MACRO

Mr.T. ANAS
Numéro : 0694488197

‫أهم ي‬
‫ش‬
‫كاين‬
‫لتحت‬

MACROECONOMIE
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 La macroéconomie contrairement à la microéconomie, elle n’étudie pas le comportement des agents (ménages
et entreprises) mais elle étudie les phénomènes économiques à un niveau global, Exemple : Inflation, chômage…

Après la crise de 1929 qui est une crise de surproduction‫(ي‬L’offre‫ي‬des‫ي‬produits‫ي‬est‫ي‬supérieure‫ي‬à‫ي‬leur‫ي‬demande)

Un économiste surnommé KEYNES s’est apparu avec sa théorie en expliquant que la vraie cause de cette crise c’était que
les entreprises ne font que produire et ne s’intéressent pas à la demande c’est-à-dire aux consommateurs comme s’elles
étaient sur et certains que leurs production seraient toutes consommées et ça ce que disent les classiques, d’après la loi
de Jean Batiste Say : « l’offre‫ي‬crée‫ي‬sa‫ي‬propre‫ي‬demande », c’est-à-dire que chaque bien produit trouvera son
consommateur et le marché est toujours en situation d’équilibre (Impossible d’avoir une crise), donc les classiques
pensent que l’offre est l’origine de la croissance, alors que KEYNES n’est absolument pas d’accord avec les classiques,
selon lui les entreprises doivent produire en fonction de la demande effective c’est-à-dire la demande anticipée, avant
que les entreprises produisent des biens et services, elles doivent estimer combien de personnes vont venir pour acquérir
ce bien, c’est-à-dire combien de consommateurs seront disponibles pour demander les produits. Pour KEYNES le vrai
équilibre est difficile d’être réaliser, selon lui ; il y a un équilibre mais c’est un équilibre de sous-emploi dont on souffre du
problème du chômage ; chômage involontaire même s’il y a des personnes qui veulent travailler avec un salaire très bas
mais elles ne trouvent pas du travail. Le but c’est d’atteindre le plein-emploi, situation ou le problème du chômage est
réglé, cela désigne que presque tout le monde a trouvé du travail.‫ي‬La‫ي‬solution‫ي‬pour‫ي‬lui‫ي‬c’était‫ي‬que‫ي‬l’Etat doit intervenir
par des politiques macro-économiques.

FONCTION DE CONSOMMATION KEYNESIENNE

KEYNES s’est intéressé à la consommation qui est selon lui la source de la demande et fonda ce qu’on appelle la
loi psychosociologique de comportements des consommateurs avec une fonction de consommation :

C = c + bYd
0

 « c0 » : La consommation indépendante du Revenu par exemple : l’argent que l’on prend des parents, c’est-à-dire
vous n’avez pas touché votre Revenu.
𝜕𝐶
 « b » : la propension marginale à consommer (PmC) = = C’. 0 < PmC < 1
𝜕𝑌
 « Yd » : Revenu disponible, s’il y a l’Etat Yd = Y – T, mais si l’Etat n’existe pas, alors Yd = Y
 PMC : propension moyenne à consommer, c’est-à-dire la part du Revenu destiné à la consommation.
𝐶
 PMC= 𝑌

La loi psychosociologique de comportements des consommateurs signifie que lorsque le Revenu augmente, la
consommation augmente aussi mais d’une proportion moins que le Revenu, c’est-à-dire si par exemple le Revenu
augmente de 60% la consommation augmente aussi mais moins que 60% par exemple 30% ou 40%.

Un Revenu « Y » soit il est consommé « C » ou bien épargné « S » ; donc Y = C+ S, alors la‫ي‬fonction‫ي‬d’épargne‫ي‬

s’écrit comme suite : S = Y – C

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 𝜕𝑆
 PmS : propension marginale à épargner, PmS = . 0 < PmS < 1
𝜕𝑌
𝑆
 PMS : propension moyenne à épargner, c’est-à-dire la part du revenu destiné à l’épargne. PMS =
𝑌

Economie ouverte avec Economie ouverte sans Economie fermée avec Economie fermée sans
secteur publique secteur publique secteur publique secteur publique

REMARQUE :

 PMC + PMS = 1
 PmC + PmS = 1

EQUILIBRE MACROECONOMIQUE
L’équilibre macroéconomique correspond à une situation d’économie où l’offre globale est égale à la demande globale
qui peut être illustré par la fonction d’équilibre comptable comme suite :

Y= C + I + X - M

 Y : La production totale, le PIB

 C : Consommation globale
 I : Les investissements
 X : les exportations
 M : les importations

Selon KEYNES cet équilibre ne permet pas le plein-emploi, c’est-à-dire que les facteurs de production et
plus précisément le facteur travail souffre du chômage, il y en a beaucoup de personnes sans travail, on a un
équilibre sur le marché des biens et services mais pas sur le marché du travail. Pour cette raison ; KEYNES exige
que l’Etat doit intervenir pour régler la situation, donc il a intégré les finances publiques dans la politique
économique.
 Soit « G » les dépenses publiques en biens et services et pour que l’Etat dépense, elle a besoin des recettes
ce qu’on appelle les recettes fiscales « T ». Alors la nouvelle équation d’équilibre devient :

Y= C + I + (X – M) + (G – T)

EQUATION D’EQUILIBRE SELON LA SITUATION D’ECONOMIE

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 Y = C + I + (X – M) + (G – T) Y = C + I + (X – M) Y = C + I + (G – T) Y=C+I

Economie ouverte : relation avec l’extérieur, donc il y a les exportations « X » et les importations « M ».
Economie avec secteur publique signifie que l’Etat existe avec ses dépenses publiques « G » qui
proviennent des recettes fiscales « T ».

EQUILIBRE DU MARCHE DES BIENS ET SERVICES

L’équilibre du marché des biens et services correspond à la relation suivante : S=I
 D’où vient cette relation ?
On a: Y = C + I

C+S C+S=C+I S=I

EXEMPLE :

On considère une économie fermée sans secteur publique d’où la fonction de consommation keynésienne est égala à :
0,7 Yd + 120, les investissements dans cette économie ont pour fonction : I = 168 – 680i.
L’équilibre correspond à l’offre‫ي‬globale‫ي=ي‬demande‫ي‬globale.

Y = C+I
 Puisqu’on a une économie fermée donc il n’y a pas de relation avec l’extérieur (X - M)
 Sans secteur publique ; donc ( G – T ) n’existe pas.

 On sait que le revenu disponible est égale à : Yd = Y – T. Mais puisque on n’a pas de secteur public

c’est –à- dire pas d’Etat

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L’approche classique/néoclassique L’approche keynésienne
 Ils s’intéressent à l’offre.  Ils s’intéressent à la demande ; la
 Les prix sont flexibles et assurent un demande effective.
équilibre automatique et instantané de
l’offre et la demande sur tous les  Les prix sont rigides à la baisse.
marchés.
 L’équilibre se traduit par l’ajustement
 Le capital est invariable à court terme. des quantités à court terme et puis par
les prix dans le long terme.

 En longue période, il n’y a pas de  L’épargne est une fuite car il ne circule
facteur fixes. pas dans l’économie.

 Une modification de la production en  Le marché ne tend pas vers l’équilibre

courte période se fait seulement par le tout seul.
facteur travail, exemple : embaucher
des personnes pour augmenter la  L’équilibre qui existe est un équilibre de
production. sous-emploi, c’est-à-dire les facteurs de
production et surtout le facteur travail
souffre du chômage.
 La production est une fonction
croissante de la quantité de travail.
 Keynes favorise l’intervention de l’Etat
 Les facteurs de production sont par contre les classiques.
toujours pleinement employés.

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L’approche classique/néoclassique L’approche keynésienne
 La loi des rendements  Pour Keynes l’Etat est capable de
décroissants : « la productivité corriger le déséquilibre par des
marginale d’un facteur de production politiques macroéconomiques.
est décroissante ».
 La loi psychologique fondamentale de
 Le revenu d’équilibre est celui du Keynes : « si le revenu augmente, la
revenu du plein-emploi. consommation augmente aussi mais
d’une proportion moins que le revenu.
 La loi de débouchés de J.B.Say :
« l’offre crée sa propre demande »,  L’équilibre de sous-emploi est le fait que
c’est-à-dire, elle est impossible d’avoir le revenu d’équilibre Ye est inferieur au
un déséquilibre entre l’offre et la revenu de plein emploi Ype.
demande ; impossible d’avoir une crise
de surproduction.  Ecart déflationniste correspond au
situation de sous-emploi dont le revenu
 Il peut avoir un déséquilibre mais c’est d’équilibre est inférieur au revenu de
un déséquilibre sectoriel sur un seul plein-emploi et pour corriger cet écart,
marché et pour régler la situation, on il faut que la dépense globale soit
fait ajustement par les prix. augmentée.

 Les agents épargnent de la monnaie  Ecart inflationniste correspond au

pour le placer en banque en situation de suremploi dont le revenu
contrepartie d’un intérêt afin d’équilibre est supérieur au revenu de
d’augmenter leur richesse au futur. plein-emploi, ce qui donne une inflation
et pour regler la situation, il faut baisser
 Il n’y a pas de chômage, le seul la dépense publique.
chômage qui existe est un chômage
naturel de plein-emploi, c’est-à-dire un  Le multiplicateur signifie une variation
chômage volontaire les agents qui ne d’une des composantes de la demande
veulent pas travailler même s’il y a du aura-t-elle quoi comme effet sur le
travail. revenu.

 Le profit est maximum quand le salaire  ∆𝑌 = k ∆𝑮 =

𝟏
∆𝑮 (multiplicateur du
𝟏−𝒄
réel est égal à la productivité budget).
marginale du travail.
𝟏
 ∆𝑌 = k ∆𝑰 = ∆𝑰 (multiplicateur
 Chômage volontaire c’est quand les 𝟏−𝒄

travailleurs ne veulent pas travailler d’investissement).

avec le salaire d’équilibre, ils veulent
plus. −𝒄
 ∆𝑌 = k ∆𝑻 = ∆𝑻 (multiplicateur
𝟏−𝒄
 Chômage involontaire c’est quand les fiscal).
travailleurs veulent travailler avec le
salaire d’équilibre, mais ils ne trouvent  ∆𝑌 = ∆𝑻 = ∆𝑻  k = 1 (multiplicateur du

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pas du travail. budget équilibré).

𝟏
 ∆𝑌 = k ∆𝑴 = ∆𝑴
𝟏−𝒄+𝒎

Calcul de la VAN :

𝟏−(𝟏+𝒆)−𝒏
VAN = + V0 (𝟏 + 𝒆)−𝒏 – I
𝒆
 I : investissement
 V0 : la valeur résiduelle.
 n : nombre d’année
 e : taux de rendement

TRI  c’est le taux pour

laquelle la VAN = 0

Méthode d’interpolation linéaire :

Exemple :

5000 VAN 7500

=0

8% TRI 10%

𝑽𝑨𝑵−𝟓𝟎𝟎𝟎 𝑻𝑹𝑰− 𝟖%
=
𝟕𝟓𝟎𝟎−𝟓𝟎𝟎𝟎 𝟏𝟎%−𝟖%

𝟎−𝟓𝟎𝟎𝟎 𝑻𝑹𝑰− 𝟖%
=
𝟕𝟓𝟎𝟎−𝟓𝟎𝟎𝟎 𝟏𝟎%−𝟖%
Donc TRI : [−𝟓𝟎𝟎𝟎 (𝟏𝟎% − 𝟖%) / (7500
– 5000 )] + 8%