Electronique Et Loisirs 126
Electronique Et Loisirs 126
Electronique Et Loisirs 126
ASSISTANCE LECTEUR
http ://www.electroniquemagazine.com
France 7,50 € – DOM 7,50 € – CE 8,00 € – NC (S)900FP – Poly.fr 1200CFP – Canada 11,50 $C
3’:HIKOQG=WU\ZU]:?a@b@m@g@k";
126_01_Couv2.indd 1 26/02/2014 13:15:10
Une imprimante
Cette imprimante 3D permet de créer des objets en plastique de formes diverses d’une taille maximum de 20 x 20 x 20
cm à l’aide de fil en ABS ou PLA de 3mm. L’impression est extrêmement rapide et précise, même à vitesse élevée. Destinée
Photos non contractuelles. Publicité valable pour les mois de parution. Prix exprimés en euro toutes taxes comprises. Sauf erreurs typographiques ou omissions.
au grand public, elle a été conçue et fabriquée en profilés d’aluminium pour offrir maniabilité, légèreté et rigidité et suppri-
mer les vibrations et résonances indésirables. Elle est compatible avec tous les softwares et firmwares RepRap (disponible
gratuitement). L’imprimante utilise les axes X et Y pour le plan d’impression et Z pour la tête d’extrusion. Cette configuration
particulière permet de simplifier le système d’extrusion qui n’a plus à se déplacer sur un axe horizontal. Il est simplement
fixé sur la structure qui se déplace dans l’axe Z. Les dimensions ont été étudiées pour rendre l’imprimante compacte avec un
centre de gravité bas aligné sur les deux couroies. Le support d’impression est conçu pour accueillir une plaque de vetronite
qui offre une bonne adhérence au PLA avec une remarquable stabilité dimensionnelle .
Nouveau !
Réalisez vos
CARACTÉRISTIQUES : circuits imprimés
• Structure : Profilé en aluminium rigide et léger. avec la 3DRAG
• Montage simplifié avec joints métalliques et inserts
en polyoxyméthylène (usiné avec un pantographe cnc (delrin™) Vidéo disponible sur :
• Plateau d’impression sur axes X / Y www.3dprint.electroniquemagazine.com
• Extrudeuse (moteurs pas à pas) sur axe Z
• Taille d’impression maximum 20 x 20 x 20 cm
• Résolution X et Y : 0,015 mm - Z 0,39 micron
• Buse de 0,5 mm compatible PLA et ABS
• Vitesse d’impression typique 120 mm / sec Lot de 5 feuilles
• Vitesse d’impression maximale : 150 à 300 mm / sec adhésives pour imprimante 3D
(en fonction de l’objet à imprimer)
• Dimensions plaque de support d’impression: 21,5 x 21,5 cm Réf. A3D-FEUILLES3D 10,90 €
• Largeur 60 cm • Profondeur : 43 cm • Hauteur : 59 cm •Poids : 8,7 kg
• Alimentation : 12V 3A max (fournie)
Ruban KAPTON 55mm longueur 33m Moteur pas à pas bipolaire NEMA 17 – 2.5A
Réf. A3D-KAPTON5533 17,96 € Réf. A3D-STEPMOT 21,60 €
de la 3DRAG
à section chauffante pour le 3DRAG
Réf. A3D-NTC100K 5,40 €
Réf. A3D-31 55,80 €
3DRAG
(en Kit) 689,00 €
3DRAG
(Version montée) 879,00 €
Bobines de PLA
• 1KG – 3mm de diamètre : Naturelle, or, blanche, Noire 25,50 €
• 1KG – 3mm de diamètre : Jaune, orange, rouge, rose, vert pomme, turquoise, bleue 27,00 €
• 2.3KG – 3mm de diamètre : Noire, naturelle, jaune, orange, rouge, rose, vert pomme, turquoise, bleue 52,20 €
n°126
ciel résidant dans la carte électronique Sanguino-
lolu de la 3DRAG est chargé de gérer les fonctions de
base de l’imprimante et d’interpréter les différentes
commandes du G-Code pour les transformer en mou-
vements effectués par les moteurs et l’extrudeuse.
INFORMATIQUE
17 SYNTHÈSE VOCALE
POUR LE RASPBERRYPI
MESURE
Les typons des circuits imprimés
et les programmes lorsqu’ils sont
36 CAPACIMÈTRE de 10 pf à 10 000 µF
libres de droits sont téléchar- en technologie TTL/CMOS
geables à l’adresse suivante :
Dans cet article, nous vous proposons de réaliser un capa-
www.electroniquemagazine.com cimètre digital sans microcontrôleur et donc facilement
reproductible par nos lecteurs néophytes, en utilisant seu-
Allez dans le sommaire de la revue lement des circuits intégrés TTL et CMOS. Le but est de
126 et à l’onglet « Télécharger» vous proposer un cours didactique en abordant la théorie
et la pratique de fonctionnement de la logique numérique
et de la faire connaître à ceux qui ne l’ont jamais utilisée.
AUDIO
88 AMPLIFICATEUR STÉRÉO 2 X 5 W
POUR MP3 & SMARTPHONE
La 3DRAG
sans secrets
Dans ce numéro nous allons aborder les logiciels et
les aspects matériels de l’imprimante 3DRAG.
de Gabriele Daghetta
testé par Simone Majocchi
P
armi les avantages que représentent le matériel et les En plus cette action peut m me en reindre la loi sur la « protec-
logiciels Open Source, le plus remarquable est la pos- tion de la propriété intellectuelle » (dite IP en anglais).
sibilité de connaître tous les détails et d’accéder à tous
les réglages des paramètres afin de m difier le ncti nnement Par contre avec les produits Open Source, nous avons déjà
de l’appareil. m ien de i , en se concentrant sur un objet, à di p iti n t ute le in rmati n néce aire et le
il nous est venu à l’esprit que nous pourrions améliorer son codes sources des programmes, ce qui permet d’étudier et
ncti nnement en changeant ceci ou cela ? de mettre en œuvre nos m dificati n de la meilleure a n
possible. Ce qui nous est exigé en retour est un engagement
Avec les produits commerciaux, une m dificati n annule la moral de repartager notre travail avec la communauté, de
garantie et demande un peu « d’ingénierie inverse » pour com- a n à maintenir le cercle vertueux du développement et
prendre le ncti nnement du pr duit et c mment le m difier de l’amélioration du monde libre.
extrudeuse
thermistance
Figure 1 : schéma du câblage électrique des moteurs des 3 axes, du moteur et de la résistance de l’extrudeuse, des micro-in-
terrupteurs de début et de n de course et de la thermistance de la carte à Sanguinololu.
La 3DRAG appartient à la amille Open Source et est donc Chaque programme e t c n u p ur gérer trois moteurs, un
c n ue p ur être en mesure de pr fiter des nouveaux dével- pour chaque axe de déplacement, un moteur pour le dépla-
oppements logiciels et d’autre part pour être une source cement de l’extrudeuse, un di p iti de chau age ainsi que
d’inspiration pour d’autres développements d’impriman- la commande de la thermistance, une plaque chau ante
tes RepRap. Par rapport au concept original, la 3DRAG ne un entilateur de re r idi ement, et les micro-interrupteurs
réplique pas les pièces pour se reproduire, cela est une p ur le p iti n de dé ut et de fi n de c ur e. Ensuite
conséquence de l’approche « industrielle » pour la réalisa- les auteurs ajoutent de ncti nnalité pécifi ue au pro-
tion des pièces, cependant t ute le in rmati n relati e gramme telles que la gestion d’un lecteur de carte SD, la
aux pièces mécaniques sont disponibles pour aider ceux gestion de boutons avec un écran de contrôle LCD, ou dével-
qui veulent utiliser une CNC et leur matériel afin de réaliser oppent des algorithmes pour l’optimisation des déplace-
indépendamment une imprimante 3D. ments et des mouvements afi n d’améli rer l’impre i n
d’une te u de figure gé métri ue c mple e .
Le mode actuel de ncti nnement de chacune de ces Si les c e ficient ne sont pas corrects, la température peut
parties dépend de leurs caractéristiques électriques et s’écarter sensiblement de la valeur réelle, et d nc la u i n
mécaniques et pour cette raison, le fichier de c nfigurati n du filament ne sera pas correcte, ce qui est à éviter. Sur la
u permet de pécifier des variables afin de le adapter 3DRAG nous utilisons une CTN de 100 k qui n’est pas
jumelée avec celle de la plaque chauffante qui utilise un
autre type de CTN.
La configuration de la 3DRAG
Pour cette raison, la zone allouée aux réglages des cap-
Dans cet article, nous allons vous expliquer tous les éléments teurs doit être de type 5 pour Temp_Sensor_0 et nous
pécifi ue au matériel et au ncti nnement de la 3DRAG devons également veiller à ce qu’il n’y ait pas de capteur
se ré érant au variables utilisées dans les fichier de c nfig associé a ec le pla ue chau ante (Bed Sensor 0), sinon
uration du firm are. Nous avons choisi c mme ré érence le le firm are attendra un seuil de température qui ne sera
irm are Marlin, les variables seront celles de ce firm are, jamais atteint et l’impression ne commencera pas. Les
mais leurs noms et leurs descriptions vous aideront à trouver paramètres du capteur sont généralement contenus dans
des variables homologues dans d’autres firm are dans le une ecti n pécifi ue, comme celle ci-dessous.
cas où vous vous décidiez à les essayer. Il en est de même
pour la mise à jour de Marlin à partir d’une version ultérieure. //===========================================
Le processus de mise à jour sera expliqué dans cet article. //==============Thermal Settings ================
//===========================================
mmen n par dire que chaque firm are a besoin de con- // 5 is 100K thermistor - ATC Semitec
naître le type de carte utilisée dans la 3DRAG. Dans notre // 104GT-2 (4.7k pullup)
cas c’est une Sanguinololu 1.2, généralement identifi ée de ne TEMP SENSOR 0 5
par le code 62 dans la liste : …
de ne BED SENSOR 0 0
/ Sanguinololu 1.2 and above = 62
de ne MOTHERBOARD 62 La section suivante contrôle la logique des micro-inter-
rupteurs de début de course, ces trois micro-interrupteurs
A ec cette in rmati n, le firm are est compilé avec la con- permettent au fi rm are de détecter individuellement le
figurati n correcte des broches qui servent à attribuer le di début de la zone utile des deux axes X et Y, avec le point
érente ressources matérielles numériques et analogiques, à partir duquel doit commencer le dépôt de matériau sur
tels que les modules de puissance pour les moteurs pas à la plaque d’impression (axe Z). a e i ilité du fi rm are
pas et le micr interrupteur de dé ut et de fin de c ur e dans ce domaine est très grande. Les micro-interrupteurs
peuvent également être placé à la fin de la course et non
Une mauvaise con guration de ces paramètres provoque pas au début, p ur ce aire le fi rm are défi nit la p iti n
un dysfonctionnement de l’imprimante. Voici le schéma (voir au point 0, 0, 0.
la figure de c lage de cette carte afin ue u pui ie
a ir une ré érence au niveau des connexions électriques des De même, les micro-interrupteurs peuvent être dé ini
moteurs, des micro-interrupteurs et de l’extrudeuse. comme normalement u ert u ermé . Nous avons choisi
d’utiliser le mode « Normalement Fermé » (NC) afin d’arr ter
Le paramètre suivant détermine le type de CTN utilisé, immédiatement le moteur si la connexion est interrompue
les thermistances sont caractérisées par des paramètres ou si le micro-interrupteur e t dé ectueu .
pécifi ue (les coef cients A, B et C) utilisés dans l’équa-
tion de Steinhart-Hart qui permet de déterminer avec Ce mode nécessite la valeur booléenne « false » (faux) pour
précision la relation entre la valeur exprimée en ohms et les quatre constantes qui indiquent au firm are si la logique
la température mesurée. La relation de Steinhart–Hart est inversée ou pas (dans notre cas elle ne l’est pas, et les
modélise l’évolution de la résistance électrique d’un micro-interrupteurs ouvrent le circuit quand ils sont actionnés).
semi-conducteur selon sa température. En général, si un interrupteur a un rôle important, comme l’ar-
rêt d’un moteur au début u en fin de course, ou un verrou
Cette loi peut s’écrire : de sécurité lorsqu’il est actionné, il est de bonne pratique
de l’utiliser en mode NC (normalement fermé) de manière à
1 3
= A + Bln(R) + C(ln(R)) avoir une protection par rapport à son dysfonctionnement et/
T ou à l’interruption des connexions. Au contraire en mode NO,
l r d’un dé aut ou lorsqu’un interrupteur est déconnecté, on
T : température en kelvins ne peut ni arrêter le moteur à la fin de la course ni l’ensemble
R : résistance électrique en du di p iti en cas d’urgence.
A, B, C : les coef cients de Steinhart-Hart qui caractérisent
chaque thermistance. Un autre élément choisi en option est l’utilisation d’inter-
rupteurs mécaniques. Certains modèles utilisent des cap-
Note : le terme (lnR) 2 est négligeable devant les autres teurs optiques alimentés, tandis que pour les interrupteurs
c e ficient mécaniques de par leur nature ils ne nécessitent que d’une
résistance de pull-up pour éliminer tout bruit sur les entrées « home » réinitialise les axes X, Y et Z). Pour la 3DRAG les
haute impédance. Les constantes qui activent les résistances valeurs des axes X et Y vont de à mm, tandis que pour
sont généralement déjà mises à la valeur correcte. l’axe Z, elle peut aller jusqu’à mm.
Etant donné que nous n’utilisons les interrupteurs qu’en de ne INVERT X DIR false //
« début de course » et non pas un couple « dé ut fin de de ne INVERT Y DIR false //
course » pour chaque axe, le firm are requiert les valeurs de ne INVERT Z DIR false //
minimales et maximales au-delà desquelles, une i la rem de ne INVERT E0 DIR true //
i e à ér e ectuée, les moteurs s’arrêtent. Dans le cas de de ne INVERT E1 DIR true //
la 3DRAG, la limite est pratiquement égale au volume de de ne INVERT E2 DIR true //
l’impression et la « marge » mécanique de chaque côté est de
l’ordre d’environ un centimètre. Définir le aleur minimales Le dernier paramètre lié à la mécanique sur lequel il con-
et maximales de la ur ace d’impression évite ainsi le risque vient de s’arrêter est celui qui détermine le comportement
d’atteindre les limites physiques de déplacement. Avec d’au- du moteur lorsqu’il n’est pas utilisé pour le mouvement tout
tres imprimantes 3D, ces valeurs peuvent être plus grandes au long du processus d’impression.
de quelques centimètres que la zone d’impression utilisable,
ce ui u tifie la nécessité d’insérer des valeurs appropriées Les moteurs pas à pas, lorsqu’ils sont alimentés, sont blo-
dans le firm are p ur un matériel pécifi ue. qués sur une position et exercent une forte résistance au
mouvement, ce qui a pour e et ec ndaire une consomma-
Notez qu’avant d’in rmer le firm are de la position réelle tion importante de courant et par conséquent l’échauffe-
du plateau et de l’extrudeuse, il aut l uer le pr gramme ment du moteur et de l’électronique de commande. Lors
pour le mouvement au-delà de ces valeurs minimales et de l’impression, il est donc logique de garder les deux axes
maximales, car il n’y a pas de ré érence fi a le . Évitez X et Y actifs (alimentés) tandis que l’axe Z peut être dés-
de déplacer manuellement la mécanique avant d’utiliser activé (non alimenté) pendant tout le temps où la couche
la commande « home » pour chaque axe (la commande est imprimée.
Même l’extrudeuse doit être maintenue alimentée pour Évidemment, il n’est pas pratique d’avoir un moteur qui
éviter que la pression de la matière plastique a e reculer démarre et s’arrête instantanément, car il provoquerait
le ilament pendant les déplacements sans impression. des vibrations considérables à l’ensemble de la structure
Cependant, après une certaine période d’inactivité lorsque mécanique de l’imprimante (pensez à ce qui se passe lorsque
l’impression est terminée, les moteurs sont éteints pour ne u l che d’un c up la pédale d’em ra age d’une voiture),
pas urchau er cet intervalle ait partie des paramètres de la même manière les impressions sont u ent aite par
d’impression de l’application. de petits déplacements, i n u a n une ai le accéléra
tion, le moteur peut ne pas atteindre la vitesse requise. De
// Disables axis when it’s not being used. même des accélérations trop grandes engendreraient des
de ne DISABLE X false vibrations de la structure et des mouvements saccadés, par
de ne DISABLE Y false exemple lors d’un remplissage d’une partie étroite, il aut
de ne DISABLE Z true d nc définir une aleur ui it en c n rmité a ec les types
de ne DISABLE E false // or all extruders d’objets que l’on souhaite imprimer.
L’ultime paramètre pécifi ue à la mécanique de la 3DRAG // X, Y, Z, E maximum start speed for accelerated moves.
est le nombre de pas de chaque moteur dont le mouvement define DE A LT MAX ACCELERATION
doit correspondre à une unité de mesure (dans notre cas {9000,9000,100,10000}
c’est 1 mm). Le calcul prend en compte le diamètre de la
poulie, le pas de vis, le rapport d’engrenage et le diamètre Les paramètres d’accélération pour l’impression standard et
de la roue dentée de l’extrudeuse. Tout doit être élaboré la rétraction du fil nt défini dan deux lignes pécifi ue
en ncti n de param tre de la carte et des pilotes qui et lors de nos essais nous avons adopté la valeur 1 000 qui
peuvent gérer 4, 8 ou 16 micropas. Tous les moteurs de la semble bien adaptée à la structure de l’imprimante.
3DRAG ncti nnent à 16 micropas, une révolution complète
compte 3200 micropas. Sans trop compliquer, nous pouvons // X, Y, Z and E max acceleration in mm/s^2 for printing
dire que le nombre de micropas est égal à 64,25 pour les moves
axes X et Y, 2560 pour l’axe Z et 654 pour l’extrudeuse. de ne DE A LT ACCELERATION 1000
ur ce dernier le c mptage a été e ectué ur la a e e ec // X, Y, Z and E max acceleration in mm/s^2 for r retracts
ti e de la l ngueur de fil utili ée par rapp rt à celle pré ue de ne DE A LT RETRACT ACCELERATION 1000
dans le logiciel de slicing, nous trouvons ainsi une valeur
proche de la réalité.
// default settings
d e f i n e D E A LT A X I S S T E P S P E R NIT
{64.25,64.25,2560,654} //
igure 3 : L’IDE 022 d’Arduino vous permet de reprogram- igure 5 : le dossier sanguino met à disposition de
mer la carte avec le rmware. Elle doit être con gurée nouvelles cartes dans la liste du menu Tools . Pour la
pour être compatible avec les caractéristiques de la 3DRAG sélectionnez « Sanguino /ATmega644P .
3DRAG en modi ant le chier con guration.h .
Voici les commandes pécifi ue pour interagir avec les valeurs contenues dans la mémoire EEPROM et le firm are
utilisé pour l’opération.
M501 - lit les paramètres de l’EEPROM (par exemple, pour revenir aux réglages initiaux apr a ir ait de m dificati n
temporaires).
M502 – retour aux paramètres d’usine, ou ceux qui sont écrits dan le firm are. Doivent être stockés dans la mémoire
EEPROM et utilisés à la place des paramètres précédemment stockés dans l’EEPROM.
M503 - restitue les valeurs courantes enregistrées dans la mémoire et non pas dans la mémoire EEPROM.
Le plateau d’impression
Afin de maintenir une e ficacité maximale du plateau d’im- Chaque i ue u t uche le plateau, vous laissez des
pression, vous devez le traiter comme il convient en ncti n traces qui peuvent contenir des graisses, et rendre beau-
du matériau que vous voulez imprimer. Si vous prévoyez coup plus di ficile la tenue du PLA. Si vous remarquez des
d’utiliser du PLA, vous devez rendre la ur ace légèrement traces de doigts, utili e un dégrai ant à l’aide d’un chi n
poreuse et a ec le fi re de la vetronite exposées. Cela et attendez qu’il soit complètement évaporé après le passage
ressemble à un concept complexe, mais il u fit d’utili er du chi n a ant de reprendre l’impression. NE PAS TILISER
un tamp n a ra i , tel que celui de la fi gure ue u des produits qui laissent des résidus, car leurs e et auront
pouvez vous procurer dans les magasins de bricolage, pour tendance à réduire l’adhésion du PLA sur le plateau.
tran rmer la ur ace p lie en une ur ace pa ue ui e t
idéale pour l’impression avec du PLA. Lors de notre expérience, la température de la première
couche est importante. Si le PLA est très liquide, il a ten-
Avec une éponge de type moyen u fin c mmence par grat- dance à adhérer de mieux en mieux lors du remplissage et
ter uni rmément jusqu’à ce que vous voyiez la texture de s’accroche aux microrugosités de la base, tandis que s’il est
plus visqueux, il ne pénètrera pas pr ndément et même si
la couche est bien di u ée il adhèrera moins.
la vetronite (une série de ne plu claire A ec un chi Avec une seule couche, la rétraction thermique est con-
n antistatique, enlevez la poussière créée et à ce stade trebalancée et atténuée gr ce à la grande ur ace de con-
essayez d’imprimer quelque chose. tact avec le plateau. a plate rme est construite avec une
extrusion abondante de matériel juste pour s’assurer de
Vous remarquerez que le PLA ndu adhère à la vetronite la prise, ensuite normalement le périmètre s’aligne sur le
en-dessous comme si c’était du vernis. Faites également bord extérieur. Après l’impression, le bord permet de retirer
attention à la distance du plateau et de la tête d’impression plu acilement l’objet lorsque la lame glisse sous la pièce
: il ne doit y avoir aucun effort pour atteindre les quatre entraînée par la fine plate rme qui, gr ce à a e i ilité e t
coins du plateau et également le centre. A la fin de l’im- acile à détacher. Avec un couteau, vous retirez délicatement
pression test, avec un couteau ou une lame large, soulevez ce bord qui, comme vous le remarquez, est bien attaché au
l’objet imprimé à partir d’un coin. Si l’objet est mince, il reste de la pièce. La largeur (width) du « BRIM » (bord) doit
era plu acile à enle er, par contre s’il est épais ou solide, tre définie dan le paramétrage de l’imprimante et se trouve
vous devez être patient et le détacher délicatement en plu- dans le même onglet « skirt » du logiciel Slic3r.
ieur endr it ne i ue l’objet commence à se décoller,
essayez de pousser autant que possible en tenant le plat de
la lame sur le plateau d’impression, afin de ne pa exercer
trop de pression sur la lame et l’objet.
Selon la taille et la densité de l’objet que vous voulez utilisables immédiatement. Il est à noter, cependant, que
imprimer, vous pouvez donner une valeur plus ou moins toutes les impressions n’ont pas nécessairement besoin
grande à la largeur du bord (« brim »). d’un bord, de même que tous les modèles ne nécessitent
pas de support.
N’oubliez pas d’enregi trer le pr il avec les nouveaux
paramètres dans « Repetier Host », car ceux-ci sont util- Dans le modèle de l’avion que vous p u e ir ur la fig
isés pour découper le modèle chargé. Vous devez d’abord ure 13, l’utilisation du bord (« brim ») ne procure pas un
électi nner un pr il di érent de celui ue vous avez avantage, mais au contraire peut compromettre le résul-
enregistré, de sorte que vous puissiez sélectionner les nou- tat fi nal car u de e nett er l’objet qui comporte de
veaux paramètres. Si au contraire vous aite le découpage nombreuses di fi culté en raison de sa tructure aite de
directement à partir de Slic3r, les param tre m difié sont seulement quelques couches.
Le site de référence :
www. 3dprint.electroniquemagazine.com
Les modèles que vous pouvez trouver sur Internet, en Figure 12 : vous pouvez voir la page d’accueil du site
ait sont au rmat STL et doivent être « découpés » par www.3dprint.electroniquemagazine.com, les programmes
sont disponibles à l’onglet Logiciels , les objets prêts à
des programmes appropriés. imprimés se trouvent à l’onglet Impression . Notez que
le site vous propose plus de 470 photos en haute dé nition
En gérant les paramètres et les caractéristiques de l’im- (en cliquant sur chaque image pour les agrandir) pour la
séquence de montage.
primante il u fit de créer un fichier c ntenant les instruc-
tions G-Code qui, couche par couche, impriment l’objet.
3D, au ur et à me ure n u améli rer n le pr gramme
ur n tre ite u tr u ere de fi chier G-Code de en proposant des mises à jour.
modèles testés et basés sur notre expérience ainsi que
sur les tests d’impression e ectué a ec la 3DRAG. Les NB : Attention la 3DRAG est vendue uniquement par la
fichier G-Code sont prêts à être imprimés avec les meil- société COMELEC, bien qu’elle utilise une mécanique
leurs réglages possibles pour obtenir un ré ultat par ait. c mmune a ec la de elleman p ur de rai n de
c t de a ricati n elle est très différente au niveau du
En utili ant le ichier G-Code, vous pouvez lancer rmware. Dans le prochain numéro 127 d’Electronique
immédiatement l’impression, épargner le temps de et Loisirs Magazine nous vous proposerons de modi-
découpage, et aussi éviter d’avoir de mauvaises sur- fi er la 3DRAG pour fabriquer directement des circuits
prises à cause de certains paramètres qui ne sont pas imprimés sans produits chimiques à partir d’un chier
défini de manière optimale. GERBER et nous développerons l’exemple d’un circuit
réalisé à l’aide d’EAGLE CAD 6.5, ce qu’aucune autre
Le site comprend également une section consacrée au imprimante 3D du marché sur ce segment de prix est
firm are de l’imprimante et au logiciel pour l’impression capable de réaliser.
SYNTHÈSE VOCALE
POUR RASPBERRYPI
Après avoir transformé, dans le précédent numéro 125 d’Electronique et Loisirs Magazine, le RaspberryPi en un
serveur web contrôlant à distance des entrées et des sorties, nous allons « faire parler » le RasperryPi localement
A
après, une longue maturation l’étranger, mais aussi les grandes et t me in rmati ue pécifi ue .
dans l’environnement exclusif petites entreprises, ont décidé d’uti- Ces caractéristiques ne font pas par-
des ingénieurs systèmes, des liser le système d’exploitation LINUX, tie des « systèmes propriétaires » et
« hackers » et des professionnels de et plus généralement les logiciels Open qui par conséquent lient le fabricant
l’informatique, le système d’exploita- Source, afin de dé el pper une archi et l’utilisateur.
tion LINUX (GNU-Linux pour être pré- tecture in rmati ue pécifi ue à leur
cis) connaît une période de croissance besoins. La première motivation de ce Pour bien comprendre le concept
importante parmi les habitués des sys- choix est dictée par la nécessité pra- de protection de l’investissement,
tèmes d’exploitation de firme Micro- tique de la protection de l’investisse- prenons le cas d’une installation
soft et Apple. Les premiers signes de ment dans les institutions. industrielle comme une raffinerie,
ce phénomène sont apparus lorsque construite avec des centaines de
certains utilisateurs institutionnels, tels En effet le code source du système est pièces mécaniques, hydrauliques,
que les gouvernements des Etats et les disponible et personnalisable, ce qui thermiques, et de plomberie, etc.
administrations locales, notamment à rend plu fia le le dé el ppement de Tous les plans, dessins et documents
eSpeak
eSpeak est un logiciel de synthèse vocale qui vous permet de générer, à partir de textes multilingues, des messages
vocaux sur la sortie audio de votre ordinateur, la même que celle pour la lecture d’un fichier audi . La syntaxe de base
de la commande est :
options
-h a fiche ur l’écran la liste des options disponibles.
-f chier texte permet de pécifier le nom du fichier te te qui contient le message à synthétiser. de M a r c o M a ga gni n
lit le me age à nthéti er du tdin au lieu d’un fichier par e emple p ur c ncaténer directement la rtie au
--stdin format texte d’un programme à l’entrée du synthétiseur vocal.
-q mode silence, il ne produit pas de son sur la sortie audio, il peut être utile avec le paramètre --x.
-p <entier ajuste l’intonation de la voix de 0 à 99, la valeur par défaut est 50.
-s <entier vitesse de diction en nombre de mots par minute, la valeur par défaut est 160
-v < chier vocal de le paramètre requiert l’utilisation d’un fichier cal de c nfigurati n, par exemple, la liste des « voix » disponibles
référence est obtenue avec la commande espeak –voices
indique que le texte à synthétiser contient des balises de type SSML, XML ou HTML comme dans le cas où
-m vous souhaitez lire des pages web automatiquement. Le synthétiseur adapte la diction appropriée en fonctions
des balises rencontrées.
-w <nom du chier wave écrit le résultat de la synthèse dan un fichier audi , au lieu de la prononcer directement.
-x génère sur la sortie stdout des phonèmes mnémoniques liés au texte à synthétiser*
les caractères de ponctuation nt pécifi uement pr n ncé par leur nom, par exemple : “virgule». Si vous ne
--punct= ”<caractère” pécifie pa le paramètre = < caractère >, tous les caractères de ponctuation sont prononcés par leur nom.
indique la prononciation des majuscules : 1 = normal, 2 = avec le mot Majuscule. Les valeurs supérieures à 2
-k <valeur sont incrémentées de la valeur d’intonation (essayez -k20).
--voices[=<code de produit une liste de tous les « codes voix » disponibles. Si le paramètre = < code de langue est présent, le
langue code de la voix pour la langue pécifiée e t uni uement di p ni le.
* Phonème
En phonologie, un phonème est la plus petite unité discrète ou distinctive (c’est-à-dire permettant de distinguer des
mots les uns des autres) que l’on puisse isoler par segmentation dans la chaîne parlée. Un phonème est en réalité
une entité abstraite, qui peut correspondre à plusieurs sons. Il est en effet susceptible d’être prononcé de façon
différente selon les locuteurs ou selon sa position et son environnement au sein du mot. Les phones sont d’ailleurs
les différentes réalisations d’un phonème. Par exemple [ʁ̥] dans croc [kʁ̥o], et [ʁ] dans gros [ɡʁo] sont deux phones
différents du même phonème /ʁ/. On transcrit traditionnellement les phonèmes par des lettres placées entre des
barres obliques: /a/, /t/, /ʁ/, etc., selon la règle un phonème = un symbole.
Une mnémonique est une méthode permettant de mémoriser par association d’idées une liste de mots. Les mnémoniques
nt u ent er ale par e emple de c urt p me u de m t an ignificati n particuli re le uel permettent urt ut
de se rappeler les listes. Elles complémentent la répétition en favorisant les associations d’idées entre les concepts à l’aide
de constructions faciles à mémoriser, soit parce qu’elles sont absurdes, soit parce qu’elles sont familières.
Ces techniques s’appuient sur le fait qu’une personne a plus de facilité à se souvenir de données rattachées à l’espace
e emple un triangle à a per nne e date anni er aire u à t ute autre in rmati n ignificati e Dan t ute
le c n tructi n er ant de mném ni ue il aut u’un en e dégage in n l’in rmati n e t di ficile à mém ri er
L’hypothèse principale qui sous-tend la méthode est qu’il existe deux types de mémoires chez l’humain : la mémoire «
naturelle et l’ artificielle a premi re e t innée et e t utili ée ur une a e u tidienne a deu i me ’ tient par
un entraînement régulier à l’apprentissage et en pratiquant différentes méthodes mnémotechniques.
sont en possession de la société, de De cette a n vous pouvez utiliser et produit en constante évolution, à la
sorte que lors d’un défaut ou lors d’un c nfigurer des packages d’applications fois en termes de matériel et de kit
entretien périodique, des opérateurs LINUX déjà disponibles et en installer de développement l giciel D’un p int
qualifiés, qui n’appartiennent pas de nouveaux. Si vous voulez passer de vue matériel, la carte dans la ver-
nécessairement à l’entreprise qui a maintenant à une expérience de LINUX sion B, celle avec tous les connecteurs
construit l’usine, peuvent réaliser sur votre PC, vous pouvez vous orienter externes déjà montés, est livrée avec
une réparation de remplacement, et vers la distribution Ubuntu, une distri- 512 Mo de RAM au lieu de 256 Mo.
si nécessaire, même reconstruire une bution qui est appréciée dans le monde
partie de l’installation. des utilisateurs LINUX, et qui est une Au niveau du système d’exploitation
alternative possible aux systèmes d’ex- plusieurs modules du noyau ont été
Supposons maintenant que l’ensem- ploitation de Microsoft et d’Apple. optimisés pour exploiter pleinement
ble soit géré par un processus autom- les caractéristiques matérielles du
atisé basé sur une architecture matéri- Du c té du RaspberryPi nous vous processeur et de la mémoire, avec une
elle et logicielle. Si le logiciel est de proposons une nouvelle distribution nouvelle gestion de « l’overclocking »
type « propriétaire », et que l’entre- sur notre site www. raspberrypi.elec- c nfigura le par l’utili ateur et optimisé
prise veut effectuer une m dificati n troniquemagazine.com, avec une mise pour éviter des dommages à la carte.
du système, il faut aussi m difier le à jour importante de Raspbian, qui
parties « propriétaire » du logiciel, et permet d’utiliser toute la puissance du L’overclocking, ou parfois appelé
la seule option possible pour elle est RaspberryPi, en exploitant de manière sur-cadencement, est une manipula-
de contacter le fabricant, en espérant automatique « l’overclocking » du pro- tion ayant pour but d’augmenter la fré-
qu’il soit toujours en activité et pos- cesseur lorsque cela est nécessaire. quence du signal d’horloge du proces-
sède toujours les compétences et les seur au-delà de la fréquence nominale
connaissances pour modifier le sys- Nous verrons plus tard comment afin d’augmenter les performances.
tème. Si ces conditions se produisent, mettre à niveau cette nouvelle version. Le processeur overclocké peut exécu-
notre entreprise serait confrontée à un Une autre distribution intéressante est ter plus d’instructions par seconde,
problème qui pourrait compromettre Raspbmc, c’est une version déclinée ce qui permet de diminuer le temps
son e ficacité la écurité a compéti- de Raspbian qui permet d’utiliser le d’exécution de certains programmes.
tivité au niveau du marché, et donc, RaspberryPi comme un centre mul- En contrepartie, il chauffe plus, et
avoir des conséquences plus extrêmes timédia (media center) afin de lire peut mal réaliser certaines opérations
sur la survie de l’entreprise. de fichier multimédia image n du fait d’une trop haute température
vidéo), de diffuser ces fichiers, et interne, ou d’une tension d’alimenta-
Dan le ca de l’utilisation de systèmes d’écouter des émissions. tion trop faible par rapport à sa fré-
Open Source, c’est comme dans le reste quence, il sera donc instable.
de l’installation, en possédant le code
source du logiciel, les schémas, la docu- Mettons à jour le C’est cer tainement plus rentable
mentation, l’entreprise peut compter sur RaspberryPi de mettre à niveau le système d’ex-
une large communauté de profession- ploitation avec la dernière version sur
nels indépendants pour l’entretien et les Nous allons, de manière concrète, les cartes disposant de 256 Mo de
m dificati n du t me. Il existe une étendre les fonctionnalités du Rasp- mémoire.
loi qui impose aux autorités publiques berryPi en lui donnant la possibilité de
de donner la priorité à des solutions s’exprimer. Nous adopterons la fonc- Pour tous ceux qui ont encore la ver-
basées sur l’Open Source dans leurs tion « text-to-speech » (texte vers la sion Debian Squeeze, vous devez télé-
choix d’architectures informatiques, de parole), qui est la capacité à synthé- charger la nouvelle version et suivre les
systèmes et de logiciels d’applications. tiser une chaîne de texte en un mes- instructions décrites dans les numéros
sage vocal généré par le haut-parleur précédents. Pour ceux qui ont déjà
En partant de ce postulat, nous allons connecté à la sortie audio. Nous allons installé une version de Raspbian, il suf-
vous faire découvrir et approfondir utiliser cette fonctionnalité supplé- fit de taper les commandes habituelles
l’environnement d’exploitation LINUX mentaire pour enrichir l’application dans la fenêtre :
et les applications disponibles qui qui nous permet de gérer à distance
peuvent être intégrées dan la c nfig- les entrées et les sorties du port GPIO. sudo apt-get clean
uration actuelle du RaspberryPi, ou
même comme système d’exploitation Ainsi, lorsque vous serez proche de pour libérer de l’espace sur la carte D
pour votre PC. Si vous ne voulez pas la carte, vous aurez la possibilité occupé par les versions précédentes
consacrer un PC à LINUX, vous pouvez d’être informé par un message vocal,
commencer à utiliser une distribution tout en conservant les mains libres, sudo apt-get update
telle ue De ian, la même que celle qu’une commande provenant d’un
du RaspberryPi, sur une clé USB à utilisateur di tant m difie l’état d’une met à jour la liste des paquets (package)
partir de laquelle vous pouvez démar- (ou plusieurs) broche du port GPIO. avec les versions actuelles et enfin
rer directement et utiliser LINUX sans Avant de commencer, nous tenons à
toucher tre c nfigurati n d’ rigine rappeler que le RaspberryPi est un sudo apt-get upgrade
raspi-config
apt-get update
apt-get install espeak
la valeur du dernier paramètre a la igure 7 : signi cation des différents paramètres, la commande « -v » indique
ignificati n : le nom du chier relatif au type de voix que vous voulez obtenir, dans notre cas
une voix française générique ; « -p » permet de contrôler l’intonation (la hauteur)
de la voix, tandis que « -s » détermine la vitesse (débit) de la parole, c’est-à-dire
0 = auto, 1 = analog, 2 = hdmi le nombre de mots par minute.
users
u er D Figure 9 : diagramme de référence de la base de données gpio.
username
users contient le nom et le mot de passe (crypté) de l’utilisateur habilité pour l’application.
password
salt pinDescription
contient la description des broches (pin) du port GPIO qui apparaissent dans les pages web.
pinDescription pinDirection pinDirection contient la direction (sens) actuelle de chaque broche du port GPIO (entrée (IN)/sortie(OUT)).
pin D pin D
pinNumber pinNumber pinStatus contient l’état, activé ou désactivé, pour chaque broche du port GPIO (1 pour activé et 0 pour désactivé)
pinPos pinPos pinMod contient les messages d’avertissement qui doivent être envoyés au synthétiseur vocal, de la broche
pinDe cripti n pinDirecti n pour laquelle vous souhaitez annoncer le changement d’état.
pinStatus pinMsg
pin D pin D
pinNumber pinNumber
pinPos pinPos Figure 9 : structure des tables de la base de données gpio à gauche , ci-dessus le
pinStatus pinMsgON
diagramme de référence de la base de données gpio.
pinMod pinMsgOFF
Chaque table est caractérisée par même valeur) et non-nuls (qui doivent En fait, ils constituent des clés secon-
une clé primaire, qui dans notre cas contenir des valeurs ignificati e daires de recherche.
est un identifiant numéri ue. Certains
attributs sont particulièrement impor- Ces attributs sont construits à l’aide Pour bien comprendre le résonne-
tants dans la recherche d’un seul d’indices pour accélérer la recherche ment voici un exemple : une clé sert à
élément dans la table, et nt défini et mettre à jour les lignes de la table identifier de mani re uni ue un enre
comme étant uniques (ne peuvent pas par des programmes ou des applica- gistrement. On parle alors de Clé pri-
occuper deux lignes de la table avec la tions de gestion de base de données. maire. Le numéro de sécurité sociale
u n également ur la figure 9
la structure des tables de la base de
données gpio, avec une description du
contenu de chacune, les m dificati n
qui doivent être apportées sont mises
en évidence par les rectangles rouges.
c l nne en fin de ta le et cli ue ur
« Exécuter », ensuite vous obtenez la
figure u tape al r
Nom : pinMod
Type : VARCHAR
Taille/Valeur : 1
Historique de PHP
Control.php
LOGIN MYSQL
DB gpio
ANALYSE
Session et Action
login logout
password pin
exécuter toute instruction SQL, événe-
ments, requêtes, importer et exporter
CHANGEMENT GESTION des données sous différentes formes
LOGIN LOGOUT
du mot de PASSE des BROCHES (PIN)
te te D ate etc créer
de graphi ue D du chéma de
turnON edit votre base de données.
turnOFF
Revenons maintenant à notre applica-
ALLUMÉE ÉTEINTE
EDIT tion, toujours dans le fichier control.php
1 pinMod 1 pinMod dans le numéro 125 d’Electronique et
Loisirs Magazine, nous avons présenté
le programme de gestion des pages web
de notre projet. Dan ce programme,
nous devons insérer les instructions
nécessaires pour que le champ « pin-
Mod » de la table « pinStatus » ait la
valeur « 1 » quand une broche change
d’état. Sans entrer dans les détails du
langage PHP et de la logique de généra-
Figure 24 : diagramme repré- tion des pages HTML dynamiques, nous
sentant la structure de vous proposons le diagramme de la fig
fonctionnement du programme,
ci-contre une fois la connexion ure 24 qui représente la structure de
à la base de données réussie, fonctionnement du programme.
une page web apparaît repré-
sentant sous forme de tableau Dan le diagramme de la tructure du
la gestion et l’état des broches
du port GPIO. programme, les losanges indiquent les
blocs exécutés de manière sélective
selon les valeurs contenues dans les
variables de c ntr le. Dan la igure
24, les rectangles colorés représen-
tent les caractéristiques individuelles
dans les pages web. Ces couleurs cor-
respondent à celles des blocs dans le
diagramme de la structure qui traitent
Listing 1
$action = $_GET[‘action’];
$pin = mysql_real_escape_string($_GET[‘pin’]);
$setMod = “1”;
if ($action == “turnOn”){
$setting = “1”;
mysql_query(“UPDATE pinStatus SET pinStatus=’$setting’, pinMod=’1’ WHERE pinNumber=’$pin’;”);
mysql_close();
header(‘Location: control2.php’);
} else If ($action == “turnOff”){
$setting = “0”;
mysql_query(“UPDATE pinStatus SET pinStatus=’$setting’, pinMod=’1’ WHERE pinNumber=’$pin’;”);
mysql_close();
header(‘Location: control2.php’);
dantes du listing.
Connexion à la base
Lorsqu’un utilisateur externe demande de données gpio
MYSQL
la page, la première opération qu’ef- Sleep 0,5 sec.
fectue le programme est de se con-
SELECT *
necter à la base de données gpio FROM pinDirection
hébergée sur le ser veur MySQL.
Ensuite, il vérifie si l’utilisateur se Déconnexion de la
base de données
connecte pour la première fois (voir
OUI
la figure a , dans ce cas, il renvoie Ligne nie
la page de connexion et demande le Ligne suivante
pinDiretion
Nom d’utilisateur (User) et le mot de NON
passe (Password).
pinDir = “OUT”
Une fois la connexion réussie, une page
NON
web représente sous forme de tableau
la gestion et l’état des broches (voir
la figure . Cette page permet une
NON OUI
m dificati n de l’état d’une broche, la pinStatus = “1”
modification de la description d’une
broche, la possibilité de changer de pinPos GPIO OFF pinPos GPIO ON
mot de passe et de quitter l’applica-
tion en se déconnectant. Chaque ligne
fait référence à une seule broche, et
il est possible de faire varier l’état soit NON
pinMod = “1”
« Allumée » soit « Eteinte » à l’aide des
boutons « Activer » ou « Désactiver »,
OUI
ou de modifier la description de la
broche à l’aide du bouton « Edit ». SELECT pinMsg
WHERE pinPos
UPDATE
Listing 2 pinMod = “0”
$MySQLHost = “localhost”;
$MySQLDB = “gpio”;
$MySQLUsername = “gpio”;
$MySQLPassword = “pi”; À l’intérieur du listing du fichier con-
trol2.php n u de n m difier t ute
$dbConnection = mysql_connect($MySQLHost, $MySQLUsername, $MySQLPassword);
mysql_select_db($MySQLDB, $dbConnection); les occurrences (nombre de répétitions
...
$query = mysql_query(“SELECT pinDescription FROM pinDescription WHERE pin-
d’un mot ou d’une expression dans un
Number=’$pin’;”); texte) de type « control.php » en « con-
...
mysql_query(“UPDATE pinStatus SET pinStatus=’$setting’, pinMod=’1’ WHERE trol2.php ». Le listing 2 montre le code
pinNumber=’$pin’;”); nécessaire pour se connecter à une
...
mysql_close(); base de données MySQL à partir d’un
programme de PHP.
import time
l’h te le er eur ur le uel import RPi.GPIO as GPIO
est installé). import MySQLdb as mdb
- le login utilisateur. #import sys
from subprocess import call
- le mot de passe.
- le nom de la base de données. DbServer = “localhost”
DbUser = “gpio”
DbPasswd = “pi”
Par défaut, les paramètres mis en
X_pinPos = 99
place sont : X_pinStatus = 0
X_pinDirection = “zzz”
$MySQLHost = “localhost”; (le serveur X_pinMod = 0
X_pinZero = 0
sur lequel MySQL est installé).
D gpi le n m de la a e while True:
cur1 = con.cursor(mdb.cursors.DictCursor)
La connexion au serveur MySQL s’effec- cur1.execute(“SELECT * FROM pinStatus”)
tue par la fonction msql_connect(), sa
syntaxe est : rows = cur1.fetchall()
for row in rows:
cur2 = con.cursor(mdb.cursors.DictCursor)
La connexion à la base de données cur2.execute(“SELECT * FROM pinDirection WHERE pinPos = %s”, (X_pinPos))
s’effectue par msql_select_db (nom rows2 = cur2.fetchall()
for row2 in rows2:
de la base, identifieur de connexion). X_pinDirection = row2[“pinDirection”]
La fonction retourne aussi TRUE en cas
de succès et FALSE en cas d’erreur, sa if X_pinDirection == “out”:
GPIO.setup(X_pinPos, GPIO.OUT)
syntaxe est : if X_pinStatus == “1”:
GPIO.output(X_pinPos, True)
else:
mysql_select_db($MySQLDB, $dbCon- GPIO.output(X_pinPos, False)
nection)
if X_pinMod == “1”:
cur3 = con.cursor(mdb.cursors.DictCursor)
cur3.execute(“SELECT * FROM pinMsg WHERE pinPos = %s”, (X_pinPos))
Programme de gestion if cur3.rowcount > 0:
physique du port GPIO rows3 = cur3.fetchall()
gramme de gestion c té er eur call([“espeak”, parle, “-v”, “fr”, “-p”, “70”, “-s”, “155”])
destiné à être exécuté en tant que
cur4 = con.cursor(mdb.cursors.DictCursor)
processus permanent ou proces- cur4.execute (“””UPDATE pinStatus SET pinMod=%s
sus secondaire afin d’exécuter des WHERE pinPos=%s”””,(X_pinZero, X_pinPos))
fo n c t i o n s s p é c i f i qu e s l o r s qu ’ u n if con:
événement particulier survient. con.close()
time.sleep (0.5)
Il existe bien sûr d’autres langages dis-
ponibles pour l’écriture d’un proces-
u c té er eur tels que les langages
C, Perl, Assembleur, et bien d’autres,
mais le langage Python se prête par- et simple d’utilisation pour l’écriture ables avant de les utiliser et les termi-
ticulièrement bien à la situation, car de programmes. Par exemple, il n’est naisons ne sont pas nécessaires pour
il est relativement facile à apprendre pas nécessaire de déclarer les vari- les instructions et les blocs.
La structure logique du programme programme ou insérer des messages Nous devons ensuite définir un cur eur
s’établit en gérant correctement les dans la table « pinMsg » dans la base associé à la connexion en lui donnant
indentati n p ur identifier le l c de données. un nom unique dans le programme :
d’instructions soit en instructions indi-
viduelles ou en blocs structurés. En ur la figure 25 est représenté l’organ- cur1 = con.cursor(mdb.cursors.Dict-
Python nous devons prêter une atten- igramme du programme qui nous per- Cursor)
tion particulière à l’indentation des mettra de mieux comprendre le listing.
blocs d’instruction afin de rép ndre à Maintenant, examinons quelques par- La méthode « execute » permet de rem-
la logique du programme. ticularités concernant l’interface avec plir la zone structurée avec le résultat
la base de données MySQL. Le langage de la commande « SELECT » :
Voyons maintenant comment adapter de référence pour la manipulation des
le fichier GPIOServer.py que nous bases de données relationnelles est le cur1.execute(“SELECT * FROM pin-
avons présenté dans le dernier langage SQL (Structured Query Lan- Status”)
numéro afi n u’il pui e reconnaître guage), qui peut être utilisé comme un
le changement d’état d’une broche et langage de commande ou intégré dans Si vous de e érifier ue le nombre de
permettre le transfert au synthétiseur un autre langage h te, tel que Python, lignes obtenues par la recherche est
vocal pour produire le bon message. dans notre cas. supérieur à zéro, vous pouvez utiliser
Dan ce ca n u u pr p n l’instruction suivante :
également le listing du programme Pour interroger les données dans une
(voir le Listing 3) afi n de e amilia table, nous utilisons la commande if cur1.rowcount > 0
riser avec le langage Python. Les « SELECT » avec sa syntaxe et ses
commentaires sont signalés par le paramètres. Pour affiner la recherche dans le pro-
caractère « # ». gramme vous pouvez utiliser l’instruc-
Le résultat de la commande « SELECT » tion :
Les déclarations « import » servent à est une liste de lignes qui répondent
inclure les librairies nécessaires au aux critères de sélection de la com- rows = cur1.fetchall()
fonctionnement du programme ; dans mande « SELECT » elle-même. La liste
notre cas la librairie « time » permet la peut être vide, si aucun n-uplet satis- Avec l’instruction « fetchall() », vous
gestion du retard dans un cycle d’exé- fait aux critères de recherche, ou com- obtenez les lignes qui répondent aux
cution du programme et le suivant ; la posée d’un ou plusieurs n-uplet satis- critères de recherche de l’instruc-
librairie « RPi.GPIO » permet la gestion faisant aux critères de recherche. Avec tion « SELECT », avec l’instruction
des broches (pin) du port GPIO ; la le langage Python, il est nécessaire « fetchone() » seule la première des
librairie « MySQLdb » réalise l’interface de traiter le résultat de la sélection lignes correspondant aux critères de
avec la base de données MySQL. obtenue une ligne à la fois. recherche est récupérée avec l’ins-
truction « fetchmany(num) », vous
L’appel de la fonction d’importation Vous devez utiliser une construction obtenez un certain nombre de lignes
de la bibliothèque est un sous-proces- intermédiaire qui vous permette d’in- correspondant à la recherche et dont
sus qui est nécessaire parce que nous dexer individuellement les lignes de la le nombre est égal à « (num) ».
avons décidé d’appeler le synthétiseur liste obtenue. La construction en ques-
vocal « eSpeak » en tant que processus tion est le curseur qui fournit une zone for row in rows
externe. ela ignifie que chaque fois de données structurées de manière à
que vous devez exécuter « eSpeak » contenir le résultat de la sélection afin L’instruction « for » vous permet de
pour synthétiser un message vocal, le que le mécanisme de pointage fasse faire défiler une ligne d’un sous-en-
programme Python nécessite l’ouver- défiler la zone de données une ligne semble d’une recherche effectuée avec
ture d’un nouveau processus qui à la fois. « fetch », les champs de chaque ligne
génère la commande pour exécuter peu ent tre lu et en uite a fiché à
« eSpeak » avec la même syntaxe Un curseur doit être utilisé conformé- l’aide de l’instruction suivante :
qu’une ligne de commande : ment à une séquence correcte d’in-
structions qui est illustré ci-dessous, X_pinPos = row[“pinPos”]
call([“espeak”, parle, “-v”, “fr”, “-p”, provenant du listing 2. Comme pour le
“70”, “-s”, “155”]) langage PHP, la première des choses A la fin du traitement, vous devez fer-
à faire est de se connecter à la base mer la connexion à la base de données,
L’utilisation des guillemets vous per- de données : ce qui libère toutes les ressources
met de transférer correctement les impliquées, avec l’instruction suivante :
variables et les constantes de l’ar- DbServer = “localhost”
gument lors de l’appel de la ligne de DbUser = “gpio” con.close()
commande du processus externe. Cela DbPasswd = “pi”
rend plus facile l’exécution des tests à Le curseur est également utilisé pour
partir de la ligne de commande avant con = mdb.connect(DbServer, DbUser, exécuter des instructions SQL dif-
de modifier les instructions dans le DbPasswd, ‘gpio’); férentes de l’instruction « SELECT »,
par exemple dans le cas où nous vou- Pour essayer les nouveaux pro- périphérique GPIO en réalisant une
lons réinitialiser le champ « pinMod » grammes vous devez vous référer aux station météo connectée au web à
de la table « pinStatus » afin d’éviter instructions décrites dans le numéro l’aide du RaspberryPi.
de répéter le message plusieurs fois : 125 d’Electronique et Loisirs Maga-
zine, en accordant une attention par-
cur4.execute (“””UPDATE pinSta- ticulière sur le fait que nous avons
tus SET pinMod=%s WHERE pin- changé les noms des programmes,
Pos=%s”””,(X_pinZero, X_pinPos)) afin de maintenir les deux versions Le RaspberryPi
opérationnelles en même temps sur le et ses accessoires
e m difi cati n à app rter au pro- RaspberryPi.
gramme d’origine, pour y inclure la
fonctionnalité de la synthèse vocale D nc à partir du e u devez Le pack complet pour le Raspber-
sont mises en évidence par les rect- appeler le fichier control2.php » de ryPi comprenant un boitier, une
angles rouges du Listing 3. la manière suivante : carte D une alimentati n et le
câble est disponible auprès de l’an-
Si vous ne voulez pas effectuer manuel- http://adresse-ip/control2.php nonceur COMELEC.
lement les m dificati n décrite dans
cet article, vous pourrez télécharger le et comme programme c té er eur Sur notre site internet dédié au
listing sur notre site web : vous lancez « GPIOServer2.py » par l’util- RasperryPi, vous pouvez télécharger
isateur « root » de la manière suivante : gratuitement tous les programmes
www.raspberrypi.electroniquemagazine. et applications : www.raspberrypi.
com. cd /home electroniquemagazine.com
python GPIOServer2.php
Nous avons également ajouté un nou- COMELEC
Tél. : 04 42 70 63 90
veau fichier « gpio.sql » pour créer à Dan le pr chain numér n u appr
www.comelec.fr
partir de zéro une nouvelle base de don- fondirons encore les possibilités d’in-
nées gpio a ec la n u elle c nfigurati n. tégration des applications à partir du
Date de paruti n 3
Editeur : ENI (Editions)
Collection : Ressources informatiques
ISBN : 978-2-7460-8777-4
EAN : 9782746087774
Présentation : Broché
Nb. de pages : 560 pages
http://www.framboise314.fr/livre-eni/
Réf. RASPKIT-PACK
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Le Raspberry Pi est un
ordinateur monocarte à
processeur ARM pas plus gros
qu’une carte de crédit. Il réalise
de nombreuses fonctions comme se
connecter à une télévision,
une souris ou un clavier.
Il permet également l’exécution de plusieurs
variantes du système d’exploitation libre
GNU/Linux
et des logiciels compatibles.
Le pack comprend:
Capacimètre numérique
de 10 pF à 10 000 μF
Première partie de Michele Menniti
S
ans aucun doute, l’apparition l u fi t al r que d’un petit microcon- n’aurions pas pu diminuer la complex-
des microcontrôleurs a provo- trôleur, d’une résistance de limitation ité du circuit ainsi que la consommation
qué un bouleversement dans pour le courant circulant dans la LED, d’énergie, qui bien que plus faible que
le monde de l’électronique numérique. et d’une pile de 3 V, la consommation celle des circuits TTL, reste néanmoins
Parfois de très petite taille, ces com- de l’ensemble du circuit sera inférieure plus élevée que celle de la version mod-
posants sont désormais en mesure d’ex- à celle de la LED. erne à microcontrôleur.
écuter des taches (des fonctions) qu’il y
a quelques décennies demandaient une Si dans les années 70, nous avi- Si à l’époque nous avions voulu faire
conception extrêmement complexe et ons voulu réaliser quelque chose de clignoter deux (ou plusieurs) LED à des
une mise en œuvre de circuits imprimés similaire avec la même précision de fréquences différentes, le problème
de grande taille à cause du nombre de fonctionnement, nous aurions dû aurait augmenté de façon exponentielle,
composants nécessaires; sans parler de penser à un circuit intégré oscilla- alors qu’aujourd’hui il suffit d’ajouter
la consommation énergétique et de la teur avec un quartz pour générer une une ou plusieurs résistances en fonction
nécessité de gérer la dissipation ther- fréquence de 1 Hz, afi n de réali er la du nombre de LED et quelques lignes
mique considérable due au grand nom- base de temps. Ensuite il aurait fallu de code supplémentaires ! Mais comme
bre de composants utilisés impliquant un autre circuit intégré pour réduire dans toute évolution historique (oui,
des coûts de réalisation. de moitié la fréquence afi n d’allumer parce que c’est l’histoire de l’électro-
la LED pendant la moitié positive et nique) c’est toujours fascinant d’étud-
Afin de mieux comprendre ces ques- l’éteindre pendant la moitié négative. ier, ce qui pour aujourd’hui est défini
tions, prenons l’exemple simple très par le terme « vintage » (identique en
bien connu du clignotement d’une De plus la pile de 3V n’aurait pas français et en anglais), quelque chose
LED à intervalles précis de 2 sec- convenu car les circuits intégrés TTL qui remonte à au moins deux décennies,
ondes (une seconde pour l’allumage nécessitent une tension d’alimentation et qui a encore sa valeur ou au moins
et une seconde pour l’extinction), un de 5 V. Cela aurait pu devenir possible son propre charme.
La caractéristique électronique de
ces circuits intégrés appartenant à
ces familles réside dans le fait qu’ils
fonctionnent grâce à la transmission
et la reconnaissance de signaux car-
Beaucoup d’électroniciens qui pra- et doté d’un afficheur digital. Il s’agit actérisés par deux niveaux logiques :
tiquent l’électronique depuis les années donc d’un outil extrêmement utile dans H (valeur proche de l’alimentation pos-
70 et 80, reconnaissent les avantages un laboratoire, notamment en raison de itive) et L (valeur proche de 0 V).
des microcontrôleurs, mais n’ont pas l’avènement des composants CMS, dont
hésité à continuer à réaliser des cir- la valeur des condensateurs non polar- La famille que nous pouvons définir
cuits avec les technologies TTL/CMOS, isés n’est parfois pas indiquée sur le comme historique est la famille TTL
appartenant à des familles de dernière boîtier et donc imp i le à identifier (Transistor-Transistor Logic) et identi-
génération qui prennent moins de place fi ée par le caract re 74NNN », où
(elles existent maintenant en version Bien sûr, nous savons que n’importe « NNN » est un nombre indiquant la
CMS) et consomment moins d’énergie. quel microcontrôleur avec un circuit fonction du circuit.
externe minimal peu convenir pour réal-
En outre, ces circuits sont encore large- iser un outil similaire, mais nous pou- Par exemple « 00 » (7400) correspond à
ment utilisés dans les montages à micro- vons vous assurer qu’il n’a rien à envier un circuit comportant 4 portes logiques
contrôleurs pour exécuter des fonctions à une version « microcontrôlée », et à 2 entrées NON-ET (NAND). La famille
auxiliaires, qui prennent beaucoup de présente l’avantage de vous permettre TTL a été inventée dans les années 60,
ressources pour un microcontrôleur (pour de bien comprendre la fonction d’une elle est réalisée avec la technologie du
traiter un signal de 8 bits il faut au moins douzaine de circuits intégrés logiques. transistor bipolaire et tend à disparaître
trois broches d’un microcontrôleur). Commençons par un peu d’histoire et du fait de sa consommation électrique
Par exemple prenons le cas du « SHIFT de théorie. élevée comparativement aux circuits
REGISTER » ou « registre à décalage ». CMOS.
Un registre à décalage est un ensemble Les familles logiques et leur Plus tard, est apparu la famille CMOS
de bascules synchrones reliées l’une à évolution technologique (Complementary Metal Oxide Semi-
l’autre, à l’exception de deux bascules conductor), qui a été identifiée par
qui ne sont pas forcément reliées. À Les familles logiques, au fil du temp , les caractères « 40NNN », où « NNN »
chaque cycle d’horloge, le nombre ont été construites dans de nom- représente un nombre indiquant la
représenté par ces bascules est mis b r e u s e s va r i a n te s, c h a c u n e c a r- fonction du circuit. Par exemple « 01 »
à jour, c’est-à-dire qu’à chaque cycle actérisée par des spécifications par- (4001) correspond à un circuit compor-
d’horloge, on ne peut écrire que dans ticulières, et cela a créé beaucoup de tant 4 portes logiques indépendantes
une bascule ou forcer la valeur de toutes confusion, aggravée par le fait que, NON-OU (NOR) à 2 entrées.
les bascules (tampons, temporisateur, dans les années 70 et 80 trouver des
division par une puissance 2). fiche techni ue data heet de n’im- Dans ces circuits, l’étage de sortie est
porte quel composant se résumait à composé d’un couple de transistors
Cet article, placé dans le contexte de l’achat de livres coûteux et devenant MOSFET N et P placés de manière
l’enseignement didactique de notre obsolètes lorsque de nouvelles familles symétrique et réalisant chacun la même
revue, vise à introduire le monde fas- apparaissaient. Eh oui ! Internet n’ex- fonction. Du fait de leur caractéristique
cinant de la logique numérique pour istait pas ! Aujourd’hui, il suffit de de fonctionnement inversée, un tran-
ceux qui ne l’ont jamais utilisé ou qui faire une recherche sur Google et en sistor est passant alors que l’autre est
ont besoin de rappels. Comme l’étude quelques secondes apparait un li fich bloqué (ils sont donc complémentaires,
théorique n’est pas très attractive pour ier PDF a ec t ute le pécifi cati n d’où l’appellation « Complementary »).
nos lecteurs, nous vous proposons de d’un composant particulier.
réaliser un outil professionnel perfor- La famille CMOS est caractérisée
mant capable de mesurer tout type de Même aujourd’hui, il e t di ficile de c m par une consommation inférieure à
condensateur dont la valeur s’étend de prendre tous les acronymes (mots formés la famille TTL ainsi que la possibilité
10 pF à 10 000 , soit la plupart des d’initiales provenant de plusieurs mots d’être alimentée avec une tension
condensateurs utilisés en électronique éventuellement composés), néanmoins, comprise entre 3 V et 15 V, ce qui
a permis de mettre en œuvre de la Dans le Tableau 1, nous avons résumé • IOH : courant maximum disponible en
logique numérique dans les circuits les caractéristiques générales des sortie à l’état haut (HIGH) ;
analogiques qui sont typiquement ali- familles standards TTL et CMOS et les • F max : f r é q u e n c e m a x i m a l e d e
mentés en 12 V. principales familles dérivées au fil du fonctionnement de la famille (la
temps, dont certaines sont récentes. valeur peut varier considérable-
Malgré cela, il n’était pas possible ment d’un modèle à l’autre au sein
d’interfacer directement les deux Voici les abréviations utilisées dans le de la même famille).
familles TTL et CMOS, même toutes Tableau 1 :
les deux alimentées en 5 V, sans avoir ur implifier le tableau récapitulatif,
recours à des techniques appropriées VCC : tension d’alimentation ; nous avons indiqué pour VIH et VOH les
d’adaptation des niveaux logiques. Afin • VIL: niveau de tension maximal néces- valeurs minimales, et pour VIL et VOL les
d’éviter toute erreur d’interversion des saire pour être reconnu comme sig- valeurs maximales, ces valeurs sont
circuits intégrés TTL et CMOS ayant les nal d’entrée LOW (niveau bas) ; toujours référencées au 5V.
mêmes caractéristiques logiques, ils • VIH: niveau de tension minimum néces-
ont été nommés différemment, avec saire pour être reconnu comme sig- Dans le cas où la tension Vcc est
un brochage interne différent. nal d’entrée HIGH (niveau haut) ; inférieure à 5 V (généralement de 3,3 à
• V OL : niveau de tension maximal 3,6 V), la référence est prise à la valeur
Par exemple, le « 00 » du 74 correspon- présent à la sortie pour un signal de Vcc. On peut noter que, quelle que soit
dant à la famille TTL contient 4 portes LOW (niveau bas) ; le type de famille, il existe entre le niveau
NAND, tandis que le « 00 » du 40 de • IOL : courant maximum circulant dans maximal reconnu comme bas (LOW) et
la famille CMOS contient 2 à 3 portes la sortie à l’état bas (LOW) ; le niveau minimum reconnu comme haut
NOR et une porte NOT. Le CMOS équiv- • V OH : niveau de tension minimum (HIGH) aussi bien en entrée qu’en sortie,
alent du TTL 7400 est le 4011, mais le présent à la sortie pour un signal une zone de séparation définie c mme
brochage est différent. HIGH (niveau haut) ; une « zone indéterminée », les valeurs
Niveau Fmax
Sigle Signification Description VCC VIL VIH VOL IOL VOH IOH
logique (MHz)
Transistors en entrée et en
TTL Transistor-Transistor Logic
sortie
54 standard (militaire) TTL -55 à +125 °C 5V 0,8V 2V 0,4V 16 mA 2,4V 400 µA 35
L Low power TTL basse consommation 5V 0,8V 2V 0,5V 3,6 mA 2,7V 200 µA 3
ALS Advanced Low power Schottky TTL famille LS avancée 5V 0,8V 2V 0,5V 8 mA 2,7V 400 µA 50
74ACT Advanced Cmos TTL TTL famille C avancée avec niveau TTL 5V 0 ,8 V 2 V 0,1V 24 mA 5V 24 mA 160
série C avec temps de propagation
74HC High Cmos CMOS 2V à 6V 1,35V 3,15V 0,4V 4 mA 3 ,7 V 7,5 mA 80
réduit (niveau CMOS)
série C avec temps de propagation
74HCT High Cmos TTL TTL 5V 0 ,8 V 2 V 0,4V 4 mA 3 ,7 V 4 mA 80
réduit (niveau TTL)
2V à
74AHC Advanced High Cmos CMOS série HC avancée (niveau CMOS) 1,5V 3,5V 0 V 8 mA 5V 8 mA 160
5,5V
série HCT avancée (niveau TTL-
74AHCT Advanced High Cmos TTL TTL 5V 0 ,8 V 2 V 0,8V 8 mA 5V 8 mA 160
LS)
1V à 0,35
74LV Low voltage CMOS basse tension 1,5V 3,5V 35 mA 2 ,2 V 35 mA 60
5,5V V
1,2V à
74LVC Low voltage CMOS CMOS basse tension (niveau CMOS) 0 ,8 V 2 V 0 V 24 mA 2 ,2 V 24 mA 500
3,6V
logique BICMOS basse tension 2,7V à
74LVT Low voltage TTL TTL 0 ,8 V 2 V 0,5V 64 mA 2 V 32 mA 500
(niveau TTL) 3,6V
1,65V à
74ALVC Advanced Low voltage CMOS CMOS série LVC avancée (niveau CMOS) 0 ,8 V 2 V 0,5V 24 mA 2 V 24 mA 300
3,6V
2,5V à
74ALVT Advanced Low voltage TTL TTL série LVT avancée (niveau TTL) 0 ,7 V 2 V 0,8V 12 mA 2 V 8 mA 300
3,3V
des tensions qui se situent dans cette - TTL-AS (advanced shottky) : version - 7415 : 3 por tes logiques ET à 3
zone ne sont pas reconnues comme améliorée de la série S ; entrées avec sortie à collecteur ouvert ;
valides et sont donc ignorées.
- TTL-LS (low power shottky) : combi- - 7418 : 2 portes logiques NON-ET à 4
Cela garantit que la reconnaissance naison des technologies L et S, c’est la entrées avec trigger de Schmitt ;
du niveau logique est sûre mais, en famille la plus répandue ;
même temps cela implique que les - 7419 : 6 portes logiques inverseuses
circuits intégrés doivent être dans un - TTL- ALS (advanced low power NON avec trigger de Schmitt ;
état de fonctionnement correct pour shottky) : version améliorée de la série
générer des tensions valides, c’est à LS ; - 7420 : 2 portes logiques NON-ET à 4
dire avec des valeurs qui se situent entrées ;
au-dessous ou au-dessus de la zone - TTL-F (FAST : Fairchild Advanced
indéterminée. Schottky Technology); - 7421 : 2 por tes logiques ET à 4
entrées ;
Ce tableau a seulement une valeur - TTL-AF (advanced FAST) : version
indicative, en particulier pour le cou- améliorée de la série F ; - 7423 : double porte NON-OU à 4
rant de sortie et la fréquence de travail, entrées avec validation ;
étant donné que pour chaque circuit il - TTL-HC (high speed C-MOS) : circuit
existe une valeur maximale absolue dif- TTL fabriqué en technologie C-MOS - 7424 : 4 portes logiques NON-ET à 4
férente de celles des valeurs standards, dans un boîtier TTL (tension compa- entrées avec trigger de Schmitt ;
mais qui n’est pas conseillée de prendre tible TTL, mais pas l’emplacement
comme référence. Le courant de sortie des broches) ; - 7427 : 3 portes logiques NON-OU à 3
fait toujours référence au sens positif entrées ;
dans l’état « HIGH », c’est-à-dire que le - TTL-HCT (high speed C-MOS trans-
courant sort de la broche, tandis que posed) : série HC dotée de niveaux - 7430 : une por te NON-ET à huit
dans le cas « LOW » le courant entre. logiques compatibles TTL (100 % com- entrées ;
patible TTL, car le brochage TTL est
La dénomination classique des familles conservé) ; - 7432 : 4 portes logiques OU à 2
logiques se présente en général sous la entrées ;
forme « AAYYBBBXXXXC ». Par exemple • XXXX est le nombre qui identifie le
SN74LS00N, dans laquelle : type de circuit logique contenu dans - 7436 : 4 portes logiques NON-OU à 2
le circuit dont voici une principale entrées (brochage différente du 7402) ;
• AA est le préfi e ui indique le fabri- liste :
cant de la puce (SN = Texas, MD = - 7441 : décodeur BCD vers décimal ;
National, CD = RCA) ; - 7400 : 4 portes logiques NON-ET à 2
entrées ; - 7443 : décodeur 4 bits vers décimal
• YY sont des symboles qui représen- incrémenté de 3 (3 à 12) ;
tent la famille logique TTL et - 7402 : 4 portes logiques NON-OU à 2
CMOS, par exemple 74 représente entrées ; - 7449 : décodeur BCD à 7 segments
une famille TTL pour un usage avec sortie à collecteur ouvert
commercial et 54 pour une utilisa- - 7404 : 6 portes logiques inverseuses
tion militaire. Pour la famille CMOS NON ; - 74123 : double monostable ;
c’est 40 ou 45 ;
- 7407 : 6 tampons avec sortie à collec- - 74132 : 4 portes logiques NON-ET à 2
• BBBB sont les initiales de la famille teur ouvert d’une protection de 30 V ; entrées avec trigger de Schmitt ;
originelle, elles peuvent être
absentes pour une famille stan- - 7408 : 4 por tes logiques ET à 2 - 74163 : compteur binaire de 4 bits ;
dard ou représentées par un « N » entrées ;
(Normal). Elles sont utilisées pour - 74184 : conver tisseur BCD vers
identifier la sous-famille et la tech- - 7410 : 3 portes logiques NON-ET à 3 binaire.
nologie de construction dont voici entrées ;
les principales : • C : lettre indiquant le type de boî-
- 7411 : 3 por tes logiques ET à 3 tier qui, pour les modèles au for-
- TTL : série standard ; entrées ; mat DIP, peut être en céramique
(D, F, J, L) ou en plastique (N, P).
- TTL-L (low power) : série à faible - 7413 : 2 portes logiques NON-ET à 4
consommation ; entrées avec trigger de Schmitt ; Il existe une particularité au niveau de
la dénomination, les nouvelles familles
- TTL-S (shottky) : série rapide (utili- - 7414 : 6 portes logiques inverseuses CMOS, dans la grande majorité des
sation de diodes schottky) ; NON avec trigger de Schmitt ; cas, sont représentées par des familles
comprise dans les niveaux des deux Toutefois, au stade de la conception, voyez que la sortie d’un circuit
familles CMOS 40/45 et 74HC, alors nous ne pouvons pas nous appuyer CMOS est parfaitement compatible
qu’elle est comprise dans les niveaux sur ce cas, les règles doivent être avec un circuit TTL « LS ». En ce qui
de la famille 74HCT qui, comme nous respectées. Nous ne pouvons pas concerne la compatibilité avec un
l’avons déjà dit, sont compatibles TTL. négliger le fait que les familles CMOS, circuit TTL standard, que vous pou-
surtout les familles 40/45 et 74C, peu- vez voir dans la partie inférieure,
En regardant le graphique, il est facile vent être alimentées avec des tensions il faut que le circuit CMOS soit de
de constater qu’un signal compris entre supérieures à 5 V qui correspond aux type « HC » ou « AHC » ;
2,7 V et 3,15 V est reconnu comme circuits TTL, et il n’est pas du tout rare
un niveau « HIGH » (haut) seulement que nous ayons besoin d’interfacer b) dans le cas de la circulation d’un
sur l’entrée d’un 74HCT, et un sig- un circuit TTL alimenté en 5V avec un courant provenant de l’entrée du
nal compris entre 3,15 V et 3,5 V est CMOS alimenté avec une tension beau- circuit TTL (schéma « b »), à tra-
reconnu sur l’entrée d’un 74HC et c’est coup plus élevée de l’ordre de 10 V à vers le MOSFET N de sortie du
seulement à partir de 3,5 V jusqu’à 4 V 12 V. circuit CMOS, il est possible qu’il
maximum que le signal serait reconnu y ait une augmentation de la ten-
par un CMOS 40/45. n figure 2, nous montrons un certain sion du niveau « LOW » (bas) à une
nombre de solutions pour l’interfaçage valeur supérieure à 0,8 V. Dans
Les deux bandes grises ur la figure des circuits TTL et CMOS et vice versa. ce cas, il est possible d’appliquer
représentent précisément les zones cri- Nous devons dire clairement que, le schéma qui consiste à insérer
tiques de la compatibilité entre la sortie quand nous parlons de familles CMOS entre la sortie du circuit CMOS et
d’un TTL « LS » et une entrée CMOS. et TTL, nous nous référons au type de l’entrée du circuit TTL un « buffer »
niveau logique. (tampon) non-inverseur tel que le
Il est nécessaire de préciser que des circuit CMOS CD4050, qui est un
problèmes peuvent se produire même Dans le Tableau 1, vous aurez certaine- convertisseur compatible TTL. Avec
dans les zones de compatibilité car les ment remarqué que, bien que toutes les ce type de solution, bien sûr n’im-
chiffres que nous avons donnés sont familles TTL ont des niveaux logiques porte quelle famille CMOS peut
purement théoriques. Il faut en effet TTL, différentes familles CMOS ont des être inter facée avec n’impor te
considérer que la tension VOH d’un TTL niveaux logiques compatibles TTL (nor- quelle famille TTL ;
« LS » (mais plus généralement pour malement, elle est représentée par les
tous les TTL) tend à diminuer avec références qui ont la lettre « T » à la c) si vous avez besoin d’interfacer
l’augmentation du courant à fournir, fin par e emple ACT, HCT, etc.) et donc (schéma « c »)la sortie d’un circuit
alors dans les conditions de faibles dans ce cas il n’y a aucun problème CMOS fonctionnant à des tensions
courants, la tension pourrait être suf- d’interfaçage. supérieures à 5V (typiquement 10
fi amment éle ée p ur e ituer dans V à 15 V) avec l’entrée d’un circuit
la zone de fonctionnement des CMOS. Dans les solutions que nous décrivons, TTL dont l’alimentation est de 5 V,
nous employons des portes NAND seu- il est toujours possible de recourir
Dans notre projet, nous avons essayé lement pour raison de « commodité à un CD4050. Notez que cette
d’utiliser certains circuits CMOS HC, graphique » : solution implique que le circuit
à la place normalement des versions soit alimenté en 5 V et doit être
HCT, et nous n’avons pas rencontré a) dans le schéma « a » (par tie capable de tolérer un signal d’en-
d’anomalie. supérieure) de la figure 2 vous trée dont la tension est supérieure
L’anti-rebond (debounce)
L’un des problèmes les plus difficiles de la logique
numérique a toujours été l’anti-rebond (debounce),
qui consiste à l’élimination ou le ltrage d’une série
d’impulsions parasites qui ont eu lieu à chaque fois
que l’on manipule un bouton, un interrupteur ou un
commutateur mécanique. Le problème a été aggravé Figure A : schéma synoptique du circuit anti-rebond
par le fait que les boutons étaient exclusivement en (debounce) MC14490.
métal et les contacts à glissière provoquaient de vrais
eu d’artifice autre ue de rebonds ! En fait, dans qui comprennent les « rebonds » sur l’entrée, dans la
les systèmes professionnels, on avait souvent recours partie inférieure la sortie contrôlée et dépourvue de
à des commutateurs à glissière ou des rotacteurs pour toute perturbation.
effectuer un changement de calibre ou autre.
Initialement, l’interrupteur n’est pas pressé, l’entrée
Aujourd’hui, il est facile de mettre en œuvre une appli- (INPUT) et la sortie (OUTPUT) se trouvent à un état haut
cation spécifique intégrée, par exemple le Maxim (HIGH). Dès que l’on appuie sur l’interrupteur (vers un
MAX6816-7-8 est respectivement un commutateur niveau bas LOW), une série de rebonds apparaît sur
simple, double et 8 canaux anti-rebond. Il sert d’in- l’entrée avec une séquence irrégulière de signaux de
terface entre les commutateurs mécaniques et les sys- niveaux hauts et bas. Au bout d’un moment pendant
tèmes numériques. Il accepte une ou plusieurs entrées cette phase les rebonds disparaissent et la sortie
avec un « rebond » d’un interrupteur mécanique et pro- n’est pas affectée et reste à un niveau haut (HIGH).
duit une sortie numérique, les « rebonds » d’ouverture Seulement après un temps prédéfi ni le ni eau a
et de fermeture de l’interrupteur sont supprimés. (LOW) de l’entrée INPUT est interprété comme valide
et la sortie (OUTPUT) se porte à un niveau bas (LOW).
Le MC14490 est identique mais avec 6 commuta- Au moment où l’interrupteur est relâché, des rebonds
teurs anti-rebond. On peut aussi régler le problème à réapparaissent, mais ceux-ci sont ignorés et la sortie
l’aide d’un microcontrôleur correctement programmé (OUTPUT) reste à un niveau bas (LOW). Ce n’est que
en introduisant un retard de 100 ms lors de la manœu- lorsque l’entrée (INPUT) se stabilise à un niveau haut
vre de l’interrupteur ce qui a pour effet d’élimer le (HIGH) au bout d’une période de temps déterminée,
« rebond ». Pour comprendre la somme de travail que que l’état de la sortie (OUTPUT) passe un niveau haut
doit accomplir un de ces circuits intégrés pécifi ue (HIGH) et termine la fin du c cle de « lecture » de l’in-
il u fit de regarder la figure A qui représente le schéma terrupteur a ec une grande e ficacité.
synoptique de l’interrupteur anti-rebond MC14490 à 6
canaux, c’est quelque chose de vraiment génial ! En Dans les années 70 et 80, les circuits intégrés anti-re-
figure B, nous avons représenté les signaux de l’oscil- bond n’existaient pas, et les microcontrôleurs étaient
lateur interne du circuit (en haut), au milieu les signaux réservés aux professionnels, à l’époque on utilisait
à celle de l’alimentation, en sor- sortie élevé peut abaisser la tension du haut, mais dans des positions
tie les signaux auront un niveau de 2,7 V à 2,4 V, valeur qui n’est inversées. Dans ce cas également,
logique TTL. pas reconnue sur l’entrée du CMOS nous avons recours à un circuit
comme un niveau « HIGH » (haut). « buffer » (tampon) TTL, un SN7407
En effet, toujours d’après les spéci- Dans ce cas, la solution simple est d nt le pécificati n techniques
ficati n techniques, le CD4050 est d’ajouter une résistance de pull-up correspondent à un convertisseur
un convertisseur CMOS de « haut à (tirage) de , qui permet d’élever de niveaux TTL à des niveaux
bas niveau logique », il a la capac- le niveau à une valeur supérieure CMOS. Le « buffer » (tampon) doit
ité de diminuer le niveau de la ten- à 3,5 V, et donc reconnue par le être alimenté obligatoirement en
sion présente sur l’entrée ; CMOS. Cet ajout n’est pas néces- 5 V, c’est un TTL, mais dispose
saire lorsque le circuit TTL n’a pas à de sorties à « collecteur ouvert »
d) maintenant, voyons la situation fournir en sortie un courant élevé, le qui supportent des tensions plus
inverse (schéma « d »), c’est à dire niveau « HIGH » (haut) en sortie reste élevées provenant de la résistance
l’interface d’une sortie TTL avec une aux alentours des 4 V, reconnu sans de pull-up
entrée CMOS. Nous avons vu que le problèmes ;
problème peut se produire lorsque f) ce schéma est une variante du
un niveau logique « HIGH » (haut) se e) le chéma e du a de la figure précédent (e), parce que le buffer
présente, parce qu’un courant de 2 est l’équivalent du schéma « c » est remplacé par un transistor NPN
Figure C : les différentes solutions anti-rebond (debounce) à base de circuits TTL utilsées dans les années 70 - 80.
monté en c nfigurati n « émetteur Les caractéristiques C’est pour cette raison que nous avons
commun », le transistor fonctionne techniques des circuits préparé deux extraits des documenta-
alors en régime de saturation (pas- intégrés de notre projet tions techniques qui résument les car-
sant)/blocage (non passant). actéristiques essentielles de ces circuits
A ce stade, nous pouvons dire que intégré ir le figure 3 et . Comme
Dans le cas où le transistor est sat- nous avons montré une image globale, vous le verrez, nous avons signalé pour
uré (passant), un niveau de tension d’un point de vue théorie et pratique, chaque circuit intégré les brochages
proche de 0 V, c’est-à-dire un niveau du monde des familles logiques TTL et avec les symboles logiques et les tables
bas (LOW) se trouve sur son collec- CMOS. Puisque cet article et ce projet de vérité. Il est temps de comprendre
teur et donc à l’entrée du CMOS. ont pour but d’être éducatifs, nous dev- ces documentations. Commençons par
Dans le cas où le transistor est blo- ons vous mettre en condition pour bien la figure 3 où nous avons représenté les
qué, la tension présente sur son col- comprendre le schéma complexe que caractéristiques de 4 circuits TTL de la
lecteur est proche de celle de l’ali- nous allons vous présenter. Nous avons famille « LS » :
mentation, un niveau haut (HIGH) se donc pensé que le meilleur moyen était
présente sur l’entrée du CMOS en de vous expliquer la fonctionnalité de - SN74LS00 : le symbole montre qu’il
raison de la résistance de de chaque circuit intégré utilisé dans notre s’agit d’un circuit contenant 4 portes
pull-up. Cependant les signaux sont projet, et de voir ensuite les applications NAND (NON-ET) à 2 entrées, par
inversés sur l’entrée du CMOS. dans le schéma électrique du circuit. exemple la première porte comporte
sur les broches 1 et 2 les entrées et sur De tout cela, nous pouvons en déduire inférieure au seuil VIL, elle sera ignorée,
la broche 3 la sortie. La caractéristique le comportement intéressant de la porte le groupe 3 V - 1,5 V - 3 V sera vu et
principale de la porte NAND (NON-ET) NAND (NON-ET) : si l’une des entrées est comptabilisé comme un seul niveau
est de maintenir la sortie à l’état haut à un niveau bas « LOW » alors la sortie haut « HIGH ». Ce type de problème
(HIGH) lorsqu’au moins une des deux e t fi ée à un ni eau haut « HIGH », mais peut se produire lorsqu’on interface
entrées est à un niveau bas (LOW), si l’une des entrées est à un niveau une entrée d’une porte logique avec
indépendamment de l’état de l’autre haut « HIGH », la sortie prend un état des composants discrets.
entrée. opposé à l’entrée, indépendamment de
l’état des deux entrées. Par exemple, Dans notre projet, nous avons utilisé
Cette caractéristique est facilement si un signal à une certaine fréquence un bouton poussoir qui, comme tout
comprise par la lecture de la formule se présente sur une des deux entrées, élément mécanique, tend à provoquer
de la porte : Y = (A x B). Notez que sur tandis que l’autre entrée e t fi ée à un un « rebond » (« bounce » en anglais).
la figure 3 vous voyez la formule avec niveau haut « HIGH », la sortie prendra Si vous regardez à l’oscilloscope l’en-
une barre horizontale au-dessus du le niveau logique inverse « LOW », cela trée de la porte logique qui est reliée
produit A x B, c’est le symbole nommé sera approfondi lorsque nous étudierons au poussoir, à la fermeture du contact
barre et qui signi e que le résultat le schéma électrique. vous verrez une série de pics parasites
de la multiplication doit être inversé. que la porte logique interprète comme
Dans notre cas, nous représentons la - SN74LS14 : ce circuit se compose de une série de signaux haut (« HIGH ») et
même chose sous le symbole « ’ » qui six portes NON (on dit aussi « NOT ») bas (« LOW »), au lieu d’un seul.
est placé en dehors des parenthèses également appelé INVERSEUR (on dit
pour indiquer précisément que cela aussi « INVERTER ») de type « Trigger Une porte « Trigger de Schmitt » permet
s’applique à l’ensemble du résultat. de Schmitt ». La porte NON inverse de résoudre ce problème, contrairement
l’état du signal d’entrée logique, si à une porte standard, une porte « Trig-
Pour donner un exemple, si l’on appli- nous appliquons à l’entrée un niveau ger de Schmitt » n’a pas 1 seuil de bas-
que à l’entrée A un signal de niveau bas bas « LOW », en sortie nous trouve- culement, mais 2 seuils de basculement.
(LOW = 0) et à l’entrée B un signal de rons un niveau haut « HIGH », et vice
niveau haut (HIGH = 1), nous obtenons versa. Une porte de type « Trigger de La fonction « Trigger de Schmitt » est
Y = 0 x 1 = 0, mais le résultat doit être Schmitt » a la particularité d’être insen- utilisée pour traiter les signaux à fronts
inversé donc Y = 1. Cela est très bien sible aux perturbations, car si une porte lents, et permet une mise en forme de
représenté dans la « Table de vérité » normale reconnaît tous les signaux ces signaux. La qualité des signaux
(dans la documentation elle se nomme de niveau haut « HIGH » dépassant le à traiter par les circuits logiques est
aussi « Table de fonction »). seuil VIH, ce type de porte le reconnaît souvent médiocre. Leur forme les rend
comme tel qu’après une transition du inexploitables par les circuits intégrés.
Dans la « Table de vérité » le symbole signal en-dessous du seuil VIL.
« H » représente le niveau haut « HIGH » Le « Trigger de Schmitt » permet d’ob-
ou 1, le symbole « L » représente le L’exemple suivant vous aidera à mieux tenir des créneaux de forme régulière,
niveau bas « LOW » ou 0, le symbole comprendre ce mécanisme. Imaginez aisément exploitables. Les entrées de
« X » représente un état indéfini qui que sur une porte normale TTL « LS » nombreux circuits logiques comportent
n’a pa d’in uence ce ui ignifie ue (n’oubliez pas que les valeurs de seuil un trigger pour effectuer la mise en
l’état de cette entrée peut être soit haut sont pour LOW 0,8 V et pour HIGH forme des signaux qui leur sont appli-
ou bas, sans u’elle in ue en aucune 2,0 V) arrivent dans l’ordre les tensions qués. Cela sera également approfondi
façon sur la sortie. suivantes : 3 V - 0.5 V - 3 V - 1.5 V - 3 V. lors de l’étude du schéma électrique.
Ces tensions seront traduites en niveaux
En effet, en partant de ce que nous logiques par la séquence « HIGH », - SN74LS42 : ce circuit est un décodeur
a n défini comme caractéristique par- « LOW », « HIGH », « zone indéterminée », BCD (« Binary Coded Decimal » qui
ticulière, à savoir qu’il u fit d’a ir une « HIGH ». peut se traduire en français par « déci-
seule entrée à un niveau bas « LOW » mal codé binaire » dont les nombres
pour avoir toujours la sortie à un niveau Dans la pratique, vous aurez 3 signaux sont représentés en chiffres décimaux
haut « HIGH », il est évident que l’état de de niveau haut et un signal de niveau et chacun de ces chiffres est codé
l’autre entrée ne peut avoir aucune in u- bas et une zone indéterminée qui se sur quatre bits) qui accepte sur les 4
ence, et c’est dans ce sens que nous situe entre les deux tensions de 3 V. entrées une combinaison d’autant
avons la deuxième et la troisième ligne Par conséquent, elles seront vues et de bits et selon laquelle il active une
dans la « Table de vérité ». comptabilisées comme deux impul- seule de ses 10 sorties, en la position-
sions séparées de niveau haut « HIGH ». nant sur « LOW ».
Voyons maintenant la première ligne
de la « Table de vérité », dans ce cas Dans le cas d’une porte de type « Trig- Les entrées sont dénommées A0 à
les deux entrées sont à un niveau haut ger de Schmitt », les mêmes tensions A3, tandis que les sorties sont dénom-
« HIGH » et la sortie se trouve à un seront traduites par la séquence: mées 0’ à 9’, le symbole « ‘ » indique
niveau bas « LOW », d’où Y = 1 x 1 = 1 « HIGH », « LOW », « HIGH ». La ten- l’état inversé de la sortie, à savoir que
qui doit être inversé pour devenir 0. sion de la « zone indéterminée » étant lorsque l’état actif est bas (« LOW »),
D’autre part, si le même niveau logique Précisons que le symbole, représenté Le symbole « ‘ » appliqué à CP0 et CP1 a
est bas « L », la documentation du con- par la barre horizontale et le rond vis- le même sens que la barre horizontale
tructeur parle al r d’une c nfigura- ible dans le schéma l gi ue figure et le rond vu précédemment pour CKA
tion instable, ce cas est à éviter. sur la broche 14 et 1, ignifie u’il s’agit et CKB, c’est à dire que ces entrées
d’entrées actives à l’état bas (« LOW sont actives sur le « front descendant »
Passons maintenant à la figure , dans active »), c’est à dire que le comptage du signal (passage de « H » à « L »).
laquelle nous avons décrit 5 circuits s’effectue au moment où le signal
TTL, 3 « LS », un « standard » et un passe de l’état haut « H » vers l’état Pour identifier le brochage des deux
« HCT ». bas « L ». paires d’étages diviseurs, repor-
tez-vous au diagramme fonctionnel du
- SN74LS90 : ce circuit est un compteur Un rôle fondamental, dans l’utilisation SN74LS390 de la figure a premi re
BCD décade ou compteur BCD « MOD- de ce circuit, est joué par les 2 unités paire est reliée aux broches 1 à 7 et la
ULO 10 », c’est-à-dire qu’il compte en de commande R0 et R9. Ce sont deux seconde aux broches 9 à 15 (chiffres
base 10. Ce circuit est constitué de 2 portes NAND qui contrôlent la remise entre parenthèses). L’unique différence
sections, une section « diviseur par 2 » à zéro (RESET) des deux étages divi- par rapport au SN74LS90 se situe dans
et une section « diviseur par 5 ». La seurs (voir « Table de vérité » nommée la gestion du « RESET ».
première section « diviseur par 2 » com- « Reset/Count Truth Table »). En partic-
porte une bascule dont l’entrée d’hor- ulier, la porte NAND R0, dont les entrées Dans ce cas il existe, pour chaque paire
loge CKA se trouve sur la broche 14 et sont sur les broches 2 et 3, contrôle le d’étage une seule broche nommée MR
la sortie QA sur la broche 12. La deux- « RESET » de l’étage « diviseur par 5 ». (Master Reset) qui va sur une porte
ième section du circuit comporte 3 bas- NOT. Lorsque la broche est placée sur
cules dont l’entrée d’horloge CKB est Si ces deux entrées sont placées sur un état « H », les étages sont remis à
sur la broche 1 et les trois sorties QB, un état haut « H », les sorties du circuit zéro (« RESET ») et les sorties corre-
QC, QD sur les broches 9, 8, 11. La troi- sont mises à la valeur 0 (« LLLL »), d’où spondantes verrouillées sur « LLLL ».
sième sortie QD délivre un signal divisé le nom de NAND R0 (R0 = RESET 0). La « Table de vérité » nous montre que
par 5 par rapport au signal d’horloge Toutefois il est nécessaire que la porte la broche M doit être à un niveau « L »
appliqué à l’entrée de l’horloge CKB. NAND R9 soit désactivée (sortie sur pour que les étages fonctionnent.
« H »), pour atteindre cet état. Au moins
Ces sections peuvent être utilisées une des broches 6 et 7 doit être à un A la première ligne, nous voyons que
séparément pour obtenir une division niveau « L ». le « front montant » n’a pa d’in u-
de la fréquence d’entrée par 2 ou 5, ou ence sur le compteur, la deuxième ligne
être branchées en cascade (sortie QA Par contre la porte NAND R9 contrôle le indique que le « front descendant » (
reliée à l’entrée CKB) pour obtenir sur « RESET » de l’étage « diviseur par 2 », est pris en compte, et enfin la tr i i me
la sortie QD une fréquence divisée par lorsque ses deux broches d’entrée 6 et ligne confirme que, lorsque la broche
10 présente à l’entrée de CKA. Dans la 7 sont mises à un niveau « H », la porte MR est à un niveau « H » (condition de
pratique, l’application d’un signal de 10 NAND porte la sortie à un niveau « L » « RESET » général des étages) l’état des
MHz sur l’entrée CKA, avec les étages ce qui active le « RESET » de l’étage entrées n’a pa d’in uence (X = indéfini).
connectés en cascade, se traduit sur la diviseur en fixant la sortie du circuit
sortie QD par un signal d’une fréquence à la valeur 9 (« HLLH »), dans ce cas, - SN74LS151 : c’est un multiplexeur
de 1MHz. l’état de l’entrée R0 de l’autre porte 8 vers 1 fonctionnant en logique
NAND n’a pas d’influence. Ces deux binaire. Ce circuit dispose de 8 entrées
De plus, ce circuit peut également commandes de « RESET » sont utilisées de données D0 à D7 (broches 4, 3, 2,
effectuer un codage binaire d’impul- pour faire fonctionner le circuit comme 1, 15, 14, 13, 12), deux sorties complé-
sions comptabilisées sur l’entrée, un codeur binaire. Généralement on mentaires Q et Q « barre » (une directe
que vous pouvez voir dans la « Table utilise une seule des deux commandes et l’autre inversée) dénommée Y et
de vérité » appelée « BCD Count « RESET », selon la façon dont on veut W’ (broches 5 et 6), trois entrées de
Sequence » ou séquence de comptage régler la condition de départ (« LLLL » sélection A, B et C (broches 11, 10, 9)
BCD. Pour chaque impulsion présente ou « HLLH »), activant le moment où l’on et une entrée de validation dénommée
sur l’’entrée, l’état des 4 sorties change souhaite réinitialiser le compteur. « Strobe G’ » (broche 7).
de « LLLL » (0) à « HLLH » (9), avec QA
représentant le it le m in ignificati - SN74LS390 : nous pouvons dire glo- Le fonctionnement de ce circuit est très
et QD le plu ignificati . balement que ce circuit intégré est simple et bien illustré dans la « Table de
en réalité tout simplement un double vérité ». Lorsque l’entrée de validation
Dans ce cas, les sorties sont au début SN74LS90, car il intègre deux paires « Strobe G’ » (active sur « L ») est à un
à « LLLL », la première impulsion fait d’étages diviseurs par 2 et par 5. Il peut niveau « H » (1), la sortie Y passe à un
passer les sorties à « LLLH », la sec- être utilisé de la même manière que le état « L » et la sortie W’ à un état opposé
onde impulsion à « LLHL » et ainsi de SN74LS90. Le brochage du circuit est « H », tandis que l’état des entrées A, B, C
suite, lorsque l’entrée atteint la dix- différent, mais la signification est la n’a pa d’in uence i au c ntraire l’en-
ième impulsion, les sorties reviennent même : CP0’ = CKA, CP1’ = CKB, Q0 à trée de validation « Strobe G’ » e t fi ée
à « LLLL ». Q3 = QA à QD. à un état « L » (0), alors le multiplexeur
les courants inverses de l’entrée TTL vers De cette façon, lorsque vous sélection- porte NOT U14f, à la sortie de celle-ci
le condenseur à mesurer, ce qui fausse- nez l’un des 4 premiers calibres, à tra- nous trouvons de nouveau un niveau H
rait la lecture). vers les sorties de U8 se trouve alimenté qui arrive sur l’entrée CKA de U11. Cette
la LED correspondante et la broche R/C condition ne provoque pas d’activité du
La diode D4 ne pose pas de problèmes de U6 (figure 5) est alors connectée circuit puisque, comme vous le savez, il
particuliers pour les autres types de avec une résistance d’environ nécessite un « front descendant » pour
condensateurs. compter les impulsions.
La même chose est vraie lorsque la sor-
Dans notre cas le circuit est un peu tie Q4 de U8 se trouve à un niveau bas Notez la configuration des 4 entrées
plus compliqué, puisque nous utili- r che du c nnecteur A 3 figure « RESET » de U11. R9-1 et R9-2 (bro-
sons deux valeurs de résistances dif- 5), dans ce cas la diode LD5 reliée à ches 6 et 7) sont reliées à la masse,
férentes. Pour les 4 premiers calibres AL CN1 figure et rend conducteur le donc désactivées (n’oubliez pas que
(mesures de condensateurs de 10pF à transistor T1. La broche R/C de U6 se le circuit de « RESET » du SN74LS90
100µF), nous utilisons une résistance retrouve avec une résistance d’une val- nécessite un signal de niveau logique
d’en ir n R3 de et un eur de 1,5 a D LD5 est allumée H pour réinitialiser les sorties).
trimmer R de en érie p ur en raison du courant circulant dans la
charger le condensateur. résistance entre les broches 1 et 16 du Les lignes R0-1 et R0-2 (broches 2 et
réseau de résistance R15, toujours de 3) sont reliées à la sortie de la porte
Cette valeur devient excessive pour . NOT U14c, l’entrée de cette porte est
les condensateurs de haute capacité, reliée à la sortie O5’ de U8, étant nor-
le temps de charge va augmenter con- Nous reviendrons plus tard sur cette malement à un niveau H, porte à un
sidérablement empêchant ainsi une partie lorsque nous expliquerons la niveau logique L ces deux broches pour
mesure précise. mesure de la capacité. les maintenir inactives.
Pour surmonter ce problème, nous util- Puisque nous sommes dans la condi-
isons une résistance d’une valeur 10 La sélection du calibre et tion initiale, les sorties QA à QC de U11
fois moindre, soit (R1 de valeur de l’horloge et, par conséquent, les entrées A, B,
et le trimmer R de valeur C de U8 et U10, sont sur des niveaux
en série). A ce stade se pose le prob- Cette fonction importante du montage « LLL ». Dans ce cas sur U8, vous avez
lème de la façon de commuter la résis- est réalisée à l’aide des circuits U14 la première sortie (O0’) qui se trouve
tance utile, selon le calibre choisi. (SN74LS14, portes U14c, U14e, U14f), à un niveau L et toutes les autres à
U11 (SN74LS90), U8 (SN74LS42) U10 un niveau H. L’entrée D0 de U10 est
Comme vous pouvez le voir sur le schéma (SN74LS151) et également à l’aide des activée, et inversée sur la sortie W’.
électrique en figure 5, la solution que composants P1, R13 et C18 visibles sur
nous avons trouvée est assez simple. la figure chéma électri ue D. Voyons ce qui se passe après les deux
Chacune des deux résistances (pour circuits intégrés. La sortie O0’ de U8,
plus de commodité nous ne parlerons Avant de commencer à expliquer le nommée « 100nF » sur le schéma de la
que de R1 et R3) est reliée d’un côté à la fonctionnement de cette partie, vous figure (c’est-à-dire le calibre) porte la
broche R/C et l’autre côté au collecteur devriez relire le passage sur l’anti-re- base de T4 à travers R10 et D2 à un
d’un transistor PNP (R1 à T1 et R3 à T2). bond (debounce), en début d’article. niveau de tension inférieur d’au moins
0,7 V par rapport à l’émetteur, ainsi le
Dans la pratique, lorsque l’une des sor- Nous avons réalisé notre système de transistor PNP commence à conduire,
ties Q0 à Q3 de U8 est active, la LED changement de calibre au moyen de mettant à 5V le « point décimal » de
correspondante (LD1 à LD4 ir la figure la résistance de pull-up R13 (100 k ), l’a ficheur D ui ’allume
6 schéma électrique C&D) se retrouve du consensateur C18 connecté à la
avec sa cathode autour de 0 V, l’anode masse (1 au tantale) et du bouton La résistance R9 limite le courant
étant connectée au point AL2 qui, à tra- poussoir P1 en parallèle avec le con- à environ 15 mA. Notez aussi que la
vers R6 est reliée à la base de T2. sensateur chéma D en figure même sortie O0’ provoque également
la liaison de R3 avec U6 et l’allumage
Sur la base de T2 se trouve un potentiel Le point dénommé S1 va directement de la LED LD1. A ce stade l’a ficheur
d’environ 0,7 V inférieur au 5V présent à l ’ entrée de la porte NOT U14e . Le indique « 00.00 » et LD1 s’allume,
sur l’émetteur de T2, ce qui le rend con- fonctionnement du circuit anti-rebond ce qui veut dire que le capacimètre
ducteur et met la résistance R3 à 5 V. est assez simple. se trouve sur le calibre « 100 nF », ou
mieux « 99,99 nF ».
Simultanément, la résistance entre les Lorsque le poussoir est relâché (bouton
broches 1 et 16 du réseau de résis- ouvert), la résistance charge le conden- Par contre la sortie W’ de U10 trans-
tance R16 (voir la figure 6 schéma sateur et sur l’entrée NOT se trouve un met un signal d’une fréquence égale à
électrique C&D) de 180 ait circuler état logique H. Sur la sortie de cette porte 10 MHz (entrée D0) à l’une des entrées
à travers la LED un courant d’environ évidemment l’état logique est inversé de la porte NAND U13b (broche 5 du
14 mA, et provoque l’allumage. (L) et appliqué à l’entrée de la second SN74LS00).
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Comelec 03 / 2014
Chargeur
d’accumulateur universel
Deuxième partie de Mirco Segatello
N
ous débutons cette seconde Cela étant dit, dans le précèdent numéro, microcontrôleur qui permet une sur-
partie par un erratum concer- nous avons commencé la description du veillance constante des paramètres de
nant la liste des composants chargeur géré par un microcontrôleur, et base (température, courbe de variation
parue dans le numéro 125 d’Elec- qui peut charger et décharger tout type de la tension et du courant de charge),
tronique et Loisirs Magazine, la d’accumulateur présent sur le marché mais aussi par le contrôle précis de la
Rédaction présente ses excuses à ses de manière optimale, tout en garantis- charge qui s’effectue en fonction des
fidèles lecteurs. En effet une erreur sant la plus grande capacité possible c ur e prédéfinie et ptimi ée par
s’est introduite au niveau de l’imprim- et une prolongation (même au-delà des les constructeurs de chaque type d’ac-
erie dans la liste des composants du attentes) de la durée vie. cumulateur.
numéro 125 à la page 30, vous pouvez
lire ceci en début de liste : La polyvalence et les performances Apr a ir e p é le pécificité du
supérieures que ce chargeur vous per- projet et décrit le schéma électrique
R1....... 56 k 2 W met d’obtenir des accumulateurs sont du circuit avec un accent particulier
R essentiellement dues à un montage sur les solutions matérielles adoptées,
complexe qui utilise un convertisseur le moment est venu de vous décrire la
La vraie valeur de R1 est : 10 k 1 bimodal (mode buck + boost) et une construction de l’appareil et l’étude du
(R1..56 k 2 W n’existe pas). conception avancée du firmware du firm are du micr c ntr leur
Tous les composants en bo tier Comme il n’y a aucune limitation au il n’y a pas de problèmes liés à la dis-
TO-220 doivent être isolés électrique- niveau du programme, nous pou- sipation thermique.
ment du coffret et du dissipateur, vons améliorer les performances en
sinon cela provoquerait des courts-cir- adoptant pour C5 et C10 des con- En ce qui concerne les diodes Schottky,
cuits. Il est nécessaire d’intercaler densateurs à faible résistance série si vous ne trouvez pas celles prescrites
entre la surface métallique des TO-220 t pe R Dan n tre m ntage dans la liste des composants, vous
et la surface de contact du dissipateur nous avons utilisé pour C5 et C10 des pouvez les remplacer par un modèle
des feuilles de mica ou de Te on iso- condensateurs Panasonic de type équivalent ayant un courant d’au moins
lantes, en prenant soin d’isoler les vis EEUFM1C102 et pour C23 un de type 8 A, de même pour les MOSFET vous
de fi ati n au m en de r ndelle en EEUFM1E471L. devez utiliser des modèles dont la ten-
plastique appropriées. sion Vds est d’au moins 30 V avec un
De cette façon nous pouvons atteindre courant Id d’au moins 15 A.
Comme alternative aux rondelles, vous un courant de 3 A pour la charge de
pouvez utiliser des vis en Te on. Une 6 cellules au lithium polymère (Li-Po). Un point particulier à respecter est la
fois les composants montés, vous devez Une autre possibilité pour les con- valeur de la RdsON (c’est la résistance
tester l’isolation électrique entre le dissi- densateurs « Low ESR » est d’utiliser du à l’état pa ant elle d it
pateur, le coffret et les boîtiers TO-220. un c ret plu haut de être aussi faible que possible. Les
sorte que l’on soude du côté soudures MOSFET utilisés dans notre montage
A l’aide d’un multimètre positionné du circuit imprimé, 2 autres conden- sont des IRF9Z34N (canal P) avec
sur la fonction ohmmètre (échelle x 1), sateurs en parallèle avec ceux déjà un courant de drain Id de 19 A, une
mesurez la résistance entre le métal existants (C5, C10), ce qui a pour effet tension Vds de 55 V et une résistance
des TO-220, le coffret, et le dissipateur de diminuer la ré i tance R mi e RdsON de 0,1 , et des IRF3205
en plusieurs endroits ; il doit y avoir une en parallèle). (canal N) avec un Vds de 55 V, un Id
résistance in nie ou presque. de 110 A et une RdsON de 0,008 .
L’espace intérieur disponible vous per-
Le capteur de température interne met d’insérer un petit ventilateur de En bas à droite, soudez directement 2
du chargeur, dont la valeur de la CTN refroidissement (12 V DC - 100 mA) fil un r uge et un n ir ur le circuit
est de 10 k , doit être fixé dans le relié au connecteur approprié sur le imprimé, et de l’autre côté de chaque
tier pr che du di ipateur afin de c té dr it de l’inductance i u fil soudez 2 douilles de 4 mm, une
détecter rapidement la température. optez pour la version 10A de l’induc- r uge et une n ire ui er nt fi ée
Il serait préférable d’enduire de pâte tance u p u e la fi er en de u sur le couvercle. Les douilles servent
thermique silicone le capteur et le dis- du circuit imprimé. de connexion pour l’(es) accumula-
sipateur. Contrôler la température du teur(s). Ensuite vous devez percer le
circuit est également important, car u ur dan un uci d’e ficacité de couvercle du coffret selon le plan de
la limite de fonctionnement à courant la dissipation thermique, même si les la gure 1. Maintenant il ne vous reste
maximal n’est pas un problème pour composants TO-220 sont installés très plus qu’à mettre l’ensemble du circuit
l’étage final mais plutôt pour les con- proches l’un de l’autre, ils ne fonction- dan le tier et de fi er le i du
densateurs C5, C10 et l’inductance. nent pas tous en même temps et donc couvercle.
Circuit imprimé à
l’échelle 1 : 1 de notre
chargeur/déchargeur
côté soudures.
Circuit imprimé à
l’échelle 1 : 1 de notre
chargeur/déchargeur
côté composants.
Pour construire le capteur de tempéra- vous pouvez souder à la place de la nfin n’ u lie pa de pr grammer le
ture extérieur (mesure de la tempéra- fiche d’alimentati n une pri e allume PIC avec le programme .hex disponible
ture du ou des accumulateurs), en cigare ». gratuitement sur notre site.
plu de la thermi tance de
vous devrez vous procurer un morceau
de câble à 2 conducteurs et un con- Tableau 1 Tension
Tensione di Tension
Tensione Courant
Corrente courant
Corrente
necteur mâle compatible avec la prise d’alimentation
alimentazione de
in sortie
uscita de sortie absorbé
in uscita assorbita
pré ente ur le circuit imprimé u- 13,8 V 7,8 V 1A 0,6 A
dez la CTN à une extrémité du câble
13,8 V 8,8 V 3A 2,2 A
et de l’autre côté du câble, soudez les
fil au c nnecteur 13,8 V 8,2 V 5A 3,7 A
Les essais mesure de la tension doit être très pré- bimodal, le signal PWM de la broche
cise lors de la charge d’accumulateurs RC1 est utilisé pour commander le MOS-
Bien qu’il ait été conçu pour fonction- au lithium. FET T2 lorsque la tension de sortie doit
ner à partir d’une batterie de voiture, le être inférieure à la tension d’alimen-
chargeur, convenablement alimenté par Terminez le câblage du chargeur, pensez tation, tandis que le signal PWM de la
une alimentation électrique appropriée, à la connexion des câbles qui vont à la broche RC2 contrôle le MOSFET T4 dans
peut être utilisé pour des applications charge, ils doivent être dimensionnés le cas où la tension de sortie doit être
domestiques. de manière appropriée et aussi courts supérieure à la tension d’alimentation.
ue p i le afin d’a ir le minimum de Le microcontrôleur génère les signaux
Un simple transformateur 50 Hz, un chute de tension lors de charges à forts PWM de manière à maintenir constan-
redresseur et un condensateur peuvent courants. tes les valeurs de la tension de sortie,
suffire, mais afin de limiter l’espace et en fonction du programme actif à ce
d’améliorer le rendement, nous vous moment, grâce à la mesure de la tension
recommandons l’utilisation d’une ali- Le programme (firmware) et du courant de l’(es) accumulateur(s).
mentation à découpage avec une sortie
réglable. Elle doit fournir au moins 13,8 V Passons maintenant à la description e pr gramme détermine la fin de la charge
pour charger des batteries de 12 V, (15 V de la partie la plus intéressante du pro- en utilisant les méthodes suivantes :
ou plus) pour les packs d’accumulateurs jet, qui est le programme qui « tourne
à tension plus élevée. » dans le microcontrôleur. Comme nous - Delta-Peak : la fin de la charge est
l’avons déjà indiqué précédemment, caractérisée par un pic de tension, il
En général, les alimentations à découp- c’est un PIC 18F2550 qui est utilisé ici, est adapté seulement pour la charge
age assurent une tension constante en son choix est dû à sa haute fréquence des accumulateurs Ni-Cd et Ni-MH en
fonction des pics de courant absorbés. A d’horloge (48 MHz environ) et son inter- mode rapide avec un courant de charge
cet égard, dans le tableau 1, nous mon- ace intégrée e 3 rtie PWM supérieur à 0,5 C.
trons la valeur du courant absorbé en (modulation de largeur d’impulsions)
fonction du courant de sortie. du PIC sont utilisées pour gérer la com- - Charge en mode CC/CV : ces modes
mande du convertisseur bimodal et correspondent à la méthode standard pour
Pour un premier test, vous pouvez ali- l’étage de décharge à transistors. Avec charger des accumulateurs au lithium et
menter le chargeur avec une petite ali- une résolution de 10 bits de l’étage au plomb.
mentati n de érifie mainte- PWM, la fréquence de découpage est
nant le fonctionnement de l’écran LCD fixée à 48 kHz, valeur suffisamment - Durée : la charge s’effectue à cou-
et des boutons, ajustez si nécessaire le élevée pour permettre l’utilisation d’une rant constant pour un temps déterminé.
contraste de l’écran à l’aide du poten- inductance relativement faible. La ges- Cette méthode est utile pour charger les
tiomètre. Pour le bon fonctionnement ti n de ut n et de l’a ficheur D accumulateurs Ni-Cd et Ni-MH à faible
du chargeur, il est nécessaire de véri- a été largement décrite dans de nom- courant et dans le cas où la détermi-
fier ue la aleur du c urant et la aleur breux articles d’Electronique et Loisirs nation du Delta Peak ne peut pas être
de la tension de sortie sont correcte- Magazine, de sorte que nous ne nous y effectuée correctement.
ment indiquées sur l’afficheur. Bran- attarderons pas davantage. Cinq entrées
chez un accumulateur en série avec un analogiques sont utilisées pour mesurer En ce qui concerne les protections, les
ampèremètre aux bornes de la charge et la tension de la charge, le courant de systèmes suivants ont été mis en œuvre :
érifie ue la aleur du c urant a fichée charge et de décharge, la tempéra-
sur l’écran LCD corresponde à celle que ture interne du chargeur ainsi que la - Délai de sécurité a et ime imit
l’instrument indique. température de l’(es) accumulateur(s). cette fonction est activée avec l’une des
méthodes décrites ci-dessus et permet
Maintenant, connectez un voltmètre sur Dans tous les cas, le convertisseur est d’arrêter la charge lorsque la durée du
l’accumulateur et érifie ue la ten i n c nfiguré p ur une ac ui iti n de it temp fi ée e t atteinte ce ui a ure
mesurée coïncidence avec celle indiquée Cependant, grâce à une moyenne algébri- une protection dans le cas où, pour
par le chargeur. Répétez l’opération pen- que exploitée sur plusieurs lectures, la diverses raisons (telles que des accu-
dant les 2 premières minutes de charge, résolution dans la pratique atteint 13 bits, mulateurs très vieux, ou partiellement
a ec un c urant fi é à mA en ir n ce qui assure une excellente précision. La endommagés ou dans le cas de cou-
gestion de la commutation du convertis- rants de charge trop faibles), le Delta
La fiabilité de la mesure de la tension seur bimodal est obtenue en utilisant 2 Peak n’est pas détecté.
dépend, en plus de la tolérance des sorties PWM disponibles sur les broches
résistances, de la précision du régula- RC1 et RC2, tandis que la 3eme sortie - Arrêt de la charge (Capacity cut-off) :
teur 7805 qui alimente la référence de PWM qui correspondant à la broche RB3 cette fonction est également activée avec
ten i n du c n erti eur A du ien est utilisée uniquement lors de la phase l’une des méthodes décrites ci-dessus et
sûr, vous pouvez utiliser un régulateur de de décharge de l’(es) accumulateur(s). vous permet d’arrêter la charge à un cer-
précision pour la partie « référence de tain seuil (de même que la décharge). La
tension du convertisseur », cependant Comme nous l’avons déjà mentionné valeur est exprimée en mA/h (milliam-
cela complique encore le circuit, mais la lors de la description du convertisseur pères par heure).
Select function
Charge Ni-Cd
L’énergie tirée d’un virus Ici le chargeur peut être utilisé pour
recharger des accumulateurs Ni-Cd
nic el cadmium a fin de la charge
ela re em le à de la cience ficti n mai c’e t une e périence ien réelle en s’ef fectue par la méthode « Del-
2006 des chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology à Boston) ta-Peak », dont la valeur peut être
nt m difié l’AD du iru 3 p ur pr duire une pr téine ui e mélange a ec réglée dan le menu de c nfigurati n
les ions cobalt en solution, donnant de l’oxyde de cobalt, un matériau possédant à l’aide du paramètre « Peak NiCd ».
une assez haute capacité de stockage de l’énergie, plus élevée que celle des
batteries lithium-ion actuelles, basées sur le carbone. Ils ont construit un pro- Select function
totype de la batterie dont la taille est extrêmement réduite, adaptée pour les
Charge Ni-Mh
téléphones mobiles et les lecteurs MP3.
Dans une batterie classique, les ions lithium s’écoulent entre l’anode (-) Cette fonction est utilisée pour
généralement en graphite, et la cathode (+) généralement de l’oxyde de lithium recharger des accumulateurs Ni-Mh
et de cobalt. Dans la nouvelle pile, on utilise des virus qui sont recouverts de nic el h drure métalli ue a fi n de
ph phate de er agrégé en nan tu e de car ne afin de créer un ré eau de la charge s’effectue par la méthode «
matériaux de haute conductivité. Etant donné que les virus reconnaissent et se Delta-Peak d nt la aleur e t définie
lient pécifi uement à certain matériau cha ue élément nan c pi ue en dan le menu de c nfigurati n a ec le
ph phate de er peut tre umi à un champ électri ue afin de déplacer le paramètre « Peak NiMh ».
électr n le l ng du ré eau de nan tu e de car ne ’infiltrant à tra er le
électrodes du phosphate de fer et ainsi de transférer rapidement l’énergie. Les Select function
batteries conçues à l’aide de virus ont, pour un même volume, une densité de
C h a r g e L i - Po
charge 3 fois supérieure à celle d’une batterie au lithium-ion.
Le temps total est indiqué en minutes - Li-xx Volt DsChg : représente la ten-
et secondes pour la première heure, NiCd 23,6°C 1 ,2A sion de décharge par cellule pour des
puis en heures et minutes pour les accumulateurs de type Li-Po, Li-Io,
8S 1:34 1 234mAh
heures suivantes. Li-Fe.
Le chargeur mesure la valeur de la i la nde de température e terne e t - Safety Time (délai de sécurité) : per-
charge effective reçue par l’(les) accu- présente et appliquée sur l’accumula- met d’activer ou de désactiver la fonc-
mulateur(es) pendant la phase de teur, la température mesurée est af - tion de protection de dépassement de
charge ou la valeur perdue par l’(les) chée alternativement avec la tension la durée ma imale i la ncti n e t
accumulateur(es) lors de la phase de toutes les 20 secondes, dans ce cas activée dans le menu, un réglage vous
décharge. Cette valeur est très utile seulement, la fonction de protection est proposé et vous devez définir la
pour connaître, par exemple pen- thermique est activée (« Delta-T »). Il durée maximale au-delà de laquelle la
dant la phase de décharge, combien est important que le capteur de tem- charge sera interrompue.
d’énergie a été laissée dans l’(les) pérature soit bien en contact avec
accumulateur(s). l’accumulateur, sinon la lecture de la - Capacity Cut-Off (arrêt de la charge):
température sera erronée. permet de définir en appu ant ur le
De même, lors de la phase de charge, touches « + » et « - », la valeur de la
il est possible de déterminer l’état de Il peut arriver que la tolérance des capacité maximale au-delà de laquelle
(ou des) l’accumulateur(es) avant de composants ne permette pas de lire la charge sera interrompue. Toute
commencer la charge. correctement la valeur de la tempé- valeur non nulle implique que la fonc-
rature, avec une erreur de quelques tion est active.
Par exemple, si vous rechargez complè- degrés. Cela n’est pas inquiétant, car
tement un accumulateur au polymère ce qui compte, c’est la différence de - Beep sound (bip) : active ou désac-
de mA h et ue la uantité de valeur entre la température de l’accu- tive le bip du buzzer.
charge déli rée e t de mA h mulateur et la température ambiante.
vous pouvez déduire que l’accumu- i une an malie e pr duit l’a i
lateur a ait enc re mA h de la Les réglages de certains paramètres chage fournit une indication quant à
charge précédente, c’est à dire qu’il peuvent être effectués à l’aide du menu la nature du problème, au moyen de
était chargé à de configuration (« setup »). Avec la me age d’erreur pécifi ue
touche « Enter aite défiler le menu
De même, si vous déchargez un accu- en utilisant le touches « + » et « - » pour
mulateur à mA h et ue u modifier les paramètres affichés, qui No Batter y!
tene une uantité de charge finale peuvent être l’un des suivants :
de mA h cela ignifie ue l’accu
mulateur e t enc re chargé à - Peak NiCd définit la aleur de la ten Ce message s’affiche lorsque vous
sion relative du « Delta-Peak » d’une démarrez une charge ou une décharge
Lorsqu’une charge (ou une décharge) seule cellule pour les accumulateurs et que l’accumulateur est débranché ou
e t terminée l’écran D a fiche la der de type Ni-Cd. Nous vous recomman- connecté avec une polarité inversée.
nière mesure effectuée et indique que dons d’utiliser une valeur faible, qui
la fonction est terminée : pourra être augmentée si une détec- Ce message peut également appa-
tion prématurée du « Delta-Peak » se raître, si l’accumulateur est très
- DP_E : charge complète obtenue à la produit. déchargé, ou s’il est en court-circuit.
suite d’un « Delta-Peak » (« Delta-Peak
End ») ; - Peak NiMh défi nit la aleur de la
- Li_E : charge au lithium complète (« tension relative du « Delta-Peak » VOut too high!
Lithium End ») ; d’une seule cellule pour les accumu-
- Pb_E : charge au plomb terminée (« lateurs de type Ni-Mh. Normalement,
Pb End ») ; vous devez utiliser une valeur infé- Ce message indique que la tension de
- TimE : charge à durée (temps) déter- rieure à celle typique des accumula- sortie dépasse la valeur maximale
minée complète (« Time End ») ; teurs de type Ni-Cd. autorisée qui est égale à 25,5 V.
- TmpE : charge arrêtée en raison d’une
surchauffe (« Temperature End ») ; - Delta-T Cut-Off : définit le seuil de
- D s c E : d é c h a r g e te r m i n é e ( « température qui provoque l’arrêt de Error T-Sensor!
Discharge End ») ; la charge. Cette fonction est active
- CCOf : charge interrompue en raison uniquement en présence du capteur
de la capacité atteinte (« Capacity Cut externe de température. ette erreur ’a fiche l r ue le cap
Off ») ; teur de température est accidentelle-
- SafT : charge arrêtée en raison de la - Ni-xx Volt DsChg : représente la ten- ment débranché pendant la charge ou
durée atteinte du temp fi é Safety sion de décharge par cellule pour des qu’il fournit des mesures inexactes à
Time »). accumulateurs de type Ni-Cd ou Ni-Mh. cause d’un défaut.
Au démarrage
du programme
Temp Over! «Cbat.exe»,
l’écran ini-
tial appara t,
appuyez sur le
Ce message apparaît lorsque la tempé- bouton « Start »
rature interne du chargeur dépasse la pour démarrer
l’acquisition des
valeur maximale autorisée, éteignez le données.
chargeur et laissez-le refroidir.
Shor t Circuit!
Ce message ci-dessus peut apparaître Par exemple, la chaîne suivante : Le logiciel permet de visualiser sur un
lorsque vous branchez le chargeur à une S2:45T1034V678A234M indique que PC un graphique montrant l’évolution
batterie de voiture et que sa tension est le temps écoulé est de 2 heures et 45 des variables représentant les gran-
trop faible, ou lorsque l’alimentation de minutes, la tension est de 10,34 volts, deurs mesurées par le chargeur, c’est
pui ance du chargeur e t in u fi ante le courant est de 678 mA, et la tempé- à dire la tension, le courant et la tem-
rature est de 23,4 ° C. Les données pérature. Le graphique est de type «
peuvent être visualisées avec le pro- redimensionnement automatique » et
Va too High! gramme Hyper Terminal de Windows permet d’a ficher a ec préci i n au i
ou d’autres émulateurs de terminaux bien les valeurs acquises en 30 minutes
pouvant gérer un port de communica- que celles acquises en 10 heures. L’af-
Cet avertissement apparaît si la tension tion RS232 série à 9600 bps, 8 bits de fichage peut tre redimen i nné p ur
d’alimentation du chargeur est trop données, pas de parité et un bit d’arrêt mieux analyser certains détails et vous
élevée Dan ce ca érifie la ten i n (9600,8, N, 1). pouvez positionner un marqueur à l’aide
fournie à la sortie de l’alimentation. Le de la souris, ce qui vous permet de lire
rétro-éclairage de l’afficheur LCD est Malheureusement les autres pro- des données à n’importe quel point du
allumé tout au long de la phase de grammes, tel que Hilgraeve (qui est le graphique.
réglage des paramètres et s’éteint concepteur d’Hyper Terminal de Win-
automatiquement au commencement d mais qui n’est plus disponible
d’une charge ou d’une décharge. Au dans Windows Vista, 7 et 8) est en
cours d’une charge ou d’une décharge, version payante. La méthode la plus
en appuyant sur le bouton « + » vous simple, si vous avez un Windows XP Comment construire
allume le rétr éclairage de l’a ficheur sous la main, est de récupérer direc- ce montage
tandis qu’en appuyant sur le bouton tement HyperTerminal sur le PC. Pour
« - » vous éteignez le rétro-éclairage de cela il suffit de récupérer les deux
l’a ficheur ette ncti n u permet fichier hypertrm.dll et hypertrm.exe. Tous les composants sont dispo-
de visualiser au cours d’une charge ou Copiez simplement ces deux fichiers nibles auprès de nos annonceurs,
d’une décharge l’état d’avancement sur votre machine et cela fonctionnera. voir les publicités. Les circuits
du processus. Pendant une phase de e fichier e tr u ent n rmalement imprimés, le programme MF810.
charge ou de décharge, il est possible dan r gram ile ind hex du microcontrôleur PIC, la solu-
de quitter et de retourner au menu prin- p ur h pertrm e e dan ind tion Hyper Terminal et l’application
cipal en appuyant sur la touche « Enter ». tem3 p ur h pertrm dll u le CABT2550.msi sont disponibles en
mettrons à disposition sur notre site téléchargement gratuit sur notre
avec les programmes du chargeur. ite electr ni uemaga ine
Le logiciel enregistreur de Nous avons aussi développé une appli- c m dan la ecti n mmaire
données (data logger) cation spécifique fonctionnant sous détaillé » du numéro 126 à l’onglet
ind ui e n mme CABT.msi. « Télécharger ».
A chaque minute, le chargeur envoie ur démarrer l’in tallati n il u fit de
au port série un paquet de données cliquer deux fois sur le programme.
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MINIBUS, UN BUS
POUR L’AUTOMATISATION
ème
3 partie
de MATTEO DESTRO
D
ans les articles précédents, nous avons décrit en les entrées et les sorties qui sont connectées directement
détail les modules MASTER (maître) et SLAVE ou indirectement par l’intermédiaire des unités SLAVE
e cla e ur rappel u p u e ir à la figure (esclaves). ur c nfigurer le m dule, vous devez utiliser un
le schéma de fonctionnement du système MINIBUS. Dans pr gramme pécial développé pour la plateforme Windows,
cet article, nous complétons la description de la carte à 4 qui vous permet de personnaliser chaque fonction. e l giciel
entrées et 4 sorties sur relais et celle de la carte HUB. Nous en question s’appelle MiniBusTools dont nous analyserons
allons introduire quelques concepts de base utilisés pour le chaque fonction dans le prochain et dernier article, afin de
développement du firm are présent dans le PIC18F2620 donner au lecteur une vue d’ensemble complète du poten-
qui est monté sur l’unité MASTER. En outre, le module tiel du système. Maintenant, complétons la description de la
MASTER d it tre c nfi guré et adapté pour traiter toutes dernière carte SLAVE.
BUS
une combinaison des deux modules
MINIBUS
précédents (voir le schéma électrique
MINI
du module SLAVE « 4 IN 4 OUT » sur la
Carte SLAVE avec HUB central en Carte SLAVE (esclave) figure ), c’est-à-dire qu’il dispose de 4
4 entrées + MINI BUS con guration étoile MINI BUS uniquement entrées opto-isolées et de 4 sorties sur
en sorties sur relais
4 sorties sur relais relais ur figure 2a, 2b et 2c vous trou-
BUS verez les deux faces du circuit imprimé
à l’échelle ain i ue le chéma
MINIBUS
Figure 2 : schéma électrique du module 4 IN 4 OUT », il dispose de 4 entrées opto-isolées et de 4 sorties sur relais.
( tandi ue les sorties Par contre les entrées à I8 sont le cas où le circuit ( ne soit
sur relais nt gérée par le « driver » d ot é e s d e r é i t a n c e d e t i r a g e pa m nté u end mmagé.
de puissance 3AD ( (« pull-up ») pour assurer une valeur
l gi ue stable dans le cas où le circuit Le bornier est utilisé pour la connex-
Il est important de noter que les entrées MCP23008 ne soit pas correctement ion des entrées aux r che à (inter-
à I4 sont connectées à la masse car c nfiguré, ou soit end mmagé ou mal rupteur/bouton poussoir). La broche
elles ne sont pas utilisées, ces broches monté. De même pour le circuit U4, est utilisée pour relier à la masse les
ne doivent pas rester ttante car cela les entrées G à GP3 sont dotées de entrées dans le cas où elles sont ali-
pourrait perturber le fonctionnement ré i tance de tirage pull up pour mentées par une alimentation externe
du circuit assurer une aleur l gi ue stable dans à la carte, dans ce cas, le « jumper »
HUB central en
configuration « étoile »
Comme d’habitude, faisons un bref avec les périphériques du PIC18F2620, Actuellement, la quantité de code util-
panoramique de l’étude du irm are en fonction des besoins nécessaires pour isée pour l’exécution des fonctions du
Compte tenu de la complexité du projet, la c nfigurati n et la ge ti n du projet. pr gramme ccupe en ir n 3 de la
nous avons décidé d’écrire directement De plus, le langage C nous permet de totalité de la mémoire FLASH, tandis
le code en langage ANSI C, ce qui per- mettre en œuvre et de gérer des struc- que l’utilisation de la mémoire RAM
met de mettre en œuvre et de dé guer tures de données complexes et imbri- s’élève à environ la moitié de celle dis-
un code complexe avec beaucoup plus quées avec beaucoup plus de facilité et ponible ir la figure . Nous pouvons
de facilité ue le langage assembleur. de rapidité que l’a em leur a figure donc facilement ajouter de nouvelles
montre une structure de données imbri- fonctionnalités au système a figure
mme a ec le langage a em leur, vous quées utilisée dans le projet p ur la ge - montre comment le projet a été struc-
avez la possibilité d’interagir directement tion d’intervalles de temps. turé et comment le code a été divisé en
INIT
START
Initialisation
de digitale
MAIN
la ge ti n par le firm are A
r ce u matériel p ur la ge ti n
de l’état des LED du module MASTER
r ce u matériel p ur la ge ti n du
RESET du module MASTER via le PC
Les routines regroupées
ici sont exécutées si et seu-
lement certaines conditions
érifie le ime ut délai d’attente et sont vérifiées, comme l’état
l’intégrité du périphéri ue du de certains FLAG. Pour ne
pas alourdir l’organigramme,
nous avons omis les tests de
érifier l’intégrité de m dule c nnecté au
m dule A R en ncti n de la c nfigurati n
contrôle. Cette absence ne
t c ée dan la mém ire R modi e pas la description du
schéma de principe illustré.
r ce u matériel p ur érifier l’intégrité
de la mémoire interne EEPROM
Pour vous aider dans la compréhen- Toujours à l’aide du protocole de com- - le circuit MCP23017 qui dispose de
sion de la description, référez-vous à munication, nous pouvons lire l’hor- deux blocs d’extension de 8 entrées/
l’ rganigramme de la figure l ge temp réel R Real ime l c sorties chacun ;
présente sur le module MASTER et, si
’ rganigramme est divisé en deux nécessaire, régler la date et l’heure - le circuit MCP23008 qui dispose d’un
p a r t i e s d i s t i nc tes la pr emi r e avec celle du PC ou à une autre valeur seul bloc d’extension 8 entrées/sorties.
appelée « Init », est utilisée pour ini- désirée.
tialiser le système c’est-à-dire tous les Le périphérique I2C présent dans le
périphériques du PIC18F2620 néces- e irm are fonctionne dans un mode micr c ntr leur PIC18F2620 est conçu
saires au fonctionnement du dispositif. totalement automatique et tient compte pour travailler en « MODE MASTER »
La seconde, appelée « Main », est la de l’heure d’hiver et de l’heure d’été, il (en mode maître). Attention à ne pas
section dans laquelle sont traités tous est donc en me ure d’identifier le dernier confondre avec le module MASTER,
les périphériques précédemment con- dimanche du mois de Mars et d’avancer cela fait référence à un mode de fonc-
figuré , et appelle toutes les fonctions d’une heure l’heure actuelle (de h tionnement d’un périphérique du bus
nécessaires au bon fonctionnement du à 3h pa age à l’heure d’été) ou le I2C qui peut travailler soit en mode
système. dernier dimanche du mois d’Octobre et ma tre ou en mode esclave .
ensuite de reculer d’une heure (de 3h
Évidemment, il existe un certain nom- à h pa age à l’heure d’hi er . Pour communiquer avec le circuit
bre de « feux de signalisation » ou intégré désiré, le firm are doit d’abord
lignes de codes dan le pr gramme n regardant l’ rganigramme de la érifier ue le bus I2C est libre et que
qui représentent de simples indicateurs igure , vous pouvez voir la section par conséquent aucune communica-
et qui doivent être activés ou désac- « Main » représentée par des pointillés tion n’est en cours, après quoi il peut
tivés en fonction des circonstances. leu u remar uere qu’il existe engager le bus dans une opération de
Cela permet d’appeler les procédures un certain nombre de fonctions (et de lecture ou d’écriture vers le circuit.
et de déterminer l’ordre de traitement processus connexes) qui sont traitées
des périphériques. dans chaque cycle de la boucle princi- Quand une communication est en
pale « Main » (notez que la boucle prin- c o u r s , vo u s p o u ve z i d e n t i f i e r l e
Par exemple, si l’EEPROM externe n’est cipale « Main e t répétée à l’infini par périphérique qui communique, sim-
pa pr grammée cela ignifie ue vous le micr c ntr leur). plement en érifiant l’état de certains
n’avez pas entré de pr gramme utilisa- ag (un ag par périphérique).
teur valide et donc certaines fonctions ne
Ces fonctions servent à initialiser/réini-
peuvent pas être exécutées parce que les
d nnée figurant dans l’EEPROM ne sont tialiser un certain nombre de ag En outre, pour chaque périphérique est
pas cohérentes. (drapeaux) qui permettent ou non l’ex- alloué un « buffer » (une mémoire tam-
écution des fonctions décrites dans la pon) pour traiter les données à envoyer
En outre, le test d’intégrité de la mémoire zone en p intillé r uge à dr ite er ou recevoir, chaque « buffer » a une taille
EEPROM, qu’elle soit interne ou externe, le a de la figure . Toutes ces fonc- différente en fonction des données à
e t néce aire afin de déterminer s’il est ti n ui nt regr upée dan la partie gérer pour chaque périphérique qui sont
possible de traiter les données qu’elle r uge nt liée à la c nfigurati n de différentes à la fois en quantité et en
contient, pui de c n igurer le module modules SLAVE et MASTER et aux fonc- t pe galement la ite e de commu-
SLAVE (esclave) connecté au bus, ensuite tions de lecture de l’état des entrées nication entre les divers circuits intégré
de gérer l’état de sorties en fonction de et de ge ti n de l’état de rtie n est différente, par exemple en ce qui
l’état des entrées et enfin de gérer tous outre, ces fonctions sont traitées par concerne la ligne SCL (h rl ge de la
les créneaux horaires mis à disposition les intervalles de temps. mémoire 24FC1025, elle est conçue pour
par le système (la c nfigurati n t c ée fonctionner à 400 kHz, tandis que pour
dans la mémoire EEPROM concerne Le plus important est la partie du fir- le circuit d’h rl ge DS1307 la vitesse
également le module MASTER). m are ui g re la c mmunicati n du bus de ncti nnement de la ligne SCL est
I2C. a pri e en charge est réalisée par de seulement 100 kHz et ne peut pas
e in rmati n t c ée dan la un dispositif d’interruption généré par un accepter des vitesses plus élevées.
mémoire EEPROM nt pr grammée périphérique matériel du PIC18F2620.
à l’aide du l giciel ur l’ rdinateur qui, a ge ti n par l’intermédiaire d’une inter- Sinon, le circuit MCP23017 est conçu
en exploitant un protocole de commu- ruption vous permet d’écrire un code plus pour travailler à et e t m nté
nication particulier, envoie les données « propre » et compréhensible. e firm are directement sur le module MASTER,
au micr c ntr leur qui, à son tour, pro- d it gérer les composants suivants con- tandis que tous les circuits MCP23008
gramme à la fois la mémoire EEPROM nectés au bus I2C fonctionnent à et sont montés
interne et l’EEPROM externe via le sur les modules SLAVE, qui peuvent être
bus I2C. En outre, la connaissance le circuit intégré DS1307 qui est l’hor- placés à quelques mètres du module
des adresses mémoires présente un l ge temp réel (RTC Real Time Clock) ; MASTER. En conséquence, le regi tre
intérêt, vous p u e aire un diagn - SSPADD ui r gle la ite e (fréquence
tic en lisant l’état des variables dans la - la mémoire EEPROM d’h rl ge de la ligne SCL sera paramétré
mémoire RAM. ( it en fonction du périphérique utilisé.
Chaque communication vers l’un des a figure 8 montre à la fois la lecture/ Comme précédemment pour chaque
périphériques commence toujours par écriture d’un octet individuel et la lec- octet envoyé, il doit recevoir un ignal
la générati n du it de démarrage par ture/écriture séquentielle de plusieurs d’acquittement ACK du périphérique. Par
le micr c ntr leur PIC18F2620 (« Start octets, vous devez indiquer à quelle c ntre dan le ca de la lecture il d it
Bit »), ce qui engage le bus I2C dans un adresse vous souhaitez commencer à
processus de communication qui sera écrire ou à lire. générer un bit de « Re-Start » et attendre
interrompu par la générati n d’un bit l’interruption avant de passer à l’étape
d’arrêt (« Stop Bit »). Entre ces deux Ce concept s’applique à tous les suivante ;
« repères », des données subdivisées en périphéri ue . Donc, en résumé,
octets sont insérées, et envoyées aux le firm are p ur gérer une communi- - renvoyer le « Control Byte » ou octet de
différents périphériques (par exemple cati n avec l’un des périphériques c ntr le en pécifiant u’il effectue une
le D 3 u un MCP23008) et pour p i le d it pérati n de lecture ir la figure ) ;
chaque octet envoyé, le PIC18F2620
attend un ignal d’ac uittement (ACK) - préparer les données à envoyer au - lire les données, un octet à la fois sur
du périphérique concerné. périphérique souhaité. Pour le faire, il le périphérique en cours. Dans ce cas,
doit utiliser un « buffer » (mémoire tam- c’est le PIC18F2620 ui gén re le ig-
A cha ue générati n d’un it de démar- pon) approprié dans la mémoire; nal d’acquittement ACK pour indiquer
rage u d’un bit d’arrêt et après l’envoi que l’octet a bien été reçu.
d’un octet de données, une interrup- - s’assurer que le bus I2C est libre, c’est
ti n e t générée pour indiquer que le à dire qu’il n’y a pas de communication Avant de passer à l’octet suivant, il est
périphérique est libre et que l’on peut en cours avec d’autres périphériques; ligat ire d’envoyer l’accusé de récep-
interr ger un autre périphéri ue. tion au périphéri ue interr gé ;
générer le it de démarrage Start
Ainsi, dans la r utine de ge ti n de l’in- Bit ») et attendre l’interruption avant de - terminer l’envoi ou la réception de
terruption, il existe une structure qui passer à l’étape suivante; données en générant le bit d’arrêt
détermine dans quel état se trouve la (« Stop Bit »).
ge ti n de la communication et qui peut - envoyer le « Control Byte » ou octet de
agir en c n é uence. u de n égale- c ntr le et attendre l’interruption avant Ce processus est réitéré indéfiniment à
ment di tinguer vers quel périphérique de passer à l’étape suivante. Chaque chacun des périphériques disponibles
envoyer ou recevoir les données lors du périphérique dispose de son propre (EEPROM, D 3 , MCP23008,
changement de la ge ti n de la c mmu- ctet de c ntr le ir la figure MCP23017, …) et sera traité par le sys-
nication, le cas échéant. tème, permettant ainsi une ge ti n c r-
Le périphérique e t interr gé, pour recte des entrées et des sorties. En outre,
ar e emple la igure d’apr le chaque octet reçu, et d it générer la mémoire EEPROM era c ntr lée pour
datasheet du composant, met en évi- un ignal d’ac uittement ACK. Si le s’assurer qu’elle est int gre et qu’elle
dence une communication possible du PIC18F2620 ne reçoit pas le ignal contient des données cohérentes avec
périphérique MCP23017. Notez que la d’acquittement ACK du périphérique, l’applicati n en i agée ’h rl ge et le
communication commence toujours par il interrompra la communication par la calendrier sont lus chaque seconde pour
un it de démarrage Start Bit ») et générati n d’un bit d’arrêt (« Stop Bit »); être toujours mis à jour avec la date et
se termine toujours par un bit d’arrêt l’heure afin d’ tre en me ure de gérer les
(« Stop Bit »). Le premier octet qui doit - envoyer l’adresse à partir de laquelle intervalles de temps appropriés pouvant
tre ligat irement en é après un commence la lecture ou l’écriture et être implémentés lors de l’application.
it de démarrage Start Bit ») est le attendre l’interruption avant de passer
« Control Byte » ou octet de contrôle à l’étape suivante. L’adresse peut néces- Dans le prochain et dernier article du
ir la figure ) et doit contenir un code siter un ou deux octets selon le cas. MINIBUS, nous décrirons le l giciel ui
d’identificati n unique qui correspond à permet la pr grammati n de fonctions
l’adre age du périphéri ue Par exemple en ce qui concerne la mises à disposition par le système, la
mémoire EEPROM 24FC1025, deux pr grammati n de tranche h raire
Le « Control Byte » contient 8 bits octets sont nécessaires pour l’adres- la c nfigurati n des entrées/sorties, les
d nt le premier nt défini par le age ; types de modules SLAVE reliés au bus
constructeur, dans ce cas nous avons I2C et l’association des entrées/sorties
« e 3 it ui ant A A - envoyer les données dans le cas de pour l’exécution des commandes SET,
A défini ent l’adre e physique du l’écriture, ou commencer le processus RESET ou TOOGLE de la sortie désirée.
périphérique pour communiquer et peu- de lecture. Si l’écriture doit s’effectuer
ent tre m difié par l’utili ateur dan vers un périphérique nécessitant un Les typons des circuits imprimés et le
notre cas il y a un seul MCP23017 et octet à la fois, le irm are attend de programme .hex du MINI BUS sont
d nc n u électi nn n ) et, vider le « buffer » (mémoire tampon) téléchargea les sur notre site www.
en in le dernier it R permet d’e - correspondant, et attend l’interruption electroniquemagazine.com dans le
fectuer une écriture ou une lecture sur pour chaque octet avant d’envoyer le sommaire détaillé de la revue numéro
le périphéri ue c ncerné suivant. ecti n télécharger
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DE ± 1,25 V À ± 18 V / ± 1 A
DAVIDE SCULLINO
L
es circuits d’amplificati n d’un ignal audi en
général et ceux des in trument de me ure
et des capteurs ui ren ient de ignau
anal gi ue ncti nnent n rmalement a ec une ten
i n métri ue par rapp rt à la ma e ui e c m
p e de deu ten i n de aleur a lue égale mais
de igne pp é entre elles.
Cette luti n est accepta le p ur le p iti e et de - 1,25 V à 18 V p ur ten i n inu dale urnie par le
petits amplificateurs mais pa p ur la ranche négati e e circuit i i le tran rmateur au p int VA-0 et 0-VB
ceu de rte pui ance m me i cette en figure 1 e t a é ur un p nt de en une tension unidirectionnelle posi-
techni ue a eauc up été utili ée ces di de en techn l gie di cr te et de tive sur les cathodes de di de D3 et
derni re décennie ur réali er deux régulateur de ten i n a u ta le D4 par rapp rt à la masse p int et
une alimentati n a ec deu ten i n c’est à dire ue le ten i n de rtie une tension unidirectionnelle négative
métri ue il e i te di er e lu nt régla le indépendamment celle sur les anodes de di de D1 et D2. Les
ti n . Ici n u u pr p n une du LM317 et celle du LM337. c nden ateur C1 et C3 filtrent la ten
luti n a ée ur une c n igurati n i n p iti e pré ente ur le cath de
linéaire et capa le de urnir de ten e nt de régulateur c mplémen de D3 et D p ur la tran rmer en une
i n ta ili ée . taire car il rempli ent la m me composante continue ien lissée les
ncti n eulement le premier e t pré u c nden ateur et réali ent la
La d u le alimentati n linéaire est p ur réguler de ten i n p iti e et le m me pérati n p ur la ranche néga
a ée ur un tran rmateur ui p ec nd de ten i n négati e e régu ti e an de de di de D1 et D .
de un p int central ur l’enr ulement lateurs rent une par aite ta ili ati n
ec ndaire (capa le de urnir à ses de la ten i n de rtie dan la limite du ar c n é uent n u n u retr u n
e trémité à cha ue in tant deu ten c urant di p ni le et di p ent d’une a ec deu ten i n thé ri uement iden
i n d’amplitude égale mais en pp pr tecti n c ntre le c urt circuits et tiques mai de sens opposé entre la
iti n de pha e par rapp rt au p int le urcharge ce ui ignifie ue dan rne IN du régulateur VR1 et la masse
central ui alimente un p nt redre eur t ute le c nditi n il ne déli rer nt et entre le p int IN du régulateur VR2
d u le alternance et é entuellement pas plus de A m me i l’utilisateur et la masse.
un régulateur de ten i n. leur demande plus.
hacune de ten i n en l’a ence de
’alimentati n décrite ici peut tre n le ncti nnement de l’alimen charge aut 1,414 i la valeur ef -
utili ée à la i p ur alimenter un tati n le tran rmateur ui a ai e la cace de la ten i n alternati e urnie
amplificateur une ta le de mi age un ten i n ecteur au en ir n de 24 VAC par le enr ulement ec ndaire
égali eur u au i un in trument de e t c nnecté au p int VA-0-VB c’est à c rre p ndant le t ut diminué de la
me ure un ampler un c n erti eur dire l’entrée AC IN a ec le point milieu chute de ten i n dan les deux di de
numéri ue anal gi ue u une inter de l’enr ulement ec ndaire du tran du p nt n appelle Vrms la ten i n
face a ec de capteur d’un appareil rmateur relié au point 0 ma e du e ficace de cha ue demi enr ulement
médical mai rien n’interdit de l’uti m ntage le autre e trémité de l’en ec ndaire et Vd la chute directe dan
li er p ur c n truire une alimentati n r ulement nt reliée au p int VA et le di de (en général par di de
métri ue régla le de la rat ire de VB la ten i n pré ente ur le demi en n u n ue la aleur a lue en
petite pui ance r ulement ec ndaire VA-0 et 0-VB ign rant le igne de la ten i n c n
e t de aleur égale mai de en pp é tinue Vcc pré ente ur le c nden a
par rapp rt au p int milieu Le pont teur de filtrage aut
Caractéristiques techniques : redresseur de Graetz c n titué par les
di de D1 D2 D3 et D4 redresse les Vcc = Veff x 1,414 - 2 x 0,6 V
en i n de rtie ± 1,25 V à ± 18 V
urant n minal de rtie ± 1 A
urant ma imal de rtie ± 1,5 A
en i n ma imale d’entrée 2 x 24 V Tableau 1
Régulati n de la ten i n
Protection contre les courts-circuits Tension d’entrée Tension de sortie
alternative au point AC IN stabilisée
de à A
Le schéma électrique
rapp rt au courant de sortie de l’ rdre tran rmateur a in d’ tenir les al Les di de D6 p ur le p iti et D7 p ur
de uel ue di aine de micr amp re eur le plu c urante de la ten i n le négati nt une ncti n imilaire elle
Dan n tre ca gr ce au trimmer RV1 de rtie ta ili ée du circuit. protègent les broches ADJ de régula
n u p u n aire arier la ten i n de teur d’une décharge de c nden ateur
rtie Vout du régulateur par rapp rt Gardez à l’esprit ue la ten i n d’en électr l ti ue C5 et C6 en ai ant circu
à la ma e de 1,25 V c rre p ndant trée de chacun de régulateur ne d it ler directement le c urant er le c n
à la p iti n du trimmer en c urt cir pa dépa er 40 V le c nden ateur den ateur de rtie et c nt urnant ain i
cuit » c’e t à dire une ré i tance nulle C1 et C2 ne upp rtent u’une ten i n le circuit ADJ OUT.
et 18 V c rre p ndant à la p iti n du de ncti nnement de 35 V et c’e t
trimmer pré entant une ré i tance ma p ur cela ue u ne de e pa appli te ue le c nden ateur C5 et C6
imale entre e rne quer au p int AC IN une ten i n de filtrent le bruit et l’ondulation résidu-
plus de 2 x 24 VAC ef caces. elle (que les c nden ateur de filtrage
a m me ch e e t raie p ur la partie ne par iennent pa à upprimer et qui
négati e pil tée par le LM337 mai l e t imp rtant de re pecter le ten i n p urrait a ecter la rtie de la ten i n
le ten i n nt de aleur pp ée car un tran rmateur ui déli re une ten de ré érence de r che ADJ de chacun
n u appli u n la rmule ui ante i n tr p ai le ne garantira pa une ten des régulateur n augmente ain i la
implifiée i n ta ili ée en rtie de m me u’un re ecti n de l’ ndulati n de l’alimenta
tran rmateur urni ant une ten i n ti n e di de D8 et D9 pr t gent des
Vout = 1,25V(1+RV2/R2) tr p éle ée a ec le m me c urant de c urt circuit p u ant e pr duire sur
rtie pr uera une di ipati n tr p le rtie de l’’alimentati n u en ca
Dan ce ca l r ue le p tenti m tre imp rtante de régulateur n e et la de charge inducti e n in le LED
RV2 est court-circuité ré i tance pui ance di ipée d par les LM317 et LD1 et LD2 indi uent la pré ence de
nulle la ten i n de rtie e t égale à LM337 est égale au pr duit du c urant ten i n p iti e et négati e re pecti
Vref it - 1,25 V al r que si le trim urni à la charge c urant en rtie et ement en rtie d’alimentati n
mer RV2 pré ente une résistance max- de la chute de ten i n entre le r che
imale la ten i n de rtie du régulateur IN et OUT de régulateur
est de - 18 V. Réalisation pratique
Par exemple p ur un c urant de A en
aturellement cela implique ue la ten rtie si la ten i n au rne du c n a n maintenant à la c n tructi n
i n appli uée à l’entrée de régulateur den ateur de filtrage e t de V (tran du circuit ui e t tr imple car elle ne
it u fi ante c’e t à dire égale à celle rmateur de VAC et que le trim néce ite que l’utili ati n de uel ue
de la rtie Vout augmentée de la chute mer e t réglé p ur tenir une ten i n c mp ant traditi nnel à a em ler
de ten i n entre l’entrée et la rtie de de rtie de le régulateur aura à
régulateur R et R l aut c n idérer e rne une chute de ten i n de V. a premi re de ch e à faire est de
u’à pleine charge la ten i n filtrée par Ain i la perte de pui ance dan chaque préparer le circuit imprimé i i le à la
le c nden ateur électr l ti ue e t réduite régulateur VR1 et R e t égale à gure 3 apr l’a ir téléchargé sur
d’en ir n 20% par rapport à la valeur à n tre ite www.electroniquemagazine.
vide an charge cela ignifie ue la Pd = 1 A x 10 V = 10 W com dan la catég rie re ue papier
ten i n d’entrée des régulateur e t c n re ue numér u de e le pr curer
idérée en charge ut cela p ur ’a u ela étant dit n u c mplét n la t ut ait aupr de ann nceur
rer du calcul de la aleur des di i eur de de cripti n du circuit en anal ant le
ten i n fi ée par le trimmers in n le c mp ant ui re tent n u c m ne i le circuit gra é et percé rep r
régulateur ne p urraient pa urnir le men n par le di de D5 et D10 qui te u au chéma d’implantati n de
ten i n ta ili ée uhaitée emp chent le c nden ateur de rtie la gure 4 et aide u à l’aide de la
de e décharger dan le régulateur de ph t du pr t t pe i i le en gure 2.
ur n u aire une idée du pr l me ten i n en ca de c urt circuit en entrée mmence par uder le ré i tance
le régulateur LM317 et LM337 p ur u d’arr t du circuit e ut de ces di de le di de attenti n à la p larité
ncti nner c rrectement d i ent a ir e t d’emp cher ue la ten i n pré ente re pecte ien la p iti n de la ague
une chute de tension (dr p ut entre au rne de C1 et C3 p ur la ranche p ur cela rep rte u au plan du
l’entrée et la rtie de l’ rdre de 3 V p iti e et de C2 et C4 p ur la ranche m ntage
in u ul n 1,25 V en sortie il e t négati e ne de ienne inférieure respecti-
néce aire d’a ir une valeur minimale vement à la tension présente aux bornes ude en uite les deux trimmers puis
de Vin de V + 3 V = 4,25 V achant de C7 et C8 et de maintenir la ten i n placez les c nden ateur en re pectant
que la ten i n chute de 20% en charge d’entrée de régulateur upérieure à la p larité p ur le électr l ti ue fini
n u de n tre un peu plu éle é et celle de rtie ette ituati n peut e sez par les deux D le méplat d i ent
appliquer à Vin au m in 5,2 V. pr duire au i i le rtie e retr u ent tre rienté c mme indi ué ur le plan
an charge et ri uent d’end mmager de m ntage le cath de méplat nt
ur plu de c mm dité rep rte u le étage de rtie de régulateur du er les ré i tance R et R3 ainte
au ten i n indi uée dan le Tableau m in l r ue l’ n tra aille à de ten i n nant il u fit de m nter de ut le régu
1 p ur l’enr ulement ec ndaire du relati ement éle ée lateurs LM317 et LM337 en pla ant le
Comment construire
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’amplificateur audi e t un de ce di p iti électr de milli lt à une ai le impédance p ur un ca ue u
ni ue c mme le temp ri ateur timer u le ali a e e in d’un amplificateur audi
mentati n électri ue ui peu ent tre c n idéré
c mme e entiel parce ue m me i le techn l gie ar e emple p ur le lecteur MP3 décrit dans le numéro 123
changent a ec l’a nement du numéri ue n u en a n d’Electronique et Loisirs Magazine a ir un mini amplifica
t u ur e in i u ule aire une dém n trati n teur de pui ance ui rende audi le un n uelc n ue ur
a ec un fi e u p rta le en utili ant la carte n u une paire de petit haut parleur e t tr utile car il u
a ec un lecteur MP3 portable dont la sortie BF n’est pas permet de créer une a e fi e u p u e éc uter tre
ampli ée et ui peut t ut u te urnir uel ue centaine pr pre mu i ue uand u arri e à la mai n
fti = 1/6,28 x Z x C
n e et dan la rmule n u
de n tenir c mpte également de
l’impédance de rtie de l’amplifica
teur ui e t de l’ rdre de uel ue
di i me d’ hm et e t petite par rap-
port à Z d nc n u néglige n n Schéma électrique de l’ampli cateur, il a été simpli é au maximum gr ce à
l’utilisation du circuit TDA1517.
terme dan la rmule
i le phén m ne e t en pha e a ec le
ignal il augmente d’autant n ampli
tude en am r ant un c cle ui c nduit
à l’aut alimentati n du phén m ne
le ni eau n re augmente l’ampli
tude de l’ cillati n ui cr t à n
t ur et entra ne une augmentati n du
ni eau de l’audi etc ’aut cilla
ti n emp che le n ncti nnement
de l’amplificateur en pr uant une
urchau e du TDA1517 elle d it d nc
a lument tre é itée ’e t le r le du
c nden ateur C4
ment à des matériels déjà existants, portatifs, mobiles (dans le cas de recherches sur le terrain) voire fixes. Ainsi,
tout récepteur VHF ou UHF, disposant d’une sortie BF, peut être couplé à ce gonio Doppler capable de couvrir une
très large plage de fréquences, en fonction des besoins (de 50 MHz à 1,2 GHz). Nous ne sommes donc plus limités,
dans le cadre des recherches de balises de détresse, aux seules fréquences 121,5 (ou 121,375), 243 et 406 MHz
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A partir du prochain numéro d’Électronique et Loisirs Magazine, nous allons décrire une série d’articles pour trans-
former l’imprimante 3DRAG en une fraiseuse mécanique à commande numérique pour la production de circuits
imprimés. Nous étudierons dans un premier temps les procédures pour obtenir un chier G-Code nécessaire à l’impri-
mante pour graver le circuit à partir de tout chier GERBER. En particulier nous développerons un exemple concret
à l’aide des logiciels PCBMill et EAGLE CAD.
Dans un deuxième temps, nous étudierons les étapes pour passer d’un chier image au format BMP à un format
G-Code, c’est-à-dire qu’à partir d’un chier image BMP vous pourrez fabriquer un circuit imprimé à l’aide de la 3DRAG.
Nous avons étudié ce système particulièrement pour les passionnés d’électronique et les petites entreprises qui
veulent réaliser des prototypes dont la fabrication du circuit imprimé est très couteuse.
Passage d’un chier image BMP à un chier G-Code sous Passage d’un chier GERBER sous EAGLE à un chier
Repetier-Host à l’aide du programme ArtCam. G-Code sous Repetier-Host à l’aide de PCBMill.
Adresse
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atterie an fil recharger vos s’affranchir des frontières pour l’écoute er i n pr e i nnel Deu alimentati n des murs avec l’USB. Stand-by (veille) générateur d’ondes «chinoises» utilisés pour
batteries au plomb - Détecteur de radio - MINILAB : Lumières psychédéliques à découpage avec dimensions réduites et off réactivable avec la télécommande: contrer les douleurs aiguës de différentes
métau à impul i n - Taser/dissuadeur ariateur 3 A à i A la à la possibilité d’obtenir une vaste gamme Réduisez votre facture d'électricité. rigine Amplificateur i i téré
anti agression, dispositif délivrant des note aiguë d’une soprano, le chant d’un de ten i n metteur Mesurer la distorsion avec un simple en cla e D amplificateur au dimen i n
impulsions à haute tension, portatif - rossignol ou la totalité d’un morceau de à construire sur la plaque d’essais du multimètre - Un selfmètre pour mesurer réduites, que vous pourrez relier à votre
MINILAB : Lumières psychédéliques à LED - mu i ue peu ent il tre repr duit fid lement Minilab - Convertisseur N/A USB, avec ce l’inductance des selfs - Mesurer la Ipod, mp3 - Les rayons infrarouges avec le
Convertisseur d’ultrasons en sons audibles Signalisation d’alarme multifonction cet micr c pi ue c n erti eur R R n u all n température avec le Minilab - Platine inila e périmentati n ui u aider nt
- Doubler la puissance du linéaire RF 88- automatisme simple se prête à de multiples transformer notre interface USB EN1741 en uni er elle p ur 3 un amplificateur à comprendre comment fonctionnent
n aut mati me p ur aire ace e igence ir ne a h anti agre i n convertisseur N/A Numérique/Analogique) - différentiel avec alimentation simple. Un les dispositifs électroniques utilisant ces
au c upure de c urant ce m ntage u Alarme anti inondation capacitive, une fuite nthéti eur de 3 à ui relié sommateur inverseur et non inverseur invisibles radiations électromagnétiques .
permet de rallumer automatiquement les d’eau peut rapidement se transformer en au générateur DDS, peut fournir n’importe avec alimentation double un convertisseur Impédancemètre USB pour PC Seconde
appareils domestiques mais pas tous en une petite catastrophe domestique - Facteur uelle ré uence c mpri e entre 3 tension / courant un comparateur trigger partie, le logiciel - Testeur d’injecteur pour
m me temp afin d’é iter le dé agrément le n d’appr ndi ement e amin n le et a ec une ré luti n de de Schmitt - un intégrateur inverseur - un aut m ile e amplificateur R à
du black-out à répétition - Luminaire à LED Quality Factor des composants électroniques. Platine universelle pour LM358 - Antenne déri ateur in er eur un amplificateur p ur très intéressants pour celui qui opère dans le
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