Étude Générale Sur La Tribologie
Étude Générale Sur La Tribologie
Étude Générale Sur La Tribologie
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE «Abbès LAGHROUR» DE KHENCHELA
FACULTE DES SCIENCES ET DE TECHNOLOGIE
Spécialité : Mécanique
Option : Génie des Matériaux
Présenté le 22/06/2014
.
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(85)
Je dédie ce modeste travail à :
Introduction générale
Introduction……………………………………………………………………………… 1
I.1. Définition……………………………………………………………………………. 1
1.2. Les états des surfaces……………………………………………………………….. 2
1.2.1. Ondulation …………………………………………………………………….. 2
1.2.2. Rugosité ………………………………………………………………………... 3
I.3. Types de surface ……………………………………………………………………… 3
I.4. Défauts de rugosité ………………………………………………………………….. 4
I.5. Catégories de défauts ………………………………………………………………... 5
I.6. Définitions des paramètres liés au profil …………………………………………….. 5
I.7. L’indice de façonnage ………………………………………………………………. 6
I.8. État de surface microscopique ………………………………………………………. 6
I.8.1. Les différents états de surface rencontrés...............................................................6
1.9. Rôle et domaine d'applications de rugosité ……………………………………..…… 8
Conclusion………………………………………………………………………………… 8
Chapitre II : la tribologie
Introduction………………………………………………………………………………. 10
II.1. système tribologique ………………………………………………………………... 10
II.2. Schéma générale de la tribologie…………………………………………………… 11
II.3. Situation tribologiques……………………………………………………………… 12
II.4. Frottement …………………………………………………………………………. 12
II.4.1. Définition …………………………………………………………………….. 12
II.4.2. Principe ………………………………………………………………………. 13
II.4.3. Types du frottement………………………………………………………….... 14
II.4.4. Mécanismes du frottement sec (de glissement sec)…………………………… 15
II.4.5. Le coefficient de frottement………………………………………………… 16
II.4.6. Forces de frottement statique et cinétique……………………………………. 16
II.4.7. Quelques valeurs du coefficient …………………………………………….. 18
II.5. Usure …………………………………………………………………………….... 18
II.5.1. Définition……………………………………………………………………... 18
II.5.2. Conséquences………………………………………………………………..... 19
II.5.3. Lois d’usure…………………………………………………………………… 19
II.5.4. La courbe d'usure……………………………………………………………... 21
II.5.5. Phases de la vie d'un mécanisme……………………………………………… 21
II.5.6. Types d’usure ………………………………………………………………... 22
II.5.6 .1. Usure abrasive …………………………………………………………. 24
II.5.6 .2. Usure adhésive …………………………………………………………. 24
II.5.6.3. Usure corrosive (ou tribochimique)…………………………………….... 25
II.5.6 .4. Usure par fatigue ……………………………………………………….. 25
II.6. Les essais tribologiques ………………………………………………………….... 27
Conclusion ……………………………………………………………………………… 28
Introduction …………………………………………………………………………….. 30
III.1. Lubrifiants………………………………………………………………………… 30
III.2. Fonctions des lubrifiants………………………………………………………...... 31
III.3. Les bases lubrifiantes …………………………………………………………....... 31
III.4. Régimes de lubrification………………………………………………………… .. 32
III.5. Les huiles ………………………………………………………………...... 33
III.5.1. Propriétés caractéristique……………………………………………… 33
III.6. Les graisses…………………………………………………………………. 33
III.6.1. Constitutiondes graisses…………………………………………………........ 33
III.6.2 Propriétés caractéristiques…………………………………………………….. 34
III.7. Comparaison des graisses et des huiles……………………………………… 35
III.8. Les fluides de coupe dans l’industrie…………………………………………….. 35
Conclusion………………………………………………………………………………. 36
Conclusion générale
Liste de figures
Introduction générale
Le nom tribologie a été créé en Angleterre, il a été utilisé pour la première fois dans le
rapport présenté le 23 novembre 1965 au Minister of State for Education and Science et
publié en février 1966. Ce nom vient du grec (tribein : frotter) et (logos : parole,
étude ou science), ainsi la tribologie est l'étude ou la science du frottement. Plus généralement
la tribologie concerne l'étude des surfaces en contact et en mouvement relatif, elle regroupe
ainsi la lubrification, le frottement et l'usure des éléments de machine. Notons que la notion
de frottement a été définie dans les études remarquables de Léonard de Vinci, de Guillaume
Amontons et de Charles Coulomb aux xve, xvie et xviiie siècles. Le frottement fait intervenir
de nombreux phénomènes, mais de façon simple on peut le définir comme étant l'action qui
tend à s'opposer au déplacement relatif de deux solides en contact. De même l'usure, qui peut
prendre de très nombreuses formes, correspond à la détérioration des surfaces au cours de leur
utilisation.
La tribologie est présente dans la plupart des activités humaines et son domaine,
depuis ces cinquante dernières années, s'est largement développé. On peut citer, entre autres,
la marche humaine avec l'adhérence au sol, le comportement des articulations et le
développement des prothèses, la tenue d'objets à la main, la tenue sur route des roues de
voitures qui se trouvent paralysées les jours de verglas ou de neige, le ski sur piste, le patinage
artistique, la production de sons musicaux par frottement d'un archet contre les cordes tendues
d'un violon, les têtes de lecture des disques magnétiques des ordinateurs, la mise en forme des
matériaux... et même la recherche sur les activités de l'homme, pendant la préhistoire. Cette
énumération n'est bien évidemment pas exhaustive.
Cette recherche bibliographique sur la tribologie est articulée sur trois chapitres, le
premier chapitre c’est une introduction à les états de surface surfaces, le deuxième chapitre
nous donne une vue générale sur la tribologie et on terminé par le troisième chapitre sur la
lubrification.
Introduction
I.1. Définition
Une surface réelle usinée n'est jamais parfaite, elle présente toujours des défauts par
suite des erreurs systématiques d’imperfections, admissibles dans la fabrication. Les défauts
peuvent être de forme (défauts macro-géométriques, ondulations) déjà étudiés dans la partie
« contrôle du plan » ou de petits défauts (défauts micro-géométriques) désignés plus
communément sous le nom de rugosité.
- L : Longueur.
- H : hauteur d'onde.
- h : hauteur de rugosité.
- Si L/H = 50 à 1000 on a une ondulation.
- Si L/H < 50, on a une rugosité.
Donc la rugosité ou l'état de surface est caractérisée par des défauts de surfaces de faibles
amplitudes. [2]
1.2.1. Ondulation
Comprend des irrégularités de pas relativement grand, parfois visibles à l’œil nu. par
exemple, peau d’orange des peintures, facettes des pièces rectifiées, trace de l’avance par
tour de fraise sur une pièce fraisée en bout, etc. L’ondulation influe sur l’étanchéité, le
roulement, le glissement, etc.
Lors de l’usinage, l’ondulation peut être provoquée par des vibrations de basse
fréquence de la pièce ou de l’outil, dues à un mauvais guidage, un mauvais équilibrage ou
une mauvaise isolation, à une fraise mal réglée ou altérée par des inclusions dans la pièce
usinée, au diamantage de la meule en rectification, etc. [3]
1.2.2. Rugosité
Le rôle fonctionnel d'une surface dépend d'un certain nombre de facteurs, notamment
de l'état de surface (étanchéité, glissement, etc.).
Plus l'indice de rugosité est faible, plus il est difficile à obtenir, ce qui augmente
nécessairement le coût de fabrication.
Surface géométrique : Surface parfaite, Sur le dessin, elle est définie géométriquement
par le bureau d'études, à l'aide de cotes nominales. [4]
Les défauts de rugosité possèdent une grande influence sur les fonctions des surfaces.
L'état de rugosité dépend en effet des caractéristiques très diverses telles que :
- le frottement de glissement et de roulement,
-la résistance au matage,
- l'étanchéité,
- la résistance à l'écoulement des fluides,
- la facilité d'accrochage des revêtements,
- la résistance aux efforts alternés.
Une coupe longitudinale ou transversale d'une surface réelle donne un profil sur
lequel on relevé des défauts de plusieurs ordres de grandeur.
Les caractéristiques et défauts possibles d'une surface peuvent être divisés en quatre
catégories, en allant du plus grand au plus petit :
Défauts d'ordre 1 (ou 1er niveau) : ils correspondent aux défauts géométriques des
surfaces : planéité, rectitude, circularité, etc.
Défauts d'ordre 2 (ou 2ème niveau) : ils sont relatifs aux ondulations, sortes de
collines et de vallées successives inscrites dans le profil et engendrées par les
vibrations, déformations des machines, broutements, traitements thermiques...
Défauts d'ordre 3 (ou 3ème niveau) : ce sont les stries de rugosité, sortes de sillons
tracés avec régularité dans le relief des ondulations par les outils de coupe.
Défauts d'ordre 4 (ou 4ème niveau) : plus irréguliers, parfois accidentels, ils
correspondent à des arrachements, fentes ou fissures dans la matière, etc.
L'état de surface possède une grande influence sur les propriétés physiques et
mécaniques des pièces, tels que frottement de glissement et de roulement, la résistance à
l'usure, la résistance à l'écoulement des fluides, l’adhérence des revêtements etc. Tous ces
défauts peuvent être contrôlés par des méthodes d'exploration aussi bien électriques
qu'optiques.
Les surfaces des ébauches des pièces mécaniques sont réalisées en prévoyant des
surépaisseurs de métal. L’enlèvement de ces surépaisseurs, permet d'obtenir des surfaces
possédant les qualités géométriques et les dimensions exigées. L'amélioration de l'état de
surface est très coûteuse, le dessin doit préciser quel degré de finissage doit être exigé.
MEB : Procédé qui permet d’étudier à fort grossissement différents corps, ici des
granulats, selon des caractéristiques telles que la rugosité, la géométrie, l’aspect ou la nature
des surfaces. [6]
Conclusion
Introduction
La tribologie est la science qui étudie l’ensemble des phénomènes qui ont lieu lorsque
des corps en contact sont mis en mouvement relatif. Elle présente trois aspects distincts : le
frottement qui est la résistance à un déplacement imposé, l’usure suite à la dégradation des
surfaces qui se traduit par une perte de matière et la lubrification qui consiste à interposer un
fluide entre les deux corps en contact. C’est une science pluridisciplinaire faisant intervenir
des notions de mécanique, de physicochimie et de science des matériaux en général.
1. Composant de base.
2. Composant opposé.
3. Influences du milieu : température, humidité relative, pression.
4. Matières intermédiaires : huile, graisse, eau, particules, contaminants.
5. Charge.
6. Déplacement.
* (1) et (2) : appelés premier corps
* (4) : appelé troisième corps.
Fig (II.2). Modélisation de premier corps et troisième corps par éléments discrets.
Les principaux éléments qui permettent de décrire une situation tribologique sont
présentés dans le diagramme suivant : [10]
Système Caractéristiques
Variables Tribologique tribologiques
opératoires
force de
Charge Environnement
frottement
normale
taux d'usure
Vitesse Corps 1
aspect de
cinématique
surface
Température
température
durée Interface
de contact
bruits et
Corps 2
vibrations
II.4. Frottement
II.4.1. Définition
II.4.2. Principe
Si un solide A glisse sur un plan horizontal (fig. II.6), l'effort normal exercé par A sur
B est P et la force qui le tait déplacer est F agissant suivant le sens du mouvement, cette
force est destinée à vaincre la résistance au glissement appelée « force de frottement »
dirigée en sens inverse du mouvement.
Le frottement entre deux surfaces frottantes peut être décrit par quatre comportements
typiques :
Tableau (II.1). Quatre cas de frottement.
1) Adhérence : création de lien ioniques, covalents entre les molécules des matériaux de
base lorsque les films de surface sont pénétrés
2) Labourage : les aspérités du matériau le plus dur pénètrent dans le matériau le plus mou
3) Déformation plastique : enchâssement des aspérités et déformations subséquentes de
celles-ci dans le mouvement relatif. [12]
L’expérience montre que les deux types de forces de frottement, statique (fs) et
cinétique (fc), sont proportionnelles à la force normale N et qu’elles dépendent des surfaces en
contact selon un coefficient de frottement qui est une constante sans unité
fs µs N …………. (1)
fc = µc N.....………..(2)
µs > µc ………….…(3)
La force de frottement statique fs est parallèle au plan et opposée à la composante
parallèle au plan de la force appliquée.
La force de frottement cinétique fc est parallèle au plan et opposée au mouvement.
Interprétation
- Premier domaine : Tant que la force F ne dépasse pas une certaine valeur limite F lim. Le
solide reste immobile, donc en équilibre.
- Etat limite : Pour une valeur F =F lim, le solide est encore juste à l’équilibre, mais il prêt a
se mettre en mouvement : c’est l’état d’équilibre limite (c.-à-d. le dernier état avant la mise en
mouvement).
- Deuxième domaine : Lorsque la valeur de F dépasse F lim = fs max. le bloc se met à glisser
.les conditions changent et le frottement est dit cinétique.
Remarque :
Surface µs µc
II.5. Usure
II.5.1. Définition
II.5.2. Conséquences
L'usure des pièces mécaniques, localisée sur les parties en contact, génère les
conséquences suivantes :
- Diminution des propriétés mécaniques de la surface, avec augmentation de la porosité,
- Diminution des dimensions d'origine avec augmentation des jeux fonctionnels,
- Diminution de la résistance à la fatigue avec augmentation de la fragilité.
Dans sa forme initiale, la loi d'Archard exprime, pour une configuration d'usure
adhésive, en glissement, une relation entre le volume usé et des quantités caractéristiques du
contact :
.
=
V : volume usé,
W : est égale à Fn .L
= .
Où W : travail d'usure,
Fn : module de la force normale au cours du contact,
Vt : module de la vitesse de glissement au cours du contact,
t0 : instant de début du calcul,
Dès lors, par analogie avec les lois usuelles de la mécanique, il est possible de
définir une "puissance d'usure" en posant :
= .
Où P : puissance d'usure.
Dans le cas où un régime stationnaire est atteint, la puissance d'usure est supposée
constante au cours du temps. Afin de s'assurer de cette stationnarité, l'intervalle [t 0.t1] peut
être découpé en plusieurs blocs. Pour chacun de ces blocs, il convient de vérifier que la
puissance d'usure évolue peu (en toute rigueur, l'utilisation de loi d'usure suppose que la
puissance d'usure est constante).
- Vitesse d'usure
La vitesse d'usure vw (m3/m) est exprimée par : le rapport du volume enlevé (usé)
V sur la distance de glissement L.
=
- Loi d'usure 'ARCHARD'
où V: volume d'usure,
K: coefficient d'usure,
P: puissance d'usure,
t : intervalle de temps.
Le coefficient K est fourni par l'utilisateur ou est pris dans une base de données. Il
est différent pour les deux corps en présence et dépend des conditions géométriques et
thermodynamiques dans le contact. L'intervalle de temps t utilisé pour le calcul de l'usure ne
correspond pas au temps de simulation effectif mais à l'intervalle de temps sur lequel
l'utilisateur désire évaluer l'usure.
* A la fin de cette phase débute la phase II ou la vitesse d'usure reste presque constante.
* Dans le domaine III, il y a dégénération du processus d'usure, car la vitesse d’usure
augmente exponentiellement, ce phénomène est désigné comme grippage et conduit, en un
temps très court, à une incapacité de fonctionnement surtout dans le cas d’absence ou
défaut de lubrification.
Un mécanisme passe normalement par trois phases d'usure successives qui sont
décrites sur la figure: [15]
–Rodage : une phase de rodage où les surfaces en contact s’accommodent l’une par rapport à
l’autre. On assiste alors à une diminution progressive du coefficient de frottement jusqu’à sa
stabilisation.
–La vie utile : une phase d’usure douce qui correspond à la vie utile du mécanisme durant
laquelle le coefficient de frottement croît légèrement.
– La ruine : une phase d’usure catastrophique qui correspond à la ruine du mécanisme et pour
laquelle le coefficient de frottement augmente rapidement.
Les principaux types d’usure sont classés d’après les phases de contact, les
interactions mécaniques et l'importance relative des effets mécaniques et chimiques.
Mécanismes
Type d’usure Type de contact Nom
Prédominants
La corrosion : C'est une destruction non voulue des métaux sous l'action de milieux
corrosifs (agents atmosphériques ou réactifs chimiques). Après attaque, les métaux ont
tendance à retourner à leur état primitif d'oxyde, sulfure, carbonate etc., plus stable par
rapport au milieu considéré et ainsi à subir une détérioration de leurs propriétés. [16]
L’endommagement est ici dominé par des réactions chimiques, et les produits
de corrosion sont enlevés par action mécanique. Il y a formation de films interfaciaux
compactés.
Fatigue : Une pièce en service peut subir des efforts statiques ou des charges répétées,
aléatoires ou cycliques de plus ou moins forte intensité. Cette fatigue provoque alors la
rupture des structures d’où l’importance de tenter de prédire la durée vie de la structure. [17]
Cet essai comprend un disque tournant sur lequel s'applique un crayon ou une bille
fixe avec une force constante. La force normale appliquée et le moment angulaire nécessaire
à la rotation du disque permettent d'obtenir le coefficient de frottement.
Deux cylindres perpendiculaires sont utilisés, l'un fixe et l'autre en rotation. Comme
précédemment, la force normale et le mouvement angulaire renseignent sur le coefficient de
frottement.
Cet essai correspond à un mouvement de va et vient d’une bille ou d’un crayon sur une
plaque fixe. La force normale et la force tangentielle permettent alors de calculer le
coefficient de frottement.
Conclusion
L’endommagement des corps est donc lié à des mécanismes complexes et interactifs
faisant intervenir la fatigue (origine de la fissuration), le frottement (origine de l’usure
abrasive et de la déformation plastique) et l’environnement (origine de l’oxydation)
De plus, les variations thermiques et mécaniques ont tendance à diminuer les propriétés des
corps.
Introduction
III.1. Lubrifiants
Les lubrifiants sont des produits liquides, pâteux ou solides d'origine minérale
(hydrocarbures pour l'essentiel), animale, végétale ou synthétique. [19]
diminuer les frottements et les résistances passives dans les machines, améliorer leur
rendement et économiser l'énergie ;
protéger les organes lubrifiés contre les diverses formes de corrosion et d'usure, donc
contribuer à leur longévité ;
évacuer la chaleur produite dans les moteurs ou lors de l'usinage, favoriser l'équilibre
thermique des machines ;
améliorer l'étanchéité vis-à-vis des gaz, des liquides ou des poussières ;
éliminer les impuretés et les débris d'usure ;
transmettre de l'énergie ou de la chaleur ;
assurer l'isolation électrique
améliorer l'état de surface des pièces usinées.
Les bases minérales sont fabriquées à partir du pétrole brut. Elles sont de très loin les
plus utilisées, aussi bien dans les applications automobiles qu’industrielles. Ce sont des
mélanges d’hydrocarbures ayant subi de nombreuses opérations de raffinage.
Les bases de synthèse sont des produits obtenus par réaction chimique de plusieurs
composants. Deux grandes familles de produits sont utilisées pour la formulation des
lubrifiants : les esters et les hydrocarbures de synthèse. Ces produits présentent une viscosité
remarquablement stable quelle que soit la température. Cette propriété est une supériorité
majeure sur les bases minérales qui nécessitent l'adjonction d'additifs améliorants de viscosité
en plus grande quantité. Leur résistance à l'oxydation est aussi accrue, d'où une plus
grande longévité de l'huile qui permet un espacement entre vidange plus important.
A noter qu'il existe aussi des huiles dites de semi synthèse qui s'obtiennent à partir
d'un mélange des deux précédentes (généralement 70 à 80% d'huile minérale et 20 à 30%
d'huile de synthèse).
1. Dans le cas du régime limite de lubrification, les contacts entre les deux surfaces
sont très nombreux. Tant le frottement que l’usure seront particulièrement élevés parce-que la
séparation des surfaces de contact est insuffisante. À micro-échelle, les surfaces de contact se
raclent intensivement de par leur rugosité. Cette situation est néfaste. [20]
2. Dans le cas d’une lubrification mixte, le contact entre les surfaces est toujours
présent et le frottement ainsi que l'usure restent élevés, bien qu'inférieurs à ceux rencontrés
dans le cas du régime limite de lubrification; cette situation est à éviter.
3. La lubrification hydrodynamique constitue la solution que nous préconisons. Dans
ce cas, les deux surfaces sont séparées l’une de l’autre par un film lubrifiant et l’une des
surfaces supporte l’autre. La pression nécessaire à cette fin est générée par le mouvement des
surfaces.
Conséquence
séparation intégrale des surfaces,
faible frottement, faible génération de chaleur,
consommation d’énergie réduite.
De tous les lubrifiants, enrichis ou non, les huiles et les graisses minérales a base de
pétrole sont les plus utilisées. Les produits de synthèse (fabriqués chimiquement) occupent
une place grandissante.
Viscosités Plus une huile est épaisse, plus sa viscosité est élevée, elle diminue lorsque la
température augmente. La propriété inverse de la viscosité et la fluidité.
Onctuosité Elle caractérise l’aptitude d’une huile a adhérer aux surfaces (pouvoir adhérent)
sous forme d’une fine couche
Volatilité, point éclair Température a partir de laquelle les vapeurs émises par une huile.
Chauffée dans des conditions bien précises, s’enflamment au contact d’une flamme puis
s’éteignent aussitôt.
Elles sont utilisées par toutes les industries pour graisser paliers, roulements,
engrenages. Elles permettent un frottement onctueux ou un frottement mixte.
Elles sont solides et stables au repos. En service, sous ‘action des charges, elles se
comportent comme un liquide plus ou moins visqueux selon le grade d’origine. La fluidité
augmente et se rapproche de celle de l’huile de base
Les graisses sont obtenues par dispersion d’épaississants appelés savons (origine
métallique) dans une huile de base (minérale ou de synthèse) représentant 85 a 97 % de la
masse totale, plus des additifs :
- Le graphite,
- le bisulfure de molybdène
- Le plomb (qualité extrême pression),
- les colorants et les charges (talc.) Sont les additifs les plus courants.
Avantages des graisses par rapport aux Inconvénients des graisses par rapport aux
huiles huiles
- -Permettent le graissage a vie - tendance au vieillissement
- -Application aisée du lubrifiant - (durcissement ou ramollissent selon
- (même aux endroits difficiles les cas)
d’accès) - ne conviennent ni aux vitesses
- -supportent mieux les chocs et les élevées avec charges élevées ni pour
vibrations, tiennent mieux aux les cas ou il y a des
vitesses lentes. échauffements.des températures
- -peuvent participer à l’étanchéité. élevées avec des colories à évacuer.
- (permettent des jeux plus élevés)
- Simplicité de conception et de mise
en œuvre.
- Prix de revient modique.
Les fluides de coupe jouent trois rôles principaux dans l’industrie métallurgique
puisqu’ils permettent de :
Les fluides de coupes aqueux sont des liquides à base d’eau et d’huile. Cette
combinaison est un facteur favorable au développement de microorganismes. En effet, des
microorganismes peuvent provenir de l’eau, de l’huile, des pièces et matériaux ou encore
d’une contamination par les opérateurs.
Influence
Sur la vitesse de coupe, qui sera supérieure de 1,5 à 2 fois à la vitesse de coupe à sec.
Sur la pression de coupe, le copeau glisse mieux sur la surface d'attaque de l'outil.
Sur l'état de surface, en facilitant l'écoulement du copeau et diminuer le broutement et le
phénomène d'arrachage.
Conclusion
Conclusion générale