebom, azu ke mebom, biazu ke
mebom, minazu ke mebom, bazu mebom
Futur de préférence, Maye keke mebom, waye keke mebom, aye keke
mebom, biaye keke mebom, minaye keke mebom, baye keke mebom
Futur antérieur, Mengaye ke mebom, ongaye ke mebom, angaye ke
mebom, bingaye ke mebom, minengaye ke mebom, bengaye ke mebom
Imparfait, Menga keke mebom, onga keke mebom, anga keke mebom,
binga keke mebom, minenga keke mebom, benga keke mebom
Passé simple, Menga ke mebom, onga ke mebom, anga ke mebom, binga
ke mebom, minenga ke mebom, benga ke mebom
Passé composé, Meva ke mebom, ova ke mebom, ava ke mebom, biva ke
mebom, mineva ke mebom, beva ke mebom
Passé antérieur, Meke-ne mebom, oke-ne mebom, ake-ne mebom, bike-ne
mebom, mineke-ne mebom, beke-ne mebom
Plus-que-parfait, Maâke mebom, waâke mebom, aâke mebom, biaâke
mebom, minaâke mebom, baâke mebom
Subjonctif prés. Na meke mebom, na oke mebom, na ake mebom, na bike
mebom, na mineke mebom, na beke mebom
Subjonctif impar. Na menga ke mebom, na onga ke mebom, na anga ke
mebom, na binga ke mebom, na minenga ke mebom, na benga ke mebom
Conditionnel, Mene ke mebom, one ke mebom, ane ke mebom, bine ke
mebom, mine ke mebom, bene ke mebom
Participe prés. Mééke mebom, wééke mebom, ééke mebom, biéke mebom,
minéke mebom, bééke mebom
Participe passé, Ke mebom
Impératif, Keng mebom, bikenghâne mebom, Keghâne mebom
Infinitif, Ake mebom
48
4-2- Quelques verbes composés
Abôme si : se coucher
Atobe si : s’asseoir
Aku si : tomber
49
Ayén bilè : rêver
50
5-Formation du participe présent
Tableau récapitulatif
Infinitif Participes
Présent Passé
Medzaghe, (en) mangeant (je) Méédzi, (en) mangeant (je)
Odzaghe, / (tu) Wéédzi, / (tu)
Adzi, Adzaghe, / (il/elle) Éédzi, / (il/elle) Dzi,
manger Bidzaghe, / (nous) Biédzi, / (nous) mangé
Minedzaghe, / (vous) Minédzi, / (vous)
Bedzaghe, / (ils/elles) Béédzi, / (ils/elles)
Exemple: Sima Mboula abom élone ayèghe fe, Sima Mboula joue l’élone
en chantant en même temps.
Tare Akomo Zoghe Simon anga wu ééve m’akiba, Mon père Akomo
Zoghe Simon est mort en me remerciant.
51
6- Le participe passé
7-Formation de l’impératif
Il existe en fang plusieurs façons de conjuguer les verbes à l’impératif.
Nous avons d’abord l’impératif des verbes réguliers et l’impératif des verbes
irréguliers. Il y a aussi l’impératif négatif des verbes réguliers et irréguliers.
Enfin nous avons l’impératif immédiat et de priorité.
52
Cependant, la forme « ghe » dépend de la désinence de la forme simple du
verbe. Nous allons en choisir un par catégorie :
53
Akor (quitter) koreghe bikoreghâne koreghâne.
Assogh (critiquer) soghe bissoghâne soghâne.
Assugh (secouer) sughe bissughâne sughâne.
Agnang (sucer) gnanghe bignanghâne gnanghâne.
Abure (couvrir) bureghe bibureghâne bureghâne.
Ayem (connaître, yemeghe biyemeghâne yemeghâne.
savoir)
Adzô (dire) dzoghe bidzoghâne dzoghâne.
Akob (trébucher) kobeghe bikobeghâne kobeghâne.
Adzôghe (laisser) dzoghe bidzoghâne dzoghâne.
Assome (enfoncer) someghe bissomeghâne someghâne.
Azôme (supporter) zomeghe bizomeghâne zomeghâne.
7-2-Impératif négatif
a-verbes en « ghe » :
Ke kobe ne parle pas
Bitagha kobe ne parlons pas
Ke kobâne ne parlez pas.
b-verbes en « urbe, erbe, gbe, etc. » :
Ke burbe ne te courbe pas
Bitagha kurbe ne nous courbons pas
Ke kurbâne ne vous courbez pas
c-verbes en « mle, gle, etc. » :
Ke domle ne cloue pas
Bitagha domle ne clouons pas
Ke domlâne ne clouez pas
54
7-3- Impératif des verbes irréguliers
a-Récapitulation:
« Adzi », « Azu », « Agnu », «Awu », « Aku » et « Ave ».
b-Cas exceptionnels :
Les verbes polysyllabiques se terminant par les suffixes « gbe », « rbe »,
« lbe », « mle » (verbes dérivés) n’ajoutent pas « ghe » au singulier, on
change uniquement le « e » final de la première personne du singulier en
« a » au pluriel. Le reste ne change pas et se conjugue comme les verbes
réguliers.
Exple : Avongbe (être surpris); Akurbe (se pencher, se courber) ; Akulbe (se
recroqueviller); Adomle (clouer), etc.
55
c- Conjugaison des verbes : « Avongbe » (être surpris), « Akurbe » (être
courbé), « Akulbe » (se recroqueviller), « Adomle » (clouer)
Exemple:
Adeghe (voir)
Ke deghe, ne regarde pas Otagha deghe, ne regarde pas
Bitagha deghe, ne regardons pas Bitagha deghe, ne regardons pas
Ke deghâne, ne regardez pas. Minetagha deghe, ne regardez pas
56
e- l’auxiliaire « ke » peut aussi exprimer la négation de la forme simple
employée sans indication de temps :
Ane ke yem yame, il/elle ne sait pas cuisiner ; anga dzi abüign ke dzègn, il
mangea copieusement sans se rassasier ; ke wobâne mendzim, ne te douche
pas.
7-5-Impératif immédiat
Il se forme avec l’auxiliaire : « éto dzi », « abóng di », « éndeghe é
bién », « étám é bién biakobe dzi », tout de suite, à l’instant même ou
maintenant (cf. fang okak de la Guinée Équatoriale).
7-6-Impératif de priorité
Forme affirmative Forme négative
Targhe gnu, bois d’abord Ke tare gnu, ne bois pas d’abord
Bitarghâne gnu, buvons Bitagha tare gnu, ne buvons pas d’abord
d’abord
Targhâne gnu, buvez Ke targhâne gnu, ne buvez pas d’abord
d’abord
57
8-Les verbes auxiliaires remplaçant des adverbes
français
58
8-2- Auxiliaires exprimant des idées de quantité : (Adang,
Abira, Assuglane, Abera)
60
9-L’adverbe
L’adverbe est un mot qui précise le sens d’un verbe et parfois aussi d’un
autre mot. Il y a en fang de purs adverbes, des noms employés comme
adverbes et des locutions adverbiales.
a-de temps :
Okua ou Éngeng okua, Égeng tul ; oto’o, melú onvus : Autrefois
Ngeng fe ou oden, éyong vé: Quand
Ossua ou ossussua, égon ossua, ossu nzok : Avant
Nden : Après
Melú ossu : Plus tard
Kikiri ou kir’asse : Le matin ou la matinée
Ékuna, Nkun kiri ou Ékuna kikiri: De bonne heure, tôt le matin
Melen me kiri : Au crépuscule
Goghasse : Le soir ou la soirée
Alú : La nuit
Alú se : nuitamment.
Azang, Zang alú ou Mezang melú: Á minuit
Omos : Le jour ou la journée
Zang omos, Zé mo ou Zé mo bibam : à midi, au mitan de la journée ou en
plein jour
Ka éyong dza : Jamais
Émû ou édzô di : Aujourd’hui
Éngeng gni : maintenant
Éto dzi : tout de suite ; éti évor’éto : sur le champ
Okiri : Demain
Okiri kikiri : Demain matin
Kiri te : après demain ou le jour suivant
Okiri goghasse : Demain soir
Angoghe ou Ôngoghe : Hier
Odzan: Avant-hier
Melú messe ou Melú messesse: Tous les jours
Kom esse ; Éyong esse ; Biyong bisse ; Gheng esse ou Tam esse : Á chaque
fois ou chaque fois, à chaque instant, toujours
Biyong bizing : De temps en temps ; quelques fois
Goghe esse ; Mengoghe messe ou Mengoghe messesse : Chaque soir
Kiri esse ; Mekiri messe ou Mekiri messesse : Chaque matin
61
b-de lieu :
Evé ou vé ? : Où ?
Eva ou vale, va : Ici
Okô : Là
Eli ou éfa li : Là-bas
Bégn ou bébégn : Près
Oyap ou oyo, oya : Loin
Étiala : Dedans
Ayó ou yop : En haut
E si ou a si : En bas
Ossu : Devant
Nvusse : Derrière
Ayatt ou ayar : De l’autre côté
Okü ou oküign : En amont
Nkégn : En aval
Vom mbo ou vom mbokh : Au même endroit
Vom asse : Partout
Éfa : Vers
c-de manière :
Na ? Où na ndzé ? : Comment
Fe : Aussi
Nale ou ane na, nâ : Ainsi, c’est exact
Mvègn ou Mbeng (beau/belle) : Bien
Abé : Mal
Avô : Vite
Oteghetekh : Lentement
Dangdang : Surtout
Ngahane : A plus forte raison
d-de quantité :
Avitsang ou tsaktsakh, tsetsakh : Un peu
Abwuign : Beaucoup
Ndang : Trop
Nkuha : Assez
Tang na ? Ou abima vé ? : Combien ?
e-d’affirmation ou de négation :
Yâa ou ohôô, nale : Oui
Koko ou momo : Non
Fogh nale : Vraiment
Ngeng énzing : Peut-être
Minâ ou minâ wawu, ka dzôm : Pas du tout
62
V- LA LISTE DES VERBES IRREGULIERS AU PRESENT DE
L’INDICATIF ET À L’IMPERATIF
63
Afare prés. Mefare, ofare, afare, afare, bifare, minefare, befare.
Akerbe prés. Mekere, okere, akere, bikere, minekere, bekere.
1-Le modèle des verbes irréguliers selon la forme « gbe »,
se conjugue de la même façon que le verbe :
Infinitif « Avongbe » être surpris :
65
*Verbes du même modèle :
Abomle : inculquer ; Adzimle : perdre ; Akomle : préparer ; etc.
66
NB : le modèle des verbes « Akurbe », peut aussi se conjuguer comme des
verbes réguliers. Surtout, lorsqu’ils sont pris comme des verbes étatifs ou
lorsqu’ils sont introduits dans des phrases simples. Exemples : Makurbe va,
je me courbe ici.
Emane akure ane bura ngüi, Emane se courbe comme un gros gorille.
Kurbe va na meva we metégn, courbe toi ici, je vais te bénir.
Mais il ne devient irrégulier que lorsqu’il est introduit dans des propositions
subordonnées :
Tare ava me yir mekuru va, mon père m’a châtié étant courbé à cet endroit.
67
Subjonctif Na mezu Na ozu Na azu Na bizu Naminezu Na bizu
Présent
NB : ces verbes se conjuguent aussi comme des verbes réguliers selon les
cas. On dit donc : Mazu, je viens ; Magnu, je bois ; Mawu, je meurs ;
Maku, je tombe ; Madzi, je mange, etc.
Il faut préciser que la forme régulière de ces verbes (mazu, magnu, maku,
madzi, etc.) s’obtient lorsqu’ils sont employés dans les phrases simples,
comme : Magnu mendzim, je bois de l’eau ; Mawu okiri, je meurs demain ;
Medzagh wa Je te jure
Medzagh Tare Je jure mon père
Medzagh Nane Je jure ma mère
Bebela ou belbela La vérité
Ating Nzame Je jure Dieu
Mabele Je jure
Medzagh Minwuane Je jure les morts
Assu Nzame Devant Dieu
68
5-Le modèle de verbe irrégulier selon la forme : «lbe »,
c’est le cas du verbe
Infinitif « Akelbe» : être perché
1ère pers. 2e pers. 3e pers. 1ère pers. 2e pers. 3e pers.
Sing. pl.
Présent de Mekele Okele Akele Bikele Minekele Bekele
l’indicatif
Présent Mekele Okele Akele Bikele Minekele Bekele
incertain kele kele kele kele kele kele
Futur simple Maye Waye Aye Biaye Minaye Baye
kelbe kelbe kelbe kelbe kelbe kelbe
Futur proche Mazu Wazu Azu Bazu Mina kelbe Bazu
kelbe kelbe kelbe kelbe kelbe
Futur de Maye Waye Aye Biaye Minaye Baye
choix kekelbe kekelbe kekelbe kekelbe kekelbe kekelbe
Futur Mengaye Ongaye Angaye Bingaye Minengaye Bengaye
antérieur kelbe kelbe kelbe kelbe kelbe kelbe
Passé simple Menga Onga Anga Binga Minenga Benga
kelbe kelbe kelbe kelbe kelbe kelbe
Passé Mekelbe- Okelbe- Akelbe- Bikelbe- Minekelbe- Bekelbe-
antérieur ne ne ne ne ne ne
Imparfait Menga Onga Anga Binga Minenga Benga
kekelbe kekelbe kekelbe kekelbe kekelbe kekelbe
Passé Meva Ova Ava Biva Mineva Beva
composé kelbe kelbe kelbe kelbe kelbe kelbe
Plus-que- Maâkelbe Waâkelbe Aâkelbe Biaâkelbe Minaâ Baâkelbe
parfait kelbe
Conditionnel Mene One Ane Bine Mine kelbe Bene
kelbe kelbe kelbe kelbe kelbe
Subjonctif Na Na okelbe Na Na bi Na Na
Présent mekelbe akelbe kelbe minekelbe bikelbe
69
VI-LES VERBES PRONOMINAUX
1- Verbes réguliers
En fang, les verbes pronominaux se forment à partir de l’infinitif du verbe
suivi du suffixe « ane » ajouté à la fin du verbe. Cela est aussi valable pour
traduire l’idée de la réciprocité.
Exemple : Agnegh+ane = agneghane : s’aimer ou adzingane.
Mais, « Adzing » est plus utilisé pour exprimer l’amour qu’une personne
ressent pour une autre.
Exemples: Ondo adzing Nseghe, Ondo aime Nseghe. Dans le sens d’être
amoureux d’elle.
Krépin adzing Raïssa, Krépin aime Raïssa.
Nze Mba anga dzidzing Bébé Cadeau, Nze Mba aimait Bébé Cadeau.
Mvé Ella anga dzidzing Mône Nda, Mvé Ella aimait Mône Nda.
Nzoghe Ebang aye dzing Pichou ye ke tchign awu, Nzoghe Ebang aimera
Pichou jusqu’à la mort.
Edzang Edzang aâdzing Bébé Ya, Edzang Edzang avait aimé Bébé Ya.
Exemple :
Magnegh benvu, j’aime les chiens. Et non madzing benvu.
Magnegh maya mendôkh, j’aime sucer les mangues.
Magnegh nkobe Pagna, j’aime la langue espagnole.
Magnegh ébo bam, j’aime mes enfants.
Magnegh Zame, j’aime Dieu.
Magnegh manîng fili, j’aime vivre dans la liberté.
Magnegh sikolo, j’aime les études.
Cas particulier : Pour dire je t’aime, nous pouvons utiliser dans ce cas les
deux verbes :
Magnegh wa: je t’aime.
Madzing wa: je t’aime.
NB : Pour revenir à nos deux verbes pronominaux « Agneghane » et
« Adzingane », il faut retenir que cette série de verbes de types « ane » ne se
71
conjuguent qu’aux trois personnes du pluriel Bia, Mina, Ba, (nous, vous,
ils/elles) à tous les temps et modes.
73
En revanche, je m’aime, se dit: magnegh ma mién; tu t’aimes, wagnegh wa
mién ; il s’aime : agnegh émién, etc.
Se marier : « Alughane »
Exemple : Nkoulou Ella aye lughane y’ Eva, Nkoulou Ella va se marier
avec Eva.
Se tuer : « Ayübane »
Exemple: Bobegnang bayübane keghe étom, les frères se tuent sans raison.
Se doucher : « Awobane »
Exemple : Mawobane mendzim melú messe, je me douche chaque jour.
S’affronter : « Ayirane »
Exemple : Bóng be sikolo beye U.O.B bayirane ye bizima étom miang mi
sikolo, les Etudiants de l’U.O.B s’affrontent avec l’armée à cause de la
bourse.
Se quereller : « Awômane »
Exemple: Binenga bawômane akal bassung befam, les femmes se
querellent pour des hommes.
Se consulter : « Adegbane »
Exemple: Evouna Ondo Fidèle ake deghebane ébe minghengang, Evouna
Ondo Fidèle se fait consulter chez les tradi-praticiens.
Se regarder : « Adeghane »
Exemple : Mintsa Body ba ébo dzégn badeghane mis mekôn, Mintsa Body
et sa compagne se regardent les yeux dans les yeux.
74
Se conseiller : « Alebane »
Exemple: Maganga Christian ba Midoumbi Pulchérie babira lebane,
Maganga Christian et Midoumbi Pulchérie se conseillent mutuellement.
Se purger : « Abôbane »
Exemple: Obone Nzué Edda abôbane étam, Obone Nzué Edda se purge
toute seule.
75
2.1-Mode indicatif
a- Présent de l’indicatif
76
a-2-Présent incertain ou de l’incertitude
Il exprime une action qui est en train d’avoir lieu dans le temps et dans
l’espace. Il exprime également des actions continues. Il se forme avec
l’auxiliaire « nga », suivi du participe passé du verbe en ajoutant la désinence
« ang », pour les verbes à deux syllabes, et « yang », pour les verbes à plus
de deux syllabes.
Forme affirmative
Menga yobaneyang, je suis en train de m’appeler
Onga yobaneyang, tu es en train de t’appeler
Anga yobaneyang, il/elle est en train de s’appeler
Binga yobaneyang, nous sommes en train de nous appeler
Minenga yobaneyang, vous êtes en train de vous appeler
Benga yobaneyang, ils/elles sont en train de s’appeler
77
b- Futur simple
Le futur simple des verbes « Ene dzü na et Ene éyola » se forme avec le
verbe “Ayobane”.
b-1-Futur proche
78
b-2-Futur de choix ou de préférence.
c- Passé simple
79
d- Imparfait
d-1-1ère forme
80
e- Passé composé
81
f-Plus-que-parfait et le passé antérieur
2.2-Conditionnel
a-Conditionnel simple
82
b-Conditionnel d’incertitude
2.3- Subjonctif
a-Subjonctif présent
Subjonctif présent
Forme affirmative Forme négative
Na mene dzü na, que je Na messe ki dzü na, que je ne
m’appelle m’appelle pas
Na one dzü na, que tu Na osse ki dzü na, que tu ne
t’appelles t’appelles pas
Na ane dzü na, qu’il/elle Na asse ki dzü na, qu’il/elle ne
s’appelle s’appelle pas
Na bine dzü na, que nous Na bisse ki dzü na, que nous ne
nous appelions nous appelions pas
Na mine dzü na, que vous Na minesse ki dzü na, que vous ne
vous appeliez vous appeliez pas
Na bene dzü na, qu’ils/elles Na besse ki dzü na, qu’ils/elles ne
s’appellent s’appellent pas
83
Deuxième forme affirmative Deuxième forme négative
Na mayobane, que je Na maâyobane ki, que je ne
m’appelle m’appelle pas
Na wayobane, / Na waâyobane ki, /
Na ayobane, / Na aâyobane ki, /
Na biayobane, / Na biaâyobane ki, /
Na minayobane, / Na minaâyobane ki, /
Na bayobane, / Na baâyobane ki, /
b-Subjonctif présent d’incertitude
Forme affirmative Forme négative
Na menene dzü na, que je Na messesse ki dzü na, que je ne
m’appelle quand même m’appelle même pas
Na onene dzü na, que tu Na ossesse ki dzü na, que tu ne
t’appelles quand même t’appelles même pas
Na anene dzü na, qu’il/elle Na assesse ki dzü na, qu’il/elle
s’appelle quand même ne s’appelle même pas
Na binene dzü na, que Na bissesse ki dzü na, que nous
nous nous appelions quand ne nous appelions même pas
même
Na minene dzü na, que Na minessesse ki dzü na, que
vous vous appeliez quand vous ne vous appeliez même pas
même
Na benene dzü na, Na bessesse ki dzü na,
qu’ils/elles s’appellent qu’ils/elles ne s’appellent même
quand même pas
c-Subjonctif imparfait d’incertitude
Forme affirmative Forme négative
Na membebe dzü na, que je Na mémbebe ki dzü na, que je ne
m’appelasse quand même m’appelasse même pas
Na ombebe dzü na, que tu Na wémbebe ki dzü na, que tu ne
t’appelasses quand même t’appelasses même pas
Na ambebe dzü na, qu’il/elle Na émbebe ki dzü na, qu’il/elle ne
s’appelât quand même s’appelât même pas
Na bimbebe dzü na, que nous Na biémbebe ki dzü na, que nous ne
nous appelassions quand même nous appelassions même pas
Na minembebe dzü na, que Na minémbebe ki dzü na, que vous
vous vous appelassiez quand ne vous appelassiez même pas
même
Na bembebe dzü na, Na bémbebe ki dzü na, qu’ils/elles ne
qu’ils/elles s’appelassent quand s’appelassent même pas
même
84
d-Subjonctif passé ou imparfait
Subjonctif passé
Forme affirmative Forme négative
Na membe dzü na, que je Na mémbe ki dzü na, que je ne
m’appelasse m’appelasse pas
Na ombe dzü na, que tu Na wémbe ki dzü na, que tu ne
t’appelasses t’appelasses pas
Na ambe dzü na, qu’il/elle Na émbe ki dzü na, qu’il/elle ne
s’appelât s’appelât pas
Na bimbe dzü na, que nous Na biémbe ki dzü na, que nous ne
nous appelassions nous appelassions pas
Na minembe dzü na, que vous Na minémbe ki dzü na, que vous ne
vous appelassiez vous appelassiez pas
Na bembe dzü na, qu’ils/elles Na bémbe ki dzü na, qu’ils/elles ne
s’appelassent s’appelassent pas
Deuxième forme affirmative Deuxième forme négative
Na menga yobane, que je Na ménga yobane ki, que je ne
m’appelasse m’appelasse pas
Na onga yobane, / Na wénga yobane ki, /
Na anga yobane, / Na énga yobane ki, /
Na binga yobane, / Na biénga yobane ki, /
Na minenga yobane, / Na minénga yobane ki, /
Na benga yobane, / Na bénga yobane ki, /
2.4-Impératif
85
a- Présent de l’indicatif
Forme affirmative
Menga lèyang, je suis en train d’appeler
Onga lèyang, tu es en train d’appeler
Anga lèyang, il/elle est en train d’appeler
Binga lèyang, nous sommes en train d’appeler
Minenga lèyang, vous êtes en train d’appeler
Benga lèyang, ils/elles sont en train d’appeler
86
b-Les autres temps et modes du verbe: « Alè mot ou Alüè mot »
Forme affirmative Forme négative
Imparfait: Menga lèlè, j’appelais Ménga ki lèlè, je n’appelais pas
Passé simple: Menga lè, j’appelai Ménga ki lè, je n’appelai pas
Passé composé: Melèyang ou Mabe ki lè ou Méva ki lè, je
Meva lè, j’ai appelé n’ai pas appelé
Futur simple: Maye lè, j’appellerai Maâye ki lè, je n’appellerai pas
Futur proche : Mazu lè, je vais Maâzu ki lè, je ne vais pas
appeler appeler
Futur de choix : Maye lèlè, Maâye ki lelè, je n’appellerai
j’appellerai toujours pas toujours
Plus-que-parfait: Maâlè, j’avais Mélèghe ki, je n’avais pas
appelé appelé
Passé antérieur: Melè-ne, j’eus Mélè-ne ki, je n’eus pas appelé
appelé
Conditionnel: Menelè, j’appellerais Messe ki lè, je n’appellerais pas
Impératif: Lèghe, bilèghâne, Ke lè, bitagha lè, ke lèâne
lèghâne
Subjonctif présent: Na melè, que Na metagha lè, que je n’appelle
j’appelle pas
Na malè, que j’appelle Na maâlè ki, que je n’appelle
pas
Subjonctif Passé : Na menga lè, que Na ménga ki lè, que je
j’appelasse n’appelasse pas
Na melè-ne, que j’appelasse Na mélèghe-ne ki, que je
n’appelasse pas
Exemples :
Nken Minkane Nathan alè minenga wégn na Akoune Évouna, Nken
Minkane Nathan appelle sa femme Akoune Évouna.
Gnamoro ye Mindzik anga dzô na Ékama bong beye Mindzik bassègn
beyôkh balè dze na odôkh, odôkh é bot bevokh batsibe ayô, un notable
de Mitzic avait souligné que l’association des cadres de cette localité
s’appelait « akokh », c’est-à-dire la pierre, celle que les autres piétinent.
Toutou Ondo Mba alè Sida Cool akal na adzing gne, Toutou Ondo
Mba apostrophe Sida Cool parce qu’il l’aime.
Nze Mba alè Zame Nze na akôme ke Sake ville, Nze Mba appelle Zame
Nze parce qu’il désire se rendre à Sake ville.
87
2.6- Mode indicatif du verbe « Ayó mot», en français : « nommer
quelqu’un ou donner un nom à quelqu’un ».
a- Présent de l’indicatif
Forme affirmative Forme négative
Mayó, je nomme Maâyó dia/ Maâyó ki, je ne nomme pas
Wayó, tu nommes Waâyó dia/Waâyó ki, tu ne nommes pas
Ayó, il/elle nomme Aâyó dia/Aâyoyó ki, il/elle ne nomme pas
Biayó, nous nommons Biaâyó dia/Biaâyó ki, nous ne nommons pas
Minayó, vous nommez Minaâyó dia/Minaâyó ki, vous ne nommez pas
Bayó, ils/elles nomment Baâyó dia/Baâyó ki, ils/elles ne nomment pas
88
b-Les autres temps et modes du verbe: « Ayó mot»
Exemples :
Maye yó ntol fam wom na Simon-Pierre Akomo Zoghe, éyola tare, je
nommerai mon premier fils Simon-Pierre Akomo Zoghe, le nom de mon
père.
Mayó wa Nno Bolo, je te nomme Nno Bolo.
Essono Nkoghe G. G anga yoyobane na Abi nono melú nvusse, Essono
Nkoghe G. G se nommait autrefois Abi nono.
Mebiame Minkane Isaac akôme yó é mo wégn na Bekale Canard, é nvu
dzégn ki, Azingo, Mebiame Minkane Isaac veut nommer son enfant Mebale
Canard et son chien Azingo.
89
2.7-Mode indicatif du verbe « Atú mot », en français : « nommer
quelqu’un ou adresser la parole à quelqu’un ».
a- Présent de l’indicatif
Forme affirmative Forme négative
Matú, je nomme Maâtú dia/ Maâtú ki, je ne nomme pas
Watú, tu nommes Waâtú dia/Waâtú ki, tu ne nommes pas
Atú, il/elle nomme Aâtú dia/Aâtú ki, il/elle ne nomme pas
Biatú, nous nommons Biaâtú dia/Biaâtú ki, nous ne nommons pas
Minatú, vous nommez Minaâtú dia/Minaâtú ki, vous ne nommez
pas
Batú, ils/elles nomment Baâtú dia/Baâtú ki, ils/elles ne nomment pas
Forme affirmative
Menga tuang, je suis en train de nommer
Onga tuang, tu es en train de nommer
Anga tuang, il/elle est en train de nommer
Binga tuang, nous sommes en train de nommer
Minenga tuang, vous êtes en train de nommer
Benga tuang, ils/elles sont en train de nommer
90
b-Les autres temps et modes
91
VII-TABLEAUX SYNOPTIQUES DE LA CONJUGAISON DU
VERBE «ADZI», MANGER, À TOUS LES TEMPS ET MODES, À LA
FORME AFFIRMATIVE ET NÉGATIVE.
1-Mode indicatif
a-Présent de l’indicatif
a-1-Présent continu
Forme affirmative
Menga dziang, je suis en train de manger
Onga dziang, tu es en train de manger
Anga dziang, il/elle est en train de manger
Binga dziang, nous sommes en train de manger
Minenga dziang, vous êtes en train de manger
Benga dziang, ils/elles sont en train de manger
93
a-2-Présent de l’incertitude
b- Futur simple
b-1-Futur 1ère forme
Ce futur exprime une action qui est prête à s’accomplir dans le temps. Le
locuteur est très sûr que l’action est sur le point de se réaliser.
94
b-3-Futur proche
b- 4-Futur de choix
95
c-Passé composé
96
Exemple : Sébastien Pompon ava dzi tsit kikiri, Sébastien Pompon a
mangé de la viande ce matin.
-Nous avons dans cet exemple une précision de l’aliment que Sébastien
Pompon vient de manger. Il peut s’il le veut nous dire l’heure, le jour, le mois
et le lieu où l’action s’est déroulée. En revanche, pour marquer la forme
négative dans ce passé composé, nous avons fait recours à l’auxiliaire
« é…dia » ou « é…ki ».
- D’autre part, l’auxiliaire « é…dia » ou « é…ki », est aussi employé avec
des verbes étatifs, il exprime le présent négatif :
Ye wétâ ki ? Ne vois-tu pas?
Kounga Tatiana ébele dia onon bikiègn, Kounga Tatiana n’a pas d’avion.
Sanimitzic éwole dia dzi ngüi ntangane, Sanimitzic ne mange pas le porc.
97
d- Passé simple
e-Imparfait
98
f-Passé antérieur
g- Plus-que-parfait
99
h- Futur antérieur
h-1- Futur antérieure 1ère forme
Exemple: Mengaye dzi édzom tare angaye meve nda dzégn, j’aurai mangé
tout ce que mon père m’aura proposé chez lui.
100
2-Mode Conditionnel
a- Conditionnel 1ère forme
Exemples : Mene dzi mendzâ nku éyong maye ke Mitzic, je mangerais les
feuilles de manioc lorsque j’irai à Mitzic.
-Messe ki dzi be moules mbene mene a Fala, je ne mangerais pas les
moules même si je suis en France.
-Nge Virginie Pereira azu Gabon, ane dzi nkona gôn, si Virginie Pereira
venait au Gabon, elle mangerait un paquet de concombre.
-Nge Nolwenn Abo goan é fang, ve ane yem kalane Mvett, si Nolwenn
était une fille fang, elle traduirait mieux le Mvett.
101
b- Conditionnel 2e forme
Exemples:
Nge Oyane Chimène aâbele miang, ve adzi mefap me ku, si Oyane
Chimène avait de l’argent, elle mangerait les ailes de poules.
Nge mémbe a Fala, ve maâdzi dia Camembert, si je n’étais pas en
France, je ne mangerais pas le Camembert.
Nge menga yem, ve menga dzi nfema kikiri, si j’avais su j’aurais mangé
du pain le matin.
102
3-MODE SUBJONCTIF
La plupart des verbes forment toutes leurs personnes du subjonctif présent
à partir du même radical, suivi du pronom relatif fang « na ». Il faut préciser
que « na » est aussi la marque de la proposition subordonnée relative. Cette
règle est beaucoup plus usitée à l’écrit. Cependant à l’oral, le subjonctif se
forme en ajoutant le suffixe « ghe » au verbe. Mais puisqu’il s’agit du fang
écrit, nous opterons pour la conjugaison avec le pronom : « na ».
Subjonctif présent
Forme affirmative Forme négative
Na medzi, que je mange Na metagha dzi, que je ne mange pas
Na odzi, que tu manges Na otagha dzi, que tu ne manges pas
Na adzi, qu’il/elle mange Na atagha dzi, qu’il/elle ne mange
pas
Na bidzi, que nous mangions Na bitagha dzi, que nous ne
mangions pas
Na minedzi, que vous mangiez Na minetagha dzi, que vous ne
mangiez pas
Na bedzi, qu’ils/elles mangent Na betagha dzi, qu’ils/elles ne
mangent pas
103
b- Subjonctif présent incertain
4-Impératif de « Adzi »
Forme affirmative Forme négative
Dza ou dzakh, mange Ke dzi, ne mange pas
Bidzâne, mangeons Bitagha dzi, ne mangeons pas
Dzâne, mangez Ke dziâne, ne mangez pas
105
VIII-CONJUGAISON DU VERBE « AGNU », BOIRE
1-Présent de l’indicatif
2-Présent de l’incertitude
Forme affirmative Forme négative
Magnugnu, je bois quand Maâgnugnu ki, je ne bois même
même pas
Wagnugnu, tu bois quand Waâgnugnu ki, tu ne bois même
même pas
Agnugnu, il/elle boit _ Aâgnugnu, il/elle ne boit_
Biagnugnu, nous buvons_ Biaâgnugnu ki, nous ne buvons
_____
Minagnugnu, vous buvez _ Minaâgnugnu ki, vous ne buvez
_
Bagnugnu, ils/elles boivent_ Baâgnugnu ki, ils/elles ne
boivent_
107
3- Présent continu
Forme affirmative
Menga gnuang, je suis en train de boire
Onga gnuang, tu es en train de boire
Anga gnuang, il/elle est en train de boire
Binga gnuang, nous sommes en train de boire
Minenga gnuang, vous êtes en train de boire
Benga gnuang, ils/elles sont en train de boire
Exemple : Bong beye mbú bagnu meyokh we na babo élang : les jeunes
d’aujourd’hui prennent de l’alcool comme s’ils faisaient une compétition.
108
IX-CONJUGAISON DU VERBE « AKE », ALLER, PARTIR
1-Présent de l’indicatif
Forme affirmative Forme négative
Make, je vais Maâke ki, je ne vais pas
Wake, tu vas Waâke ki, tu ne vas pas
Ake, il/elle va Aâke ki, il/elle ne va pas
Biake, nous allons Biaâke ki, nous n’allons pas
Minake, vous allez Minaâke ki, vous n’allez pas
Bake, ils/elles vont Baâke ki, ils/elles ne vont pas
2-Présent incertain
Forme affirmative Forme négative
Makeke, je vais quand même Maâkeke ki, je ne vais même pas
Wakeke, tu vas_______ Waâkeke ki, tu ne vas ___pas
Akeke, il/elle va _______ Aâkeke ki, il/elle ne va __pas
Biakeke, nous allons_____ Biaâkeke ki, nous n’allons_pas
Minakeke, vous allez______ Minaâkeke ki, vous n’allez _pas
Bakeke, ils/elles vont______ Baâkeke ki, ils/elles ne vont _pas
3- Présent continu
Forme affirmative
Menga kang, je suis en train d’aller
Onga kang, tu es en train d’aller
Anga kang, il/elle est en train d’aller
Binga kang, nous sommes en train d’aller
Minenga kang, vous êtes en train d’aller
Benga kang, ils/elles sont en train d’aller
109
4-Les autres temps et modes du verbe « Ake », Aller,
Partir
Forme affirmative Forme négative
Imparfait: Menga keke, j’allais Ménga ki keke, je n’allais pas
Passé simple: Menga ke, j’allai Ménga ki ke, je n’allai pas
Passé composé: Mekang ou Meva Mabe ki ke ou Méva ki ke, je ne
ke, je suis allé suis pas allé
Futur simple: Maye ke, j’irai Maâye ki ke, je n’irai pas
Futur proche : Mazu ke, je vais aller Maâzu ki ke, je ne vais pas aller
Futur de choix : Maye keke, j’irai Maâye ki keke, je n’irai pas
toujours toujours
Plus-que-parfait: Maâke, j’étais allé Mékeng ki, je n’étais pas allé
Passé antérieur: Meke-ne, je fus allé Méke-ne ki, je ne fus pas allé
Futur antérieur : Mengaye ke, je Méngaye ki ke, je ne serai pas allé
serai allé
Conditionnel: Mene ke, j’irais Messe ki ke, je n’irais pas
Impératif : Keng, bikenghâne, Ke ke, bitagha ke, ke kâne
kenghâne
Subjonctif présent: Na meke, que Na metagha ke, que je n’aille pas
j’aille Na maâke ki, que je n’aille pas
Na make, que j’aille
Subjonctif passé: Na menga ke, que Na ménga ki ke, que je n’allasse
j’allasse pas
Na meke-ne, que j’allasse Na mékeng-ne ki, que je n’allasse
pas
110
6-Temps et Modes du verbe « Ake bo »
Présent de l’ind., Make bo, wake bo, ake bo, biake bo, minake bo, bake bo
Présent incertain, Mekeke bo, wakeke bo, akeke bo, biakeke bo, minakeke
bo, bakeke bo
Futur simple, Maye ke bo, waye ke bo, aye ke bo, biaye ke bo, minaye ke
bo, baye ke bo
Futur proche, Mazu ke bo, wazu ke bo, azu ke bo, biazu ke bo, minazu ke
bo, bazu ke bo
Futur de préférence, Maye keke bo, waye keke bo, aye keke bo, biaye keke
bo, minaye keke bo, baye keke bo
Futur antérieur, Mengaye ke bo, ongaye ke bo, angaye bo, bingaye ke bo,
minengaye ke bo, bengaye ke bo
Imparfait, Menga keke bo, onga keke bo, anga keke bo, binga keke bo,
minenga keke bo, benga keke bo
Passé simple, Menga ke bo, onga ke bo, anga ke bo, binga ke bo, minenga
ke bo, benga ke bo
Passé composé, Meva ke bo, ova ke bo, ava ke bo, biva ke bo, mineva ke
bo, beva ke bo
Passé antérieur, Meke-ne bo, oke-ne bo, ake-ne bo, bike-ne bo, mineke-ne
bo, beke-ne bo
Plus-que-parfait, Maâke bo, waâke bo, aâke bo, biaâke bo, minaâke bo,
baâke bo
Subjonctif prés., Na meke bo, na oke bo, na ake bo, na bike bo, na mineke
bo, na beke bo
Subjonctif passé, Na menga ke bo, na onga ke bo, na anga ke bo, na binga
ke bo, na minenga ke bo, na benga ke bo
Conditionnel, Mene ke bo, one ke bo, ane ke bo, bine ke bo, mine ke bo,
beke bo
Impératif, Keng bo, Bikenghâne bo, Kenghâne bo
Participe prés., Mééke bo, wééke bo, ééke bo, biéke bo, minéke bo, bééke
bo
Participe passé, Ke bo
111
Aller parler : « Ake kobe »
Ex : Hassane ake kobe : Hassane va parler.
112
X-CONJUGAISON DU VERBE « ABO », FAIRE
1-Présent de l’indicatif
Forme affirmative Forme négative
Mabo, je fais Maâbo ki, je ne fais pas
Wabo, tu fais Waâbo ki, tu ne fais pas
Abo, il/elle fait Aâbo ki, il/elle ne fait pas
Biabo, nous faisons Biaâbo ki, nous ne faisons pas
Minabo, vous faites Minaâbo ki, vous ne faites pas
Babo, ils/elles font Baâbo ki, ils/elles ne font pas
2-Présent incertain
Forme affirmative Forme négative
Mabobo, je fais quand même Maâbobo ki, je ne fais même pas
Wabobo, tu fais__ Waâbobo ki, tu ne fais __pas
Abobo, il/elle fait __ Aâbobo ki, il/elle ne fait __pas
Biabobo, nous faisons__ Biaâbobo ki, nous ne faisons__pas
Minabobo, vous faites__ Minaâbobo ki, vous ne faites ___pas
Babobo, ils/elles font__ Baâbobo ki, ils/elles ne font __pas
3- Présent continu
Forme affirmative
Menga boang, je suis en train de faire
Onga boang, tu es en train de faire
Anga boang, il/elle est en train de faire
Binga boang, nous sommes en train de faire
Minenga boang, vous êtes en train de faire
Benga boang, ils/elles sont en train de faire
113
4-Les autres temps et modes du verbe « Abo », Faire
Forme affirmative Forme négative
Imparfait: Menga bobo, je faisais Ménga ki bobo, je ne faisais pas
Passé simple: Menga bo, je fis Ménga ki bo, je ne fis pas
Passé composé: Meboang ou Mabe ki bo ou Méva ki bo, je
Meva bo, j’ai fait n’ai pas fait
Futur simple: Maye bo, je ferai Maâye ki bo, je ne ferai pas
Futur proche : Mazu bo, je vais Maâzu ki bo, je ne vais pas faire
faire
Futur de choix : Maye bobo, je Maâye ki bobo, je ne ferai pas
ferai toujours toujours
Plus-que-parfait: Maâbo, j’avais Mébong ki, je n’avais pas fait
fait
Passé antérieur: Mebo-ne, j’eus Mébo-ne ki, je n’eus pas fait
fait
Futur antérieur : Mengaye bo, Méngaye ki bo, je n’aurai pas
j’aurai fait fait
Conditionnel: Mene bo, je ferais Messe ki bo, je ne ferais pas
Impératif : Boghe, biboghâne, Ke bo, bitagha bo, ke boâne
boghâne
Subjonctif: Na mebo, que je fasseNa metagha bo, que je ne fasse
présent Na mabo, que je fasse pas
Na maâbo ki, que je ne fasse pas
Subjonctif passé : Na menga bo, Na ménga ki bo, que je ne fisse
que je fisse pas
Na mebo-ne, que je fisse Na mébo-ne ki, que je ne fisse
pas
Faire faire du bricolage aux jeunes, se dit : « alom bóng beke bo beyobe ».
Exemple: Mengara alom bia na bike bo beyobe ane boan be gnul,
Mengara nous fait faire du bricolage comme des orphelins.
115
Faire l’amour, dans le jargon familier lorsqu’on s’adresse aux enfants, on dit:
« Abo bibanebane »
Exemple : Edou ba Ntsame babo bibanebane, Edou et Ntsame « font
l’amour ».
Faire passer des hommes ou des choses, dit : « Alor bot ou alor biom »
116
XI-CONJUGAISON DU VERBE « ADZÔ », DIRE
1-Présent de l’indicatif
Forme affirmative Forme négative
Madzô, je dis Maâdzô ki, je ne dis pas
Wadzô, tu dis Waâdzô ki, tu ne dis pas
Adzô, il/elle dit Aâdzô ki, il/elle ne dit pas
Biadzô, nous disons Biaâdzô ki, nous ne disons pas
Minadzô, vous dites Minaâdzô ki, vous ne dites pas
Badzô, ils/elles disent Baâdzô ki, ils/elles ne disent pas
2-Présent incertain
Forme affirmative Forme négative
Madzôdzô, je dis quand Maâdzôdzô ki, je ne dis même pas
même
Wadzôdzô, tu dis_ Waâdzôdzô ki, tu ne dis _pas
Adzôdzô, il/elle dit _ Aâdzôdzô ki, il/elle ne dit _pas
Biadzôdzo, nous disons_ Biaâdzôdzô ki, nous ne disons_pas
Minadzôdzô, vous dites_ Minaâdzôdzô ki, vous ne dites
_pas
Badzôdzô, ils/elles disent Baâdzôdzô ki, ils/elles ne disent
_pas
3- Présent continu
Forme affirmative
Menga dzôang, je suis en train de dire
Onga dzôang, tu es en train de dire
Anga dzôang, il/elle est en train de dire
Binga dzôang, nous sommes en train de dire
Minenga dzôang, vous êtes en train de dire
Benga dzôang, ils/elles sont en train de dire
117
4-Les autres temps et modes du verbe « Adzô », Dire
Forme affirmative Forme négative
Imparfait: Menga dzôdzô, je Ménga ki dzôdzô, je ne disais
disais pas
Passé simple: Menga dzô, je dis Ménga ki dzô, je ne dis pas
Passé composé: Medzôang ou Mabe ki dzô ou Méva ki dzô, je
Meva dzô, j’ai dit n’ai pas dit
Futur simple: Maye dzô, je dirai Maâye ki dzô, je ne dirai pas
Futur proche : Mazu dzô, je vais Maâzu ki dzô, je ne vais pas
dire dire
Futur de choix : Maye dzôdzô, je Maâye ki dzôdzô, je ne dirai pas
dirai toujours toujours
Plus-que-parfait: Maâdzô, j’avais Médzôghe ki, je n’avais pas dit
dit
Passé antérieur: Medzô-ne, j’eus Médzô-ne ki, je n’eus pas dit
dit
Futur antérieur : Mengaye dzô, Méngaye ki dzô, je n’aurai pas
j’aurai dit dit
Conditionnel: Mene dzô, je dirais Messe ki dzô, je ne dirais pas
Impératif: Dzôghe, bidzôghâne, Ke dzô, bitagha dzô, ke dzôâne
dzôghâne
Subjonctif présent: Na medzo, que Na metagha dzô, que je ne dise
je dise pas
Na madzô, que je dise Na maâdzo ki, que je ne dise pas
Subjonctif passé : Na menga dzô, Na ménga ki dzô, que je ne
que je disse disse pas
Na medzô-ne, que je disse Na médzô-ne ki, que je ne disse
pas
118
XII-CONJUGAISON DES VERBES « AGNONG », PRENDRE,
OBTENIR ET « ADZING », AIMER
1- Présent incertain
Forme affirmative Forme négative
Magnognong, je prends quand Maâgnognong ki, je ne prends même
même pas
Wagnognong, tu prends___ Waâgnognong ki, tu ne prends __pas
Agnognong, il/elle prend ___ Aâgnognong ki, il/elle ne prend __pas
Biagnognong, nous prenons___ Biaâgnognong ki, nous ne prenons__pas
Minagnognong, vous prenez__ Minaâgnognong ki, vous ne prenez_pas
Bagnognong, ils/elles prennent Baâgnognong ki, ils/elles ne prennent
_pas
2- Présent continu
Forme affirmative
Menga gnongang, je suis en train de prendre
Onga gnongang, tu es en train de prendre
Anga gnongang, il/elle est en train de prendre
Binga gnongang, nous sommes en train de prendre
Minenga gnongang, vous êtes en train de prendre
Benga gnongang, ils/elles sont en train de prendre
119
3-Les autres temps et modes du verbe « Agnong »,
Prendre, Obtenir
Forme affirmative Forme négative
Imparfait : Menga gnognong, je Ménga ki gnognong, je ne
prenais prenais pas
Passé simple: Menga gnong, je pris Ménga ki gnong, je ne pris pas
Passé composé: Megnongang ou Mabe ki gnong ou Méva ki
Meva gnong, j’ai pris gnong, je n’ai pas pris
Futur simple: Maye gnong, je Maâye ki gnong, je ne prendrai
prendrai pas
Futur proche : Mazu gnong, je vais Maâzu ki gnong, je ne vais pas
prendre prendre
Futur de choix : Maye gnognong, Maâye ki gnognong, je ne
je prendrai toujours prendrai pas toujours
Plus-que-parfait : Maâgnong, Mégnong ki, je n’avais pas pris
j’avais pris
Passé antérieur: Megnong-ne, j’eus
Mégnong-ne ki, je n’eus pas
pris pris
Futur antérieur : Mengaye gnong, Méngaye ki gnong, je n’aurai
j’aurai pris pas pris
Conditionnel: Mene gnong, je Messe ki gnong, je ne prendrais
prendrais pas
Impératif:Gnonghe, bignonghâne, Ke gnong, bitagha gnong, ke
gnonghâne gnongâne
Subjonctif présent : Na megnong, Na metagha gnong, que je ne
que je prenne prenne pas
Na magnong, que je prenne Na maâgnong ki, que je ne
prenne pas
Subjonctif passé : Na menga Na ménga ki gnong, que je ne
gnong, que je prisse prisse pas
Na megnong-ne, que je prisse Na mégnong-ne ki, que je ne
prisse pas
120
B- Présent de l’indicatif « Adzing », Aimer
Forme affirmative Forme
négative
Madzing, j’aime Maâdzing ki, je n’aime pas
Wadzing, tu aimes Waâdzing ki, tu n’aimes pas
Adzing, il/elle aime Aâdzing ki, il/elle n’aime pas
Biadzing, nous aimons Biaâdzing ki, nous n’aimons
pas
Minadzing, vous aimez Minaâdzing ki, vous n’aimez
pas
Badzing, ils/elles aiment Baâdzing ki, ils/elles
n’aiment pas
1-Présent incertain
Forme affirmative Forme négative
Madzidzing, j’aime quand Maâdzidzing ki, je n’aime même pas
même
Wadzidzing, tu aimes_ Waâdzidzing ki, tu n’aimes _pas
Adzidzing, il/elle aime__ Aâdzidzing ki, il/elle n’aime _pas
Biadzidzing, nous aimons_ Biaâdzidzing ki, nous n’aimons_pas
Minadzidzing, vous aimez_ Minaâdzidzing ki, vous n’aimez_pas
Badzidzing, ils/elles aiment_ Baâdzidzing ki, ils/elles n’aiment
_pas
2- Présent continu
Forme affirmative
Menga dzingang, je suis en train d’aimer
Onga dzingang, tu es en train d’aimer
Anga dzingang, il/elle est en train d’aimer
Binga dzingang, nous sommes en train d’aimer
Minenga dzingang, vous êtes en train d’aimer
Benga dzingang, ils/elles sont en train d’aimer
121
3-Les autres temps et modes du verbe « Adzing »,
Aimer
122
XIII-CONJUGAISON DU VERBE « ADUGH », MENTIR
1-Présent de l’indicatif
2-Présent incertain
Forme affirmative Forme négative
Madugdugh, je mens quand Maâdugdugh ki, je ne mens même
même pas
Wadugdugh, tu mens_ Waâdugdugh ki, tu ne mens _pas
Adugdugh, il/elle ment __ Aâdugdugh ki, il/elle ne ment _pas
Biadugdugh, nous mentons__ Biaâdugdugh ki, nous ne
mentons_pas
Minadugdugh, vous mentez_ Minaâdugdugh ki, vous ne
mentez_pas
Badugdugh, ils/elles mentent_ Baâdugdugh ki, ils/elles ne
mentent _pas
3-Présent continu
Forme affirmative
Menga dughang, je suis en train de mentir
Onga dughang, tu es en train de mentir
Anga dughang, il/elle est en train de mentir
Binga dughang, nous sommes en train de mentir
Minenga dughang, vous êtes en train de mentir
Benga dughang, ils/elles sont en train de mentir
123
4-Les autres temps et modes du verbe « Adugh », Mentir
124
XIV-CONJUGAISON DU VERBE « AKOBE », PARLER
1-Présent de l’indicatif
2-Présent incertain
3- Présent continu
Forme affirmative
Menga kobeyang, je suis en train de parler
Onga kobeyang, tu es en train de parler
Anga kobeyang, il/elle est en train de parler
Binga kobeyang, nous sommes en train de parler
Minenga kobeyang, vous êtes en train de parler
Benga kobeyang, ils/elles sont en train de parler
125
4-Les autres temps et modes du verbe « Akobe », Parler
126
XV-CONJUGAISON DU VERBE « ABUNE », CROIRE
1-Présent de l’indicatif
Forme affirmative Forme négative
Mabune, je crois Maâbune ki, je ne crois pas
Wabune, tu crois Waâbune ki, tu ne crois pas
Abune, il/elle croit Aâbune ki, il/elle ne croit pas
Biabune, nous croyons Biaâbune ki, nous ne croyons pas
Minabune, vous croyez Minaâbune ki, vous ne croyez pas
Babune, ils/elles croient Baâbune ki, ils/elles ne croient pas
2-Présent incertain
3- présent continu
Forme affirmative
Menga buneyang, je suis en train de croire
Onga buneyang, tu es en train de croire
Anga buneyang, il/elle est en train de croire
Binga buneyang, nous sommes en train de croire
Minenga buneyang, vous êtes en train de croire
Benga buneyang, ils/elles sont en train de croire
127
4-Les autres temps et modes du verbe « Abune », Croire
128
XVI-CONJUGAISON DU VERBE « AKE’E », DONNER
1-Présent de l’indicatif
Forme affirmative Forme négative
Make’e, je donne Maâke’e ki, je ne donne pas
Wake’e, tu donnes Waâke’e ki, tu ne donnes pas
Ake’e, il/elle donne Aâke’e ki, il/elle ne donne pas
Biake’e, nous donnons Biaâke’e ki, nous ne donnons pas
Minake’e, vous donnez Minaâke’e ki, vous ne donnez pas
Bake’e, ils/elles donnent Baâke’e ki, ils/elles ne donnent pas
2-Présent incertain
Forme affirmative Forme négative
Make’eke’e, je donne quand Maâke’eke’e ki, je ne donne même
même pas
Wake’eke’e, tu donnes_ Waâke’eke’e ki, tu ne donnes _pas
Ake’eke’e, il/elle donne _ Aâke’eke’e ki, il/elle ne donne _pas
Biake’eke’e, nous donnons_ Biaâke’eke’e ki, nous ne
donnons_pas
Minake’eke’e, vous donnez_ Minaâke’eke’e ki, vous ne donnez
_pas
Bake’eke’e, ils/elles donnent_ Baâke’e ke’e ki, ils/elles ne donnent
_pas
3-Présent continu
Forme affirmative
Menga keyang, je suis en train de donner
Onga keyang, tu es en train de donner
Anga keyang, il/elle est en train de donner
Binga keyang, nous sommes en train de donner
Minenga keyang, vous êtes en train de donner
Benga keyang, ils/elles sont en train de donner
129
4-Les autres temps et modes du verbe « Ake’e », Donner
130
5- Les expressions exprimant le verbe « Ake’e » : Donner
131
Donner des affaires à quelqu’un : « Ave mot biom »
132
XVII-CONJUGAISON DU VERBE « ALUGH », ÉPOUSER
1-Présent de l’indicatif
2-Présent incertain
Forme affirmative Forme négative
Malulugh, j’épouse quand Maâlulugh ki, je n’épouse même pas
même
Walulugh, tu épouses_ Waâlulugh ki, tu n’épouses _pas
Alulugh, il/elle épouse _ Aâlulugh ki, il/elle n’épouse _pas
Bialulugh, nous épousons_ Biaâlulugh ki, nous n’épousons_pas
Minalulugh, vous épousez_ Minaâlulugh ki, vous n’épousez_pas
Balulugh, ils/elles épousent_ Baâlulugh ki, ils/elles n’épousent
_pas
3- Présent continu
Forme affirmative
Menga lughang, je suis en train d’épouser
Onga lughang, tu es en train d’épouser
Anga lughang, il/elle est en train d’épouser
Binga lughang, nous sommes en train d’épouser
Minenga lughang, vous êtes en train d’épouser
Benga lughang, ils/elles sont en train d’épouser
133
4-Les autres temps et modes du verbe « Alugh », Épouser
134
XVIII-CONJUGAISON DE VERBE « AZÔM », SUPPORTER,
ENDURER
1-Présent de l’indicatif
Forme affirmative Forme négative
Mazôm, je supporte Maâzôm ki, je ne supporte pas
Wazôm, tu supportes Waâzôm ki, tu ne supportes pas
Azôm, il/elle supporte Aâzôm ki, il/elle ne supporte pas
Biazôm, nous supportons Biaâzôm ki, nous ne supportons pas
Minazôm, vous supportez Minaâzôm ki, vous ne supportez pas
Bazôm, ils/elles supportent Baâzôm ki, ils/elles ne supportent pas
2-Présent incertain
Forme affirmative Forme négative
Mazômzôm, je supporte quand Maâzômzôm ki, je ne supporte même
même pas
Wazômzôm, tu supportes_ Waâzômzôm ki, tu ne supportes _pas
Azômzôm, il/elle supporte _ Aâzômzôm ki, il/elle ne supporte
_pas
Biazômzôm, nous supportons_ Biaâzômzôm ki, nous ne
supportons_pas
Minazômzôm, vous supportez_ Minaâzômzôm ki, vous ne
supportez_pas
Bazômzôm, ils/elles suuportent Baâzômzôm ki, ils/elles ne
supportent _pas
3-Présent continu
Forme affirmative
Menga zômeyang, je suis en train de supporter
Onga zômeyang, tu es en train de supporter
Anga zômeyang, il/elle est en train de supporter
Binga zômeyang, nous sommes en train de supporter
Minenga zômeyang, vous êtes en train de supporter
Benga zômeyang, ils/elles sont en train de supporter
135
4-Les autres temps et modes du verbe « Azôm »,
Supporter, Endurer
136
XIX-LES VERBES « ÊTRE » ET « AVOIR » EN FANG.
1-Mode indicatif
a- Présent de l’indicatif
Forme affirmative Forme négative
Mene, je suis Messe ki, je ne suis pas
One, tu es Osse ki, tu n’es pas
Ane, il/elle est Asse ki, il/elle n’est pas
Bine, nous sommes Bisse ki, nous ne sommes pas
Mine, vous êtes Minesse ki, vous n’êtes pas
Bene, ils/elles sont Besse ki, ils/elles ne sont pas
b-Futur simple
Forme affirmative Forme négative
Maye ke, je serai Maâye ke, je ne serai pas
Waye ke, tu seras Waâye ke, tu ne seras pas
Aye ke, il/elle sera Aâye ke, il/elle ne sera pas
Biaye ke, nous serons Biaâye ke, nous ne serons pas
Minaye ke, vous serez Minaâye ke, vous ne serez pas
Baye ke, ils/elles seront Baâye ke, ils/elles ne seront pas
Forme affirmative « Atobe » Forme négative
Maye tobe, je serai Maâye dia tobe, je ne serai pas
Waye tobe, / Waâye dia tobe, /
Aye tobe, / Aâye dia tobe, /
Biaye tobe, / Biaâye dia tobe, /
Minaye tobe, / Minaâye dia tobe, /
Baye tobe, / Baâye dia tobe, /
Exemple: Maye tobe nda dzüa okiri, je serai chez toi demain.
138
b-1- Futur proche du verbe « Atobe », être.
Forme affirmative Forme négative
Mazu tobe, je vais être Maâzu dia tobe, je ne vais pas être
Wazu tobe, tu vas être Waâzu dia tobe, tu ne vas pas être
Azu tobe, il/elle va être Aâzu dia tobe, il/elle ne va pas être
Biazu tobe, nous allons Biaâzu dia tobe, nous n’allons pas
être être
Minazu tobe, vous allez Minaâzu dia tobe, vous n’allez pas
être être
Bazu tobe, ils/elles vont Baâzu dia tobe, ils/elles ne vont pas
être être
Mefumane azu tobe é minenga Bengone, Mefumane va être la femme de
Bengone.
Ze nna Richard azu tobe sifu sikolo ye Mitzic, Ze nna Richard va être le
proviseur de Mitzic.
c-Passé simple
L’auxiliaire être « Ene ya » se conjugue de la même façon au passé simple
et l’imparfait.
Forme affirmative Forme négative
Membe, je fus Mémbe ki, je ne fus pas
Ombe, tu fus Wémbe ki, tu ne fus pas
Ambe, il/elle fut Émbe ki, il/elle ne fut pas
Bimbe, nous fûmes Biémbe ki, nous ne fûmes pas
Minembe, vous fûtes Minémbe ki, vous ne fûtes pas
Bembe, ils/elles furent Bémbe ki, ils/elles ne furent pas
139
d-Imparfait
Forme affirmative Forme négative
Membe, j’étais Mémbe dia, je n’étais pas
Ombe, tu étais Wémbe dia, tu n’étais pas
Ambe, il/elle était Émbe dia, il/elle n’était pas
Bimbe, nous étions Biémbe dia, nous n’étions pas
Minembe, vous étiez Minémbe dia, vous n’étiez pas
Bembe, ils/elles étaient Bémbe dia, ils/elles n’étaient pas
e-Passé composé
Le passé composé du verbe « être » se traduit par le verbe « aküign ».
140
f-1- Plus-que-parfait et passé antérieur 2 e forme
2-Conditionnel
2 -1- Conditionnel 1ère forme
141
2-2- Conditionnel 2e forme
142
3- Subjonctif
143
3-3- Subjonctif imparfait du verbe être
Subjonctif présent
Forme affirmative Forme négative
Na menga küign, que je fusse Na ménga ki küign, que je ne
fusse pas
Na onga küign, que tu fusses Na wénga ki küign, que tu ne
fusses pas
Na anga küign, qu’il/elle fût Na énga ki küign, qu’il/elle ne fût
pas
Na binga küign, que nous Na biénga ki küign, que nous ne
fussions fussions pas
Na minenga küign, que vous Na minénga ki küign, que vous
fussiez ne fussiez pas
Na benga küign, qu’ils/elles Na bénga ki küign, qu’ils/elles ne
fussent fussent pas
Deuxième forme affirmative Deuxième forme négative
Na meküign-ne, que je fusse Na méküign-ne dia, que je ne
fusse pas
Na oküign-ne, / Na wéküign-ne dia, /
Na aküign-ne, / Na éküign-ne dia, /
Na biküign-ne, / Na biéküign-ne dia, /
Na mineküign-ne, / Na minéküign-ne dia, /
Na beküign-ne, / Na béküign dia, /
144
4-Impératif du verbe « être »
Forme affirmative Forme négative
Être en train de, se traduit par l’auxiliaire être fang : « Ene ya » conjugué au
passé simple, suivi du participe passé et des terminaisons : « yang », pour les
verbes à plus de deux syllabes, et « ang » pour les verbes à deux syllabes.
Exemple : je suis en train de parler, se dira : « menga kobeyang », (akobe).
Je suis en train de manger, se dira : « menga dziang », (adzi).
Être en train de, se traduit aussi par l’expression « Alé », suivi du verbe
conjugué au présent de l’indicatif :
Exemples : Beyeng éba lé bazu, les étrangers sont en train d’arriver.
Obone Akomo Ayvra égna lé abo abegle, c’est Obone Akomo Ayvra qui
est en train de faire du désordre.
146
Être généreux, euse, philanthrope, se dit : « Ene nvam »
Exemple : mefane meye Mbanang mene nvam, les forêts de Mbanang sont
généreuses.
Être digne, se dit : « Ene fam (pour les hommes)/ene minenga (pour les
femmes) »
Exemples : mong y’Olong ane fam, le fils d’Olong est digne.
Eyang Ndoutoume ane minenga, Gisèle Eyang Ndoutoume est digne.
147
Être foutu (e), se dit : « Awu ntukh »
Exemple : Mindzong miye Gabon mimana wu ntukh, le réseau routier du
Gabon est foutu.
Exemples :
148
B-Le verbe « Abele », Avoir en fang.
Il n’existe pas non plus de verbe « avoir » en tant qu’auxiliaire en fang.
Nous avons seulement la traduction du verbe « avoir » dans le sens de
posséder les choses. Celui que l’espagnol désigne par « tener ». Il se traduit
en fang par verbe : « abele ».
1-Mode indicatif
a-Présent de l’indicatif
a-1-Présent de l’incertitude
Forme affirmative Forme négative
Mebelebele, j’ai quand même Mébelebele dia, je n’ai même pas
Obelebele, tu as quand même Wébelebele dia, tu n’as même pas
Abelebele, il/elle a quand même Ébelebele dia, il/elle n’a même pas
Bibelebele, nous avons quand Biébelebele dia, nous n’avons même
même pas
Minebelebele, vous avez quand Minébelebele dia, vous n’avez
même même pas
Bebelebele, ils/elles ont quand Bébelebele dia, ils/elles n’ont même
même pas
149
b-Futur simple
b-1-Futur proche
150
b-3- Futur antérieur
b-3-1- Futur antérieur 1ère forme
c-Passé simple
151
d-Passé composé
Il se forme avec l’auxiliaire « yang » à la fin du verbe, surtout pour les
verbes à plus de deux syllabes.
d-1-Passé Composé 1ère forme
Dans ce cas précis, nous ne saurons saisir le moment pendant lequel cette
action a eu lieu. C’est pour dire que la première forme du passé composé est
imprécise.
-Obame Ondo Prospère ava bele ossiman na alè me nkol, Obame Ondo
Prospère a eu l’idée de me téléphoner ce soir.
152
e-Imparfait
f-Passé antérieur
Forme affirmative Forme négative
g-Plus-que-parfait
153
-Ewélike Jules aâbele ossimane na ayem bialep, Ewélike Jules avait eu la
sagesse de nous prodiguer de sages conseils.
2-Conditionnel
2-1- Conditionnel 1ère forme.
Forme affirmative Forme négative
Mene bele, j’aurais Messe bele, je n’aurais pas
One bele, tu aurais Osse bele, tu n’aurais pas
Ane bele, il/elle aurait Asse bele, il/elle n’aurait pas
Bine bele, nous aurions Bisse bele, nous n’aurions pas
Mine bele, vous auriez Minesse bele, vous n’auriez pas
Bene bele, ils/elles auraient Besse bele, ils/elles n’auraient pas
154
2-3- Conditionnel incertain
3- Subjonctif
3-1-Subjonctif présent
Subjonctif présent
Forme affirmative Forme négative
Na mebele, que je aie Na metagha bele, que je n’aie pas
Na obele, que tu aies Na otagha bele, que tu n’aies pas
Na abele, qu’il/elle ait Na atagha bele, qu’il/elle n’ait pas
Na bibele, que nous ayons Na bitagha bele, que nous n’ayons pas
Na minebele, que vous ayez Na minetagha bele, que vous n’ayez pas
Na bebele, qu’ils/elles aient Na betagha bele, qu’ils/elles n’aient pas
Deuxième forme affirmative Deuxième forme négative
Na mabele, que j’aie Na maâbele dia, que je n’aie pas
Na wabele, / Na waâbele dia, /
Na abele, / Na aâbele dia, /
Na biabele, / Na biaâbele dia, /
Na minabele, / Na minaâbele dia, /
Na babele, / Na baâbele dia, /
155
3-2-Subjonctif présent incertain
3-3-Subjonctif imparfait
Subjonctif passé
Forme affirmative Forme négative
Na menga bele, que j’eusse Na ménga dia bele, que je n’eusse
pas
Na onga bele, que tu eusses Na wénga dia bele, que tu n’eusses
pas
Na anga bele, qu’il/elle eût Na énga dia bele, qu’il/elle n’eût pas
Na binga bele, que nous eussions Na biénga dia bele, que nous
n’eussions pas
Na minenga bele, que vous Na minénga bele, que vous n’eussiez
eussiez pas
Na benga bele, qu’ils/elles Na bénga dia bele, qu’ils/elles
eussent n’eussent pas
Deuxième forme affirmative Deuxième forme négative
Na maâbele, que j’eusse Na maâbele dia, que je n’eusse pas
Na waâbele, / Na waâbele dia, /
Na aâbele, / Na aâbele dia, /
Na biaâbele, / Na biaâbele dia, /
Na minaâbele, / Na minaâbele dia, /
Na baâbele, / Na baâbele dia, /
156
3-4-Subjonctif imparfait incertain
Forme affirmative Forme négative
Na maâbelebele, que j’eusse Na maâbelebele dia, que je n’eusse
quand même même pas
Na waâbelebele, que tu eusses Na waâbelebele dia, que tu n’eusses
quand même même pas
Na aâbelebele, qu’il/elle eût Na aâbelebele dia, qu’il/elle n’eût
quand même même pas
Na biaâbelebele, que nous Na biaâbelebele dia, que nous
eussions quand même n’eussions même pas
Na minaâbelebele, que vous Na minaâbelebele dia, que vous
eussiez quand même n’eussiez même pas
Na baâbelebele, qu’ils/elles Na baâbelebele dia, qu’ils/elles
eussent quand même n’eussent même pas
Avoir faim, se dit : « Awokh zègn », sur le plan littéral signifie, (je sens faim
ou j’entends faim).
Exemples : Bong bawokh zègn nté kiri, ka bidzi, les enfants ont faim
depuis ce matin, parce qu’il n’y a pas à manger.
Mawokh abüign zègn, j’ai beaucoup faim ; ou mabira wokh zègn, j’ai
beaucoup faim.
157
Avoir froid : « Awokh avep »
Exemples: Zougha awokh avep a Fala, Zougha a froid en France.
Mawokh avep melu messe, j’ai froid tous les jours.
158
Avoir envie de : « Akôme »
Exemples: Ngou-Nico akôme sanglane mam meye sikolo a pagna, ve bot
baâbile dia mefekh abele, Ngou-Nico a envie de réformer les études
hispaniques, mais son discours ne passe toujours pas.
Makôme wa, j’ai envie de toi (je t’aime).
Mvé Assoume akôme vole bobegnang ve beyem babo gne some, Mvé
Assoume a envie d’aider les siens mais les sorciers le combattent.
159
Mevorang de! J’en ai marre !
Meteghang ye wa! J’en ai marre de toi!
160
XX-LES VERBES IMPERSONNELS EN FANG
« Anong »: pleuvoir;
« Ayiane »: Falloir;
« Aku étam minkud »: neiger;
« Akwane »: échoir;
161
Les verbes impersonnels en fang (suite)
Passé simple
Anga nong, il plut Énga ki nong, il ne plut pas
Anga yiane, il fallut Énga ki yiane, il ne fallut pas
Passé composé
Anongang/Ava nong, il a plu Andzi ki nong, il n’a pas plu
Ayianeyang/Avayiane, il a fallu Andzi ki yiane, il n’a pas fallu
Plus-que-parfait
Aânong, il avait plu Aânong ki, il n’avait pas plu
Aâyiane, il avait fallu Aâyiane ki, il n’avait pas fallu
Passé antérieur
Anong-ne, il eut plu Énong-ne ki, il n’eut pas plu
Ayiane-ne, il eut fallu Éyiane-ne ki, il n’eut pas fallu
Futur antérieur
Angaye nong, il aura plu Éngaye ki nong, il n’aura pas plu
Angaye yiane, il aura fallu Éngaye ki yiane, il n’aura pas
fallu
Conditionnel
Ane nong/Ve anong, il Asse ki nong, il ne pleuvrait pas
pleuvrait Asse ki yiane, il ne faudrait pas
Ane yiane/Ve ayiane, il faudrait
Subjonctif présent
Na anong, qu’il pleuve Na aânong ki, qu’il ne pleuve pas
Na ayiane, qu’il faille Na aâyiane ki, qu’il ne faille pas
Subjonctif passé
Na anga nong, qu’il plût Na énga ki nong, qu’il ne plût pas
Na anga yiane, qu’il fallût Na énga ki yiane, qu’il ne fallût
pas
Impératif / /
Participe passé /
Nong, plu
Yiane, fallu
Participe présent /
éénong, (en) pleuvant
ééyiane, /
Infinitif /
Anong, pleuvoir
Ayiane, falloir
162
XXI-TRADUCTION DE L’OBLIGATION PERSONNELLE ET
IMPERSONNELLE EN FANG : «Il faut… ; il faut que… »
A-Obligation personnelle
En fang, pour former l’obligation personnelle, nous faisons recours au
tableau de désinence que nous avons élaboré plus haut afin de voir à quel
temps nous souhaitons conjuguer notre verbe. Ensuite, nous ajoutons à ces
terminaisons l’auxiliaire « yiane ». Alors, si nous voulons former au présent
de l’indicatif l’obligation personnelle du verbe, « venir », en fang « azu »,
nous dirons :
1-Mode indicatif
a- Présent de l’indicatif
a-1-Présent de l’incertitude
163
b-Imparfait
c-Passé simple
164
d-Futur simple
d-1-Futur proche
165
d-2- Futur de choix
e-Passé composé
166
f-Plus-que-parfait
g- Passé antérieur
167
h-Futur antérieur
2-Conditionnel
168
2-2- Conditionnel incertain
169
3- Subjonctif
3-1-Subjonctif présent
Subjonctif présent
Forme affirmative Forme négative
Na mayiane zu, qu’il faille que Na maâyiane ki zu, qu’il ne faille pas
je vinsse que je vinsse
Na wayiane zu, qu’il faille que Na waâyiane ki zu, qu’il ne faille pas
tu vinsses que tu vinsses
Na ayiane zu, qu’il faille Na aâyiane ki zu, qu’il ne faille pas
qu’il/elle vînt qu’il/elle vînt
Na biayiane zu, qu’il faille que Na biaâyiane ki zu, qu’il ne faille pas
nous vinssions que nous vinssions
Na minayiane zu, qu’il faille Na minaâyiane zu, qu’il ne faille pas
que vous vinssiez que vous vinssiez
Na bayiane zu, qu’il faille Na baâyiane ki zu, qu’il ne faille pas
qu’ils/elles vinssent qu’ils/elles vinssent
Deuxième forme affirmative Deuxième forme négative
Na maâyiane zu, qu’il faille Na maâyiane dia zu, qu’il ne faille pas
que je vinsse que je vinsse
Na waâyiane zu, / Na waâyiane dia zu, /
Na aâyiane zu, / Na aâyiane dia zu, /
Na biaâyiane zu, / Na biaâyiane dia zu, /
Na minaâyiane zu, / Na minaâyiane dia zu, /
Na baâyiane zu, / Na baâyiane dia zu, /
170
3-3-Subjonctif imparfait
Subjonctif passé
Forme affirmative Forme négative
Na menga yiane zu, qu’il fallût Na ménga dia yiane zu, qu’il ne fallût
que je vinsse pas que je vinsse
Na onga yiane zu, qu’il fallût Na wénga dia yiane zu, qu’il ne fallût
que tu vinsses pas que tu vinsses
Na anga yiane zu, qu’il fallût Na énga dia yiane zu, qu’il ne fallût pas
qu’il/elle vînt qu’il/elle vînt
Na binga yiane zu, qu’il fallût Na biénga dia yiane zu, qu’il ne fallût
que nous vinssions pas que nous vinssions
Na minenga yiane zu, qu’il Na minénga yiane zu, qu’il ne fallût pas
fallût que vous vinssiez que vous vinssiez
Na benga yiane zu, qu’il fallût Na bénga dia yiane zu, qu’il ne fallût
qu’ils/elles vinssent pas qu’ils/elles vinssent
Deuxième forme affirmative Deuxième forme négative
Na meyiane-ne zu, qu’il fallût Na méyiane-ne dia zu, qu’il ne fallût
que je vinsse pas que je vinsse
Na oyiane-ne zu, / Na wéyiane-ne dia zu, /
Na ayiane-ne zu, / Na éyiane-ne dia zu, /
Na biyiane-ne zu, / Na biéyiane-ne dia zu, /
Na mineyiane-ne zu, / Na minéyiane-ne dia zu, /
Na beyiane-ne zu, / Na béyiane-ne dia zu, /
171
B- Obligation impersonnelle
Quant à l’obligation impersonnelle, il suffit de garder le verbe à l’infinitif
pour obtenir l’obligation impersonnelle. Pour dire :
Il faut dormir tôt pour se réveiller tôt, abome si avó na ové ékuna.
Il faut brosser les dents chaque jour, assob messong melu messe.
Il faut étudier pour bien vivre plus tard, ayeghe sikolo ne oyem nîng melu
mazu.
Il faut honorer son père et sa mère pour que ses jours soient heureux, asseme
é só ye gnó oke yem yombe.
Il faut respecter la tradition pour savoir où l’on va, akang é mam betare
benga likh na oyem é vom wake.
Il faut que les pieds marchent pour que les yeux voient des choses, mebo
mewulughe na mis meyén mam.
172
Il faut choisir de bons amis, (es) dans la vie parce qu’ils sauvent, ayem tobe
mengôm énîng akale maniane.
Il faut retenir que lorsque vous vous promenez avec un voleur, vous aussi
vous allez voler, abagle na éyong wawulu ndzu, wa fe waye dzu.
Exemple : ye ayiane na, moan ata essia, ayir fe gnia : faudrait-il laisser
l’enfant insulter son père et frapper sa mère.
173
XXII- CONCESSIF
175
CONCESSIF (suite)
176
XXIII-TEMPS ET MODES DU VERBE « AFANG + PARTICIPE
PASSE DU VERBE », (MEME SI, QUAND MEME ET BIEN QUE)
Exemples :
Mafang ke yén ndama, ve maâyem nge bengen bala, je vais quand même
au stade, mais je ne sais pas si le match se joue encore.
Mitzic afang bo avitsang, ve befam bene wégn, bien que Mitzic soit étroit,
mais il possède de dignes Fils.
Mefang tobe moan gnul, ve messe éngôngo, bien que je sois orphelin, je ne
suis pourtant pas malheureux.
177
TEMPS ET MODES DU VERBE « AFANG + PARTICIPE PASSE DU VERBE »,
(MEME SI, QUAND MEME ET BIEN QUE) (Suite)
178
XXIV- FORME PASSIVE
Cette forme se construit à partir du suffixe « bane » ajouté à la forme
simple du verbe à l’infinitif. C’est la voix passive
NB: Pour exprimer la forme passive en fang dans une phrase, nous
n’utilisons pas l’équivalent de la préposition française « par ». Il suffit
d’avoir la forme passive indiquée susdite, suivie du complément d’agent qui
est un nom de personne ou de chose.
Exemple : Essame Nvone adegbane ébe dokira, Essame Nvone est
consultée par un médecin.
179
XXV-LA CONJUGAISON AU PASSIF
a-1-Présent de l’incertitude
181
b-Imparfait de l’indicatif
182
d-Futur simple de l’indicatif
183
d-2-Futur de préférence
e-Passé composé
184
Ou bien
f-Plus-que-parfait
185
g- Passé antérieur
h- Futur antérieur
186
B- Mode subjonctif
a-Subjonctif présent
187
c- Subjonctif imparfait
188
C- Mode conditionnel
a- Conditionnel 1ère forme
b- Conditionnel incertain
189
c- Conditionnel 2e forme
D-Mode impératif
Forme affirmative Forme négative
Deghebane, sois regardé(e) Ke deghebane, ne sois pas
regardé(e)
Bideghebâne, soyons regardé(e) s Bitagha deghebane, ne soyons pas
regardés
Deghebanâne, soyez regardé(e) s Ke deghebanâne, ne soyez pas
regardés
190
E- Les participes
1- Le participe présent
191
Assob et Atukh : laver
192
Afep et Ayane : attendre
193
XXVI-TRADUCTION DU VERBE « SOUHAITER » EN FANG
195
XXVII-TRADUCTION DU VERBE « FINIR DE OU TERMINER DE »
Pour exprimer en fang une action qui s’est achevée il y a un moment dans le
temps, on utilise le verbe « Aman » + infinitif du verbe = Finir de
Exemples:
Meman akobe : j’ai fini de parler.
Memaneyang : j’ai déjà fini.
Binenga beye Essabam beman’ayô bidzi : les femmes d’Essabam ont
terminé de récolter.
Fett émanang : la fête est terminée.
Bidzi bimanang : la nourriture est finie.
Biman’adzi : nous avons terminé de manger.
Memaneyang essègn : j’ai déjà terminé le boulot.
Exemples :
Biavegh kôm missini : nous essayons de réparer la bicyclette.
Mavegh gne sili miang : j’essaie de lui demander de l’argent.
Bong bavegh bo begnaboro nvô : les jeunes gens essaient de tromper les
personnes âgées.
Zang avegh na abuane ma : Zang essaie de m’escroquer.
Eva Angone avegh duru metua Angone Angone, Eva Angone essaie de
conduire la voiture d’Angone Angone.
197
XXIX-TRADUCTION DU VERBE « REVENIR DE ET ÊTRE DE
RETOUR »
Se retourner : « Abulane »
199
XXX-TRADUCTION DU VERBE “MOURIR DE/ PAR”
201
Mourir de fatigue : « Awu nvorane »
202
XXXI-LES VERBES D’ÉTATS EN FANG
Ene ya : être
Atabe : demeurer
203
Devenir populaire : « Atobe duma »
204
c- « Ayén ane mot », sembler:
-Les auxilaires mot, vom et dzom s’emploient avec le verbe sembler. Mot,
c’est lorsqu’il s’agit des personnes; vom, lorsqu’il s’agit d’exprimer le lieu et
dzom, pour les choses.
Exemple : Ambassa ayén ane mot awokh abé, Ambassa semble en colère.
Sembler vouloir faire quelque chose : « Ayéne ane mot akôme bo dzam »
205
Sembler mauvais, se : « Ayéne abé »
d- « Atabe »: demeurer
Exemple: Éyong yegle agni nda sikolo, bong be sikolo batabe évó, lorsque
l’instituteur fait son entrée en classe les élèves demeurent silencieux.
206
Demeurer jeune : « Atabe mong »
207
e- « Ayéne, assian »: paraître
Exemple: Abüign minkur miayéne a yop, le ciel paraît beaucoup nuageux.
208
Paraître désiré, e : « Ayéne édzí »
209
XXXII- LEXIQUE DES VERBES FANG -FRANÇAIS DE A à Z
1. Assile Abaisser
2. Aligh Abandonner
3. Ayüè agnu Abasourdir
4. Ayüign/Abagh élé Abattre
5. Akore éto Abdiquer
6. Abo ndziman Abêtir
7. Ayüign ntugh/ Andaman/ Abirane Abîmer
8. Assim/Atsam Abolir
9. Avine dzam Abominer
10. Abugh/Éne abüign/Adzègn Abonder
11. Alar angôm/Aligh éyola Abonner
12. Awogane ye mot Aborder
13. Abo dzam/Aküign sugha Aboutir
14. Abóm Aboyer
15. Assíbe Abraser
16. Akigh étun Abréger
17. Agnu (Anyu) Abreuver
18. Awube Abriter
19. Atsam Abroger
20. Abo ndziman/Éne nno ékela Abrutir
21. Amagh Absenter (s’)
22. Andine/Avile Absorber
23. Aküè éngôngo Absoudre
24. Azôm Abstenir (s’)
25. Akane Abstraire
26. Abo ozôrebe/Assi ngüi/Adâ nzuan Abuser
27. Agním Accabler
28. Agnóng asse/Abuane Accaparer
29. Agnóng éto/Agnóng édzüé Accéder
30. Abo avó Accélérer
31. Ayemle/Afôgle Accentuer
32. Ayebe Accepter
33. Akur fuas/Akur mmo Acclamer
34. Avebane Acclimater
35. Avebane Accointer
36. Afulane Accoler
37. Avebane Accommoder
38. Alerane Accompagner
211
39. Abo dzam Accomplir
40. Ake Accorder
41. Atele bial/Assim tsim Accoster
42. Abiégn Accoucher
43. Abo alugh Accoupler
44. Akigh étun Accourcir
45. Azu abüign/Assulane bot/Agunbane Accourir
46. Abwar bitô Accoutrer
47. Avebane Accoutumer
48. Ayem adzüé Accréditer
49. Akelbe/Abagbe (irr.) Accrocher (s’)
50. Adukh mot Accroire
51. Avem Accroître
52. Assonebe (irr.)/Abarbe Accroupir (s’)
53. Agnóng/Ayan Accueillir
54. Ayüign Acculer
55. Ka Ayong/ka akobe nkobe ayong Acculturer
56. Abo angos/Abo avis Accumuler
57. Atsine mot dzam Accuser
58. Abáng Acérer
59. Éne abôm Achalander
60. Abo mbán Acharner
61. Ake/Awulu Acheminer
62. Assom/Akus Acheter
63. Amane/Assone Achever
64. Ayinebe Achopper
65. Abo (Éne) sang Acidifier
66. Alar angom Acoquiner (s’)
67. Agnóng Acquérir
68. Ayebe Acquiescer
69. Ayagane nvola Acquitter
70. Ayebe dzam/Amem Acter
71. Ave na awulu Actionner
72. Asso a si Activer
73. Ave nfefégn Actualiser
74. Assongane Adapter
75. Afulane Additionner
76. Agnî Adhérer
77. Ave/Akoglane dzom Adjoindre
78. Ake dzom Adjuger
79. Ayeglane Adjurer
80. Ayebe Admettre
212
81. Akom/Ave kîng Administrer
82. Adeghe/Agnegh atâ Admirer
83. Ayâ/Awomane Admonester
84. Agnegh Abo dzam Adonner (s’)
85. Abira gneghe Adorer
86. Ayegbe Adosser
87. Abagh mebègn Adoubler
88. Abo dzam oteghetekh/Ave ntegane Adoucir
89. Atsile/Akobe Adresser
90. Abign Adsorber
91. Akang/Abira dzing/Ayem Aduler
92. Abobane Advenir
93. Ave évüign Aérer
94. Abo fop/Abo minâ Affabuler
95. Ave avüègn Affadir
96. Ave ategh gnu’u/Ave ntegan/Assule Affaiblir
97. Avung /Abere mmo Affairer (s’)
98. Abugh Affaisser
99. Aku si/Abugh Affaler
100. Awokh zègn Affamer
101. Abo mintègn Affecter
102. Abira Agnegh mot/dzam Affectionner
103. Ayile angôm/Akoglane awogan Affermir
104. Akule éndendang/Abagh Afficher
105. Agnî Affilier (s’)
106. Ave ntokh/Ave oveves Affiner
107. Ayile Affirmer
108. Akwane élé Affleurer
109. Abo mintègn Affliger
110. Ake abüign/Abugh Affluer
111. Ako wóng Affoler
112. Alôr/Aküign Affranchir
113. Atubane/Ayirane Affronter
114. Abwar bitô Affubler
115. Abáng Affûter
116. Abo som/Andegle/Abo abegle Agacer
117. Afulane Agencer
118. Akur mebong Agenouiller (s’)
119. Angune vom mbog/Akoane Agglomérer
120. Akoane/Angune vom bokh Agglutiner
121. Aveme dzam Aggraver
122. Ayalane Agir
213
123. Abo ônghenghena/Abo ka éyi Agiter
124. Akoglane échichi Agoniser
125. Abán Agrafer
126. Avem/Anen Agrandir
127. Ayebe Agréer
128. Agnóng Agréger
129. Akom/Ave mbwan Agrémenter
130. Ayit Agresser
131. Abagbe (irr.) Agripper
132. Awu ye mindzukh Aguerrir
133. Assong/Andegle Aguicher
134. Azamelane/Akam Ahurir
135. Avuale Aider
136. Ave ayokh/Ave abé Aigrir
137. Assongane Aiguiller
138. Ayir/Assugh a si Aiguillonner
139. Abáng Aiguiser
140. Adzing/Agnegh Aimer
141. Abukh alú/Abere dzam melú ayó Ajourner
142. Akoglane Ajouter
143. Assongane Ajuster
144. Ave mot ntegane Alanguir
145. Ako wóng/Abüign nno Alarmer
146. Alèè bot/Agnóng bot Alerter
147. Adzimle mefulu/Ake’e/Assomane Aliéner
148. Atebe long été (irr.) Aligner
149. Ave bidzi/Ave na awule Alimenter
150. Abome énong (irr.) Aliter
151. Agnâ/Ave abégn Allaiter
152. Andine ye mbaba égnum Allécher
153. Assegh nveghe/Ave ovevesse Alléger
154. Atú Alléguer
155. Ake/Avengbe, Afongane fig. Aller
156. Awongle Allonger
157. Ake’e Allouer
158. Abog/Abwâ Allumer
159. Ave adzit/Abo adzit Alourdir
160. Abign mot/Assime mot Alpaguer
161. Ayeghe bot sikolo Alphabétiser
162. Ayüign ntugh/Abo ébirane Altérer
163. Assanglane Alterner
164. Abo ndzong/Adzongle Amadouer
214
165. Akot/Abo okott Amaigrir
166. Afulane mam Amalgamer
167. Akagh Amarrer
168. Akoane Amasser
169. Abira adzeng/Adzeng abüign Ambitionner
170. Akom Améliorer
171. Atobe nfefègn nda Aménager
172. Assangle/Atsen Amender
173. Ave avitsang Amenuiser
174. Avengane moan América Américaniser
175. Ayengbe mendzim ayó (irr.) Amerrir
176. Alè bot/Agnong bot Ameuter
177. Abo okott/Akott Amincir
178. Adzam mot/Akwè mot éngôngo Amnistier
179. Ayén mot zeze/Abiane mot Amoindrir
180. Ave ntegane/Ave ébubut Amollir
181. Abo mengos/Abo mevis Amonceler
182. Assum Amorcer
183. Assime mot/Ave ategh gnu’u Amortir
184. Awogane gnu’u/Adzing/Agnegh Amouracher (s’)
185. Akoglane Amplifier
186. Akigh/Avâ Amputer
187. Abo mam lüègn Amuser
188. Afás/Abile dzam Analyser
189. Avengane fulu/Éne mot fulu Ancrer
190. Ayüign/Andaman Anéantir
191. Avengane moan Ngess Angliciser
192. Atê a nnem Angoisser
193. Alugu/Ave aluga Animer
194. Agnóng minghele Ankyloser (s’)
195. Ayüign/Andaman Annihiler
196. Akar fuègn Annoncer
197. Akar fuègn Annoter
198. Abugh/Abere melú Annuler
199. Akigh ossû/Ave ossû zokh Anticiper
200. Avang/Assili nnem si Apaiser
201. Ayén Apercevoir
202. Atobe éngôngo Apitoyer
203. Afir/Akogh éba Aplatir
204. Ayonane mot éyola Apostropher
205. Aküign Apparaître
206. Afonane/Avuman/Abo avumane Apparenter
215
207. Alame mot Appâter
208. Abo ajègn Appauvrir
209. Alè/Alè mot/Éne dzü na Appeler (s’)
210. Ayíle Appesantir
211. Akur fuas/Akur mefá/Akur mmo Applaudir
212. Ayile Appliquer
213. Ayagan Appointer
214. Azu (irr.) Apporter
215. Ave Apposer
216. Agnegh atâ/Assekh mot Apprécier
217. Ayén Appréhender
218. Ayegle Apprendre
219. Akômelane Apprêter
220. Ayegle Apprivoiser
221. Ayit Approcher
222. Ake suga Approfondir
223. Agnóng Approprier
224. Ayebe Approuver
225. Ave Approvisionner
226. Avengane moan Arabe Arabiser
227. Alóng Arbitrer
228. Alere éndendang/Akule Arborer
229. Abagle/Akale Archiver
230. Ave ngu’u/Alüign medzo Argumenter
231. Abele okeng/Abele ngâ Armer
232. Awub Arnaquer
233. Ave nvègn Aromatiser
234. Éne mepwett Arquer
235. Adur a si/Atégn/Afume dzom Arracher
236. Akom Arranger
237. Assim Arrêter
238. Assim Arrimer
239. Asso/Aküign Arriver
240. Angane Arroger (s’)
241. Akoglane Arrondir
242. Achii mendzim/Ave mendzim Arroser
243. Ayile Articuler
244. Abwale mot/Abwale dzom Asperger
245. Awokh abukh Asphyxier
246. Avebe Aspirer
247. Abo mot/Atobe édzidzine Assagir
248. Ayo’o dzom ayó/Ayüign fig. Assaillir
216
249. Ave nfubane Assainir
250. Akit nnam/Ave ngu’u Assaisonner
251. Ayüign Assassiner
252. Akott/Abo nkott Assécher
253. Akoane Assembler
254. Abime Asséner
255. Amobe Asseoir (s’)
256. Andomle Asservir
257. Adzégn vom Assiéger
258. (Éne, Abo, Avenglane) dzom dzâ Assimiler
259. Ake/Ayén Assister
260. Ake/Ayén Associer
261. Awokh évé’é Assoiffer
262. Abo dzibe Assombrir
263. Ayir Assommer
264. Awogane Assortir
265. Aburu mis Assoupir (s’)
266. Andegle mot/Abo mot abegle Assourdir
267. Amane évé’é/Assime évé’é Assouvir
268. Adzüé/Abele mot ane nkôm Assujettir
269. Ayebe Assumer
270. Abo dzam Assurer
271. Andegle Asticoter
272. Afègn/Assob Astiquer
273. Ayemle Astreindre
274. Abukh dzam/Abere melú ayó Atermoyer
275. Akogh/Agnalane Atomiser
276. Ave avitsang/Assile o si Atrophier
277. Ake étabele/Ake dzi étabele Attabler (s’)
278. Akakh/Atsine Attacher
279. Assum mintié/Abo mintié Attaquer
280. Adzimle éyong Attarder (s’)
281. Aküign Atteindre
282. Ave dzam a nnem/Abo dzam Atteler
283. Ayane Attendre
284. Ave ntegane/Abo dzam oteghetekh Attendrir
285. Ayir/Ayüign mot ébom Attenter
286. Assule Atténuer
287. Assigane Atterrer
288. Atebe/Assí Atterrir
289. Adzô Attester
290. Abwar bitô Attifer (s’)
217
291. Asso Attiser
292. Abign Attraper
293. Ake’e Attribuer
294. Abo nnem mintègn/Abo éyüign Attrister
295. Angunebe (irr.)/Assulane Attrouper
296. Abo akoan Auditer
297. Abere Augmenter
298. Adzô ossû zokh Augurer
299. Ayem Authentifier
300. Akigbane nsang Autocensurer (s’)
301. Ayüibane Autodétruire (s’)
302. Ave/Aligh Autoriser
303. Abo ategh Avachir
304. Amine Avaler
305. Assugh dzam a si Avaliser
306. Ake ossû Avancer
307. Alôr dzam ossû zokh/Angune dzam Avantager
308. Andaman/Ayüign ntugh Avarier
309. Abo dzam Aventurer
310. Abame mot Avertir
311. Abo ndzim/Ave ndzim Aveugler
312. Assile gnol si/Abo zezemane Avilir (s’)
313. Agnu meki Yéssu Aviner
314. Akar/Adzô Aviser
315. Abele (irr.) Avoir
316. Atobe melarane me nda Avoisiner
317. Akule abum atán Avorter
318. Amem/Ayebe Avouer
319. Assongane Axer
219
373. Abele bura abum Bedonner
374. Akobe ékeghebe Bégayer
375. Adeng Bénéficier
376. Ave bibwarane/Ava metégn Bénir
377. Afole/Afong Bercer
378. Adugh/Abo minâ (minal) Berner
379. Assègn ngu’u/Éne ayègn Besogner
380. Adzô zeze mam Bêtifier
381. Ayone ane égnakh Beugler
382. Ave beurre nfema Beurrer
383. Assagle/Adukh Biaiser
384. Abira gnû meyokh Biberonner
385. Atsame Biffer
386. Akanane/Alôr Bifurquer
387. Abele minkeng/Éne minkeng Bigler
388. Abera ve/Abera bakh Bisser
389. Akom ndzông ye cema Bitumer
390. Assuru/Abo éndegle Bizuter
391. Akobe zeze mam Blablater
392. Atsirane/Avâ Blackbouler
393. Abo fiang Blaguer
394. Avine/Ka gnegh Blairer
395. Ayâ/Akômelane mot Blâmer
396. Ave nfum Blanchir
397. Adzègn/Avuar Blaser (se)
398. Atá/Abiane/Akobe abé Blasphémer
399. Ave aveng/Abegh mbakh Blesser
400. Ave nsin ye mang Bleuir
401. Ave akim Blinder
402. Assole gnu’u Blinder (se)
403. Abane/Abign Bloquer
404. Atobe ékereket (irr.) Blottir (se)
405. Adukh/Abuane Blouser
406. Abo minâ/Adukh Bluffer
407. Agnu Boire
408. Abégn Boiser
409. Afengane/Afigh abo Boiter
410. Afengane/Afigh abo Boitiller
411. Alumane Bombarder
412. Avus/Abo nnen Bomber
413. Adangle/Ayô’ô Bondir
414. Akôme/Assingle Bonifier
220
415. Abo minâ/Akobe mbeba medzo Bonimenter
416. Alôr mefefeng Border
417. Alôr mefefeng Bordurer
418. Afer/Akigh nî Borner
419. Abele bitut/Éne bitut Bosseler
420. Abo essègn Bosser
421. Abime/Akur Botter
422. Adzib/Abane Boucher
423. Adzib/Afer Boucler
424. Awokh abé/Abo bingatt Bouder
425. Adzi/Abo abokh memang (fam.) Bouffer
426. Afongane Bouger
427. Akobe minkekh été Bougonner
428. Atogh a nvé Bouillir
429. Atogh Bouillonner
430. Abo nno mintègn Bouleverser
431. Assègn/Abo essègn Boulonner
432. Abira adzi Boulotter
433. Aláng Bouquiner
434. Akobe minkekh été/Akobe beyabeya Bourdonner
435. Abira awulu/Abira ake bikena Bourlinguer
436. Adzale Bourrer
437. Assimane dzam/Atem dzam Boursicoter
438. Avus Boursoufler
439. Assukh/Ayinebe Bousculer
440. Ayüign ntugh/Andaman Bousiller
441. Atsirane Bouter
442. Afer melog Boutonner
443. Abégn ye bisso Bouturer
444. Abimane bibola Boxer
445. Akane/Avine/Atsame Boycotter
446. Ayüign betsit éyüiyüi Braconner
447. Assomane mbeba táng Brader
448. Ayonane ngu’u/Abo édung Brailler
449. Akáng Braiser
450. Ayonane oyabe oyó Bramer
451. Alere oyó na bot beyén Brandir
452. Assugh/Amegle Branler
453. Aler zen/Adur mot dzom y’élang Braquer
454. Akoglane/Abele Brasser
455. Avus/Azôm Braver
456. Akobe beyabeya Bredouiller
221
457. Abele Brevet Breveter
458. Abo yôbe Bricoler
459. Awurgane/Assim Brider
460. Adzi Briffer
461. Akôme abo dzam Briguer
462. Afègn Briller
463. Andegle mot Brimer
464. Assukh Bringuebaler
465. Abüign Briser
466. Akobe/Ayalane Broncher
467. Abo évele Bronzer
468. Assile ye brosse Brosser
469. Atsame Brouiller
470. Adzi bilôg Brouter
471. Akog/Agnalane Broyer
472. Alap daku Bruiner (imp.)
473. Abo môn édung Bruire
474. Akobe beyabeya Bruisser
475. Adzikh Brûler
476. Abo évele Brunir
477. Andomle Brusquer
478. Abo éndegle Brutaliser
479. Abira ayeghe/Assègn Bûcher
480. Ayinebe/Akob Buter
223
539. Avengane moan Catholique Catholiciser
540. Ayén mbia biyeyem (bilè) Cauchemarder
541. Ave Causer
542. Assugh a si Cautionner
543. Atúb/Ake mbî Cavaler
544. Adzame/Aligh Céder
545. Abign ngu’u Ceindre
546. Abign angerghe Ceinturer
547. Abo essessang Célébrer
548. Akame/Assong/Atégn a si Censurer
549. Assongane Centraliser
550. Ave ézezang Centrer
551. Akoglane nter biyong Centupler
552. Ave dzom nkagle/Abo tsing dzighe Cercler
553. Ave mot ézezang Cerner
554. Ayebe/Abogle Certifier
555. Assime Cesser
556. Abo nnem mintègn Chagriner
557. Abo abegle/Assoglane mot Chahuter
558. Awomane/Awu fig. Chamailler (se)
559. Abo ébirane/Abüi biom tugu tugu Chambarder
560. Abo ébirane/Abüi biom tugu tugu Chambouler
561. Afer mot/Apwogle mot fam Chambrer
562. Afeng/Akobe/Ateng Chanceler
563. Assangle/Atsene Changer
564. Ayiè Chanter
565. Ayiè dzâ sissi/Ayiè oyabe si Chantonner
566. Awub/Adzu Chaparder
567. Adzüè Chapeauter
568. Ambwamelane mot /Ayâ Chapitrer
569. Avengane fire/Atobe nsur Charbonner
570. Assale mot ye assugh/Adzime assale Charcuter
571. Ayüè nveghe/Abeghe nveghe Charger
572. Adzing/Agnegh atâ/ Awokh nvègn fig. Charmer
573. Along Charpenter
574. Ake dzom/Apwogle/Abo fiang fam. Charrier
575. Atsirane Chasser
576. Assur/Ayir Châtier
577. Agnômle/Abo begnômgnôm Chatouiller
578. Assangle minson Chatoyer
579. Akigh bitô bi fam Châtrer
580. Éne ayó’ng/Awokh Ayó’ng Chauffer
224
581. Abwar mengop/Abwar dzom mebo Chausser
582. Akubelane (tsime) Chavirer
583. Awule/Agnüè mebo/Ake batebe fam. Cheminer
584. Adzeng Chercher
585. Abira gneghe/Abira adzing Chérir
586. Awule nkalbègne ayó Chevaucher
587. Akobe/ Ayiè kîng d’égnangbane Chevroter
588. Akomle nkat/Assègn Chiader
589. Ayi Chialer
590. Adzeng bitom/Avine/Assoane Chicaner
591. Assègn/Agnagh mebi/Anôme Chier
592. Alere ossama (osson)/Atégne bitô Chiffonner
593. Ave táng Chiffrer
594. Avengane moan Chinois Chinoiser
595. Awub/Adzu Chiper
596. Adzim gnum/Agnum abé Chlinguer
597. Agnal adzegane Chiquer
598. Aku/Aligh Choir
599. Afèè/Atob Choisir
600. Atobe kâ essègn Chômer
601. Abign mot/Agnong dzom Choper
602. Abo nnem mintègn Choquer
603. Agnengle mot/Abele ane aki ku Chouchouter
604. Ayem akale Choyer
605. Ave nnem mintègn Choquer
606. Avengane moan Chrétien Christianiser
607. Akobe beyabeya Chuchoter
608. Abo édung Chuinter
609. Aku/Assegbane Chuter
610. Akône Cibler
611. Aler/Alett Cicatriser
612. Afer ye ayüiè mis Ciller
613. Akuane ye cema Cimenter
614. Ayir ngu’u Cingler
615. Akele mot/Akigh mot Circoncire
616. Akigh nî Circonscrire
617. Adukh môt Circonvenir
618. Alôr Circuler
619. Ave nfubane/Ave na afègn Cirer
620. Atú Citer
621. Ayegle mot mefule mentangane Civiliser
622. Akobe oyab oyó Claironner
225
623. Ayone Clamer
624. Awu (irr.) Clamser
625. Abo édung ye oyem Clapper
626. Aferbane Claquemurer
627. Abo édung/Ayüign ntugh Claquer
628. Ave éngengeng/Ave nfubane Clarifier
629. Ayem abüi/Atele Classer
630. Ayem atele Classifier
631. Afenegane/Afigle Claudiquer
632. Aferebane Claustrer
633. Ayir dzis Cligner
634. Ayir dzis/Abogh ye adzim bilam metua Clignoter
635. Ave avep/Ave nfunga Climatiser
636. Afir Cliquer
637. Abo édung Cliqueter
638. Adzâgh bidzi/Anîng abé Clochardiser
639. Éne abé Clocher
640. Aferebane Cloîtrer
641. Afigle/Aféngane Clopiner
642. Ave nkagle Clôturer
643. Adomle/Afer ye mintsonga Clouer
644. Adzègn Coaguler
645. Abo obangame/Abo alungbe dâ Coaliser
646. Along Coasser
647. Ave ndem Cocher
648. Abo mbia essègn Cochonner
649. Assuale Coder
650. Anîng vom mbo Coexister
651. Afer Coffrer
652. Afás/Atem/Assimane Cogiter
653. Akur Cogner
654. Anîng vom bo Cohabiter
655. Akeng nno (masc.)/Afenebane nno Coiffer (se)
656. Abile/Abign Coincer
657. Atobane Coïncider
658. Abo alugh/Assagh/Ayame Coïter
659. Alôrane/Awogane Collaborer
660. Avengane Collationner
661. Akoane Collecter
662. Akoane/Abagle Collectionner
663. Abaghe/Alar Coller
664. Ayirane Colleter (se)
226
665. Abo abâ medzo Colloquer
666. Afer Colmater
667. Agnong éya si/Azu nsangle mefulu Coloniser
668. Awâgh minsin/Adu meyang Colorer
669. Awâgh minsin/Adu meyang Colorier
670. Ake assomane Colporter
671. Abeghe édzom éne adzit Coltiner
672. Ayirane/Alumane Combattre
673. Akôme Combiner
674. Adzale Combler
675. Adzüé Commander
676. Ake essokh Commanditer
677. Abo essessang Commémorer
678. Assum/Atare Commencer
679. Akobe/Adzô dzam Commenter
680. Abo okira/Assomane biom Commercer
681. Assomane Commercialiser
682. Abo dzam Commettre
683. Assangle/Atsene Commuer
684. Adzi bidzi bi Zame Communier
685. Alom ntún Communiquer
686. Assangle/Atsene Commuter
687. Asseghe Compacter
688. Akobe mbó’ng Comparaître
689. Avengane Comparer
690. Akane Compartimenter
691. Aküè mot éngôngo Compatir
692. Ayièn/Akun/Abulane Compenser
693. Akoane Compiler
694. Agnegh Complaire
695. Abera ave/Abera akoglane Compléter
696. Awu osson/Abele osson Complexer
697. Awâ befumbua/Ave nvègn Complimenter
698. Éne ndzukh/Éne ayègn Compliquer
699. Ake essokh Comploter
700. Awule/Éne ya/Abele fulu Comporter
701. Atú ye composteur Composter
702. Afir Composer
703. Awokh Comprendre
704. Afer Compresser
705. Afer Comprimer
706. Ayüign ntugh Compromettre
227
707. Aláng miang Comptabiliser
708. Aláng biom Compter
709. Aláng bekalara Compulser
710. Agnalane/Akog Concasser
711. Ake’e/Ave Concéder
712. Afás/Atem/Assimane Concentrer
713. Afás dzam/Assimane dzam Conceptualiser
714. Adeghe mot/Éne adzô mot Concerner
715. Awogane/Ake essokh Concerter
716. Abo dzam Concevoir
717. Alar Concilier
718. Amane akobe Conclure
719. Ayám Concocter
720. Awogane Concorder
721. Abo nkat Concourir
722. Alere éngengeng (éyâ) Concrétiser
723. Akarane/Abo nkat Concurrencer
724. Ave akila Condamner
725. Ave bibukh Conditionner
726. Adure Conduire
727. Abo/Alat dzom Confectionner
728. Ake’e Conférer
729. Atún minsem Confesser
730. Ake’e/Alikh Confier
731. Aküign suga Confiner
732. Assugh a si Confirmer
733. Abign éban Confisquer
734. Afonane Confondre
735. Ave nnem nvègn/Assile nnem o si Conforter
736. Alere Confronter
737. Ave avep Congeler
738. Assekh Congratuler
739. Abune Conjecturer
740. Atamane/Afulane Conjuguer
741. Ake essokh/Akomle dzam Conjurer
742. Ayem Connaître
743. Ave dzam ayili Connoter
744. Adure ye ngu’u Conquérir
745. Ake’e Consacrer
746. Aleb Conseiller
747. Ayebe Consentir
748. Abagle Conserver
228
749. Akang Considérer
750. Abign Consigner
751. Ayile ya Consister
752. Afole/Ave nnem nfègn Consoler
753. Ave ngu’u/Ayem Consolider
754. Adzi/Agnu/Abo Consommer
755. Ake essokh Conspirer
756. Assoglane mot Conspuer
757. Ayén/Atâ Constater
758. Afer ye atétégn Consteller
759. Abo nnem mintègn Consterner
760. Abele Constituer
761. Along Construire
762. Ayén/Aláng Consulter
763. Ayir Consumer
764. Ayén Contacter
765. Akole Contaminer
766. Adeghe/Abem Contempler
767. Abele Contenir
768. Awokh nvègn Contenter
769. Akane minláng Conter
770. Assoane Contester
771. Ave nî/Akîgh nî/Assim dzam Contingenter
772. Atsine ossû Continuer
773. Akingane/Alôr Contourner
774. Agnong Contracter
775. Ayemle Contraindre
776. Abüign nno/Abo nnem mintègn Contrarier
777. Ka afonane Contraster
778. Ka abüi ébukh/Ka d’ébukh Contrebalancer
779. Aduane Contrecarrer
780. Assoane Contredire
781. Abéane Contrefaire
782. Ka dé ébukh/Ka abüi ébukh Contreficher (se)
783. Akigh ossû Contrer
784. Assane biyong bi bègn Contresigner
785. Avús éki/Avus atsing Contrevenir
786. Avuale/Assugh a si/Ave mo a nvé Contribuer
787. Atobe éyüign/Ayüane/Awokh olún Contrister
788. Afás Contrôler
789. Alere éndendang/Ave na mot ayebe dzam Convaincre
790. Ayebe/Ayem Convenir
229
791. Ayén mam anval dâ Converger
792. Akobe/Akane minláng Converser
793. Assangle e yebe/Agni vom Convertir
794. Alè Convier
795. Adji minenga/Assili minenga ébwan Convoiter
796. Alugane Convoler
797. Alè Convoquer
798. Alerane Convoyer
799. Assègn essama/Abo dzam essama Coopérer
800. Adzüé/Adeghe Coordonner
801. Agnong Copier
802. Abele mengôme Copiner
803. Abo alugh/Assagh/Ayam Copuler
804. Alere mot zen Cornaquer
805. Anikh Corner
806. Atsilane Correspondre
807. Adeghe dzam Corriger
808. Ayebe Corroborer
809. Abo nvo Corrompre
810. Abwar assu nkukh Costumer
811. Aláng Coter
812. Abo opwagle Cotiser
813. Ake nda mot Côtoyer
814. Abüi si Coucher
815. Abome si Coucher (se)
816. Alar biom Coudre
817. Ayi Couiner
818. Achii Couler
819. Akigh Couper
820. Akoane bebègn bebègn Coupler
821. Abarbe Courber
822. Amare Courir
823. Abwar zigle Couronner
824. Awokh Abé/Awokh olún Courroucer
825. Adzirane mot Courser
826. Assile ébwan/Adji minenga Courtiser
827. Ake táng ya Coûter
828. Akale meki me ku Couver
829. Aburu dzom Couvrir
830. Atú mendene Cracher
831. Atú buan mendene/Abo édung Crachoter
832. Ako wóng Craindre
230
833. Adzikh Cramer
834. Andegle mot Cramponner
835. Abo andomane Crâner
836. Assale Craqueler
837. Abo édung/Adzukh Craquer
838. Ayone Craqueter
839. Assègn ngu’u/Awulu avó Cravacher
840. Abign mot kîng Cravater
841. Avegle/Atsili ye nkos Crayonner
842. Abune mot/Abè mot Crédibiliser
843. Avele/Até Créer
844. Apwègn essii Crêper
845. Awokh édung Crépiter
846. Afag Creuser
847. Awu Crever
848. Abira ayonane Criailler
849. Atú abüign melong Cribler
850. Ayonane Crier
851. Atobe évo Crisper
852. Abo édung Crisser
853. Assokh/Akobe mot achègn Critiquer
854. Ayone Croasser
855. Abo okop Crocheter
856. Abune/Ayebe Croire
857. Atubane/Abomane Croiser
858. Avem Croître
859. Abane/Awore/Akare Croquer
860. Assuglane Crouler
861. Anîng Abé/Awu messura ye melunga Croupir
862. Abo nkanane/Éne klemklem fam. Croustiller
863. Adzi Croûter
864. Adomle mot e krua Crucifier
865. Assuale bikang/Ave ndzukh aláng Crypter
866. Afar Cueillir
867. Abele/Abégn Cuire
868. Ayám Cuisiner
869. Assuarane/Akubelane/Aku Culbuter
870. Ake oyab oyó/Aküign oyap Culminer
871. Agnu nso/Abwar odzatt Culotter
872. Ave bidzô Culpabiliser
873. Abégn Cultiver
874. Abele abüign biom Cumuler
231
875. Atukh/Asso/Assob Curer
876. Ave dzom tsingdzighe Cylindrer
233
957. Ava ntome/azamlane essii Décoiffer
958. Até/Ayele Décoller
959. Ava édzüé beyeng (mintangane) Décoloniser
960. Ava minsin Décolorer
961. Ava wóng Décomplexer
962. Akane/Ave nkane Décomposer
963. Assile nnem o si Décompresser
964. Ava/Adzime fig. Décompter
965. Ava ossimane Déconcentrer
966. Ka fe avuègn Décongeler
967. Abo bibone/Abo éndegle Déconner
968. Adzô na ataghe abo/Ka lep mot Déconseiller
969. Ava ngang Déconsidérer
970. Atsame/Abüign Déconstruire
971. Avus/Adzimle ngu’u Décontenancer
972. Agnong nfunga/Agnong ngu’u Décontracter (se)
973. Ave nvègn/Akom Décorer
974. Afás dzam/Ave ossiman vom Décortiquer
975. Asso mbiam/Abome atane Découcher
976. Akar éwomane/Ayirane Découdre
977. Abo/Asso Découler
978. Akigh Découper
979. Akigh bifas (bitune) Découpler
980. Ave atek ngnû Décourager
981. Ayén Découvrir
982. Ava nvine/Assob Décrasser
983. Atú/Adzô Décréter
984. Assoglane/Atégn a si/Ateb Décrier
985. Akane adzô Décrire
986. Ava wóng Décrisper
987. Avare/Ava/Afam Décrocher
988. Assigle Décroître
989. Ava mbwarga mengope Décrotter
990. Ayem Aláng/Ayéne metsing Décrypter
991. Assore odzar/Ava okana Déculotter
992. Ava bidzo/Aligh mot fili Déculpabiliser
993. Akoglane awom biyong Décupler
994. Abiane/Ayén ognegname Dédaigner
995. Aligh ndem/Assane éyola Dédicacer
996. Ave éyola mot aba (kalara) été Dédier
997. Assoane Dédire (se)
998. Atáng Dédommager
234
999. Ayagane akila mbong Dédouaner
1000.Akigh ézezang/Akane azang Dédoubler
1001.Keghe ve dzam duma Dédramatiser
1002.Aman/ Andaman Déduire
1003.Ava ngu’u/Éne nvôrane Défaillir
1004.Atsii/Atsam Défaire
1005.Ava táng miang Défalquer
1006.Ava nvôrane (atek ngnû) Défatiguer
1007.Assongane dzom Défausser
1008.Ayi dzam/Éne ajègn Défavoriser
1009.Akame Défendre
1010.Ava mot wune Défenestrer
1011.Agnag bebi/Assègn/Ake édugh Déféquer
1012.Ake adzô édzüé Déférer
1013.Ava bikiégn Déferrer
1014.Akarane/Abo nkat Défier
1015.Andaman mot assu Défigurer
1016.Abo fett Défiler
1017.Adzô ane éne Définir
1018.Aligh ka ayagane nfong si Défiscaliser
1019.Atúb minenga Déflorer
1020.Abüign Défoncer
1021.Akigh bilé/Atsam afane Déforester
1022.Abo nkuar/Atsene (Assangle) dzam Déformer
1023.Avüign/Adzem Défouler
1024.Ava/avuègn (aveb) Défraîchir
1025.Atáng/Ayagane mot Défrayer
1026.Ali/Ayüi afup Défricher
1027.Avengane essii Défriser
1028.Aligh évüign/Ave nfubane/Atsirane Dégager
1029.Abi ngâ (ondolo) Dégainer
1030.Adzimle Dégarnir
1031.Adzimle éyong Dégénérer
1032.Abole bifabifa/Andamane Déglinguer
1033.Amin ye ngu’u Déglutir
1034.Ayo Dégobiller
1035.Akobe/Adzô dzam Dégoiser
1036.Ava mot bissègn Dégommer
1037.Ava nfunga/Asseghe éyüign Dégonfler
1038.Akule atane Dégorger
1039.Ayén Dégoter
1040.Awâ metwègn Dégouliner
235
1041.Agnüè mebo Dégourdir
1042.Avine/Afem Dégoûter
1043.Abo onder/Assuglane/Awu fig. Dégrader
1044.Ava avong Dégraisser
1045.Aku si/Assorane Dégringoler
1046.Ava mot meyokh ngnu’u Dégriser
1047.Ayegle mot Dégrossir
1048.Ake mbî/Akore avó Déguerpir
1049.Ave Abüign nvine Dégueulasser
1050.Ayó Dégueuler
1051.Assangle assu Déguiser
1052.Akegh bidzi Déguster
1053.Abune mot ane Zame Déifier
1054.Assagle Déjeter
1055.Adzi Déjeuner
1056.Aku/Awu ntugh Déjouer
1057.Awu ntugh/Andamane Délabrer
1058.Aligh Délaisser
1059.Awègane/Agnong ngu’u Délasser
1060.Assob nfubane ye mendzim Délaver
1061.Afulane ye mendzim Délayer
1062.Awokh nvègn Délecter (se)
1063.Alom mot Déléguer
1064.Ave oveves/Awub Délester
1065.Atú/Afás/Atem Délibérer
1066.Atsi /Aligh fili Délier
1067.Akigh nî Délimiter
1068.Assogh éki Délirer
1069.Anî Délivrer
1070.Assangle étégn vom Délocaliser
1071.Akule mot atane/Ava bot me nda Déloger
1072.Ava nkel Démancher
1073.Assile Demander
1074.Abo mintsang Démanger
1075.Abole/Atsame/Awu ntugh Démanteler
1076.Agnalane/Andaman Démantibuler
1077.Ava nko bivula Démaquiller
1078.Adzeng ébot ba some akum Démarcher
1079.Awub mintene ébot bevôgh Démarquer
1080.Abogh dzom Démarrer
1081.Ayén mot/Abign mot Démasquer
1082.Akane biom Démêler
236
1083.Akigh mefus/Akigh bikila Démembrer
1084.Assangle nda/Atokh Déménager
1085.Ayirane/Avung Démener (se)
1086.Assoane/Ateb Démentir
1087.Adzeng énîng Démerder (se)
1088.Afilane Démettre
1089.Atobe Demeurer
1090.Akore essègn Démissionner
1091.Akobe fili/ Abo mam fili Démocratiser
1092.Alôre ayap Démoder (se)
1093.Abüign Démolir
1094.Atsii Démonter
1095.Alere Démontrer
1096.Akwo atek gnû/Assule gnû Démoraliser
1097.Aligh/Adzame Démordre
1098.Akwo atakh gnû/Assule gnû Démotiver
1099.Éne ajègn/Éne ka biom mmo Démunir
1100.Alere éndendang/Akule éyâ Démystifier
1101.Ava ayegle minkana Démythifier
1102.Ava tsine Dénaturer
1103.Avâ duma onuane/Adzile mot Dénicher
1104.Ateb mot Dénier
1105.Alere osson Dénigrer
1106.Aláng Dénombrer
1107.Ave éyola/Éne éyola ya Dénommer
1108.Akong mot Dénoncer
1109.Alere Dénoter
1110.Atsii/Avâ atsing Dénouer
1111.Avâ dzom ntsine dzégn Dénoyauter
1112.Aligh mot chichègn/Assore bitô Dénuder
1113.Avâ égnume Déodoriser
1114.Avuale mot Dépanner
1115.Ave abé Déparer
1116.Akane bot (dzom) azang Départager
1117.Akab/Ake’e bot Départir
1118.Alôr ayap Dépasser
1119.Kâ ave dzam anen/ Kâ ada ozôrbe Dépassionner
1120.Abo dzam ye mindzukh Dépatouiller (se)
1121.Assangle si/Atobe nneng vom Dépayser
1122.Aba/Akigh mefus Dépecer
1123.Abo avó/Abere mmo Dépêcher (se)
1124.Adzô mot édzam éne Dépeindre
237
1125.Adegh mot Dépendre
1126.Adzimle Dépenser
1127.Andaman oteghetekh Dépérir
1128.Aküign mindzukh été Dépêtrer
1129.Adzâ bot Dépeupler
1130.Alôr ayap Déphaser
1131.Avâ tsit ékop Dépiauter
1132.Avâ bissi Dépiler
1133.Akoane mot zen ava ake Dépister
1134.Ave nnem mintégn Dépiter
1135.Assangle étégn Déplacer
1136.Avine Déplaire
1137.Akule/Ayüiè Déplier
1138.Akog/Assongane/Akil Déplisser
1139.Adzôbane/Ayi, fig. Déplorer
1140.Akule/Aler Déployer
1141.Afuane/Avâ messègn Déplumer
1142.Avâ ossiman vom Dépolariser
1143.Kâ abo dzam ye politique Dépolitiser
1144.Asseghe nvine/Ave nfubane Dépolluer
1145.Ake bot éya si/Alerane bot Déporter
1146.Abüi Déposer
1147.Avâ mot dzom/Adur mot dzom Déposséder
1148.Avâ mot dzom/adur mot dzom Dépouiller
1149.Appobane/Achèbane fam. Dépouiller (se)
1150.Avâ mbulgh/Avâ nvine Dépoussiér
1151. Avus biki Dépraver
1152.Avine dzam/Kâ azôm dzam Déprécier
1153.Assamle mot (dzom) /Atsibane Déprendre (se)
1154.Assule/Apwo atekh gnû Déprimer
1155.Ayén dzam avitsang/ Ayén mot zeze Dépriser
1156.Atú minenga/Alere zen befam fam. Dépuceler
1157.Alom mot/Avor mot/Atob mot Députer
1158.Afume dzom a si/Avâ mindzis Déraciner
1159.Assule/Ave ntegane Déraidir
1160.Atúb afégn/Adzimle ossimane Dérailler
1161.Adzimle ossiman/Kâ Afás Déraisonner
1162.Andegle/Abo abegle Déranger
1163.Assene/Akubelane Déraper
1164.Ayüign bendang Dératiser
1165.Ayüign dzom/Abo mintègn Dérégler
1166.Abo mam melüègn Dérider
238
1167.Akule fig. /Asso fig. Dériver
1168.Awub/Adzip/Adzu Dérober
1169.Avus atsing/Akob fig. Déroger
1170.Avâ mingle/ Akom Dérouiller
1171.Akule/Alere fig. Dérouler
1172.Adzimle ossiman/ Adukh fig. Dérouter
1173.Abo nke Désabuser
1174.Atsam atsing Désaccorder
1175.Adzam fule (éyem) Désaccoutumer
1176.Ava akenga/Kâ ave dzam akogang Désacraliser
1177.Kâ assongane dzam Désadapter
1178.Atsam/Agneme fig. Désagréger
1179.Agnu/Agneme égong fam. Désaltérer
1180.Alere osson/ Adukh fig. Désappointer
1181.Avüiane dzam Désapprendre
1182.Avine dzam/Ateb Désapprouver
1183.Adzimle ossiman/ Kâ Afás Désarçonner
1184.Assulebane Désarmer
1185.Kâ agun dzam Désavantager
1186.Assoane/Akar dzam Désavouer
1187.Éne nkuat/Azamane Désaxer
1188.Atsame Desceller
1189.Assigle Descendre
1190.Azamane Désemparer
1191.Atsi ngara bikiègn Désenchaîner
1192.Adzègn/Éne nturbom fam. Désemplir
1193.Adukh fig. / Avus Désenchanter
1194.Akule éyâ Désenclaver
1195.Avâ dzom fanefane été Désencombrer
1196.Assob fig. Désenfler
1197.Avâ otsira Désenfumer
1198.Assob dzam mmô Désengager
1199.Kâ avuar dzam Désennuyer
1200.Akor fig. / Assegh dzom ntégn Désépaissir
1201.Éne nkuat fig. / Kâ sosso Déséquilibrer
1202.Atogh/Aligh éfun Déserter
1203.Avengane abüign nsegle Désertifier (se)
1204.Kâ fe abune dzam/ Adzimle dzom Désespérer
1205.Avâ bitô/Assor bitô (biôm) Déshabiller
1206.Adzam fule (éyem) Déshabituer
1207.Alí/Ayüi bilôg Désherber
1208.Kâ aligh môt ye akum Déshériter
239
1209.Alere osson (ossama) Déshonorer
1210.Kâ aküè môt éngôngo/Assur Déshumaniser
1211.Avâ mendzim vom Déshydrater
1212.Alere/Ave éyola Désigner
1213.Kâ avus/Kâ ayén bilè fig. Désillusionner
1214.Ayüign bitum/Avâ nvine Désinfecter
1215.Akane minâ/Abo otéé Désinformer
1216.Andaman/Assanglane Désintégrer
1217.Kâ ve nnem vom Désintéresser
1218.Avâ égnum nsu Désintoxiquer
1219.Akôm dzam Désirer
1220.Aligh Désister
1221.Abo melô/Kâ wokh bot Désobéir
1222.Awokh olún Désobliger
1223.Abüign akag/Akule zen Désobstruer
1224.Avâ mbia égnum Désodoriser
1225.Adzugh/Awokh nnem mintègn Désoler
1226.Atob étam/Akanane bot Désolidariser (se)
1227.Abo mam melüègn Désopiler
1228.Adzim aleb mot/Adzim zen Désorienter
1229.Avâ bive (bivés) Désosser
1230.Akore/Assuglane (biko) Desquamer (se)
1231.Avâ mot édzüé Dessaisir
1232.Assegh nku (bidzi) Dessaler
1233.Akor Dessécher
1234.Assule/Atsi Desserrer
1235.Ayegh adzô Zame/Alôr Desservir
1236.Ayüè mis Dessiller
1237.Avegle Dessiner
1238.Avâ meyôgh mis Dessoûler
1239.Andegle mot/Abo mot abegle Déstabiliser
1240.Alom/Alom mot vom Destiner
1241.Avâ éto Destituer
1242.Ka angune Déstocker
1243.Atsam Déstructurer
1244.Atsii Détacher
1245.Adzô asse Détailler
1246.Ake mbi/Atúb Détaler
1247.Avâ nvine messo’ng Détartrer
1248.Ka ayagane akila Détaxer
1249.Awokh Détecter
1250.Atsam (nsin)/Alôr (éyong) Déteindre
240
1251.Awokh nfunga Détendre
1252.Abele Détenir
1253.Awu ntugh/Andame Détériorer
1254.Ake nsuga Déterminer
1255.Afagh Déterrer
1256.Avine Détester
1257.Akane Détonner
1258.Assongane Détordre
1259.Assagle Détourer
1260.Awub Détourner
1261.Assile mot si Détracter
1262.Andaman Détraquer
1263.Abwale ye mendzim Détremper
1264.Ayüè mis Détromper
1265.Avâ mot éto Détrôner
1266.Awub Détrousser
1267.Atsagle/Andaman/Abirane Détruire
1268.Abigle Dévaler
1269.Awub Dévaliser
1270.Assile o si Dévaloriser
1271.Assile o si Dévaluer
1272.Ake ossû Devancer
1273.Adzâ Dévaster
1274.Avem/Anen Développer
1275.Atobe/Avengane Devenir
1276.Abo éndâ-ndâ Dévergonder (se)
1277.Ayüè/Ava olám Déverrouiller
1278.Akub Déverser
1279.Avâ bitô Dévêtir
1280.Aforane medzo Dévider
1281.Assigle/Alor afeng /Assagle Dévier
1282.Assimane Deviner
1283.Andaman assu Dévisager
1284.Akane minláng Deviser
1285.Adzame Dévisser
1286.Avâ énîng Dévitaliser
1287.Akat dzam/Akóng Dévoiler
1288.Ayiane Devoir
1289.Adzi/Aló Dévorer
1290.Awu mot ndzukh Dévouer (se)
1291.Avengane satane Diaboliser
1292.Ayén mot okuane Diagnostiquer
241
1293.Akobe Dialoguer
1294.Aláng Dicter
1295.Akobe abé Diffamer
1296.Abo nkane Différencier
1297.Abukh dzam/Assimane dzam afe Différer
1298.Atobane vom asse/Ake vom asse Diffuser
1299.Azôm/Amin bidzi Digérer
1300.Ake nnom (ékiègn) Digitaliser
1301.Ayüign ntugh Dilapider
1302.Anene dzom Dilater
1303.Abo dzam avó Diligenter
1304.Assame Diluer
1305.Avegh táng Dimensionner
1306.Asseghe Diminuer
1307.Adzi Dîner
1308.Agnong diplôme Diplômer
1309.Adzô Dire
1310.Alere zen/Éne ntebe ossû Diriger
1311.Ayén dzam Discerner
1312.Assongane Discipliner
1313.Ake ossû Discontinuer
1314.Ayebe dzam Disconvenir
1315.Akobe nno adzô Discourir
1316.Ka kang mot Discréditer
1317.Atsime mot/Avine mot Discriminer
1318.Akabe adzô Disculper
1319.Akane minláng Discuter
1320.Ka büi mot ébukh Disgracier
1321.Akane biom Disjoindre
1322.Adzim Disjoncter
1323.Amiamane Disloquer
1324.Adzang Disparaître
1325.Akabe/Ave Dispatcher
1326.Avâ/Ayegle Dispenser
1327.Amiamane/Ake mifakh misse Disperser
1328.Abüi Disposer
1329.Awomane Disputer
1330.Aku nkar Disqualifier
1331.Amiamane Disséminer
1332.Aba Disséquer
1333.Atsili/Alüign nno adzô/Akobe Disserter
1334.Assole Dissimuler
242
1335.Adzang/Ayele Dissiper
1336.Atsamane/Akanane Dissocier
1337.Abo mbéa édung Dissoner
1338.Adzang Dissoudre
1339.Alôr ossû Distancer
1340.Ake dzam oyab Distancier (se)
1341.Adzimle ngu’u Distendre (se)
1342.Ake vom asse Distiller
1343.Ayén mot Distinguer
1344.Ave nkwatt Distordre
1345.Adzimle éyong Distraire
1346.Akabe/Ave Distribuer
1347.Ake mifagh misse Divaguer
1348.Ka akobe kîng dza Diverger
1349.Ake vom asse Diversifier
1350.Abo mam melüégn Divertir
1351.Ayeglane Diviniser
1352.Akigh azan Diviser
1353.Avas/Atsam alugh/Akanane Divorcer
1354.Akar mot dzam Divulguer
1355.Assom bidzango/Abele bekalara Documenter
1356.Amegle nno Dodeliner
1357.Ayebe kâ Afás Dogmatiser
1358.Ayale Domestiquer
1359.Along étobega/ Atobe Domicilier
1360.Abira ayem (dzam) Dominer
1361.Ayegle Dompter
1362.Ave/Ake’e Donner
1363.Agnu biang Doper
1364.Akôme Dorer
1365.Agnengle/ Afong Dorloter
1366.Ake oyô Dormir
1367.Ayem ave Doser
1368.Ave akum/Ake nsua Doter
1369.Abag/Abera ake Doubler
1370.Awobane mendzim Doucher
1371.Assom/Adzimle miang Douiller
1372.Assoane/Abo bisso Douter
1373.Assile ébwan Draguer
1374.Adâ dzam Dramatiser
1375.Aburu éto Draper
1376.Assongane/Agnüè Dresser
243
1377.Adzemle Dribbler
1378.Agnu biang Droguer
1379.Abo medukh Duper
1380.Abera abo Dupliquer
1381.Abo alett Durcir
1382.Abem/Alangane Durer
1383.Ave ngu’u Dynamiser
1384.Abogh éfir Dynamiter
245
1459.Ayonane Egosiller (s’)
1460.Atüègn Egoutter
1461.Avâ ébuma essangle Egrapper
1462.Atúne Egratigner
1463.Achii meyom Ejaculer
1464.Atsirane mot Ejecter
1465.Abo dzam Elaborer
1466.Abo dzam Elaguer
1467.Ake avó Elancer (s’)
1468.Anene/Aveme Elargir
1469.Ave bilam Electrifier
1470.Ave Ayóng Electriser
1471.Awu nkol bilam Electrocuter
1472.Abere ayo Elever
1473.Ayüign/ Avâ Eliminer
1474.Atob Elire
1475.Ake oyap Eloigner
1476.Ave éngengeng/Alüign adzô Elucider
1477.Assagle dzam Eluder
1478.Atobe fili Emanciper
1479.Ave tsine Emaner
1480.Assan Emarger
1481.Akigh bitô bi fam Emasculer
1482.Awogle Emballer
1483.Ada mot metua Embarquer
1484.Andegle/Agnóng abüign évüign Embarrasser
1485.Agnóng mot bissègn Embaucher
1486.Agnum abé Embaumer
1487.Abo gnang/Akom Embellir
1488.Andegle Emberlificoter
1489.Andegle Embêter
1490.Abo minâ Embobiner
1491.Assongane/Akoghane Emboîter
1492.Abogh Embourber
1493.Avengane kuma Embourgeoiser
1494.Alüègn éyomane été/Ave ndegh été Embouteiller
1495.Ayinebe Emboutir
1496.Adzikh Embraser
1497.Agnang agnu Embrasser
1498.Ave bot mizima/Ake ye ngu’u Embrigader
1499.Adzeng bitom Embringuer
1500.Assom tsit bibègn été Embrocher
246
1501.Azamane Embrouiller
1502.Ave ndugle Embuer
1503.Amom mot Embusquer
1504.Avem Emerger
1505.Ayüè agnu/Agnegh atá Emerveiller
1506.Ave/Adzô Emettre
1507.Agnugane Emietter
1508.Ake éya si Emigrer
1509.Akigh bitun Emincer
1510.Akoane Emmagasiner
1511.Awogle moan éto été Emmailloter
1512.Abom ovone Emmancher
1513.Azamelane Emmêler
1514.Atogh nvéfègn nda Emménager
1515.Azu Emmener
1516.Andegle Emmerder
1517.Akublane bitô biayóng été Emmitoufler
1518.Ave ôngo été Emmurer
1519.Akikh mintem Emonder
1520.Assane Emotionner
1521.Ave avul/Abele avul Emousser
1522.Ave ayóng/Abo mevakh Emoustiller
1523.Ave nnem nvègn Emouvoir
1524.Aburu ye bibüign Empailler
1525.Agnalane dzom ye mmo Empalmer
1526.Awokh dzom Empaqueter
1527.Agnóng ye ngu’u Emparer (s’)
1528.Ave éba Empâter
1529.Akam Empêcher
1530.Agnum abé Empester
1531.Aku ébégn Empêtrer
1532.Alôr nî/Adâ zôn Empiéter
1533.Adzi abüign Empiffrer (s’)
1534.Abo avi/Akoane Empiler
1535.Awu ntugh/Abo mbéa abé Empirer
1536.Abim nno futt Emplafonner
1537.Adzégn Emplir
1538.Agnóng Employer
1539.Agnóng/Anfekh été Empocher
1540.Ake mot wo (akû-énam) Empoigner
1541.Ave nsu Empoisonner
1542.Ave mot nsu Empoissonner
247
1543.Ake’e dzom/Avâ dzom Emporter
1544.Ave évele Empourprer
1545.Ave ndem Empreindre
1546.Abo avó Empresser (s’)
1547.Ave ambokh Emprisonner
1548.Akole Emprunter
1549.Adzim’ agnum Empuanter
1550.Assugh a si Emuler
1551.Agneghane/ Adzingane Enamourer (s’)
1552.Akale Encadrer
1553.Agnóng miang Encaisser
1554.Awulu mbéa essama Encanailler (s’)
1555.Akuán Encaustiquer
1556.Ave otsá Encenser
1557.Ave ézezang Encercler
1558.Akagh ye bikiègn Enchaîner
1559.Awokh nnem nvègn Enchanter
1560.Abom akokh Enchâsser
1561.Abera bakh dzam Enchérir
1562.Assalane Enchevêtrer
1563.Ave ôngó été Enclaver
1564.Abogh ékiègn Enclencher
1565.Ave ôngó été Enclore
1566.Abagh dzom Encoller
1567.Abo fanefane Encombrer
1568.Assugh a si/Assegh Encourager
1569.Adzeng bitom Encourir
1570.Ave nvine Encrasser
1571.Abo élang Enculer
1572.Abele menvola Endetter
1573.Abele awu Endeuiller
1574.Assim Endiguer
1575.Ayem’abwar bitô Endimancher (s’)
1576.Ave ye ngu’u/Abomle Endoctriner
1577.Atáng Endommager
1578.Ave oyo Endormir
1579.Ave nvegh a nvus Endosser
1580.Awâ mbwan Enduire
1581.Abo alett Endurcir
1582.Azôm Endurer
1583.Awokh olún Enerver
1584.Abiègn Enfanter
248
1585.Aferebane Enfermer (s’)
1586.Abwar Enfiler
1587.Agnóng nduane/ Adzigh Enflammer
1588.Avus Enfler
1589.Ake a si Enfoncer
1590.Atúb Enfouir
1591.Adang vom Enfourcher
1592.Ave ofut été/Amin Enfourner
1593.Avus éki Enfreindre
1594.Atúb/Ake mbî Enfuir (s’)
1595.Abo minkott Enfumer
1596.Abo dzam/Ake vom Engager
1597.Abiègn Engendrer
1598.Afulane Englober
1599.Amin Engloutir
1600.Ave aden Engluer
1601.Abo fanefane/Adzègn Engorger
1602.Adzi/Amin bidzi Engouffrer
1603.Ayí/Assim Engourdir
1604.Abele avóng Engraisser
1605.Aní angune Engranger
1606.Ave minenga abum Engrosser
1607.Akômelane/Ayüè mot anyu Engueuler
1608.Akom Enguirlander
1609.Ave kugna Enhardir
1610.Abile meyokh Enivrer (s’)
1611.Adang dzam ayó Enjamber
1612.Adzô dzam Enjoindre
1613.Abo minâ Enjôler
1614.Ave gnang Enjoliver
1615.Akorane Enlacer
1616.Akorane Enlacer
1617.Abo abé/Avengane abé Enlaidir
1618.Avâ Enlever
1619.Assom a si été/Assim/Abogh Enliser
1620.Adu meyang Enluminer
1621.Etam nkud aku Enneiger
1622.Avengane sifú Ennoblir
1623.Abo som/ Ave éyüign Ennuyer
1624.Adzô/Atsili Enoncer
1625.Abo éngung Enorgueillir
1626.Akar fuègn/Avogh fuègn Enquérir (s’)
249
1627.Adzeng bebela Enquêter
1628.Abo abegle Enquiquiner
1629.Ayem a si été Enraciner
1630.Akuane fuma Enrager
1631.Assim Enrayer
1632.Agnóng Enregistrer
1633.Akon ébubú Enrhumer
1634.Abo kuma Enrichir
1635.Awogle Enrober
1636.Ave mot bizima Enrôler
1637.Atan kîng Enrouer
1638.Abigle Enrouler
1639.Akoane nsegle Ensabler
1640.Ake mekî/Éne mikî Ensanglanter
1641.Anîbane Ensauver (s’)
1642.Ayegle Enseigner
1643.Amiamle nvóng Ensemencer
1644.Adze/Adzeb Enserrer
1645.Adze/Adzeb Ensevelir
1646.Ave évu/Ake ambwó Ensorceler
1647.Edzam dazu Ensuivre (s’)
1648.Alere osson Entacher
1649.Azum/Akigh Entamer
1650.Ave nvine Entartrer
1651.Akoane Entasser
1652.Awokh Entendre
1653.Ayebe Entériner
1654.Adzeb Enterrer
1655.Abo melô Entêter
1656.Ave ngu’u/Abira wokh nvègn Enthousiasmer
1657.Agheghe Enticher (s’)
1658.Ayè dzâ Entonner
1659.Akobe fala beyem Entortiller
1660.Akale Entourer
1661.Abo abé nnem/Assim nno Entourlouper
1662.Avôlane Entraider (s’)
1663.Ayeghe Entraîner
1664.Aya zen Entraver
1665.Ayinebane Entrechoquer
1666.Akigh mebóng Entrecouper
1667.Atobane/Assiane vom bo Entrecroiser
1668.Ayüiane/Awu fig. Entredéchirer (s’)
250
1669.Aloane Entredévorer (s’)
1670.Akighane mekîng Entrégorger (s’)
1671.Akorane Entrelacer
1672.Afonane/ Éne kora kora korane Entremêler
1673.Akobane medukh Entremettre
1674.Aboane abé Entrenuire (s’)
1675.Atare büi Entreposer
1676.Abo essègn Entreprendre
1677.Agnî Entrer
1678.Abagle mot Entretenir
1679.Ayüiane Entretuer (s’)
1680.Assimane dzam Entrevoir
1681.Aligh mbègn oyô/Ayüè mbègn Entrouvrir
1682.Abuane Entuber
1683.Aláng Enumérer
1684.Adzégn Envahir
1685.Ave essua été Envaser
1686.Awogle Envelopper
1687.Ave mekett/Ayüign ntugh Envenimer
1688.Akom Envier
1689.Akom’abo dzam Envisager
1690.Ayele Envoler (s’)
1691.Adzi nnem/Abo tobeghe si Envoûter
1692.Alom Envoyer
1693.Ave ébap/Abo ébap Epaissir
1694.Akar mot dzam/Agner mot dzègn Epancher (s’)
1695.Amiamane Epandre
1696.Ayem nîng Epanouir
1697.Akam/Akale Epargner
1698.Angunebe vom asse Eparpiller
1699.Ayüiè agnu Epater
1700.Alere zen Epauler
1701.Atamane bikang Epeler
1702.Avâ minkeng Epépiner
1703.Akôme bo dzam Eperonner
1704.Akit bidzi Epicer
1705.Amôme/Anóngle Epier
1706.Avâ zeng Epiler
1707.Akobe Epiloguer
1708.Abign Epinceter
1709.Akóng Epingler
1710.Awom Eplucher
251
1711.Ayaghane/Atsam Eponger
1712.Ayüign gnîne nno Epouiller
1713.Avuar Epoumoner (s’)
1714.Alugh Epouser
1715.Assâ mbuleghe Epousseter
1716.Asseme Epoustoufler
1717.Ako wóng/Ave wóng Epouvanter
1718.Agnegh/Adzing Eprendre (s’)
1719.Abele Eprouver
1720.Éne nvorane/Awokh ateghe gnû Epuiser
1721.Ave ngu’u Epurer
1722.Éne abim dâ Equilibrer
1723.Abele biom Equiper
1724.Afonane/Éne ya Equivaloir
1725.Avâ/Amane/Atele Eradiquer
1726.Awom Erafler
1727.Agnab Erailler
1728.Ave nvorane Ereinter
1729.Ateb/Abo bisso/Avine Ergoter
1730.Alóng/Atele Eriger
1731.Assibe Eroder
1732.Ake begnüè mebo/Awulu yop yop Errer
1733.Abiekh Eructer
1734.Ake abo a si/Awu ntugh Escagasser
1735.Abett Escalader
1736.Akobe minkekh a si/Atúb ndzukh Escamoter
1737.Afâ lüègn/Awuègn Esclaffer (s’)
1738.Aláng mot/Abüi mot ébukh Escompter
1739.Alerane Escorter
1740.Abira sègn/Assègn ngu’u Escrimer
1741.Ayirane yen yen/ Escrimer (s’)
1742.Abuane Escroquer
1743.Ave évüign Espacer
1744.Abune/Ave nnem Espérer
1745.Awokh mot agnu/Anongle mot Espionner
1746.Ave gnol nvorane Esquinter
1747.Abo dzam/Assum dzam Esquisser
1748.Assagle Esquiver
1749.Avegh Essayer
1750.Akile Essorer
1751.Awokh abukh Essouffler
1752.Afime/Atsí Essuyer
252
1753.Ave ndem ye ékiègn Estampiller
1754.Akang Estimer
1755.Assighane dzam/Avalane fuègn Estomaquer
1756.Assim Estomper (s’)
1757.Adzim dzo éfia Estropier
1758.Abo Etablir
1759.Abüi dzom akwa Etager
1760.Alere Etaler
1761.Ake’e ngômane Etatiser
1762.Ayile/Ave kugna Etayer
1763.Adzim Eteindre
1764.Adure ayap Etendre
1765.Anîng mbèbè/Atobe mbèbè Eterniser
1766.Assemle Eternuer
1767.Akigh ntóngbe élé Etêter
1768.Afègn Etinceler
1769.Akott Etioler (s’)
1770.Ave ndem Etiqueter
1771.Avett/Agnüèbane Etirer (s’)
1772.Adzale Etoffer
1773.Avóngbe irr. Etonner
1774.Awokh abukh Etouffer
1775.Ayengbe Etourdir
1776.Afir kîng Etrangler
1777.Éne ya/Atobe/Aküign/Ake Etre
1778.Akorane/Awogane gnû Etreindre
1779.Atare bo dzam Etrenner
1780.Ayir/Ayüi ébom Etriller
1781.Ayüign/Adzi okeng Etriper
1782.Ave ololo/Ave avitsang Etriquer
1783.Ayeghe Etudier
1784.Akule atan/Avâ dzom Evacuer
1785.Atúb Evader
1786.Aláng Evaluer
1787.Ayeghe adzô Zame Evangéliser
1788.Aku ngom Evanouir (s’)
1789.Ayele Evaporer
1790.Abele mbeba fulu Evaser (s’)
1791.Atobe nke’e Eveiller
1792.Agnóng nfunga Eventer (s’)
1793.Ayüè mot abum Eventrer
1794.Avâ biom vom Evider
253
1795.Atsirane Evincer
1796.Assale Eviter
1797.Ake ossû Evoluer
1798.Adzô Evoquer
1799.Avem/Awu ntugh Exacerber
1800.Adâ ozôrbe/Adâ zuane Exagérer
1801.Alughe Exalter
1802.Afás Examiner
1803.Awokh olún Exaspérer
1804.Ave biborane Exaucer
1805.Alôr nkóng Excéder
1806.Abira ayem dzam Exceller
1807.Atobe afeng Excentrer
1808.Avâ ve Excepter
1809.Akigh minenga chichègn Exciser
1810.Awokh-Ave ozang Exciter
1811.Akur mmo Exclamer (s’)
1812.Atsirane/Assole Exclure
1813.Agnim komignô Excommunier
1814.Aküè éngôngo Excuser
1815.Avine Exécrer
1816. Ayüign Exécuter
1817.Ave éfonane Exemplifier
1818.Avâ ve Exempter
1819.Ayèghe/Abo essègn Exercer
1820.Amiamane vom asse Exhaler (s’)
1821.Abere oyó Exhausser
1822.Abo meveghe/Alere binâ Exhiber
1823.Assili Exhorter
1824.Akule endendang Exhumer
1825.Assili Exiger
1826.Anîng éya si Exiler
1827.Éne ya Exister
1828.Ka yaghane Exonérer
1829.Avâ minsissim Exorciser
1830.Ake nîng éya si Expatrier
1831.Atú mendene Expectorer
1832.Alom Expédier
1833.Abele Abüign Ayegle Expérimenter
1834.Afás Expertiser
1835.Atúne minsem Expier
1836.Amane/Awu Expirer
254
1837.Ayem yili dzam Expliciter
1838.Ayili Expliquer
1839.Abuane Exploiter
1840.Afagh si Explorer
1841.Alaghe Exploser
1842.Assomane éya me si Exporter
1843.Akobe nno adzô Exposer
1844.Akobe Exprimer
1845.Adur mot dzom Exproprier
1846.Alom mot essi dzégn ye ngu’u Expulser
1847.Aküign ane ndugle Exsuder
1848.Abira’wogh nvègn Extasier (s’)
1849.Avôr Exténuer
1850.Akule atan Extérioriser
1851.Atele Extirper
1852.Awub/Abuane Extorquer
1853.Alom mot na beke gne kigh nsang Extrader
1854.Avâ Extraire
1855.Adâ mam Extrapoler
1856.Avâgh Exulter
1857.Alóng Fabriquer
1858.Akobe abüign Fabuler
1859.Awokh alun Fâcher
1860.Ave ébubu Faciliter
1861.Aba Façonner
1862.Ave táng Facturer
1863.Abo bibang bindzagha Fagoter
1864.Abo ategh Faiblir
1865.Abo Faire
1866.Aligh tsit ébwègn Faisander (se)
1867.Ayiane Falloir
1868.Abo nvó Falsifier
1869.Avebane Familiariser
1870.Abira agnegh Fanatiser
1871.Ake nnom Faner
1872.Abo éngung Fanfaronner
1873.Ayén bilè Fantasmer
1874.Akir nnam Farcir
1875.Assole Farder
1876.Adzeng Farfouiller
255
1877.Agnegh atá dzom Fasciner
1878.Avine ébot bevôkh Fasciser
1879.Awokh ategh gnû/Éne nvorane Fatiguer
1880.Ka bele miang Faucher
1881.Assomane Faufiler
1882.Avus Fausser
1883.Abo medzüan Fauter
1884.Abo nvo Favoriser
1885.Alom Faxer
1886.Abo nvó na bot begneghe gne Fayoter
1887.Ave abum Féconder
1888.Afulane Fédéraliser
1889.Alar angôm Fédérer
1890.Avegle/Aba bo dzam Feindre
1891.Abo medukh Feinter
1892.Abo ébubut Fêler
1893.Assegh Féliciter
1894.Abo mam ane minenga Féminiser
1895.Assalebane Fendiller
1896.Assale Fendre
1897.Aku Fermenter
1898.Adu/Adzib/Afer/Adomle Fermer
1899.Ave bikiègn vom Ferrer
1900.Ave si ntegane Fertiliser
1901.Abo essessang Festoyer
1902.Abo fett Fêter
1903. Aláng mefep Feuilleter
1904.Eyóng Nze dza gnègn Feuler
1905.Akom Fiabiliser
1906.Akule dzangane Fiancer
1907.Akomle Ficeler
1908.Aligh mot éyola éwala bikang été Ficher
1909.Ayem belane ye bot Fidéliser
1910.Abèè Fier (se)
1911.Éne vom mbokh Figer
1912.Ayem mane bo dzam Fignoler
1913.Éne tsilane Figurer
1914.Ake Filer
1915.Agnóng biyema Filmer
1916. Ake avó Filocher
1917.Awub ye akeng Filouter
1918.Aleng Filtrer
256
1919.Amane Finaliser
1920.Ake miang Financer
1921.Abo mot mefekh Finasser
1922.Amane Finir
1923.Ayaghane nfong si Fiscaliser
1924.Akang Fissurer
1925.Ayile dzam Fixer
1926.Ayir Flageller
1927.Apwegle mot Flagorner
1928.Agnumle dzom Flairer
1929.Afègn/Abere metáng Flamber
1930.Afègn ane nno dzop Flamboyer
1931.Awokh ategh gnû/Ka fe gnû Flancher
1932.Awulu yop yop/Ake bimo Flâner
1933.Awâ/Abime Flanquer
1934.Agnegh Flasher
1935.Akobe minâ Flatter
1936.Alere zen y’akóng Flécher
1937.Avirbe/Anigh Fléchir
1938.Abo ategh/Éne keghe gang Flemmarder
1939.Ayâ/Awokh abé Flétrir
1940.Agnum Fleurer
1941.Awum Fleurir
1942.Ave ébubur/Assule Flexibiliser
1943.Abî mot zala Flinguer
1944.Akôme gnu bibuma Flipper
1945.Eyóng bizima bakale mot Fliquer
1946.Agnang agnu Flirter
1947.Ayengbe Flotter
1948.Awub/Adzu/Apiale/Awâ akû Flouer
1949.Assangle Fluctuer
1950.Agneme ékiègn Fluidifier
1951.Ave ossiman vom Focaliser
1952.Awu ntugh Foirer
1953.Adzégn/Abugh Foisonner
1954.Ayem vüign Folâtrer
1955.Aláng mefep meye kalara Folioter
1956.Abo dzam Fomenter
1957.Ake mbí Foncer
1958.Awulu Fonctionner
1959.Até dzam Fonder
1960.Agneme Fondre
257
1961.Ayemle Forcer
1962.Abo nnen/Avem/Abo ngu’u Forcir
1963.Afagh ébégn mekokh été Forer
1964.Alüign/Abele mefule me mot Forger
1965.Akom dzam Formaliser
1966.Ave nfefègn Formater
1967.Abo/Akom Former
1968.Assile/Adzô Formuler
1969.Abo medzüan Forniquer
1970.Ave ngu’u Fortifier
1971.Abem/Alôr ayap Fossiliser
1972.Ayir ngu’u Fouailler
1973.Abám ane zaláng Foudroyer
1974.Ayir Fouetter
1975.Adzeng Fouiller
1976.Ave agnu éya mam Fouiner
1977.Afagh si Fouir
1978.Awulu Fouler
1979.Ave nfubane/Assob/Angengle Fourbir
1980.Assomane mbeba táng Fourguer
1981.Adzègn/Abugh/Éne abüign Fourmiller
1982.Ave/Ake’e Fournir
1983.Ake’e agnu éya dzam Fourrer
1984.Adzim zen/Aku ébègn Fourvoyer
1985.Abole Fracasser
1986.Akigh bifas Fractionner
1987.Abugh Fracturer
1988.Ave zeze Fragiliser
1989.Akigh mebóng Fragmenter
1990.Adang nî Fraîchir
1991.Akobe bebela Franchiser
1992.Avengane moan Fulassi Franciser
1993.Ayir Frapper
1994.Avengane bobegnang Fraterniser
1995.Abo nvo Frauder
1996.Atú zen Frayer
1997.Agnangbane/Afongane begnagna Fredonner
1998.Assim Freiner
1999.Afongane begnagna Frémir
2000.Ake Fréquenter
2001.Awokh zam/Abo ôngheneghena Frétiller
2002.Akomle dzam essokh/Ake essokh Fricoter
258
2003.Asse’e gnû/Agnengle Frictionner
2004.Ave avuègn Frigorifier
2005.Abo éngung Frimer
2006.Ayem abwar bitô Fringuer
2007.Akáng Frire
2008.Avengane essi Friser
2009.Abele gnol é ku Frissonner
2010.Awomane/Abo mintiè Fritter (se)
2011.Éne abüign/Abukh Foisonner
2012.Assele/Aname Frôler
2013.Afigh Froncer
2014.Assokh édzüé/Akobe sifu abé Fronder
2015.Assil Frotter
2016.Ayo/Assègn Fructifier
2017.Awokh olún Frustrer
2018.Ake mbî Fuguer
2019.Atúb/Ake mbî Fuir
2020.Ayâ/Awokh abé Fulminer
2021.Agnu ciga (tâgha) Fumer
2022.Ake badzeng éya mam a si Fureter
2023.Abî gal Fusiller
2024.Afulane Fusionner
2025.Akômlane/Awokh abé Fustiger
260
2085.Akobe éngông été Gorger
2086.Akon ndzóng Goudronner
2087.Akom Goupiller
2088.Adzôb Gourer (se)
2089.Abo viakh/Éne ndôgh Gourmander
2090.Akegh Goûter
2091.Atwègn Goutter
2092.Adzüé Gouverner
2093.Akué éngôngo Gracier
2094.Akigh ntégn Graduer
2095.Ayo mefes Grainer
2096.Ave mbwan bikiègn Graisser
2097.Avem Grandir
2098.Afat Grappiller
2099.Akobe éngong été Grasseyer
2100.Ake’e/Ave Gratifier
2101.Ayagh Gratter
2102.Ayagh bone mintsang Grattouiller
2103.Agnóng Graver
2104.Akube mekogh vom Gravillonner
2105.Aber Gravir
2106.Akingane/Alôr Graviter
2107.Abera koglane dzam afe Greffer (se)
2108.Agnangbane/Afongane begnagna Grelotter
2109.Atorane (mvé) Grésiller
2110.Awokh abé/Ake essala Grever
2111.Atsili Gribouiller
2112.Awore biégn Griffer
2113.Atsili Griffonner
2114.Ave mbéa nkóng éto Grigner
2115.Agnale/Afoghe agnu/adzi Grignoter
2116.Alóng nkagle bikiègn Grillager
2117.Akáng Griller
2118.Abo mebun Grimacer
2119.Abo gnang Grimer
2120.Abett Grimper
2121.Alarane messóng Grincer
2122.Akon ébubu Gripper
2123.Avin (e) Griser
2124.Abo édung (zaláng) Grognasser
2125.Adung/Abam Grogner
2126.Akobe minkekh a si Grommeler
261
2127.Ayá/Awokh olún Gronder
2128.Anen/Avus/Abo nnen Grossir
2129.Abo avó/Abere me bo Grouiller
2130.Akoane Grouper
2131.Abo nvó Gruger
2132.Aler Guérir
2133.Alumane Guerroyer
2134.Anóngle Guetter
2135.Ayá/Ayon/Ayüiè agnu Gueuler
2136.Alere zén Guider
2137.Adeghe mot soghe dzis Guigner
2138.Adzem Guincher
264
2249.Alere zen Indiquer
2250.Ka abele éyong Indisposer
2251.Abo mam étam/Anîng étam Individualiser
2252.Awagh mbwan Induire
2253.Alóng si/Assom bengüine Industrialiser
2254.Abo mam ane móng Infantiliser
2255.Ave okon Infecter
2256.Amin afan/Amin dzâ/Adzâ Infester
2257.Assomane vom Infiltrer
2258.Ka ayile dzam Infirmer
2259.Ka avor dzam Infléchir
2260.Ave dzom Infliger
2261.Ka azôm mot Influencer
2262.Abéane Influer (sur)
2263.Atsili dzom ngüine bikang Informatiser
2264.Akar nfuègn Informer
2265.Abomle Infuser
2266.Abo dzam ya nno Ingénier (s’)
2267.Ake’e agnu éya dzam Ingérer (s’)
2268.Amin abüign/Assegbe Ingurgiter
2269.Avebe Inhaler
2270.Assim mot Inhiber
2271.Adzeb mot Inhumer
2272.Assum dzam Initialiser
2273.Abo Initier
2274.Alum ondôndô/Atú ntombo Injecter
2275.Atá Injurier
2276.Ka ayem dzam Innocenter
2277.Ave minféfègn mimam vom Innover
2278.Ave mot biang gnol été Inoculer
2279.Adzéng ye mendzim Inonder
2280.Ako wóng Inquiéter
2281.Atsilibane Inscrire
2282.Abiègn moan ye ondôndô Inséminer
2283.Ka abis dzam Insensibiliser
2284.Afuru Insérer (s’)
2285.Adzô dzam /Assomane vom Insinuer (s’)
2286.Ayemle Insister
2287.Ka wog édung Insonoriser
2288.Akale mot Inspecter
2289.Ave ossiman Inspirer
2290.Atobe Installer
265
2291.Ave dzam Instaurer
2292.Asso a si Instiguer
2293.Achii mendzim meton Instiller
2294.Ave atsing Instituer
2295.Akule atsing éndendang Institutionnaliser
2296.Ayegle Instruire
2297.Agnóng mot ane dzom Instrumentaliser
2298.Ayile dzam Instrumenter
2299.Amin évung/Ave kugna Insuffler
2300.Aligh Abáng si mang été Insulariser
2301.Ka azôm Insupporter
2302.Awokh olún/Atsamane Insurger (s’)
2303.Abwar mefulu Intégrer
2304.Abo dzam ye yemane Intellectualiser
2305.Aber/Abo ngu’u Intensifier
2306.Assomane mot abâ medzo Intenter
2307.Ave dzom ézezang Intercaler
2308.Azu ke’e agnu vom Intercéder
2309.Abign dzom Intercepter
2310.Akile dzam/Akame Interdire
2311.Agnegh atâ dzom, mot Intéresser
2312.Awokh osson Interférer
2313.Amin dzam Intérioriser
2314.Akame mot vom Interloquer
2315.Ave dzam na éke messi messe Internationaliser
2316.Afer mot nda mebiang Interner
2317.Alè mot oyap oyó Interpeller
2318.Afulane mefule Interpénétrer (s’)
2319.Abüi dzom ézezang Interposer
2320.Atsi dzam Interpréter
2321.Assili minsili Interroger
2322.Aduane Interrompre
2323.Afuru agnu vom Intervenir
2324.Assangle biom bitégn Intervertir
2325.Assili mot minsili Interviewer
2326.Ave na mot ako wóng Intimider
2327.Ave nno adzô Intituler
2328.Ave mot nsu Intoxiquer
2329.Ave nnem mintègn Intriguer
2330.Agnîngle Introduire
2331.Abwar mot zigle Introniser
2332.Ake nnem essogh/Afás Introspecter
266
2333.Agnîngle mot nko adzügn été Intuber
2334.Ka alangbane Invalider
2335.Ata/Adzô metâ Invectiver
2336.Até Inventer
2337.Aláng biom Inventorier
2338.Akonglane Inverser
2339.Adzeng Investiguer
2340.Alóng/Ake’e miang Investir
2341.Alè mot/Abane mot Inviter
2342.Atú éyola Invoquer
2343.Amiamane mefeng y’aküign ozang Irradier
2344.Ake mendzim vom Irriguer
2345.Awokh abé Irriter
2346.Avengane moan Musulman Islamiser
2347.Aligh étam Isoler
2348.Avengane moan Italien Italianiser
K, L
269
M
270
2494.Abo gnang Marqueter
2495.Awégn Marrer (se)
2496.Akomle Marteler
2497.Azôm mindzukh Martyriser
2498.Assole Masquer
2499.Adzâ/Ayüign Massacrer
2500.Asse Masser
2501.Agnale Massicoter
2502.Agnale Mastiquer
2503.Agnegle chichègn Masturber
2504.Amome Mater
2505.Alere éyâ/Akule énghengeng Matérialiser
2506.Akale Materner
2507.Alir Matraquer
2508.Ave éyola Matriculer
2509.Ayôghe Maudire
2510.Alere mbéa fulu Maugréer
2511.Abune vom Maximiser
2512.Abo mbéa nno Méconduire (se)
2513.Adzime/Ka ayem mot Méconnaître
2514.Awokh olún Mécontenter
2515.Abwar sigle Médailler
2516.Alere éwala binghengeng Médiatiser
2517.Aligh na be dofira bessègn Médicaliser
2518.Aleb biang Médicamenter
2519.Akobe abé Médire
2520.Ayeglane/Assimane Méditer
2521.Assigane/Ayüè agnu Méduser
2522.Abo nke’e Méfier (se)
2523.Abagle miang éyong esse Mégoter
2524.Adzim’akigh nsang/Adzim’ayén Méjuger
2525.Afulane Mélanger
2526.Ave agnu éya dzam Mêler
2527.Abagle dzam Mémoriser
2528.Ayâ mot/Awokh olún Menacer
2529.Aligh/Ave ébubu Ménager
2530.Adzagh bidzi/Adzagh miang Mendier
2531.Atebe ossû Mener
2532.Ave dzam gôn Mensualiser
2533.Atsile Mentionner
2534.Adukh/Abo minâ Mentir
2535.Akob dzam/Avus Méprendre (se)
271
2536.Abiane Mépriser
2537.Ayiane dzam Mériter
2538.Ka abüi ébukh Mésestimer
2539.Ka yièn Messeoir
2540.Aláng Mesurer
2541.Assangle nsone Métamorphoser
2542.Ave évele/Éne évele/Afulane Métisser
2543.Abüi/Ave Mettre
2544.Ave bitô étabele Meubler
2545.Alóng Meugler
2546.Abeghe mbagh Meurtrir
2547.Atar essinga Miauler
2548.Ake éya si Migrer
2549.Abu essokh Mijoter
2550.Alom bizima Militariser
2551.Ake ékoane Militer
2552.Afoghe biya Mimer
2553.Akor abüign Mincir
2554.Adzeng vom Miner
2555.Éne avitsang/Ave avitsang Miniaturiser
2556.Abiane Minimiser
2557.Assegh duma Minorer
2558.Ayén ngôp Mirer
2559.Avegle/Akagh dzam Miroiter
2560.Aláng dzam (dzom) Miser
2561.Ake ékena Missionner
2562.Akitt nnam Mitonner
2563.Abí mot zala Mitrailler
2564.Akoane bot Mobiliser
2565.Awogane nkobe Modaliser
2566.Alüign/Ave ayegle Modeler
2567.Alüign Modéliser
2568.Ake oteghetekh Modérer
2569.Ave nfefégn/Akom Moderniser
2570.Assangle/Atsene Modifier
2571.Abo dzam Moduler
2572.Abuègn/Assun Moisir
2573.Ayo Moissonner
2574.Andegle Molester
2575.Abo ntegane/Éne ébubut Mollir
2576.Ayengbe Momifier
2577.Ave nfubane Monder
272
2578.Éne messi messe/Alom messi messe Mondialiser
2579.Abo miang Monétiser
2580.Assomane ye miang Monnayer
2581.Abele étam Monopoliser
2582.Adang/Aber Monter
2583.Alere/Abem onu Montrer
2584.Apwogle Moquer (se)
2585.Abwüi moquette vom Moquetter
2586.Ave bifa Morceler
2587.Abira lo Mordiller
2588.Aló Mordre
2589.Assur Morfler
2590.Akulbe Morfondre
2591.Awokh nnem mintègn Mortifier
2592.Ave kugna/Ave ngu’u Motiver
2593.Akobe beyabeya/Awokh abé Moucharder
2594.Assa mbomane/Assa dzügn Moucher (se)
2595.Akogh bidzi Moudre
2596.Avine/Ateb Moufter
2597.Abwégn Mouiller
2598.Awu Mourir
2599.Ave avû Mousser
2600.Afongane Mouvoir
2601.Assangle Muer (se)
2602.Alóng Mugir
2603.Ayo/Afulane Multiplier
2604.Abele Munir
2605.Afer Murer
2606.Akobe beyabeya Murmurer
2607.Adzimle éyong Musarder
2608.Ave alett Muscler
2609.Adzib agnu/Ka aligh na mot akobe Museler
2610.Abo bivüign Muser
2611.Assangle Muter
2612.Akigh bikila Mutiler
2613.Awokh abé Mutiner (se)
2614.Ave ndzukh Mystifier
2615.Akane minláng Mythifier
273
N
2616.Adzokh Nager
2617.Abiale Naître
2618.Abele biom mmo/Éne nkukuma Nantir
2619.Assóng/Akekh Narguer
2620.Akangle adzô Narrer
2621.Akobe a dzügn Nasaliser
2622.Akobe a dzügn Nasiller
2623.Abagle mevègn me si Nationaliser
2624.Afen nno ye gnóng Natter
2625.Ave tsine Naturaliser
2626.Adugh bial Naviguer
2627.Awokh nnem mintègn Navrer
2628.Akôme Nécessiter
2629.Abo mintègn Nécroser
2630.Ka abagle/Éne ébagle abé Négliger
2631.Akobe/Akôme táng Négocier
2632.Etam minkud daku avitsang Neigeoter
2633.Etam minkud daku Neiger
2634.Asso/Avuègn/Ave nfubane Nettoyer
2635.Assime/Abign Neutraliser
2636.Alóng duma onôn Nicher
2637.Alóng duma onôn Nidifier
2638.Assoane Nier
2639.Abo/Assagh Niquer
2640.Ave ntégn mbo/Éne nté mbo Niveler
2641.Avin/Atobe nsut/Abo évine Noircir
2642.Ave éyola/Éne éyola Nominaliser
2643.Éne dzü na/Atú éyola/Ayó Nommer
2644.Akombane Normaliser
2645.Atsile/Abagle Noter
2646.Akar fuègn Notifier
2647.Abele Nouer
2648.Abagle/Ave bidzi Nourrir
2649.Awu ochign Noyer
2650.Afás Nuancer
2651.Abo assum/Éne assum Nuire
2652.Éne nkomane mintagane Numériser
2653.Ave be nome Numéroter
274
O
2654.Asseme/Akang Obéir
2655.Ake abüign miang/Awu ntugh Obérer
2656.Atégn dzam a si/Ka ayebe Objecter
2657.Adzô dzam ye ngû/Ayemle dzam Obliger
2658.Atú nféfègn zen Obliquer
2659.Atsam/Akikh abong Oblitérer
2660.Abira gneghe Obnubiler
2661.Avin (e) Obscurcir
2662.Abirane agnegh dzam Obséder
2663.Abile Observer
2664.Ayemle Obstiner
2665.Adu zen Obstruer
2666.Asseme/Akang Obtempérer
2667.Abele/Agnóng Obtenir
2668.Afer Obturer
2669.Éne na Obvier
2670.Abo/Ave Occasionner
2671.Abele mefule mintangane Occidentaliser
2672.Ayüign Occire
2673.Assole Occulter
2674.Abele essègn/Abele Abüign mam Occuper
2675.Ake’e/Ave das Octroyer
2676.Abagh biyóng mom Octupler
2677.Assègn Œuvrer
2678.Alere osson/Awokh olún Offenser
2679.Alere éyâ Officialiser
2680.Adz Officier
2681.Ake’e/Ave Offrir
2682.Ave nnem mintègn/Awokh olún Offusquer
2683.Awôgh mbwan énîng Oindre
2684.Ayâ zen Ombrager
2685.Ave dzib Ombrer
2686.Avüène Omettre
2687.Agnóng batem Ondoyer
2688.Abom Onduler
2689.Ave dzib Opacifier
2690.Assale/Assa/Abo Opérer
2691.Atem/Afás Opiner
2692.Ka ayebe/Adz na koko Opposer
2693.Alere mindzukh Oppresser
275
2694.Ayén mindzukh Opprimer
2695.Afa Opter
2696.Ave ngu’u Optimaliser
2697.Ave ngu’u Optimiser
2698.Akobe Oraliser
2699.Abo dzam Orchestrer
2700.Éne atsing ngomane Ordonnancer
2701.Adzô dzam Ordonner
2702.Abo fett/Assulane bot/Abo élulua Organiser
2703.Avengane moan Oriental Orientaliser
2704.Aler zen/Aler sosso Orienter
2705.Akôme/Ave gnang Ornementer
2706.Ave gnang Orner
2707.Atsile Orthographier
2708.Asse li ane li Osciller
2709.Avegh/Abeng vegh Oser
2710.Avengane bivés Ossifier (s’)
2711.Avâ Ôter
2712.Avüègn Oublier
2713.Awokh Ouïr
2714.Abu essokh Ourdir
2715.Abele mefekh Outiller
2716.Atâ Outrager
2717.Éne ayègn/Alôr nkóng Outrepasser
2718.Awokh olún Outrer
2719.Ayüiè/Akule Ouvrir
2720.Akur mmo/Akur fuas Ovationner
2721.Abele ovulation Ovuler
2722.Ave nfunga Oxyder
2723.Ave nfunga Oxygéner
277
2776.Awule ye minka Patiner
2777.Ayén mindzukh Pâtir
2778.Éne ndzüé/Éne ntebe ossû Patronner
2779.Alom bizima Patrouiller
2780.Éne nvorane/Avôr Paumer
2781.Anîng abé Paupériser
2782.Abeng sim dzam Pauser
2783.Andeng/Awule ane tsit Pavaner (se)
2784.Awokh nnem nvègn Pavoiser
2785.Ayagane Payer
2786.Ayile dzam/Akôme Peaufiner
2787.Abo nsem Pécher
2788.Ayôb Pêcher
2789.Awule minsini/Awule ntsone Pédaler
2790.Apwègn Peigner
2791.Adu awala Peindre
2792.Ayén mindzukh Peiner
2793.Ave awala/Adu meyang Peinturer
2794.Afüi/Awom Peler
2795.Awole ye ébakh Pelleter
2796.Asse’e Peloter
2797.Aligh abé/Abo abé Pénaliser
2798.Alungbe Pencher
2799.Awu ye nkol kîng Pendouiller
2800.Awu ye nkol kîng Pendre
2801.Agnî/Assomane/Assome Pénétrer
2802.Assimane Penser
2803.Alóng (bone banôn) Pépier
2804.Atú/Ave aveng Percer
2805.Ayinbe Percuter
2806.Adzimle Perdre
2807.Andegle Perdurer
2808.Ake adzâ Pérégriner
2809.Ake’e ossû /Ayegle mefule Pérenniser
2810.Éne akeng/Akôme/Ayile Perfectionner
2811.Atú/Ave aveng Perforer
2812.Alum ôndôndô nsis été Perfuser
2813.Assuglane Péricliter
2814.Assun (e)/Éne sun Périmer (se)
2815.Awu/Adzang Périr
2816.Ayem bo dzam Perler
2817.Ave/Aligh Permettre
278
2818.Assangle Permuter
2819.Akob ayab ye bura bifia Pérorer
2820.Abo mbéa dzam Perpétrer
2821.Adzeng Perquisitionner
2822.Assur/Alere mindzukh Persécuter
2823.Azôm Persévérer
2824.Apwegle Persifler
2825.Ayemle Persister
2826.Abem onu Personnaliser
2827.Ave mefule me mot Personnifier
2828.Aleb Persuader
2829.Andangle Perturber
2830.Éne satane Pervertir
2831.Agnóng be kilo Peser
2832.Awokh abé Pester
2833.Agnagh e chign Péter
2834.Avagh Pétiller
2835.Agnu mendzim nkokh/Adzi kikiri Petit-déjeuner
2836.Assighane dzam Pétrifier
2837.Agnegle Pétrir
2838.Ayo Peupler
2839.Andaman Phagocyter
2840.Afás/Assiman Philosopher
2841.Abera abagh afep Photocopier
2842.Agnóng foro/Abibane foro Photographier
2843.Apias Piaffer
2844.Ayon (e) Piailler
2845.Assègn ye ngüine bikang Pianoter
2846.Alóng (ku) Piauler
2847.Abira gnu meyokh Picoler
2848.Adôme Picorer
2849.Adôme Picoter
2850.Alam Piéger
2851.Atsibe Piétiner
2852.Ake énong Pieuter (se)
2853.Assom Pifer
2854.Ayeb Pigeonner
2855.Awokh Piger
2856.Assanglane ékobe Pigmenter
2857.Atsagh Piler
2858.Awub Piller
2859.Akokh ye ntum Pilonner
279
2860.Aduru onôn bikiègn Piloter
2861.Ave ondôndô Pimenter
2862.Akobe abé Pinailler
2863.Agner ntsutso Pincer
2864.Abira gnu meyôgh Pinter
2865.Ayob Piocher
2866.Ako oyo Pioncer
2867.Avile nso Piper
2868.Ake dzi ochign Pique-niquer
2869.Assom Piquer
2870.Awub Pirater
2871.Avuègn Pisser
2872.Atóng zen Pister
2873.Assugh a si/Abele bot vom Pistonner
2874.Akinglane Pivoter
2875.Abaghe Placarder
2876.Atele/Abere Placer
2877.Ake oyab yó/Aber (metáng) Plafonner
2878.Agnóng éya abag/Awub éyaman Plagier
2879.Akal adzô Plaider
2880.Akóng mot Plaindre
2881.Agnegh/Adzing Plaire
2882.Abo fiang Plaisanter
2883.Abo essègn sikolo Plancher
2884.Ayem anîng Planer
2885.Ayem bo mam Planifier
2886.Assole Planquer
2887.Abégn Planter
2888.Assile Plaquer
2889.Alôr/Atob Plébisciter
2890.Ayí Pleurer
2891.Ayí/Abo gnekh Pleurnicher
2892.Anóng avitsang (nveng) Pleuviner
2893.Aku (nchègn) Pleuvioter
2894.Anóng Pleuvoir
2895.Aku (nchègn) Pleuvoter
2896.Anigh Plier
2897.Anigh bitô Plisser
2898.Ayang Plomber
2899.Aku mendzim Plonger
2900.Anigh Ployer
2901.Atégn messègn meku Plumer
280
2902.Akang y’éyang mbwan Poêler
2903.Adzi okeng Poignarder
2904.Ayègn Poiler (se)
2905.Atúb melônga Poinçonner
2906.Alene kiri Poindre
2907.Ake vom Pointer (se)
2908.Adzimle éyong Poireauter
2909.Alere osson Poisser
2910.Akîr bidzi ye poivre Poivrer
2911.Avengane gam ébègn Polariser
2912.Abo bitom Polémiquer
2913.Ayem kom Polir
2914.Abo polikakh Politiser
2915.Ayüign ntugh Polluer
2916.Adzègn ye mikud Pommeler (se)
2917.Avôr Pommer
2918.Avume Pomper
2919.Abo ndomane/Abo angoan Pomponner (se)
2920.Ave gnang Poncer
2921.Aduru miang Ponctionner
2922.Ayile bikang Ponctuer
2923.Ave dzam bikwé Pondérer
2924.Abiègn (betsit y’anôn) Pondre
2925.Abo ékassa Ponter
2926.Avengane bura mot Pontifier
2927.Abele éwuma Populariser
2928.Abeghe Porter
2929.Abwüi Poser
2930.Atebe Positionner
2931.Ave nvègn Positiver
2932.Abele Posséder
2933.Alom Poster
2934.Akule menden agnu mot ékobe Postillonner
2935.Abugh dzam Postposer
2936.Assili essègn Postuler
2937.Abira gnegh sikôlo Potasser
2938.Ave assub vom Poudrer
2939.Aber (nfunga) Poudroyer
2940.Ayègn Pouffer
2941.Abiègn (nkalbègn) Pouliner
2942.Ayem bele moan Pouponner
2943.Adzirane Pourchasser
281
2944.Assogh/Awokh abé Pourfendre
2945.Amiangane biyâ Pourlécher
2946.Abwègn Pourrir
2947.Adzirane Poursuivre
2948.Avole/Ave Pourvoir
2949.Atsine Pousser
2950.Éne bo Pouvoir
2951.Abo Pratiquer
2952.Abo ajègn/Éne ajègn Précariser
2953.Azu ossua Précéder
2954.Atare wokh ayó’ng Préchauffer
2955.Abo nsem Prêcher
2956.Abo avó Précipiter
2957.Ayili Préciser
2958.Alere biang/Alere sosso Préconiser
2959.Abiale na azu bo dzam Prédestiner
2960.Abiale na azu bo dzam Prédéterminer
2961.Atare dzom dzam Prédire
2962.Abiale na azu bo dzam Prédisposer
2963.Adzégn/Abugh/Éne Abüign Prédominer
2964.Atob ossû zokh Préétablir
2965.Atare nîng Préexister
2966.Atsile nten ossua Préfacer
2967.Akôme/Abam yebe Préférer
2968.Éne ntsilane Préfigurer
2969.Abele mbia ossiman Préjuger
2970.Abo atekh Prélasser (se)
2971.Avâ/Agnóng Prélever
2972.Akomle na azu bo dzam Préluder
2973.Akag dzam Préméditer
2974.Abele Prémunir
2975.Agnóng Prendre
2976.Éne éyola mendzim Zame na Prénommer
2977.Ayebe a nnem/Assimane Préoccuper
2978.Ayame Préparer
2979.Aligh mot na akale dzam Préposer
2980.Akag/Adzô Présager
2981.Atsili/Aleb Prescrire
2982.Agnóng Présélectionner
2983.Alere/Ake’e Présenter
2984.Abagle/Akale Préserver
2985.Abo essulane Présider
282
2986.Avongbe Pressentir
2987.Abegle/Abo avó/Amare mbî Presser
2988.Abo fane fane Pressurer
2989.Abune dzam Présumer
2990.Adzô dzo/Akobe kobe Présupposer
2991.Abo minâ/Adukh Prétendre
2992.Akole Prêter
2993.Aba adzô/Abo minâ/Adukh Prétexter
2994.Abo éngung/Abo meveghe Prévaloir
2995.Akar Prévenir
2996.Atare simane dzam Prévoir
2997.Ayeglane/Afóng Prier
2998.Atebe ossû Primer
2999.Abira gneghe Priser
3000.Assomane Privatiser
3001.Agnim Priver
3002.Atar bo/Agnegh Privilégier
3003.Abo Procéder
3004.Atú/Adzô Proclamer
3005.Akur nfin/Ayo/Abiègn Procréer
3006.Assom fig. Procurer (se)
3007.Aleb Prodiguer
3008.Abobane Produire (se)
3009.Avus éki Profaner
3010.Alôrane Proférer
3011.Adzô dzam oyab yó Professer
3012.Avengane assu essègn Professionnaliser
3013.Alere nson Profiler
3014.Abuane Profiter
3015.Akîgh alu Programmer
3016.Ake ossû/Aber Progresser
3017.Akam Prohiber
3018.Alam/Abo dzam Projeter
3019.Ave ajègn/Abo okukut Prolétariser
3020.Adzègn/Abugh Proliférer
3021.Awongle Prolonger
3022.Awule Promener (se)
3023.Akagh dzam Promettre
3024.Aber nkóng Promotionner
3025.Abo dzam Promouvoir
3026.Aláng/Atú Promulguer
3027.Agnegh/Adzô Prôner
283
3028.Atú/Adzô Prononcer
3029.Adzô dzam ossû zokh Pronostiquer
3030.Ake vom asse Propager
3031.Akobe adzô Zame Prophétiser
3032.Avegh dzo dzam/Akar Proposer
3033.Abere oyó Propulser
3034.Awongle Proroger
3035.Atsam/Avâ Proscrire
3036.Adzeng mefekh me si Prospecter
3037.Anîng mbeng Prospérer
3038.Akur mebóng Prosterner
3039.Abo éndâ-ndâ Prostituer
3040.Akale/Abagle Protéger
3041.Ateb/Assoane Protester
3042.Alere Prouver
3043.Asso Provenir
3044.Ave miang Provisionner
3045.Assóng mintiè/Atar sum/Ave okon Provoquer
3046.Aforane Psalmodier
3047.Atsili/Akobe éndendang Publier
3048.Agnum abé/Abwégn/Agnum sekh Puer
3049.Agnóng Puiser
3050.Adzeng/Abugh/Akun Pulluler
3051.Afir Pulvériser
3052.Abaghe Punaiser
3053.Assur Punir
3054.Amane dzam Purger
3055.Avâ nvine/Ave nfubane/Assob Purifier
3056.Abwègn Putréfier
286
3150.Ave bidzi Rationner
3151.Awole Ratisser
3152.Afulane Rattacher
3153.Abign Rattraper
3154.Avus Raturer
3155.Adzâ Ravager
3156.Abera mine Ravaler
3157.Ave ngu’u Ravigoter
3158.Afakh si Raviner
3159.Abira gneghe mot Ravir
3160.Assangle agnu Raviser (se)
3161.Ave dzom/Agnóng dzom Ravitailler
3162.Ave duane/Avume Raviver
3163.Abera bele Ravoir
3164.Atsame Rayer
3165.Afègn Rayonner
3166.Akobe/Ave kîng Réagir
3167.Abo Réaliser
3168.Awome Réanimer
3169.Abera yegle Réapprendre
3170.Abo mbé a nno Rebeller (se)
3171.Ateb dzam Rebiffer (se)
3172.Assongane Rebiquer
3173.Abera bégn Reboiser
3174.Abera ndangle Rebondir
3175.Abera woghe ayó’ng Rebouillir
3176.Azamlane bissí Rebrousser
3177.Avine dzam/Afem Rebuter
3178.Aku nkatt Recaler
3179.Abagle Récapituler
3180.Abagle biom bindzu Receler
3181.Aláng Recenser
3182.Abera songane Recentrer
3183.Agnóng Réceptionner
3184.Agnóng Recevoir
3185.Abera tub Réchapper
3186.Abera woghe ayó’ng Réchauffer
3187.Abera dzeng/Adzeng Rechercher
3188.Awokh abé na Abo essègn Rechigner
3189.Abera vus atsîng Récidiver
3190.Adzô Réciter
3191.Ayi dzom Réclamer
287
3192.Ayo Récolter
3193.Abera sum Recommencer
3194.Ave akiba/Ave das Récompenser
3195.Awogane/Abera lar angôm Réconcilier
3196.Abera duru/Abera lom Reconduire
3197.Ave nnem nvègn Réconforter
3198.Abera nii nda avep été Recongeler
3199.Ayem/Abera yem Reconnaître
3200.Abera gnóng Reconquérir
3201.Abera kôme Reconstituer
3202.Abera lóng Reconstruire
3203.Abera konglane Reconvertir
3204.Abera tsili Recopier
3205.Abera lar/Abera lüègn Recoudre
3206.Abera barbe Recourber
3207.Abera gnóng Recourir
3208.Abera buru Recouvrir
3209.Abera té Recréer
3210.Akob ye mevakh Récrier (se)
3211.Assokh/Abera dzô dzam Récriminer
3212.Abera tsili Récrire
3213.Abera vem Recroître
3214.Éne ékerkett Recroqueviller (se)
3215.Agnóng essègn Recruter
3216.Akom agnu/Amem dzam Rectifier
3217.Awôle/Atôghe Recueillir
3218.Abera toghe Recuire
3219.Abulane nvus Reculer
3220.Agnóng Récupérer
3221.Ave nfubane/Assob Récurer
3222.Ateb/Assoane Récuser
3223.Abera ke a sikôlo Recycler
3224.Abera yén Redécouvrir
3225.Abera bo/Abera tobe Redevenir
3226.Abera bele nvola Redevoir
3227.Atsili Rédiger
3228.Abera dzô Redire
3229.Abera kô oyo Redormir
3230.Abera bagle Redoubler
3231.Assoane Redouter
3232.Assongane Redresser
3233.Assile/Assule Réduire
288
3234.Abera tsili Réécrire
3235.Abera tob/Abera tele mot Réélire
3236.Abera bo Refaire
3237.Aláng Référencer
3238.Aláng Référer
3239.Abera dzib Refermer
3240.Abera ke’e Refiler
3241.Assimane/Afás Réfléchir
3242.Afonane Refléter
3243.Assongane Réformer
3244.Atsirane Refouler
3245.Assim dzam Réfréner
3246.Ave avep Réfrigérer
3247.Avengane avuègn/Éne avep Refroidir
3248.Assobe éya si Réfugier
3249.Ateb Refuser
3250.Abo bisso/Assoane dzam Réfuter
3251.Ake vom Regagner
3252.Avüign/Anîng nvègn Régaler
3253.Adeghe/Ayén Regarder
3254.Abera bo avep Regeler
3255.Atobe éto konewona Régenter
3256.Assugh a si Régir
3257.Ave metsing Réglementer
3258.Akom Régler
3259.Adzüé/Adzô Régner
3260.Abele Regorger
3261.Abulane nvus Régresser
3262.Adzôbane Regretter
3263.Assulane Regrouper
3264.Ake’e bidzango/Ave bekalara Régulariser
3265.Abera tsilebane Réinscrire
3266.Abera some Réintroduire
3267.Abera lóng Réinvestir
3268.Abera gnóng Réitérer
3269.Abera küign Rejaillir
3270.Atele atane/Awâ afégn Rejeter
3271.Akoane mot Rejoindre
3272.Avâgh Réjouir
3273.Adzame Relâcher
3274.Akangle adzô Relater
3275.Ka fulane mam/Ayem kobe Relativiser
289
3276.Agnóng nvunga/Agnüè mebo Relaxer
3277.Assangle mot Relayer
3278.Atobe Reléguer
3279.Abere oyó Relever
3280.Alar Relier
3281.Abera láng Relire
3282.Afègn Reluire
3283.Adeghe mot Reluquer
3284.Ayén dzam Remarquer
3285.Adang Rembarquer
3286.Assègn/Akom Remédier
3287.Atüè/Akom/Alar angom Remembrer
3288.Assimane Remémorer
3289.Ave akiba/Ave abora Remercier
3290.Abera bet/Adzeng Remonter
3291.Abeghe Remorquer
3292.Abera koglane Rempiler
3293.Assangle Remplacer
3294.Adzale Remplir
3295.Awun/Adeng Remporter
3296.Afoghe/Akonglane/Afulane Remuer
3297.Agnóng miang Rémunérer
3298.Abo abegle Renâcler
3299.Abera biale Renaître
3300.Atobane Rencarder
3301.Ave dzam kugna Renchérir
3302.Assulane/Atobane Rencontrer
3303.Abera ko oyô Rendormir
3304.Abulane Rendre
3305.Abera fer Renfermer
3306.Adzale Renflouer
3307.Aber ave/Ave ngu’u Renforcer
3308.Afigh Renfrogner
3309.Akîgh étun Rengainer
3310.Assoane/Akar Renier
3311.Agnumle Renifler
3312.Amane dzam Renoncer
3313.Abera bo dzam Renouer
3314.Abera sum dzam Renouveler
3315.Abera lóng Rénover
3316.Assile Renseigner
3317.Ave miang Rentabiliser
290
3318.Agnî/Asso Rentrer
3319.Ayinbe/Ayüign Renverser
3320.Abugh/Atsirane Renvoyer
3321.Adzègn Repaître
3322.Ave vom asse Répandre
3323.Akom Réparer
3324.Abera ke Repartir
3325.Akab Répartir
3326.Abera zu/Akil bitô Repasser
3327.Anî mot Repêcher qqn
3328.Abera gnóng Rependre
3329.Adzôbane Repentir (se)
3330.Agnóng Répercuter
3331.Abile Repérer
3332.Atsili Répertorier
3333.Abaglane Répéter
3334.Abera some (domle) Repiquer
3335.Abulane nvus Replier
3336.Aduan/Abagh Répliquer
3337.Ayalane/Abulane Répondre
3338.Abugh Reporter
3339.Awègane Reposer
3340.Atsine Repousser
3341.Abera gnóng Reprendre
3342.Éne éyiane mot Représenter
3343.Ayâ/Awokh abé Réprimander
3344.Assur/Aler mindzukh Réprimer
3345.Awongle abüign Repriser
3346.Akobe Reprocher
3347.Ayó/Abo Reproduire
3348.Avine dzam Réprouver
3349.Atsirane Répudier
3350.Awokh angóne/Avine Répugner
3351.Assile Requérir
3352.Abera ve ngu’u Requinquer
3353.Agnóng éban Réquisitionner
3354.Anè ngab Réserver
3355.Anîng/Atobe Résider
3356.Abulane nvus Résigner
3357.Atsam Résilier
3358.Azôm Résister
3359.Éne édung/Alóng Résonner
291
3360.Akom dzam Résorber
3361.Akom Résoudre
3362.Akang Respecter
3363.Avebe Respirer
3364.Afègn Resplendir
3365.Ave essègn Responsabiliser
3366.Assomane vom Resquiller
3367.Assangle fulu Ressaisir
3368.Abagle dzam Ressasser
3369.Afonane Ressembler
3370.Awokh Ressentir
3371.Ave fane fane Resserrer
3372.Abera seng bidzi Resservir
3373.Abera ke atane/Abera küign Ressortir
3374.Ake adzâ Ressourcer (se)
3375.Abera simane Ressouvenir (se)
3376.Abera kule Ressurgir
3377.Abera wome Ressusciter
3378.Abera bogh Restaurer
3379.Aligh Rester
3380.Abulane Restituer
3381.Asseghe Restreindre
3382.Éne ya Résulter
3383.Akigh étun Résumer
3384.Abera ve Rétablir
3385.Avôr/Awokh ategh gnû Rétamer
3386.Ave otóng Retarder
3387.Assime Retenir
3388.Adung Retentir
3389.Akore/Avâ Retirer
3390.Ayalane/Abulane/Aduane mot Rétorquer
3391.Abera name Retoucher
3392.Abulane Retourner
3393.Abera kigh nî Retracer
3394.Abera dzo dzam Rétracter
3395.Abera kalane dzam Retraduire
3396.Avâ dzom Retrancher
3397.Abera lere Retranscrire
3398.Awuregane Rétrécir
3399.Ayaghane mot Rétribuer
3400.Abera bulane dzom Rétrocéder
3401.Abulane nvus/Assile megnang si Rétrograder
292
3402.Abere oyó Retrousser
3403.Atobane/Ayénane Retrouver (se)
3404.Assulane Réunir
3405.Abulane mot dzam Revaloir
3406.Abira bere oyó Revaloriser
3407.Ayén bilè Rêvasser
3408.Avé oyô Réveiller
3409.Alôr fett Réveillonner
3410.Akar fuègn Révéler
3411.Assugane Revendiquer
3412.Asso/Abera zu Revenir
3413.Ayén bilè Rêver
3414.Ayóng (bilam) Réverbérer
3415.Abera ve nsin mendzâ Reverdir
3416.Abira kang mot Révérer
3417.Abera bwar Revêtir
3418.Ave ngu’u Revigorer
3419.Abera fas Réviser
3420.Abera ke deghe/Abera fas dzam Revisiter
3421.Abera yén Revoir
3422.Awokh abé Révolter
3423.Avâ essègn Révoquer
3424.Abera kôme Revouloir
3425.Assangle nson Révulser
3426.Abera tsili dzom kalara Rewriter
3427.Abera bwar bitô Rhabiller
3428.Awégn Ricaner
3429.Éne mimbwatt Rider
3430.Alere osson Ridiculiser
3431.Éne alet Rigidifier
3432.Awégn Rigoler
3433.Éne nvègn Rimer
3434.Angengle Rincer
3435.Adzi abüign Ripailler
3436.Ayalane Riposter
3437.Awégn Rire
3438.Aye bo dzam Risquer
3439.Akang bidzi Rissoler
3440.Abo nkat/Akarane Rivaliser
3441.Adômle/Abira deghe River
3442.Awóng Roder
3443.Avebane Rôder
293
3444.Akîgh dzom mefeng Rogner
3445.Atsili Romancer
3446.Aman/Atsamane Rompre
3447.Awokh abé Ronchonner
3448.Akóng Ronfler
3449.Akare/Adzi Ronger
3450.Abo édung Ronronner
3451.Adzím yir mot Rosser
3452.Abiekh Roter
3453.Akang ambwan Rôtir
3454.Ayem yè dzâ Roucouler
3455.Adzim yir mot Rouer
3456.Ave nsin évele Rougeoyer
3457.Éne évele Rougir
3458.Éne minghele Rouiller
3459.Adur Rouler
3460.Abom si Roupiller
3461.Abulane/Ayalane Rouspéter
3462.Abo évele Roussir
3463.Abera yüè Rouvrir
3464.Alere mindzukh/Adzim belane mot Rudoyer
3465.Adzégn vom/Angunbe Ruer (se)
3466.Avégn Rugir
3467.Appo/Avengane ajègn Ruiner
3468.Akune Ruisseler
3469.Agnale Ruminer
3470.Éne mefekh Ruser
3471.Ave nvègn Rythmer
295
3526.Akott Sécher
3527.Azu anvus Seconder
3528.Assugh Secouer
3529.Avôle mot Secourir
3530.Akule nkon Sécréter
3531.Akigh mebóng Sectionner
3532.Akabane mebóng me si Sectoriser
3533.Akale mot Sécuriser
3534.Atobe vom bo Sédentariser
3535.Agnegh Séduire
3536.Akîgh étun Segmenter
3537.Alôr melú Séjourner
3538.Atob bot Sélectionner
3539.Afonane Sembler
3540.Abégn Semer
3541.Akar bot dzam Sensibiliser
3542.Agnum Sentir
3543.Éne mbeng Seoir
3544.Akane Séparer
3545.Akoglane biyóng zabwal Septupler
3546.Agnóng éban Séquestrer
3547.Abüi mimbom Sérier
3548.Akobe abé Sermonner
3549.Awule nkwat Serpenter
3550.Ayém/Abo fane fane Serrer
3551.Asseng Servir
3552.Assur Sévir
3553.Avâ nnom fulu/Akîle abègn Sevrer
3554.Ave biyóng bissamane Sextupler
3555.Assob ye soba Shampooiner
3556.Akur dzom/Agnu mebiang Shooter
3557.Ayegane dzam Sidérer
3558.Ake abâ medzo Siéger
3559.Alóng Siffler
3560.Alóng vióng Siffloter
3561.Ave ndem Signaler
3562.Assan Signer
3563.Ayile Signifier
3564.Ayele Sillonner
3565.Ave ébubu Simplifier
3566.Abo mefekh Simuler
3567.Abéane Singer
296
3568.Éne ntégn étam/Éne dzam a fe Singulariser
3569.Agnu Siroter
3570.Andagbe Situer
3571.Assene minkur mi aveb ayo Skier
3572.Akôme nîng bura énîng Snober
3573.Ave mefulu me mot/Anîng nda bot Socialiser
3574.Abo élang/Alugh mot mekane Sodomiser
3575.Assègn Soigner
3576.Amane dzam/Assegh metáng Solder
3577.Ayè dzâ Solfier
3578.Abo alet Solidifier
3579.Akobe étam Soliloquer
3580.Alè mot/Ayane mot Solliciter
3581.Akom Solutionner
3582.Ake abo a si Sombrer
3583.Akô oyo Sommeiller
3584.Abo mot na bo dzam Sommer
3585.Ateng oyo Somnoler
3586.Abè agnu/Awôkh mot agnu Sonder
3587.Akôme bo dzam Songer
3588.Alóng tóng Sonner
3589.Ave mezik/Ave e kobe Sonoriser
3590.Aküign Sortir
3591.Awokh mot olún Soucier
3592.Ave ngu’u Souder
3593.Assom mot ye bifura Soudoyer
3594.Avum Souffler
3595.Abîm mot abègn agnu Souffleter
3596.Ayén mindzukh Souffrir
3597.Akôme Souhaiter
3598.Assam dzom Souiller
3599.Avole Soulager
3600.Abira gnu meyokh Soûler
3601.Abor/Abeghe Soulever
3602.Ayil dzam/Abagle dzam Souligner
3603.Alere dzam Soumettre
3604.Atsine mot dzam Soupçonner
3605.Adzi bidzi Souper
3606.Ayén táng Soupeser
3607.Abira kôme dzam Soupirer
3608.Ayeb a nnem Sourciller
3609.Aküign a si été (mendzim) Sourdre
297
3610.Atû lüégn/Awégn Sourire
3611.Ka yem dzi Sous-alimenter
3612.Agnóng dzom Souscrire
3613.Ayile Sous-entendre
3614.Abiane Sous-estimer
3615.Ka yem ve táng Sous-évaluer
3616.Ka yem dzeng dzom Sous-exploiter
3617.Ave ayile ossû zokh Sous-tendre
3618.Ave éyola Sous-titrer
3619.Avâ Soustraire
3620.Ka yem belane dzom Sous-utiliser
3621.Assugh a si Soutenir
3622.Awub/Apiale/Adzib Soutirer
3623.Assimane Souvenir
3624.Abo sikolo/Ayeghe nno adzô Spécialiser
3625.Ayile adzô Spécifier
3626.Akobe ve agnu Spéculer
3627.Abuane/Andaman Spolier
3628.Assugh a si Sponsoriser
3629.Ake mbî Sprinter
3630.Atobe éyâ nda Squatter
3631.Atobe éyâ nda Squattériser
3632.Atobe nvua Stabiliser
3633.Atobe vom bo Stagner
3634.Ave nteghane Standardiser
3635.Atele metua (bial) vom Stationner
3636.Afás Statuer
3637.Awokh mebiang ayó’ng Stériliser
3638.Akobe abé Stigmatiser
3639.Abo fiang Stimuler
3640.Agnóng miang Stipendier
3641.Adzô Stipuler
3642.Anî angun été Stocker
3643.Assime/Atele Stopper
3644.Ako wóng Stresser
3645.Ayem lügn mam Structurer
3646.Ayüè agnu Stupéfaire
3647.Assighane Stupéfier
3648.Akabane mebóng Subdiviser
3649.Ayén mindzukh Subir
3650.Anam bot minnem Subjuguer
3651.Abo mam mot Sublimer
298
3652.Abele abüign essègn Submerger
3653.Assimane dzam ossû zokh Subodorer
3654.Azu anvus Subordonner
3655.Assangle Subroger
3656.Ave éyola Substantiver
3657.Assangle Substituer
3658.Awub Subtiliser
3659.Abo Subvenir
3660.Ake’e miang Subventionner
3661.Assangle Succéder
3662.Awu Succomber
3663.Agnang Sucer
3664.Agnang avitsang Suçoter
3665.Abo azekh Sucrer
3666.Akule ndugle Suer
3667.Aman Suffire
3668.Awu abukh Suffoquer
3669.Aleb Suggérer
3670.Awu Suicider (se)
3671.Atwègn Suinter
3672.Atongh/Abéé Suivre
3673.Abele ayó Superposer
3674.Atobe ntebe ossû Superviser
3675.Assangle Supplanter
3676.Assangle Suppléer
3677.Alere mindzukh Supplicier
3678.Afongh/Adzagh éngôngo Supplier
3679.Azôm Supporter
3680.Abune Supposer
3681.Atsam Supprimer
3682.Abele abüign me nveghe Surcharger
3683.Awokh ayó’ng/Agnóng ayó’ng Surchauffer
3684.Abere oyó Surélever
3685.Akagh mot dzam Surenchérir
3686.Abere yop Surestimer
3687.Abere táng Surévaluer
3688.Awokh abüign ozang Surexciter
3689.Assègn ane minkom Surexploiter
3690.Atele ayâ Surexposer
3691.Ave táng abé Surfacturer
3692.Éne medang Surfaire
3693.Assene mendzim ayo Surfer
299
3694.Abo abüign avuègn Surgeler
3695.Akule Surgir
3696.Adzi okeng Suriner
3697.Ave ndem Surligner
3698.Avôr/Awokh ategh gnû Surmener
3699.Azôm Surmonter
3700.Abele mone éyola Surnommer
3701.Assègn abüign Surpasser
3702.Adzile mot Surprendre
3703.Abagh Surproduire
3704.Andangle Sursauter
3705.Abugh Surseoir
3706.Abele abüign minkóng Surtitrer
3707.Akale Surveiller
3708.Abo dzam Survenir
3709.Anîng Survivre
3710.Ayele Survoler
3711.Ave dzam/Abo dzam Susciter
3712.Atsine mot dzam Suspecter
3713.Abugh Suspendre
3714.Akobe beya beya/Akobe si si Susurrer
3715.Ayem yè bia Swinguer
3716.Ayile Symboliser
3717.Awogane Sympathiser
3718.Akom biyema Synchroniser
3719.Ake ékoane bot Syndiquer (se)
3720.Akigh étun Synthétiser
3721.Ave kugna Systématiser
301
3776.Abo avuègn Tiédir
3777.Ave ndem Timbrer
3778.Assangle nson Tinter
3779.Assigane Tiquer
3780.Andine Tirailler
3781.Ayüiè ye tirebouchon Tirebouchonner
3782.Andine Tirer
3783.Alóng Tisser
3784.Assóng mot/Awokh mot agnu Titiller
3785.Ave nko’ng Titrer
3786.Ateng Tituber
3787.Agnóng éto Titulariser
3788.Ave nfubane Toiletter
3789.Akile biyame Toiser
3790.Adzam/Aligh Tolérer
3791.Aku Tomber
3792.Alí/Akeng Tondre
3793.Abo édung Tonitruer
3794.Ayâ Tonner
3795.Akur mbègn Toquer
3796.Adzaghe/Adzeng Torcher
3797.Avire Tordre
3798.Abo abé nnem Torpiller
3799.Alere mindzukh Torturer
3800.Aláng mam Totaliser
3801.Anam Toucher
3802.Akinglane Tourbillonner
3803.Ave nnem mintègn Tourmenter
3804.Afogh nsissim Tournebouler
3805.Akinglane/Abokh Tourner
3806.Akinglane vom asse Tournicoter
3807.Ave ayep Tourniquer
3808.Akinglane vom mbo Tournoyer
3809.Aküè Tousser
3810.Aküè avitsang Toussoter
3811.Awu ndzukh Tracasser
3812.Akigh nii Tracer
3813.Andine metua Tracter
3814.Akalane Traduire
3815.Abo mam abé Traficoter
3816.Abo mam wup Trafiquer
3817.Akóng/Afuru (fig.) Trahir
302
3818.Adeng yop yop Traînasser
3819.Aduru dzom/Akokh dzom Traîner
3820.Agnong tsite megnang mebègn été Traire
3821.Akobe Traiter
3822.Akigh Trancher
3823.Alungbe (irr.)/Ave nvua Tranquilliser
3824.Abeghe dzom ébugbu Transbahuter
3825.Alerane akum vom Transborder
3826.Abiane mam/Abele nnem akokh Transcender
3827.Akalane mot dzam Transcoder
3828.Atsili/Abéane Transcrire
3829.Assangle étégn/Alom vom fe Transférer
3830.Assangle nson/Akóm Transfigurer
3831.Assangle/Atsén Transformer
3832.Ave mekí Transfuser
3833.Avus éki Transgresser
3834.Ake betsit évom badzi Transhumer
3835.Ayem lar dzam/Awogane Transiger
3836.Awokh avep Transir
3837.Alôr Transiter
3838.Alom dzom/Ake’e Transmettre
3839.Ayén dzom ayad Transparaître
3840.Atú Transpercer
3841.Awokh échi Transpirer
3842.Assangle étégn Transplanter
3843.Alerane Transporter
3844.Assangle dzom étégn Transposer
3845.Achî vom fe Transvaser
3846.Achî mendzim vom Transvider
3847.Adzirane/Andîne tsit vom Traquer
3848.Alere ngett/Abim abé Traumatiser
3849.Assègn /Abo essègn Travailler
3850.Akigane/Alôr Traverser
3851.Assangle fulu/Agnóng éyá nson Travestir
3852.Akob Trébucher
3853.Agnangbane Trembler
3854.Afongane begnâgnâ Trembloter
3855.Afogh gnû/Afoghane Trémousser (se)
3856.Ayine Tremper
3857.Assale éves Trépaner
3858.Awu Trépasser
3859.Akur mebo si Trépigner
303
3860.Assigane Tressaillir
3861.Afen nno Tresser
3862.Awub/Abo nvo Tricher
3863.Atsîng étó Tricoter
3864.Atob Trier
3865.Adzeng dzom tugú tugú Trifouiller
3866.Andeng Trimbaler
3867.Ayén mindzukh/Assègn ane tsit Trimer
3868.Alarane bilas Trinquer
3869.Awun/Adang Triompher
3870.Abo nvó Tripatouiller
3871.Abagle biyóng bi lâ Tripler
3872.Agnengle gnû /Abô’ô minsône Tripoter
3873.Ake avó Trisser (se)
3874.Agnalane dzom/Akokh Triturer
3875.Adukh/Abo minâ Tromper
3876.Akigh ye ngüine bilé Tronçonner
3877.Atüè éto Trôner
3878.Avâ dzom vom Tronquer
3879.Assangle dzom Troquer
3880.Awulu mebo/Awulu avó Trotter
3881.Awulu mebo Trottiner
3882.Abüign nno Troubler
3883.Atubane Trouer
3884.Avâ étó vom Trousser
3885.Akoane Trouver
3886.Avus éki/Abo nvó Truander
3887.Adzim yüign Trucider
3888.Éne abüign/Adzègn Truffer
3889.Awub/Abo nvó Truquer
3890.Ayüign Tuer
3891.Aburu nda ye mekokh Tuiler
3892.Avus/Anén Tuméfier
3893.Assègn ane tsit/Ayén mindzukh Turbiner
3894.Abüign nnom/Abo nnem mintègn Turlupiner
3895.Alè mot na wa/Ka kang mot Tutoyer
3896.Akokh bitó Tuyauter
3897.Adzem abokh ye América Twister
3898.Ave mot mefulu Typer
3899.Adzüé y’élang Tyranniser
304
U
306
3980.Ayele vom asse Voleter
3981.Ayele/Ayeb Voltiger
3982.Ayó Vomir
3983.Abo bissikott/Atobe mot/Afèè Voter
3984.Ave nnem vom Vouer
3985.Akôme Vouloir
3986.Ave gang Vouvoyer
3987.Ake ékena Voyager
3988.Abo édung metua Vrombir
3989.Ayem yam ndama Vulcaniser
3990.Ake vom asse/Abo vom asse Vulgariser
3991.Assangle Zapper
3992.Avâ éko Zester
3993.Abira dzo be z Zézayer
3994.Awâ dzis/Adeghe dzom kalara été Zieuter
3995.Ayüign Zigouiller
3996.Abo ônghenghena Zigzaguer
3997.Anîng ane moan gnûl Zoner
3998.Anen bikang/Avem biyema Zoomer
3999.Abira dzo be z Zozoter
4000.Awâ dzis Zyeuter
307
BIBLIOGRAPHIE
CÉSAIRE, Aimé, Nègre je suis, nègre je resterai, Paris, Albin Michel, 2005.
309
KI-ZERBO, Joseph, Á quand l’Afrique ? Gémenos, Éditions de l’Aube,
2003.
310
Motivations…………………………………………………………………11
Origines et migration du peuple Fang …………………………….……..17
Importance de la langue fang en Afrique centrale...…….………………25
Méthodologie et intérêt culturel du manuel…………………..………….29
I-ORTHOGRAPHE ET PHONETIQUE………..……………………….33
1-Écriture…….…….……………………..………………………………....33
2-Prononciation des lettres….…………...……………………………….....33
II-LES PRONOMS………………...………………………………………37
1-Forme affirmative………………………………………………………...45
2-Forme négative….……………………………………………………......46
3-Formation de l’infinitif en fang ….………………………………………47
4-Formation des verbes composés, d’états et d’actions….…………….......47
4-1-Conjugaison des verbes composés………………………………...…...47
4-2-Quelques verbes composés….……………………………..…..............49
5-Formation du participe présent………………………………...…………51
5-1-Auxiliaires exprimant le participe présent en fang…………..………...51
6- Le participe passé……………………………………………………......52
7-Formation de l’impératif ………………………………………………...52
7-1-Impératif des verbes réguliers….………………………………............52
7-2-Impératif négatif………………………………………………………..54
7-3-Impératif des verbes irréguliers….……………………………………..55
7-4- Impératif négatif irrégulier ……………………………………............56
7-5-Impératif immédiat……………………………………………………..57
7-6-Impératif de priorité…………………………………………………....57
8- Les verbes auxiliaires remplaçant des adverbes français……..…...….…58
8-1-Auxiliaires exprimant les idées de temps …..………………………….58
8-2-Auxiliaires exprimant des idées de quantité….………………………..59
8-3-Auxiliares exprimant des idées de manière..…….……………………..59
8-4-Auxiliaires introduisant le conditionnel….…..………………………...60
9-L’adverbe……………….…..……………………..……………………...61
1- Verbes réguliers…….….……………………………………………..…71
1-Les temps et modes du verbe pronominal………..……………….…...….72
1.2-Quelques verbes pronominaux de type : « Adzingane »….…................74
2- Verbes pronominaux irréguliers…………………………………..…...75
2.1-Mode indicatif…………………………………………………………..76
a-Présent de l’indicatif…………….………………………………………...76
a-1-Présent de l’indicatif 2e forme….…………………………………….....76
a-2-Présent incertain ou de l’incertitude.............................…........................77
a-3-Présent continu………….…………………………………….……..….77
b-Futur simple………….………………………………………….………...78
b-1-Futur proche…………………………………………………....…….....78
b-2-Futur de choix ou de préférence……………………………....………...79
c- Passé simple………………………………………………….………...…79
d-Imparfait…….…………………………………………….........................80
d-1-Imparfait 1ère forme…….………………………………….…….……...80
d-2-Imparfait 2e forme…….………………………………………………...80
e-Passé composé……………….………………………… …….………......81
e-1-Passé composé 1ère forme……………………………………..………...81
e-2-Passé composé 2e forme……………………………………..………….81
f-Plus-que-parfait et le passé antérieur……………………….……………..82
2.2-Conditionnel………………………………………………..…………...82
a-Conditionnel simple…………………………………………………….....82
b-Conditionnel d’incertitude…………………………………………….…..83
2. 3-Subjonctif……….…………………………………………………..….83
a-Subjonctif présent………………………………………………………....83
b-Subjonctif présent d’incertitude…………………………………….…….84
c-Subjonctif imparfait d’incertitude…………………………………...........84
d-Subjonctif passé ou imparfait……………………………………….…….85
2.4-Impératif des verbes « Ene dzü na et Ene éyola na »………………....85
2.5-Mode indicatif du verbe « Alè mot ou Alüè mot »……………….……85
a-Présent de l’indicatif………………………………………………….…...86
a-1-Présent de l’incertitude………………………………………..…….…..86
a-2-Présent continu…………………………………………………...….…86
b-Les autres temps et modes du verbe: « Alè mot ou Alüè mot »………...87
2.6-Mode indicatif du verbe « Ayó mot»………..….…………………...….88
a-Présent de l’indicatif………………………….…………………………..88
312
a-1-Présent de l’incertitude…………………….………………...………....88
a-2-Présent continu………………………….………………….…..………88
b-Les autres temps et modes du verbe: « Ayó mot»……………..…………89
2.7-Mode indicatif du verbe « Atú mot »……………………….……….…90
a-Présent de l’indicatif….…….……………...……………………………...90
a-1-Présent de l’incertitude….………………………………………………90
a-2-Présent continu.………….……………………...……………………...90
b-Les autres temps et modes………………………...………………….…..91
1-Mode indicatif………………….…………….………………………..….93
a-Présent de l’indicatif………………………………………………….…..93
a-1-Présent continu………………………………..………………………..93
a-2-Présent de l’incertitude………………………………...……………….94
b- Futur simple……………………………………………………...………94
b-1-Futur 1ère forme…………..……………………………………………..94
b-2-Futur simple 2e forme………….…………………………….………....94
b-3-Futur proche……………………………………………………………95
b- 4-Futur de choix…………………………………………………………95
c-Passé composé…………………………………………………………....96
c-1-Passé composé 1èreforme…………………………………...…………..96
c-2-Passé composé 2e forme……………………………………...………...96
c-3-Passé composé 3e forme ou passé composé rapproché………...………97
d- Passé simple…………………………………………………...………...98
e-Imparfait………………………………………………………...………..98
f-Passé antérieur………………………………………………..…………...99
g- Plus-que-parfait……………………………………………..…………...99
h-Futur antérieur………….……………………………………..………...100
h-1-Futur antérieur 1ère forme…………………………………..…………100
h-2-Futur antérieur 2e forme……………….…………………..………….100
2-Mode conditionnel……………………………………….…………..….101
a-Conditionnel 1ère forme………………………………………….……..101
b-Conditionnel 2e forme……………………………………….………….102
3-Mode subjonctif…………………………………………..……………..103
a-Subjonctif présent du verbe « Adzi », manger ………...….……………103
b-Subjonctif présent incertain………………………...…….……………..104
c-Subjonctif passé ou imparfait……………………...….………………...104
d-Subjonctif imparfait incertain…..…………...…………………………..105
4-Impératif de « Adzi »………..…….……………………………………105
313
1-Présent de l’indicatif………………………………….…………………107
2-Présent de l’incertitude……………………………….…………………107
3-Présent continu……………………….……………….…………...……108
4-Les autres temps et modes du verbe « Agnu », Boire……….....……….108
314
4-Les autres temps et modes du verbe « Adugh », Mentir……...………...124
315
e-Passé composé………………………………..…………………...……..140
f-Plus-que-parfait et passé antérieur du verbe être se forment de la même
façon……………………………………………………………………….140
f-1-Plus-que-parfait et passé antérieur 2e forme……..………….………....141
f-2-Plus-que-parfait et passé antérieur 3e forme …………….….……....…141
2-Conditionnel………………………………………………….……….. ..141
2 -1-Conditionnel 1ère forme…………………….………………….…...…141
2-2-Conditionnel 2e forme…………………….……….…………….…….142
2 -3-Conditionnel d’incertitude…….………………….……………….….142
3-Subjonctif….……………………………………………………………143
3-1-Subjonctif présent…….……………………………………………....143
3-2-Subjonctif présent incertain…………………………………….…….143
3-3- Subjonctif imparfait du verbe être…………………………………...144
3-4- Subjonctif imparfait incertain………………………………………..144
4-Impératif du verbe « être »…………………………………………...…145
5-Les semi-auxiliaires du verbe être en fang……………………………...145
6-En fang, le verbe « être » est souvent omis dans certain cas………...…148
316
5-Les semi-auxiliaires du verbe « avoir » en fang……………………..…157
A-Obligation personnelle...…….……………….…….……………....163
1-Mode indicatif………..…………………….…………………...……….163
a-Présent de l’indicatif.…………….………………………...….…………163
a-1-Présent de l’incertitude…………………………………...………...…163
b-Imparfait…………………………………………………...…………....164
c-Passé simple……………………………………………..……………....164
d-Futur simple…………………………………………….…………….....165
d-1-Futur proche……………………………………………………….….165
d-2-Futur de choix…………………………………….…………………..166
e-Passé composé…………………………………………………………..166
f-Plus-que-parfait……………………………………………………..…...167
g-Passé antérieur………………………………………….…………..…...167
h-Futur antérieur………………………………………………….....…….168
2-Conditionnel…………………………………………………….………168
2-1-Conditionnel 1ère forme……………………………………….………168
2-2-Conditionnel incertain……………………………….………………..169
2-3-Conditionnel 2e forme……………………………….……….……….169
3-Subjonctif…………………………………...……….………………….170
3-1-Subjonctif présent…………………………………………………….170
3-2-Subjonctif présent incertain…………………………………………..170
3-3-Subjonctif imparfait……………………………...…………………...171
3-4-Subjonctif imparfait incertain…………………...……………………171
B-Obligation impersonnelle………………………………….………….172
XXII- CONCESSIF………………………………………………………175
317
d-Futur simple de l’indicatif……………………………………………....183
d-1-Futur proche…………….…………………………………………….183
d-2-Futur de préférence………….………………………………………...184
e-Passé composé…………………………………………………………..184
f-Plus-que-parfait………………………………………………………….185
g-Passé antérieur………….……………………………………………….186
h-Futur antérieur…………….……………………………………….........186
B-Mode subjonctif….……………………………………………………187
a-Subjonctif présent……………………………………………………….187
b-Subjonctif présent incertain……………………………………………..187
c-Subjonctif imparfait…………….……………………………………….188
d-Subjonctif imparfait incertain……………………………………….......188
C-Mode conditionnel……….……………………………………………189
a-Conditionnel 1ère forme….………………….…………………….……..189
b-Conditionnel incertain……….………………………………………….189
c-Conditionnel 2e forme……….…………………………………………..190
D-Mode impératif………………………………………….………….....190
E-Les Participes………………………………………….……….……...191
1-Le participe présent……….……………………………………..……...191
2-Le participe passé deghebane : été regardé……………..………………191
H- Quelques verbes synonymes………………..………………………..191
BIBLIOGRAPHIE…...…………………………………………………..309
318
Achevé d’imprimer par Corlet Numérique - 14110 Condé-sur-Noireau
N° d’Imprimeur : 62263 - Dépôt légal : juillet 2009 - Imprimé en France