FRANCAIS : REVISIONS 3EME

MOTS VARIABLES
NOM : un objet, une personne, une idée
DÉTERMINANT : précise le genre & le nombre (le, une, vos, certains)
ADJECTIF QUALIFICATIF : donne une caractéristique au nom
PRONOM : remplace le nom (je, la, celle, qui)
VERBE : désigne l’action ou l’état, se conjugue
ADVERBE : nuance le sens d’un mot (ne…pas, très, peu, vraiment, sincèrement).
PRÉPOSITION : à, dans, par, pour, en vers, avec, de, sans, sous, chez, derrière, sur
CONJONCTION DE Coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car
INTERJECTION : exprime un sentiment (oh !, hein, hé !)
ONOMATOPÉE : traduit un bruit (crac, boum, dring, hop)
FONCTIONS
SUJET : Je suis en vacances. / Que tu aies menti me déçoit beaucoup.
COD / COI : Le chat mange des croquettes. / Elle téléphone à sa mère.
COMPLÉMENT D’AGENT : Vous serez reçu par le directeur.
ATTRIBUT : Il est absent. / Mon vœu le plus cher est que vous ayez votre brevet.
EXPENSIONS DU NOM :

ÉPITHÈTE : De nombreuses étoiles scintillantes brillaient dans le ciel immense .

COMPLÉMENT DU NOM : un pull en cachemire. / Le train de 8h. / L’homme dont je te parle. PAR
Apposition : Valentine, ma fille, est une vraie farceuse (=séparé par une virgule).
RAPPORT À LA PHRASE (= complète la phrase / supprimable et déplaçable) :
COMPLÉMENT CIRCONSTANCIEL : Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, je
partirai.

COMPLÉMENTS CIRCONSTANCIEL

Temps : Clara s'entraîne chaque jour. Elle pratique la boxe. (quand?)

Lieu : Elle prend des cours au gymnase du quartier. (ou ?)

Manière : Elle s'entraîne avec persévérance. (de quel maniére?)

Moyen : Elle s'entraîne avec un sac de frappe. (comment?)

Cause : Elle pratique la boxe parce qu'elle aime se dépenser. (Pour quelle raison ?)

Conséquence : Elle a encore grandi, si bien qu'elle a dû changer de catégorie. (avec quelle
conséquence?)

But : Elle s'entraîne pour progresser. (Dans quel but?)

Condition : Si tout se passe bien, elle en fera son métier. (À quelle condition ?)

PHRASE SIMPLE / COMPLEXE

Phrase simple : 1 seul verbe conjugué.
Phrase complexe : plusieurs verbes conjugués.
PROPOSITION
PROP. INDÉPENDANTE : ne dépend d’aucune proposition
PROP. PRINCIPALE / SUBORDONNÉE : Elle prend un crayon qu’elle taille = principale + subordonnée.
MOTS DE LIAISON
JUXTAPOSITION : Elle prend un crayon, le taille.
COORDINATION : Elle prend un crayon et trace un trait
SUBORDINATION : Conjonction de subordination entre la principale et la subordonnée (qui, que, qu’ )
FORMES DE PHRASE
affirmative / négative : Je vois quelqu’un. / Je ne vois personne.
impersonnelle : Il est l’heure. / Il pleut.
active / passive : Le médecin nous reçoit. / Nous sommes reçus par le médecin.
emphatique : C’est un enfant courageux ! Lui, il était à l’heure. Voilà donc où tu te caches.
TYPES DE PHRASE

déclarative : apporte une information. Elle prend un crayon.

Interrogative : pose une question. Quelle heure est-il ?
exclamative : exprime un sentiment. Ce roman est d’une tristesse !
injonctive : ordre, conseil, politesse Veuillez entrer. Taisez-vous !

FORMATION D’UN MOT : imprudemment im - prud - emment

L’adverbe « imprudemment » est formé sur le radical de l’adjectif « prudent » auquel on ajoute le
préfixe -im et le suffixe de formation de l’adverbe - emment.

VOCABULAIRE

SYNONYME : mot de sens proche.

ANTONYMES : mot de sens contraire.
FAMILLE DE MOTS : de même radical. neige, neigeux, enneigé, névé, neiger, enneigement.
NIVEAUX DE LANGUE : langue familière (baraque), courante (maison), soutenue (demeure)
MODALISATION : Exprime un point de vue, un jugement, une certitude, un doute

adverbes : heureusement, certainement, sans doute, peut-être…

voc. mélioratif / péjoratif : merveilleux, sublime, atroce, insoutenable…
modaux : devoir, falloir…
verbes de pensée et de jugement : estimer, croire, penser, aimer
conditionnel : Le suspect se serait enfui.
ponctuation, guillemet, italique
PAROLES RAPPORTÉES

STYLE DIRECT : Le professeur gronda : « Je ne m’occuperai plus de toi !»

STYLE INDIRECT : coupe pas le récit. Le professeur gronda qu’il ne s’occuperait plus de lui.
STYLE INDIRECT LIBRE : traduit les pensée, l’humeur du personnage. II ne s’occuperait plus de lui.
RÉCIT DE PAROLES : résume le dialogue. Le professeur se mit en colère contre son élève.
REGISTRES : Les émotions ressenties à la lecture du texte

épique : Cherche à susciter l’enthousiasme. et l’admiration. Batailles, bravoure, exploits…

lyrique : Cherche à émouvoir. émotions intérieures, nostalgie, mélancolie, regret, joie, spleen….
pathétique : Cherche à inspirer la pitié, la compassion. souffrance, désespoir, mort…
tragique : Cherche à provoquer terreur et pitié. dilemme, personnages tourmentés...
comique : Cherche à faire rire, critiquer, dédramatiser. Rire, humour, jeux de mots, ironie, satire…
fantastique : Cherche à susciter le doute, l’hésitation. étrange, surnaturel, inquiétude, peur…
merveilleux : Cherche à dépayser, faire rêver, dépeint un monde hors de la réalité. Conte de fées ...
GENRES LITTÉRAIRES

ROMAN, NOUVELLE, FABLE, CONTE : fiction racontée par un narrateur, schéma narratif, incipit/ excipit,
héros, réalisme, merveilleux, fantastique, policier, de chevalerie.
POÉSIE: écrit jouant sur les sons, la mise en page / lyrique ou engagée, versification ou prose poétique.
THÉÂTRE : dialogue / monologue, tragédie/comédie, XVIIe, intrigue.
POÉSIE :
—> Mise en espace particulière:

Vers marqués par un passage à la ligne, commence le plus souvent par une majuscule (vers libre
/ prose poétique).
Strophe est un groupe de vers : distique, tercet, quatrain.
Rimes : plates ou suivies (AABB), croisées ou alternées (ABAB), embrassées (ABBA)
Jeux de sonorités (assonances et allitérations)=répétitions.
Images (figures de style, comparaison, métaphore…) nombreuses.
—>Sensations et sentiments :

Corps (auditives, visuelles, gustatives, tactiles, olfactives)

Emotions ressenties intérieurement (amour, tristesse, chagrin, colère...)

—> Poésie lyrique : le poète exprime ses sentiments personnels (amour, regrets, mort, désespoir).
Le poète dit « je » mais les thèmes sont universel : chacun peut s’y reconnaître.
LE THÉÂTRE

Mise en place : dialogues, actes et scènes, didascalies (=indications scéniques), répliques.

Comédie : la pièce veut faire rire, sujet est trivial (=populaire)
Tragédie : La pièce veut émouvoir et instruire (inspirer la crainte, la pitié, la terreur), sujet politique
Corneille, Molière, Racine sont les grands auteurs du Grand siècle (XVIIe - 17e)
LE ROMAN / LA NOUVELLE (=texte narratif )

mise en place : prose, récit entrecoupé de dialogues, découpage en chapitres.

Histoire : des actions s’enchaînent au fil du temps.
Les personnagesimportants (descriptions, portraits)
* temps du récit (imparfait, passé simple, plus-que-parfait)
*réalisme : le roman veut décrire la réalité (Balzac, Flaubert, Maupassant, Zola).
*fantastique : le lecteur hésite face à un événement en apparence surnaturel.
AUTOBIOGRAPHIE

Pacte autobiographique : l’auteur raconte des événements de sa propre vie.(=sincérité)

écrite à la 1ère personne, « Je ».
temps du souvenir (passé) et le moment de l’écriture (présent).
buts : laisser une trace, témoigner de son expérience, se libérer, mieux se connaître.

FIGURES DE STYLE
COMPARAISON - Son regard est pareil au regard des statues.
MÉTAPHORE - Voilà l’orient et Juliette est le soleil !
PERSONNIFICATION : Venise pour le bal, s’habille.
PÉRIPHRASE : Le roi des animaux. / La Ville-Lumière. / Le roi-Soleil.
FIGURES DE L’OPPOSITION, ANTITHÈSE : Mon unique amour a jailli de mon unique haine.
OXYMORE : Cette obscure clarté qui tombe des étoile.
FIGURES DE L’IRONIE, antiphrase : Ah bravo ! C’est du propre, c’est du joli !.
ÉNUMÉRATION : Quand on m’aura jeté, vieux flacon désolé, décrépit.
ANAPHORE : Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré !
FIGURES DE L’EXAGÉRATION, HYPERBOLE - Je suis mort de rire. Je meurs de faim. Pleurer des rivières.

POINT DE VUE :

omniscient : Le narrateur connaît tout de l’histoire, des personnages, des décors. Il connaît les
pensées, la façon d’agir, les moindres faits et gestes de ses personnages.
externe : L’auteur se place en observateur. Il rapporte ce qu’il voit, ce qu’il entend, il décrit
l’action telle qu’elle se passe, comme si elle était filmée par une caméra (+attentes de savoir).
interne :Le narrateur se glisse dans la peau d’un personnage et raconte l’histoire à travers ce
personnage( 1er pers.sing). On remarque une évolution physique, et identification avec le héros.

VALEURS DANS LE RÉCIT AU PASSÉ

IMPARFAIT : arrière-plan du récit, description, action répétitive. Alix était caissière au supermarché.
Tous les matins, à 7h, elle ouvrait la grille puis se rendait à son poste. Elle ne supportait plus sa vie
routinière.

PASSÉ SIMPLE : actions de 1er plan du récit. Un jour, elle en eut assez. Elle prit une décision qui
changea sa vie. Un large sourire s’afficha sur son visage.
PRÉSENT DE NARRATION : rend le récit plus vivant, plus réaliste. Son chef arrive alors d’un pas rapide,
saisit son poignet et appuie ses doigts sur les touches de la caisse enregistreuse.
CONDITIONNEL PRÉSENT : le futur dans le passé. À sa grande surprise, cela ne lui fit ni chaud ni froid.
Elle venait de décider que le soir-même, elle bouclerait sa valise, qu’elle partirait en Australie et qu’elle
y referait sa vie.
PLUS-QUE-PARFAIT et PASSÉ ANTÉRIEUR : actions passées et terminées. Elle avait trimé pendant des
années et elle décida que cela suffisait. Quand elle eut ramassé ses affaires, elle tourna définitivement
le dos à son passé.

VALEURS DU PRÉSENT

PRÉSENT d’ACTUALITÉ : l’action se déroule au moment où l’on parle / écrit. Alix est caissière au
supermarché.
PRÉSENT D’HABITUDE : Tous les matins, à 7h, elle ouvre la grille puis se rend à son poste.
PRÉSENT DE VÉRITÉ : vérité scientifique, proverbe.
PRÉSENT DE NARRATION : dans le récit au passé, rend le récit plus vivant, plus réaliste.
PRÉSENT DE PASSÉ OU DE FUTUR PROCHE : actions qui viennent de se produire ou sur le point de se
produire. Elle vient de prendre une décision importante : elle va partir.
VALEURS DES MODES VERBAUX INDICATIF : exprime la réalité, un constat, une information :
Les enfants se couchent tôt.
CONDITIONNEL :
condition (si): si j’étais riche, je ferais le tour du monde
hypothèse, fait incertain : un cyclone aurait dévasté la Thaïlande. Le prisonnier se serait échappé.
marque de politesse : Voudriez-vous vous joindre à nous ?
SUBJONCTIF (QUE +) :
ordre : Qu’il vienne immédiatement !
hypothèse réalisable : Il est possible qu’il vienne avec nous en vacances.
IMPÉRATIF :
ordre : Range ta chambre !
conseil : Révise bien si tu veux avoir ton brevet.
requête : Fermez la porte, s’il-vous-plaît.