Memoire Fiscalite Financiers Au Maroc

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Fiscalité financière au Maroc 2016/2017

Sommaire

Introduction : 2
…………………………………………………………………………………

Chapitre I : l’imposition des revenus et des profits de capitaux mobiliers : 4


…………………

Section1 : les revenus de capitaux mobiliers : 5


………………………………………………..

Section 2 : les profits de capitaux mobiliers : 9


………………………………………………...

Section 3 : calcule des revenus et profits de capitaux mobiliers : 11


…………………………….

CHAPITRE 2: Organisme De Placement Collectif En Valeurs Mobilières : 16


………………...

Section1 : présentations des organismes de placement collectifs en 16


valeur mobilière :…….

Section 2 : fiscalité accorde aux OPCVM : 22


………………………………………………

Chapitre 3 : les produits financiers islamiques : 29


……………………………………………...

Section 1 : les produits financiers islamique comprenant un système de


partage des pertes et des profits :
29
……………………………………………………………………………………

Section 2 : Les produits financiers islamiques basés sur le principe du 33


coût plus marge :…...

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conclusion : ……………………………………………………………………………... 42

Introduction
La fiscalité est l'ensemble des supports juridiques qui régit tout prélèvement
fiscal qui ne peut se faire sans l'existence d'un support juridique qui lui donne la
légitimité adéquate.

La fiscalité peut être définie comme une discipline juridico- économique qui a
pour objet d’étudier les principes, les règles et les techniques de la mise en
œuvre des impôts.

Cette discipline est régie par une branche du droit des affaires appelée droit
fiscal. Elle a pour champs d’application les richesses économiques et financières
des différents agents économiques.

Le droit fiscal réglemente les relations financières entre l’Etat et les assujettis
à travers un certain nombre de prélèvements fiscaux sous forme d’impôts. Mais
d’abord en doit définir l’impôt.

L’impôt est défini comme un prélèvement obligatoire effectue par


l’administration publique à titre définitif et sans contrepartie immédiate.

L’impôt est généralement défini d’une manière négative qu’il ne constitue pas
une redevance pour service rendu ou une taxe. Un tel raisonnement conduit à
conférer à l’impôt une nature résidentielle alors que l’impôt est quand même la
ressource principale des finances publiques. C’est pourquoi, il convient, dans un
premier temps, d’essayer de définir l’impôt, ensuite, le distinguer des autres
types des ressources prélevées au profit du budget de l’état.

Les capitaux mobiliers constituent l’un des éléments essentiels des ressources.
Ils recouvrent aussi bien les valeurs mobilières qui sont des instruments de
transformation de l’épargne à long terme en investissement, que les placements
financiers dont notamment les titres de créances (qui ne sont pas des valeurs
mobilières). De ce fait, ils représentent une source importante du financement
des entreprises.

Ces revenus de capitaux sont les fruits de titres ou valeurs détenus et sont
perçus-en dehors de toute cession et peuvent revêtir la forme de dividendes ou
d’intérêts.
Ils Comprennent deux grandes catégories: Les produits de placements à revenu
fixe et les produits de placements à revenu variable.

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Fiscalité financière au Maroc 2016/2017

En outre, les capitaux mobiliers doivent être distingués des gains de cession de
valeurs mobilières; ces dernières sont issues de la vente des titres ou droits
sociaux.
Notre thème va essayer de traiter les problématiques suivantes :
- quels sont les fondements de base de la fiscalité financière ?
-quelles sont les modalités d’imposition des produits financiers ?
-quelles sont les composantes des produits des parts d’organismes de
placements collectifs en valeurs mobilières.

Pour répondre à cette question il faut traiter les points suivants :


-premier chapitre : l’imposition des revenus et des profits de capitaux mobiliers.

- deuxième chapitre : les produits des parts d’organismes de placements


collectifs en valeurs mobilières.

Troisième chapitre : les produits financiers islamique.

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Chapitre I : l’imposition des revenus et des profits


de capitaux mobiliers.

Par capitaux mobilier ou valeur mobilier il faut entendre tout titre représentant
un droit de propriété tels que les actions et les parts social, ou un droit de
créance, tels que les obligations et les autres placements financiers un revenus
fixe.

Sont soumis à l’impôt sur le revenu, les revenus procures à leurs détenteurs par
les titres et valeur mobiliers mais également les profits réalisés où constates a
l’occasion de cession de ces titres.

Conformément aux dispositions de l’article 22 du C.G.I, la cinquième catégorie de revenus soumise à


l’I.R est définie par les dispositions de l’article 66 du C.G.I, il s’agit :
-des revenus de capitaux mobiliers ;

-des profits de capitaux mobiliers.

Section1 : les revenus de capitaux mobiliers.


A)la nature des revenus de capitaux mobiliers1 :
Une distinction est faite entre les revenus variables provenant des titres
représentant des droits de propriétés (actions ou parts sociales et revenus
assimilés), et les revenus fixes constitués des intérêts rémunérant les
placements a terme (obligations ; bons de trésor, comptes a terme …)

1 : Les revenus à caractères variable.


Il s’agit des produits des actions, parts sociales et revenus assimilés soumis à la
retenue à la source.

Versés, mis à la disposition ou inscrits en compte des personnes physiques ou


morales bénéficiaires qu’elles aient ou non leur siège ou leur domicile fiscal au
Maroc Des produits provenant de la distribution des bénéfices par les sociétés
soumises à l’impôt sur les sociétés, tels que :

 les dividendes, intérêts des capitaux et autres produits de participations


similaires ;

1
- Code générale des impôts (CGI 2016)
L’article 4 visés à l’article 13

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 les sommes distribuées provenant du prélèvement sur les bénéfices pour


l’amortissement du capital (qui consiste en un remboursement aux
actionnaires, à partir du bénéfice de la société, d’une partie ou de la
totalité de la valeur nominale des actions .le remboursement du capital
constitue une anticipation de la liquidation future de la société, vis-à-vis de
l’IR, il est considère comme une distribution du bénéfices.) ou le rachat
d’actions ou de parts sociales des sociétés ;
 le boni de liquidation augmenté des réserves constituées depuis moins de
dix (10) ans, même si elles ont été capitalisées, et diminué de la fraction
amortie du
 Capital, à condition que l’amortissement ait déjà donné lieu au
prélèvement de la retenue à la source visée au premier alinéa du présent
article ou à la taxe sur les produits des actions, parts sociales et revenus
assimilés, pour les opérations réalisées avant le 1er janvier 2001 ;
 les réserves mises en distribution ;
 les produits distribués en tant que dividendes par les organismes de
placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM).

2 : les revenus à caractère fixes1.


Les produits de placements à revenu fixe soumis à la retenue à la source. Mis à
la Disposition ou inscrits en compte des personnes physiques ou morales
bénéficiaires, qu’elles soient imposables, exonérées ou exclues du champ
d’application de l’impôt et ayant au Maroc leur siège social, leur domicile fiscal
ou un établissement auquel se rattachent les produits servis ;

-Ci-dessus, sont ceux versés, mis à la disposition ou inscrits en compte des


personnes physiques ou morales au titre des intérêts et autres produits
similaires:

- des obligations, bons de caisse et autres titres d’emprunts émis par toute
personne morale ou physique, tels que les créances hypothécaires, privilégiées
et chirographaires, les cautionnements en numéraire, les bons du Trésor, les
titres des organismes de placement collectif en valeurs mobilières (O.P.C.V.M.),
les titres des fonds de placements collectifs en titrisation (F.P.C.T.), les titres des
organismes de placements en capital risque (O.P.C.R) et es titres de créances
négociables (T.C.N.);

- des dépôts à terme ou à vue auprès des établissements de crédit et organismes

Assimilés ou tout autre organisme

- des prêts et avances consentis par des personnes physiques ou morales autres
que les organismes prévus au II ci-dessus, à toute autre personne passible de
l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le revenu selon le régime du résultat net
réel ;

1
Code générale des impôts (CGI 2016)
L’article 4 visés à l’article 14

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- des prêts consentis par l’intermédiaire des établissements de crédit et


organismes assimilés, par des sociétés et autres personnes physiques ou morales
à d’autres personnes ;

- des opérations de pension.

B) Les modalités d’imposition des revenus de capitaux


mobiliers1.
Les modalités des revenus de capitaux mobiliers est établie par voie de retenue à
la source, trois taux d’imposition sont appliqués ; 15%, 20% et 30% selon la
nature des revenus ou de profit réalisé

 Le taux de 15% libératoire

Le taux de 15% s’applique aux :

 Produits des actions, parts sociales et revenus assimiles


 Revenus brut de capitaux mobiliers de source étrangère
 Le taux de 20% non libératoire

Ce taux concerne les produits de placements à revenus fixes lorsqu’ils sont


perçues par :

 Des personnes morales relevant de l’impôt sur le revenu


 Des personnes physiques imposables à l’IR selon le régime de
résultat net réel ou celui du résultat net simplifie

La retenu à la source de 20%, n’étant pas libératoire de l’IR, le montant brut des
revenus l’ayant supportée est déclaré dans le cadre des revenus professionnels
en tant que produit financier, et la retenu à la source constitue un crédit d’impôt
imputable sur la cotisation minimale, ou sur l’IR en cas d’insuffisance de celle-ci

 Le taux de 30% libératoire

Il s’applique aux produits déplacements a revenus fixe verses aux personnes


physiques imposables dans le cadre des revenus professionnels selon le régime
de résultat forfaitaire ou celui d’auto-entrepreneur, et aux autres personnes
physiques assujetties à l’IR.

C: les exonérations des revenus de capitaux mobiliers 2.


 Les exonérations des revenus variables

1
- ouvrage : fiscalité de l’entreprise (édition 2016) ; Mohamed Mounir ;
Ouvrage : fiscalité de l’entreprise marocaine, nabil Bouayad amine .
2
- Guide pratique de la fiscalité marocaine (conforme au CGI).

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 Les exonérations des revenus fixes


1-Les exonérations des revenus variables :

Sont exonérés d’IR au titre des revenus de capitaux mobiliers les dividendes et

Autres produits de participation similaires distribués par les sociétés installées


dans les zones franches d’exportation et provenant d’activités exercées dans
lesdites zones, lorsqu’ils sont versés à des non-résidents.

2-Les exonérations des revenus fixes :


Les revenus fixes de placement sont exonérés de l’IR sont :

 les intérêts perçus par les personnes physiques titulaires de comptes


d’épargne auprès de la caisse d’épargne nationale.
 Les intérêts servis au titulaire d’un plan d’épargne logement à condition
que :
 les sommes investies dans ledit plan soient destinées à l’acquisition
ou la construction d’un logement à usage d’habitation principale ;
 le montant des versements et des intérêts y afférents soient
intégralement conservés dans ledit plan pour une période égale au
moins à trois ans à compter de la date de l’ouverture dudit plan ;
 le montant des versements effectués par le contribuable dans ledit
plan ne dépasse pas quatre cent mille (400.000) dirhams.
 les intérêts servis au titulaire d’un plan d’épargne éducation à condition
que :
 les sommes investies dans ledit plan soient destinées au financement
des études dans tous les cycles d’enseignement ainsi que dans les
cycles de formation professionnelle des enfants à charge ;
 le montant de s versements et des intérêts y afférents soient
intégralement conservés dans ledit plan pour une période égale au
moins à cinq ans à compter de la date de l’ouverture dudit plan ;
 le montant des versements effectués par le contribuable dans ledit
plan ne dépasse pas trois cent mille (300.000) dirhams par enfant

D : recouvrement de l’impôt des revenus1


L’impôt sur les revenus des capitaux mobiliers est établi par voie de retenue a la
source quelle que soit la nature de ces revenus.

1
, ouvrage fiscalité de l’entreprise, (édition 2016)mohamed mounir .
-code générale d’impôt 2016 article 174 alinéa II.

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Fiscalité financière au Maroc 2016/2017

Les produits des actions, parts sociales et revenus assimilés et les produits de
placements à revenu fixe doivent être versés, par les personnes physiques ou
morales qui se chargent de leur collecte, à la caisse du percepteur du lieu de leur
siège social, ou domicile fiscal dans le mois suivant celui au cours duquel les
produits ont été payés, mis à la disposition ou inscrits en compte.

Chaque versement est accompagné d’un bordereau-avis daté et signé par la


partie versante indiquant le mois au cours duquel la retenue a été faite, la
désignation, l’adresse et la profession de la personne débitrice, le montant global
des produits distribués ainsi que le montant de l’impôt correspondant.

Les personnes physiques ou morales doivent être en mesure de justifier à tout


moment des indications figurant sur les bordereaux-avis.

Section 2 : les profits de capitaux mobiliers.

A : la nature des profits de capitaux mobiliers1


Sont considérés comme profits de capitaux mobiliers :

 les profits nets annuels réalisés par les personnes physiques sur les
cessions de valeur mobiliers et titres de capital ou de créance émis par :
 les personnes morales de droit public ou privé ayant leur siège au
Maroc au a l’étranger.
 Les organismes de placement collectifs en valeurs mobilières.
 Les organismes de placement en capital risque l’exception :

Des sociétés a prépondérance immobilière non cotées en bourse des valeurs et des
sociétés immobilier dite transparente.

 Le profit net réalisé entre la date de l ‘ouverture d'un plan d'épargne en


actions ou d'un plan d'épargne entreprise et la date du rachat, du retrait
des titres ou de liquidités ou de clôture desdits plans.

Le profit net réalisé s'entend de la différence entre la valeur liquidative du plan


ou la valeur du rachat pour le contrat de capitalisation à la date du retrait et le
montant des versements effectués sur les plans susvisés depuis la date de leur
ouverture.

B : Les modalités de l’imposition des profits de capitaux


mobiliers2.
Pour les profits de cession de valeur mobiliers et autres titres de capital et de
créance, le fait générateur de l’impôt est constitué par :
 la cession des valeurs mobilières et autres titres de capital et de créance
 L’échange de valeur mobiliers, considère comme une double vente de
valeurs mobiliers et autres titres de capital et de créance

1
-ouvrage : fiscalité marocaine, ait Lahcen dina.
2
- article 67 du code général d’impôt 2016 ; www.fiscamaroc.com

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Fiscalité financière au Maroc 2016/2017

 l’apport en société de valeurs mobiliers et autres titres de capital et de


créance
 le rachat de ou d’un plan d’épargne actions ou d’un plan épargne
entreprise avant la durée minimale de 5ans.

Le profit imposable est un profit net détermine par la différence entre :

 le prix de cession diminue des frais de cession


 le prix d’acquisition majore des frais engages à l’occasion de l’acquisition

Les frais d’acquisition et de cession sont généralement constitues de


commissions prélevées par les établissements bancaires et les intermédiaires en
placement de valeurs mobilières.

Cependant certains précisions devient être apportées quant a la détermination


des prix de cession et d’acquisition en vue du calcul du profit imposable :

 lorsque des titres de même nature sont achètes a des prix d’acquisition
prendre une considération pour le calcul du profit est une moyenne
pondérée des différentes prix d’achat
 Dans le cas des obligations et des autres titres de créances, les prix
d'acquisition et de cession ne prennent en considération que le montant
en capital. Les intérêts courus et non échus sont à exclure de la base de
calcul du profit imposable.
Dans le cas où la cession donne lieu à une moins-value celle-ci est imputable sur
les plus-values réalisées au cours de la même année. Mais si ces dernières sont
insuffisantes (ou inexistantes), la moins-value est reportée sur les exercices
suivants, jusqu'à la quatrième année qui suit celle de sa réalisation.
Les profits de capitaux mobiliers sont soumis a L’IR au taux de 15% ou 20% selon
le cas, l'application de ces taux est libératoire de l'impôt.
 Le taux de 15% libératoire :
Ce taux s'applique aux profits nets résultants :
• Des cessions d'actions cotées en bourse,
• Des cessions d'actions ou parts d'OPCVM actions,
• Du rachat ou du retrait des titres ou de liquidités d'un plan d'épargne
actions ou d'un plan d'épargne entreprise avant l'écoulement d'une durée de 5
ans , si le plan d’épargne actions ou le plan d’épargne entreprise sont conserves
pendant au mois 5ans ,les revenus et les profits qu’ils génèrent sont exonères de
l’impôt.
 Le taux de 20% libératoire :
Le taux de 20% libératoire concerne les profits nets résultant des cessions.
 Des obligations et autres titres de créances,
 Des actions non cotées,
 Des actions ou parts d’OPCVM obligations ou d’OPCVM diversifies.
 Des cessions de titres d’OPCR.
Le taux de 20% libératoire est également applicable aux profits bruts de capitaux
mobiliers de source étrangère.

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C : Les exonérations1.

Sont exonérés de l’impôt :


- La donation entre ascendants et descendants et entre époux, frères et sœurs,
des valeurs mobilières et autres titres de capital et de créance.

-les profits ou fractions du profit afférent a la partie de la valeur ou des valeurs


des cessions réalisées au cours d’une année civil qui n’excède pas le seuil de
30.000.
Les revenus et profits de capitaux mobiliers réalisés dans le cadre d'un plan
d'épargne en actions constitué par :
- Des actions et des certificats d'investissement, inscrits à la cote de la bourse
des valeurs du Maroc, émis par des sociétés de droit marocain ;
- Des droits d'attribution et de souscription afférents auxdites actions ;
- Des titres d'OPCVM actions.

D : Recouvrement de l’impôt2.
Le recouvrement de l’impôt sur les profits de capitaux mobiliers se fait,
également par voie du retenue a la source lorsque les titres cèdes sont inscrits
en compte auprès des intermédiaires financiers. Certains titres sont, en effet,
obligatoirement inscrits en compte auprès d’organismes gestionnaires (banques,
sociétés de financement, sociétés de bourse …), notamment :

 Les titres cotées a la bourse des valeurs de Casablanca.


 Les actions et parts d’OPCVM.
 Les titres émis par le trésor public.
 Les titres de créances négociables (certificats de dépôt, billets de
trésorerie…).

En revanche, dans le cas ou les titres ne sont pas inscrits en compte auprès d’un
intermédiaire financier et dans le cas de profits de capitaux mobiliers de source
étrangères, le paiement de l’impôt doit se faire spontanément en même temps
que le dépôt de la déclaration , avant le 1 er avril suivant l’année de la réalisation
des profits .

Section 3 : calcule des revenus et profits de capitaux


mobiliers.
Exemple13 :

Un contribuable, personne physique, a acquis en octobre 2015 les titres


suivants :

 150 actions cotées a 325 dh l’action, commission ; 0.5%


 20 obligations a 15000 dh par l’obligation, taux d’intérêt 7.5% les
intérêts sont payables annuellement.

1
-ouvrage : comprendre et connaître la fiscalité au Maroc ,Mohamed Souaidi .
2
- code générale d’impôt article 174
3
- ouvrage : fiscalité de l’entreprise (édition 2016) ; Mohamed Mounir.

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Date de paiement le 30 octobre, commission ; 0.25%

 85 parts d’OPCVM de capitalisation constitue a 75% d’actions a 1200dh


la part, commission ; 0.5%.

Au cours de l’année 2016 les actions cotées lui ont rapporte un dividende de
24dh par action, il a encaisse fin octobre les intérêts sur les obligations qu’il
détient.

En Novembre 2016, le contribuable cède la moitié des actions cotées a 352dh


l’action, 5 obligations a 16200dh l’une, et 50 parts d’OPCVM a 1330dh la part.

Les commissions sur cession sont de 1% pour les actions et les parts d’OPCVM, et
0.6% pour les obligations.

Calcul de l’impôt au titre de l’année 2016

1. l’imposition des revenus :

Les dividendes : 150 x 24 = 3600

Impôt retenu a la source : 3600 x 15% = 540

Les intérêts : 15000 x 20 x 7,5% =22500

Impôt retenu a la source : 22500 x30% = 6750

Les intérêts subissent la retenue a la source au taux de 30% libératoire de


l’impôt dans la mesure ou ils sont perçus par une personne physique en
dehors de toute activité professionnelle. Lorsque les intérêts sont verses a
des personnes morales ou a personnes physiques exerçant une activité
professionnelle imposable selon le régime du résultat net réel ou celui du
résultat net simplifie, ils sont soumis a la source au taux de 20% non
libératoire de l’impôt.

2. Imposition des profits :

Profits sur cession des actions :

Prix de cession : 75 x 352 = 26400

Commission sur cession : 26400 x 1%= 264

Prix d’acquisition : 75 x 325 = 24375

Commission dur acquisition : 24375 x 0,5% =121,87

Profit net cession d’actions :

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(26400 - 264) - (24375 + 121,87) =1639,13

Impôt retenu a la source :

1640 x 15% = 246

Il s’agit d’actions cotées, le taux applicable est de 15%

Profits sur cession des obligations :

Prix de cession : 5 x 16200 = 81000

Commission sur cession : 81000 x 0,6% = 486

prix d’acquisition : 5 x 15000 = 75000

Commission sur acquisition : 75000 x 0,25% = 187,5

Profit net sur cession d’obligations :

(81000 – 486) – (75000 + 187,5) = 5326,5

Impôt retenu a la source :

5330 x 20% 1066

Profit sur cession des parts d’OPCVM actions :

Prix de cession : 50 x 1330 =66500

Commission sur cession : 66500 x 1% =665

Prix d’acquisition : 50 x 1200 = 60000

Commission sur acquisition : 60000 x 0.5% = 300

Profit net sur cession des parts :

(66500 – 665) – (60000 + 300) = 5535

Impôt retenu a la source :

5540 x 15% + 831

Il s’agit d’un OPCVM actions, le taux applicable est de 15%.

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Fiscalité financière au Maroc 2016/2017

L’impôt est établit par voie de retenu a la source sur l’ensemble des revenus
et des profits réalises, dans la mesure ou tous les titres sont gères par des
intermédiaires financiers.

Tableau récapitulatif :

Revenu ou Profits Montant Taux Impôt


(arrondi)
Dividendes 3600 15% 540
Intérêts 22500 30% 6750
Profit/ Cession D’actions 1640 15% 246
Profit/ Cession D’obligations 5330 20% 1066
Profit sur Cession de Parts 5540 15% 831
d’OPCVM
TOTAL 9433

Exemple 21 :

Soit un titre de créance négociable (certificat de dépôt) émis par une banque de
la place qui a les caractéstiques suivants :

• Date d’émission =1er janvier<<N-1»


• Date d’échéance =31 Décembre<<N»
• Nominal = 250.000 DH ; TAUX D’intérêt : 6%

La banque auprès de laquelle les titres sont inscrits prélève des commissions
lors des acquisitions et des cessions, comme suit :

• Commission d’acquisition : 0.2% TTC ;


• Commission de cession : 0.2% TTC ;

Une personne physique décide d’acquérir, le 1 er janvier N, 4 certificats de dépôt


d’un montant total de 1.000.000 DH. Elle engagés auprès de sa banque les frais
suivants :

• Frais d’acquisition engagés = 1.000.000x0.2% = 2.000 DH

La personne physique cédée le 30 juin <<N-1 >> les 4 titres.

• Le cours affiché est de 260.000 DH


• Prix de cession = 260.000x4=1.040.000 DH
1
-ouvrage : Nabil Bouayad amine , fiscalité de l’entreprise marocain, Page(344-345).

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Fiscalité financière au Maroc 2016/2017

• Frais de cession engagés = 1.040.000x0.2% = 2.080 DH

SOLUTION 2 :

En vertu des dispositions de l’article 70 de l’IR , l’Impôt est calcul é sur le profit
net de cession par référence aux prix d’acquisition et de cession a la valeur pied
de coupon.

On entend par coupon les intérêts se rattachant au titre et par valeur pied
coupon celle du titre sans coupon couru.

 Acquisition :
• Date d’émission : 1er janvier 2016
• Date d’acquisition : 1er janvier 2016
• Coupon couru = 0 DH
• Prix d’acquisition unitaire = 250.000 DH
• Valeur pied de coupon = 250.000 DH
• Frais d’acquisition = 2.000 DH (sur les 4 titres)
 Cession :
• Date d’émission : 1er janvier 2016
• Date de cession : 30 juin 2016
• Coupon couru = (250.000x6/12) x6%= 7.500 DH
• Prix unitaire de cession = 260.000 DH
• Valeur pied de coupon = 260.000 - 7.500= 252.500 Dh
• Frais de cession = 2.080 DH
• Le profit net- de cession est égal a :
[(4 x 252.500) - 2.080)] – [(4 x 250.000) +2.000)] = 5.920 DH
L’Impôt retenu à la source =5.920 x 20% = 1.184 DH.

IMPORTANT : Imputation des moins-values.


Les moins-values subies au cours d’une année sont imputables sur les plus-
values de même nature réalisées au cours de la même année , et les moins-
values qui subsistent en fin d’année suivant . A défaut de plus –value ou en cas
de plus-value insuffisante pour que l’imputation puisse être opérée en totalité, la
moins-value ou le reliquat de la moins-value peut être imputée sur les plus-
values des années suivants Jusqu’ à l’expiration de la quatrième année qui suit
celle de la réalisation de la moins-value.
Conclusion :
Pour conclure on peut résumes ce chapitre comme suit :
Les revenues des capitaux mobiliers se composent des produits des actions et
revenus assimiles qui comprennent les dividendes et autres produits de
participation à caractère variable .ces revenus supportent une retenue à la
source au taux de 15% Libératoire de L’IR. Et les produits de placement revenus
fixe qui subissent une retenue à la source de 30% libératoire de l’IR pour les
personne physique selon le régime forfaitaire et de 20% no libératoire de l’IR
pour les personnes morales ou les personnes physiques soumis au régime
résultat net simplifie ou réel .

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Fiscalité financière au Maroc 2016/2017

CHAPITRE 2: Organisme De Placement Collectif


En Valeurs Mobilières
La création et le lancement des OPCVM au Maroc s’inscrit dans la suite logique
des réformes entamées depuis le début des années 90, destinées à libéraliser
l’économie nationale, par un élargissement des possibilités de financement pour
les entreprises et la création de nouveaux produits de placement proposés aux
épargnants.
Les OPCVM sont Institués par le Dahir portant loi N°1-93213 du 4 rabia II 1414
(21/09/93), les OPCVM ont vu le jour en 1995 et ont été commercialisés à partir
du début 1996. En effet, les OPCVM permettent à l’épargnant d’accéder au
marché financier dans les meilleures conditions de sécurité et de rentabilité. Ils
présentent également l’avantage d’être liquides, plus performants sur le long
terme que les produits de placement classiques.

Section1 : présentations des organismes de placement


collectifs en valeur mobilière

A –Définition d’OPCVM1 :

1
- http://www.ammc.ma/espace-epargnants/opcvm

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Fiscalité financière au Maroc 2016/2017

Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) est un


organisme financier qui a pour vocation : La collecte de l’épargne auprès des
investisseurs pour la placer dans des valeurs mobilières selon des critères bien
défini. Ainsi, cela permet de constituer un portefeuille de valeurs mobilières.
Les OPCVM permettent donc à tout investisseur de se constituer un portefeuille
de titres, qui est géré de manière optimale par des professionnels du domaine1.
Les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) sont des
intermédiaires financiers qui donnent à leurs souscripteurs la possibilité d'investir
sur des marchés financiers auxquels ils n'auraient que difficilement accès
autrement (marchés financiers et monétaires étrangers, actions non cotées,...).
L'activité principale des OPCVM consiste à collecter des fonds en émettant des
titres financiers auprès de divers agents (particuliers, entreprises, etc.) en vue
d'acquérir des actifs financiers.
On distingue traditionnellement deux grandes catégories d'OPCVM selon leur
mode d'organisation : d'une part, les Sociétés d'investissement à capital variable
(SICAV) qui sont des sociétés avec conseil d'administration et, d'autre part, les
Fonds communs de placement (FCP) ainsi que leurs déclinaisons (Fonds commun
de placement en entreprises, etc.) qui n'ont pas de personnalité juridique et qui
sont créés à l'instigation d'une société de gestion et d'une banque dépositaire.

B –classification des OPCVM 1:


L'Autorité des marchés financiers distingue six grandes familles d'OPCVM selon la
nature des fonds gérés : OPCVM Monétaires, Obligataires, Actions, à Fonds
Alternatifs, à Fonds à Formule et Diversifiés
Ces OPCVM existent sous deux formes juridiques distinctes2 :
-Sociétés d’Investissement à Capital Variable(SICAV) ;
-Fonds Communs de Placement(FCP).

1) Classification Juridique :

Le dahir portant loi n°1-93-213 du 4 rebia II ( 21 Septembre 1993), autorise la


création de deux types d’OPCVM :
 a) les sociétés d’investissement à capital variable (SICAV) 1 :dotées de la
personnalité morale, ce sont des société anonymes dont l’objet est la
gestion d’un portefeuille des valeurs mobilières et de liquidité .le capital
est dit « variables »parce que les points qui le compose sont émises et
rachetées quotidiennement a la demande des actionnaire et font ainsi
varier la valeur de l’actif .en revanche ,les variation de cette demande
n’affectent pas la valeur des parts celle-ci dépend seulement les
variations au jour le jour des cours des titre entant dans la composition
de portefeuille de la sicav

Le capitale de la sicav ne peut être inférieur à 5 millions Dhs.


1
- http://leconomiste.com/opcvm

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 b) Les Fonds Communs de Placement (FCP)1: les FCP n’ont pas la


personnalité morale. ce ne sont pas des sociétés mais des
copropriétaires des fonts sur lesquelles chaque épargnent possède un
droit qui s’évalue individuellement au nombre de parts détenus sur le
nombre des parts totales. le capital ne peut être inférieurs à 1 millions de
Dhs.

Remarque : les FCP n’ont pas la personnalité morale et présente plus de risque
que le SICAV et fluctuent plus que ces derniers, car il ne sont pas de détenir des
obligations .

Le Schéma suivant explique comment un épargnant peut profiter


de dynamismes de marché financiers à travers les OPCVM2 :

Liquidité capitaux

MARCHE FINANCIERE

SICAV MARCHE MARCHE MARCHE


Parts
EPARGN FCP
OPCVM ACTION OBLIGATION MONETAIRE
Action
E

Achats d’actions, d’obligations…

2) Classification Selon les Modes de placement3:

Selon la nature de ces valeurs et leur prépondérance dans le portefeuille géré par
l'OPCVM, ce dernier est réputé fait partie de l'une des familles Suivantes :

1
- Ouvrage : Monétaire et Financement de l’Economie (Prof ; Hassan KHALOUKI) Edition 2013 Page : 225.
2
- Ouvrage : OPCVM Guide pour NEOPHYTES ; Page : 11
3
- Audit des OPCVM (Rapport de stage) Groupe ISCAE ; Benzaouia Boutaina

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a. OPCVM Actions :
Investis minimum à hauteur de 60% en actions de sociétés cotées à la Bourse de
Casablanca, ils sont plus risqués car plus volatiles, Généralement plus
performants mais sur un horizon temporel plus long.
Ces OPCVM s'adressent à l'épargnant prêt à prendre des risques et à
Immobiliser son placement relativement longtemps.
b. OPCVM Obligataires ou de taux :
Investis minimum à hauteur de 90% en obligations, ils sont généralement Définis
pour une maturité précise (durée de vie moyenne des obligations En
portefeuille). Ces OPCVM sont destinés aux épargnants recherchant un
Placement à moyen terme, peu risqué, mais dont la performance,
Modeste, est régulier dans le temps.
c. OPCVM Diversifiés :
Sont composés à part égale d'actions et de produits de taux; ils Permettent à
l'épargnant de profiter au mieux du dynamisme de la Bourse Et de bénéficier de
la sécurité des placements obligataires. Cette famille Rassemble tous les OPCVM
qui ne relèvent pas d'une autre catégorie.

d. OPCVM Monétaires :
Investis en obligations et titres de créances négociables à court terme, les
OPCVM monétaires sont destinés principalement aux institutionnels et aux
Entreprises pour une optimisation de la gestion de leur trésorerie.
La distinction entre ces quatre grandes familles se base essentiellement Sur
l'importance relative qui y est accordée à chacune des deux Composantes du
couple Risque/Rentabilité sachant que ces deux
Grandeurs sont en général positivement corrélées.
Il serait enfin intéressant de faire une comparaison des deux principaux Types de
valeurs mobilières constituant l'actif des OPCVM, à savoir l'Action Et l'Obligation.
3. Classification selon l’affectation du résultat :

Cette classification nous met face à deux catégories de fonds soumises à


Des régimes fiscaux différents :
a. Des Fonds de distribution :
On distribue aux actionnaires les revenus dégagés par le portefeuille du fonds
sous forme de coupon, et ce, selon une périodicité mentionnée sur La fiche
signalétique et déterminée par le gestionnaire.
Le jour du détachement du coupon du Fonds, la valeur de sa part baisse du
montant du coupon distribué.

b. Des Fonds de capitalisation :


On intègre dans le capital les revenus générés par le portefeuille de la SICAV ou
du FCP (dividendes, coupons et intérêts essentiellement). Les Actionnaires du
Fonds réalisent leurs profits sous forme de plus-value qu'ils Dégagent lors de la
cession d'une partie ou de la totalité des actions ou Des parts du Fonds.
C. Fonctionnement des OPCVM1 :

Le Fonctionnement d’un OPCVM s’articule autour de la mise en place d’un circuit


qualifie d’actif (placement des capitaux sur le marche) et d’un circuit passif qui

1
- PDF : Comptabilité des OPCVM, Page : 8-9

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consiste à collecter les capitaux auprès du public .ces notions actif et passif
découlent de la nomenclature comptable d’OPCVM.
1) La valeur liquidative (VL) :

L’épargne collectée par l’OPCVM est investie en valeurs mobilières. Il convient


donc de déterminer périodiquement la valeur de l’OPCVM. Pour cela, la loi a
prévu des règles précises que le gestionnaire doit respecter en matière de
valorisation.

Périodicité et méthode de calcul de la VL :

Ainsi, au moins une fois par semaine, la valeur de l’OPCVM est déterminée par la
valorisation de son portefeuille sur la base su dernier cours des actions et des
obligations qu’il détient en portefeuille.

Une fois le portefeuille de l’OPCVM valorisé, il est possible de déterminer la


valeur de ses actions ou parts en divisant la valeur de l’actif, nette des frais de
gestion, par le nombre de parts ou d’actions existantes. Cette valeur de l’actif est
dite « valeur liquidative » en ce sens qu’elle est calculée sur les cours
effectivement négociés en Bourse et qu’il est théoriquement possible de
« liquider » le portefeuille, c'est-à-dire le vendre en totalité pour rembourser les
actionnaires ou porteurs de part de l’OPCVM.

2) Les souscriptions :

L’épargnant peut acheter autant de part d’OPCVM qu’il souhaite, quand il le


désire, et toujours sur la base de cette même valeur liquidative.

Cette marge de manœuvre accroît le degré de liquidité des placements en SICAV


et FCP, et constitue un autre avantage par rapport tant à la gestion individuelle
qu’à d’autres produits financiers à disponibilité moindre.

3) Les rachats :

Tout l’intérêt des OPCVM consiste à ne pas se limiter à cette possibilité théorique,
mais à permettre aux investisseurs de revendre leurs actions ou parts à tout
moment ;et c’est l’OPCVM lui –même qui a l’obligation de racheter ses propres
actions ou parts aux investisseurs qui le souhaitent. L’opération étant réalisée sur
la base de la valeur liquidative de l’OPCVM, elle s’exécute donc juste prix, aussi
bien pour les investisseurs qui restent actionnaires de l’OPCVM, que pour ceux
qui liquident leur portefeuille.

Cette obligation de rachat faite à l’OPCVM est donc une garantie de liquidité pour
l’épargnant qui peut récupérer son investissement quand il le désire.
Les règles de valorisation imposées à l’OPCVM représentent de plus une garantie
de sécurité pour l’investisseur qui est assuré de récupérer son placement au prix
le plus juste, c'est-à-dire celui du marché.

4) Les droits d’entrée et de sortie1:

L’épargnant qui souscrit ou qui vend ses parts d’OPCVM réalise son opération sur
la base de la valeur liquidative calculée hebdomadairement ou, le cas échéant,
quotidiennement. Cette valeur liquidative est majorée d’une commission de
1
- ouvrage : Comptabilité des OPCVM, Page : 8-9

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Fiscalité financière au Maroc 2016/2017

souscription appelée droit d’entrée ou minorée d’une commission de rachat


appelée droit de sortie.
Ces droits ont pour but de faire payer au nouvel actionnaire ou l’actionnaire
sortant les frais qu’entraîne son arrivée ou sa sortie, et qu’il serait injuste de faire
supporter aux anciens actionnaires seuls.
Les frais de gestion représentent le pourcentage prélevé sur l’encours de
l’OPCVM, destiné à couvrir les frais de fonctionnement, et à rémunérer la société
de gestion. Ces frais sont provisionnés à chaque calcul de la valeur liquidative.
D. Le Contrôle des OPCVM1:

Les SICAV et les établissements gestionnaires des FCP sont contrôlés par le
CDVM auquel elles doivent adresser périodiquement leurs comptes ( bilan,
compte de produits et charges …) annuels ey semestriels ainsi que les
informations hebdomadaires relatives à leurs actifs (valeur liquidative ,
répartition ….)
A l’instar de ses prérogatives au niveau de la surveillance des sociétés de bourse.
le CDVM peut se faire communiquer tout document ou renseignement d’in
OPCVM de même qu’il peut effectuer toute enquête auprès d’eux ou par le
truchement commissaires aux comptes.
Lorsqu’il constate des manquements aux règles professionnelles il peut prendre
des sanctions disciplinaires (avertissement ou blâme) a l’encontre des
dirigeants ou des représentants de l’OPCVM concerné et même proposer le
retrait de son agrément au ministre des finances.
Notons que les OPCVM sont assujettis au paiement en faveur du CDVM. D’une
commission annuelle de 0.5% calculée sur la base de leurs actifs net de fin
d’année.

1
- Mémoire des OPCVM : encadrant Houssine ELSAMLALI .

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Fiscalité financière au Maroc 2016/2017

Section 2 : La Fiscalité Accordes aux OPCVM1.

A-Régime Fiscale Des OPCVM :

Au titre de leur activité d’intermédiation financière, les OPCVM ont été, dès leur
introduction au Maroc, exonérés d’impôts directs (Impôt sur les sociétés, droits
d’enregistrement et de timbres, et Impôt de la patente).

Le principe de transparence fiscale s’est ensuite substitué aux dispositions


préalables relatives aux OPCVM désormais exempts d’impôts.

Les détenteurs d’actions ou porteurs de parts d’OPCVM sont quant à eux placés,
du point de vue fiscal, dans la situation qui serait la leur s’ils étaient directement
propriétaires d’une partie des valeurs composant l’OPCVM.

A ce titre, les revenus et des plus-values générés par ces participations dans les
OPCVM, sont considérés comme revenus de capitaux mobiliers et donc
imposables. Aussi nous aborderons dans un premier temps le régime fiscal des
OPCVM pour ensuite nous intéresser aux dispositions fiscales relatives aux
prenants parts dans l’OPCVM.

1-Imposition des SICAV et FCP :

On notera au préalable que les deux principaux critères retenus pour l’application
de ces dispositions fiscales sont principalement la politique de distribution
adoptée par l’OPCVM et la catégorie auxquelles il appartient.

a-Exonérations et opérations non imposables:

Comme il a été cité précédemment, les OPCVM ne sont pas redevables des
impôts suivants :

 Droits d’enregistrement et de timbre relatifs aux variations du capital et


aux modifications des statuts et des règles de gestion;
 Impôt sur les patentes ;
 Impôt sur les sociétés (IS) pour les bénéfices réalisés dans le cadre de leur
objet légal. On notera que cette exonération ne dispense pas les OPCVM
de leurs obligations comptables et déclaratives relatives à l’IS.

1
- Mémoire de fin d’études, Thème : L’Audit des Organismes de placement Collectif en valeurs mobiliers (Par : Torabi
Achraf )

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Fiscalité financière au Maroc 2016/2017

Par ailleurs, le principe de la transparence fiscale, permet l’exonération des taxes


suivantes :

 Taxe sur les produits des actions ou parts sociales ; ce qui permet aux
OPCVM d’encaisser l’intégralité des dividendes d’actions ;
 Taxe sur les produits de placement à revenu fixe. Ainsi, pour chaque
obligation détenue, c’est le montant brut de chaque coupon qui est perçu.
 Taxe sur les profits des cessions d’actions et parts sociales.

En matière de TVA, les droits d’entrée et de sortie acquis aux fonds de l’OPCVM,
étant Considérés comme des apports en capital, ne sont pas soumis à taxation.
Par ailleurs, la taxe Ayant grevé les frais de gestion de l’OPCVM en amont n’est
pas déductible.

b- Opérations imposables1 :

Les commissions perçues par l’OPCVM en tant que rémunération de prestations


de services, à imputer au réseau placeur, sont soumises à la TVA, aux taux réduit
de 7% et 10% pour certaines transactions avec droit à déduction.

Ces commissions sont prélevées par le réseau placeur lors des opérations de
souscription, de rachat, de placement, de gestion et de garde des valeurs
mobilières ; c’est donc le réseau placeur qui est redevable de cette TVA.

Bien que cette disposition ne soit pas d’ordre fiscal, il semble important de noter
que les OPCVM sont redevables au profit du CDVM d’une commission annuelle
calculée sur la base de leur actif net. Le taux et les modalités de calcul et de
versement de cette commission sont fixés par arrêté du Ministre chargé des
Finances dans la limite de 0,5 pour mille. Tout retard de paiement donne lieu à
une majoration de retard qui ne peut excéder 2 pour cent de la commission
exigible par mois ou fraction de mois de retard.

B-Régime fiscal des actionnaires et porteurs de parts 1 :

La fiscalité relative aux OPCVM diffère selon qu’elle s’applique à des dividendes
ou à des plus-values générées par des cessions de parts ou d’actions.

Elle est également fonction de trois facteurs :

 la politique d’affectation des résultats de l’OPCVM (distribution ou


capitalisation) ;
 le type des valeurs mobilières concernées (actions ou obligations) ;
 le statut du souscripteur (personnes physiques ou morales, résidentes ou
non).

En outre, le principe de la transparence fiscale des OPCVM précédemment


évoqué implique l’imposition par une retenue à la source des leurs porteurs de
parts pour les taxes suivantes :

 Taxe sur les produits des actions ou parts sociales;


 Taxe sur les produits de placement à revenu fixe;

1
- Mémoire de fin d’études, Thème : L’Audit des Organismes de placement Collectif en valeurs mobiliers (Par :
Torabi Achraf )

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 Taxe sur les produits des cessions d’actions et


 Taxe sur les produits des actions ou parts sociales;
 Taxe sur les produits de placement à revenu fixe;
 Taxe sur les produits des cessions d’actions et parts sociales.

1- Pour les personnes morales1 :

Nous distinguerons dans ce cadre, les personnes morales porteuses de parts d’un
OPCVM de distribution de celles porteuses de parts d’OPCVM de capitalisation.

 Personnes morales prenant part dans un OPCVM de distribution :

Les produits générés par leurs placements est imposable comme suit :- Les
produits de placement à revenu fixe sont soumis à la TPPRF au taux de 20% non
libératoire de l’impôt sur les sociétés (IS) avec droit à restitution. Dans le cas où
les bénéficiaires ne déclinent pas leur identité, il sera effectué une retenue à la
source de 30% libératoire de l’IS.

- Les produits des actions et revenus assimilés sont exonérés de la TPA si les
sociétés fournissent une attestation de propriété des titres, et sont soumis à l’IS
après abattement de 100%. Dans le cas contraire, ils restent soumis à une
retenue à la source au titre de la TPA, libératoire de l’IS. Les profits nets réalisés
lors de cessions d’actions et de parts sociales sont, quant à eux, comptabilisés
dans les produits d’exploitation de la société, qui sera alors soumise à l’IS de
droit commun.

Il demeure cependant la possibilité de bénéficier sur option soit de l’exonération


totale, de l’échelle dégressive des taux d’abattement ou enfin d’un taux réduit de
15%, libératoire de l’IS.

 Personnes morales porteuses de parts d’un OPCVM de capitalisation:

Les profits nets et plus-values réalisés sur les cessions d’actions et de parts
sociales sont soumis à l’IS de droit commun.

Par ailleurs ; ses sociétés peuvent, à l’instar des OPCVM de distribution,


bénéficier sur option des dispositions prévues ci-dessus. Il est néanmoins
nécessaire de relever que pour bénéficier d’un taux réduit de 15%, le profit net
taxable doit résulter du regroupement entre les profits et les pertes réalisés au
cours d’un même mois. La perte éventuelle dégagée par ledit regroupement au
cours d’un mois donné n’étant pas reportable sur les profits taxables des mois
suivants.

Les options précitées ne sont possibles que si les titres (actions, parts, titres de
participation)sur lesquels sont réalisées les plus-values font partie des
immobilisations financières et ont par conséquent une durée de détention
supérieure à une année.

1
- Mémoire de fin d’études, Thème : L’Audit des Organismes de placement Collectif en valeurs mobiliers (Par :
Torabi Achraf

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Fiscalité financière au Maroc 2016/2017

OPCVM Actions OPCVM Obligations

OPCVM de Plus-values Trois Options :


Capitalisation sur cessions - Exonération total sous Conditions
- Abattement sur IS ;
- IS au Taux réduit de 15%

OPCVM de Revenus TPA au Taux de 10% Libératoire de TPA au Taux de 20%


Distribution l’IS si le porteur ne fournit pas non libératoire de l’IS
d’attestation de propriété, et ou 30% Libératoire si
d’exonération dans le cas identité non
contraire. déclinée.

Imposition des personnes morales porteuse de parts d’OPCVM.

2. Pour les personnes physiques1 :

A l’instar de l’imposition des personnes morales porteuses de parts d’OPCVM,


l’imposition des personnes physiques peut aussi être abordée sur la base de la
distinction entre les produits et profits générés par les parts ou actions détenues.

Il est à noter que seuls les revenus générés par un OPCVM de distribution
sont imposables.

En ce qui concerne les produits perçus par les personnes physiques c’est
l’imposition à l’impôt sur les revenus (IR) par voie de retenue à la source qui
prévaut. Les taux sont fonction du type de placement, ainsi :

 Les produits de placements à revenu fixe perçus par les personnes


physiques résidentes sont imposables au taux de 20% ou 30% (selon que
la personne a décliné ou non son identité).
 Les produits de placements à revenu variable perçus par des personnes
physiques qu’elles soient résidentes ou non sont imposables au taux
de10%.
 Pour ce qui est des profits sur cession des actions et parts d’OPCVM
réalisés par des personnes physiques l’imposition est fonction de la
politique d’investissement de l’OPCVM et se fait aux taux libératoires de
l’IR suivants:
 10% pour les profits nets résultants des cessions d’actions ou parts
d’OPCVM dont l’actif est investi en permanence à hauteur d’au moins 60%
d’actions et autres titres de capital.

1
- Mémoire de fin d’études, Thème : L’Audit des Organismes de placement Collectif en valeurs mobiliers (Par :
Torabi Achraf )

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Fiscalité financière au Maroc 2016/2017

 20% pour les profits nets résultant des cessions d’actions ou parts
d’OPCVM dont l’actif est investi en permanence à hauteur d’au moins 90%
d’obligations et autres titres de créances.
 15% pour les profits nets résultant des cessions d’actions ou parts
d’OPCVM qui ne relèvent pas des catégories d’OPCVM imposables à 20%.A
noter que les profits sur cession d’actions ou parts d’OPCVM réalisés par
les personnes physiques non-résidentes ne sont assujettis à aucun impôt
dans la mesure où aucun texte légal ne prévoit expressément leur
imposition.

OPCVM Actions OPCVM Obligations

OPCVM de
Plus-values Capitalisation 0%

De
- 0% Si les Actions Retenue a la source de
sont Cotées ; 10% Libératoire.
Cessions 10% Si les Actions ne
OPCVM sont pas Cotées (Avec
Seuil de 20000Dhs).
de
Revenus - 5% Libératoire de - 20% avec droit de
l’IR ; restitution non Libératoire
Distribution - 10% Libératoire de de l’IR ;
l’IR si une attestation - 30% Libératoire si
de propriété est l’identité n’est pas
fournie déclinée
Imposition des personnes physiques porteuses de parts d’OPCVM1.

Enfin, concernant les droits d’entrée et de sortie dus par l’épargnant, le montant
maximum des commissions qui peuvent être perçues à l’occasion de la
souscription ou du rachat des actions ou parts d’OPCVM est fixé par le Ministère
chargé des Finances, après avis du CDVM.

Ce montant maximum calculé sur la valeur liquidative de l’action ou de la part a


été fixé à 3% à la souscription et 1.5% au rachat d’actions ou de parts d’OPCVM
(ces taux varient cependant en fonction de l’OPCVM).

C- Impacts et évolution du régime fiscal des OPCVM1 :

1-Problématiques relatives à la fiscalité des OPCVM :

La législation fiscale relative aux OPCVM demeure en évolution au Maroc. En


effet, le cas des OPCVM dont le régime fiscal est assimilé à celui des OPCVM

1
- Mémoire de fin d’études, Thème : L’Audit des Organismes de placement Collectif en valeurs mobiliers (Par :
Torabi Achraf)

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Fiscalité financière au Maroc 2016/2017

obligataires ou à celui des OPCVM actions est un exemple parmi d’autres de ce


vide législatif.

Par ailleurs, la fiscalité en matière d’OPCVM demeure tributaire de problèmes


techniques qui entravent son application par les gestionnaires voire les
investisseurs. Un des exemples les plus fréquents est celui du problème que pose
l’affectation des résultats de l’OPCVM aux différents actionnaires ou porteurs de
parts. En effet, ceux-ci détiennent une part d’OPCVM leur donnant droit à un
pourcentage global sur le capital et non un pourcentage sur une part des
produits dégagés par l’OPCVM.

Cette difficulté d’affectation du résultat entraîne des problèmes de calcul de


retenue à la source puisque les porteurs de parts rémunérés ne perçoivent pas
les raisons des fluctuations des taux auxquels ils sont imposés. De plus,
l’épargnant n’a aucun moyen de vérifier le calcul de la retenue à la source qui lui
a été défalquée, le gestionnaire lui-même n’étant pas en mesure d’apporter des
éléments de justification.

La législation fiscale doit donc aspirer à plus de clarté et d’exhaustivité dans les
dispositions prévues afin d’instaurer un climat de confiance avec les épargnants
dans le but de promouvoir l’investissement en OPCVM et en valeurs mobilières
de manière générale.

2-Apports récents en matière de fiscalité des OPCVM1 :

Les apports des lois de finances 2005-2006 ne semblent pas aller dans le sens de
la canalisation de l’épargne vers l’investissement en valeurs mobilières. En effet,
en matière d’imposition des valeurs mobilières, la Loi de Finances 2005 s’est
focalisée sur une harmonisation des sanctions en matière de profits de capitaux
mobiliers de déclarations des revenus et profits de capitaux exonérés.

Bien que ces dispositions présentent l’avantage de clarifier les procédures de


relance et de réduire le nombre de contentieux fiscaux, elles ne contribuent pas
à encourager l’investissement en valeurs mobilières.

La loi de Finances de 2006, à quant à elle prévu une augmentation du taux


préférentiel de TVA appliqué aux transactions effectuées par les OPCVM. En effet,
les opérations financières portant sur les actions et les parts sociales émises par
certains OPCVM actuellement taxables au taux de 7%, seront taxées à 10%.

Enfin, un élargissement de la base taxable de l’IS a aussi été prévu à partir de


l’exercice budgétaire 2006. Cet élargissement de l’assiette de l’IS se matérialise
par la suppression des exonérations principalement au titre des dividendes servis
à l’Etat et aux collectivités locales et des plus-values de cession des valeurs
mobilières réalisées par les sociétés étrangères et des actions cotées à la Bourse
1
- Mémoire de fin d’études, Thème : L’Audit des Organismes de placement Collectif en valeurs
mobiliers (Par : Torabi Achraf).

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Fiscalité financière au Maroc 2016/2017

des Valeurs de Casablanca à l’exception des sociétés à prépondérance


immobilière. Nous avons ainsi, rappelé les principales dispositions fiscales
relatives à l’imposition OPCVM.

Cette analyse du cadre réglementaire serait incomplète sans une étude de la


réglementation comptable spécifique aux OPCVM que nous traitons dans ce qui
suit.

Conclusion :
Le monde des affaires et particulièrement celui des OPCVM, avec tout ce qu'il
comporte de maniement des fonds considérables, constitue pour les
investisseurs un champ d'action vaste et fécond. Ces organismes ne cessent de
connaître un grand succès, et d'attirer les fonds partout dans le monde. Les
causes de la prospérité des OPCVM sont dues en principe aux avantages qu'ils
présentent en comparaison avec les autres moyens d'augmentation du
patrimoine.

En effet, les OPCVM bénéficient de la transparence fiscale. Les revenus distribués


par l'OPCVM sont imposables en fonction de leur origine, autrement dit comme si
leur bénéficiaire avait été directement détenteur d'une fraction des actions,
obligations ou liquidités détenues par l'OPCVM. Cela signifie que pour un
particulier la fiscalité applicable est la même, qu'il investisse à travers le fonds ou
directement dans la société émettrice des valeurs mobilières. Les cessions faites
par l'OPCVM dans le cadre de sa gestion ne sont pas imposables pour le
détenteur de parts d'OPCVM.

En plus des avantages fiscaux, les OPCVM ont plusieurs intérêts les uns dus à
leur organisation, les autres aux règles de sécurités émanant des différentes lois.

Chapitre 3 : les produits financiers islamiques


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Fiscalité financière au Maroc 2016/2017

La finance islamique est une finance dont le mode de fonctionnement repose sur
les principes de la charia. La justice, l'équité et la transparence sont les
principales valeurs retenues par ce système de finance. La finance islamique
diffère des autres par sa vision particulière du capital et du travail ; les pratiques
économiques et financières en cours durant l'existence du prophète Mahomet lui
servent en particulier de socle. Dans les faits, la finance islamique se caractérise
par la prohibition de l'intérêt et par la responsabilité sociale de l'investissement.
Sont ainsi interdites toutes les transactions ayant recours à l'intérêt ou à la
spéculation. La finance islamique se dit être en accord avec le droit musulman.
En 2012, elle se chiffrait à plus de 1 500 milliards de dollars sur le marché
international.

L’économie marocaine a plus que jamais besoin de se doter d’un mode de


financement soutenable, si elle veut maintenir certain niveau de croissance, la
finance islamique est une nécessité pour encourager l’investissement réel.

Après avoir longtemps le MAROC refus les produits bancaires dits islamique,
BANK AL MAGHREBE a autorisé le 20 mars 2007 l’offre des produits alternatifs :
AL IJARA (leasing) ; AL MOURABAHA (achat et revente d’un bien avec une marge
bénéficiaire) et LA MUSHARAKA (financement participatif).

En conséquence le concept de la banque islamique est entrain d’émerger très


faiblement malgré le changement de la réglementation opère par la banque
central du pays.

Est l’année de l’introduction des banques islamique au Maroc .les banques


islamiques étrangères sont autorisées a prendre jusqu’a 49% de la première
banque islamique marocaine en 2013.le pays aspire a devenir un centre financier
régional.

Le gouvernement soumettra au parlement un projet de loi avec un ensemble de


règlements pour l’introduction de la finance islamique au Maroc

Section 1 : les produits financiers islamique comprenant un


système de partage des pertes et des profits.
A- AL MUDARABAT :

1-définition1:

C’est un contrat entre deux parties : le propriétaire du capital (rabb-almal) et un


entrepreneur (manager) appelé mudarib.Le profit est distribué entre les deux
parties selon un ratio qu’il convient de déterminer au moment de la signature du
contrat. La perte financière incombe au propriétaire du capital ; la perte du
manager étant le coût d’opportunité de sa propre force de travail qui a échoué de
générer un surplus de revenu. En dehors du cas de violation du contrat ou d’une
négligence, le manager n’a pas à garantir ni le capital investi, ni la réalisation
d’un profit. Bien que le pourvoyeur de fonds puisse imposer, dans les termes du

1
- http://www.entreprendre.ma/Produits-de-la-banque-islamique_a359.html

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Fiscalité financière au Maroc 2016/2017

contrat, certaines conditions que le manager accepte d’ailleurs, mais il n’a aucun
droit de se mêler dans le travail quotidien du mudarib.
Ce produit permet à un promoteur de mener un projet grâce à des fonds avancés
par des apporteurs de capitaux, dont la clé de répartition des gains et des pertes
est fixée dès le départ. Les apporteurs de capitaux supportent entièrement les
pertes, les promoteurs ne perdant que le fruit de leur travail.

2-utilité de ce mode de financement1 :

La Mourabaha est un mode de financement qui permet aux banques islamiques


de financer, dans le respect de leurs principes, aussi bien les besoins
d’exploitation de leur clientèle (stocks, matières, produits intermédiaires) que
leur investissement.

3-Mécanisme de mudarabat2 :

La banque fournit la totalité du capital a un entrepreneur pour le financement


d’un projet. En contrepartie ce dernier fournit son savoir-faire et son capital
humain. Les profits sont partages in-fine selon un ratio préétabli. Les pertes sont
entièrement supportées par la banque sauf en cas de
Négligence, fraude ou mauvaise exécution du contrat. Ce type de contrat est
souvent utilise pour des
Transactions a court terme pour tout ce qui touche au fond de roulement. Du
cote du Passif des banques, il existe aussi de tels contrats, mais ceux-ci sont
illimites. La banque a le droit d'utiliser les fonds des déposants pour un large
panel de projets. Cette combinaison actif passif de ce type de contrat est appelée
Mudaraba two-tiers.

Schema representative de al mudaraba3

Associer 1 Associer2

(rabl-mal’) Participation aux commission basse sur le (mudarib)


Profits et pertes profits et pertes

mudaraba
Apporte le capital apport son expertive et gerer le
Capitale

Projet/biens

B-AL Musharaka :
1-définition4 :

1
- http://www.entreprendre.ma/Produits-de-la-banque-islamique_a359.html
2
- Cherif Karim ouvrage analyse des produit financier islamique page 31
3
- Travail individuelle du groupe avec source (internet)
4
- http://www.entreprendre.ma/Produits-de-la-banque-islamique_a359.html

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La Moucharaka est une association entre deux parties (ou plus) dans le capital
d’une entreprise, projet ou opération moyennant une répartition des résultats
(pertes ou profits) dans des proportions convenues. Elle est basée sur la moralité
du client, la relation de confiance et la rentabilité du projet ou de l’opération.
La Moucharaka, telle que pratiquée par les Banques Islamiques nouvelles telle
que la nôtre, se présente le plus souvent sous forme d’une contribution au
financement de projets ou d’opérations ponctuelles proposés par la clientèle.
Comme dans la Mourabaha, ce financement peut se faire avec ou sans
décaissement.
Mais elle peut aussi revêtir des formes plus élaborées.
En tout état de cause, cette contribution se réalise suivant l’une des deux
formules ci après :

La Moucharaka définitive :
La Banque participe au financement du projet de façon durable et perçoit
régulièrement sa part des bénéfices en sa qualité d’associé copropriétaire. Il
s’agit en l’occurence pour la Banque d’un emploi à long ou moyen terme de ces
ressources stables (fonds propres, dépôts participatifs affectés et non affectés...).
L’apport de la Banque peut revêtir la forme d’une prise de participation dans des
sociétés déjà existantes, d’un concours à l’augmentation de leur capital social ou
la contribution dans la formation du capital de sociétés nouvelles (achat ou
souscription d’actions ou de parts sociales). Ce type de Moucharaka correspond
dans les pratiques bancaires classiques aux placements stables que les banques
effectuent soit pour aider à la formation d’entreprises ou tout simplement pour
s’assurer le contrôle d’entreprises existantes.

La Moucharaka dégressive :
La Banque participe au financement d’un projet ou d’une opération avec
l’intention de se retirer progressivement du projet ou de l’opération après son
désintéressement total par le promoteur. Ce dernier versera, à intervalle régulier
à la Banque la partie de bénéfices lui revenant comme il peut réserver une partie
ou la totalité de sa propre part pour rembourser l’apport en capital de la Banque.
Après la récupération de la totalité de son capital et des bénéfices qui échoient,
la Banque se retire du projet ou de l’opération. Cette formule s’apparente aux
participations temporaires dans le banking classique.

2-utilité de ce mode de financement:


Le financement par Moucharaka de par sa souplesse et sa vocation participative
présente plusieurs avantages et pour la Banque Islamique et pour les opérateurs
économiques. Pour la Banque Islamique, cette formule offre des opportunités de
placement à long et/ou moyen terme de ses ressources.
Il peut constituer de la sorte une source de revenus réguliers et consistants
susceptibles de lui permettre d’assurer à ses déposants et à ses actionnaires un
taux de rémunération assez intéressant.
Outre le financement à caractère ponctuel d’opérations commerciales à court
terme (notamment de revente en l’état ou d’import-export) et les prises de
participation, la Moucharaka se présente aussi comme une forme de crédit à long
et moyen terme. A ce titre, elle constitue le mode de financement le plus adapté
au besoin des cycles de création et de développement des entreprises aussi bien
pour ce qui est de la constitution et/ou augmentation du capital que l’acquisition
et/ou la rénovation des équipements. Aussi, la Moucharaka est-elle très sollicitée
par les promoteurs pour la création de petites et moyennes entreprises sous
forme de sociétés de diverses formes (SPA, SARL, SNC...).

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Pour les opérateurs économiques (partenaires), le principe de partage du risque


fait de la Moucharaka une source de financement attrayante. La rémunération de
la Banque loin de constituer une charge financière fixe, est une contribution
variable directement liée au résultat d’exploitation. En cas de résultat déficitaire,
non seulement la Banque ne peut prétendre à une quelconque rémunération,
mais elle est aussi tenue d’assumer sa quote part dans la perte en sa qualité
d’associé. C’est dire toute l’importance de l’étude du risque et de rentabilité des
projets et opérations proposés pour ce type de financement.
La Moucharaka de type dégressif permet aux Banques Islamiques d’accorder aux
titulaires de marchés publics (ou autres), des avances sur marchés moyennant
un partage de la marge dégagée sur les coûts de réalisation. Les paiements se
feront au vu de situations de travaux appuyées de toutes les pièces justificatives
probantes. Le prélèvement se fera sur les versements effectués par le maître de
l’ouvrage via le comptable payeur, en vertu des clauses de l’acte de
nantissement de marché à requérir systématiquement dans ce genre
d’opérations. Néanmoins, il y a lieu de tenir compte des prescriptions de la
Chari’a en la matière (voir ci-dessous).
Les concours par Moucharaka répondent aussi aux besoins de financement des
petites entités du secteur de l’artisanat, de l’hôtellerie, de la restauration et
autres types d’activités qui, en dépit de leur faiblesse en matière de garanties et
de ressources financières, présentent en contrepartie un intérêt culturel certain.
Ces secteurs bénéficient le plus souvent d’avantages fiscaux et d’une demande
stable et fidèle qui compensent largement les inconvénients précités.
Certains pays de vieille tradition bancaire ont favorisé le développement de
banques spécialisées dans le financement de ce type d’activités et fonctionnant
de façon participative (les banques populaires).

3-Mécanisme de musharaka et dégressive musharaka1:


Le capital du projet est fourni par la banque et un ou plusieurs partenaires. Les
profits et pertes sont partages au prorata de l’apport financier de chacun. Tous
les cocontractants ont un droit de regard sur la gestion du projet.
Dans le cas d’un diminishing Musharaka, l’entrepreneur peut racheter
progressivement les parts de la banque.

Schéma représentatif de al musharaka2

Partenaire 1(p1) Partenaire2 (p2)


Participation aux participation aux
Profits et pertes profits et pertes

1
- cherif Karim ouvrage analyse des produit financier islamique page 30
2
- Travail individuelle du groupe avec source (internet)

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Propriété à x%
Musharaka propriété (100-x)%

Projet /biens

Section 2 : Les produits financiers islamiques basés sur


le principe du coût plus marge
A-Al Murabaha :
1-Définition1 :
Murabaha est un contrat de vente, entre une banque et un acheteur, par lequel
la banque revend les biens objet de la transaction à un prix majoré. Les bénéfices
(marge bénéficiaire) et la période de remboursement (versements échelonnés en
général) sont précisés dans un contrat initial. Cela permet à un client d'acquérir
un bien sans contracter un emprunt avec intérêt. En règle générale, les
intervenants sont les suivants: Le contrat: Description de l'actif licite (pas de
financement de produits prohibés par L’Islam). Dans la pratique, le client définit
avec précision l'actif objet de sa demande et lance l'ordre d'achat auprès de sa
banque. Le prix de vente en tenant compte de la marge est convenu au départ
entre les deux parties; Les frais liés à la transaction de vente sont à la charge du
vendeur sauf indication contraire prévu dans le contrat de vente; Indication des
modalités de paiement: comptant (à vue) ou à terme échelonné (court/ moyen ou
long terme). En cas de retard dans le paiement des échéances, suite à une
mauvaise foi du client, la Banque peut appliquer au client défaillant des pénalités
de retard qui seront logées dans un compte spécial « Produits à Liquider ». Mais à
aucun moment elle ne peut réviser en hausse sa marge bénéficiaire en
contrepartie du dépassement de délai. Indication des garanties exigées et toute
éventuelle condition. La banque: Achat et prise de possession de l'actif par la
banque tout en respectant les caractéristiques exigées dans le contrat. Respect
des clauses du contrats entre autre: la marge et la durée. Le client: Respect de
son engagement d'acheter l'actif; Validation de l'offre en particulier le montant à
rembourser y compris la marge et le respect du remboursement des échéances
dans les délais. Après la réalisation du contrat Mourabaha, la marchandise
devient la propriété exclusive et définitive de l'acheteur final et le demeurera
quels que soient les incidents qui peuvent survenir par la suite. Toutefois, la
Banque peut prendre un gage sur les marchandises vendues en garantie du
paiement des prix de vente et mettre en jeu ce gage le cas échéant. De même,
elle peut tenir compte des cas de mévente du client et accorder à ce dernier un

1
- http://www.entreprendre.ma/Produits-de-la-banque-islamique_a359.html

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rééchelonnement de son échéancier sans que cela n'entraîne une majoration de


prix.

2-utilité de ce mode de financement1 :


La Mourabaha est un mode de financement qui permet aux banques islamiques
de financer, dans le respect de leurs principes, aussi bien les besoins
d’exploitation de leur clientèle (stocks, matières, produits intermédiaires) que
leur investissement.

3-Mécanisme de la mourabaha2:

Il s’agit d’une vente avec marge. Celle-ci doit être définie par les deux parties et
le montant du cout de revient doit être connu de l’acheteur a l’initiation du
contrat. Le paiement peut s’effectuer par versements échelonnés.

Schéma représentatif de la mourabaha3

Vente des biens à la banque vente des biens aux clients

vendeu Banque islamique client


r

Paiement du prix d’achat paiement du prix d’achat majoré d’une marge


(x+y)

B-Salam :
1-Définition4 :
C’est Le SALAM est un contrat généralement de court terme par lequel une
banque verse d'avance les montants correspondant à la livraison future d'une
quantité définie de marchandises. Contrairement à la MOURABAHA, la Banque
n'intervient pas comme vendeur à crédit de la marchandise acquise sur
commande de sa relation, mais comme acquéreur, avec paiement comptant
d'une marchandise qui lui sera livrée à terme. Une fois la Banque (acheteur)
accepte l'offre du client (vendeur) en termes de quantité, de prix et de délai de

1
- cherif Karim ouvrage analyse des produit financier islamique page 32
2
- http://www.entreprendre.ma/Produits-de-la-banque-islamique_a359.html
3
- Travail individuelle du groupe avec source (internet)
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- http://www.entreprendre.ma/Produits-de-la-banque-islamique_a359.html

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livraison, les deux parties signent un contrat de SALAM reprenant les clauses
convenues (nature des marchandises, quantités, prix, délais et modalités de
livraison et/ou de vente pour le compte de la Banque etc...). Parallèlement, les
deux parties signent un contrat de vente par procuration par lequel la Banque
autorise le vendeur à livrer ou à vendre (selon le cas) les marchandises à une
tierce personne. Le vendeur s'engage, sous sa pleine responsabilité à recouvrer
et à verser le montant de la vente à la Banque. La rémunération du mandat du
vendeur peut être consentie sous forme d'une commission, d'une ristourne ou
d'une participation à la marge dégagée par la vente des marchandises. Elle peut
aussi être décomptée au début de la transaction et intégrée au montant de
l'avance (financement SALAM). En tout état de cause, son montant doit être
calculé par référence aux taux de marge pratiqués sur le marché pour des
opérations similaires. Le prix de vente des marchandises par le vendeur pour le
compte de la Banque, doit dégager une marge nette (après déduction des
commissions et autres frais) au moins égale au taux de rentabilité annuel
minimum tel que fixé dans sa politique de financement. Parmi les conditions de
conformité du financement SALAM: La marchandise objet du contrat doit être
connue (en nature et qualité), quantités (en nombre, en volume, ou en poids),
valorisée en monnaie et non licite. Le délai de livraison de la marchandise par le
vendeur (client) doit être fixé dans le contrat et connu des deux parties. Le prix
(ou la contrepartie) de la marchandise doit être fixé dans le contrat, connu des
deux parties et payé par l'acheteur (la Banque) comptant.

Le lieu de livraison doit être déterminé et connu des deux parties. L'acheteur (la
banque) peut exiger du vendeur une caution pour garantir la livraison de la
marchandise à l'échéance ou toute autre garantie réelle ou personnelle.
L'acheteur peut mandater le vendeur pour vendre et/ou livrer la marchandise, à
l'échéance, à une tierce personne moyennant une commission ou

sans commission. Le vendeur est alors personnellement redevable vis à vis de


l'acheteur du recouvrement du prix de vente. L'acheteur ne peut vendre la
marchandise avant sa livraison par le vendeur. Toutefois, il est autorisé à le faire
par le biais d'un contrat SALAM parallèle.

2- utilité de ce mode de financement1 :

Si la Moucharaka, la Moudharaba, le Leasing et la Mourabaha permettent à la


Banque Islamique de répondre dans une large mesure aux besoins de sa clientèle
en matière de financement des cycles de création, d’investissement et
d’exploitation des entreprises, ces différentes techniques s’avèrent insuffisantes
à elles seules pour couvrir la totalité de ces besoins.

Il en est ainsi à titre d’exemple des besoins de financement du fond de


roulement,de certaines charges d’exploitation telle que les salaires, les impôts et
taxes, les droits de douanes...etc.

1
- http://www.entreprendre.ma/Produits-de-la-banque-islamique_a359.html

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Ces besoins nécessitant souvent un apport monétaire direct, exigent par


conséquent un mode de financement plus approprié que la Mourabaha, celui-ci
devant se traduire obligatoirement pour des raisons de conformité aux principes
de la Chari’a, par l’achat de stocks et leur revente par la Banque elle-même.
Le Salam présente l’avantage de permettre à la Banque d’avancer directement
des fonds à son client, en se positionnant en tant qu’acheteur vis à vis de lui et
en lui concédant un délai pour la livraison des marchandises achetées. Bien plus,
la formule du mandat, comme on le verra plus loin, permet au client de continuer
à traiter normalement avec sa clientèle ordinaire, sous la seule réserve qu’il le
fait pour le compte de la Banque, à concurrence de la valeur des marchandises
acquises par elle dans le cadre du contrat Salam.

Par rapport à la Moucharaka, qui s’adapte plus au cycle long, le Salam se


distingue par son moindre risque dans la mesure où la créance de la Banque (ou
sa contre valeur) constitue, comme dans la Mourabaha une dette commerciale
constante sur le client (le vendeur).

Il apparaît donc que ce type de financement offre de plus grandes opportunités


et une plus grande souplesse à l’intervention de la Banque, tout en s’inscrivant
dans le cadre des principes de la Chari’a Islamique.

A ce titre, le Salam se présente comme un moyen idéal de financement de


certains types d’activités économiques telle que l’Agriculture, l’Artisanat,
l’Import-export, les coopératives de jeunes, la P.M.I. - P.M.E. en plus du secteur
de distribution.

En outre, le Salam pourrait constituer une formule de remplacement à la pratique


de l’escompte commercial. Les effets et/ou valeurs en possession du client seront
prises à titre de garantie du financement Salam que la Banque pourrait lui
consentir.

Analysé par comparaison aux pratiques bancaires classiques, le Salam peut se


substituer, aux formes de crédits à court terme comme les facilités de caisse, les
découverts, les crédits de campagne et les avances sur marchandises.

3-Mécanisme de Salam1 :

C’est une vente avec livraison différée. L’acheteur paie comptant le prix négocie
a l’initiation du contrat. Le vendeur livre le bien a terme. Afin d’éviter toutes
confusions, le vendeur signe une promesse de livraison au vendeur en stipulant
les modalités de la vente (nature des marchandises, quantités, prix, délais et
modalités de livraison et/ou de vente pour le compte de la Banque).

Schéma représentative de Salam2

1
cherif Karim ouvrage analyse des produit financier islamique page 33
2
- Travail individuelle du groupe avec source (internet)

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Vente des biens à l’acheteur


Vendeur Acheteur
Paiement du prix d’achat dans son intégralité

Vendeur Acheteur
livraison des biens à l’acheteur

C-L'ISTISNA'A
1) Définition1 :
L'Istisna'a est un moyen de financement progressif. L’Istisna'a est défini comme
un contrat par lequel le Client, en tant que « Acquéreur Final » ou « Maitre
d’Ouvrage » « Mostasni'a » souhaite acquérir un bien nécessitant un processus
de fabrication. La Banque en tant que « Vendeur » ou « Maitre d’œuvre » « Sani'a
» s’engage à acheter les matières premières et à livrer le bien à fabriquer selon
une description prédéfinie des caractéristiques produit, à un prix fixé et payable
selon les modalités convenues au Contrat. Dans la Pratique, pour le financement
via cette technique, les Banque Islamiques opèrent par des contrats d’Istisna
Parallèle où les travaux de fabrication sont sous-traités par un constructeur dans
le domaine (sous-traitant) pour la réalisation du bien souhaité par le client ou
l’Acquéreur final. Dans ce cas, la banque aura une double Casquette : Sani'a:
Pour l’exécution des travaux et ce dans sa relation avec son Client (Mostasni'a) ;
Mostasni'a: Pour transmettre les caractéristiques souhaités du bien dans sa
relation avec le Sous-Traitant (Sani'a) L’utilité de ce mode de financement est de
financer des projets et des biens nécessitant un processus de fabrication assez
long conformément à un cahier de charge. Ainsi que la facilité de paiement avec
différents modes de règlement. L’Istisnaa représente le financement d’un cycle
de production industrielle. Exemple : Financement des unités de fabrication, de
construction de bâtiments et de travaux publics. L’Istisnaa peut prendre deux
formes différentes : La banque prend en charge la gestion du projet. Le client
gère lui-même le projet industriel. Cette forme est la plus utilisée dans la
pratique des banques islamiques en Algérie. L’Istisnaa est octroyé moyennant
une marge commerciale convenue d’avance. Il doit financer des activités licites
du point de vue de la Charia. Il est justifié par des factures réelles représentant
les quantités et la qualité convenues au départ dans le cahier des charges. Les
conditions de conformité de ce type de financement sont les suivantes:

Le principe de base est que la rémunération de la Banque dans le cadre de


l'ISTISNA'A se justifie par son intervention en qualité d'entrepreneur responsable
de la réalisation des travaux afférents à la construction de l'ouvrage objet du
contrat, que cette intervention ait lieu directement ou par l'entremise de sous-

1
- http://www.entreprendre.ma/Produits-de-la-banque-islamique_a359.html

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Fiscalité financière au Maroc 2016/2017

traitants. Le contrat d'ISTISNA'A doit porter sur un travail de transformation d'une


matière, d'un produit semi-fini ou de composants en un produit fini prêt à
l'utilisation. Le contrat doit préciser la nature, la quantité, la qualité et les
spécificités du bien à fabriquer.

2-utilité de ce mode de financement1 :

L’ISTISNA’A est une formule qui permet à la Banque Islamique d’apporter son
concours dans le cadre de travaux de construction, de réfection, d’aménagement
et de finition d’ouvrages de masse. Elle permet aussi de financer la construction
d’équipements de production, de transport et de consommation sur commande
des utilisateurs et/ou des revendeurs.
Enfin, il offre une solution de remplacement conforme aux préceptes de l’Islam à
la technique des avances sur marché grâce au procédé du double ISTISNA’A
décrit ci-dessus.

3- Mécanisme de istisna’a2 :

Il s’agit d’un contrat par lequel une partie demande a une autre de lui fabriquer
un objet moyennant un paiement comptant, échelonné ou a terme. Bien que fort
ressemblant au Salam, l’Istisna présente la particularité d’avoir un objet du
contrat non achevé a l’initiation du contrat. L’Istisna fait donc une entorse aux
règles de la Chari’a qui, elle, prohibe la vente d’une chose qui ne nous appartient
pas ou que l’on ne possède pas .Dans la pratique, cette transaction procure aux
entreprises un financement a moyen et long terme pour la fourniture, la
construction ou la fabrication de produits finis.
Cette technique est souvent additionnée a d’autres contrats, comme l’Ijara, lors
de projets immobiliers par exemple.

Schéma représentative de istisna’a3

Contrat de construction

Financier Paiement d’avance, fractionne Constructeur


à terme ou à tempérament

Paiement
Avec Contrat de
Échéance Construction

Client
1
- http://www.entreprendre.ma/Produits-de-la-banque-islamique_a359.html
2
- cherif Karim ouvrage analyse des produit financier islamique page 33
3
- Travail individuel du groupe
Source : Internet.

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D-L’IJARA
1-definition
L'Ijara est un mode de financement à moyen ou long terme par lequel la banque
achète des machines et des équipements puis en transfère l'usufruit au client
pour une période durant laquelle elle conserve le titre de propriété de ces biens.
L'Ijara est l'équivalent du contrat crédit-bail. Toutefois, il y a quelques différences
qu'il convient de souligner. Ce qui le diffère du crédit bail, c'est l'absence de
pénalité en cas de non paiement mensuel ou en cas de retard. Les conditions de
contrat sont aussi prédéfinies pour ce type de financement. Il s'agit d'une
technique de financement qui fait intervenir trois acteurs principaux : Le
fournisseur (fabricant ou vendeur) du bien, le bailleur ( en l'occurrence la banque
qui achète le bien pour le louer à son client) et le locataire qui loue le bien en se
réservant l'option de l'acquérir définitivement au terme du contrat de location .
Le contrat: L'objet de la location (l'utilisation du bien loué) doit être connue et
acceptée par les deux parties; La location doit porter sur des biens durables,
c'est à dire non destructibles du fait de la jouissance ou de l'utilisation; La durée
de location, le délai de paiement, le montant du loyer et la périodicité doivent
être déterminés et connus à la conclusion du contrat; Le loyer peut être payé
d'avance, à terme ou par tranches selon la convention des parties (le plus
courant c'est par tranche); Les deux parties peuvent convenir d'un commun
accord d'une révision du loyer, de la durée de location et de toutes autres
clauses du contrat, s'il n'est pas assorti de l'option d'achat; D'autres conditions
peuvent être inscrites au départ à la convenance des deux parties. La banque: Le
bien doit être la propriété de la banque; Respect des clauses du contrats entre
autre: Le montant et la durée de location. Le client: Respect de son engagement
d'acheter à terme le bien (Option d'achat); Validation de l'offre en particulier les
loyers à payer et le respect du remboursement des échéances dans les délais.

2-utilité de ce mode de financement1 :

Le leasing est une technique de financement des investissements (mobilier et


immobiliers) relativement récente. A ce titre, il peut être classé parmi les formes
de crédit à long et moyen terme. La conformité avec les principes de la chari’a en
fait une formule privilégiée utilisée par les Banques Islamiques dans le
financement des investissements de leurs relations. Le second avantage de ce
mode de financement a trait à la solidité de la garantie que procure à la Banque
son statut de propriétaire légal du bien loué.
Pour les opérateurs économiques, les avantages du leasing sont multiples. D’une
part, il leur permet de rénover leurs équipements désuets ou obsolètes et
bénéficier ainsi des derniers développements technologiques. D’autre part, il
offre l’avantage de leur éviter une immobilisation à long ou moyen terme d’une
partie de leurs ressources dans le cas d’une acquisition autofinancée ou même
financée par un crédit d’investissement.

1
- http://www.entreprendre.ma/Produits-de-la-banque-islamique_a359.html

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Fiscalité financière au Maroc 2016/2017

En effet, les charges annuelles, dans le cadre d’un financement se limitent aux
seuls loyers dus sur la période, ce qui est très apprécié par les entreprises qui ont
des difficultés à équilibrer leur situation financière.
Les entreprises qui optent pour ce mode de financement peuvent tirer profit, sur
le plan fiscal de la différence positive entre le montant des loyers annuels et celui
des amortissements qu’elles auraient dû comptabiliser sur leurs propres fonds si
le bien avait fait l’objet d’une acquisition.
Enfin, la marge de manœuvre laissée à l’utilisation quant à l’option finale (achat-
restitution-relocation), lui permet de décider au moment opportun du choix le
plus indiqué en fonction de la situation et des besoins de son entreprise.

3-Mécanisme de l’ijara1 :

C’est un contrat de location. Un bien est acquis par la banque auprès d’un
fournisseur. La banque le loue a l’entrepreneur et le cout de location plus la
marge sont échelonnés sur toute la période du bail. La variante Wa Iktina permet
a l’entrepreneur d’acquérir a terme l’objet loue.

Schéma représentative de l’ijara2

Paiement des loyers

Transfert de l’actif

Client Tiers Entité


Paiement comptant

Mise à disposition de l’actif

Conclusion :
Les produis islamique son multiples et diversifiés : al modarabat, al
musharaka, al mourabaha , salam,l’ istisna’a, l’ijara …

1
- cherif Karim ouvrage analyse des produit financier islamique page36
2
- Travail individuelle du groupe avec source (internet).

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Fiscalité financière au Maroc 2016/2017

Malgré l’acceptation des produits financiers islamique par la


gouvernement marocaine, ces produits pose des problème au niveau de
l’implantation parmi ces problèmes il y’a qui ont dans l’aspect économique
, juridique et aussi politique…
Tant que ces problèmes ne sont pas résolus , les banque participative
resteront bloqués .
Donc quel est l’avenir de la finance islamique au Maroc ?

Conclusion générale

La fiscalité se résume aux pratiques utilisées par un état ou une collectivité pour
percevoir des impôts et autres prélèvements obligatoires ;La fiscalité à trois
fonctions ,la premier fonction de la fiscalité est un instrument de redistribution
des revenus ,une fonction économique de la fiscalité permet à l’état d’intervenir
dans la vie économique et finalement une fonction financière de la fiscalité qui
permet à l’état d’avoir des ressources afin de financer les dépenses publiques .
La fiscalité financière ou bien la fiscalité des produits financiers se compose de
plusieurs catégories dans lesquelles nous avons expliqués dans les chapitres
précédents.
Dans un premier chapitre on a présenté l l’imposition des revenus et des profits
de capitaux mobiliers :
Revenus de capitaux mobiliers Sont notamment considérés comme Des produits
des actions ou parts sociales et revenus assimilés distribués par les sociétés
soumises à l’IS ; Les produits distribués en tant que dividendes par les
établissements de sociétés non résidentes, les OPCVM, les OPCR ; les produits de
placements à revenu fixe versés ou inscrits en compte des personnes physiques
ou morales qui n’ont pas opté pour l’IS et ayant au Maroc leur résidence
habituelle, leur domicile fiscal ou leur siège social.
Les profits de capitaux mobiliers Sont considérés comme, les profits nets
annuels réalisés par les personnes physiques sur les cessions de valeurs
mobilières et autres titres de capital et de créance émis par les personnes
morales de droit public ou privé, les OPCVM…
Dans le Deuxièmes chapitre on a détailler deux grands types d’organismes de
placement collectif en valeur mobilière et leur fiscalité, qui a pour vocation de la

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Fiscalité financière au Maroc 2016/2017

collecte de l’épargne auprès des investisseurs pour la placer dans des valeurs
mobilières selon des critères bien défini. Ainsi, cela permet de constituer un
portefeuille de valeurs mobilieres.les OPCVM permettent donc à tout investisseur
de se constituer un portefeuille de titres, qui est géré de manière optimale par
des professionnels des domaines.
Dans le troisième chapitre nous avons arrivons a définir et classer les produits
islamiques, ce sont les produits qui ont apparus comme une solution de la crise
financiers de 2008 qui était résulté par le système financier classique ou
conventionnelle, qui est plus stable et qui cherche l’exigence d’une bonne
gouvernance financière du marches financiers.
Il important de rappeler que toutes les marches financières ont été créés dans un
contexte d’harmoniser l’économie national et en particulier d’augmenter les
recettes fiscales d’Etat.
Ainsi la combinaison d’harmonisation de ces initiatives avec la politique réelle de
modernisation et de l’harmonisation du système fiscal en général, et ces produits
financiers devrait contribuer au développement du marché financier.
Enfin l’analyse des régimes d’imposition marocaine et le constat de son impact
négatif sur le développement du marché financier peut amener l’administration
fiscal à proposer d’autre piste de réforme dont la mise en œuvre rendrai le
marché la plus attractif et son fonctionnement plus harmonieux.

Annexes
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Fiscalité financière au Maroc 2016/2017

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Schéma représentatif des capitaux mobiliers

CAPITAUX
MOBILIERE OU
VALEUR MOBILIERE

REVENUS DES PROFITS DES


CAPITAUX CAPITAUX

REVENUS FIXE (intérêt, REVENU VARIABLE Cession ou échange des


…) valeurs mobilières
(Action, part social,…)

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Fiscalité financière au Maroc 2016/2017

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OPCVM GESTIONNAIRE RESAUX PLACEUR


SICAV VENIR BMCE CAPITAL BMCE
GESTION
BMCI EPARGNE BMCI GESTION BMCI
OBLIGATIONS
CDG TAWFIR CD2G CDG CD2G-DAR TAWFIR
CDM CROISSEANCE WAFA GESTION CREDIT DU MAROC
INSTITUSIONNELS PLUS
CDM PROFIL SERENITE WAFA GESTION CREDIT DU MAROC
CDM GENERATION WAFA GESTION CREDIT DU MAROC
CDM TRESOR PLUS WAFA GESTION CREDIT DU MAROC
CFG RENDEMENT CFG GESTION CFG GROUPE et DAR
TAWFIR
AFG INCOME FUND GESTAR/AFAM AFAM
SICAV OBLIG PLUS GESTAR S.A SGMB
FCP MAROC MAROGESTE MSIN et CIH
OBLIGATIONS
UPLINE RENDEMENT UPLINE CAPITAL UPLINE SECURITIES
MANAGMENT
CAP OBLIGATIONS WAFA GESTION ATTIJARIWAFABANK
CAP REGULARITE WAFA GESTION ATTIJARIWAFABANK
CAP RENDEMENT WAFA GESTION ATTIJARIWAFABANK
PREMIERE
CAP SOLIDARITE WAFA GESTION ATTIJARIWAFABANK
OBLITOP WAFA GESTION ATTIJARIWAFABANK
PATRIMOINE WAFA GESTION ATTIJARIWAFABANK
OBLIGATIONS
FCP AVENIR ACTIONS BMCI GESTION BMCI
FCP CASACTIONS BMCI GESTION BMCI
FCP CNIA CROISSANCE BMCI GESTION BMCI
FCP EPARGNE ACTIONS BMCI GESTION BMCI
FCP HORIZON ACTIONS BMCI GESTION BMCI
CDG-ACTION CD2G CDG
CDG AVENIR CD2G CDG
AVENIR PERFORMANCE CFG GESTION CFG GROUP
STAFF ACTION CFG GESTION CFG GROUP
SOCIETE CENTRALE DE CD2G CDG
REASSURANCE
INTEGRALE
CMKD CROISSANCE CFG GESTION CFG GROUP
RAM RETRAITE BMCI GESTION BMCI
COMPLEMENTAIRE

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Bibliographie

Ouvrage :
1. Monétaire et Financement de l’Economie (Prof ; Hassan KHALOUKI) Edition 2013
2. fiscalité de l’entreprise, Mohamed Mounir Édition 2016
3. analyse des produits financiers islamiques Cherif Karim, Edition 2016
4. fiscalité de l’entreprise marocaine, Nabil Bouayad amine, Edition 2015
5. Guide pratique de la fiscalité marocaine (conforme au CGI)
6. fiscalité de l’entreprise, Mohamed Mounir, (édition 2016),
7. Fiscalité appliqué de l’entreprise marocaine, mohamed Abou el jaouad, édition
2010
8. OPCVM Guide pour NEOPHYTES
9. Audit des OPCVM (Rapport de stage) Groupe ISCAE ; Benzaouia Boutaina
10. Mo Mémoire des OPCVM
11. Hamed Souaidi ouvrage comprendre et connaître la fiscalité au Maroc
12. lamzoudi Mohammed : code de fiscalité marocaine
Les Sites WEB :
13. http://www.ammc.ma/espace-epargnants/opcvm
14. http://leconomiste.com/opcvm
15. - http://www.entreprendre.ma/Produits-de-la-banque-islamique_a359.html
16. http://www.entreprendre.ma/Produits-de-la-banqueislamique_a359.html
17. http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/6700-PGP
18. https://www.univ-paris1.fr/fileadmin/Service_recherche/.../THESES_2000-09_01.pdf
(fiscalité marocaine ait Lahcen dina)
19.Les Articles :
20. Code générale des impôts (CGI 2016) L’article 4 visés à l’article 14
21. code générale d’impôt 2016 article 174 alinéa II
22. article 67 du code général d’impôt 2016 ; www.fiscamaroc.com
23. code générale d’impôt article 174
24. Comptabilité des OPCVM
Conférence :
Colloque national sous le thème : FINANCE PARTICIPATIVE ET DEVELOPPEMENT
SOCIO-ECONOMIQUE AU MAROC, Le 29 avril 2017

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Table des Matières


Introduction 2
Chapitre I : l’imposition des revenus et des profits de capitaux 4
mobiliers.
Section1 : les revenus de capitaux mobiliers. 4
A) la nature des revenus de capitaux mobiliers: 4
1 : Les revenus à caractères variable. 4
2 : les revenus à caractère fixes. 5
B) Les modalités d’imposition des revenus de capitaux mobiliers. 6
C: les exonérations des revenus de capitaux mobiliers. 7
1-Les exonérations des revenus variables : 7
2-Les exonérations des revenus fixes : 8
D : recouvrement de l’impôt des revenus 8
Section 2 : les profits de capitaux mobiliers. 8
A : la nature des profits de capitaux mobiliers 8
B : Les modalités de l’imposition des profits de capitaux mobiliers. 9
C : Les exonérations. 10
D : Recouvrement de l’impôt. 10
Section 3 : calcule des revenus et profits de capitaux mobiliers. 11
Exemple1: 11
Exemple 2: 14
IMPORTANT : Imputation des moins-values. 15
Conclusion : 15
CHAPITRE 2: Organisme De Placement Collectif En Valeurs Mobilières 16
Section1 : présentations des organismes de placement collectifs en 16
valeur mobilière
A –Définition d’OPCVM 16
B –classification des OPCVM : 17
1) Classification Juridique : 17
a) les sociétés d’investissement à capital variable (SICAV) : 17
b) Les Fonds Communs de Placement (FCP): 17
2) Classification Selon les Modes de placement : 18
a. OPCVM Actions : 18
b. OPCVM Obligataires ou de taux : 18
c. OPCVM Diversifiés : 18
d. OPCVM Monétaires : 19

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3. Classification selon l’affectation du résultat : 19


a. Des Fonds de distribution : 19
b. Des Fonds de capitalisation : 19
C. Fonctionnement des OPCVM: 19
1) La valeur liquidative (VL) 19
2) Les souscriptions : 20
3) Les rachats : 20
4) Les droits d’entrée et de sortie: 20
D. Le Contrôle des OPCVM: 20
Section 2 : la fiscalité accordée aux OPCVM 22
A : Régime fiscale des OPCVM 22
1) : Imposition des SICAV et FCP 22
a) : Exonération et opération non imposable 22
b) : Opérations imposables 23
B : Régime fiscale des actionnaires et porteurs de parts 23
1) : Pour les personnes morales 24
2) : Pour les personnes physiques 25
C : Impacts et évolution du régime fiscale des OPCVM 26
1) : Problématiques relatives a la fiscalité des OPCVM 26
2) : Apports récents en matière de fiscalité des OPCVM 27
Conclusion : 28
Chapitre 3 : les produits financiers islamiques 29
Section 1 : les produits financiers islamique comprenant un système 29
de partage des pertes et des profits.
A- AL MUDARABAT : 29
1-définition: 29
2-utilité de ce mode de financement : 30
3-Mécanisme de mudarabat : 30
B-AL Musharaka : 31
1-définition : 31
2-utilité de ce mode de financement : 31
3-Mécanisme de musharaka et dégressive musharaka 32
Section 2 : Les produits financiers islamiques basés sur le principe du 33
coût plus marge
A-Al Murabaha : 33
1-Définition: 33
2-utilité de ce mode de financement : 34
3-Mécanisme de la mourabaha: 34
B-Salam : 35
1-Définition : 35
2- UTILITÉ DE CE MODE DE FINANCEMENT : 36
3-Mécanisme de Salam: 37
C-L'ISTISNA'A 37
1) Définition : 37
2-UTILITE DE CE MODE DE FINANCEMENT : 38
3- Mécanisme de istisna’a: 38
D-L'IJARA : 39

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1-Définition: 39
2-UTILITÉ DE CE MODE DE FINANCEMENT : 40
3-Mécanisme de l’ijara: 40
Conclusion : 41
Conclusion generale 42

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