Fiche Pratique CMS 2 25072018
Fiche Pratique CMS 2 25072018
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Références :
Décret n°86-442 du 14 mars 1986
Décret n°87-602 du 30 juillet 1987
Le CMS qui est une instance consultative composée de médecins nommés par le ministre
de la santé, est saisi en appel des avis émis en première instance par les comités médicaux
(départementaux, ministériels, centraux ainsi que ceux institués auprès d’administrations
importantes).
La saisine de CMS se fait par l’administration compétente (soit à son initiative, soit parce que
l’agent le lui demande).
La saisine passe par un unique guichet qui est le comité médical qui a rendu l’avis contesté.
Afin de garantir le secret médical, le comité médical, qui a émis l’avis, regroupe et adresse
l’ensemble des données médicales de recours au CMS.
Le CMS a une compétence particulière en matière de recours pour l’octroi des Congé de Longue
Maladie et Congé de Longue Durée.
Le CMS n’est pas compétent dans les recours formés contre les avis de la Commission de
réforme concernant les accidents de travail, maladies professionnelles et contestation de taux
d’invalidité.
Le CMS est une instance exclusivement médicale, et n’a pas mission de régler ni les problèmes
administratifs, ni des conflits employeurs-employés, ni d’arbitrer des différends entre assureurs et
administrations.
Les médecins experts du CMS se prononcent uniquement sur la base des pièces médicales
figurant au dossier tel qu’il lui a été soumis au jour où il est examiné : ni l’intéressé, ni son médecin
traitant, ni l’administration ne peuvent assister aux séances du CMS.
Le CMS est placé auprès du ministre chargé de la santé. Son secrétariat est assuré par un médecin
inspecteur de la santé publique de la direction générale de la santé.
Si l’avis donné par le Comité Médical départemental est contesté devant le CMS, l’autorité administrative
ne peut statuer sur la demande du fonctionnaire qu’après avoir recueilli l’avis du comité médical supérieur et
doit, dans cette attente, prendre, à titre provisoire, une décision plaçant l’agent dans une position statutaire
régulière.
CE, arrêt n°266462 du 24 février 2006