Compression ME
Compression ME
Compression ME
La moelle est logée à l’étroit dans le canal rachidien (cette étroitesse est plus nette à
l’étage thoracique) et est donc très sensible à la compression par des processus
occupant de l’espace dans ce canal.
Elle possède une vascularisation terminale fragile, et est donc très sensible à
l’ischémie.
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La vascularisation de la moelle est principalement assurée par l’axe spinal antérieur, notamment
alimenté au niveau du renflement médullaire lombaire par l’artère radiculomédullaire
d’Adamkiewicz issue d’une intercostale plus souvent gauche plus souvent entre T10 et L1
D-DIAGNOSTIC POSITIF
Elles sont classées de façon topographique en 3 groupes. Cette classification est tiré de
l’imagerie obtenue auparavant par la myélographie ou 3 types de compressions étaient
décrites (Fig.4)
- compressions épidurales
- compressions intra-durales extra-médullaires
- compressions intra-durales intra-médullaires
MENINGIOMES RACHIDIENS
- tumeurs bénignes, siège dorsal : la forme typique est une compression
lente dorsale de la femme ménopausée et âgée ; la lésion est souvent calcifiée
avec une base d’implantation large.
NEURINOMES RACHIDIENS
- sujet plus jeune, siège cervical ou lombaire. Le neurinome intracanalaire
entraine volontiers une douleur positionnelle provoquée par le décubitus et
calmée par la position debout (on parle de douleur à dormir debout)
- contexte génétique possible de neurofibromatose
->TUMEURS INTRA-MEDULLAIRES
-astrocytomes, épendymomes. Il s’agit de tumeurs bénignes d’évolution très
lentes volontiers associées à un kyste sus et sous-jacents.
F- DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
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G-TRAITEMENT
Leur exérèse chirurgicale n’est en général que palliative et incomplète sur le plan
carcinologique.
Leur traitement vise 3 buts :
- décomprimer la moelle et permettre la récupération neurologique
- stabiliser le rachis pour éviter une aggravation secondaire
(instrumentation)
- limiter les phénomènes douloureux souvent très invalidants
Les méthodes :
-la chirurgie
-la radiothérapie
-la chimiothérapie
-la vertébroplastie acrylique percutanée
Les indications :
Elles dépendent du cancer en cause, du caractère contrôlé ou non de celui-ci, de
l’espérance de vie du malade, de facteurs anatomiques (caractère antérieur ou
postérieur de la compression, étendue en hauteur), et de l’état neurologique et
général.
Les compressions postérieures sont accessibles à un geste chirurgical décompressif
simple et toujours suivi d’un traitement complémentaire (radiothérapie).
Les compressions antérieures sont quasi impossibles à opérée de façon
satisfaisante.
Les bonnes indications à un traitement chirurgical radical sont certaines métastases
isolées de cancers primitifs peu évolutifs (thyroïde), ou certaines hémopathies
(plasmocytome solitaire). Leur traitement est le plus souvent oncologique.
Les lésions ostéolytiques des corps vertébraux représentent une excellente
indication de la vertébroplastie acrylique percutanée. Le corps est rempli par voie
percutanée de ciment chirurgical. Il est renforcé, évitant ainsi une éventuelle
fracture pathologique, et l’effet antalgique est majeur.
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Depuis plusieurs
années, notion de
faiblesse et de
fatigabilité du
MI droit,
l’examen clinique
retrouve un
syndrome
hémipyramidal
déficitaire droit
avec Babinski et
hypopallesthésie
sur le MI droit.
A noter que la
patiente
présente un
antécédent de
double phlébite
avec facteur de
risque
correspondant à
une mutation du
gène pour la
prothrombine, et
une notion de
souffle au cœur.
Post opératoire :
IRM contrôle :
Absence de
reliquat.
Cas Clinique N° 2
Importante dégradation
des capacités
locomotrices et
sphinctériennes chez un
homme de 68 ans .Les
signes pyramidaux aux
membres inférieurs ont
conduits a demander une
IRM cervicale et a ne pas
retenir l’hypothèse d’un
canal lombaire étroit
(notion de claudication en
réalité médullaire et non
pas radicullaire)
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• L’artériographie
confirme le
diagnostic de
fistule durale à
drainage
veineux
périmédullaire