Chimie Organique Exo Résolus
Chimie Organique Exo Résolus
Chimie Organique Exo Résolus
CHIMIE
ORG A NIQUE
Notions fondamentales • Exercices résolus
5 édition
e
revue et corrigée
Chimie Organique
Chimie Organique
Notions fondamentales
5e édition
EXERCICES RÉSOLUS
Richard Huot
D.Sc. (chimie organique)
Gérard-Yvon Roy
B.A., B.Sc. (chimie)
CONSULTATION
Judith Bouchard
Cégep du Vieux-Montréal
Sonia Bourgeois
Collège Ahuntsic
ISBN 978-2-923989-07-5
© Éditions Saint-Martin, 2011
1. Atome :
H C N O Cl Br Mg S
Nombre…
de protons 1 6 7 8 17 35 12 16
d’électrons internes 0 2 2 2 10 28 10 10
d’électrons périphériques 1 4 5 6 7 7 2 6
d’électrons périphériques
célibataires
1 2 3 2 1 1 0 2
2. 1839 électrons. La masse d’un électron est donc 1839 fois plus petite que celle d’un proton.
Na 1*
Mg 2
C 4
N 5
O 6
Cl 7
1.3 Propriétés
6. a) La liaison CUC. Les deux atomes de carbone possèdent la même électronégativité.
b) La liaison CUF. La distance moyenne où peut se situer le doublet d’électrons par rapport
au centre de l’atome C dépend du rayon atomique de l’atome auquel il est lié. L’atome F
étant le plus petit atome de la série et le plus électronégatif, on peut dire que le doublet
de la liaison qui le relie au C est plus rapproché du centre de l’atome F, donc le plus à
droite. On peut également se baser sur la différence d’électronégativité: CUF (Én* =
1,45), CUI (Én = 0,11). Donc plus la différence d’électronégativité est grande, plus le
doublet est déplacé vers l’atome le plus électronégatif.
*Én = différence d’électronégativité
La molécule
1.4 Propriétés
L’air pollué peut évidemment contenir diverses autres espèces polaires ou non polaires:
radon, Ra ; oxydes d’azote, NOx ; monoxyde de carbone, CO ; anhydrides sulfureux et sulfu-
riques, SO2 et SO3, etc.
4.
Type et nombre
OA pures Nombre de
OA hybrides Géométrie Angles de liaisons
impliquées voisins
s ou p
1 orbitale s
sp3 tétraédrique 109° 28' 4s 4
3 orbitales p
1 orbitale s 3s
sp2 plane 120° 3
2 orbitales p 1
1 orbitale s 2s
sp linéaire 180° 2
1 orbitale p 2
1 orbitale s 3s
sp2 plane 120° 3
2 orbitales p 1
6. a) Elles se repousseraient de façon à occuper les positions les plus éloignées possibles les
unes des autres.
b) 120°
c) Le système des 3 balles se comporterait de la même manière et les 3 balles n’occu-
peraient qu’un seul plan de l’espace. (Il est toujours possible de passer un plan par 3
points). Constater, ici, l’analogie avec les orbitales atomiques hybrides sp2.
7. L’angle serait de 180° (donc linéaire). Analogie avec les orbitales atomiques hybrides sp.
8. Il n’en est rien. La longueur d’arc correspondant à l’angle de 90° n’est pas la plus grande
possible. Il existe un arrangement plus «naturel» pour que les balles soient le plus éloignées
possible. Au lieu de se placer aux extrémités de deux diamètres se coupant à 90°, elles oc-
cupent, deux à deux, deux plans qui se coupent à 90°, en passant par le centre de la sphère,
ce qui permet aux balles de s’éloigner davantage. L’angle correspondant à ce nouvel arc de
cercle est de 109°28’. Pour s’en convaincre définitivement: construire un modèle.
Chapitre 1 Section 1.5 9
1 3
C sp 4 0 tétraédrique
109° 28'
3
2
C sp2 3 1 plane
120°
but-2-ène
but-2-ène
C3 sp2 3 1 plane
120°
3
4 3 4
C sp 4 0 tétraédrique
109° 28'
10. Toutes les liaisons de l’hexane sont de type . Elles tournent librement autour de l’axe des
carbones.
11.
12.
13.
parties tétraédriques
b)
tétraédrique e)
tous les C sont
c) plane
plane tous les C sont
tous les C sont
16.
120°
109°
180°
120° 120°
109°
109° 109°
109°
HCOOH
Chapitre 1 Section 1.6 11
sp
18. a) 1 2 3 4 5
b) 1 2
sp
c)
19. Liaisons de plus en plus polaires (différence d’électronégativité, Én, entre parenthèses):
1. L’acétone et l’eau sont miscibles en toutes proportions grâce aux liaisons hydrogène qui
s’établissent entre les deux molécules. La molécule d’acétone peut former une liaison hydro-
gène à cause de la présence de la liaison covalente polaire CuO et la présence de deux
doublets d’électrons libres sur l’atome d’oxygène.
2. Bien que la molécule d’éthoxyéthane (l’éther) puisse établir une liaison hydrogène entre son
atome d’oxygène et un atome d’hydrogène d’une molécule d’eau, un autre facteur intervient:
l’importance plus grande de la partie non polaire de cette molécule, i.e. les deux groupes
CH2CH3. En ce qui concerne le méthanol et l’eau, la petite taille de la molécule de méthanol
jointe à la double possibilité de liaison hydrogène font qu’il y a miscibilité en toutes propor-
tions.
3. Les molécules de benzène étant non polaires, elles ne peuvent pas entourer efficacement
(solvater) chacun des ions ammonium et chlorure pour les tenir à distance l’un de l’autre.
12 Section 1.7 Chapitre 1
4. a) méthane f) méthanol
b) acide acétique g) méthanol
c) éthanol h) mélange d'alcanes
d) propane où n = 6 à 12 environ.
e) butane
4. Faux. Ce sont les liaisons intermoléculaires qui sont rompues, phénomène analogue à l’ébul-
lition.
5. Faux. Les coefficients stœchiométriques indiquent les nombres relatifs de moles des subs-
tances impliquées dans une réaction chimique.
6. Faux. Intermoléculaire. C’est une liaison faible mais plus forte que les liaisons habituelles de
type Keesom.
7. Vrai.
8. Vrai.
9. Faux. Les électrons internes ne participent jamais aux réactions chimiques. Ce sont les élec-
trons périphériques qui participent aux bris et à la formation des liaisons chimiques.
10. Vrai.
11. Vrai. Les protons et les neutrons constituent la quasi totalité de la masse d’un atome. En
effet, les électrons sont environ 1839 fois plus légers qu’un proton ou qu’un neutron.
12. Vrai. La réaction vers la droite se produisant à la même vitesse que celle vers la gauche, d’où
le symbole .
13. Vrai. Ce sont les électrons périphériques qui sont les plus accessibles et les moins retenus
par le noyau positif de l’atome. L’ionisation est l’arrachement d’un ou de plusieurs électrons.
14. Faux. Il faut fournir de l’énergie à un atome ou à une molécule pour lui arracher un ou des
électrons.
15. Vrai. L’acidité (forte ou faible) est définie par rapport à l’eau prise comme substance basique
de référence (ou de comparaison). C’est l’eau qui accepte alors l’ion hydrogène:
H2O + HQ H3OQ (ion oxonium ou hydronium)
Chapitre 1 Section 1.7 13
16. Faux. La mise en commun de deux électrons caractérise une liaison covalente. Dans une
liaison ionique, l’un des atomes cède un électron à l’autre atome.
17. Faux. Ce sont des orbitales moléculaires. On dit aussi liaison et liaison .
18. Vrai. Ces orbitales lient les atomes dans les molécules.
19. Vrai.
20. Vrai.
21. Vrai.
22. Vrai.
23. Vrai.
24. Vrai. Les molécules diatomiques et triatomiques sont nécessairement planes. Les autres
peuvent être tétraédriques ou de forme plus complexe.
25. Vrai.
26. Vrai.
27. Vrai. L’atome le plus électronégatif a tendance à attirer vers lui les électrons qui sont à sa
portée.
28. Vrai.
Chapitre 2
l’écriture organique
Représentation des
molécules organiques
• Formules chimiques planes
2.1 Formule empiriques et formules moléculaires
2. C: 40 = 3,33 3,33 = 1
12,011 3,33
6,6 6,55 = 2
H: = 6,55 donc la formule empirique sera:
1,008 3,33 (CH2O)n
53,4 3,33 = 1
O: = 3,33
16,00 3,33
2. La formule C2H6O est une formule moléculaire. Elle correspond à deux molécules différentes:
CH3UCH2UOH et CH3UOUCH3
Ces deux formules sont dites semi-développées par comparaison aux formules développées
suivantes:
La formule développée est plus précise que la formule
moléculaire. Elle indique l’organisation de tous les
atomes et de toutes les liaisons. Toutefois, la géomé-
trie précise de la molécule n’est pas représentée.
16 Section 2.2 Chapitre 2
trois éthers
4.
a)
b)
5. a) d)
b) e)
c) f)
g)
Chapitre 2 Section 2.3 17
6.
cortisone
Stréréochimie
2.3 Représentation précise des molécules
1.
C 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Nombre
de liaisons 4 3 3 4
s
Nombre
deliaisons 0 1 1 0
p
Type
d’hybridation sp3 sp2plansp2 sp3
de chaque C
Géométrie
autour de tétraédrique 120° tétr.
chaque C
Angles de liaisons
autour de 109°28' 109°
chaque C
18 Section 2.4 Chapitre 2
2.
a. b. c.
d. e.
f.
1. Ce sont les différentes formes des molécules obtenues par des rotations libres autour des
liaisons simples. Elles sont illustrées en utilisant une convention appelée projections de New-
man.
3. a) L’hybridation sp3
b) Deux C à la fois: l’un en premier plan, l’autre en second plan.
c) Ils doivent être voisins, i.e. consécutifs.
4. La ressemblance avec les projections de Newman est évidente. Le rayon lumineux doit ce-
pendant être parfaitement aligné avec l’axe de la liaison C—C pour que les deux C se super-
posent exactement.
A
2
1 2
1
2
1 2
5. 1
6. a) Non, tous les atomes et groupes d’atomes sont en rotation rapide perpétuelle.
b) Elles se font encore plus rapidement ; à la limite la molécule peut se briser si on chauffe
trop ; s’ajoutent alors les chocs de plus en plus violents et fréquents entre les molécules.
7. 15,1 kJ/mol
8. Non. La valeur de 15,1 kJ/mol est du même ordre de grandeur que les liaisons de London
(9 à 17 kJ/mol) ; elle est très faible comparée à l’énergie de la liaison CUC (344 kJ/mol) ; elle
est environ deux fois plus faible que les liaisons hydrogène de l’eau (28,9 kJ/mol).
10. Justement parce que les atomes ou les groupes d’atomes portés par la liaison CUC consi-
dérée sont à leur éloignement maximal.
11. Cela tient au fait que dans la position en zigzag, tous les atomes et les groupes d’atomes les
uns par rapport aux autres se retrouvent dans une conformation décalée correspondant à
une énergie minimum de répulsion.
2. À cause de la tension interne dans ces cycles dont les angles, respectivement de 60° et 88°,
tendent toujours à s’ouvrir à la moindre occasion pour atteindre la valeur d’angle maximale
plus confortable de 109°28’.
3. Il est plus stable. Ses angles intérieurs sont voisins de la valeur de 109°28’, angle exigé par
l’hybridation sp3 du carbone.
4. 120°
5. Le cycle n’est pas plan. Chaque C est tétraédrique et chacune des liaisons CUC est placée
de manière à obtenir la conformation la plus stable, i.e. décalée.
20 Section 2.6 Chapitre 2
6.
H = équatorial
7. Encombrement stérique.
4 1
9. a)
b) la plus stable:
On n’y retrouve pas
les répulsions 1,3 et
1,5 comme dans la
conformation axiale du 5
brome: axial 1
3
Regroupement d’atomes
2.6 Groupes et fonctions
3.
Groupe Nom Symbole
CH3U méthyle Me
CH3CH2U éthyle Et
cyclopropyle UUUUUU
cyclohexyle UUUUUU
benzyle UUUUUU
isopropyle iPr
Carbonyle: Alkyle:
22 Section 2.6 Chapitre 2
5.
Fonction Nom
acide carboxylique
aldéhyde
alcool
amine
cétone
ester
chlorure d’acide
nitrile
éther
halogénure
anhydride
amide
alcène
alcyne
6. Évidemment! Il suffit que la chaîne carbonée compte au moins deux atomes de carbone.
Exemple:
amine
2°
7. 1°
2° 2°
1° 3° 3° 1°
3° 2° 2°
a
1°
Tous les C sont 2° b 1° 3° 1°
Chapitre 2 Section 2.7 23
1. Deux ou plusieurs substances constituent une série homologue si elles ne diffèrent que par
un ou plusieurs groupement(s) UCH2U tout en conservant le même squelette carboné de
base et la même fonction.
2. a)
b)
3. Sont homologues:
a) et f)
b) et e)
c) et g)
a) cyclique:
cyclohexane cyclopentane
b) aromatique:
benzène naphtalène
c) acyclique:
2-méthylpentane propane
24 Section 2.9 Chapitre 2
2. a) b)
Il y en a bien d’autres...
Nomenclature
2.9 Principes généraux
4. Une ramification est une chaîne carbonée relativement courte, fixée sur une chaîne fonda-
mentale plus longue. Ce peut être un groupe alkyle bien connu ou quelque chose de plus
complexe.
Un substituant est un terme plus général et représente aussi bien une ramification qu’une
fonction secondaire.
5. Devant le nom de base, en ordre alphabétique, précédés des indices de position les plus
petits suivis d’un tiret. S’il n’y en a qu’un, il doit être lié au nom de base, sans tiret. S’il y en a
plusieurs, le dernier doit être lié au nom de base, sans tiret. Exemples:
a) 2-méthylpentane,
b) 2-chloro-3-éthylhexane.
1.
Classe fonctionnelle Terminaison Exemple
alcène ène CH2uCH2
ester UUUUUU
anhydride UUUUUU
amide UUUUUU
alcool ol CH3UCH2uOH
aldéhyde al
cétone one
2. • alcool
• alcène
Ordre de priorité. • alcyne
3.
Ordre de priorité.
4. Certaines fonctions sont nommées surtout comme préfixes. En voici quelques exemples.
selon l’halogène
halogénure UX
(bromo, choloro, etc.)
hydroxy
alcool UOH (occasionnelement)
(R)....oxy
éther UOR exemple: méthoxy
amino
amine UNH2 (occasionnellement)
5. a) CH2Cl2 dichlorométhane
b CH3F fluoronéthane
c) CHBr3 tribromométhane
d) CHClBrF bromochlorofluorométhane
e) HOCH2UCH2NH2 2-aminoéthanol
f) HOCH2UCH2OH éthane-1,2-diol
g) Cl3CUCCl3 hexachloroéthane
h) CH3UCHUCHUCH3 2-chloro-3-méthylbutane
U
U
CH3 Cl
i) Cl2CuCCl2 tétrachloroéthylène
6. a) b) c)
d) e) f)
6. (suite)
g) h) i)
1-méthoxypropane
3-méthylpent-2-ène
2-bromo-5-chlorohexane
j) k) l)
m) n)
2-éthyl-3-méthylbuta-1,3-diène 3-bromo-3-méthylpentan-1-ol
7. a) Éthane
b) propane
c) butane
d) pentane
e) hexane
f) 2-méthylpentane
g) 3-chloro-4-méthylhexane
h) 5-éthyl-3,3-diméthylheptane
i) 2,2,3-triméthylbutane
28 Section 2.11 Chapitre 2
7. (suite)
j) 3-méthylhexane
k) 4-isopropyl-2,6-diméthyloctane
l) 4-éthyl-4-méthylheptane
m) 4-tert -butyl-4-méthylheptane
n) hexa-1,3-dién-5-yne.
1. a) b)
1-méthyl-4-pentylcyclohexane
3-cyclohexyl-5,5-diméthylhexan-1-ol
c) d)
isopropylcyclopropane
ou 2-cyclopropylpropane isopropylcyclohexane
e) f)
1. (suite)
g) h)
éthylcyclopentane
4-cyclohexylpentan-1-ol
2. a) 1,3-diméthylcyclohexane
b) cyclobutène
c) 2,3-dibromocyclopenta-1,3-diène
d) 3-cyclohexylpentane
e) 1,2,3,4,5,6-hexachlorocyclohexane
f) 1-cyclohexyl-2-méthylbutane
g) 3-méthylcyclohex-1-ène
h) cyclohexanol
i) bromocyclopentane
30 Section 2.12 Chapitre 2
1. Le benzène.
2.
3. a) Phényle.
b) Lorsqu’il est relié à une chaîne carbonée complexe contenant au moins six carbones ou
lorsque la priorité d’une fonction l’exige.
5.
a) b) c)
d) e) f)
a) b) c)
Chapitre 2 Section 2.12 31
5. (suite)
d) e) f)
g) h) i)
6.
a) b) c)
o -dichlorobenzène
1,2,4-triméthylbenzène p -chlorostyrène
d) e) f)
g) h) i)
2-chloro-4-éthyl-3,5-dinitrotoluène
j) k) l)
6. (suite)
m) n) o)
p)
1,2,5-trinitronaphtalène
Exercices complémentaires
1. a) (il contient de l’oxygène [fonction], alors que les autres ne contiennent que du
3 carbone et de l’hydrogène [groupes]) ;
2 3 4
1 2 4
6. Non. Il s’agit en fait du pentane. Une remarque: lorsque vous nommez un composé en série
acyclique, le méthyle n’est jamais en position 1.
3°
b) Substance contenant un carbone tertiaire:
c) Homologue supérieur de
est
1) CH3UCHuCH2 et
2) CH3UCH2UCH2UCH2UCH2UOH et CH3UCH2UCH2UCH2UOUCH3
3) CH3UCH2UCHuCHUNH2 et NH2
4) et
8. a) b)
2-méthylpentane
1,2-diméthylcyclohexane
c) d)
isohexane
cyclohexane 2-méthylpentane
e) f)
8. (suite)
e) f)
g) h)
acétylène
3,4-diéthyl-5-isopropyl-2,3,5,6-tétraméthyloctane
9. a) h)
3-méthylhexane 2-bromo-3-nitro-butane
b) i)
3,4-diméthylpent-1-ène 3-chloropropane-1,2-diol
c) j)
2,2,3,3-tétraméthylbutane néopentylcyclohexane
d) k)
4-éthyl-4-méthyloctane
1-chloro-2-isopropylcyclohexane
e) l)
2,2,5-triméthylhexane 1-bromopropan-2-ol
f) m)
2-méthyloctane 1,1,1-trichloroéthane
n)
g)
4-éthylpent-4én-2-ol
o)
3,4,4-triméthyloctane
cyclohexane-1,4-diol
Chapitre 2 Exercices complémentaires 35
10. a) g)
alcool aldéhyde
b) halogénure
h)
c)
cycloalcane
acide carboxylique
i)
d)
cétone hydrocarbure benzénique
e)
alcène j)
f) amide
amine
b) alcool
f) hydrocarbure benzénique
c) amide
12. Pour les formules suivantes, le type de liaison est directement lié à l’hybridation du carbone,
ainsi:
g) h)
pour chacun
des C
36 Exercices complémentaires Chapitre 2
13.
14. a) Les composés e et j ont toutes leurs liaisons dans le même plan.
b) Tous les composés mentionnés peuvent avoir tous leurs carbones dans le même plan à
l’exception de d et h.
15. Nom du groupe Formule du groupe
méthyle UCH3
benzyle
phényle
butyle secondaire
butyle tertiaire
isopropyle
cyclohexyle
cyclopropyle
éthyle CH3UCH2U
Chapitre 2 Exercices complémentaires 37
chlorure d'acide
cétone
éther CH3OCH3
halogénure (chlorure) CH3UCl
amine CH3UCH2UNH2
alcool CH3UOH
amide
nitrile CH3UCH2UCIN
anhydride
acide carboxylique
aldéhyde
alcyne CH3UCICH
alcène CH3UCHuCHUCH3
ester
17. a) C12H21OCl
b) C19H30O
19. a) 3-chloro-2,4-diméthylhexane
b) acide 3-méthylbenzoïque
c) hept-5-én-3-ol
d) 4-chlorocyclohexan-1-ol
e) 3-nitrobenzaldéhyde
f) oct-5-yne-2,3-diol.
Chapitre 3
L’ISOMÉRIE
3.1 et 3.2 Présentation et isométrie de structure
1. Des composés chimiques sont dits isomères s’ils ont la même formule moléculaire (même
composition chimique). Ces substances diffèrent par leur structure, c’est-à-dire l’enchaîne-
ment de leurs atomes, et par leurs propriétés physiques et chimiques.
2. L’isomérie de structure est le type d’isomérie le plus général pouvant exister. La seule condi-
tion pour que deux substances soient dites isomères de structure est d’avoir la même for-
mule moléculaire.
Quant à la stéréoisomérie, elle implique l’organisation spatiale des atomes. Sa représentation
fait appel à la géométrie et aux positions relatives de tous les substituants.
5. Des substances isomères, mais ne faisant pas partie de la même famille chimique, sont
appelées: isomères de constitution .
6. Des substances isomères faisant partie d’une même famille chimique sont appelées: iso-
mères de position .
7. Elles doivent:
• avoir la même formule moléculaire
• porter la même fonction.
8. Note: dans le but d’alléger la présentation, les atomes d’hydrogène portés par les carbones
ne sont pas indiqués.
a)
+ d'autres de formules
générales:
et
40 Section 3.1et 3.2 Chapitre 3
8. (suite)
Chapitre 3 Section 3.3 41
8. (suite)
e) Il y a des alcools et des éthers:
alcools
éthers
f)
3.3 Stéréoisimérie
a) b)
aucun c*
c) d)
aucun c*
8. Un objet est chiral si son image dans un miroir ne lui est pas superposable.
9. Les deux isomères optiques du 1-bromo-2-méthylpentane :
Miroir
(R)-1-bromo-2-méthylpentane (S)-1-bromo-2-méthylpentane
13. Non. On n’a pas encore trouvé de formule théorique ni de méthode géométrique pour le pré-
voir. Le pouvoir rotatoire est mesuré au moyen d’un polarimètre.
14. L’énantiomère dextrogyre, (+), fait tourner le plan de la lumière polarisée vers la droite.
L’énantiomère lévogyre, (-), la fait dévier vers la gauche.
16. a) (R)-3-chloro-2-méthylpentane,
b) (R)-2-méthylpentan-3-ol.
Mélange racémique
17. Mélange équimoléculaire de deux énantiomères.
18. On utilise () ou (RS).
19. Parce que toutes leurs propriétés chimiques et physiques sont identiques sauf le pouvoir
rotatoire.
20. a) Faire réagir le mélange avec une troisième substance optiquement active de façon à pro-
duire des composés à deux carbones asymétriques. Les produits obtenus sont séparés
par cristallisation et chacun des énantiomères peut être récupéré séparément après cer-
taines réactions chimiques.
b) Faire détruire l’un des deux isomères par un micro-organisme et récupérer l’isomère res-
tant. Ce procédé peut être intéressant, mais il a toujours le désavantage de faire perdre la
moitié du mélange racémique.
Miroir
21. a) C4H10O
(S)-butan-2-ol (R)-butan-2-ol
b) 1-chloro-1-phénylpropane
Miroir
(R)-1-chloro-1-phénylpropane (S)-1-chloro-1-phénylpropane
44 Section 3.3 Chapitre 3
érythro
R S
R S
thréo
b)
R S
R S
thréo
R S
S R
érythro
énantiomères
diastéréoisomères
énantiomères
28. Ces deux paires de molécules se différencient beaucoup plus que les deux énantiomères
entre eux dans chaque paire. En effet, les molécules de chacune des paires sont dites dia-
téréoisomères par rapport aux molécules des autres paires ; elles n’en sont pas des images
dans un miroir ; elles en sont stéréoisomères. Leurs propriétés physiques et chimiques
peuvent être différentes, ce qui permet de les séparer.
29. Oui. Il est beaucoup plus facile de séparer deux diastéréoisomères. Leurs propriétés phy-
siques et chimiques peuvent être différentes, ce qui permet de les séparer. Dans le cas
d’énantiomères à séparer, la tâche est beaucoup plus complexe parce que les deux molé-
cules possèdent les même propriétés physiques et chimiques et ne diffèrent que par le signe
du pouvoir rotatoire.
30. a) Dans le cas où il y a deux ou trois paires de substituants semblables sur les deux
carbones asymétriques.
b) Oui, puisqu’on trouve deux paires de substituants semblables (méthyle et hydrogène) sur
les carbones asymétriques.
31. Vrai.
32. L’isomère méso possède trois paires de substituants identiques répartis sur chacun des deux
carbones asymétriques et, qui plus est, il est possible d’éclipser simultanément chaque
substituant de chacune des paires.
Par exemple:
par rotation
autour de C2—C3
33. Le nombre d’isomères passe à trois: une paire thréo et un isomère méso (optiquement inac-
tif).
34. a) 2-chloropentan-3ol
S R
R S
R S
R S
Chapitre 3 Section 3.3 47
b) butane-2,3-diol
R S
R S
thréo
S S
R R
méso
c) 2-bromo-3-chloro-4-méthylenpane.
R S
R S
S R
R S
35. • Les composés (a), (b), (d), (f) et (h) sont thréo.
• Les composés (c) et (g) sont érythro.
• Le composé (e) est méso et n’a pas de relation avec aucun des huit autres puisqu’il n’a
même pas la même formule moléculaire.
• Le composé (i) n’est ni thréo, ni érythro, ni méso puisqu’il n’a qu’un seul carbone asymé-
trique. C’est un isomère de position des autres (sauf de (e), bien sûr).
• Tous les isomères thréo (a), (b), (d), (f) et (h) sont des diastéréoisomères des isomères
érythro (c) et (g) et vise-versa.
36. a)
R S
R S
et
b)
R S
S et S
méso thréo
Ce sont deux diastéréoisomères.
c)
S S
S S
et
Projections de Fischer
37. Les stéréoisomères
a) du 2-chloro-3-nitropentane, CH3UCH(CI)UCH(NO2)UCH2UCH3
b) de HOCH2UCO(OH)UCO(OH)UCH3
Chapitre 3 Section 3.4 49
c) de CH3UCH(Cl)UCH(Br)UCH3
38.
2. Les substituants sont répartis différemment de part et d’autre de la liaison double (système
rigide).
3. Ce type d’isomérie est dû à la présence d’un système rigide, i.e. qui ne permet pas de rota-
tion libre autour de la liaison C=C. C’est le cas pour une liaison double ou pour un cycle. En
plus, il faut évidement que les deux substituants portés par le carbones soient différents.
(priorité au Br
et au )
Z E
50 Section 3.4 Chapitre 3
6. Non. La terminologie cis/trans convient s’il n’y a que deux substituants différents. La termi-
nologie E/Z doit prendre la relève quand il y a trois ou quatre substituants différents de part et
d’autre du système rigide.
7. a) 1,2-dichlorocyclopropane:
et
E E Z
b) 1-bromo-3-chlorocyclobutane:
Z E
c) 2,4-diméthylhex-3-ène
E Z
Chapitre 3 Exercices complémentaires 51
8. a)
* *
E E
* *
Z Z
b)
Z ou cis Z ou cis
E ou trans E ou trans
Exercices complémentaires
1. 1. a) 3-chloropent-1-ène
S R
b) 3-chloro-4-méthylpent-1-ène
S R
52 Exercices complémentaires Chapitre 3
1. (suite)
c)
R S
d)
S R
e)
R S
f)
R S
4. L’un est isomère de position de l’autre. Ils portent les mêmes halogènes dans des positions
différentes.
1,2-dichloropropane 1,1-dichloropropane
Chapitre 4
réactivité
réactifs
réactions
Réactivité des substances organiques
4.1 et 4.2 Réactivité générale et polarité
1. Dans le cas des substances inorganiques, il est assez facile d’analyser les réactions et d’en
prévoir les produits puisque, la plupart du temps, les sites positifs et négatifs sont bien
localisés et bien définis ; ils se retrouvent souvent sur un petit nombre d’atomes (cations et
anions). Par contre, sur les molécules organiques, les ions sont rares. Les molécules portent
plusieurs liaisons C—H peu polaires. On retrouve parfois des liaisons multiples et des élé-
ments plus électronégatifs comme O, N, ou X (halogènes), mais rarement des ions. On doit
donc s’attendre à ce que les réactions soient assez lentes et à ce que les points d’attaque
des réactifs soient moins évidents.
2. D’abord, l’électronégativité de l’atome d’oxygène déforme les deux liaisons O—H, ce qui
crée des dipôles permanents ; ensuite l’addition vectorielle de ces moments dipolaires (di-
pôles) donne un moment µ > 0 à cause du type d’hybridation de l’oxygène qui crée un angle
de liaison de 104,5°.
5. Non. On connaît plusieurs cas où, malgré la présence de liaisons très polaires, la polarité
globale d’une molécule peut être nulle à cause de sa géométrie. C’est le cas notamment du
tétrachlorure de carbone et du dioxyde de carbone.
56 Section 4.1 et 4.2 Chapitre 4
6. L’augmentation du nombre de liaisons C—C (non polaires) et de liaisons C—H (peu polaires)
réduit la polarité, d’où,
d) CH3U[CH2]6UOH < b) CH3UCH2UCH2UCH2UOH
< c) CH3UCH2UOH < a) CH3UOH
c) d)
8. Puisque l’ion hydroxyde possède un caractère négatif, il s’attaquera de préférence aux car-
bones porteurs de charges partielles positives Q.
a) b)
(Attaque surtout sur le carbone du
carbonyle, parce que les électrons de
ce C sont attirés par deux oxygènes.)
c) d)
(répulsion)
attaque du réactif
(Ce carbone est légèrement favorisé parce que la
charge positive du carbone voisin est partiellement
neutralisée par la répulsion du groupe éthyle.)
1. Sur une molécule à plusieurs carbones, la seule présence d’un élément très électronégatif
ne crée pas nécessairement une polarité importante. Mais sa présence peut avoir des effets
importants sur le cours d’une réaction. Donc l’atome très électronégatif polarise de proche en
proche d’autres liaisons, quoique de façon décroissante, grâce à la polarisabilité des liaisons.
C’est ce qu’on appelle l’effet inductif.
2. Le chlore attire à lui le doublet d’une liaison . Il rend légèrement positif (déficient en élec-
trons) le carbone auquel il est rattaché, lequel à son tour attire le doublet de la liaison sui-
vante, et ainsi de suite. Mais cet effet décroit rapidement et devient très faible après quatre
liaisons.
3. Ce sont deux acides faibles. Dans les deux cas, l’atome de brome est sur le carbone 5. Les
deux atomes Br identiques exercent le même effet attractif. Ce qui fait la différence, c’est
la présence, dans b, d’une liaison , très polarisable, qui transmet plus efficacement l’effet
d’attraction que ne le font les liaisons dans a. L’effet parvient donc avec plus de force
jusqu’au doublet de la liaison OUH ; c’est ce qui fait que l’acide b possède une constante de
dissociation plus élevée (acide relativement plus fort que a). En d’autres mots, le départ de
l’ion HQ est favorisé par la présence du Br et de la liaison double.
Chapitre 4 Section 4.4 57
5. a) 2. est plus acide parce que le chlore est plus électronégatif que le brome.
b) 2. est plus acide parce qu’il contient moins d’effets répulsifs que 1.
c) 2. est plus acide parce que la fonction OH est plus près de la fonction acide carboxy-
lique. Son effet inductif attractif se transmet plus efficacement.
6. a) 2. est une meilleure base parce que la disponibilité des électrons sur l’oxygène est ampli-
fiée par l’effet répulsif de la chaîne carbonée.
b) 1. est plus fort pour la même raison qu’en (a).
c) 2. est plus fort à cause des effets répulsifs de deux méthyles au lieu d’un seul comme sur
1.
d) 2. est plus fort parce que la résonance dans 1. nuit à la disponibilité des électrons sur
l’oxygène.
2. La molécule de benzène est beaucoup plus stable que prévu à partir d’un modèle théorique.
À cause de la délocalisation des électrons , le niveau énergétique de cette molécule est
abaissé, elle est donc plus stable. L’écart énergétique entre la molécule réelle et le modèle
est appelé énergie de résonance.
58 Section 4.4 Chapitre 4
6é 6é
120°
0,109 0,140 (angle CCH)
nm nm
représentation caractéristiques
simplifiée géométriques
5. Décrire la mésomérie d’un système consiste à représenter par des flèches courbes les dépla-
cements d’électrons d’un système conjugué afin d’en trouver les formes limites et l’hybride
de résonance.
6. Pour pouvoir affirmer qu’une molécule présente le phénomène de mésomérie, elle doit cor-
respondre aux deux critères suivants:
a) présence d’électrons et/ou de doublets d’électrons disponibles sur certains éléments
comme O, N, S, X (halogènes):
b) ces électrons doivent faire partie d’un système conjugué ; en voici trois exemples:
Chapitre 4 Section 4.4 59
+ +
hybride de résonance
b) l’ion benzyle
+
+
+
+
+
hybride de résonance
60 Section 4.4 Chapitre 4
8. (suite)
c) l’allylphénylcétone
hybride de résonance
Note: la chaîne n'est pas
conjuguée avec le reste de la molécule; elle
ne participe donc pas à la résonance.
d) la N-éthylaniline
+ +
hybride de résonance
e) le penta-1,3-diène
f) le 3-chlorotoluène
hybride de résonance
g) le benzonitrile
hybride de résonance
62 Section 4.4 Chapitre 4
8. (suite)
h) l’ion benzoate
hybride de résonance
Types de réactifs
4.5 Réactifs ioniques ou polaires
2. Un nucléophile est un réactif qui a tendance à donner des électrons à un substrat polarisé ou
à un cation. En voici quelques exemples:
(CH3)3COW HOW CNW CH3OW CH2uCH2
doublets d’électrons disponible doublet disponible
HQ RQ NOQ QuO
RUC Q
RUN AICI3 BF3 ZnCI2
2 2
trois acides de Lewis
c) > >
(parce que l'électronégativité varie comme suit: C < N < O)
64 Section 4.6 Chapitre 4
5. (suite)
d) > >
très fort à cause de la faible, parce que le très faible parce que le
charge sur O doublet sur O est peu doublet sur O participe à la
disponible résonance avec le cycle
(avec Ni ou Pt ou Pd)
ou
ou
3. a)
b) h
ou
ou
c)
ou ou
(avec Ni ou Pt ou Pd)
ou
ou
d)
alcyne alcane
e)
Chapitre 4 Section 4.7 65
Réactions
4.7 Généralités
1. Substrat: la molécule organique qui est transformée par un réactif inorganique ou organique.
2. + HCl
substrat
selon l'équation équilibrée:
1 mole + 1 mole 1 mole
1. a) Énergie potentielle: énergie associée aux interactions entre les molécules au niveau des
liaisons brisées et formées et impliquant atomes et électrons.
b) État initial: niveau énergétique dans lequel se trouvent le substrat et le réactif avant
toute réaction.
c) É
tat de transition: niveau d’énergie instable correspondant à la formation du complexe
activé.
d) État final: niveau énergétique des produits de réaction.
e) Complexe activé: structure temporaire instable impliquant le substrat et le réactif dans
lequel une liaison est en train de se briser et une autre en train de se former ; on ne peut
pas l’isoler ; on ne peut que le détecter ; mais c’est suffisant pour l’étudier.
f) Énergie d’activation: énergie minimum requise pour atteindre le niveau d’énergie asso-
cié à l’état de transition.
g) C
haleur de réaction ou enthalpie (H): différence énergétique entre l’état final et l’état
initial.
h) Intermédiaire: espèce chimique (carbocation, carbanion ou radical libre) qui se forme au
cours d’une réaction chimique ; sa vie est très courte ; il est difficilement isolable.
i) Réaction globale: ensemble des étapes d’une réaction ; elle comprend l’état initial, le
(ou les) état(s) de transition, le (ou les) intermédiaire(s) et l’état final.
2. Diagramme énergétique montrant le déroulement d’une réaction simple (celle qui s’effectue
en une seule étape):
a) réaction dont H < 0:
état
de transition
énergie
potentielle
évolution de la réaction
66 Section 4.8 Chapitre 4
2 (suite)
état
de transition
énergie
potentielle
H > 0 état final
(produit)
état initial
(substrat et réactif)
évolution de la réaction
4. Diagramme énergétique montrant le déroulement d’une réaction complexe (par exemple celle
qui s’effectue en deux étapes):
état
de transition
état
de transition
2
énergie 1
potentielle
intermédiaire
évolution de la réaction
état
de transition
énergie
potentielle
intermédiaire
évolution de la réaction
Chapitre 4 Section 4.9 67
1. a) La rupture homolytique: +
éthane deux radicaux libres
b) La rupture hétérolytique: +
2-chloro-2-méthylpropane un carbocation
3. Le radical libre est neutre mais très réactif à cause de la présence d’un électron libre. Les
ions sont chargés positivement (déficience en électrons, 1 électron en général dans le cas de
l’ion issu du substrat) ou négativement (excès de 1 électron la plupart du temps).
5.
a) un carbocation 3° b) un carbanion 3°
plan
+
2p
c) un radical libre 3°
6. Le carbocation tertiaire est plus stable à cause de l’effet inductif qui neutralise partiellement
la charge portée par le carbone central.
b) > >
(à cause de la résonance)
2. Par l’étude, entre autres, des vitesses de réaction. Ceci permet de déceler les intermédiaires
et de proposer des états de transition plausibles.
+ NaOH +
5. a) SN e) réarrangement
b) SE f) SR
c) addition g) addition
d) élimination h) SN
6. Les réactions b et f sont des oxydations alors que g est une réduction.
1. Des flèches courbes indiquent le déplacement de deux électrons. Ces flèches partent tou-
jours d’une liaison, d’une charge négative, d’un doublet libre ou d’un doublet pour aller
vers l’électrophile. Exemple:
+ + NaCl
3. a) + + NaCl
b) +
c) +
HBr +
d) +
4. a) +
b) +
–
c) + + Br
70 Exercices complémentaires Chapitre 4
Exercices complémentaires
2.
phénol cyclohexanol
Le phénol est plus acide à cause de la résonance qui délocalise les électrons vers le cycle.
L’hydrogène relié à l’oxygène acquiert alors un caractère positif et devient plus disponible.
Dans le cyclohexanol, il n’y a pas de résonance.
3.
méthylamine aniline
Dans l’aniline, le doublet d’électrons sur N est peu disponible parce qu’il participe à la réso-
nance dans le cycle.
4. a)
hybride de résonance
Chapitre 4 Exercices complémentaires 71
hybride de résonance
4. (suite)
b)
hybride de résonance
c)
hybride de résonance
d)
hybride de résonance
72 Exercices complémentaires Chapitre 4
hybride de résonance
4. (suite)
d)
hybride de résonance
5. 1. Nucléophile 9. Réducteur
+
2. Catalyseur 10. Électrophile (à cause du H )
3. Oxydant 11. Nucléophile
4. Électrophile 12. Nucléophile
5. Nucléophile 13. Électrophile
6. Oxydant 14. Nucléophile
7. Nucléophile 15. Nucléophile
8. Électrophile (à cause du H ) + 16. Électrophile
b) e) Oxydation (combustion)
h) Oxydation
j) Réduction
Chapitre 5
les hydrocarbures
Alcanes – Alcènes – Alcynes
Introduction
5.1 Présentation
5.2 Classification
1. Saturés et insaturés.
2. a) Cyclohexane C6H12
e) Benzène C6H6
Pétrole
5.3 et 5.4 Distillation, raffinage du pétrole et pétrochimie
1. Parce que le pétrole brut est un mélange complexe d’hydrocarbures et de molécules diverses
considérées comme des impuretés. Il est donc plus utile de le séparer en ses différents com-
posés aux usages multiples. Les impuretés polluantes comme le soufre, par exemple, doivent
en être retirées.
2. La distillation. Elle est dite fractionnée parce qu’on recueille en continu les fractions du pé-
trole correspondant à différentes températures d’ébullition.
3. En-dessous de 20°C. Le propane est donc gazeux à la température ambiante. Voilà pourquoi
on l’utilise à partir de contenants pressurisés.
4. Les masse molaires varient de 58 à 142 g/mol, ce qui correspond à des hydrocarbures
contenant de 4 à 10 atomes de carbone, tel qu’indiqué sur la figure 5.1.
5. Bris des molécules sous l’effet de la chaleur intense utilisée. Pour pouvoir isoler les asphaltes
et les gazoles.
6. Craquage catalytique.
7. Rupture de chaîne carbonée, déshydrogénation, isomérisation et cyclisation accompagnée
de déshydrogénation.
8. Le butane, étant plus volatil, favorise l’allumage à basse température. La température élevée
le fait s’évaporer facilement des réservoirs à essence. À noter qu’environ 10% de l’essence
utilisée ne se rend jamais dans les chambres de combustion des moteurs: elle s’évapore tout
simplement.
9. Le soufre. Sous forme de dioxyde et de trioxyde de soufre qui, au contact de l’eau contenue
dans l’air, deviennent des acides sulfureux et sulfuriques, grands responsables de l’acidifica-
tion de nos lacs et rivières (pluies acides).
2.
Chapitre 5 Section 5.6 75
but-2-yne Ni
Ni
butane
4.
+ Na
La formation de trois produits différents dans cette réaction suggère d’éviter ce genre de
condensation à partir de deux halogénures différents.
1. L’élimination.
2. Dihalogénure vicinal: molécule organique portant deux atomes d’halogène sur des carbones
adjacents.
Exemple:
1,2-dibromopropane
3. Le zinc (Zn). Cet atome possède un doublet d’électrons relativement accessible au niveau
saturé 4s, ce qui en fait un donneur d’électrons.
4. Lorsque le groupement amovible est OH, ce dernier doit être protoné, i.e. transformé en
molécule d’eau potentielle davantage susceptible de se détacher, puisque plus stable. Il faut
catalyser cette réaction par un acide.
5. La protonation est l’attaque d’un des doublets libres de l’oxygène du groupement OH sur
l’ion hydrogène. Voici un exemple simple impliquant l’éthanol dans une élimination E2. (avec
H2SO4 conc.)
+
éthanol éthylène
6. À cause de l’eau formée dans cette réaction. En effet, puisque cette réaction est à l’équilibre,
la présence d’eau dans l’acide, catalyseur, pourrait nuire à la formation de l’alcène, principe
de Le Châtelier.
1,2-dichloropropane propène
76 Section 5.6 Chapitre 5
NaOH
8. a)
3-bromo-2-méthylpentane
NaOH
b)
2-chlorométhylcyclopentane
9. Les halogénures et les alcools. Dans le cas des alcools, une catalyse acide est nécessaire.
10. La déshydratation (élimination d’eau) en présence d’acide sulfurique obéit au mécanisme
suivant :
a)
propan-2-ol
b)
butan-2-ol
11. Ce type d’élimination conduit préférentiellement à l’alcène le moins ramifié. Autrement dit, le
résultat est l’inverse de ce que prévoirait la règle de Saytsev.
13.
isomère E
3-bromo-4-méthylhexane
isomère thréo
L’autre isomère thréo donne aussi l’alcène E, tandis que les isomères érythro donnent l’al-
cène Z ; donc seulement deux alcènes peuvent être obtenus à partir de cet halogénure. Cette
réaction est stéréospécifique puisqu’un isomère donné ne donne qu’un seul produit.
1. L’élimination.
2. NaOH, KOH et NaNH2
3. Deux méthodes d’obtention du propyne.
a) À partir d’un dihalogénure vicinal:
5. Parce que cette substance est le point de départ de la synthèse de plusieurs autres produits
chimiques. Elle sert également dans la soudure et le travail des métaux.
+ 2 +
b) À partir du méthane.
1500°C
2 + 3
78 Section 5.8 Chapitre 5
et
8. a) b)
hex-2-yne ou méthylpropylacétylène
4-méthyl-1-phénylpent-2-yne ou
benzylisopropylacétylène
c)
oct-4-yne ou dipropylacétylène
3. a) 2 + 25 16 + 18
octane
b) 6 4 4
but-2-ène
c) 2 15 12 6
benzène
1. Les liaisons chimiques des alcanes sont très peu polaires et, par conséquent, leurs molé-
cules elles-mêmes sont peu polaires et très stables.
Parce que les alcanes sont très stables, on doit utiliser des conditions de réaction rigou-
reuses.
Leur faible polarité rend les réactions ioniques en phase liquide presque impossibles ; les
alcanes font plutôt des réactions de type radicalaire en phase gazeuse, lesquelles demandent
plus d’énergie.
Chapitre 5 Section 5.10 79
butane
et bien d'autres produits selon le
point de rupture de la chaîne.
4. La substitution radicalaire. Cette réaction est difficilement contrôlable quant aux produits que
l’on désire obtenir. On obtient toujours un mélange de plusieurs produits. Et qui dit mélange
dit aussi difficulté de séparation, opération primordiale en chimie organique.
h
5. a) + + HCl
propane (...et plusieurs autres produits)
b) + 9 6 + 6
cyclohexane
1. Parce que ces molécules possèdent des électrons π. Ces électrons étant plus facilement
déplaçables, ils ouvrent la porte à une foule de produits grâce à la possibilité de former de
nouvelles liaisons.
2. L’addition et l’oxydation.
3. a) b)
c)
4. Le carbocation tertiaire est le plus stable, le primaire le moins stable (voir section 4.9).
80 Section 5.10 Chapitre 5
5.
propène
HCN
a)
b)
HCl
c)
d)
e)
ClOH
f)
7.
2-méthylbut-1-ène
8.
propène
ion bromonium
Chapitre 5 Section 5.10 81
9.
10.
3
2
3
2
12.
2-méthylpent-2-ène
a) +
b) (diol anti )
1)
c) (même qu'en a)
2)
3)
d) +
e) (diol syn )
82 Section 5.11 Chapitre 5
+
conc.
propène
14. L’oxydation par le permanganate concentré et chaud. Elle permet la formation de CO2. Voir la
réponse du numéro 13.
15.
1)
16. L’éthylène: CH2uCH2 +
2)
3)
2. Réactions d’addition:
a) de l’hydrogène sur le but-2-yne:
2
Pt
2 HCl
a)
3. a)
but-2-yne
but-2-yne
b)
b)
pent-1-yne
pent-1-yne
Chapitre 5 Section 5.11 83
4. À partir de l’acétylène.
5. Les réactions d’oxydation employées sur les alcènes ne marchent pas efficacement avec les
alcynes. L’oxydation au permanganate en milieu neutre ou fortement basique exige une solu-
tion concentrée pour briser la liaison triple et produire des acides après acidification du milieu
réactionnel. L’ozonolyse est possible, mais elle conduit exclusivement à la formation d’acides
carboxyliques.
1) / NaOH
6.
hex-3-yne
2) HCl
7. Ozonolyse du propyne:
8. a) b)
alcyne terminal alcyne disubstitué
9. +
but-1-yne +
but-1-yne
10. propyne
propyne
bromoéthane
NaBr + +
bromoéthane
NaBr + +
11. Ajout de deux carbones à la chaîne carbonée du bromoéthane en utilisant comme réactifs
l’amidure de sodium,NaNH2, et un alcyne:
+
acétylène
+ NaBr
– +
12.
acétylène
+ NaBr
hex-3-yne
84 Exercices complémentaires Chapitre 5
Exercices complémentaires
1.
HCN
a)
2) , Zn
Pt
b)
conc.
dilué
Zn
c)
d)
2 HCl
e)
ClOH
f)
2-méthylpropène
g)
,
+
Chapitre 5 Exercices complémentaires 85
ClOH
f)
2-méthylpropène
1. (suite)
g)
,
h)
conc. 2) , Zn
+ + +
2. a)
conc.
propan-1-ol propène
b)
obtenu en (a)
1,2-dibromopropane
HBr
c)
2-bromopropane
d)
Pt propane
e)
propan-2-ol
f)
ou KOH propyne
obtenu en (b)
2 Na
h) 2
obtenu en (g) hexane
+ 2 NaCl
HCN
i)
obtenu en (a)
2
j)
obtenu en (f)
86 Exercices complémentaires Chapitre 5
2 Na
h) 2
obtenu en (g) hexane
+ 2 NaCl
2. (suite)
i) HCN
obtenu en (a)
2
j)
obtenu en (f)
1,1,2,2-tétrabromopropane
k)
l) + +
conc.
m)
dilué
n) +
2) , Zn
o)
obtenu en (c)
p)
Pt
obtenu en (o)
2-méthylpentane
3. a)
conc.
protonation
mécanisme E1
2-méthylpentan-2-ol
+
Chapitre 5 Exercices complémentaires 87
3. (suite)
+
b)
c)
d) +
4.
a) b) c)
5.
A
érythro isomère Z
1-bromo-1,2-diphénylpropane
changement de
conformation
thréo racémique
B
+ + + NaBr
isomère Z
C
En partant avec l’isomère thréo du 1-bromo-1,2-diphénylpropane, on obtient
l’isomère E pour A, le mélange racémique érythro pour B et l’isomère E pour C.
88 Exercices complémentaires Chapitre 5
6. Réaction globale:
Zn
+
thréo isomère Z
érythro isomère E
(E )-1,2-diphényléthylène méso
8.
A F
B G
C H
D I
E J
Chapitre 5 Exercices complémentaires 89
A B C, F, H
D I
E
J
G K
Présentation modifiée du L
système d’inconnues:
K L
Solution complète de l’exercice #9.
HCN Le but de l’exercice est de trouver la structure moléculaire
dilué de chacune des moléculaires, en conformité aux réactions indi-
quées ci-contre.
J Un tel exercice peut paraître déroutant par complexité et la pré-
sence de plusieurs inconnues.
Pd Pour le résoudre, il faut analyser à partir des informations
fournies (formules moléculaires et réactifs) et faire plusieurs
déductions permettant de trouver la structure de chaque formule
moléculaire.
A
Voici, en détail, comment procéder:
HBr C
KOH D
H F
Ni
G
Chapitre 6
LES COMPOSéS
BENZÉNIQUES
Introduction
6.1 Présentation et aromaticité
2. Erich Hückel.
3. Les composés (a), (d) et (e) sont aromatiques.
Réactivité
6.2 La substitution
1. La substitution (ou remplacement) d’un atome d’hydrogène sur le cycle, sans que le cycle
ne soit modifié. La forte densité électronique d’un cycle benzénique attire efficacement les
réatifs électrophiles (il y en a plusieurs), mais le noyau aromatique a tellement tendance à
se converser qu’il se regénère aussitôt en même temps qu’un atome d’hydrogène quitte la
molécule.
2. a) L’alkylation:
( R–X + )
b) La nitration:
( + )
92 Section 6.2 Chapitre 6
c) L’halogénation:
( + )
d) La sulfonation:
( + )
e) L’acylation:
( + )
3.
+ +
+ HCl
5. La présence d’un premier substituant sur le cycle a une influence déterminante sur la positi-
ton d’entrée de tout substituant, parce qu’il modifie légèrement la distribution électronique du
noyau et, de ce fait, oriente toute substitution subséquente.
Chapitre 6 Section 6.2 93
6. Les substituants qui activent fortement le cycle benzénique face à l’arrivée d’un réactif élec-
trophile sont donneurs d’électrons par effet mésomère. Z peut être l’un des groupements
suivants :
.. .. ..
Z= .. ..
La présence de l'un de ces substituants sur le cycle oriente toute
substitution subséquente vers les positions ortho et para.
7. Les substituants qui désactivent fortement le cycle benzénique face à l’arrivée d’un réactif
électrophile sont attracteurs d’électrons par effet mésomère. Z peut être l’un des groupe-
ments suivants:
- acides
- cétones
- aldéhydes
- amides
8. Hybride de résonance du phénol mettant en évidence les positions d’entrée favorisées pour
un réactif électrophile (positions ortho et para):
9.
toluène p -xylène
11. a) + +
nitrobenzène
94 Section 6.3 et 6.4 Chapitre 6
11. (suite)
b) + + +
acétophénone
12. On obtient de la substitution sur les groupes méthyle seulement. C’est une réaction radica-
laire catalysée généralement par la lumière ultraviolette. Le cycle n’est attaqué que par les
réactions typiquement ioniques comme la substitution électrophile.
h
13. A: B:
14.
(en excès)
1. a) Faux. Il est très difficile de l’oxyder. La molécule affiche une stabilité remarquable. Cette
stabilité, entre autres, contribue aux problèmes dûs à la persistance des BPC et du DDT
dans l’environnement.
b) Vrai. Alors qu’elles sont faciles sur les alcynes et les alcènes, il est presque impossible de
les effectuer sur le noyau benzénique.
2. Rompre l’aromaticité du benzène n’est pas chose facile. Pour le transformer en cyclohexane,
il faut utiliser un catalyseur, le Nickel de Raney, avec de l’hydrogène et effectuer l’opération à
température et pression élevées. La réaction est de type radicalaire.
3. L’oxydation sur les noyaux benzéniques substitués se fait plus facilement parce qu’elle a lieu
sur les substituants eux-mêmes plutôt que sur le noyau benzénique. Cette réaction permet
d’étudier les positions relatives des substituants puisque chacun des substituants est alors
transformé en fonction acide carboxylique, plus facilement identifiable.
Chapitre 6 Exercices complémentaires 95
4. L’addition électrophile, malgré la forte densité électronique du cycle benzénique, est peu
probable puisqu’elle briserait l’aromaticité du cycle, laquelle tend toujours à être conservée
(stabilité = niveau d’énergie plus bas, donc toujours favorisé).
5. L’acide o-phtalique:
1) NaOH (solide)
6. 350 °C 3
2) Ni
(Raney)
chlorobenzène
conc.
cyclohexène
Exercices complémentaires
1.
3
a)
Ni conc.
(Raney)
toluène
b)
c)
conc.
prédominant
96 Exercices complémentaires Chapitre 6
2. a)
b)
c)
conc.
obtenu en (b)
3. a) 1. +
+ +
2. + + +
3. + +
Chapitre 6 Exercices complémentaires 97
3. (suite)
b) + +
c) + +
d) + + +
4. A F
B G
C H
I
D
J
E
98 Exercices complémentaires Chapitre 6
5.
A F
B G
H même que E
C
I
J
E
K
Chapitre 7
LES COMPOSÉS
Halogénés
7.1 Généralités
2. Oui. On trouve plusieurs composés halogénés dans la nature. Certains ont été décelés chez
des organismes marins vivant à de grandes profondeurs et dans un milieu à forte concentration
saline. Les volcans et les feux de forêts, entre autres, en produisent beaucoup également.
3. Non. L’homme a inventé de toutes pièces beaucoup de dérivés halogénés organiques qui
n’existent pas dans la nature. Mais il n’avait pas prévu tous les problèmes reliés à la persis-
tance de ces composés et leurs effets sur la couche d’ozone.
4. Ce sont surtout les CFC (chlorofluorocarbones) dont les principaux représentants sont les
fréons 12, 13 et 22.
5. a) 2° b) 3° c) 1°
4. Non. La liaison covalente C—O est très forte. Le carbocation et l’ion hydroxyde, résultant
d’une séparation du groupe OH d’avec la chaîne carbonée, auraient tellement tendance à se
réunir qu’ils ne sont pas du tout portés à se séparer. Thermodynamique (stabilité) oblige!
100 Section 7.2 Chapitre 7
6. a) Réaction homolytique
(la réaction peut se poursuivre)
1-méthylcyclohexan-1-ol carbocation
tertiaire
c) Réaction homolytique
+ HCl
toluène
d) Réaction hétérolytique
butan-1-ol
e) Réaction hétérolytique
2. a) + HCl
b) +
cyclopentène
Chapitre 7 Section 7.4 101
2 HBr
c)
propyne
2
d)
but-2-yne
e) +
benzaldéhyde
3.
Pd
2,3-dibromohexane
4 +
cyclohexanone 1,1-dichlorocyclohexane
1. Parce que ce sont des composés polarisés au niveau de la liaison CUX. Cela rend possible
le départ éventuel du groupe X dans une réaction hétérolytique de substitution ou d’élimina-
tion.
2. ion hydroxyde
ion carboxylate
HO
produit mineur
102 Section 7.4 Chapitre 7
3.
ion cyanure ammoniac
2-bromo-2-méthylpropane
4. La fonction que l’on désire obtenir impose le choix du nucléophile. Mais on doit aussi tenir
compte de la force du nucléophile et du type d’halogénure-substrat (1°, 2° ou 3°).
5. Stabilité
Dérivé Mécanisme
Nucléophile du
halogéné favorisé
carbocation
1° fort faible
2° moyen
3° faible élevée
• à gauche du plan
• à droite du plan
Chapitre 7 Section 7.5 103
9. a)
b) Puisque la substance de départ est dextrogyre (+15°) et qu’un mécanisme SN2 implique
une inversion de configuration, le produit final sera fort probablement lévogyre, mais avec
une valeur différente de 15°, par exemple -25°, parce qu’il ne s’agit pas de l’image de
miroir du substrat.
+ NaCl
7.5 L'élimination
1. E1 et E2
2. L’élimination. Elle peut être E1 ou E2.
KOH
3.
2,3-dibromobutane
4. a) b)
1. Les deux réactions mettent en jeu les mêmes substrats et réactifs ; de plus, elles passent par
des phases intermédiaires analogues.
3. On peut favoriser une élimination par l’emploi d’une base forte. Si R—X est primaire, il est
préférable d’utiliser une solution concentrée de la base forte et/ou chauffer.
104 Section 7.6 Chapitre 7
(base forte)
(Nu faible)
(bon
nucléophile)
5. a)
+
beaucoup
• Avec NaCN
L'ion cyanure, , est un bon nucléophile, mais une base faible;
donc la substitution sera favorisée pour produire:
Chapitre 7 Section 7.7 105
1. a)
b)
2. a) b) c)
Mg
dans
l'éthoxyéthane
anhydre
1. Aldéhyde, cétone, ester, chlorure d’acide, anhydride, oxyde d’éthylène (ce dernier allonge la
chaîne carbonée de deux carbones).
2. Une cétone peut être obtenue à partir d’un nitrile. On obtient un acide lorsque l’addition est
faite sur le dioxyde de carbone.
3. a)
hydrolyse
un alcool
106 Section 7.8 Chapitre 7
3. (suite)
b)
hydrolyse
+
un acide
c)
hydrolyse
+
noter le gain de
deux carbones
4.
hydrolyse
+
Chapitre 7 Section 7.9 107
5. +
propanenitrile
hydrolyse
l'hydrolyse se poursuit
1. RUX et HUA
2.
3. Parce que cet atome d’hydrogène lié directement à un élément plus électronégatif, O, N, ou
X, acquiert un caractère positif et devient vulnérable à l’attaque d’un réactif de Grignard (ce
dernier jouant le rôle d’une base forte).
5. a) + +
méthanol éthane
b) + +
acide acétique méthane
c) + +
benzène
d) + +
propane
108 Exercices complémentaires Chapitre 7
6.
éthoxyéthane
+ Mg
anhydre
1-bromo-3-isopropyl-4-méthylcyclopentane
Exercices complémentaires
1-bromobutane + KBr
b) Élimination unimoléculaire puisque l’halogénure est tertiaire et la base forte. Appliquer la
règle de Saytzev.
E1
+ + NaBr
+
1-bromométhylcyclohexane
+ +
Chapitre 7 Exercices complémentaires 109
d) +
butan-2-ol
e) +
+ HBr
2-bromo-2-méthylpropane
f) Substitution radicalaire
+ HCl
h
etc.
toluène
h) +
éthanol
i) + NaCN
1-bromo-1-phényléthane
NaBr +
110 Exercices complémentaires Chapitre 7
attaque
à gauche du plan
attaque
à droite du plan
carbocation
plan
2-bromo-2-phénylbutane
attaque attaque
à gauche du plan à droite
du plan
carbocation
plan
perte d'un
mélange racémique
perte d'un
+
Chapitre 7 Exercices complémentaires 111
2. (suite)
b) Mécanisme de double réaction sur un ester (substitution suivie d’une addition) :
c)
(imine instable)
d)
+ +
112 Exercices complémentaires Chapitre 7
2. (suite)
f) Mécanisme de substitution nucléophile sur H—A :
+ +
h) Mécanisme comme sur un ester, la réaction est double ; substitution suivie d’une addition:
3. a) Mg
éthoxyéthane
anhydre
1)
2)
Chapitre 7 Exercices complémentaires 113
3. (suite)
1)
b)
2)
obtenu en (a)
1)
c)
2)
obtenu en (a)
d)
conc.
obtenu en (b)
HCl
e) + 2
N.B. Ce substrat est choisi
en fonction du produit obtenu en (a)
recherché; le bromure de
phénylmagnésium est dérivé 2)
du benzène.
f)
obtenu en (d)
g)
obtenu en (a)
114 Exercices complémentaires Chapitre 7
4.
A B C D
E F G H
5.
A B C
D E F
G H I
J K
6.
A B C D
E F G H
Chapitre 7 Exercices complémentaires 115
7.
A B
C D E
F G H
K L M
N O
P
Q
R S
T
Chapitre 8
LES COMPOSÉS
oxygénés saturés
Alcools et Éthers
8.1 Généralités
1. a)
b) alcools
alcools éthers
éthers
c) éthanol éthoxyéthane
ou alcool éthylique ou oxyde de diéthyle
2. a) Éthylèneglycol. Ce liquide sert comme antigel dans les radiateurs des moteurs à com-
bustion interne. Sa présence en concentration importante dans l’eau de refroidissement
abaisse la température de congélation de l’eau en hiver et en élève la température d’ébul-
lition en été.
b) Glycérol. Il s’agit d’une seule et même molécule. Liquide visqueux et légèrement sucré ;
se vend en pharmacie ou à l’épicerie et peut se retrouver comme ingrédient mineur dans
des aliments transformés, dans des cosmétiques ou des médicaments. La glycérine (ou
glycérol) sert de substrat lors de la fabrication de la trinitroglycérine, un explosif.
3. Sous forme de gaz puisque sa température d’ébullition est de 34,5 °C. La température nor-
male du corps est de 37,2 °C. Les liaisons qui retiennent les molécules d’éther entre elles
sont donc très faibles.
b) La différence dans les températures d’ébullition est de 167,1 °C. L’écart pour ces deux
molécules est moins grand qu’en (a) en raison de l’effet de la taille ou grosseur des molé-
cules. Les liaisons de type London augmentent et ceci a comme conséquence d’élever
les deux températures d’ébullition tout en réduisant l’écart entre les deux par comparai-
son à l’écart entre les températures correspondantes pour le méthane et le méthanol.
4. (suite)
d) La différence ici n’est que de 13,4 °C. Ces deux molécules se ressemblent passablement.
Les deux peuvent établir des liaisons hydrogène entre molécules identiques. Mais leur
grosseur est différente (interactions de London).
5. Oui, mais faiblement. Suffisamment cependant pour expliquer une faible solubilité.
6. Un certain nombre de liaisons hydrogène s’établissent entre molécules d’eau et d’éthoxyé-
thane.
7. a) b)
*
*
méthanol éthoxyéthane
Le méthanol est plus soluble que l’éther dans l’eau en partie à cause du pont hydrogène
entre l’eau et l’hydrogène de sa fonction alcool.
8. a) propane-1,2-diol
b) p -hydroquinone ou 1,4-dihydroxybenzène ou p -dihydroxybenzène
c) 4-méthylpent-2-én-1-ol
d) 2,2-diméthoxypropane
e) isopropoxycyclohexane ou oxyde de cyclohexyle et d’isopropyle
f) acide 2-chloro-4-méthoxybenzoïque.
+
b) + +
+ Cl
c)
+
+ + Cl
NaOH
d)
NaCl +
2.
3.
4. a) KOH
+ KCl
chlorure de benzyle
+ _
b) + + Br
2-bromo-2-méthylpropane
NaOH
c)
1-chloropentane
NaCl +
5. a)
benzoate d'éthyle +
éthanol
NaOH
b)
saponification
acétate de benzyle
+
alcool benzylique
1) saponification
6.
2)
+
En effet,
deviendrait
+ NaCl
+ HCl acide acétique
l'ion acétate
120 Section 8.3 Chapitre 8
ester
chlorure d'acide de Grignard 3° exclusivement
anhydride
2. 2. a)
but-2-ène
b)
2-méthylbut-2-ène
c)
2,3-diméthylbut-2-ène
d)
1-méthylcyclohex-1-ène
3.
2)
4. a)
2)
Chapitre 8 Section 8.3 121
2)
b) +
c) +
2)
2)
d) +
e) + 2 2)
5. a) +
b) +
c)
d)
e)
f)
+
122 Section 8.4 Chapitre 8
6. a) et
b)
c)
2.
HCl
3. a)
1) NaOH
350°C
conc.
2)
b)
1) NaOH
350°C
2)
c)
1) NaOH
350°C
2)
1. Parce qu’une partie des molécules d’éthanol subissent une déshydratation selon un méca-
nisme E2, cet alcool étant primaire:
+
..
éthanol éthylène
Chapitre 8 Section 8.5 123
2. a) Combustible à fondue ; on l’utilise aussi comme liquide antigel dans les lave-glaces ; on
en trouve également dans certains décapants à peinture.
b) Mis à part l’éthanol que l’on retrouve dans la bière et dans le vin, on retrouve de l’éthanol
dans des extraits d’essences végétales (ex. vanille), comme agent désinfectant dans les
laboratoires, comme solvant et comme ingrédient dans certains médicaments ou pro-
duits vendus en pharmacie.
Na
b) + 1/2
NaOH
c) aucune réaction
Na
d) + 1/2
3. L’ion phénolate est stabilisé par résonance tel qu’indiqué à la section 8.6, tandis que l’ion
éthanolate ne l’est pas.
4. Le b est plus facile à former parce que le potassium est un meilleur réducteur. Le plus difficile
à former est a. Dans les trois cas on obtient le même ion alcoolate tert -butanolate.
5. a) + +
éthane
conc.
b) +
+
un ester
2 Na 2
c)
_ _
+ +
propane-1,2-diol A + 2 NaBr
124 Section 8.7 Chapitre 8
1-isopropoxypropane
HI
b) +
isopropoxybenzène
HCl
c)
2-méthylpropan-2-ol
2. a)
1-méthylcyclohexanol
HCl
b)
HI
3. +
HI
5. a) HCl
aqueux
b) +
Chapitre 8 Section 8.8 125
1. a)
b)
c)
Cu
d)
2 HI
2. 2
NaOH dilué
2-isopropoxypropane
2 2
acétone
Cu
3. a)
Cu
b)
Exercices complémentaires
1. a) +
c) +
2)
126 Exercices complémentaires Chapitre 8
1. (suite)
+
d)
Cu
e)
300 °C
+
f)
g)
Na
h) + 1/2
–
Br
HBr +
+
j)
Pt
A
Chapitre 8 Exercices complémentaires 127
1. (suite)
k) +
+
un ester
1) 3
l)
2) 3 , OH –
m) 3 + 3 +
HCl
n)
o) + + HCl
+
2. a)
conc.
HBr Mg
b)
1)
2)
c)
128 Exercices complémentaires Chapitre 8
2. (suite)
d)
1)
2)
HBr Mg
e)
1)
2)
NaOH
f)
dilué
Cu
à 300°C
1) NaOH
350°C
g)
2)
Pt
conc.
h)
i)
Pt
obtenu en (g)
Mg
j)
1) 2)
Chapitre 8 Exercices complémentaires 129
3.
Cu
4. a)
b)
+
130 Exercices complémentaires Chapitre 8
4. (suite)
HCl
c)
2 + 2 Na + 2 NaCl
d)
obtenu en (a)
KOH
e)
(éthanolique)
obtenu en (d)
HBr
f)
Mg
g)
1)
obtenu en (f)
obtenu en (a)
2)
h)
conc.
Cu
i)
obtenu en (g)
j)
conc.
obtenu en (g)
KOH
5. Première méthode
HCl
5. (suite)
Deuxième méthode
HCl
6.
A B C D
E F G
7.
A B C
D E F
8.
A B C D
E F G H
132 Exercices complémentaires Chapitre 8
8. (suite)
I J K
L M
9.
+ + +
+ aucune
b) réaction
c)
(rapide)
10. +
A B C D F
E
G H I J K
Chapitre 8 Exercices complémentaires 133
10. (suite)
+
Q
L M N O P
Chapitre 9
LES COMPOSÉS
oxygénés insaturés
Aldéhydes et cétones — Acides
carboxyliques et dérivés
9.1 Présentation
2. a) le benzaldéhyde
b) l'acétate de méthyle
c) l'anhydride acétique
2. a) uisque l’ion chlorure, ClW, formé est une base plus faible que l’ion HOW
p
libéré dans le cas de l’acide carboxylique.
c) uisque l’autre composé est une cétone qui réagit surtout par
p
addition.
d) puisque l’ion chlorure, ClW, formé est une base plus faible que l’ion NHW
2
libéré dans le cas de l’amide.
136 Section 9.3 Chapitre 9
1. L’acide acétique.
2. Les fonctions cétone et alcool.
3. La fonction cétone.
4. Les chlorures d’acides et les anhydrides s’hydrolysent trop facilement.
5. La fonction ester.
2. a) Pentan-2-one n) N-méthyl-3-chloro-2-méthylbutanamide
b) acide trichloroacétique o) méthanamide ou formamide
c) acide benzoïque p) acide 2-aminopropanoïque
d) chlorure de benzoyle q) acétate de phényle
e) anhydride acétique r) butanedione
f) 2-hydroxy-3-méthylbutanal s) acide oxalique
g) acide butanoïque ou butyrique t) cyclohex-2-én-1-one
h) propanoate de méthyle u) 2-méthoxybenzonitrile
i) butanedial v) N-phénylpropanamide
j) acide but-2-énoïque w) 4-méthylacétophénone
k) benzoate de potassium x) acide 2-chloro-4-méthylpent-3-énoïque
l) propanenitrile ou propionitrile y) acide 2-méthylmalonique
ou cyanure d’éthyle z) acide hexanedioïque
m) hexanamide
3. a) d)
b) e) +
c) f)
Chapitre 9 Section 9.4 137
3. (suite)
g) q)
r)
h)
s)
i)
j) t)
k)
u)
l) +
v)
m)
w)
x)
n)
o) y)
z)
p)
138 Section 9.4 Chapitre 9
4. Formule Nom
a) a) acide palmitique
b) b) benzoate de benzyle
c) c) chlorure de 2-chloro-4-hydroxy-
benzoyle
d) d) acide 5-cyano-3-nitroheptanoïque
e) e) 2-hydroxy-4-méthylpentanal
f) f) 3-méthyl-6-oxohept-4-énoate
d'éthyle
g) + +
g) succinate de sodium
h) h) acide 2-oxopropanoïque
(acide pyruvique)
Chapitre 10
LES aldéhydes
et les cétones
Synthèse des aldéhydes et des cétones
10.1, 10.2 et 10.3 À partir de fonctions simples
1. a) + +
b)
Pd(S)
c)
Cu
d)
350 °C
e) 2
MnO
2.
A C
B D
3. a) La butanone n’est pas symétrique. Pour l’obtenir par pyrolyse, il faudrait utiliser deux
acides carboxyliques différents (l’acide acétique et l’acide propionique). Il y aurait donc
possibilité de former deux autres cétones: la pentan-3-one et l’acétone.
b) Le butan-2-ol :
1)
4. +
2) , Zn
acétone formaldéhyde
140 Section 10.4 Chapitre 10
1. a) +
2)
1)
c)
2)
d)
A B C
2
2.
(anhydre)
protection oxydation
de l'aldéhyde
3. +
butan-2-one
(Acide ajouté au
milieu réactionnel.)
4. +
acétophénone
Chapitre 10 Section 10.5 141
5. Réaction de Cannizzaro avec le formaldéhyde (petit aldéhyde) pour obtenir un bon rende-
ment.
1) KOH
+
2)
formaldéhyde
+
vanilline
1. a) Sur un aldéhyde, il n’y a qu’un seul carbone α; il y a donc formation d’un seul aldol. Dans
une cétone, il peut y avoir deux carbones α porteurs d’hydrogènes, ce qui a pour effet de
former plusieurs cétols.
b) Il faudrait choisir une cétone qui possède un hydrogène sur un seul des carbones α.
2.
A D
B E
3. +
2-méthylbutanal
un aldol
142 Section 10.6 Chapitre 10
Cu
4.
propan-1-ol
350 °C
NaOH
2
condensation aldolique
3-hydroxy-2-méthylpentanal
1.
éthanol acide acétique
2. a) par exemple:
b) par exemple:
1. a) Un dérivé est une substance solide obtenue par une réaction spécifique à un groupement
fonctionnel dans le but d’en déterminer le point de fusion. Un dérivé sert à caractériser
un composé organique.
b) Oxime, phénylhydrazone et semicarbazone.
2. a) Cu2Q. Il devient CuQ après réaction. Il prend la forme d’un précipité rouge de Cu 2O.
b) Le fructose est une cétone α -hydroxylée ; il réagit donc avec la solution de Fehling.
4. • Le benzaldéhyde est mis en évidence par un test de Fehling, c’est le seul aldéhyde.
• La cyclohexanone est identifiée parce qu’elle ne réagit pas au test iodoforme, les deux
autres cétones réagissent.
Exercices complémentaires
1. a) d)
b) + e)
c)
f)
2. A F
B G
C H
D I
J
E
4. A D
B E
5. a)
pentan-3-one
HCl
3-chloropentane
b) +
acide propanoïque
1)
c)
2)
3-phénylpentan-3-ol
d) 2
obtenu en b MnO acétone
6.
propan-1-ol
HBr Li
éthanol
+
2) pentan-3-one
1)
7. a)
2)
butanal
hexan-3-one
1)
b) hexan-3-one
2)
3-éthylhex-2-ène
Chapitre 10 Exercices complémentaires 145
7. (suite)
c) hexan-3-one
hex-3-yne
d)
chlorure de propanoyle 1)
2)
hexan-3-one
8. a)
cyclohexanol
cyclopentanone
b)
9. A D même que A
B E
pent-2-ène
C
146 Exercices complémentaires Chapitre 10
HBr Mg
10. a)
méthanol
2)
+
benzonitrile
conc.
styrène
Cu
b)
éthanol 350 °C
KOH
2
acide 3-oxobutanoïque
Cu
c)
350 °C
11. A F
B G
C H
D I
E
Chapitre 10 Exercices complémentaires 147
HBr HCN
12.
éthanol
Mg
+
2)
• Autre méthode:
1) MnO
2)
Chapitre 11
LES acides
carboxyliques
et leurs dérivés
État physique et synthèse des acides
carboxyliques
11.1 à 11.4 État physique et synthèse par...
1. L’acide benzoïque forme des ponts hydrogène, le chlorure de benzoyle n’en forme pas.
2. À cause de la polarité et de la possibilité de former des ponts hydrogène avec l’eau, l’acide
benzoïque sera plus soluble dans l’eau que le benzoate d’éthyle.
+
+
4. K OH
butanoate d'isopropyle
+ +
+
150 Section 11.1 à 11.4 Chapitre 11
5. a)
hexan-3-ol
conc.
2
acide propionique
b) + +
butanone NaOH
c)
propionitrile
HBr Mg
d)
éthylène
1)
2)
e) +
propionate de méthyle ou par saponification
suivie d'une acidification
f)
propionamide
6. A C
B D
.
7. + ... +
chlorure d'acétyle
+ + Cl
+
acide acétique
.. .
.
Chapitre 11 Section 11.5 à 11.8 151
1. a) +
d)
+
c)
NaOH + HCl
4. C’est une réaction d’équilibre dont la valeur de Kc est petite ; donc, les rendements sont
faibles.
5. A C
B D
152 Section 11.9 Chapitre 11
1.
+ ..
chlorure de benzoyle +
+
+ + Cl
benzamide
..
2. A E
+ F
B
C G
H
D I
3. + +
+
+
acétate de méthyle
2. Les fruits, les plantes et les animaux contiennent des esters sous différentes formes: arômes,
huiles et graisses.
3. Un acide gras possède souvent 16 à 18 carbones et forme la structure de base d’un lipide
(gros ester). L’acide palmitique en est un exemple:
acide palmitique
5. La molécule d’acétate de sodium est trop courte pour constituer un savon. Bien sûr, c’est un
sel d’acide carboxylique mais pour agir comme savon, il lui faut une longue chaîne carbonée
(16 à 18 carbones) pour lui permettre de dissoudre les graisses (les saletés insolubles dans
l’eau). (Pour plus de détails, voir chapitre 15).
6. A E
+ F
B
+
C G
+
D H
HBr Mg
7. a)
éthanol 1)
2)
EtOH
propionate d'éthyle
b) 2 2
anhydride acétique
c)
obtenu en (b) acétamide
8.
2-méthylphénol
2 2
aspirine
154 Section 11.15 à 11.16 Chapitre 11
Composés dicarbonylés
11.15 et 11.16 Les acides dicarboxyliques et les -dicarbonylés
1. L’acide malonique est plus acide à cause de la présence d’une deuxième fonction acide
carboxylique exerçant un effet inductif attractif assez fort pour influencer l’acidité de l’autre
fonction acide.
2. A G
+
H Na
I
B
C J
D K
E L
+
3. EtO Na +
acétophénone
+
+
2)
une -dicétone
+ EtOH
Chapitre 11 Exercices complémentaires 155
Exercices complémentaires
1. A L
M
B
C
O
D + P
E Q
G R
S
I
J T
K U
NaCN
2. a)
éthylène
acide succinique
b)
conc.
butan-1-ol
HBr
1) Mg
2)
3)
acide 2-méthylbutanoïque
156 Exercices complémentaires Chapitre 11
2. (suite)
Cu
c)
propan-1-ol
350°C 1)
2)
butan-2-ol
+
EtOH EtO Na +
d) Na
acide
malonique
1-bromobutane
Na +
EtOH EtO Na
éthanol
+
acide hexanoïque
1) Mg
2)
e)
3)
benzène acide benzoïque
3. a)
b)
c)
4. Placer le mélange dans une ampoule à décanter avec de l’éther ; tout est soluble dans
l’éther. Ajouter une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium et agiter. L’acide benzoïque se
transforme en sel et passe dans la phase aqueuse. Répéter deux fois et réunir les phases
aqueuses. Acidifier la phase aqueuse avec de l’acide chlorhydrique pour récupérer l’acide
benzoïque, il précipitera. Filtrer pour isoler l’acide benzoïque. Sécher la phase éthérée sur du
sulfate de magnésium, filtrer, puis évaporer l’éther pour isoler le naphtalène solide.
Chapitre 11 Exercices complémentaires 157
5. A I
B J
O
C
D
K
E
L
F
M +
G
N même que C
H
O même que A
1) Mg
HBr 2)
6. a)
éthanol 3)
EtOH
propionate d'éthyle
Mg
b)
1)
obtenu en (a) obtenu en (a)
2)
3-éthylpentan-3-ol
c)
obtenu en (a)
conc.
dilué
propan-2-ol
158 Exercices complémentaires Chapitre 11
6. (suite)
1) HBr
d)
obtenu en (c)
2) Mg
Cu 300°C
1)
2)
hexan-3-one
1) HBr
e)
2) Mg
1)
obtenu en (c)
2)
2-méthylpropanoate d'isopropyle
f) Cu
300°C
NaOH
3-hydroxybutanal
g) +
2)
obtenu en (f) obtenu en (b)
conc.
but-2-ène
EtOH
h)
+
1) EtO Na
2
2) 3-oxobutanoate d'éthyle
Chapitre 11 Exercices complémentaires 159
+
Na OH
7. a)
+ +
+
..
b) + ..
anhydride
succinique
acide succinique
Chapitre 12
LES glucides
12.1 Généralités
Classification et structure
12.2 à 12.4 Classification et structure
1.
e) un disaccharide,
le saccharose
162 Section 12.2 à 12.4 Chapitre 12
4. Un carbone anomère est celui sur lequel il y a une fonction hémiacétal ou acétal.
Exemple:
carbone anomère
5. a) b)
c)
6. a) -D-allopyranose
b) α -L-galactopyranose.
7. a) Vrai ; d) vrai ;
b) faux, il y a un hémiacétal ; e) vrai ;
c) faux ; f) vrai mais peu stable.
8. a et c (D-allose)
b, e et g (D-mannose)
d et f (L-mannose)
h (D-fructose)
Chapitre 12 Section 12.5 163
1. A. Benzaldéhyde B. D-galactose
a) a) b)
b)
c) d)
c)
d)
e) f) le D-galactose, avec le ,
e) donne:
+
f) +
164 Section 12.5 Chapitre 12
2. a)
NaCN
+
D-thréose
1)
2)
D-xylose
b) En continuant la synthèse de Kiliani avec les deux isomères nitriles, on obtiendrait le
D-lyxose en plus du D-xylose.
3.
L-gulose L-xylose
4. Le D-allose ou le D-altrose.
5. Le D-galactose.
6. Un sucre est réducteur s’il réagit positivement avec une solution de Fehling. Il doit posséder
une fonction aldéhyde ou une fonction cétone α-hydroxylée.
7. a) b) Le D
ou
le L-érythrose:
L-érythrose D-érythrose
9. a)
D-mannose
b)
D-fructose
c)
D-glucose
1. a) b)
c)
2. a) phényl- -D-gulopyranoside
b) pentaacétate du α -L-idopyranose.
166 Section 12.7 et 12.8 Chapitre 12
3. a)
C anomère
a)
C anomère
b)
b) Ils ne sont pas réducteurs. Leur carbone anomère est bloqué par l’acétal ; donc, pas
d’équilibre avec la forme aldéhydique.
Les osides
12.7 et 12.8 Les hétérosides et les holosides
1. a)
5. Le D-glucose et le D-fructose.
6. a)
C anomère
acétal
C anomère hémiacétal
b) L’émulsine.
Chapitre 12 Exercices complémentaires 167
6. (suite)
c)
10. C’est le OH axial en position 4 du pyranose de gauche (le galactose) qui empêche le lactose
de former de longues chaînes comme le fait si bien la cellobiose. En s’allongeant, le lactose
aurait tendance à former des petits cycles de quelques unités de glucose seulement.
Exercices complémentaires
1.
a) b) c)
d) e)
168 Exercices complémentaires Chapitre 12
3.
D-ribose
C D E
6.
A B C
7.
A
B ( ou )
Chapitre 12 Exercices complémentaires 169
7. (suite)
D E
ou
F G
(L-gulose)
8. (suite)
b) Faux, la fonction aldéhyde du carbone 1 rend le L-xylose asymétrique.
9. a)
c)
10.
Chapitre 13
LES AMINES
13.1 Généralités
1. a) 3-aminobutanal
b) N-tert-butylaniline ou tert-butylphénylamine
c) N-méthyl-4-amino-3-méthylbutan-2-one
d) N,N-diméthyléthanamine ou éthyldiméthylamine
e) pent-3-én-2-amine
f) 4-aminobenzoate de méthyle ou p-aminobenzoate de méthyle
g) acide 2-aminopropanoïque
h) 2-aminophénol ou o-aminophénol
2. a) c)
b) d)
3. La cyclohexylamine est plus volatile parce qu’une amine forme des ponts hydrogène moins
forts que ceux des alcools.
cyclohexylamine cyclohexanol
Éb 134°C Éb 161°C
4.
d b c a
amine amine amines aromatiques avec résonance
secondaire primaire
+
5. A C
D NaCl
B
1. A E
B F
C G
+
D H
2. a) +
1-bromopropane en excès propan-1-amine
b)
propanal
ou
propan-1-amine
c) HCN
éthylène propan-1-amine
d)
acide propanoïque
propan-1-amine
Chapitre 13 Section 13.5 à 13.8 173
3.
KOH +
2-chloropropane
phtalate de KOH
+
potassium
isopropylamine
1. a) +
HCl
aniline phénol
+ KCN
b)
+ HBr
c)
d)
1) oxyde d'éthylène
Mg
e)
2)
obtenu en (c)
conc.
styrène
f) +
2. A E
B F même que E
I
+ +
G
C H
D
I
3. a) le chlorure de benzènesulfonyle.
b) +
éthylméthylamine
précipité
Exercices complémentaires
1. a)
éthanol ou
Cu à
ou
350°C
en excès
éthylamine
b)
acide benzoïque
NaOH
aniline
Chapitre 13 Exercices complémentaires 175
1. (suite)
c)
d) Sn
HCl
benzène aniline
2. a) diéthylamine ou N-éthyléthanamine
b) chlorure de triméthylphénylammonium
c) benzylphénylamine ou N-benzylaniline
d) N,N-diméthyl-3-aminobutan-1-ol
e) 2-nitroaniline ou o-nitroaniline
3. A J
B
K
+
L
+
F
+
G
M
H
N
I
176 Exercices complémentaires Chapitre 13
4. a)
dilué
propène
isopropylamine
b) Sn +
HCl HCl
nitrobenzène
HBr
bromobenzène
c)
en excès
1-bromopropane
avec l'amine
en excès
N-méthylpropan-1-amine
d) +
NaOH HCl
benzamide
KCN
benzonitrile
Chapitre 13 Exercices complémentaires 177
4. (suite)
+
e) KCN
HCl
p -toluidine
acide p -phtalique
Chapitre 14
LES aminoacides
et les protéines
Les aminoacides
14.1 Présentation et structure
acide aspartique
6. Bien qu’ionique, le zwitterion ne se dissocie pas dans l’eau ; c’est d’ailleurs ce qui explique
sa faible solubilité. Quant au chlorure de sodium, il se dissocie complètement et est très
soluble (quoique sa solubilité soit limitée à environ 40 g / 100 g d’eau à 100 °C).
7 La valine :
8. a)
9.
forme anionique
à pH 7,00
180 Section 14.2 à 14.3 Chapitre 14
leucine leucine
forme cationique zwitterion
à pH 2.00 à pH 5,98
Cu HCN
1. a)
350 °C
méthanol
glycine
b)
acide acétique P
glycine
1.
Ala-Gly-Val
2.
Gly-Val Val-Gly
Gly-Gly
Val-Val
Chapitre 14 Section 14.7 à 14.10 181
3. a)
valine
liaison peptidique
4
Gly-Ala
Les protéines
14.7 à 14.10 Synthèse, analyse et réactivité
anhydride
1. phtalique
phénylalanine
sérine
dilué
Phe-Ser
2. L’acide chlorhydrique.
3. La chromatographie sur couche mince, sur papier ou par échange d’ions.
182 Exercices complémentaires Chapitre 14
4.
Ala-Ser
5. a)
+ +
6. Tyr—Asp—Pro—Glu—Ile.
Exercices complémentaires
1.
2. Cu
350 °C
2-phényléthanol
phénylalanine
3. addition addition
d'un acide d'une base
4. X:
Phe—Ala—Ser
A:
B: C:
D:
5. a) CuSO4, réactif de Fehling ; il forme un précipité rouge de Cu2O avec un sucre réducteur,
un aldéhyde ou une cétone α -hydroxylée.
b) le dinitrofluorobenzène forme un complexe avec l’aminoacide N-terminal d’un peptide.
c) l’hydrazine coupe les liaisons peptidiques pour former des acylhydrazides aminés et per-
met ainsi d’identifier l’aminoacide C-terminal d’un peptide.
d) ZnCl2, HCl, est le réactif de Lucas qui permet de distinguer les alcools les uns des autres
1°, 2° et 3° par la vitesse de réaction (aspect laiteux de la suspension du chlorure formé) ;
réaction rapide avec un alcool tertiaire.
e) le sodium, Na, permet de distinguer les uns des autres les alcools 1°, 2° et 3°. La réaction
(dégagement d’hydrogène) est rapide avec un alcool primaire.
f) I2, NaOH : sert à former l’iodoforme, CHl3 (précipité jaune), à partir d’une méthylcétone.
g) AgNO3 a la même utilité que CuSO4, mais il forme un miroir d’argent (test de Tollens) au
lieu d’un précipité rouge.
Chapitre 15
LES LIPIDES
1. L’acide palmitique : CH3[CH2]14COOH
4. O
CH 2 O C C17 H33
O
CH O C C17 H33 oléate de glycéryle
O
CH 2 O C C17 H33
5. Parce que la masse molaire globale des esters d’acides gras, principalement saturés, conte-
nus dans le beurre (myristate, palmitate, stéarate) et, en tenant compte aussi des petits
esters butanoate et hexanoate, est plus élevée que celle d’une huile. La présence de liaisons
doubles, comme dans une huile, conduit nécessairement à une masse molaire globale moins
élevée.
6. Dans un savon, la portion polaire est toujours un carboxylate alors que dans un détergent,
cette partie polaire est autre chose comme un sulfate, un phosphate, etc.
7. Non, l’acétate de sodium CH3—CO2 -Na+ contient bel et bien un carboxylate comme dans
un savon, mais sa partie non polaire (CH3) est trop courte pour former une micelle avec les
huiles ou les graisses.
8. a) O
CH 2 O C C15 H31
O
CH O C C15 H31 palmitate de glycéryle
O
CH 2 O C C15 H31
186 Chapitre 15
8. (suite)
b) Formation d’un savon:
O
CH 2 O C C15 H31
O CH 2 OH
3 KOH O
CH O C C15 H31 3 CH 3 [CH2 ]14 C - + + CH OH
OK
O CH 2 OH
CH 2 O C C15 H31 palmitate de potassium glycérol
palmitate de glycéryle (savon)
CH 2 O C C15 H31
NaOH
palmitate de glycéryle
O
- +
3 CH 3 [CH2 ]15 O S O Na
O
un détergent de type sulfate
9. a) Les cérides.
b) Oui, par saponification, la cire d’abeille C15H31COOC30H61 donnerait un palmitate, un
carboxylate à longue chaîne, donc un bon savon.
11. a) L’isoprène : CH 2 C CH CH 2
CH 3
b) Tous les stéroïdes possèdent ces 4 cycles:
12. Le cholestérol, la cortisone, l’acide cholique et bien d’autres. (voir section 15.5)
13. a) Vrai, son indice d’iode sera élevé.
b) Faux. Comparer leur structure respective en 15.2.2 et au tableau 15.3.
c) Vrai, c’est 3 fois le nombre de carbones de l’isoprène (3 X 5 = 15).
Substitution radicalaire
X2 + énergie (h ) halogénures divers
T, P élevées + catalyseurs pyrolyse (raffinage du pétrole)
Alcane rupture de liaisons C—C :
alcène + alcane plus courts
RUH
déshydragénation:
alcène + H 2
isomérisation:
alcanes ramifiés:
(augm. de l’indice d’octane)
cyclisation:
benzène/dér.benzéniques + H 2
Addition
X2 seul dérivé 1,2-dihalogéné
HX seul dérivé monohalogéné
Règle
H2O/H 3O + de alcool(addition d’eau)
HCN seul Markovnikov cyanhydrine(addition de HCN)
HOCl halohydrine
Addition
2 HX dihalogéné géminé
2 X2 tétrahalogéné
2 H 2 avec Ni, Pt, ou Pd alcane (réduction totale)
Alcyne 1 H2 avec Pd(Lindlar) alcène (réduction partielle)
RUCICUR H2O/H 2SO4 /HgSO4 énol cétone ou aldéhyde
Oxydation
KMnO 4 conc. ou O3 acides carboxyliques
Élimination d’eau
H2 SO4, ou H 3PO 4 (anhydres) alcène
Réaction d’oxydoréduction
Na ou K alcoolate, RO Na ou RO K + H 2
Alcool Réaction de SN
RCOOH + acide (H 2SO4) ester
Oxydation
R—OH ROH 1° acide carboxyliqye
KMnO4 conc. ou K 2 Cr 2 O 7
aldéhyde
Cu/300°C ou CrO 3
Φ—O—R HI
Φ—O—H + —I
Réaction acidobasique
HA hydrocarbure
Substitution nucléophile
Réactif R’—X hydrocarbure
de
Grimard
Addition
RCHO, R—CO—R, RCOOR, alcool
R—MgX RCOCl, anhydride, oxyde d’éthylène
R—CN cétone
CO 2 acide carboxylique
ANNEXE 1 189
190 ANNEXE 1
Acidobasique
H2O RCOOW + H3OQ
NaOH RCOOWNaQ+ H2O
Acide
PCl3, PCl5 ou SOCl2 Rupture de C—OH
carboxylique
R’OH/HQ RUCOUCl (chlorure d’acyle)
chauffage à haute température RCOOR’ (estérification)
O RH + CO2 (difficile ; facile avec
u
RUCUOH carbonyle en ou en )
Hydrolyse acide
Ester H2SO4/H2O RUCOOH + R’UOH
O Saponification
NaOH/H2O ou KOH/H2O RCOOWNaQ+ R’UOH
u
RUCUOUR’
Réduction
LiAlH4 RUOH + R’UOH
Acidobasique
H2O Q + OHW
RUNH4
HX RUNH4 XW
Substitution nucléophile
RUX amine 2°, 3° ou sel quaternaire
Amine
RUNH2 CH3UI (en excès) sel quaternaire: RUN(CH
Q 3)3IW
RCOCl ou anhydride amide
Réduction totale
3 H2 avec Ni (Raney) cyclohexane (C6H12)
Benzène
Substitution électrophile :
NOQ2 venant de HNO2/H2SO4 introduction de NO2 (nitration)
HSOQ 3 venant de SO3/H2SO4 introduction de SO3H (sulfonation)
X venant de X2/AlX3 ou X2FeX3
Q introduction de X (halogénation)
RQvenant de RUX/AlX3 introduction de R (alkylation)
RUCuO
Q venant de RCOX/AlX3 introduction de RUCuO (acylation)
R Oxydation
K2Cr2O7/KMnO4 dérivé benzénique acide (COOH)
Acides carboxyliques
et dérivés
O
Réactifs Produits
u
R UCU A
NaQNHW
2 un amide + R’OH
58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71
Lanthanides Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
* 140.12 140.91 144.24 (145) 150.36 151.97 157.25 158.93 162.50 164.93 167.26 168.93 173.04 174.97
Tableau périodique des éléments
232.04 231.04 238.03 237.05 (244) (243) (247) (247) (251) (252) (257) (258) (259) (260)
© Fides Éducation, 2011