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Correction TD 3 - Sommes, produits

et récurrences

I Factorielles

Correction 1.
7! 7 × 6!
• A= = = 7.
6! 6!
3 × 4! 3 × 4 × 3!
• B= 2
= = 2.
(3!) 3! × 3 × 2
n! n × (n − 1)!
• C= = = n.
(n − 1)! (n − 1)!
(n + 1)! (n + 1) × n × (n − 1) × (n − 2) × (n − 3)!
• D= = = (n + 1)n(n − 1)(n − 2).
(n − 3)! (n − 3)!
(n + 1)! n!
• E= + = (n + 1)n(n − 1) + n = n(n2 − 1 + 1) = n3 .
(n − 2)! (n − 1)!

II Calculs de sommes

Correction 2.
Xn
1. Calcul de x2k :
k=0
On reconnaît la somme des termes d’une suite géométrique et on obtient donc en utilisant le fait
que x2k = (x2 )k :

2n+2

n n  1−x

si x ̸= 1 et x ̸= −1
1 − x2
X X
x2k = (x2 )k =

k=0 k=0 
n+1 si x = 1 ou x = −1.

n
X
Calcul de x2k+1 :
k=0
On reconnaît la somme des termes d’une suite géométrique et on obtient donc en utilisant le fait
que x2k+1 = (x2 )k × x :

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1 − x2n+2


 x × si x ̸= 1 et x ̸= −1
1 − x2

n
X n
X


x2k+1 = x (x2 )k =
 n+1 si x = 1
k=0 k=0 


−(n + 1) si x = −1.

n
X
2. Calcul de ak 23k x−k :
k=0
On reconnaît la somme des termes d’une suite géométrique et on obtient donc en utilisant le fait
 k  k
k 3k −k k 3 k 1 k k 1 8a
que a 2 x = a (2 ) × k = a × 8 × = :
x x x
 n+1
n n
 1 − 8a
x
k si x ̸= 8a
  
X 8a 
1 − 8a
X 
ak 23k x−k = = x
x 
k=0 k=0 
n+1 si x = 8a.

n
X
3. Calcul de (i2 + n + 3) :
i=0
Par linéarité de la somme, on obtient :
n
X n
X n
X
2 2
(i + n + 3) = i + (n + 3) 1
i=0 i=0 i=0
n(n + 1)(2n + 1)
= + (n + 3)(n + 1)
6
n+1
2n2 + 7n + 18

=
6
n
X
4. Calcul de (2i − 1)3 :
i=1
On commence par développer la puissance cube à l’intérieur de la somme puis on utilise la
linéarité de la somme. On obtient donc :
n
X n
X
(2i − 1)3 = 8i3 − 12i2 + 6i − 1


i=1 i=1
n
X n
X n
X n
X
=8 i3 − 12 i2 + 6 i− 1.
i=1 i=1 i=1 i=1

On utilise ensuite le formulaire sur les sommes et on obtient alors :


n
n(n + 1) 2
 
X
3 n(n + 1)(2n + 1) n(n + 1)
(2i − 1) = 8 − 12 +6 −n
2 6 2
i=1

= n2 (4n2 + 4n + 1) .

Une autre solution consiste à faire la somme des paires entre 1 et 2n puis simplifier l’expression
avec la somme de tous les entiers au cube.

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n2
X
5. Calcul de (1 − a2 )2k+1 :
k=2
On commence par utiliser les propriétés sur les puissances et on obtient que : (1 − a2 )2k+1 =
[(1 − a2 )2 ]k × (1 − a2 )1 . Par linéarité de la somme et en reconnaissant de plus la somme d’une
n2
X n2
X
2 2k+1 2
suite géométrique, on a : (1 − a ) = (1 − a ) [(1 − a2 )2 ]k . On doit donc étudier deux
k=2 k=2
cas selon que (1 − a2 )2 ̸= 1 ou que (1 − a2 )2 = 1.
• Cas 1 : si (1 − a2 )2 ̸= 1 :
n2 2
X
2 2k+1 2 2 2 2 1 − [(1 − a2 )2 ]n −1
On obtient alors : (1 − a ) = (1 − a ) × ((1 − a ) ) × = (1 −
1 − (1 − a2 )2
k=2
2 2 −2
2 5 1 − (1 − a2 )2n −2 1 − (1 − a2 )2n
a ) × = (1 − a2 )5 × .
2a2 − a4 a2 (2 − a2 )
• Cas 2 : si (1 − a2 )2 = 1 :
: (1 − 2 2 2 2
Regardons à quels a cela correctionrespond
2 2
√ √a ) = 1 ⇔ 1 − a = 1 ou 1 − a = −1 ⇔
a = 0 ou a = 2 ⇔ a = − 2 ou a = 0 ou a = 2. Calculons alors la somme pour ces a :
Xn2 n2
X
2 2k+1 2
(1 − a ) = (1 − a ) 1 = (1 − a2 ) × (n2 − 1). Il faut alors distinguer encorrectione
k=2 k=2
deux cas :
n 2
X
⋆ Si a = 0 alors 1 − a2 = 1 et (1 − a2 )2k+1 = n2 − 1.
k=2

n 2
√ √ X
⋆ Si a = − 2 ou a = 2 alors 1 − a2 = −1 et (1 − a2 )2k+1 = −n2 + 1.
k=2
n
X
6. Calcul de (3 × 2k + 1) :
k=1
n n n
X X X 1 − 2n
(3 × 2k + 1) = 3 2k + 1=3×2× + n par linéarité et car 2 ̸= 1. Donc
1−2
k=1 k=1 k=1

n
X
(3 × 2k + 1) = 6(2n − 1) + n.
k=1

n−1  
1X k
7. Calcul de exp :
n n
k=0  1 n
1
n−1
X  
k 1
n−1
X  1
 k 1 1 − en 1 1X
n−1  
k 1 1−e
exp = e n = 1 car e ̸= 1. Ainsi
n exp = .
n n n n 1 − en n n n 1 − e n1
k=0 k=0 k=0
n
X
8. Calcul de (2k − 1 + 2k ) :
k=0
n n n n
X X X X n(n + 1) 1 − 2n+1
(2k − 1 + 2k ) = 2 k− 1+ 2k = 2 − (n + 1) + par linéarité et car
2 1−2
k=0 k=0 k=0 k=0

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n
X
2 ̸= 1. Ainsi (2k − 1 + 2k ) = n2 + 2n+1 − 2.
k=0
n  
X n j
9. Calcul de a :
j
j=0
n   n   n  
X n j n
X n j X n j n−j
a = (1 + a) en reconnaissant un binôme de Newton car a = a 1
j j j
j=0 j=0 j=0
n+1
X 
n j
Calcul de a :
j
j=1
n+1
X 
n j
On se ramène à la formule du binôme de Newton en utilisant la relation de Chasles : a =
j
j=1
n      
X n j n 0 n n
an+1 . Par convention, on a :

a − a + n+1 = 0 et ainsi on obtient en
j 0 n+1
j=0
n+1
X 
n j
utilisant le binôme de Newton : a = (1 + a)n − 1.
j
j=1
n  
X n
10. Calcul de (−1)i :
i
i=0
n
X n  n   n  
j
X n j
X n
(−1) = 0 grâce au binôme de Newton car (−1) = (−1)j 1n−j =
j j j
j=0 j=0 j=0
(1 − 1)n .
n  
X n+1
11. Calcul de (−1)i :
i
i=1
n  
X n+1
On se ramène à la formule du binôme de Newton en utilisant la relation de Chasles : (−1)i =
i
i=1
n+1
X n + 1    
n+1 n+1
(−1)i − (−1)0 − (−1)n+1 = (1 − 1)n+1 − 1 − (−1)n+1 = −1 +
i 0 n+1
i=0
n  
n+2 n n
X n+1
(−1) = −1 + (−1) = (−1) − 1. Ainsi on obtient que : (−1)i = (−1)n − 1.
i
i=1
n  
X n (−1)j−1
12. Calcul de :
j 2j+1
j=0
On se ramène à la formule du binôme de Newton en utilisant les propriétés sur les puissances.
n   n  
n (−1)j−1 −1 j 1 n
  
X −1 X n −1 −1
On obtient j+1
= = 1− = n+1 .
j 2 2 j 2 2 2 2
j=0 j=0
n−1  
X 1 n
13. Calcul de :
3k k
k=0

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n−1   n−1 X n  1 k
X 1 n
= 1n−k . Afin de pouvoir utiliser la formule du binôme de Newton, on
3k k k 3
k=0 k=0
n−1
X 1  n X n    k    n
n 1 n−k n 1
utilise la relation de Chasles pour obtenir : k
= 1 − =
3 k k 3 n 3
k=0 k=0
1 n
 n
4n − 1
 
1 4 1
1+ − n = − n = .
3 3 3 3 3n

Correction 3.
n  
X n
1. Calcul de S1 = j :
j
j=0
n     Xn   Xn  
X n n n n
On peut déjà remarquer que : S1 = j =0× + j = j .
j 0 j j
j=0 j=1 j=1
Ici on ne sait pas calculer la somme sans transformation car il y a le j. On utilise d’abord une
propriété des coefficients binomiaux, et on obtient :
n   Xn   n  
X n n−1 X n−1
S1 = j = n =n
j j−1 j−1
j=0 j=1 j=1

car n est alors indépendant de l’indice de sommation donc on peut le sortir de la somme. Pour se
ramener à du binôme de Newton, on commence par poser le changement de variable : i = j − 1 et
n   n−1
X n − 1
X n
on obtient S1 = j =n (c’est ici qu’il est mieux d’être passé au début d’une
j i
j=0 i=0
somme allant de 0 à n à une somme allant de 1 à n car sinon on aurait un indice commencant
à -1. Si on n’a pas changé la somme au début, une autre méthode est alors de faire ici une
relation de Chasles afin d’isoler l’indice -1). On reconnaît alors un binôme de Newton et on
n  
X n
obtient S1 = j = n2n−1 .
j
j=0
n  
X n
2. Calcul de T = k(k − 1) :
k
k=1
Xn
Il s’agit ici d’appliquer deux fois de suite la propriété sur les coefficients binomiaux : T = n (k−
  k=2
n−1
1) en reprenant les calculs faits au-dessus. On pourra aussi remarquer que la somme T
k−1
peut être commencée à 2. Puis en réappliquant la propriété sur les coefficients binomiaux :
n  
n−1
 n−2
 X n−2
(k − 1) k−1 = (n − 1) k−2 , on obtient que : T = n(n − 1) . On effectue alors le
k−2
k=2
n−2
X n − 2
changement de variable j = k − 2 et on obtient T = n(n − 1) . Donc en utilisant le
j
j=0

binôme de Newton, on a : T = n(n − 1)2n−2 .

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n  
X
2 n
Calcul de S2 = k :
k
k=1
n  
X
2 n
Comme k2 = k(k − 1) + k et par linéarité de la somme, on obtient que : S2 = k =
k
k=1
n   X n   X n   X n  
X n n n n
k(k − 1) + k = k(k − 1) + k = T + S1 = n(n + 1)2n−2 .
k k k k
k=1 k=1 k=2 k=1
n  
X 1 n
3. Calcul de S3 = :
i+1 i
i=0
Là encorrectione, il faut
 commencer   par utiliser la propriété sur
 les coefficients
 binomiaux.

n+1 n 1 n 1 n+1
Comme (i + 1) = (n + 1) , on obtient que : = . Ainsi,
i+1 i i+1 i n+1 i+1
n
X 1   n   n  
n X 1 n+1 1 X n+1 1
la somme devient : S3 = = = car
i+1 i n+1 i+1 n+1 i+1 n+1
i=0 i=0 i=0
ne dépend pas de l’indice de sommation i. On fait le changement d’indice j = i + 1 et on
utilise aussi la relation de Chasles pour faire apparaître
 le binôme de Newton.
 On obtient
n
X 1   n+1   n+1    
n 1 X n+1 1 X n + 1 n+1 
S3 = = = − . Ainsi, on obtient
i+1 i n+1 j n+1 j 0
i=0 j=1 j=0
n  
X 1 n 1  n+1 
S3 = = 2 −1 .
i+1 i n+1
i=0

Correction 4.
1. Dès que l’on a une soustraction entre deux sommes de même type avec juste un décalage d’indice,
il faut reconnaître une somme télescopique et savoir la calculer. Le calcul utilise un ou plusieurs
changements d’indice puis la relation de Chasles.
Xn
• Calcul de S = (xi+1 − xi ) :
i=0
n
X n
X n
X
S= (xi+1 − xi ) = xi+1 − xi par linéarité. On pose alors le changement d’indice :
i=0 i=0 i=0
n+1
X n
X
j = i + 1 dans la première somme et on obtient : S = xj − xi . Comme l’indice
j=1 i=0
n+1
X n
X
de sommation est muet, on a : S = xi − xi . La relation de Chasles donne : S =
i=1 i=0
n
X n
X
xi + xn+1 − xi − x0 = xn+1 − x0 .
i=1 i=1
Xn
• Calcul de S ′ = (xi+1 − xi−1 ) :
i=1
n
X n
X n
X
S′ = (xi+1 − xi−1 ) = xi+1 − xi−1 par linéarité. On pose alors le changement
i=1 i=1 i=1

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d’indice : j = i + 1 dans la première somme et le changement k = i − 1 dans la deuxième
n+1
X n−1
X

somme et on obtient : S = xj − xk . Comme l’indice de sommation est muet, on a :
j=2 k=0
n+1
X n−1
X n−1
X n−1
X
S′ = xi − xi . La relation de Chasles donne : S ′ = xi +xn +xn+1 − xi −x0 −x1 =
i=2 i=0 i=2 i=2
xn+1 + xn − x0 − x1 .
n
k2
X  
2. Calcul de S = ln :
(k + 1)(k − 2)
k=3
Ontransforme cette  somme en utilisant les propriétés du logarithme népérien et on obtient :
k2
ln = 2 ln (k) − ln (k + 1) − ln (k − 2).
(k + 1)(k − 2)
Ainsi transformée, la somme S est bien de type télescopique car on a bien une soustraction de
3 sommes de même type avec juste des décalages d’indice. En effet, par linéarité, on obtient :
Xn Xn Xn
S=2 ln (k) − ln (k + 1) − ln (k − 2). On pose le changement d’indice j = k + 1 dans
k=3 k=3 k=3
la deuxième somme et le changement i = k − 2 dans la troisième somme et on obtient
n
X n+1
X n−2
X
S = 2 ln (k) − ln (j) − ln (j)
k=3 j=4 j=1

= 2 ln (3) + 2 ln (n − 1) + 2 ln (n) − ln (n − 1) − ln (n) − ln (n + 1) − ln (1) − ln (2) − ln (3)


 
3n(n − 1)
= ln .
2(n + 1)

Correction 5.
n
X 1
1. Calcul de S = :
(k + 1)(k + 2)
k=1
• On commence par montrer qu’il existe deux réels a et b tels que pour tout k ∈ N⋆ :
1 a b
= + . En mettant au même dénominateur, on obtient que :
(k + 1)(k + 2) k+1 k+2
1 (a + b)k + 2a + b
∀k ∈ N⋆ , = . Cette relation doit être vraie pour tout
(k + 1)(k + 2) (k + 1)(k + 2)
(
a+b = 0

k ∈ N donc, par identification, on obtient que : donc a = 1 et b = −1.
2a + b = 1
n n
X 1 X 1
Ainsi, on obtient, par linéarité, que : S = − .
k+1 k+2
k=1 k=1
• Il s’agit alors bien d’une somme télescopique. On pose le changement d’indice : j = k + 1
dans la première somme et le changement d’indice : i = k + 2 dans la deuxième somme et on
n+1
X 1 n+2 X 1 n+1 X 1 n+2X1 1 1
obtient : S = − = − = − en utilisation le fait que l’indice
j i k k 2 n+2
j=2 i=3 k=2 k=3
de sommation est muet et la relation de Chasles.

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k−1
2. • On cherche à déterminer trois réels a, b et c tels que ∀k ∈ N⋆ , =
k(k + 1)(k + 3)
a b c
+ + . On met sur le même dénominateur puis on identifie car la relation doit être
k k+1 k+3
k−1 k 2 (a + b + c) + k(4a + 3b + c) + 3a
vraie pour tout k ∈ N⋆ . On obtient : ∀k ∈ N⋆ , = .
k(k + 1)(k + 3)  k(k + 1)(k + 3)

 a+b+c = 0


Ainsi, par identification, on doit résoudre le système suivant : 4a + 3b + c = 1 . La



 3a = −1
1 2
résolution du système donne : a = − , b = 1 et c = − .
3 3
n
X k−1
• En déduire la valeur de S = . On obtient donc par linéarité : S =
k(k + 1)(k + 3)
k=1
n n n
1X1 X 1 2X 1
− + − . On pose les changements de variable suivant : j = k + 1
3 k k+1 3 k+3
k=1 k=1 k=1
n n+1 n+3 n n+1 n+3
1X1 X1 2X1 1X1 X1 2X1
et i = k + 3 et on obtient : S = − + − =− + −
3 k j 3 i 3 k k 3 k
k=1 j=2 i=4 k=1 k=2 k=4
car l’indice de sommation est muet. D’après la relation de Chasles, on obtient : S =
     
1 1 1 1 1 1 2 1 1 1 2 1 1 2 2
− 1+ + + + + − + + = + − − .
3 2 3 2 3 n+1 3 n+1 n+2 n+3 9 3 n+1 n+2 n+3
n
X 1
3. Calcul de :
k(k + 1)(k + 2)
k=1

⋆ Méthode 1 : calcul direct.


• On commence par montrer qu’il existe trois réels a, b et c tels que pour tout k ∈
1 a b c
N⋆ : = + + . En mettant au même dénominateur, on
k(k + 1)(k + 2) k k+1 k+2
1 (a + b + c)k 2 + (3a + 2b + c)k + 2a
obtient que : ∀k ∈ N⋆ , = . Cette
k(k + 1)(k + 2) k(k + 1)(k + 2)
relation doit être vraie pour tout k ∈ N⋆ donc, par identification, on obtient que :


 a+b+c = 0

 1
3a + 2b + c = 0 donc a = c = et b = −1. Ainsi, on obtient, par linéarité, que :

 2

 2a = 1
n n n n
X 1 1X1 X 1 1X 1
= − + .
k(k + 1)(k + 2) 2 k k+1 2 k+2
k=1 k=1 k=1 k=1
• Il s’agit alors bien d’une somme télescopique. On pose le changement d’indice : j = k +1
dans la deuxième somme et le changement d’indice : i = k + 2 dans la troisième somme

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et on obtient :
n n n+1 n+2 n n+1 n+2
X 1 1X1 X1 1X1 1X1 X1 1X1
= − + = − +
k(k + 1)(k + 2) 2 k j 2 i 2 k k 2 k
k=1 k=1 j=2 i=3 k=1 k=2 k=3
     
1 1 1 1 1 1 n(n + 3)
= 1+ − 1+ + + =
2 2 n+1 2 n+1 n+2 4(n + 1)(n + 2)

en utilisation le fait que l’indice de sommation est muet, la relation de Chasles et en


mettant tout au même dénominateur.
⋆ Méthode 2 : par récurrence.
• On montre par récurrence sur n ∈ N⋆ la propriété
n
X 1 n(n + 3)
P(n) : = .
k(k + 1)(k + 2) 4(n + 1)(n + 2)
k=1

• Initialisation : pour n = 1 :
1
X 1 1 1
⋆ D’un côté, on a : = = .
k(k + 1)(k + 2) 1(1 + 1)(1 + 2) 6
k=1
n(n + 3) 1(1 + 3) 4 1
⋆ De l’autre côté, on a : = = = .
4(n + 1)(n + 2) 4(1 + 1)(1 + 2) 4×6 6
Donc P(1) est vraie.
• Hérédité : soit n ∈ N⋆ fixé. On suppose la propriété vraie au rang n, montrons qu’elle
est vraie au rang n + 1.
n+1 n
X 1 X 1 1
= + d’après la relation
k(k + 1)(k + 2) k(k + 1)(k + 2) (n + 1)(n + 2)(n + 3)
k=1 k=1
n+1
X 1
de Chasles. Puis par hypothèse de récurrence, on obtient que : =
k(k + 1)(k + 2)
k=1
n(n + 3) 1 n3 + 6n2 + 9n + 4
+ = en mettant au même
4(n + 1)(n + 2) (n + 1)(n + 2)(n + 3) 4(n + 1)(n + 2)(n + 3)
dénominateur. Pour le numérateur on remarque que -1 est racine évidente et ainsi en
factorisant par n+1 on obtient par identification des coefficients que : n3 +6n2 +9n+4 =
(n + 1)(n2 + 5n + 4). Puis le calcul du discriminant donne que n3 + 6n2 + 9n + 4 =
n+1
X 1
(n+1)(n2 +5n+4) = (n+1)(n+1)(n+4). Ainsi on obtient que : =
k(k + 1)(k + 2)
k=1
(n + 1)(n + 4)
. Donc P(n + 1) est vraie.
4(n + 2)(n + 3)
n

X 1
• Conclusion : il résulte du principe de récurrence que pour tout n ∈ N : =
k(k + 1)(k + 2)
k=1
n(n + 3)
.
4(n + 1)(n + 2)

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Correction 6. La dérivation d’une somme finie est une méthode très classique qui permet d’ob-
tenir plein de nouvelles sommes. Il s’agit juste d’utiliser le fait que (f + g)′ = f ′ + g ′ et ainsi la dérivée
d’une somme est égale à la somme des dérivées.
1. D’après le binôme de Newton, on sait que : f (x) = (1 + x)n .
2. La fonction f est ainsi dérivable sur R comme composée de fonctions dérivables. La fonction f
est définie par deux expressions différentes que l’on peut dériver :
• D’un côté, la fonction f vaut : f (x) = (1 + x)n . Ainsi, en dérivant, on obtient que :

∀x ∈ R, f ′ (x) = n(1 + x)n−1 .


n  
X n k
• De l’autre côté, la fonction f vaut f (x) = x = 1 + nx + · · · + nxn−1 + xn =
k
k=0
n  
X n k
1+ x . La dérivée d’une somme étant égale à la somme des dérivées, on obtient
k
k=1
que :
n  

X n k−1
∀x ∈ R, f (x) = 0 + k x
k
k=1

car le premier terme pour k = 0 est constant donc sa dérivée est nulle.
n  
X n k−1
On obtient donc que : ∀x ∈ R, g(x) = k x = n(1 + x)n−1 .
k
k=1

3. Il s’agit de remarquer que S = g(1) = f ′ (1) et ainsi, on obtient que : S = n2n−1 . On retrouve
bien le même résultat.

Correction 7. Il s’agit ici du même type de méthode que pour l’exercice précédent sauf que cette
fois ci, on l’applique à la somme des termes d’une suite géométrique et plus au binôme de Newton.
1. On reconnaît la somme des termes d’une suite géométrique et ainsi, on obtient, comme x ̸= 1 :
1 − xn+1
∀x ∈ R \ {1}, f (x) = .
1−x
2. La fonction f est dérivable sur R \ {1} comme produit, somme et quotient dont le dénominateur
ne s’annule pas de fonctions dérivables.
1 − xn+1
• D’un côté, la fonction f vaut : f (x) = . Ainsi, en dérivant, on obtient que :
1−x
1 + nxn+1 − (n + 1)xn
∀x ∈ R \ {1}, f ′ (x) = .
(1 − x)2
Xn Xn
• De l’autre côté, la fonction f vaut f (x) = xk = 1 + xk . La dérivée d’une somme
k=0 k=1
étant égale à la somme des dérivées, on obtient que :
n
X
∀x ∈ R \ {1}, f ′ (x) = kxk−1 .
k=1

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! La somme commence bien à k = 1 car le terme pour k = 0 dans f (x) est le terme
constant 1 qui est nul lorsqu’on dérive.
n
X 1 + nxn+1 − (n + 1)xn
On obtient donc que : ∀x ∈ R \ {1}, kxk−1 = .
(1 − x)2
k=1
n
X n
X n
X
On a : kxk = kx × xk−1 = x kxk−1 . D’après la question précédente, on obtient donc :
k=1 k=1 k=1

n
X 1 + nxn+1 − (n + 1)xn
∀x ∈ R \ {1}, kxk = x × .
(1 − x)2
k=1

3. Il faut ici remarquer que la somme correctionrespond à dériver deux fois la somme f (x) =
Xn Xn
xk = 1 + x + xk . La fonction f est bien deux fois dérivables comme fonction polynomiale.
k=0 k=2
n
X
Et en dérivant deux fois, on obtient bien : ∀x ∈ R \ {1}, f ′′ (x) = k(k − 1)xk−2 . Cette somme
k=2
commence bien à k = 2 car quand on dérive deux fois les termes 1 et x, ils deviennent nuls. En
dérivant deux fois l’autre expression de f , on obtient la valeur de la somme :

n
X 2 − n(n + 1)xn−1 + 2(n2 − 1)xn − n(n − 1)xn+1
∀x ∈ R \ {1}, k(k − 1)xk−2 = .
(1 − x)3
k=2

Correction 8.
1. • Calcul de Sn + Tn :
Si on ne voit pas comment débuter, on commence par écrire la somme Sn + Tn sous forme
2n  
X 2n
développée. On obtient alors que : Sn + Tn = car on se rend compte en écrivant
k
k=0
les sommes sous forme développées que l’on obtient au final la somme de tous les coefficients
binomiaux : Sn correctionrespond en effet à la somme des coefficients binomiaux 2n

k avec k
pair et Tn correctionrespond à la somme des coefficients binomiaux 2n

k avec k impair donc
en sommant les deux on a bien la somme de tous les coefficients binomiaux pour k allant
de 0 à 2n. Ainsi, d’après le binôme de Newton, on obtient que : Sn + Tn = 22n = 4n .
• Calcul de Sn − Tn :
De même, on peut commencer par écrire la somme Sn − Tn sous forme développée. On
2n  
X 2n
obtient alors que : Sn − Tn = (−1)k car on se rend compte en écrivant les sommes
k
k=0
sous forme développées que l’on obtient au final la somme de  tous les coefficients binomiaux
2n
coefficientés par 1 ou par -1 : les coefficients binomiaux k avec k pair sont coefficienté par
1 et les coefficients binomiaux 2n

k  avec k impair sont coefficienté par -1. Ainsi cela revient
2n
bien à sommer tous les nombres k (−1)k pour k allant de 0 à 2n. Ainsi, d’après le binôme
de Newton, on obtient que : Sn + Tn = (1 − 1)n = 0.

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Sn + Tn = 22n
(
2. Il s’agit alors juste de résoudre le système . On obtient alors : 2Sn = 22n
Sn − Tn = 0.
donc Sn = 22n−1 et Tn = Sn = 22n−1 .

III Calculs de produits

Correction 9.
Yn
1. Calcul de k = 1 × 2 × 3 × · · · × (n − 1) × n = n!
k=1
i+n
Y
Calcul de k:
k=i
i+n
Y
k = i × (i + 1) × (i + 2) × · · · × (i + n)
k=i

[1 × 2 × 3 × · · · × (i − 1)] × [i × (i + 1) × (i + 2) × · · · × (i + n)]
=
[1 × 2 × 3 × · · · × (i − 1)]

1 × 2 × 3 × · · · × (i − 1) × i × (i + 1) × (i + 2) × · · · × (i + n) (i + n)!
= = .
1 × 2 × 3 × · · · × (i − 1) (i − 1)!
n  
Y k
2. Calcul de exp :
n
k=1
n n
X k X
n   1
n
k
Y k 1 2 3 n−1 n 1+2+3+···+(n−1)+n n n+1
exp = en × en × en × . . . e n × en = e n = ek=1 =e k=1 = e 2 .
n
k=1
n
Y 2k
3. Calcul de :
2k + 1
k=1
n
Y 2k 2n × (2n − 2) × . . . × 4 × 2 (2n × (2n − 2) × . . . × 4 × 2)2
= =
2k + 1 (2n + 1) × (2n − 1) × . . . × 3 × 1 (2n + 1) × 2n × . . . × 3 × 2 × 1
k=1

(2n n × (n − 1) × . . . × 2 × 1))2 22n (n!)2


= =
(2n + 1)! (2n + 1)!
n
Y
4. Calcul de (4k − 2) :
k=1
n
Y Yn
(4k − 2) = 2(2k − 1) = 2n × (2n − 1) × (2n − 3) × . . . × 3 × 1
k=1 k=1

2n × 2n × (2n − 1) × (2n − 2) × . . . × 3 × 2 × 1 2n × (2n)! (2n)!


= = n =
2n × (2n − 2) × . . . × 4 × 2 2 × n × (n − 1) × . . . × 2 × 1 n!

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n  
Y 1
5. Calcul de 1− 2 :
k
k=2
n
Y n
Y n
Y n−1
Y n+1
Y
2
n   n  2  (k − 1) (k − 1) (k + 1) k k
Y 1 Y k −1 k=2 k=2 k=2 k=1 k=3
1− 2 = = n = n × n = n × n =
k k2 Y
2
Y Y Y Y
k=2 k=2 k k k k k
k=2 k=2 k=2 k=2 k=2
n+1
.
2n
p−1
Y n−k
6. Calcul de :
p−k
k=0
p−1
Y
p−1
(n − k)
Y n−k k=0 n(n − 1)(n − 2) × · · · × (n − p + 1) n(n − 1)(n − 2) × · · · × (n − p + 1)
= p−1 = = .
p−k p(p − 1)(p − 2) × · · · × 2 × 1 p!
k=0
Y
(p − k)
k=0
On essaye alors d’écrire le numérateur avec des factorielles. On obtient : n(n − 1)(n − 2) × · · · ×
[n(n − 1)(n − 2) × · · · × (n − p + 1)] × [(n − p) × · · · × 2 × 1] n!
(n − p + 1) = = . Ainsi on
(n − p) × · · · × 2 × 1 (n − p)!
p−1
Y n−k  
n! n
obtient au final que : = = .
p−k p!(n − p)! p
k=0

n  
X k
Correction 10. On cherche à calculer S = ln. D’après les propriétés du logarithme népérien,
2
k=1
on a : Q n 
n
! k  
Y k  k=1 
 = ln n! .
S = ln = ln  n
2  Q  2n
k=1 2
k=1
 
n!
Ainsi on obtient que : S = ln .
2n

IV Calculs de sommes doubles

Correction 11.

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n X
X m
1. Calcul de p(q2 + 1) :
p=0 q=0
 
n X
X m n
X m
X m
X
p(q 2 + 1) = p q2 + p 1
p=0 q=0 p=0 q=0 q=0

n   n n
X m(m + 1)(2m + 1) m(m + 1)(2m + 1) X X
= p + p(m + 1) = p + (m + 1) p
6 6
p=0 p=0 p=0

m(m + 1)(2m + 1) n(n + 1) n(n + 1)


= + (m + 1) .
6 2 2

n X
X n n X
X i
2. Calcul de 1 et de 1:
i=1 j=1 i=1 j=1
 
n X
X n Xn n
X n
X n
X
1=  1 = [n] = n 1 = n2 .
i=1 j=1 i=1 j=1 i=1 i=1
 
n X
i n i n n
X X X X X n(n + 1)
1=  1 = [i] = i= .
2
i=1 j=1 i=1 j=1 i=1 i=1
n X
X n
3. Calcul de i2j :
i=1 j=1
   
n X
n n n n n n  n
 n
X
j
X X
j
X X
j
X 1 − 2 X
i2 =  i2  = i 2 = i×2 = 2(2n −1) i = (2n − 1)n(n + 1).
1−2
i=1 j=1 i=1 j=1 i=1 j=1 i=1 i=1
n X
n
X k
4. Calcul de :
l+1
k=0 l=k
On commence par essayer de calculer la somme la plus intérieure. On n’y arrive pas car on ne
connaît pas la somme des inverses. Ainsi on va donc commencer par inverser le sens des symboles
sommes. On a :
n Xn n X l
X k X k X k
= =
l+1 l+1 l+1
k=0 l=k 0≤k≤l≤n l=0 k=0
 
0 ≤ k ≤ n 0 ≤ l ≤ n
On peut également détailler les calculs : ⇐⇒ Ainsi on
k ≤ l ≤ n 0 ≤ k ≤ l.
obtient que :
n X
l n l n  n
" # 
X k X 1 X X 1 l(l + 1) 1X n(n + 1)
= k = × = l= .
l+1 l+1 l+1 2 2 4
l=0 k=0 l=0 k=0 l=0 l=0

n X
X i
5. Calcul de xj :
i=1 j=1

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n X
i n X
i n
X X X n(n + 1)
• Si x = 1, on a : xj = 1= i= .
2
i=1 j=1 i=1 j=1 i=1
 
n X
i n i n  n
" n n
#
i

X X X X 1 − x x X x X X
• Si x ̸= 1 : xj =  j
x = x = i
(1−x ) = 1− i
x .
1−x 1−x 1−x
i=1 j=1 i=1 j=1 i=1 i=1 i=1 i=1
n X
i
1 − xn
 
X
j x
Ainsi on obtient que : x = n−x .
1−x 1−x
i=1 j=1
2
n k+2
X X
6. Calcul de ki2 :
k=0 i=k

2
n X
k+2 n 2 " k+2
# n 2 n2
X X X X X
2 2 2 2 2
k(3k 2 + 6k + 5)
 
ki = k i = k k + (k + 1) + (k + 2) =
k=0 i=k k=0 i=k k=0 k=0

n2 n2 n2 2
n2 (n2 + 1) n2 (n2 + 1)
X X X 
= 3 k3 + 6 k2 + 5 k= 3 + n2 (n2 + 1)(2n2 + 1) + 5 .
2 2
k=0 k=0 k=0

j
n X
X xi
7. Calcul de :
xj
j=1 i=0
n X j n X j n
X xi X X n(n + 1)
• Si x = 1, on a : j
= 1 = j= .
x 2
j=1 i=0 j=1 i=0 j=1
j
n X n j n  n
" # "  #
i j+1
 j
X x X X X 1 − x 1 X 1
• Si x ̸= 1 : = x−j xi = x−j = −x
xj 1−x 1−x x
j=1 i=0 j=1 i=0 j=1 j=1

j
n X
" n #
X xi 1 1 − x1
= − xn .
xj 1−x x−1
j=1 i=0

n X
n  
X j
8. Calcul de :
i
i=1 j=i
On commence par essayer de calculer la somme la plus intérieure. On n’y arrive pas. Ainsi on va
donc commencer par inverser le sens des symboles sommes. On a :
n X
n     j  
n X
X j X j X j
= =
i i i
i=1 j=i 1≤i≤j≤n j=1 i=1
 
1 ≤ i ≤ n 1 ≤ j ≤ n
On peut également détailler les calculs : ⇐⇒ Ainsi on
i ≤ j ≤ n 1 ≤ i ≤ j.
j  
n X n j   n
" #
X j X X j X  j
2 − 1 = 2(2n − 1) − n.

obtient que : = =
i i
j=1 i=1 j=1 i=1 j=1

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