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INTRODUCTION

La démocratie athénienne désigne le régime politique de démocratie directe mis


en place progressivement dans la cité d'Athènes durant l'Antiquité et réputée
pour être l'ancêtre des démocraties modernes. Le terme démocratie vient des
mots grecs δῆμος / dêmos («le peuple») et κράτος / krátos («la puissance, le
pouvoir»). Il s'agit donc d'un régime où les décisions sont prises par le peuple.
Notre travail, au cours de cet exercice d’exposé consistera à d

I- LA DEMOCRATIE ATHENIENNE
A- Définition
B- La cité d’Athènes
1- Le territoire athénien
Le territoire de la cité d’Athènes, l’Attique, est l’un des plus vastes du monde grec
antique. Il est composé de différents éléments :
 La ville d’Athènes regroupe environ 300 000 habitants au V e siècle avant J-
C.
 Une campagne utilisée pour l’agriculture
 Un port très dynamique, le Pirée
 Des villes et des villages sur l’ensemble du territoire
 Des mines d’argent à proximité du mont Laurion
A l’intérieur de la ville d’Athènes, on retrouve une organisation identique aux
autres cités grecques :
 Une place centrale dans laquelle se déroulent les activités commerciales et
politiques : l’Agora
 Un espace religieux où sont situés les temples, l’Acropole, qui se trouve sur
une colline
C- Le fonctionnement de la démocratie athénienne
1- Installation progressive de la démocratie
2- Les institutions démocratiques
 L’Ecclésia est la principale institution : il s'agit de l'assemblée du peuple.
Tous les citoyens peuvent y participer. Elle se réunit trois ou quatre fois par
mois sur la Pnyx, près de l'Acropole. Les citoyens votent les lois à main
levée, ils élisent une partie des magistrats (les stratèges) et jugent les
hommes politiques malhonnêtes. Tout citoyen peut proposer une loi.

 Le Conseil des Cinq-Cents (ou Boulé) qui siège sur l'Agora, examine les
propositions de lois, les prépare et donne son accord pour leur vote.
Les bouleutes sont tirés au sort sur des listes et renouvelés tous les ans. Ce
conseil gère également les bâtiments publics et les fêtes. Les magistrats
(environ 600), dont la fonction est aussi annuelle et qui sont en grande
partie tirés au sort, font exécuter les décisions. Les dix stratèges (magistrats
militaires élus par l'Ecclésia), sont les plus importants.

 L'Héliée (tribunal de 6 000 membres), est chargé de rendre la justice. Ses


membres (les héliastes), sont tirés au sort également. Pour que les plus
pauvres puissent participer à la vie politique, le stratège Périclès décide de
faire verser une petite somme d'argent, le misthos, aux citoyens qui se
dévouent comme magistrats, bouleutes ou héliastes.

 Les magistrats
Les Magistrats Ils sont chargés de faire appliquer la loi. Ils sont les délégués des
citoyens. Dix stratèges sont élus pour un an. Ces derniers doivent posséder des
compétences militaires. Rééligibles, ils deviennent les principaux stratèges de la
cité.
II- CITOYENS ET NON CITOYENS
A- Les citoyens
1- Les conditions pour être citoyen
2- Les avantages de la citoyenneté athénienne
3- Les devoirs du citoyen
B- Les exclus de la citoyenneté

III- Avantages et limites de la démocratie athénienne


A- Les avantages de la démocratie athénienne
Le peuple assemblé possède de nombreux pouvoirs : élire des magistrats, tirer au
sort les membres de la Boulé ou de l'Héliée et surtout voter les lois. À l'Ecclésia ou
sur l'Agora, le peuple discute librement de sujets comme la guerre ou la liberté
des citoyens. Individuellement, chaque citoyen peut proposer une loi.

Afin d'éviter un pouvoir personnel, les mandats des magistrats et des membres
du Conseil sont très courts. Ils doivent rendre des comptes en fin de charge. De
plus, l'Ecclésia peut voter l'ostracisme (exclusion de tout citoyen contrevenant aux
règles démocratiques) si elle considère que la démocratie est menacée.

B- Les limites de la démocratie athénienne


D'abord, le peuple des citoyens ne se confond pas avec l'ensemble des habitants
de l'Attique : à l'origine, seuls les hommes, nés de père athénien et libres ont des
droits politiques (participation à l'Ecclésia, droit de posséder une terre sur le
territoire de la cité) et économiques (droit de ne pas payer d'impôts). Les femmes
et les enfants (considérés comme mineurs) d'une part, les métèques (les
étrangers) et les esclaves, d'autre part, ne sont pas citoyens.
Au total, Athènes compte environ 40 000 citoyens sur une population de 240 000
personnes. En 451 avant J.- C. Périclès restreint encore la citoyenneté aux
hommes nés de parents tous deux athéniens.
En outre, à l'Ecclésia, le vote n'est pas secret. Les citoyens sont plus sensibles aux
grands orateurs c'est-à-dire aux magistrats qui s'y expriment très bien. Certains
flattent mêmes le peuple afin d'accroître leur popularité : ce sont
des démagogues. Ce sont donc souvent les mêmes hommes qui restent à la tête
des magistratures (ex. : Périclès, stratège, réélu dix fois). Enfin, la
richesse constitue un facteur important puisque ce sont les plus fortunés qui sont
élus plusieurs fois.

C- Les grandes crises de l'Empire Athénien : guerre du Péloponnèse et coups


d'État
L'année -430 marque, avec la guerre du Péloponnese, le début du déclin
d'Athènes. La désastreuse et longue lutte contre Sparte conjuguée à une épidémie
de fièvre typhoïde, fatale pour Périclès en -429, ne sont que les premiers facteurs
qui finalement conduiront à leur perte l'empire athénien et la cité désormais
démoralisée et soumise aux démagogues.
Après Périclès, les auteurs contemporains dont les ouvrages nous sont parvenus,
les historiens Thucydide puis Xénophon, le comique Aristophane, et plus tard
au IVe siècle Platon, critiquent fortement la dérive démagogique de la démocratie
athénienne.
Pour Aristophane, qui critiqua notamment le passage à trois oboles
du misthos sous Cléon dans sa pièce les Guêpes les pauvres, de plus en plus
impliqués dans l'exercice du pouvoir, sont plus sensibles aux arguments des
démagogues. La foule des citoyens prend des décisions qu'on analysera
ultérieurement comme particulièrement injustes, un exemple souvent cité étant
la condamnation à mort de Socrate[réf. nécessaire]. Il n'est donc pas étonnant que la
critique intellectuelle de la démocratie apparaisse sous une forme
particulièrement sévère, chez le principal disciple de Socrate : Platon. Celui-ci
hiérarchise dans la République les régimes politiques en plaçant la démocratie
juste devant la tyrannie et derrière l'aristocratie, la timocratie, et l'oligarchie.
Un premier coup renverse la démocratie au profit d'une éphémère tyrannie en -
411, avec le coup d'État des Quatre-Cents. À la suite de la défaite finale d'Athènes
contre Sparte à Aegos Potamoi, Sparte occupe Athènes et instaure en -404 un
régime tyrannique avec les « Trente tyrans ». Ceux-ci suppriment l'Héliée,
restaurent les prérogatives passées de l'Aréopage, et relèguent l'Ecclésia à un
simple rôle consultatif, s'assurant eux-mêmes les rênes du pouvoir. Ce régime, de
plus en plus violent20, ne survivra pas au départ de l'occupant spartiate au début
de l’an -403.
1- Les évolutions de la démocratie

2- La chute de la démocratie athénienne


CONCLUSION

La démocratie, régime politique inventé par Athènes, repose sur des fondements
solides et des institutions fortes, qui pour l’époque de l’antiquité, constituait une
véritable révolution politique. La démocratie Athénienne s’éteint au IVème siècle
avant Jésus Christ à la suite des différentes défaites militaires de la Cité d’Athènes.
Aujourd’hui, ce régime politique a inspiré la plupart des Etats du monde.

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