10 Balades Nature en Namurois2

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Textes :

Michel FAUTSCH et Sacha PEIFFER

Crédits photographiques :
Etienne DUCHENE – Michel FAUTSCH – Sacha PEIFFER
(Pour découvrir les photos de Michel FAUTSCH :
www.michel-fautsch.be)

Conception grahique :
Service Edition & Reprographie de la Ville de Namur

Contacts : tél. 0800/935.62 (appel gratuit)


ecoconseil@ville.namur.be
Site web : www.nature-namur.be

Une initiative de l’Echevinat de l’Environnement et des Espaces verts


avec le soutien du Ministre de l’Agriculture,
de la Ruralité, de l’Environnement et du Tourisme
de la Région wallonne

Editeur responsable :
Jean-Marie Van Bol, Secrétaire communal,
Esplanade de l’Hôtel de Ville 1 - 5000 Namur

Février 2008 - Dépôt légal : D/2008/11.349/1


en
10 balades
« NATURE »
Namurois

illustrés dans les villages de


DAVE • GELBRESSÉE • MALONNE
10 parcours «NATURE» ERPENT • VEDRIN • WÉPION • MARCHE-LES-DAMES • LOYERS • NAMUR • SAINT-SERVAIS
EDITORIAL
Dave
Unrichepassépatrimonial,
unefauneetuneoreremarquables
Le parcours :

Dave recèle de nombreux atouts


sur les plans de la faune et de la
flore. Ainsi l’île de Dave, classée
comme réserve naturelle et site
Natura 2000, présente un intérêt
réel sur le plan paysager et de la
biodiversité.

En vous baladant à Dave, vous


pourrez, en fonction des saisons,
y découvrir des espèces typiques
des plaines alluviales, des bords
de ruisseaux ou des sous-bois.

Au départ de la Chapelle Notre-


Dame de Bon secours, l’itinéraire
proposé grimpe vers les coteaux
boisés de la vallée.

En sortant du bois, vous découvri-


rez les campagnes de Dave et de
Naninne. Après avoir longé le do-
maine militaire du Fort de Dave,
vous redescendrez progressive-
ment vers la vallée de la Meuse en
traversant une belle chênaie.

Longueur
du parcours :

5 km
Z FAUNE & FLORE
M
Le Machaon, papillon des jardins sauvages

Le Machaon figure parmi nos plus grands et nos


plus colorés papillons de jour. Il est égale-
ment appelé porte-queue en référence au
bord postérieur des ailes qui se ter-
mine avec l’apparence d’une
queue.

Il affectionne les milieux ou-


verts riches en fleur ; c’est
pourquoi on le rencontre fré-
quemment dans les jardins.
Les chenilles se développent
sur une série d’espèces ap-
partenant à la grande famille
des ombellifères.

Le Catalpa

Le Catalpa est un arbre originaire du sud des


États-Unis. Il peut atteindre une taille maximale de
15 à 20 m. Son houppier large et arrondi en dôme est assez caractéristique et son écorce
se détache par plaques, brun pâle. Ses grandes feuilles (30 cm de long), à la base en
cœur et se terminant par une pointe effilée, sont disposées sur les branches en triples ver-
ticilles (parfois seulement opposées). Leur bord est entier ou parfois découpé en 2 lobes
latéraux.

Elles ont un long pétiole et une face inférieure un peu velue et dégagent une odeur
désagréable quand on les froisse. Le fruit, mûr en septembre, ressemble à un long hari-
cot, à l'échelle de la feuille (30-40 cm). Il s'ouvre en deux et libère les graines au prin-
temps suivant. Les graines oblongues portent des poils blancs à chacune de leurs
extrémités.
Gelbressée
Partezàladécouverte
delavalléedelaGelbressée.
Le parcours :
La balade débute au niveau de
l’église entourée de tilleuls du vil-
lage de Gelbressée. Le chemin
longe d’abord une lisière forestière
avant de rentrer pleinement dans
la campagne.

A la limite de la commune, le che-


min oblique pour suivre le ruisseau
du Fond de Grimaux qui rejoint la
Gelbressée dans le centre du vil-
lage.

Après avoir traversé le ruisseau de


Gelbressée, un chemin de cam-
pagne mène à la ferme de la Ma-
quelette. En descendant de la
campagne, le chemin passe juste
au-dessus de la confluence entre
les ruisseaux de Gelbressée et du
Fond de Grimaux. Plus loin, la
Gelbressée s’écoule jusqu’à
Marche-les-Dames.

Longueur
du parcours :

5 km
Z FAUNE & FLORE
M
Un oiseau : le vanneau huppé
Le plateau agricole qui domine le vil-
lage de Gelbressée est fréquemment
visité par le vanneau huppé. Cet
oiseau est particulièrement dis-
cret lorsqu’il est posé au sol,
c’est tout différent lorsqu’il
s’élance dans les airs. En pé-
riode hivernale, l’espèce se
rassemble en grands groupes
particulièrement remarqués
en vol : cris et battements
d’ailes bicolores ne permettent
pas de s’y tromper.

Au printemps, le vanneau reste


dans les zones de culture où les oi-
sillons se confondent parfaitement
avec l’environnement. Une fois les
adultes envolés, il devient très difficile de
repérer les jeunes, leur duvet ayant des couleurs
se fondant totalement dans la terre.

Le tilleul
Visible aux alentours de l’église de Gelbressée, le tilleul à grandes feuilles est particuliè-
rement présent dans nos régions. Il peut vivre jusqu’à 100 ans et culminer à une hauteur
de 30 à 40 mètres. Essence de demi-ombre, il accepte les sols calcaires, en atmosphère
humide. En été, des pucerons se gavent de la sève et rejettent un miellat collant sur les
feuilles.
Celles-ci se dessèchent parfois prématurément. Elles se présentent en cœur, légèrement asy-
métriques à la base. Les fleurs sont groupées en grappes pendantes, très odorantes et
apparaissent en mai-juin. Le bois de tilleul est blanc et tendre, son grain est très fin. Tou-
tefois, il ne résiste pas bien à l'humidité. On l'utilise pour fabriquer des charpentes de meu-
bles, des cadres de tableau, des sabots, des planches d'imprimerie, des crayons, des
allumettes et des touches de piano. Il se sculpte et se tourne très bien. Il peut également
fournir de la pâte à papier.
MalonneDuvolcanauTombois
enpassantparles«Tiennes»…
Le parcours :
L’ancienne carrière du Piroy, éga-
lement appelée le Volcan ou le
Cratère, est le lieu de départ de la
balade. Celle-ci chemine ensuite
au travers du quartier du Babin
avant de grimper vers les Tiennes.
Le sentier longe alors un taillis de
charme, avant de rentrer dans le
Bois du Tombois.

Arrivé au cimetière, le sentier suit


l’ancienne voie du tram puis longe
la vallée du Landoir. Enfin, le der-
nier tronçon permet de relier le
centre du village de Malonne au
Piroy.

Longueur
du parcours :

7 km
Z FAUNE & FLORE
M
Dans le bois de Malonne,
Judas a des oreilles !
Dans le Bois du Tombois, des coupes
ont permis d’augmenter l’apport
de lumière au sol. Certaines es-
sences ligneuses comme le su-
reau noir profitent de ces
conditions temporaires pour
se développer. En plus d’ap-
porter d’abondantes baies
appréciées des oiseaux mais
aussi des hommes (confection
de sirops et de confitures), le
sureau est l’hôte de prédilec-
tion d’un champignon à l’aspect
particulier.

Il s’agit de l’« Oreille de Judas ». Vu


sa forme lobée et veinée qui évoque une
oreille, et la légende voulant que Judas se
soit pendu à un sureau, son nom était tout trouvé.
Malgré son apparence, ce champignon utilisé à l’état cru accompagne très bien la salade
lorsqu’il est récolté frais.

Une ancienne carrière volcanique


Digne des plus belles cartes postales, le site enchanteur du « Volcan » du Piroy a été ré-
aménagé en 2004 par la Ville de Namur. Cet étrange «volcan » doit sa dénomination à
l’aspect du site: une vaste pièce d’eau entourée de parois rocheuses. L’ensemble rappelle
le cratère d’un volcan éteint. En réalité, il s’agit plus simplement d’une ancienne carrière
inondée. Pourtant, le rapprochement entre les lieux et les phénomènes volcaniques n’est
pas si anodin. En effet, on y exploitait jadis une roche éruptive, venue tout droit du cen-
tre de la terre.
Aujourd’hui, l’excavation laissée par l’exploitation de la roche est noyée. Elle forme un
étang alimenté par les eaux de pluie et d’infiltration. Laissée à l’état semi-sauvage, cette
pièce d’eau favorise le développement et la croissance de la faune et de la flore aqua-
tiques. En 1983, le site a par ailleurs été classé pour son intérêt géologique.
Erpent
Enbaladeau«Boisbrûlé»
Le parcours :
Votre balade démarre Avenue du
Bois Williame. Bien vite, le chemin
rentre dans le bois domanial appelé
« Bois brûlé ». Une grande partie
de ce bois est composée d’es-
sences feuillues. La chênaie située
côté Erpent est particulièrement in-
téressante.

De vieux arbres sont conservés, ce


qui permet d’accueillir de nom-
breuses espèces cavernicoles
comme le pic épeiche, la sitelle tor-
chepot ou encore le grimpereau
des jardins.

Avant de descendre en-dessous de


la ligne de chemin de fer, le che-
min continue à droite dans une
forêt diversifiée et humide par en-
droits.

Longueur
du parcours :

4 km
Z FAUNE & FLORE
M
Le bouleau :
essence dominante
Dans la partie centrale du
Bois brûlé, un peuplement
très dense et exclusive-
ment composé de bou-
leau se développe.

Ce n’est pas le ré-


sultat d’une planta-
tion mais bien d’un
phénomène de re-
colonisation natu-
relle intervenu après
une perturbation ma-
jeure : un incendie.

Toute parcelle déboisée na-


turellement ou artificiellement
évolue en effet progressivement vers
la forêt en passant par différents stades.

Après les genêts et autres sorbiers, le bouleau arrive à occuper la strate arborée. En fonc-
tion du sol, le stade le plus avancé est dominé soit par le hêtre dans de bonnes conditions
soit par le chêne lorsque le sol est trop pauvre ou trop humide.

Dans le cas du Bois brûlé, le forestier est intervenu récemment en diminuant la densité des
bouleaux afin de favoriser les arbres les mieux conformés.

18
Vedrin
SurleRAVeL
Le parcours :
Cap sur le Ravel, le Réseau Auto-
nome de Voies Lentes, dont plu-
sieurs tronçons des plus
pittoresques passent justement
dans le Namurois. La conversion
d’anciennes voies de chemin de
fer en voiries accessibles aux usa-
gers doux offre de nouvelles op-
portunités pour découvrir le
patrimoine naturel autant à pied
qu’à vélo.

L’exemple du Ravel à Vedrin


est très intéressant vu la diversité
des paysages traversés : prairies,
forêts de feuillus, carrières,
villages, …

Le circuit proposé ici permet éga-


lement de parcourir les villages de
Vedrin et de Daussoulx à la limite
nord de la commune namuroise.

Longueur
du parcours :

4 km
Z FAUNE & FLORE
M
L’ancienne église Saint-Martin :
recolonisée par la nature

Au fil de votre balade, vous passerez no-


tamment devant l’ancienne église parois-
siale Saint-Martin, dans le quartier
« Frizet » de la vallée du ry de Vedrin.
Classé en 1958, l’édifice en ruine est au-
jourd’hui envahi par la végétation. Pour
des raisons de sécurité, son accès est in-
terdit.

De tradition gothique, le chœur et les quatre der-


nières travées de la grande nef datent de la seconde
moitié du XVIème siècle. L’avant-porche remonte quant à lui aux origines de la Belgique
: 1831. L’état de délabrement du bâtiment s’explique facilement : il est à l’abandon de-
puis 1892 et sa toiture s’est effondrée après la première guerre.

La scabieuse : un met de choix pour


le syrphe commun

La gestion écologique des abords de voies


vertes comme le RAVeL est essentielle car
elle permet de créer les conditions d’ac-
cueil d’un patrimoine naturel varié, tout
en le rendant observable par le plus
grand nombre.

La flore herbacée peut ainsi être de grand


intérêt lorsque l’ensoleillement est suffisant.
La scabieuse colombaire est une de ces
plantes très appréciées des insectes, elle pro-
cure en effet du nectar en abondance.
22
Wépion
Entrefraises
etbeautésduhalage
Le parcours :
La balade débute au niveau de
l’ancien Port autonome wépion-
nais. Ensuite, le parcours emprunte
la rue Fonds des chênes. Sur la
droite, en montant, on aperçoit les
étangs Hotelet. Au fond à gauche,
le parcours passe par la route des
Forts, avant de descendre la rue
du Suary et l’allée de Néris. Des
paysages campagnards se mêlent
aux jardins privés particulièrement
arborés. Sur votre gauche, vous
apercevez la chapelle Sainte-
Marie Madeleine. Après avoir tra-
versé la route de Saint-Gérard, il
n’est pas rare de percevoir des ef-
fluves de fraises au lieu-dit « Bri-
mez ». Sous d’imposants tunnels
plastifiés, la culture du célèbre fruit
rouge est à son apogée en juin. Le
sentier pittoresque de Bierlinfosse
passe entre les lotissements locaux.
Après le chemin, le parcours
s’avère particulièrement champê-
tre. Pour rejoindre le halage, em-
pruntez le chemin des Batys et,
dans son prolongement, le
Longueur
du parcours : chemin des Coteaux. Un su-
perbe paysage se dégage
8 km sur le rocher du Néviau et la
face ouest de l’île de Dave.
Z FAUNE & FLORE
M
Le grèbe huppé :
une espèce fréquente sur
la Meuse namuroise

Ces dernières années, le


grèbe huppé est devenu
relativement abon-
dant en Meuse na-
muroise.

On peut égale-
ment le rencontrer
sur la Sambre en
amont du Gro-
gnon.

L’espèce est particulière-


ment connue pour ses pa-
rades nuptiales très
démonstratives.

Mâle et femelle se font face et entament une série de mouvements que l’on peut facilement
comparer à une danse tellement ils sont synchronisés.

D’autres comportements sont également observables au printemps : apport de petits pois-


sons ou de matériaux végétaux pour construire le futur nid qui flottera au gré des remous
du cours d’eau.

26
Marche-les-
Baladepanoramique
depuislesrochers
Le parcours :
Les fabuleux rochers de Marche-
les-Dames constituent le cadre pri-
vilégié de cette balade. Le
parcours débute à la chapelle si-
tuée non loin de l’Abbaye Notre-
Dame du Vivier. Le chemin grimpe
ensuite dans la Forêt domaniale
de Marche-les-Dames. Une fois ar-
rivé à hauteur de la crête des ro-
chers, un superbe panorama
s’offre au visiteur.

Un chemin sillonne ensuite le des-


sus des rochers, il y a lieu d’être
particulièrement prudent sur cette
partie de la balade. Après le bel-
védère, le chemin pénètre alors
davantage en forêt.

La grande majorité de cette zone

-Dames
boisée est feuillue, seuls les pins
noirs plantés à proximité des ro-
chers et quelques autres résineux
plantés par endroit font exception.
Ce qui ne dénature en rien les
qualités du site, au contraire.
Longueur
du parcours :

5 km
Z FAUNE & FLORE
M
Le crapaud commun : hôte de la Gelbressée

Marche-les-Dames est situé dans la


basse vallée de la Gelbressée.
Ce cours d’eau se jette d’ail-
leurs dans la Meuse à hau-
teur du Château de
Marche-les-Dames.

Dès la fin de l’hiver,


les batraciens enta-
ment une migration
très marquée dans
cette zone. En effet, les
nombreux milieux hu-
mides offrent des condi-
tions idéales à ces
espèces.

Le crapaud commun est l’une d’en-


tre-elles mais certainement pas la seule :
tritons, salamandres et grenouilles complètent le cor-
tège.

La difficulté principale pour les batraciens étant la traversée des routes, de nombreuses
personnes se sont associées afin de les y aider.

30
Loyers
Justeavantlamoisson,lescéréales
arborentleursplusbellescouleurs.
Le parcours :
Le village de Loyers vaut le détour
avec ses vieilles bâtisses en pierre
du pays. Dans le cadre de cette
promenade, le port de bottes est
vivement conseillé. En partant du
centre du village, empruntez le
sentier et tournez ensuite vers la
chapelle à droite. L’itinéraire pro-
posé se dirige vers Maizeret.

Il oblique ensuite vers la gauche,


pour emprunter la rue des Glaïeuls
et sillonner un chemin de terre
agricole. Au milieu des champs et
des prairies, le faucon crécerelle
est très souvent observé. Si vous
croisez un oiseau en vol station-
naire, il y a de grande chance
qu’il s’agisse d’un individu de
cette espèce, à l’affût d’une proie.

Un peu avant le village de Bru-


magne, le chemin tourne à
gauche. Au loin, on devine les car-
rières de dolomie de Marche-les-
Dames. Tournez encore à
gauche pour rejoindre le cen-
Longueur
du parcours : tre du village via un ultime
sentier.
4 km
Z FAUNE & FLORE
M
A Loyers, les hirondelles de fenêtre dominent le ciel.

Le clocher de l’église de Loyers


accueille une belle colonie
d’hirondelles de fenêtre.

Contrairement à sa
cousine, l’hiron-
delle de chemi-
née qui reste
cantonnée aux
campagnes,
cette espèce
fréquente à la
fois les centres
urbains et les
milieux campa-
gnards.

Ces dernières années,


on constate un déclin im-
portant chez les diverses es-
pèces d’hirondelles.

Or, tout le monde peut agir pour inverser cette tendance notamment en laissant des zones
de boue au fond du jardin, en évitant de détruire les nids, en posant des plaques pour se
protéger des déjections et en limitant l’utilisation d’insecticides.

34
Namur Aladécouverte
duBoisdelaBasseMarlagne
Le parcours :
La balade débute à la « Chapelle
canadienne ». De là, il suffit d’em-
prunter le sentier du Tienne Hola,
jusqu’à l’escalier du chemin des
Vignobles. Vous êtes sur le versant
mosan du bois de la Marlagne.
Pour pénétrer dans la forêt, em-
pruntez le Tienne Maquet. Sur ce
tronçon, suivre le balisage (piquets
dotés de rectangles jaunes). En
tendant bien l’oreille, on peut en-
tendre le sifflement de la sittelle tor-
chepot : un cri sonore et répétitif.
Vous traversez alors le massif
boisé.

Arrivé devant la ferme Notre-


Dame au Bois, bifurquez à droite
vers le chemin du même nom.
Après avoir traversé l’avenue de
la Vecquée , le sentier pénètre
dans une belle hêtraie. Au prin-
temps, on y entend le pouillot sif-
fleur. Après la hêtraie, le parcours
longe une prairie en lisière, fré-
quemment visitée par le san-
glier, à la recherche de larves
Longueur
du parcours : et de vers de terre pour se
nourrir. Les nombreuses
4 km mottes fraîchement retour-
nées en attestent.
Z FAUNE & FLORE
M
Le chevreuil profite de la tranquillité des lisières

La continuité du caractère boisé de cette


partie de la commune est attrayante
pour la faune sauvage. C’est no-
tamment le cas du chevreuil
qui profite autant des zones
boisées continues que des
bosquets situés dans la
campagne. Les lisières
bien étagées lui procu-
rent un abri sûr et une
alimentation variée. Bien
que rarement observé, le
chevreuil est bien présent
dans cette zone. Pour avoir
plus de chance de l’aperce-
voir, il convient de débuter sa
balade tôt le matin.

La sitelle torchepot, hôte local

Ce passereau grimpeur se rencontre dans les parcs et les jardins. On peut le repérer
grâce à son cri sonore et répété qui ressemble à des « huit ». Il arrive qu’on l’observe en
hiver, lorsqu’il vient s’approvisionner en graines sur la mangeoire du jardin. La sitelle est
reconnaissable à son bec fort et pointu, à son plumage gris bleu au-dessus et roux orangé
en-dessous, à ses joues blanches et à sa longue bride noire allant du bec jusqu’au côté
du cou lui donnant l’air d’être masquée.
La sitelle torchepot est un oiseau cavernicole qui niche dans les cavités des arbres, dont
elle maçonne l’entrée avec de la boue, l’ajustant ainsi à sa taille. Pour se nourrir, elle
martèle les graines et les noisettes.

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Saint-Servais
Aucoeurdelacarrièred’AstyMoulin
Le parcours :
La carrière d’Asty Moulin à être
connue par le plus grand nombre,
vu la diversité d’espèces et de pay-
sages que l’on peut y observer.
Votre balade débute au fond de la
carrière, depuis le parking, à
proximité de l’ancien four à chaux.
Passez la barrière forestière située
à l’opposé du four à chaux. Le sen-
tier monte légèrement. Sur votre
gauche, empruntez le petit tronçon
qui descend vers le RAVeL.

Suivez ensuite un segment du


RAVeL sur quelques centaines de
mètres. Sur votre droite, emprun-
tez le petit chemin qui jouxte la
carrière et longe les propriétés ri-
veraines. La végétation devient
dense. Viornes, aubépines, pru-
nelliers et sorbiers constituent des
massifs difficilement pénétrables
où les oiseaux sont les rois. Arrivé
au sommet, le paysage est majes-
tueux. Le contraste apparaît saisis-
sant entre la nature exubérante et
le centre urbain qui semble telle-
ment proche.
Longueur Poursuivez ensuite sur le seg-
du parcours : ment descendant du sentier,
situé sur l’éperon central de
3 km la carrière et qui aboutit
dans le bas. Terminez sur
votre droite pour rejoindre le
four à chaux, en passant près de
la grande plaine.
Z FAUNE & FLORE
M
Habitant des milieux rocailleux,
le lézard des murailles est
très présent dans
cette carrière.

Les milieux rocailleux


comme les carrières
sont abondam-
ment fréquentés
par les reptiles.

Les zones ou-


vertes et enso-
leillées sont en
effet utilisées
par ces espèces
qui profitent de
températures plus
élevées y compris en-
dehors de la saison es-
tivale.

Le lézard des murailles est présent


dans de nombreux recoins de la carrière
d’Asty Moulin où il peut être surpris en flagrant délit de bain de soleil. En cours de ba-
lade, le moindre bruissement doit être observé minutieusement. Lorsqu’ils ne se déplacent
pas, les lézards sont totalement immobiles.

Lorsqu’ils prennent la fuite, ils n’hésitent pas à s’aventurer sur des parois verticales.
De sacrés alpinistes !

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