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N° 777 BULLETIN DE L’UNION DES PHYSICIEN 1657

A propos de l’enregistrement magnétique


par J.-C. PIVOT
Lycée Le Castel - 21000 Dijon

Le principe de l’enregistrement magnétique proposé par l’anglais


Oberlin Smith et complété par le hollandais Wilhelm Hediche en 1888
devait aboutir à la réalisation du telegraphon dix années plus tard par
le danois Kaldenar Poulsen ; le succès des phonos à cylindre ou à disque
et les problèmes d’ordre technique et technologique devaient retarder
d’une quarantaine d’années la commercialisation de ce type d’appareil.

Figure 1 : Le télégraphone de W. Poulsen : un électroaimant alimenté par un micro


parcourt un fil d’acier enroulé sur un cylindre et l’aimante donc de façon variable.
L’aimantation rémanente engendre une tension induite aux bornes du même électroai-
mant lorsqu’il le parcourt à nouveau.

Très rapidement le cylindre sera remplacé par des bobines de fil ou


de ruban d’acier puis de bande plastique recouverte d’oxyde de fer, la
tête de lecture (l’électroaimant) restant fixe.

En 1938, la firme allemande AEG-Telefunken proposait le premier


appareil d’enregistrement sonore sur bande magnétique sous le nom,
tombé dans le domaine public, de magnétophone. Par la suite, la
recherche de la miniaturisation ne s’opposera pas à l’amélioration de la
qualité et le travail - souvent discret - des chimistes pour l’élaboration
des bandes sera certainement déterminant.

Vol. 89 - Octobre 1995


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1. LE PRINCIPE DU MAGNÉTOPHONE

Figure 2

On aimante la bande en la soumettant à un champ magnétique. On


utilise pour cela une tête d’enregistrement qui est un électroaimant en
forme d’anneau. Les bobines sont parcourues par un courant modulé
provenant du microphone après avoir été amplifié. L’aimantation est
obtenue en faisant passer la bande devant l’entrefer dont la largeur est
de quelques micromètres actuellement.

Figure 3

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La couche magnétique conserve une aimantation rémanente, mais


à cause du phénomène d’hystérésis, celle-ci n’est pas proportionnelle
au courant, d’où une distorsion inacceptable. Très tôt (en 1927) les
américains Carlson et Carpenter montrent qu’il suffit de superposer au
signal à enregistrer un signal sinusoïdal à haute fréquence pour
retrouver la linéarité impérative.

Aux circuits précédents on associe un oscillateur dont la fréquence


propre varie de 40 kHz pour les enregistrements les plus médiocres à
120 kHz pour les plus performants. L’intensité de cette prémagnétisa-
tion dépend de la nature de la couche magnétique.

Cet oscillateur a la charge d’une autre fonction : celle d’effacer la


bande avant l’enregistrement. Une aimantation continue de la bande par
un aimant s’étant révélée plus délicate que prévue, on préfère enregis-
trer le signal ultrasonore de l’oscillateur précédent avec une intensité
adaptée à la nature de la bande.

Figure 4 : Le système d’enregistrement sonore à trois têtes.

Les appareils professionnels ont toujours trois têtes :


– Une tête d’effacement avec un entrefer assez large (une centaine de
micromètres) et un champ magnétique suffisant pour éliminer toute
aimantation antérieure des bandes «métal» en particulier.
– Une tête d’enregistrement et une tête de lecture séparées pour deux
raisons : d’une part le confort de l’opérateur qui entend quasi instanta-
nément la qualité de son enregistrement ; d’autre part, l’entrefer de la

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tête de lecture doit être le plus mince possible (de l’ordre du


micromètre) pour restituer les fréquences les plus élevées du spectre
tandis que celui de la tête d’enregistrement est assez large (une dizaine
de micromètres) pour obtenir l’aimantation de la couche d’oxyde sur
toute sa profondeur.

Figure 5 : Un magnétophone professionnel portable : le Nagra IV-S.

Les appareils à minicassette n’ont qu’une seule tête (avec double


bobinage pour la stéréo) utilisée pour l’enregistrement et la lecture ;
l’entrefer a donc une largeur intermédiaire de quelques micromètres, ce
qui limite la restitution des fréquences aiguës.

Supposons un son de fréquence 15 000 Hz enregistré sur la bande


d’une minicassette dont la vitesse de défilement standard est de
4,75 cm/s. Une période du signal occupe :

1  15 000  4,75.10 – 2  3,2  m

soit les dimensions de l’entrefer. En conséquence le courant induit est


nul et la fréquence est passée à la trappe ; il ne restera alors que le bruit
de fond de la bande, quelles que soient les manipulations électroniques
du genre Dolby.

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Figure 6 : L’entrefer est trop large pour lire les variations d’aimantation symbolisées
par la courbe.

Figure 7 : Une erreur d’azimut entraîne une lecture moyenne sur une longueur supé-
rieure à l’entrefer lorsque la bande a été enregistrée sur un appareil bien réglé.

2. LA BANDE MAGNÉTIQUE

Une bande magnétique est composée de deux parties bien distinc-


tes : le support et la couche magnétique.

Le support doit être assez souple pour épouser le mieux possible


la forme des têtes afin de ne pas perdre trop d’aigus. Il doit être peu
sensible à la chaleur et à l’humidité et surtout à la traction, c’est
pourquoi les fabricants sont passés par l’acétate de cellulose, le
polyvinyle puis le polyester pré-étiré.

La couche magnétique d’oxyde de fer Fe 2O 3 ou de dioxyde de


chrome CrO 2 doit être la plus homogène possible ; les cristaux en

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aiguilles de 0,3 m de longueur sont soigneusement orientés dans le


sens du défilement (par un champ magnétique) à la fabrication. La
surface est éventuellement lissée pour ne pas entraîner une usure
prématurée des têtes et pour réduire le bruit de fond de la bande. Enfin
le liant qui fait adhérer la couche au support doit résister au temps.

Figure 8 : La bande d’une minicassette C 60 vue en coupe et de face côté oxyde. Les
épaisseurs relatives de la couche et du support sont à diviser par deux pour une C 120
(les appareils professionnels - à bobines ouvertes - utilisent une bande deux fois plus
large et les pistes y sont entrelacées).
Remarque : Les bandes les plus fines (C 120) ont l’avantage de donner un meilleur
contact avec la tête mais la faible épaisseur d’oxyde limite le niveau de l’enregistre-
ment. Le mécanisme d’entraînement doit tenir compte de la plus grande fragilité de la
bande notamment pendant les bobinages rapides.

3. LA PARTIE MÉCANIQUE

Aujourd’hui les volants d’inertie sont abandonnés et c’est l’axe du


moteur qui joue le rôle de cabestan. La régulation de la vitesse est plus
ou moins sophistiquée : régulation centrifuge par une masselotte
solidaire du rotor, régulation électronique avec de nombreuses variantes
(la dérive est appréciée par le terme pleurage des caractéristiques
techniques).

La bande est appliquée sur le cabestan par un galet presseur en


caoutchouc avec une «force» de un kilogramme pour le Nagra ! Elle
est donc entraînée après son passage devant les têtes.

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Elle doit maintenant être tendue. Pour cela la bobine débitrice


s’oppose au mouvement imposé par le moteur :
– pour les appareils professionnels, un moteur auxiliaire exerce un
couple constant opposé à la rotation (il servira au rembobinage rapide),
– pour les appareils à cassette, compte tenu des masses en mouvement,
la friction de la bobine dans son boîtier suffit à tendre la bande.

Quelle que soit la solution, on peut remarquer que la tension


augmente au cours de l’audition puisque le rayon de la bobine diminue
régulièrement (elle passe de «30 g» à «70 g» pour le Revox A 77).

De même, du côté de la bobine réceptrice, il faut bobiner la bande,


d’où un couple moteur obtenu soit par un deuxième moteur auxiliaire,
soit par une ponction de l’énergie du moteur grâce à un jeu de courroies
ou de galets. Ici la tension de la bande diminue régulièrement tandis
que la vitesse de rotation de la bobine décroît.

Pendant la phase de rembobinage, la tension évolue peu (~ «200 g»


pour le Révox) puisque le moment moteur et le moment résistant varient
de façons opposées.

Enfin, compte tenu des largeurs des pistes enregistrées, on devine


la précision du guidage transversal de la bande le long de son parcours
sans que celui-ci n’engendre la moindre vibration, ce qui serait
catastrophique (voir les termes diaphonie et scintillement des notices
techniques).

Figure 9 : La platine des têtes du Revox A77.

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Figure 10 : Le mécanisme d’entraînement d’un magnétophone professionnel non portable.

L’étude du mouvement de toutes les pièces tournantes dans une


minicassette peut être enrichissante en première S. Si tous les points
périphériques ont la même vitesse linéaire, les vitesses angulaires sont
toutes différentes : constantes ou variables avec le temps, suivant la pièce.

Figure 11 : Une minicassette ordinaire et la platine des têtes d’un appareil enregistreur.

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4. LA PARTIE ÉLECTRONIQUE

L’obsession des ingénieurs est d’obtenir pour le couple enregis-


treur-lecteur la bande passante la plus plate et la plus vaste possible en
limitant au maximum le bruit de fond de la bande et des amplificateurs.
Les problèmes les plus importants apparaissent à partir de 1 000 Hz et
chacun a entendu parler du système réducteur de bruit Dolby (B pour
les amateurs). A l’enregistrement, les signaux de fréquence élevée mais
de faible intensité sont relevés (de 10 dB) pour être ensuite réduits de
la même valeur à la reproduction en utilisant le processus inverse : le
résultat est la réduction du souffle résiduel des bandes.

Remarque : Lorsqu’on écoute une bande enregistrée avec Dolby sur


un lecteur dépourvu de cet équipement, le résultat est désagréable à
cause des aigus exagérés. Dans la situation inverse, l’écoute est
beaucoup trop sourde.

Ce bref exposé montre l’évolution de l’enregistrement magnétique


analogique toujours apprécié par les professionnels, et ses limites pour
l’amateur.

Depuis cinq ou six ans on peut trouver sur le marché des


enregistrements au format D.A.T. (Digital Audio Tape). Le signal
analogique initial est converti en bits comme l’indique la figure 12 ;
l’opération inverse est réalisée à la lecture par un deuxième convertis-
seur.

Figure 12 : Le principe de l’enregistrement numérique. En A le signal analogique ini-


tial, en B le signal reconstitué à la lecture (document Gendre).

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Le bruit de fond de la bande n’intervient plus puisque l’enregistre-


ment est une suite d’impulsions ; les copies sans pertes sont alors
possibles à l’infini.

Le signal analogique est décrit par des paliers (à 16 bits) dont la


«largeur» dépend de la fréquence d’échantillonnage. L’une d’elles,
imposée, est celle des disques compacts soit 44,1 kHz (une sinusoïde
de 4,41 kHz est décrite par dix paliers).

Ces valeurs imposent une vitesse de défilement élevée (3,133 m/s).


Elle est obtenue comme pour les magnétoscopes par l’utilisation de
têtes solidaires d’un tambour légèrement incliné (6°) et tournant à
2 000 tr/min.

Les pistes n’ont qu’une dizaine de micromètres de largeur et la


bande ne défile finalement qu’à 8 mm/s.

Figure 13 : Principe du défilement de la bande sur les appareils à cassette au format


D.A.T. (document Kenwood).

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Figure 14 : Disposition des pistes sur la bande magnétique (document Kenwood).

La qualité de l’électronique (convertisseurs analogique / numéri-


que, numérique / analogique, correcteur d’erreur, etc.) et de la mécani-
que en font des appareils encore très chers en dépit de leurs performan-
ces remarquables.

BIBLIOGRAPHIE

– Claude GENDRE : Les magnétophones, 1992, chez Eyrolles.


– Les articles du même auteur dans la revue Vidéo pratique.
– Enregistrement et reproduction du son, Encyclopédie Universalis.
– Les notices techniques du Révox A77, du Nakamichi BX-2 et du
Nagra-D.

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Annexe 1
Extrait des caractéristiques du magnétophone
à bobines ouvertes Révox A 77

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES
(Valeurs typiques mesurées avec bande Révox 601)

Principe d’entraînement
Mécanisme à trois moteurs, moteur de cabestan asservi électroniquement ;
commutation électronique de la vitesse.

Vitesses de défilement
19 cm  s 7 2 ips 
1

  0,2 %
9,5 cm  s 3 4 ips
3

Taux de pleurage pondéré


  0,08 % à 19 cm/s
  0,1 % à 9,5 cm/s

Dérive
 0,2 %

Diamètre des bobines


Maximum 26,5 cm (10.5’’).

Position de fonctionnement
Horizontale ou verticale.

Amplificateurs
Équipés entièrement de transistors au silicium à structure planar.

Courbe de réponse enregistrement-lecture


30 Hz – 20 kHz  2  – 3 dB 
à 19 cm  s
50 Hz – 15 kHz  1,5 dB 
30 Hz – 16 kHz  2  – 3 dB 
à 9,5 cm  s
50 Hz – 10 kHz  1,5 dB 

Distorsion harmonique (niveau maximum à 1 kHz)


 2 % à 19 cm/s
 3 % à 9,5 cm/s

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Corrections
Enregistrement NAB, lecture commutable NAB ou IEC.

Rapport signal / bruit, pondéré selon ASA A, enregistrement-lecture


19 cm  s : 66 dB 4 pistes 62 dB
9,5 cm  s : 63 dB 4 pistes 59 dB

Recul de la diaphonie (à 1 kHz)


60 dB en mono
45 dB en stéréo

Fréquence de l’oscillateur
120 kHz, oscillateur push-pull.

Entrées par canal (microphone commutable LO/HI)


cinch et jack Low : 50-600  0,15 mV
High : jusqu’à 100 k 2,5 mV
DIN cinq pôles Radio : 33 k 2,5 mV
cinch AUX : 1 M 35 mV

Sorties par canal


cinch Output max. 2,5 V / Ri 600 
DIN cinq pôles Radio max. 1,2 V / Ri 2,5 k
jack Phones écouteurs 200-600 

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Annexe 2
Caractéristiques du magnétophone à cassette
Nakamichi BX2

SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES

Pistes
Quatre pistes, deux canaux stéréo.

Têtes
Deux (enregistrement / reproduction, effacement).

Moteurs (transport)
Servo moteur CC (entraînement de cabestan)  1.
Moteur CC (entraînement de bobine)  1.

Alimentation
100, 120, 120/220-240, 220 ou 240 V CA ;
50/60 HZ (selon le pays de distribution).

Consommation
23 W maximum.

Vitesse de défilement
4,8 cm/s  0,5 %.

Pleurage de scintillement
Moins de 0,11 % WTD crête.
Moins de 0,06 % WTD efficace.

Réponse de fréquence
20 Hz à 20 000 Hz (niveau d’enregistrement : – 20 dB).

Rapport signal / bruit


Dolby NR de type C en service < 70 s, bande ZX >
Supérieur à 68 dB (400 Hz, 3 % de DHT, HFI A-WTD efficace).
Dolby NR de type B en service < 70 s, bande ZX >
Supérieur à 62 dB (400 Hz, 3 % de DHT, HFI A-WTD efficace).

Distorsion harmonique totale


Moins de 1,0 % (400 Hz, 0 dB, Bandes ZX et EX II).
Moins de 1,2 % (400 Hz, 0 dB, Bandes SX).

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Effacement
Supérieur à 60 dB (100 Hz, 0 dB).

Séparation
Supérieure à 36 dB (1 kHz, 0 dB).

Diaphonie
Supérieure à 60 dB (1 kHz, 0 dB).

Fréquence de prémagnétisation
105 kHz.

Entrée de ligne
50 mV, 30 k.

Sortie de ligne
0,5 V (400 Hz, 0 dB, potentiomètre de niveau de sortie maximum), 22 k.

Casque d’écoute
2,2 mV (400 Hz, 0 dB, potentiomètre de niveau de sortie maximum), 8  de
charge.

Encombrement
430 l 110 H  250 P millimètres.

Poids approximatif
5,5 kg.

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Annexe 3
Caractéristiques du Nagra-
Enregistreur portable à quatre canaux audio-numérique

FORMAT BANDE ET TRANSPORT

Système d’enregistrement
Tête rotative, trois pistes longitudinales.

Lecture
Écoute confidence.

Type de bande
6,35 mm bande numérique.

Vitesse de défilement
49,6 mm/s pour deux canaux.
99,2 mm/s pour quatre canaux.

Durée d’enregistrement
 Bobine de 360 m :
 – deux canaux = deux heures,
 – quatre canaux = une heure.
 Bobine de 720 m :
 – deux canaux = quatre heures,
 – quatre canaux = deux heures.

Vitesse variable
 10 %.

Système de recherche
Par piste analogique longitudinale.

Temps de démarrage
< 2 s de la position «ready» à l’enregistrement effectif.

Temps de bobinage
~ 90 s (pour la bobine de 360 m).

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PERFORMANCES AUDIO

Nombre de canaux
Deux ou quatre.

Fréquences d’échantillonnage
32 kHz, 44,1 kHz et 48 kHz.

Entrées / sorties analogiques


18 bits.

Rapport signal sur bruit


> 98 dB.

Bande passante
20 Hz à 20 kHz  0,5 dB (à 48 kHz de fréquence d’échantillonnage).

Distorsion harmonique totale


< 0,05 %.

Diaphonie entre canaux


> 80 dB.

Pleurage et scintillement
Non mesurable.

Entrées / sorties numériques


24 bits (AES).

Correction d’erreurs
Reed Solomon (38, 34, 5) (12, 9, 4).

Prix : 100 000 F.

Vol. 89 - Octobre 1995

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