Droit Adm Résumé
Droit Adm Résumé
Droit Adm Résumé
Le Droit administratif est l’ensemble des règles qui dérogent au Droit privé et qui sont
appliquées en principe par les Juridictions administratives à l’administration.
3- Le principe de légalité
a) soit de nullité ; l’acte administratif frappé de nullité est l’acte qui ne remplit pas les
conditions légales pour être valide. L’acte frappé de nullité disparaît rétroactivement
avec tous ses effets.
b) soit de l’inexistence.
4- L’administration ivoirienne
Le mot « Service public » désigne aussi bien l’organe chargé de gérer les activités de
l’Administration que les activités elles-mêmes.
- Le Vice-Président de la République ;
Le District est une Collectivité territoriale qui dispose d’une autonomie financière.
Les Districts ont la personnalité morale.
Le Président du District a pour mission :
De promouvoir les coutumes et traditions ;
De protéger l’environnement ;
De poser des actions visant à l’amélioration du bien-être social du District ;
De poser des actions de développement.
Les Communes : Elles sont gérées par le Conseil municipal et le Maire. Par ses
délibérations en session ordinaires et extraordinaires, le Conseil municipal gère les
affaires et la Commune.
Le maire quant à lui :
Est Officier de l’Etat civil et a des pouvoirs de police municipale ;
Assure l’exécution des lois et règlements dans sa Commune ;
5- L’acte administratif
L’acte administratif est une décision de l’Administration qui peut revêtir différentes
formes :
a- Décrets ;
b- Ordonnances ;
c- Arrêtés présidentiels, ministériels et préfectoraux ;
d- Décisions ;
e- Notes de service et circulaires.
Seule l’Autorité investie du pouvoir administratif peut prendre des actes qui seront
qualifiés d’actes administratifs ; Ceci hormis les décisions juridictionnelles et les actes
privés de ces Autorités administratives.
L’acte administratif ne devient opposable aux administrés que trois (3) jours francs
après son insertion dans le Journal Officiel de la République de Côte d’Ivoire.
7- Le contrat administratif
Un contrat administratif est celui qui est passé entre une personne publique et une
personne privée dans le but d’exécuter un service public. Sont des personnes
publiques :
a- L’Etat ;
b- Les Collectivités territoriales ;
c- Les personnes morales de Droit public.
Les différents contrats administratifs que l’on peut rencontrer sont :
a- Les marchés publics : Ces marchés sont des contrats écrits passés par les
personnes publiques en vue de la réalisation :
De travaux publics ;
De services ;
De fourniture de biens.
b- Les concessions : Elles sont des contrats par lesquels l’Administration autorise
une personne privée moyennant une redevance, à réaliser :
Des travaux publics ;
Des services publics.
c- L’emprunt public : Il est le contrat par lequel une personne publique sollicite et
obtient un prêt d’un particulier moyennant des intérêts à verser à ce particulier
;
d- L’offre de concours : Ce contrat administratif est le contrat par lequel une
personne privée ou publique s’investit financièrement dans l’exécution d’une
tâche publique.
Après notification ou publication d’une décision jugée illégale, l’intéressé est tenu,
avant toute autre procédure et dans les deux (2) mois qui suivent la notification ou la
publication de la décision, exercer un recours appelé « recours administratif préalable
», sous peine de ne plus pouvoir exercer son recours juridictionnel, encore appelé
recours en annulation pour excès de pouvoir.
Le recours administratif préalable doit être formé par écrit dans le délai de deux (2)
mois à compter de la publication ou de la notification ou de la connaissance acquise
de la décision entreprise.
L’administré peut exercer directement le « recours hiérarchique » sans qu’il lui soit fait
obligation d’exercer son « recours gracieux ».
L’Administré peut exercer l’un ou l’autre des recours avant d’exercer son recours en
annulation pour excès de pouvoir devant le Conseil d’Etat.
Le recours en annulation est irrecevable lorsque les intéressés disposent, pour faire
valoir leurs droits, du recours ordinaire de pleine juridiction. (Cf : article 70)
Les recours en annulation pour excès de pouvoir formés contre les décisions des
Autorités administratives ne sont recevables que s’ils sont précédés d’un recours
administratif préalable. (Cf : article 71)
Tout recours administratif, hiérarchique ou gracieux dont l’auteur justifie avoir saisi
l’Administration et auquel il n’a pas été répondu par cette dernière dans un délai de
deux (2) mois est réputé rejeté à la date d’expiration de ce délai. Si l’Autorité
administrative est un corps délibérant, le délai de deux (2) mois est prolongé, le cas
échéant, jusqu’à la fin de la première session légale qui suit le dépôt de la demande.
((Cf : article 73)
Pour que la demande de l’administré ne soit pas frappée d’irrecevabilité et puisse être
étudié dans le fond, il faudrait que les six (6) conditions ci-dessous soient réunies :
1-L’administré doit avoir la capacité juridique lui permettant d’ester en justice ;
2-L’administré doit avoir un intérêt légitime pour agir ;
3-L’administré ne doit pas avoir entreprit devant une autre Juridiction un recours 4-parallèle
à celui qu’il veut exercer devant le Conseil d’Etat ;
4-L’acte en cause doit être effectivement un acte administratif ;
5-L’administré doit faire figurer sur sa requête, les mentions obligatoires évoquées dans les
présentes dispositions ;
6-L’administré devra respecter les délais indiqués supra pour exercer les différents
recours.
Le recours devant Le Conseil d’Etat doit être introduit dans le délai de deux (2) mois
à compter :
-Soit de la notification du rejet total au partiel du recours administratif ;
-Soit de l’expiration du délai imparti pour le recours administratif préalable.
Le préjudice pouvant être considéré est le préjudice qui est réel et présent.
Aussi, les préjudices qui sont susceptibles de survenir ne sont pas indemnisables,
même si des signes certains présagent un préjudice certain. Ne peuvent donner lieu à
réparation :
Les actes du Gouvernement.
Les décisions rendues par les juges ;
-Pour les autres actes en milieu hospitaliers comme ceux se rapportant aux soins qui
sont des actes plus ou moins faciles à réaliser tels les prélèvements de sang, les
injections etc.., l’administré n’aura qu’à prouver une faute simple.
Egalement, le mauvais fonctionnement des services hospitaliers nécessitera une faute simple.