S1 - UE3 - Physique Rangueil 2015-2016
S1 - UE3 - Physique Rangueil 2015-2016
S1 - UE3 - Physique Rangueil 2015-2016
U.E. 3 : Physique
Fiche de cours & QCM
Thermodynamique : ….................................................................................................... p 11
Pourquoi ?
Les analyses dimensionnelles sont rapides à apprendre, vous en avez d'ailleurs peut-être déjà fait au
lycée, elles peuvent être utiles pour résoudre certains QCM directement, cf annales, 2eme quad
2013/2014 UE3bis où on devait savoir la grandeur d'une force etc. ; ou indirectement, où on peut
vérifier que notre équation n'est pas fausse, ou pour carrément (re)trouver une équation, ce n'est pas
négligeable quand on voit le nombre d'équations qu'il faut apprendre, et où on risque de se mélanger
les pinceaux.
N'étant pas un cours du professeur mais un supplément, ici il ne faut pas apprendre par cœur
(quoique les 1ère et 3ème case du tableau peuvent être utiles), mais il faut plutot apprendre à utiliser
cette technique.
Attention : on ne peut pas toujours retrouver exactement les formules, facteurs étant
adimensionnels et étant ceux qui poseront le plus de soucis.
Règles fondamentales :
1. TOUTE équation doit avoir la même grandeur, dimension de chaque côté du signe ''='' , les
additions, soustractions, facteurs sans dimensions n'entrent pas en jeu.
Certaines unités : Newton(N), Joules (J) …… peuvent être retranscrites en dimensions MLT
(masse,longueur,temps : les 3 grandeurs fondamentales), ainsi 1N <=> 1kg.m.s-²
En unités système internationales : 1 Litre doit avoir la dimension en m³ (1L=0,001m³), utile pour
la thermodynamique de M. Lagarde
Pour les analyses comme ça en général je mets : kg m s, puis je rajoute les exposants de chaque
unité de la gauche vers la droite (+2,-2,-3…) pour ensuite les additionner, chacun sa méthode.
3.Un kg vaut pour même dimension qu'un gramme : la masse (on aura de même seconde/heure ,
mètres/km, moles/mmol...)
exemples :
•ex : PV = nRT, de chaque côté on a affaire à quelque chose dit homogène à une énergie, c'est à
dire kg¹ m² s-² ou Joules
• ex : l'équation Ec = ½ mv² avec Ec en Joules (J), m : masse (kg), v : vitesse² : [(m.s-¹)]² donc v² :
m² s-².
Le ½ n'entre pas en jeu pour les dimensions, par contre le carré entre en jeu et multiplie par 2 les
coefficients donc m¹.s-¹ de la vitesse devient donc m² s-² , la grandeur d'une énergie (ici Écinétique)
est donc kg¹ m² s-² (équivalent à des Joules)
Force :
Pour vous montrer quelle utilité, même si dans ce cas on a besoin d'un minimum de connaissances
pour se débrouiller, alors que trouver l'énergie d'un faisceau de photons (kg m² s-²) avec quantité de
mouvement, c, h, la fréquence…...ou bien en RMN mais il faut savoir que des 2π peuvent traîner
(surtout γ / 2π)
Bon, je suis en concours, j'ai perdu cette formule de Radioactivité, le temps m'est compté mais j'ai
fini les autres exercices mais un QCM entier, 5items, 0,133 points sur ma moyenne du quad est en
jeu, il faut que je retrouve cette formule.
dans l'exercice elle a été radine et ne nous a même pas donné le nombre de noyaux (A=λN que je
connais n'est plus possible), mais elle a été généreuse : masse de l'échantillon (g ou kg), la masse
molaire M (g.mol-¹) et même λ (s-¹)
elle a même donné Na, le nombre d'Avogadro (nombre d'atomes.mol-¹) dans un grand élan de générosité.
Dans ces conditions, on voit que le λ est absolument à garder en haut (numérateur), car c'est le seul
influant dans ''temps''
bon, par contre λ tout seul serait un peu trop simple et incohérent… et je connais A=λN, donc je
dois trouver un moyen de trouver N,qui aurait une dimension fictive mais essentielle : nombre
d'atomes car sinon, sans dimension, la fraction cherchée pourrait être trouvée dans un sens comme
dans l'autre sans cette dimension, donc tout se passera comme si je cherchais des ''nombre d'atomes''
A(s-¹) = Na.m . λ
M
C'est bien la bonne formule, il faut cependant se méfier, si on cherchait une formule comme
l'énergie cinétique(1/2 mv²) avec un facteur 0,5 , on ne pourrait pas retrouver ce facteur 0,5 sans
avoir déjà vu la formule quelque part, la même chose aurait valu si elle nous avait donné T au lieu
de λ, on aurait dû savoir qu'un facteur ln2 traînait, donc faire ces analyses peuvent être pratiques et
peuvent vous remettre en mémoire la bonne formule (avec le bon facteur) mais ne faire que ça sans
apprendre ou avoir vu les formules présente des limites.
E hƲ
p= p=√2 mE p=
c c
Longueur d'onde
h
λ=
mv
Ces formules, facilement retrouvables par analyse dimensionnelle, rendent compte d'une unification
faite par la constante h, de l'aspect corpusculaire (p,E) et ondulatoire( λ,Ʋ) : cela rend compte de
l'aspect corpusculaire-ondulatoire des particules (une des 3 conditions de la théorie quantique).
On a affaire à une onde quand la longueur d'onde est de l'échelle du milieu considéré.
→ Il faut noter que lorsqu'on a affaire à une particule, on n'utilise pas la formule de l'onde: λ =
c / υ mais seulement les deux relations fondamentales de la mécanique quantique: λ = h / p et
υ = E / h (où on insiste sur le côté matériel).
1. Δx.Δp est supérieur à ħ (et ne sont donc pas indépendants) : ainsi si Δx=0 la position est
définie avec précision, mais Δp tendra alors vers l'infini, on ne pourra alors pas connaître sa
vitesse (p=mv)
C'est l'observateur qui fixera ces paramètres et décidera ainsi de la nature ondulatoire ou
corpusculaire qu'il veut observer: on voit ainsi la dualité onde-particule, les deux
paramètres ne peuvent donc s'observer simultanément.
Pour mieux comprendre la dualité : Imaginons une course de formule 1. On veut prendre une
photo. Soit on reste assis, alors le paysage sera net mais les voitures floues. Ou bien on se met dans
une voiture roulant à la même vitesse, alors les voitures seront nettes mais le paysage sera flou. On
voit ainsi que l'observateur par ses choix influence l'observation.
2. ΔE.Δt est supérieur à ħ, avec E signifiant l'énergie, et t signifiant la durée de vie (même
principe que précédemment), elle est dite stationnaire quand t=∞
Elles utilisent la fonction d'onde Ψ (cf chimie) : c'est la probabilité de présence d'une particule.
Ψ( x , y , z , t ) est la fonction d'onde qui n'a aucune signification physique telle quelle.
X,y,z sont 3 dimensions qui formeront un volume, les particules ne sont pas toujours au même
endroit, le temps interviendra donc.
Ainsi, on a la densité de probabilité (dP) associée :
dP = | Ψ ( x , y , z , t )|² ⋅ dV ⋅
dt
Son module élevé au carré lui donne une signification
physique : la probabilité de présence d'une particule autour d'un point x à un instant t.
on retrouve bien le volume, le temps. Pour tout électron, on a un nuage de probabilité de présence
comme vu en chimie (plus approfondi).
Anciennement il y avait des pièges : c'est le carré du module de la fonction d'onde et non le module
du carré de la fonction d'onde qui est utilisé.
Si jamais on prend un volume, pour un temps infini, il y aura forcément la particule recherchée dans
ce volume, c’est-à-dire :
∫ Ψ² ( x , y , z ) dV = 1 = 100 %
Vous allez aussi avoir une liste de formule, elle est suffisamment compliquée pour que la prof ne
vous embête pas pour l'apprendre (normalement) :
Ces équations mettent en jeu le potentiel, l'énergie en fonction de la position dans le volume, et le
temps.
Tandis que la suivante ne tient pas compte du temps mais de la position de l'électron dans l'atome,
donc de l'énergie :
Un opérateur est une expression mathématique qui traduit l’opération que l’on doit effectuer sur une
fonction, comme une intégrale, une dérivée…
Quand une particule arrive à une vitesse proche de celle de la lumière, sa masse change et sera
dépendante de la vitesse : c'est la Relativité.
J'utiliserai m(v) = mrelativiste
B) Modèles Atomiques
Ces formules assez denses à apprendre sont données en cours mais semblent peu probablement utilisées en QCM
concours, je les mets quand même au cas où.
Fcent :
• r : imaginez une centrifugeuse géante et une petite, elle est grande alors pour une vitesse constante, il y a une
vitesse angulaire plus faible, donc force centrifuge plus faible (les 360° du cercle sont plus longs à faire)
• masse et vitesse : numérateur, si vous voulez vous pouvez remplacer mv² par pv.
démonstration :
Fcent= Fe
<=> mv²/r =Ze² / (4пεr²)
<=> rmv² =Ze² / (4пε)
<=> r= Ze² / (4пεmv²)
Le modèle de Rutherford a pour limite de ne pas tenir compte qu'une particule chargée en
mouvement génère un champ magnétique. Il y aurait donc une perte progressive d'énergie causant
la chute de l'électron vers le noyau.
2.Modèle de Bohr :
Une orbite est stable quand le module du moment cinétique est proportionnel à ħ.
ou Rn = ε.h.n²
car ħ² = h/4п²
Zпme²
L'énergie d'un électron (Wn) dans une orbite vaut, selon ce 1er postulat du modèle de Bohr :
Dans cette formule, on retrouve bien la formule du haut avec cte (-13.6) et Z²/n² (Z² légèrement
modifié par b).
La transition d'une couche à l'autre donne une différence d'énergie (ΔWn) telle que :
Cette formule est la même qu'en chimie, à la différence qu'on multiplie par Z² (=1 dans l'exemple de
la chimie).
Ou encore :
Quand ΔWn est positif, il y a absorption, le n augmente (ce qui n'est pas le cas de l 'émission).
Cette absorption se fait dans des énergies précises (quantification énergie), cela se voit dans les
expériences par les raies qui ne changent pas pour un même atome.
Cas de l'hydrogène
Le modèle de Bohr montre un modèle d'électrons en couches, on aura alors des nombres quantiques
associés aux électrons
Ce modèle qui a remplacé celui de Rutherford s'est lui-même fait remplacer par le modèle de
Schrödinger actuellement utilisé.
1)Généralités
Découvert par Rutherford en 1911, le noyau atomique représente le cœur de l'atome. Situé au centre
de ce dernier, c'est autour de lui que se déplacent les électrons. Bien que sa taille soit extrêmement
réduite en comparaison de celle de l'atome (un rayon de l'ordre du Fermi, soit 10^-15m pour le
noyau contre un rayon de l'ordre de l’Angström, soit 10^-10m pour l'atome), c'est lui qui concentre
la quasi-totalité de la masse de l'atome.
Le noyau est constitué d'un ensemble de particules appelées nucléons. Il existe deux types de
nucléons : les protons et les neutrons. Les protons possèdent une charge de +e (où e étant la charge
élémentaire, s'élevant à 1,6.10^-19 Coulomb) alors que les neutrons sont, comme leur nom
l'identique, électriquement neutres. La masse du proton et du neutron est très supérieure à celle de
l'électron (1836 fois supérieure pour le proton et 1839 fois supérieure pour le neutron). De plus, la
masse du neutron est supérieur a celle du proton.
A
Si on considère maintenant un noyau X quelconque, sa notation scientifique sera X,
Z
où X correspond au nom du noyau, A au nombre de masse (qui est le nombre de nucléons), et Z le
numéro atomique (qui est le nombre de proton). Le nombre de neutron N n'est pas indiqué mais il
se retrouve par la formule : N = A – Z.
L'atome étant électriquement neutre, l'ensemble des charges positives du noyau (représentées par
les protons) est compensé par l'ensemble des charges négatives des électrons. Il y a donc autant de
protons que d'électrons. Par conséquent, le numéro atomique Z représente non seulement le nombre
de protons mais aussi le nombre d' électrons dans un atome électriquement neutre.
Des isotopes sont des noyaux qui possèdent un même numéro atomique Z (ou un nombre de proton
identique) mais un nombre de masse A (et donc par conséquent également un nombre de neutron N)
différent. Les isotopes qui appartiennent à un même élément ont des propriétés chimiques
identiques mais physique différente.
Exemple : l'hydrogène .11 H , le deutérium .21 H , et le tritium .31 H . Tous trois appartiennent à
l'élément Hydrogène H.
Des isobares sont des noyaux possédant un même nombre de nucléons (même A), mais un Z et un
N différent.
Exemple : l'azote .14
7 N et le carbone14 C .14
6 C .
Des isotones sont des noyaux possédant un nombre de neutron N identique mais des A et Z
différents.
Exemple : l'azote .14
7 N et le carbone 13
13
.6 C
Des isomères nucléaires correspondent à un même noyau (même A, même Z et même N) mais à
des niveau énergétiques différents.
L'unité conventionnelle de la masse qu'est le kg (et non le gramme attention) n'est pas très adaptée
au système atomique qui compte des masses extrêmement petites. C'est pourquoi, il a été créé une
nouvelle unité de masse bien plus pratique à l'échelle atomique : l'unité de masse atomique (je
vous l'accorde, ils se sont pas foulé sur le nom!). Elle est notée u ou encore u.m.a.
Cette unité prend pour référence l'atome de carbone 12 dont le poids d'une mole a été précisément
estimée à 12 grammes. L'unité de masse atomique s'est alors calquée sur cette donnée de manière à
ce que : un atome de carbone 12 (et non plus une mole de carbone 12 comme précédemment) a un
poids de 12 u.
1 u correspond alors a 1/12 de la masse d'un atome de carbone 12, et 1 g correspond alors a
1/12 de la masse d'une mole de carbone 12. Le lien entre le gramme et l'unité de masse atomique
est donc la constante d'Avogadro, noté N A , correspond au nombre d'atomes compris dans une
mole de matière. Elle est égale à 6,02.10^23 atomes/mole.
1
On peut alors en déduire la formule suivant : 1u=( )g=1,66.10 g (ou 1,66.10-²⁷ kg)
−24
Na
D'après la théorie de la relativité d'Albert Einstein et sa célèbre formule E = m.c², l'énergie et la
masse sont intiment liées par la constante c² (la vitesse de la lumière au carré). En définitive une
énergie n'est rien d'autre que le produit d'une masse et de c². De la même façon une masse n'est
autre qu'une énergie divisée par c² (d'après la formule d'Albert, m = E/c²).
Remarque : Il n'est pas utile de retenir la masse des protons ou des neutrons en u ou en MeV/c², il
faut cependant savoir qu'un électron à une masse de 0,511 MeV /c².
1 MeV/c2 = 1,073*10-3u, une multiplication est plus rapide qu'une division.
Le noyau assemblé est plus léger que la somme des ses constituants (protons et neutrons) pris
séparément. En effet, si on prend une balance quantique et que l'on dépose un noyau atomique d'un
coté de la balance et que de l'autre coté, on y dépose exactement le même noyau à la seule
différence qu'on aura séparé les uns des autres tous les nucléons qui le composent, et bien on verra
pencher la balance du coté du noyau avec les nucléons séparés.
DDM=Zm p +N mn – M
(où mp est la masse d'un proton, mn la masse d'un neutron et M la masse du noyau assemblé)
Grâce à notre cher ami Albert et son équivalence masse-énergie, on se rend compte que la « perte de
masse » lors de la formation du noyau à partir des nucléons pris séparément est compensée par
l'apparition d'une énergie de liaison entre les nucléons. Ainsi, le noyau compense un défaut de
masse par un gain énergétique (masse et énergie étant équivalentes).
Le DDM du noyau est alors équivalent en terme énergétique à l'énergie de liaison des nucléons,
que l'on notera EL ou encore B (Bind=lier) :
B = DDM . C²
(Remarque : on multiplie le DDM par c² pour respecter la dimension d'énergie de B)
L'énergie de liaison présente dans le noyau est en général de l'ordre du MeV et est donc colossale
devant les énergies de liaison des électrons au noyau, qui sont plutôt de l'ordre de l' eV.
(avec 1 MeV = 106 eV)
L'énergie de liaison B d'un noyau varie suivant le noyau considéré. Ce dernier est d'autant plus
stable que son énergie de liaison est grande par rapport à son nombre de nucléons. Ainsi la stabilité
d'un noyau ne dépend pas seulement de son énergie de liaison totale B, mais dépend aussi de son
nombre de nucléons A.
Je m'explique, si on prend deux noyaux avec des énergies de liaison identiques mais des nombres
de masse A différents, chacun d'eux va alors répartir cette énergie de liaison à l'ensemble de ses
nucléons mais le noyau qui aura le plus grand nombre de nucléons répartira une énergie de liaison
par nucléon plus faible que le noyau qui aura moins de nucléon.
Tout noyau instable a la capacité d'évoluer, spontanément ou non, vers un état plus stable par
l'augmentation de B/A. Ainsi,les noyaux les plus lourds (ceux les plus à droite de la courbe
d'Aston) sont susceptibles de se scinder pour donner deux noyaux plus légers avec des B/A
supérieurs. A l'inverse, les noyaux les plus légers (ceux les plus à gauche de la courbe d'Aston)
augmentent leur B/A en fusionnant en un noyau plus lourd.
Le but étant de remonter l'une des deux pentes, à gauche ou à droite de la courbe pour atteindre des
B/A (et donc une stabilité) maximum. Cependant, plus la pente est raide, plus le réaction nécessitera
un apport d'énergie important (par le biais d'une augmentation de température, ou d'un
bombardement de neutrons).
En fonction de leur Z et de leur N, il existe trois catégories de noyaux qui sont plus ou moins
stables : - les noyaux dits pair-pair (Z et N sont des nombres pairs) sont très stables. Ils
représentent environ 80 % des noyaux stables connus.
- les noyaux pair-impair ou impair-pair sont moins stables, ils représentent environ 15 %
des noyaux stables connus.
- les noyaux impair-impair sont encore moins stables, ils représentent seulement 5 % des
noyaux stables connus.
Il existe également des noyaux possédants des Z ou des N particuliers qui les rendent beaucoup plus
stables, ce sont les nombres magiques : 2,8,20,28,50,82,126.
Exemple : le potassium , qui possède un N égale à 20.
Certains noyaux ont à la fois un Z et un N égal à un nombre magique, ces noyaux sont dits
doublement magiques et sont extrêmement stables.
Exemple : l'hélium , qui possède un Z et un N égal à 2 et le plomb ,qui possède un Z
égal à 82 et un N égal à 126.
Les modèle sont des représentations du noyau qui ont pour but de comprendre et expliquer ses
caractéristiques physiques.
9) Les composantes de B
Le modèle de la goutte liquide est idéal pour mettre en évidence et comprendre les différentes
composantes qui sont à l'origine et qui concourent à l'énergie de liaison des nucléons.
2 /3 Z² [ N −Z ]2
B( A , Z )=a v . A−(a s . A )−(a c . 1 /3
)−(a a . )+É appariement
A A
Alors je vous rassure tout de suite, cette formule n'est pas à connaître par coeur. Cependant, elle est
utile pour comprendre les différentes composantes de B.
Chacun des cinq termes de cette opération (= parties séparés par des + ou des - ) représentent les
composantes de B.Tous les av, as,... sont des constantes fixées par l'expérimentateur, il est inutile de
connaître leur valeur. Il faut seulement retenir que av se réfere au volume du noyau, as à sa surface,
ac à sa charge, aa à son asymétrie (voir plus loin) et c à l'appariement de ses nucléons.
ac (Z2 / A1/3), représente l'énérgie coulombienne. Elle est elle aussi négative et
correspond à une perte d'énergie de liaison par répulsion électrostatique entre les charges positives
des protons. C'est pourquoi elle est proportionelle à Z (Z² pour être plus précis): plus il y a de
aa [(N-Z)2/A], représente l'énergie d'asymétrie. Elle est également négative et est dûe
au fait qu'un neutron (/ou un proton) s'apparie plus facilement avec un nucléon différent. Ainsi, une
paire de nucléons composée d'un neutron et d'un proton augmente l'énergie de liason globale du
noyau, alors qu'une paire de deux neutrons ou encore de deux protons la diminue. L'excès de
neutrons renforce cette composante.
Éappariement (ou c), représente l'énergie d'appariement. Elle est positive pour les noyaux pair-pair,
nulle pour les noyaux pair-impair ou impair-pair et négative pour les noyaux impair-impair.
(Moyen mnémotechnique: Ava asa de troie en a assez des zèbres carrés sur leurs arbres tiers, Haha
la haine moindre des zèbres carrés sur leurs arbres, + energie d'appariement )
Ce modèle nucléaire est très similaire au modèle en couche de l'atome. En effet, chaque nucléon se
situe sur des niveaux d'énergies discrets et quantifiés appelés couches nucléaires. Elles se trouvent
dans ce qu'on apelle un puit de potentiel et plus le nucléon se situe sur une couche profonde du
puit, plus il est lié (et donc plus son énergie de liason est grande). A l'inverse un nucléon situé sur
une couche proche de la surface du puit de potentiel aura une énergie de liason moindre et sera donc
moins lié au noyau.
A l'état excité, le noyau comporte une ou plusieurs lacunes sur des couches nucléaires profondes.
Le retour à l'état fondamental se fait par un processus de désexcitation nucléaire (voir plus loin) qui
consiste en un retour du ou des électrons des couches de haute énergie vers la couche plus profonde
de plus basse énergie qui comporte la lacune. Ce retour libère de l'énergie.
On appelle particule fondamentale (ou élémentaire), toute particule qui ne présente pas de sous-
structure et ce, en l'état actuel des connaissances de la physique. Lors d'un choc ou d'une
interaction, la particule fondamentale se comporte comme un tout et ne peut pas se disloquer.
A l'inverse on apelle particule composite ou Hadron toute particule faîte à partir de plusieurs
particules fondamentales. Les hadrons peuvent se disloquer en plusieurs parties.
Les bosons quant à eux, obéissent à la statistique de Bose-Einstein et possèdent une fonction
d'onde symétrique ( + | ψ(1,2) |² = + | ψ(2,1) |² ). Ils possèdent un spin entier ou nul, positif ou
négatif (ex:0,1,2,-3,-4,5,6,....) et ne respectent pas le principe d'exclusion de Pauli (les bosons
sont imPauli!): deux bosons peuvent se retrouver dans des états quantiques identiques, et donc être
exactement au même endroit au même moment (cela explique certains phénomènes tels que le
Laser ou l'hyperfluidité de l'hélium).
Les bosons se sont pas considérés comme des particules réelles mais comme des particules
virtuelles : on ne peut donc pas les observer (ce qui ne veut pas dire qu'ils n'existent pas !). La seule
chose que l'on constate est leur trace énergétique et les phénomènes qu'ils provoquent. A l'inverse,
les fermions sont des particules réelles : elles sont directement observables.
Pour finir, le rôle des bosons dans l'univers est de transmettre les interactions fondamentales
(voir plus loin).
Il existe trois grandes catégories de fermions : les leptons et les quarks et les baryons
Leptons et quarks sont des particules fondamentales alors que les baryons sont des hadrons (formés
de plusieurs particules fondamentales).
Les leptons sont soit légers et chargés +e ou –e (avec e la charge élémentaire), soit très légers et
neutres.
Il existe 3 générations de leptons légers et chargés: la première est l'électron, la deuxième le muon
et la troisième le tauon. La masse des particules augmente avec la génération ( un électron est plus
léger qu'un muon qui est lui même plus léger qu'un tauon).
Il existe en parallèle 3 générations de leptons très légers et neutres: le neutrino électronique, le
neutrino muonique et le neutrino tauonique. Là encore, la masse des particules augmente avec la
génération.
Remarque: Il existe une antiparticule pour chacune des six particules sitées précédemment : c'est
ce que l'on appelle l'antimatière. (ex: l'électron, chargé -e a pour antiparticule le positron, chargé
+e et le neutrino électronique, non chargé, a pour antiparticule l'anti neutrino électronique, lui
aussi non chargé).
Les quarks sont séparés en deux types : les quarks up (ou quarks u) et les quarks down
(ou quarks d).
Il existe trois générations de quark u: la première est le quark up (qui donne son nom au type de
quark), la deuxième le quark sharm et la troisième le quark top. La masse des particules
augmente avec les générations.
Les quarks d sont eux aussi divisés en trois générations : la première est le quark down (qui donne
son nom au type de quark), la deuxième est le quark strange et la dernière est le quark bottom. Et
une fois de plus, vous devinez la suite ? Tous en choeur!!! La masse des particules augmente avec
les générations !!!
Ces six quarks possèdent tous des charges de couleurs primaires : charge Bleu, charge Rouge et
charge Verte (on se croirait dans un épisode des powers-rangers !!!!!) qu'ils vont s'échanger entre
eux afin de se lier et ainsi former des hadrons. Cet échange de charges de couleur est à la base de
l'intéraction forte (voir plus loin).
Les baryons sont des hadrons formés à partir de 3 particules fondamentales : un trio de quarks.
Il existe toutes sortes de baryons, on retiendra seulement deux d'entre eux : le proton et le neutron.
En effet ces deux nucléons sont formés par un trio de quarks, deux quarks up et un down pour le
proton et deux down et un up pour le neutron.
Le proton peut alors s'écrire (u,u,d) et le neutron (u,d,d). En plus des charges de couleur évoquées
dans le paragraphe précédent, les quarks portent des charges électriques. Cependant elles n'ont
aucun rapport avec la cohésion des quarks entre eux , au contraire des charges de couleur.
Leur seule utilité est de conférer une charge éléctrique de +e aux protons et de 0 au neutron.
Je m'explique: les quarks de type u possèdent une charge électrique qui a pour valeur +2/3 de e.
Les quarks down quant à eux, possèdent une charge électrique qui à pour valeur – 1/3 de e.
Les bosons servent de médiateurs pour les interactions fondamentales: on les appellent aussi des
bosons vecteurs (ou quanta d'intéraction). Il en existe 14:
-l’hypothétique graviton (hypothétique car son existence n’a pas encore été clairement identifiée à
ce jour), qui médit l'interaction gravitationelle.
-le photon vecteur (ou simplement photon) qui transmet l'interaction électromagnétique.
-les 8 gluons, qui médient l'interaction forte.
-les 3 bosons intermédiaires W+, W- et Z0 qui transmettent l'interaction faible.
-le boson de Higgs qui pourrait régir l'interaction électrofaible (réunion des interactions
électromagnétique et faible).
Le spin des bosons-vecteur est, comme tout bosons qui se respecte, nul ou entier :
- si le spin est nul ou pair, le boson médit une interaction attractive entre deux particules
identiques.
- si le spin est impair, le boson médit une interaction répulsive entre deux particules identiques.
Dans la plupart des cas (sauf exceptions), la masse du boson vecteur est inversement
proportionnelle à la portée de l’interaction qu'il médit. En outre, plus un boson-vecteur est lourd,
moins il va loin et à l'inverse, plus il est léger plus il va loin. Il y a cependant une exception à cette
règle, que nous verrons un peu plus loin.
Afin de classer ces quatre interactions par ordre d'intensité décroissante, on donne alors à la plus
forte d'entre elles (l’interaction forte) l'intensité de 1, puis on classe les suivantes en comparant leur
intensité à celle de l'interaction forte (IF). Ainsi, l'intensité de l'interaction électromagnétique est 104
fois moins puissante que celle de l' IF, l'intensité de l’interaction faible (If) est 10 7 à 1010 fois moins
puissante que de l' IF, et pour finir l'intensité de l'interaction gravitationnelle est 1040 fois moins
puissante que celle de l' IF.
a) L'interaction gravitationnelle
Les théories de Galilée et Kepler sont unifiées par la loi de gravitation de Newton :
FG = G. (m1.m2)/d²
(avec G la constante gravitationnelle, qui n'est pas à connaître et m1 et m2 les masses des deux
corps en interaction)
Elle agit essentiellement sur des systèmes de masse très élevée (planètes) mais existe aussi à
l'échelle atomique. Cependant, sa très faible intensité par rapport aux autres interactions,
comme l' IF ou encore l' IEM la rend presque nulle à cette échelle.
Son boson vecteur est l’hypothétique graviton dont la masse est nulle et le spin est égal à 2. La
masse nulle du graviton donne à l'interaction une portée infinie, et le spin égal à 2 indique que
c'est une interaction de nature attractive (ex : l'attraction terrestre).
b) L'interaction électromagnétique
Il fût un temps où les sciences qui étudiaient les ondes radios, la lumière, le magnétisme,
l’électrostatisme et les rayons X étaient toutes dissociées : Maxwell unifia alors, par la force de
ses équations, l'ensemble de ces différents phénomènes sous une seule et même bannière :
l'interaction électromagnétique.
Cette interaction peut être attractive ou répulsive : on en fait une force unique en introduisant la
notion de charge électrique positive (+) ou négative (-). Elle n'intervient que pour les particules
chargées électriquement, une particule neutre comme le neutron par exemple, lui est totalement
insensible.
Son médiateur est le photon. (NB : ce photon est différent de la particule qui constitue la
lumière, c'est un photon virtuel ; les photons sont un terme générique qui désigne à la fois les
photons lumineux, les photons bosons, les photons gamma, les photons de fluorescence
X,.....etc, comme vous le reverrez par la suite).Sa masse est nulle donc, sa portée est infinie !
Son spin est s=1, donc le photon est le médiateur d'une interaction répulsive entre deux particules
chargées de manière identique (par exemple deux protons tout deux chargés (+)), mais il peut
aussi être le médiateur d'une interaction attractive entre deux particules chargées de manière
différentes (proton (+) et électron (-))
La seule expression de l' IEM à l’échelle macroscopique est la foudre. Elle n’a donc pas qu’une
expression microscopique, bien que la matière soit neutre à notre échelle. La neutralité de la matière
doit être assimilée à un équilibre plutôt qu’à une absence de force. Par exemple, le sel de table, le
chlorure de sodium, est un cristal composé d'ions Na+ et d'ions Cl-. Les charges des ions se
compensent, et le cristal macroscopique est neutre.
A l'échelle microscopique, l' IEM est responsable de l'attraction entre protons (chargés
c) L'interaction faible
Les avancées très prochaines de la science, et notamment sur le boson de Higgs permettront peut-
être de mettre en évidence un nouveau champ d'interaction quantique (le champ de Higgs), qui sera
alors le champ d'une toute nouvelle interaction fondamentale, réunissant IEM et If : l'interaction
électrofaible ( qui aura pour boson vecteur le boson de Higgs)
d) L'interaction forte
Tout comme l’interaction électromagnétique se fait par des charges électriques positives (+) et
négatives (-), l’interaction se fait ici par des charges de couleur. L'interaction forte agit entre
les quarks, qui portent chacun une charge de couleur : rouge, bleu ou vert.
NB: les quarks portent aussi une charge électrique. Cependant, cette charge électrique n'intervient
pas de le processus d'interaction forte.
Son boson vecteur est le gluon de masse nulle, qui a donc une portée de ................. 1, 5 Fermi !!!!!
On a donc ici une exception à la règle entre la masse du boson et la portée d'interaction, qui ne
s’applique donc pas au système des gluons. (Petit rappel de cette règle: la portée d' interaction est
inversement proportionnelle à la masse du boson vecteur.)
Il existe 8 sortes de gluons. Ceux-ci transportent des charges de couleur, et médient une interaction
entre des particules qui portent une charge de couleur : les quarks.
L'interaction forte est due, en définitive, à un échange permanent de couleur entre les quarks d'un
baryon : ce qui leur permet de rester unis et de former protons et neutrons.
De ces deux interactions on va observer des résiduels, liés à une portée de leur boson un peu
supérieure à celle nécessaire, c'est à dire supérieure à l'atome pour l'IEM et supérieure au nucléon
pour l'IF.
L’interaction électromagnétique, en plus de faire interagir proton et électron, va créer un résiduel
qui permettra aux atomes d’interagir entre eux et de former des molécules.
L’interaction forte, en plus de faire interagir les quarks, aura un résiduel qui permettra aux nucléons
d’interagir entre eux : c’est la cohésion nucléaire (ou énergie de liaison du noyau)
Pour finir, il existe une théorie visant à unifier les interactions IEM, IF et If : la théorie du modèle
standard. La gravitation étant un peu particulière, elle est mise à l'écart de celle-ci.
D) Instabilité du noyau :
1) Émission radioactive
La première chose dont il faut se souvenir en radioactivité (mise à part le fait qu'elle est été
découverte par Henri Becquerel en l'an de grâce 1896), est que stabilité rime avec basse énergie.
D'après l'équivalence masse énergie d'Einstein, la stabilité est atteinte par une énergie plus basse ou
bien une masse plus petite, les deux étant équivalentes.
La radioactivité se définit alors comme l’évolution d’un état initial instable ou excité (dans les
deux cas de haute énergie) vers un état final de plus basse énergie, et donc plus stable.
Cette évolution se peut se faire soit par le biais d'une désintégration d’un noyau père instable en
un noyau fils, plus stable, avec émission d’une ou plusieurs particules, soit par le biais d'une
désexcitation d’un noyau (ou d'un atome) excité vers son état fondamental de plus basse énergie.
La désintégration est un phénomène purement nucléaire qui va modifier la structure du noyau afin
de le rendre plus stable. La désexcitation quant à elle est un phénomène d’ordre nucléaire ou
atomique qui va rendre le noyau ou l'atome excité plus stable.
a) La désintégration
Pour que ce processus (suuuuuuuuuuuuuce!!!) ait lieu, il faut que le noyau père X ait une masse
supérieure à celle du fils Y. Ainsi, la désintégration de X en Y doit libérer de la matière.
Q = initial - final
Q = M(X)c² - [M(Y)c² + M(particules)c²]
(avec M(X/) et M(Y) les masses nucléaires des noyaux X et Y et M(particules) la masse des
particules produites lors de la désintégration)
Cette énergie disponible Q va se répartir en énergie de recul du noyau fils (on la néglige souvent
car trop petite), en énergie cinétique des particules, et essentiellement en énergie d’excitation du
noyau fils (en effet, la plupart du temps, les noyaux fils naissent à l'état excités, ils vont ensuite se
désexciter en perdant encore de l'énergie). Il y a donc très souvent un couplage entre
désintégration et désexcitation du noyau pour arriver à un noyau fils stable, non excité.
Étant donné qu’une source radioactive (SRA) est constituée d’atomes et non de noyaux : on
préférera écrire le bilan en fonction des masses atomiques M (et non plus en fonction des
masses nucléaires M, comme précédemment, afin de prendre en compte la désexcitation du
cortège électronique de l'atome fils :
La masse d'un atome est donc égale à la somme du noyau et des électrons, moins l'énergie de liaison
du cortège électronique au noyau.
Maintenant nous allons voir les différentes opérations responsables de la radioactivité, à savoir
les désexcitations par IEM, puis les désintégrations, par interaction forte puis par interaction
faible.
Avant de parler des phénomènes un peu plus en détail, un petit résumé s'impose :
→ Lorsque le noyau est excité : une couche nucléaire comporte une lacune. La désexcitation
du noyau se fait par le retour d'un nucléon depuis une couche de haute énergie (en haut du
puit) sur la couche possédant la lacune (qui est de plus basse énergie). C'est ce retour qui
libère de l'énergie. La désexcitation peut s'effectuer par deux phénomènes: l'isomérisme
nucléaire ou la conversion interne.
→ Lorsque l'atome est excité : une couche du cortège électronique comporte une lacune. La
désexcitation de l'atome se fait par le retour d'un électron depuis une couche de haute énergie
(couche périphérique, loin du noyau) vers la couche possédant la lacune. Elle peut s'effectuer par
deux phénomènes: fluorescence X et/ou émission d'un électron Auger.
Ces quatre phénomènes sont régis par l’interaction électromagnétique : ce sont des désexcitations
(nucléaires ou atomiques) par IEM
Isomérisme nucléaire :
Le noyau se désexcite par l’émission d’un photon γ qui va emporter l’excédent d’énergie en
une seule fois, ou par l’émission de plusieurs photons d’énergies différentes, passant par plusieurs
états d’excitation intermédiaires avant d’arriver à l’état fondamental.
Par convention, l’état fondamental est au niveau d’énergie 0.
Eγ = { E(initial) - E(final)}
Ces états intermédiaires d’excitation ont une durée de vie très courte. L’état excité est un isomère
de l’état fondamental, c'est à dire que Y* et Y sont des isomères.
Si l'état excité a une durée de vie très courte (10^-15 ~ 10^-10 secondes), on parle simplement
d'émission γ.
Si l’état excité a une durée de vie supérieure à 0,1seconde, on parle de
radioactivité γ . Cet état excité de durée de vie « longue » est dit métastable (= entre stable et
instable).
Exemple : le Technétium, 99mTc, utilisé dans l'imagerie médicale, a une durée de vie de
6h et les γ ont une énergie de 140 keV. Le petit m en exposant signifie métastable, c'est un isomère
du 99Tc, c'est à dire le même élément à un état d'excitation différent.
Elle a lieu elle aussi lorsqu’un noyau excité veut perdre son énergie. Ce processus est indépendant
de l’isomérisme nucléaire; autrement dit, pour que Y* se désexcite en Y, il peut soit utiliser
l'isomérisme nucléaire, soit la conversion interne.
L’énergie d’excitation du noyau est transmise directement à un électron du cortège électronique
qui se trouve soit excité à une énergie précise (l'électron monte alors sur des couches de plus haute
énergie), soit ionisé s'il reçoit une énergie suffisamment élevée ( l'électron est éjecté de l'atome)
L’électron à qui l’énergie est transférée est presque toujours l’électron de la couche K( couche la
plus profonde) puisque c'est celui qui est le plus près, mais la probabilité que le transfert se fasse
sur des électrons de la couche L, M… n’est pas nulle.
À l’issue de cela, l’atome fils se retrouve à un état excité, du fait de la lacune, créée par le départ
de l’électron dans le cortège électronique.
La désexcitation de l'atome débute par une transition électronique. Les électrons des couches
supérieures vont « descendre » combler la lacune des couches plus proches du noyau. Comme ils
changent de couche d’énergie, ils perdent de l’énergie. L'énergie de cette transition électronique
peut être libérée sous deux formes:
Donc pour résumer, la conversion interne désexcite le noyau en excitant l'atome qui va lui même
se désexciter soit par fluorescence X soit par émission d'un électron Auger.
Remarques : L'électron Auger est un électron périphérique: il sera remplacé par un électron libre
ou contraire de l'électron de conversion interne qui doit être remplacé par un électron du cortège.
Les photons, qu’ils soient γ ou X, sont de nature identiques. On les différencie dans un premier
temps parce que leur énergie n’a pas du même ordre de grandeur : en général, EX < E γ. Mais on
les différencie surtout en fonction de leur origine : les γ proviennent du noyau, alors que les X
proviennent du cortège électronique. De même, l’électron de conversion interne et l’électron
Auger ont pour seule différence leur origine : une couche profonde pour l'électron de conversion
interne et une couche périphérique pour l'électron Auger.
- Émission alpha :
Dans le cas de l’émission α, une seule particule est émise par le noyau : la particule α ( qui est en
fait un noyau d'hélium). Étant donné qu'elle est la seule à emporter de l'énergie, la particule alpha
est dite mono-énergétique. Celle-ci va récupérer la totalité de l'énergie libérée par la désintégration
ou, si le noyau fils est émis à l'état excité, elle prendra l'énergie restante. Du fait de la quantification
de l'énergie dans le noyau, la particule α ne peut prendre que certaines valeurs d'énergie.
Leur spectre énergétique est discret et compris entre 4 et 9 MeV.
Plus l’énergie de la particule alpha émise est forte, plus la demi-vie de l'émetteur alpha est
faible.
C’est un processus d’interaction forte pour désintégrer un noyau ayant un nombre de nucléons
et de protons trop élevé: l'interaction forte est donc responsable de la fission nucléaire!
- Emission β- :
A A __ 0
X → Y+ β- + νe (notation de l'antineutrino= l'antiparticule
Z Z+1 -1 du neutrino)
L’électron et l’antineutrino électronique sont créés puisqu’ils ne préexistent pas dans le noyau.
A (nombre de nucléon) reste identique, on dit de cette transformation qu'elle est isobarique.
La particule β- crée n'est rien d'autre qu'un électron.
Le neutron libre est émetteur β – et se transforme spontanément en proton plus stable, car la
masse du neutron est supérieure à celle du proton.
La désintégration β- correspond en définitive à la transformation d'un neutron en proton au
sein du noyau.
masse de l'atome fils = masse du noyau à Z+1 protons + masse des Z électrons (l'énergie de liaison
du cortège électronique au noyau est ici négligée)
Donc :M (Y) = M (A,Z+1) – me (où M (A,Z+1) correspond à la masse d'un atome ayant
Z+1 électron)
Il manque un électron à l’atome fils.
Si le noyau fils est émis à l’état excité; il se désexcitera soit par isomérisme nucléaire, soit par CI
(+/- photon X et électron auger)
Que va devenir l'énergie libérée par la désexcitation ? Elle se répartira, comme nous l'avons vu en
introduction :
-en énergie de recul du noyau fils (négligée),
-en énergie d'excitation du noyau fils; dans ce cas le noyau fils se désexcitera par
isomérisme γ ou CI (+/- photon X et électron auger),
-en énergie cinétique des particules.
Dans l'émission β-, deux particules sont émises: un électron et un antineutrino. L'énergie
cinétique va donc se répartir entre le β- et l'antineutrino. La plupart du temps, elle se répartit
également: moitié-moitié, mais il peut aussi arriver que le β- prenne plus d'énergie et
Leur spectre est généralement centré sur Q β- (max)/2 (ou E β- (max)/2, c'est pareil), c'est à dire
que la plupart des désexcitations se soldent par un partage équitable de l'énergie entre β- et
antineutrino.
Parfois, le spectre des β- n'est pas centré sur E β- (max)/2. Il s'agit de l'effet coulombien: les
protons du noyau, qui portent une charge positive, ont tendance à retenir les β-, et donc à diminuer
leur énergie cinétique, à les ralentir. Le spectre des β- va donc se décaler vers la gauche du
graphique.
- Emission β+ :
A A 0
X → Y + β+ + νe
Z Z-1 1
1 1 0
Attention : p+ → n + e+ + νe
1 0 +1
mn > mp donc un proton libre ne peut pas être émetteur β+ comme le neutron pouvait être
émetteur β-.
Cette transformation est, elle aussi isobarique, c'est à dire que le père et le fils ont le même
nombre de nucléons.
Le noyau, de Z protons passe à (Z-1) protons : là encore le cortège électronique n’est pas
directement affecté par ce changement.
L’atome fils va donc avoir temporairement un électron de trop.
BILAN :
Si le noyau fils est émis à l’état excité; il se désexcitera soit par isomérisme nucléaire, soit par CI
(+/- photon X et électron auger)
Pour pouvoir faire une émission β+ , il faut pouvoir s'affranchir d'abord de cette énergie
de 2.m(électron).c² = 1,022 MeV. Autrement dit une réaction β+ ne se produit que si la
différence de masse entre atome père et atome fils est supérieure ou égale à un seuil de
Que va devenir l'énergie libérée par la désexcitation ? Elle se répartira, comme nous l'avons vu en
introduction :
-en énergie de recul du noyau fils (négligée),
-en énergie d'excitation du noyau fils; dans ce cas le noyau fils se désexcitera par
isomérisme γ ou CI (+/- photon X et électron auger),
-en énergie cinétique des particules.
Dans l'émission β+, deux particules sont émises: un électron et un neutrino. L'énergie cinétique
va donc se répartir entre le β- et le neutrino. La plupart du temps, elle se répartit également:
moitié-moitié, mais il peut aussi arriver que le β+ prenne plus d'énergie et le neutrino moins,
et vice-versa. Ici, ni la particule +- ni le neutrino ne sont mono-énergétiques.
On peut tracer le diagramme d'énergie des β+ représentant le spectre d'énergie de la particule. Le
même diagramme peut être tracé pour le neutrino. Comme le β- et le neutrino peuvent prendre
toutes les valeurs d'énergie entre 0 et Q β+(max), on dit que leur spectre est continu et compris
entre 0 et Q β+(max).
Leur spectre est généralement centré sur Q β+( m a x ) /2 (ou E β+( m a x ) /2, c'est équivalent), c'est
à dire que la plupart des désexcitations se soldent par un partage équitable de l'énergie entre
positron et neutrino.
Parfois, le spectre des β+ n'est pas centré sur E β+( m a x ) /2. Là aussi, il s'agit de l'effet
coulombien: les protons du noyaux, qui portent une charge positive, ont tendance à repousser les
positrons, et donc à les accélérer, à augmenter leur énergie cinétique. Le spectre des β+ va donc
se décaler vers la droite du graphique.
- Capture électronique :
NB : Les noyaux qui peuvent s’affranchir du seuil et faire du β+, peuvent également faire la CE.
Ceux qui ne peuvent s’affranchir du seuil ne pourront eux faire que de la CE.
La capture électronique est un mode de désintégration du noyau qui va, pour se stabiliser, absorber
un électron d'une couche profonde et renvoyer comme seule particule un neutrino électronique.
Le cortège électronique comporte alors une lacune et l'atome doit se désexciter par fluorescence X
ou émission d'un électron Auger.
A A
X + e- → Y + νe
Z Z-1
BILAN :
Q CE ( m a x ) = i n i t i a l - f i n a l
= ( M ( A , Z) + m ( é l e c t ro n ) ) . c ² - [ M ( A , Z - 1 ) + Z .m ( é l e c t ro n ) ] . c ² - | E l |
= ( M ( A , Z) + m ( é l e c t ro n ) ) . c ² – [ M ( A , Z - 1 ) + ( Z - 1 ) . m ( é l e c t ro n )
Dans le cas de la capture électronique, une seule particule est émise: le neutrino. Celui-ci va donc
récupérer la totalité de l'énergie libérée par la désintégration (il est donc mono-énergétique) ; ou
bien, si le noyau fils est émis à l'état excité, il prendra l'énergie restante. Dans tous les cas, l’atome
fils Z-1 Y est émis à l’état excité, avec une lacune profonde dans son cortège : il y a donc
fluorescence X ou électron Auger lors du réarrangement. Le noyau fils peut être émis à l'état excité,
il s’en suivra alors les phénomènes d’isomérisme γ et de conversion interne (+ électron Auger /
fluorescence X).
Exemples :
Qβ+(max)
= 0,542 + 1,277MeV
= 1,819 MeV
C'est le même raisonement pour la désintègration β+ ou par CE, la seule différence est la prise en
compte du seuil de 2me.c² (ou 2m0 .c² comme sur le shéma) pou
C'est le même raisonement pour la désintègration β+ ou par CE, la seule différence est la prise en
compte du seuil de 2me.c² (ou 2m0 .c² comme sur le shéma) pour la β+ et de | El | pour la CE.
Ici le sodium Na se désintègre par β+ en Néon Ne (qui possède un proton de moins et un neutron de
plus) en passant ou non par un état intermédiaire excité.
Si comme tout à l'heure on cherche à déterminer le DDM Na et Ne, il suffira d'appliquer la formule
Qβ+(max) = (DDM- 2me) c² et d'en déduire que DDM = Qβ+(max)/c² + 2me Mev/c²
= 1,819 + 1,022 MeV/c²
= 2,841 MeV/c²
b) La période
La période T (ou t½) est le temps au bout duquel le nombre de noyaux N0 présent initialement a été
divisé de moitié. Autrement dit, c'est le temps t pour lequel: N(T) = N0 / 2
T est caractéristique du noyau radiactif considéré et peut varier de quelques μs à plusieurs milliards
d'années.
d) L'activité
L'activité d'un élément donné représente son nombre de désintégrations par unité de temps (souvent
par seconde). Elle s'exprime en Becquerel (1 Bq = 1 désintégration par seconde) ou en Curie (1 Ci =
l'activité d'un gramme de radium). Il faut savoir passer du Bq au Ci et du Ci au Bq :
L'activité est donnée par la formule: A=λ.N elle dépend donc du radioélement considéré
(car varie avec λ).
Remarque: Comme l'activité dépend de N et que N décroit de manière exponentielle avec le temps,
alors l'activité en fait de même. On peut même dire que : A(t) = A0 . exp[ -(λ . t) ]
A = (ln2 / T) . (m / M) . Na
A = ln2 . m . Na
T.M
Remarque: Si on ne connaît pas M, on peut l'approximer par A le nombre de masse.
e) Le rapport de branchement
f) Chaîne radioactive
Maintenant, si le noyau père se désintègre en un noyau fils, qui est lui même radioactif et qui se
désintègrera ensuite en noyau stable, on parlera d'une chaîne radioactive (comportant dans le cas
présent trois maillons). A titre d'information, il existe des chaînes à 14 maillons !
Dans le cas de notre chaîne à trois maillons, l'activité du fils sera dépendante de celle du père. Si
on détaille un peu on va avoir : A(père) = λ . N0(père) avec N0(père) le nombre de noyaux
père initial. Sachant que l'activité du père est à l'origine des noyaux fils, le nombre de noyaux fils
augmentera alors avec l'activité du père, mais diminura à cause de la propre activité du fils. Ainsi,
on aura : dN(fils) / dt = A(père) – A(fils) avec dN(fils) / dt la variation du nombre
de noyaux fils en fonction du temps.
Si maintenant la chaîne comporte non plus trois, mais n maillons, alors le principe est exactement le
même: si le premier maillon de la chaîne a une activité inférieure à celle de tous les autres maillons,
on observera un équilibre de régime.
L'équilibre séculaire quant à lui s'observera si le premier maillon a un activité très inférieure à celle
des autre maillons de la chaîne.
a) RA naturelle
b) RA artificielle
La radioactivité artificielle résulte de l'activation d'une cible, qui va alors passer d'un état stable à un
état instable et devenir un émétteur de particules radioactives. L'activation d'une cible se fait par
bombardement de particules sur des noyaux, les transformant ainsi en radionucléides.
L'activité d'un radionucléide, activé artificiellement, atteint une valeur maximale, dîte valeur limite
de saturation aux alentours de 7 périodes environ. Cette valeur limite de saturation est due au fait
que le nombre de nouveau noyaux créés dans la cible ne peut excéder le nombre de noyaux qui s'y
désintègrent. L'activité maximale est alors atteinte lorsque qu'il y a autant de noyaux créés par
seconde que de noyaux désintégrés.
A.
• Méca classique : vitesse faible (prp c)
• Méca quantique : appliquée à l'atome, corps hyperdenses
• 3conditions : unification (classique,quantique), h et quantification énergie, aspect
corpusculaire-ondulatoire.
• On a affaire à une onde quand la longueur d'onde est de l'échelle du milieu considéré.
• E=hѵ, p=E/c, p=hѵ/c (ondulatoire)
• p=h/λ
• ∆X.∆P (1er ppe incertitude) ∆t.∆E 2eme ppe
• ψĤ=Eψ , m(v) = m / √(1-v²/c²)
B. _
C. _
• T1>T2 :
◦ équilibre régime (ex : Tc,Mo), A2/A1 devient constant (~ λ2/( λ2- λ1))
• T1>>T2
- activité père devient constante pour t=10T2
- équilibre séculaire A2/A1 devient constant (~ 1 ; ~ λ2/( λ2- λ1))
• IForte :
A > 200, Z>82
Raies (4 a 9Mev)
faible énergie de recul (~2%)
en concurrence avec fission spontanée (rare)
• Ifaible : ß arrêt par feuille aluminium, conversion d'un quark down => up:ß-
effet de décalage /shift vers la gauche quand émetteur pur (effet Coulombien répulsion entre
électrons, baisse d'énergie).
Capture électronique : pas de ß⁺ émis, p+e devient n+neutrino
Un neutron libre est émetteur ß⁺ mais dans un noyau il n'est pas radioactif.
●Énergie
●Quantité mouvement
hƲ E
p= p= p=√2 mE
c c
●incertitudes (Heisenberg)
●Fonction d'onde
∫ Ψ² ( x , y , z ) dV = 1 = 100 %
Sans temps :
∫ Ψ² ( x , y , z ) dV = 1 = 100 %
● Équation de Schrödinger
ĤΨ=E⋅Ψ
Relativité
● masse (vitesse»c)
√1−
v
c
Relativité (bis)
●Énergie
●Quantité de mouvement
p = mrelativiste.v
B) Modèles atomiques
RUTHERFORD (R_)
●R_Distance noyau-électron
●B_Moment cinétique
C) Structure du noyau
M ( A , Z ) < Z ⋅ mp+ ( A − Z ) ⋅ m n
●Défaut de masse
∆ M ( A , Z ) = Z ⋅ m p + ( A − Z ) ⋅ mn − M ( A , Z )
EL(A , Z) = ∆M( A , Z ) ⋅ c²
●Interaction électromagnétique ( 10
−2 ou−4 ou−6
)
avec : constante de structure fine
et
−19
e=1,6.10 C ( Ampere .Seconde )
D) Stabilité/instabilité du noyau
●Activité (A[Bq])
1 Bq = 27x 10-¹²Ci = 27pCi
1Ci = 37 GBq=37.10⁹Bq
A= λ . N
parfois on doit trouver N ou λ avant de trouver A :
ln2 m. N A
λ= N=
T M
●Comptage quand Noyau fils est lui-même radioactif (a donne b qui donnera c)
λ père N 0( père) −λ ⋅ t −λ ⋅t λ 1 N 0 (1 ) −λ ⋅ t − λ ⋅ t
N fils (t )= ⋅ (e −e
père
) (( N 2 (t)=
fils
⋅(e −e ) )) 1 2
λ fils − λ père λ2 − λ1
Si le nombre de noyaux fils au début n'est pas nul, on ajoute à Nfils(t) :
−λ fils t
+N 0, fils e
●T1<T2
ln λ2−lnλ 1
t m=
λ2 − λ 1
λ père −λ t
N fils (t )=−
λfils −λ père
. N 0, père . e fils
(disparition du père en 10T1)
A fils (t ) λfils
on utilise encore = →1
A père (t ) λ fils−λ père
Radioactivité α, ß, γ
Formules générales
α .ZA X →Z−2
A −4
Y +42 He(+γ)
γ .ZAm X →AZ X +γ
ß- .ZA X →Z+1
A
Y +ß− +υ e (+γ)
ß⁺ .ZA X →Z−1
A
Y +ß + +υe (+γ)
CE : .11 p +−1
0
e→.10 n +00 υe ou .ZA X +0−1 e→. AZ−1 Y +00 υe
AY MY
avec Eα ≃Q. Eα =Q . (Mα : A=4, négligeable par rapport à A>200)
AX M Y +M α
A 4 Mα
et E R≃Q . α ≃Q . E R=Q . (l'É de recul du noyau fils < à 2 % de l'énergie totale)
AX AX M Y +M α
Possible émission γ par le fils.
Interaction électromagnétique (γ)
Interaction faible ß
- ß-
.ZA X →Z+1
A
Y +ß− +υ e (+γ)
●Énergie ß-:
-masse noyaux
2
Q ß− =[ Δ Masse noyaux−masse électron] c =[ M ( A , Z)−M ( A , Z+1)−m e ] c ²
-masse atomes
Q ß− =[ Δ asse atomes ] c 2=[ ( A , Z )− ( A , Z +1)] c ²
- ß⁺
.ZA X →Z−1
A
Y +ß + +υe (+γ)
Radioactivité
●Naturelle
σ . Φ0 N
N 2 (t )= (1−e−λt )
λ
QCM 5 : M.Rouletabille, très énervé, lance justement une bille de 1kg, elle atteint la chambre
jaune à une vitesse de 108km/h.
A. p=108g.m.s-¹
B. p=30g.m.s-¹
C. Ec = 900kg.m².s-²
D. Ec = 900J
E. Ec = 450kg.m².s-²
QCM 8 : La longueur d'onde d'une onde électromagnétique de 0,4 nm. h=6,62 * 10-34
A. Sa fréquence est de 7,5.1017s.
B. Sa fréquence est de ¾ . 1018s-1.
C. Sa fréquence est de 7,5. 1017s-1.
D. L'énergie associée est de 5,52.10-18J.
E. L'énergie associée est de 8,83. 103eV.
QCM 9 : Un avion en papier de m = 12g lancé par un beau doublant atteint la vitesse de v=
103 m.s-1 ( il avait de la force dans le poignée...). h = 6,62 * 10-34
A. Son énergie cinétique est de 6. 106 joules.
B. Sa quantité de mouvement est de 12 kg.m.s-1.
C. Sa longueur d'onde associée est d'environ 5*10-35Hz.
D. Sa fréquence associée est d'environ 6 * 1037 Hz.
E. Sa fréquence associée est d'environ 6* 1042.
QCM 1 :
A. Sa masse valait à l'origine 5u.
B. Cet échantillon contient ~5 moles de Fluor à l'origine.
C. On peut maintenant considérer que sa masse est nulle
D. Sa masse vaut maintenant 20grammes.
E. Il s'est passé deux périodes pendant cette minute.
QCM 2 :
A. Il y avait à l'origine 27.10²³ noyaux (±0,5.10²³)
B. La période valait à l'origine 0,033 s-¹ (±0,005)
C. L'activité (A) valait à l'origine ~81.10²⁴ Bq
D. Il s'est passé environ 40 périodes depuis le début de l'expérience.
E. L'activité valait à l'origine ~1,9.10²⁴ Bq
QCM 2 : CDE
A. Δx.Δp est supérieure ou égal à ħ. De plus Δx est l'incertitude de position et Δp l'incertitude de
quantité de mouvements.
B. Le deuxième.
D.VRAI,cf l'image du photographe dans le cour du TAT
QCM 3 : BC
A. | Ψ ( x , y , z , t )|² ⋅ dV ⋅ dt
C. VRAI, Sur un temps infini la particule passera forcement dans tous le volume donc = 1 = 100%.
On peut avoir le même raisonnement si on intègre sur un volume infini (la particule est forcément
dans le volume).
D. Uniquement des probabilités
E. L'unité internationale de la masse est le Kg. Donc muscle est en Kg.
QCM 4 : ABE
C. Toute mesure implique une perturbation.
D. Elle s'unifie à l'échelle macroscopique.
QCM 5 : BE
A et B. La bille va à 30m.s (1m.s-¹=3,6km/h), donc p = mv =30 g.m/s
C, D et E. Ec = 450 J ou kg.m².s-² avec Ec = 0,5mv²
QCM 6 : AC
A. La théorie quantique s'applique aux corps hyper-denses
B. faux, sa vitesse est proche de la lumière, sa masse est donc supérieure à sa masse initiale (dite
masse au repos)
m 9000
C. m(v flash)= = =9000/ 0,5=18000kg
√
1−
v²
c²
1−
√3
4
D. cf 2 eme principe d'incertitude d'Heisenberg ( Δt . Δ E toujours supérieur à ћ)
E. La masse est devenue relative du fait de sa vitesse, la masse de la bille est donc dépendante de la
vitesse et est différente (supérieure) à la masse au repos.
QCM 8 : BC
A. s-1
D. E = h/Ʋ = 8,83. 10-17J
E. E(eV) = E(J) / (1,6. 10-19) = 5,52.102 eV
QCM 9 : BCD
A. Ec = ½ m.v2 = ½ * (12.10-3) * (103)2 = 6*103
D. VRAI, Ʋ = E / λ
E. Faux, on ne peut pas utiliser la formule Ʋ = c / λ car on peut l'appliquer uniquement aux ondes.
QCM 2 : C
A. mp>>>>mé
B. Mécanique classique.
D. égales en modules mais de sens opposé (pour l'équilibre).
E. Justement non, c'est la limite.
QCM 3 : AC
B. Le modèle de Bohr se base sur la mécanique quantique alors que le modèle de Rutherford se
base sur la mécanique classique.
D.n2
E. 2n2
QCM 4 : ACE
QCM 6:ABE
C. C'est la définition de l'isotone
D. C'est la définition de l'isomère
QCM 7:CE
A. cf C
B.cf C
D. 1 u.m.a = 931,5 MeV.
Petit conseil : Une multiplication est plus rapide qu'une division 1Mev = 1,073 * 10-3 u
QCM 9 : ABE
A. VRAI, en effet on néglige l'énergie de liaison des électrons (car elle est très faible comparée à
celle du noyau)
C. C'est la courbe d'Aston
D. Une fusion est très difficile à réaliser.
QCM 10 : ACDE
B. La fusion en libère beaucoup plus (et ne génère aucun déchet radioactif). Bref un rêve pour
l'écologie...
QCM 11 : ADE
B.15%
C. 5%
QCM 2 : ACDE
B. 1 à 1,5 fermi
QCM 3:ACD
B. incompressible et hyper-dense
E. Pourquoi au carré ? Bah non pas au carré ! Juste quand c'est bien plein c'est plus stable. L'inverse
d'un p2 a saint-pi.
QCM 4 : CDE
A. Le modèle nucléaire possède en plus le moment cinétique total de chaque nucléon j.
B. n, sinon le reste est juste.
QCM 5 : ABC
D. Par définition, elle se comporte comme un tout sinon se n'est pas une particule fondamentale.
QCM 6:ADE
B. Leptons
C. Quarks
QCM 8 :ABCDE
C. VRAI, les particules composées de plusieurs éléments.
QCM 9 :ABC
D. Couleurs différentes.
E. Ils existent.
QCM 11 : AB
C. C'est le plus anciens.
D. Négligeable au niveau de l'atome mais possède un rôle très important au niveau macroscopique
notamment en astronomie.
QCM 12 : BC
A. Le gluon a une masse nulle et une porté d'environ 1,5 fermi.
D. Le gluon
E. Leptons et quarks attention
QCM 13 : BC
A. Seul les bosons sont des particules virtuelles. Les fermions sont des particules réelles.
D. Antisymétrique + | Ψ ( x , y , z , t )|² = - | Ψ ( x , y , z , t )|²)
E. Demi entier, le reste est juste.
QCM 14 :AB
C. Ce sont tous les deux des fermions
D. Synonymes
E. Les mésons sont des bosons.
QCM 15 : BC
A. L'inverse
D. étant des fermions
E. Les hadrons (=particules composites) sont des bosons (comme les mésons par exemple) ou des
fermions comme les baryons.
QCM 16 : ABE
C. Ne respecte pas.
D. Celle-ci c'est pour les fermions.
QCM 17:ACDE
B. C'est l'interaction gravitationnelle.
QCM 18: D
A. On parle du noyau (attention aux énoncés)
B. Ici, T1<<T2, il faudrait que ce soit l'inverse (T2>>T1)
C. 18 (A=18)
D. (VRAI) Il a perdu un proton + électron au profit d'un neutron
E. Une capture électronique n'émet pas ß⁺, mais aurait pu être à l'origine de O¹⁸ quand même.
QCM 2 : AC
A. (VRAI) N(0)= Na . m /M
B. 2 Fautes :Il faut penser au facteur ln2, T~0,023s ; de plus, ce sont les mauvaises unités (s-¹ vs. s¹)
C. (VRAI) A (0) = λ.N (0), donc vrai, attention tout de même aux puissances
D. ~240
E. Non, attention à la période et à λ
QCM 3 : ABDE
C. 10-6 curie = 37 * 103 Bq ; A(Bq) = ( ln 2 * m* Na) / (M * T) = 1,11 * 10-14g, où A ≂ M (g.mol)
D. VRAI, A ( t=nT) = A / (2n)
QCM 4 : ACD
B. λ = ln (2) / T = 2*10-3
E. 10
QCM 5 : BD
A. Faux, le système passe dans un état de plus basse énergie.
C. Faux, la masse d'un atome est égale à la somme de son noyau et de ses électrons, moins l’énergie
de liaison du cortège électronique au noyau.
E. Faux, c'est l'inverse.
QCM 6 : A
B. Faux, ces phénomènes concernent les électrons périphériques.
C. Faux, le photon gamma est libéré lors d'un isomérisme nucléaire.
D. Faux, si l'etat excité dure plus de 0,1 seconde on parle de radioactivité.
E. Faux, l'état métastable défini une durée de vie longue d'un état excité lors d'un isomérisme
nucléaire.
QCM 8 : BCD
A. Faux, elle s’écrit Qβ-(max) = (DDM - me) c² MeV
E.Faux.
QCM 9 : BE
A.Faux, les deux phénomènes sont équiprobables pour les noyaux légers.
C.Faux, il peut être aussi instable et provoquer des désintégrations en chaine.
D. Faux, le seuil se situe à 1,022 Mev/c^2.
Les photons sont non matériels, ils n'ont ni charge ni masse, mais ils interagissent avec la matière comme
une particule (aspect corpusculaire). Ils sont caractérisés par une E=h×ν énergie et une quantité
p=h / λ de mouvement .
Remarque :
Comme ν = c/λ, on peut simplifier le calcul de l'énergie à partir de la longueur d'onde : E (keV) = 1,24/λ
(nm).
→ Caractère ionisant : Un rayonnement est ionisant s'il peut arracher un électron des couches profondes (K,
L) donc si E > 10 eV, ce qui équivaut à dire qu'il est ionisant si λ < 100 nm.
2) Faisceaux de photons
L'énergie du faisceau varie avec le nombre de photons : dR=E⋅dN , car si un photon interagit il
disparaît immédiatement.
Explication : On a R = NE donc dR = NdE + EdN
Si un photon interagit, il cède toute son énergie en une seule fois et disparaît. La quantité d'énergie d'un
photon ne varie donc pas, et on a dE = 0, d'où dR = EdN.
GRANDEURS
Fluence Φ=N / S Nombre de photons par unité de surface. [m-2]
Fluence énergétique Φ e=(N ×E)/ S Énergie du faisceau par unité de surface. [J . m-2]
On peut produire des RX grâce à un générateur de RX. Celui-ci est constitué de 2 électrodes sous haute
tension U. Des électrons sont arrachés à la cathode et projetés sur l'anode où ils provoquent :
ionisations + RX de fluorescence + RX de freinage.
2) Sources de Rγ
- Isotopes instables : modes de désintégration qui laissent le noyau fils dans un état excité. Il y a émission
d'un ou plusieurs rayonnements porteurs de l'énergie libérée par la désintégration.
• Radioactivité α → Spectre de raies de rayons γ, énergie d'émission entre 4 et 9 MeV.
• Radioactivité β-/β+ → Spectre de rayons γ continu.
dN
→ Formules du cours sur le noyau atomique : A(t )=A0×e(−λ t) A= =λ×N ln2=T ×λ .
dt
Un photon peut traverser la matière sans interagir, il conserve alors son énergie initiale. Mais s'il interagit
avec un atome, il transfère son énergie. L'interaction se fait au niveau du cortège électronique et/ou au
niveau du noyau de l'atome. Cette interaction est aléatoire donc on raisonne en terme de probabilités.
– En résumé :
L'interaction d'un photon avec la matière se fait en 2 étapes :
• Transfert de l'énergie incidente hνi à un électron sous forme d'énergie cinétique (PHE), voire à un
photon (Compton) ou création d'une paire e+ ; e- (PP).
• Les électrons secondaires ont assez d'énergie cinétique pour être ionisants et communiquent leur
énergie au milieu.
La couche de demi atténuation (CDA) est l'épaisseur de matériau qui permet de ne laisser passer que la
moitié des photons incidents (dépend du matériau considéré).
Les particules chargées ont une masse, une énergie cinétique et une quantité de mouvement.
• Masse m = m0 . 1/γ
γ=√(1−v 2 /c 2)
→ Varie avec la vitesse v de la particule
B. Origine
1) Sources d'électrons
- Radioactivité β-/β+ : Spectre d'énergie continu entre 0 et Eβmax en fonction des noyaux.
- Électrons secondaires dus aux RII : Spectre continu avec Emax = hνi .
- Accélérateurs (linéaires essentiellement) : Electrons avec E ≤ 25 MeV.
• Transfert linéique d'énergie (TLE) : Énergie moyenne transférée au milieu cible par la particule
→ TLE=DLI × w
̄ w
̄ : énergie moyenne transférée pour chaque ionisation (caractéristique du milieu)
Valeurs à connaître :
• w
̄ :
◦ Dans l'eau : TLE = 32(eV) . DLI
◦ Dans l'air : TLE = 34(eV) . DLI
La trajectoire est une ligne brisée (trajet rectiligne entre 2 chocs). La perte d'énergie est continue et
progressive.
5 – Caractéristiques de la trajectoire
• Le parcours R correspond à la longueur de la trajectoire : R=T /S C .
→Dans l'eau, SC devient quasi constant (2 MeV) pour un électron de T grand : Reau ( cm)=T (MeV )/2 .
• La portée est la profondeur maximale atteinte dans le milieu : pour les
électrons, la portée est inférieure au parcours car ils ont une trajectoire en lignes brisées.
• Il y a une perte d'énergie progressive au cours de collisions avec les électrons de la matière.
• Comme mparticule incidente >> mparticule milieu , la particule est peu déviée et parcours et portée sont
identiques.
Remarque : A énergie égale, le parcours des PCL dans la matière est beaucoup plus petit que celui des
électrons.
• Le transfert d'énergie est faible devant l'E c de la particule et les transferts d'énergie sont d'autant plus
nombreux que l'énergie transférée est faible.
• Si la vitesse est relativement faible, le pouvoir d'arrêt est très élevé, alors : Reau (cm) = T(MeV)/1500.
• Le TLE est très grand tout le long de la trajectoire et croît au fur et à mesure que la vitesse diminue :
Sc est maximal à la fin de la trajectoire. → PIC DE BRAGG (= beaucoup d'énergie déposée)
• En fin de trajectoire il y a capture électronique : le projectile capte des électrons de la cible.
• On a des excitations et des ionisations le long de la trajectoire.
III. Dosimétrie
A. Dosimétrie des photons
• KERMA : Transferts d'énergie se produisant dans la sphère centrée sur P, quel que soit le devenir
des électrons secondaires.
• Dose absorbée : Énergie déposée dans la sphère centrée sur P, quel que soit le lieu du transfert
d'énergie initial.
S
Dans un tissu considéré comme homogène on peut écrire : D= ρcol ×Φ .
Remarque : La fluence Φ est le nombre de PCI par unité de surface.
E=∑ wT ×H wT est sans dimension, c'est un facteur de pondération lié à la radiosensibilité des tissus.
→ La dose efficace ne peut être calculée que pour plusieurs organes ou tout l'organisme, on a
Σ organisme =1 .
Conclusion :
Énergie déposée dans la Dose absorbée D Mesurée (Kerma)
matière → Sert à calculer l'exposition du patient (médical)
Façon d'irradier Dose équivalente H
Estimées
Risque à long terme pour Dose efficace E
l'individu → Sert à fixer les limites réglementaires
(législation)
1) Comptage d'impulsions
Taux de comptage Nombre d'impulsions par unité de temps.
Bruit de fond ou Taux de comptage sans signal à mesurer.
mouvement propre
Géométrie de Emission supposée isotrope de N particules par unité de temps. Le détecteur ne reçoit que les
détection particules émises dans l'angle solide Ω sous lequel il est vu par la source.
N Vues
Facteur géométrique : g= = Ω
N Source 4 Π
N.g particules traversent le compteur.
Efficacité Correspond à N comptées / N vues après soustraction bruit de fond.
B. Les détecteurs
1) Détecteurs à gaz
Les détecteurs à SC sont équivalents à des détecteurs à gaz solides ; la cathode et l'anode sont remplacées
respectivement par des semi conducteurs de type p et n accolés.
SC de type p : Cristaux avec des impuretés (atomes peu nombreux) qui ont un électron de moins que les
La quantité d'énergie recueillie aux bornes est proportionnelle à l'énergie transférée par le RI. →
DOSIMETRE
Ce détecteur est plus sensible et a une meilleure résolution d'énergie.
Utilisation : Mesure en continu et affichage en temps réel font qu'on utilise le détecteur à SC en dosimétrie
opérationnelle.
3) Détecteurs à scintillation
Photomultiplicateur :
- Le détecteur transforme les photons en électrons par effet PHE.
- Les électrons son amplifiés par les dinodes.
Utilisations :
• Gamma camera
• Compteur puit : pour déterminer l'activité de radioéléments émetteurs γ.
• Sondes de comptage externe : pour déterminer l'activité de radioéléments émetteurs γ dans une
région de l'organisme.
2 – Scintillateurs organiques
Très rapides, ils sont utiliusés pour la spectrométrie β mais ils ont un mauvais rendement lumineux.
C. Utilisations
1) Détecteurs de médecine nucléaire
• Gamma caméra :
Présence d'un collimateur qui sélectionne géométriquement les photons avant le scintillateur. Il y a
plusieurs détecteurs à scintillation en parallèle.
Le signal obtenu comprend un front Compton (« flou ») et le pic d'absorption totale qui est le signal
utile.
• Détecteur de contamination de surface : Composé d'un scintillateur et de photomultiplicateurs, on
détecte l'activité.
• Moniteur de contamination : Détecteur à gaz en mode compteur proportionnel.
• Dosimètre opérationnel :
Détecteur à semi conducteur, il détecte surtout les RX, les Rγ et β.
→ Dose instantanée et cumulée à la fois, la lecture se fait immédiatement.
QCM 3 : Différents examens d'imagerie médicale sont réalisés avec des rayonnements
ionisants ionisants (rayons X et/ou γ) :
A. La radiologie fait partie de l'imagerie par transmission.
B. La tomodensitométrie et la mammographie sont deux techniques d'imagerie par émission.
C. En imagerie de transmission on utilise généralement des RX.
D. En imagerie par émission, la source de rayonnement est à l'intérieur de l'organisme.
E. La scintigraphie est un examen d'imagerie par émission de photons X.
QCM 7 : A propos des interactions des rayonnements indirectement ionisants avec la matière
A. Les photons peuvent interagir avec les électrons ou le noyau des atomes.
B. La section efficace est la probabilité qu'une interaction produise un effet donnée : elle est en cm-2
et son unité usuelle est le barn.
C. On a 1 barn = 10-28 cm².
D. La section efficace dépend du type d'interaction, de l'énergie du faisceau et de la nature du
rayonnement (rayons X ou γ).
E. La section efficace macroscopique est en cm-1.
QCM 8 : A propos des interactions des rayonnements indirectement ionisants dans la matière
A. Les diffusions de Thomson et Rayleigh sont des diffusions incohérentes qui se font
respectivement sur des électrons libres et liés.
B. La diffusion Compton se fait sur des électrons des couches périphériques de l'atome.
C. L'électron Compton reçoit le plus d'énergie possible quand l'angle de diffusion du photon est de
π/2.
D. L'effet photoélectrique provoque l'excitation de l'atome du milieu.
E. L'effet photoélectrique donne toujours un spectre d'énergie continu à cause des RX de
fluorescence émis.
QCM 9 : A propos des interactions des rayonnements indirectement ionisants dans la matière
A. Dans la diffusion Compton, la répartition de l'énergie entre le photon et l'électron n'est pas égale.
B. L'effet Compton augmente toujours si l'énergie du photon incident augmente.
C. L'effet photoélectrique peut se produire quelle que soit l'énergie du photon incident.
D. L'effet photoélectrique augmente si l'énergie du photon diminue à Z constant.
E.La probabilité d'effet photoélectrique diminue au profit de l'effet Compton lorsque le numéro
atomique Z du milieu traversé augmente.
QCM 10 : A propos des interactions des rayons X et gamma
A. La production de paire, contrairement aux réactions photonucléaires, est une réaction à seuil.
B. Comme les réactions photonucléaires demandent beaucoup d'énergie elles ne sont jamais
utilisées en imagerie.
C. En imagerie médicale interviennent surtout l'effet photoélectrique et l'effet Compton qui est
prépondérant.
D. La CDA est l'épaisseur de matériau qui permet de ne laisser passer que ln2 fois le nombre de
photons incidents.
E. La loi d'atténuation d'un rayonnement électromagnétique est de type exponentielle décroissante.
QCM 11 : A propos de l'interaction des particules chargées avec la matière :
A. Elle se produit toujours le long des trajectoires.
B. Elle est décrite par la CDA.
C. Elle correspond à l'interaction des rayonnements indirectement ionisants avec la matière.
D. Peut entraîner l'émission de RX.
E. Peut être d'origine coulombienne.
QCM 20 : Parmi les détecteurs proposés, lequel ou lesquels va-t-on pouvoir utiliser pour la
mesure d'une dose reçue ?
A. Le film ;
B. Le semi-conducteur ;
C. La chambre d'ionisation ;
D. Le compteur Geiger-Müller ;
E. Les scintillateurs (quels qu'ils soient).
QCM 22 : En médecine nucléaire, outre des compteurs gamma utilisés comme sondes
thyroïdiennes, on untilise une gamma caméra ; cet équipement peut être composé :
A. D'un cristal scintillant.
B. De collimateurs que l'on change selon l'énergie du RI.
C. D'un détecteur de type chambre d'ionisation.
D. D'un photomultiplicateur pour convertir les longueurs d'onde du RI à détecter.
E. De plusieurs photomultiplicateurs dont on extrait un courant électrique proportionnel à l'énergie
déposée sur la photocathode par le RI incident.
QCM 1 : BCE
A. On utilise des énergie de 100-170 keV en imagerie et 1 MeV en thérapie.
D. Un rayonnement est ionisant pour une énergie à partir de 10 eV.
QCM 2 : BDE
A. Les photons sont bien caractérisés par une quantité de mouvement, mais on utilise la formule p =
h/λ.
C. Les rayons γ proviennent des phénomènes nucléaires quelle que soit leur énergie, mais ils sont
ionisants si leur longueur d'onde est inférieure à 0,1 µm.
QCM 3 : ACD
B. La mammographie et la tomodensitométrie appartiennent à l'imagerie par transmission.
C. VRAI, et on utilise généralement les rayons gamma pour l'imagerie par émission.
E. La scintigraphie fonctionne par émission de photons gamma.
QCM 4 : BC
A. La fluence énergétique est en J/m².
D. On a Ψ= dΦ/dt = dN/SdT.
QCM 5 : D
A. Comme les électrons du générateur de RX produisent aussi des RX de freinage, le spectre est
continu.
B. Lorsqu'on augmente la tension on augmente l'énergie moyenne et lorsqu'on augmente l'intensité
on augmente le nombre de photons.
C. On a un spectre continu d'énergie lors d'une désintégration alpha.
E. On a deux photons de 511 keV.
QCM 6 : AD
B. Les RX de freinage ont un spectre continu.
C. Un photon est ionisant si sa longueur d'onde est < 100 nm.
E. L'énergie radiante varie bien avec le nombre de photons mais du coup, dR = EdN.
QCM 7 : AE
B. La section efficace est en cm².
C. 1 barn = 10-28 m² ou 10-24 cm².
D. La section efficace ne dépend pas de la nature du rayonnement mais des cibles avec lesquelles le
photon interagit.
QCM 9 : AD
B. La section efficace de l'effet Compton est inversement proportionnelle à l'énergie du photon.
C. L'effet PHE se produit sur des électrons liés (80% du temps de la couche K) et l'énergie du
photon doit donc être supérieure à l'énergie de liaison de l'électron (environ 10 eV).
E. La section efficace de l'effet électrique croît avec Z tandis que celle de l'effet Compton est
indépendante de Z.
QCM 10 : BCE
A. Les réactions photonucléaires sont aussi des réactions à seuil, ce dernier dépendant du noyau
considéré.
D. La CDA bloque la moitié des photons incidents.
QCM 11 : ADE
B. La CDA se rapporte à l'interaction des rayonnements indirectement ionisants.
C. L'interaction des PC correspond à l'interaction des rayonnements directement ionisants avec la
matière.
QCM 12 : DE
A. Le rayonnement alpha provient de sources radioactives.
B. La particule ralenti en fin de parcours et cède plus d'énergie.
C. Les particules alpha sont des particules lourdes contrairement aux électrons.
QCM 13 : ADE
B. C'est une particule légère.
C. C'est une particule légère.
QCM 14 : BE
A. Il caractéristique seulement l'interaction des rayonnements directement ionisants avec la matière.
C. TLE = 34.DLI
D. Le TLE est le produit de la DLI par l'énergie moyenne transférée pour chaque ionisation.
QCM 15 : AB
C. Les transferts sont faibles et nombreux.
D. Le pouvoir d'arrêt par collision augmente avec la densité électronique.
E. SR augmente bien avec la densité en noyaux de la cible, mais pour des énergies faibles et dans les
tissus, le pouvoir d'arrêt total est environ égal au pouvoir d'arrêt par collision ( SR = 0).
QCM 16 : AD
B. Les PCL ont bien un parcours plus court que celui des électrons à énergie égale, mais le parcours
des particules bêta plus est très bref, elles s'annihilent très rapidement.
C. Reau(cm) = T(MeV)/2 donc on a Reau(cm) = 1(MeV)/2 = 0,5 cm = 5 mm.
E. Les particules lourdes ont un parcours rectiligne.
QCM 18 : AB
C. Le KERMA est proche dans l'air de l'exposition, il est égal à la dose dans la zone de pseudo
équilibre électronique dans l'air.
D. Se mesure en C/kg
E. Il n'y a pas besoin de la fluence énergétique
D. La dose absorbée D sert à calculer l'exposition du patient et la dose efficace E sert à fixer les
limites réglementaires.
E. Si : D=Φ×S col /ρ
QCM 20 : ABC
D. C'est un compteur de particules et pas un dosimètre.
E. Il est utilisé dans les compteurs puit et les sondes de comptage externe pour déterminer une
activité et non pas une dose reçue.
QCM 21 : AD
B. Ils protègent surtout des RX, des rayons gamma et des rayonnements bêta.
C. On estime la dose grâce à la force du courant créé entre 2 électrodes.
E. Ils sont réutilisables contrairement aux dosimètres passifs qui sont à usage unique.
QCM 22 : AB
C. La chambre d'ionisation ne compose pas les gamma caméras.
D. Le photomultiplicateur sert à augmenter le nombre d'électrons.
E. L'énergie est déposée sur la photocathode par un photon créé après la passage du RI dans le
scintillateur.
QCM 23 : BDE
A. Il constitue un scintillateur solide, et la fenêtre d'entrée du photomultiplicateur est en verre.
C. Il peut être utilisé pour les rayons X également.
LESIONS PRIMAIRES :
– Directes : 20 %
– Indirectes : 80 % = Radiolyse de l'eau (étape physique), phénomène non spécifique des RI
TEL et RENDEMENT :
Donc :
– Le rendement moléculaire est proportionnel au TEL.
– Le rendement radicalaire est inversement proportionnel au TEL.
FACTEURS DE RADIOSENSIBILITE :
Dommages bases > Dommages sucres > Simple brin > Double brin > Pontages > Liaisons protéines
3 TYPES DE LESIONS :
– L'épaulement traduit la capacité des cellules à réparer leurs lésions, il se voit pour les TEL
faibles
– La fin de la courbe devient rectiligne car → la dose D devient trop forte pour les systèmes
de réparation
– DL50 (avec épaulement) > DL50 (sans épaulement)
– Partie initiale α → pente qui décrit les lésions non réparables ( si TEL ↑ alors pente α ↑)
– 2ème fonction linéaire → β → pente qui décrit les capacités de réparation
– α/ β : Autant de lésions létales d'emblée que de lésions sublétales
Attention, cela ne décrit pas la radiosensibilité cellulaire (piège +++)
EFFETS TISSULAIRES :
CANCERS :
RADIOPROTECTION :
QCM 11 : A propos des phases du cycle cellulaire, ordonnez ces phases par radiosensibilité
croissante :
A. G1 < G2 < M < Fin de phase S < Début de phase S
B. Fin de phase S < Début de phase S < G1 < M < G2
C. G2 < M < G1 < Début de phase S < Fin de phase S
D. G2 < M < G1 < Fin de phase S < Début de phase S
E. Début de phase S < Fin de phase S < G1 < M < G2
QCM 13 : Après irradiation, avec une dose donnée, sur des cultures cellulaires à différents
stades du cycle, vous vous attendez à observer les meilleures survies cellulaire avec les cellules
du (des) stade(s) :
A. G0
B. G2
C. G1
D. M
E. S
QCM 14 : A propos des différents types cellulaires, ordonnez ces tissus par radiorésistance
décroissante :
A. Rein > intestin > Moelle osseuse
B. Moelle osseuse > intestin > Rein
C. Peau > Foie > Gonade
D. Gonade > Foie > Peau
E. Peau > intestin > Gonade
QCM 21 : A propos des lésions causées par les RI, quelles sont réponses inexactes :
A. Toutes les lésions aboutissent à la mort cellulaire.
B. Il existe des réparations fidèles et des réparations fautives.
C. Les réparations fautives peuvent être à l’origine de cancer si la cellule réparée est somatique ou à
l’origine d’une anomalie héréditaire si la cellule est germinale.
D. En l’absence de réparation, la cellule continue de vivre normalement.
E. La réparation fautive peut aboutir à une nécrose, mort programmée.
QCM 34 : Les effets biologiques des radiations ionisantes : (toute chose étant égales par
ailleurs)
A. Un TLE fort (particules α) est plus nocif qu’un TLE faible (X ; γ ; β).
B. Le fractionnement favorise la survie des cellules à renouvellement rapide.
C. Le fractionnement favorise la survie des cellules par rapport à une irradiation aigüe.
D. L’augmentation du débit de dose augmente la survie cellulaire.
E. Le fractionnement a plus d’influence sur les RI à faible TLE que sur les RI à fort TLE.
QCM 1 : C
A. Les particules α ne sont pas utilisées dans l’imagerie médicale mais peuvent l’être pour les
traitements de radiothérapie.
B. Les photons γ sont utilisés dans l’imagerie d’émission.
D. Idem, les β+ appartiennent à l’imagerie d’émission.
E. Les β- peuvent cependant être utilisés dans les traitements de radiothérapie.
QCM 2 : DE
A. Idem 1.A
B. Les hadrons ne sont pas utilisés dans l’imagerie médicale mais peuvent l’être pour les traitements
de radiothérapie. Ils sont particulièrement intéressants en raison de leur pic de Bragg, on parle alors
de Hadronthérapie.
C. Les photons X sont utilisés dans l’IT
QCM 3 : BD
A. La source est interne au patient.
C. Les photons sont à interaction probabiliste, ainsi une partie interagit et disparait, tandis que
l’autre est transmise et captée par le détecteur.
E. Le tube à RX produit des photons X.
QCM 4 : AE
B. Les photons sont des RI indirectement ionisants.
C. Leur interaction avec la matière est probabiliste.
D. C'est l'inverse Wr(X) = 1 et Wr(α) = 20
E. VRAI. Scanner (= TDM) + Radiographie = IT = Photons X
QCM 5 : ABCD
D. (VRAI) Photon X = fluorescence X => désexcitation atomique.
Photon γ = isomérisme nucléaire => désexcitation nucléaire.
E. Leurs parcours est infini et leur interaction probabiliste. En pratique, on atténue un rayon γ avec
plusieurs centimètres de plomb. Il n’est jamais possible de les arrêter complètement.
QCM 7 : ABC
A. (VRAI) Il vous faut retenir qu’en TDM on cherche à calculer le coefficient d’atténuation linéaire
µ des tissus. Ce coefficient correspond à la capacité du tissu à atténuer le faisceau de RX et dépend
de sa densité électronique. Pour cela, on compare l'intensité des RX à l'entrée N0 à celle des RX
transmis, à la sortie Ni, en considérant connue l'épaisseur de tissu x. On obtient donc une certaine
valeur de µtissus que l'on rapporte au µeau pour obtenir un nombre scanner en Unité Hounsfield
UH.
D. Une image en 2D est découpée en pixel. A chaque pixel correspond un nombre scanner en UH et
à chaque nombre scanner en UH correspond un niveau de gris. Il est cependant possible de réaliser
plusieurs coupes en 2D pour obtenir par traitement informatique, une structure en 3D. Dans ce cas,
le volume est découpé en voxel.
E. C’est une limite du scanner. L’œil ne perçoit qu’entre 30 et 40 nuances de gris. Il est donc
nécessaire de faire un fenêtrage de l’échelle Hounsfield qui comprend entre 3000 et 4000 valeurs.
En effet, on calibre notre échelle de gris sur les nombres scanner en UH des tissus qui nous
intéressent. Par exemple si vous souhaitez faire un scan des poumons, vous fenêtrez vos nuances de
gris autour des valeurs en UH des poumons et des tissus mous, pour augmenter le contraste sur
votre image. Vous observerez nettement les poumons et non les structures osseuses avoisinantes.
QCM 8 : ACD
B. Le malade est rendu radioactif par l’administration du radiopharmaceutique, il faut donc prendre
des précautions particulières après l’examen.
D. VRAI. Le vecteur du radiopharmaceutique est sélectif et ne se distribue pas aléatoirement dans
l’organisme. En IE on peut donc avoir des informations sur le fonctionnement d’un organe
(physiologie, métabolisme, etc…)
E. Elle permet les 2. On peut photographier la fixation du traceur à un instant t ou la suivre dans le
temps.
QCM 9 : ABCE
D. Le technétium est émetteur γ.
QCM 10 : BCE
A. Là encore c’est une limite du scanner. Il arrive que dans certains cas des tissus de natures très
différentes se retrouvent avec des nombres scanner en UH proches car leur densité est semblable.
C. VRAI. C’est une limite de la scintigraphie : une source de RI profonde ressortira moins sur
l’image car les photons qu’elle émet seront plus fortement atténués que si cette source était située
près de la surface car l’atténuation des photons augmente avec l’épaisseur des tissus à traverser.
D. On effectue des corrections d’atténuation en couplant une IT type TDM et une IE type TEP.
E. VRAI. Le problème évoqué en 11-C est corrigé lors du couplage TDM/TEP. En effet, on a vu
qu’avec la TDM on obtenait des informations anatomiques sur les tissus et leurs coefficients
d’atténuation µ. Grâce à cela, on peut par informatique corriger l’atténuation d’une image TEP en
tenant compte de la position de la source dans le patient et de son environnement tissulaire. Cela
permet une interprétation plus fiable de la distribution du radiopharmaceutique.
QCM 12 : BE
QCM 13 : ACE
QCM 14 : ACE
D’après la loi de BERGONIE et TRIBONDEAU :
« Plus une cellule est jeune, peu différenciée et à forte activité de reproduction, et plus elle est
radiosensible. »
QCM 15 : A
B. Plus elle est radiosensible.
C. Elles diminuent la radiosensibilité. Imaginez-vous qu’un milieu pauvre en O2 a moins de risque
de former des radicaux libres qu’un milieu riche en O2. Ainsi il subira moins d’attaque par ces
radicaux et donc mois de dégâts.
D. Plus elle est radiosensible.
E. A faible épaulement.
QCM 16 : ACD
B. Fibroblastes = cellules radiorésistantes = fort épaulement et pente peu marquée.
E. Il faut toujours prendre en compte les tissus sains périphériques et leur radiosensibilité quand
vous envisagez une radiothérapie. L’objectif du radiothérapeute étant d’administrer le maximum de
dose dans la tumeur et de limiter les dégâts sur les tissus sains au voisinage, il faut prendre en
compte la radiosensibilité des cellules tumorales par rapport à celle des cellules saines.
QCM 17 : AD
B. Sublétales = réparables individuellement mais non réparables et rendues létales par leur
accumulation.
C. Létales d’emblées = jamais réparables, provoquent une mort cellulaire d’office.
E. La fin de la courbe devient linéaire car il y a saturation des systèmes de réparation. Les lésions
sublétales s’accumulent et deviennent létales.
QCM 18 : AE
A. (VRAI) Les cellules fibroblastiques sont radiorésistantes, donc équipées de systèmes de
réparation efficaces.
B. Les lésions létales d’emblées existent toujours quel que soit le type cellulaire.
QCM 19 : ABC
A. VRAI. La dose létale qui tue 50% des cellules est plus élevée pour les cellules R. Il faut une plus
grande dose pour tuer 50% des cellules R que pour tuer 50% des cellules P.
D. A 30 Gy il reste 50% des cellules R (car DL50 = 30 Gy) et quasiment plus aucune cellules P (car
on a largement dépassé la DL50)
E. Avec les DL50 on est capable de déduire les taux de survies.
QCM 20 : CDE
A. Le sang artériel plutôt, car il est riche en O2 qui est radiosensibilisant.
B. C’est le contraire, car les rayons α augmente le TEL et donc la radiosensibilité.
QCM 21 : ADE
Attention pour ce QCM il fallait donner les réponses inexactes.
A. Les lésions peuvent être réparées correctement, auquel cas la cellule continue de vivre
normalement.
D. En l’absence de réparation la lésion a un effet létal (nécrose).
E. Nécrose = mort non programmée.
QCM 22 : BDE
A. Les RI directement ionisants provoquent des lésions directes et indirectes.
C. Ce sont les lésions indirectes qui passent par la radiolyse de l’eau et la fabrication d’espèces
radicalaires.
D. (VRAI) C’est typiquement une lésion directe par un RI indirectement ionisant (photon).
QCM 23 : AB
C. Lésions indirectes.
D. La protéine p53 intervient dans le phénomène d’apoptose. Les enzymes capables d’inactiver les
radicaux libres sont les superoxyde dismutases, peroxydases, catalases, etc…
E. Ils sont produits par radiolyse de l’eau.
QCM 24 : BE
A. Ne pas confondre lésion primaire directe et rayonnement directement ionisant, ce sont deux
notions différentes.
Lésion directe = sans radiolyse de l’eau
RI directement ionisant = ionisation et excitation directe des molécules par atteinte directe.
C. Etape physique brève = ionisation et/ou excitation de la molécule H2O et formation des espèces
radicalaires OH° et H°, puis chimique = diffusion des espèces radicalaires dans la solution.
D. Les rendements des espèces sont reliés entre eux.
QCM 25 : CDE
A. Bien que l’origine soit différente, la nature des lésions reste identique à celles des radiations
ionisantes.
B. Signe de danger de mort, surtout si la rupture est brutale et importante
QCM 27 : ABDE
A. VRAI. Car même si les RI à TLE fort ont tendance à augmenter les dommages en augmentant la
quantité d’espèces radicalaires, ils favorisent la recombinaison de ces espèces et donc augmentent le
rendement en espèces moléculaires (H2O2 et H2).
C. Ce rendement augmente avec l’augmentation du TLE.
QCM 29 : ACD
B. Elle ne répond plus aux variations extérieures.
E. C’est l’étape de promotion = hyperplasie et progression = instabilité génétique.
QCM 30 : CD
A. Les effets déterministes comprennent des effets précoces et tardifs (séquelles des précoces).
B. Un cancer radio-induit est un effet tardif de type stochastique. Ce n’est pas une séquelle d’un
effet déterministe ! Il vous faut bien retenir, que les cancers radio-induits ont une apparition
aléatoire mais que la probabilité qu’ils apparaissent est croissante avec la dose. Ils appartiennent
donc bien aux effets stochastiques.
E.Ils sont dus à la mortalité et au dysfonctionnement cellulaire.
QCM 31 : CE
A. Elle s’observe dans le cadre d’effet déterministe avec une forte dose.
B. Elle est présente entre la phase précoce d’apparition des premiers symptômes et la phase critique
où il y a un risque vital en l’absence de traitement.
D. Son apparition se fait généralement quelques heures après l’exposition aux RI.
QCM 32 : AC
B. Ils sont liés à des mutations cellulaires, pouvant générer des cancers radio-induits.
D. Leur gravité est indépendante de la dose.
E. Contrairement aux effets déterministes qui ne sont présents qu’aux fortes doses, les effets
stochastiques sont présents aux faibles et aux fortes doses.
QCM 33 : BDE
A. Effet tardif stochastique.
C. De la même façon que pour un cancer classique, nous n’avons pas tous les mêmes
prédispositions à son développement. C’est un concept important à prendre en compte dans la
radioprotection.
QCM 35 : ABE
C. Le fractionnement favorise plus souvent les cellules saines à renouvellement lent plutôt que les
cellules malignes.
D. Au contraire ! Le fractionnement permet d’atteindre plus fortement les cellules tumorales plutôt
que les cellules saines environnantes si celles-ci sont à renouvellement lent. L’irradiation aigüe
endommage plus les cellules à renouvellement lent. Le fractionnement inverse donc la tendance à la
survie des cellules tumorales et des cellules saines soumises à une même irradiation aigüe.
QCM 36 : ABD
A. Il faut toutefois comprendre qu’à la sortie du patient, quel que soit le rendement en profondeur
du faisceau, il y aura toujours des photons qui n’auront pas interagit et qui seront susceptibles de
déposer leur dose d’où la nécessité de mettre en place des mesures de radioprotection.
C. Les rayonnements β+ ne sont pas utilisés en radiothérapie. On peut toutefois utiliser des β+, des
photons X et γ, des particules α et des hadrons.
E. Il s’agit de la description d’un faisceau de photons. Pour les protons, la dose est à son niveau
maximal en fin de parcours, elle se distribue sous la forme d’un pic très étroit (Pic de Bragg), dans
un volume cible qui peut correspondre à la tumeur.
QCM 37 : ACDE
B. Il n’utilise pas les β+ et à l’inverse les particules α, protons et autres hadrons ne sont utilisés ni
en IE ni en IT.
QCM 38 : AD
B. Il n’existe pas de pic de Bragg chez les électrons, le reste de la proposition est juste.
C La curiethérapie appartient aux techniques de RTE. Elle ne fait pas appel à l’utilisation d’un
radiopharmaceutique administré par voie orale ou intraveineuse.
E. La RIV utilise des émetteurs β- et α. Les photons émis par les radio-isotopes n’étant pas assez
énergétiques pour irradier la tumeur.
QCM 39 : ABC
D. L’effet feu croisé est plus important chez les RI à TLE faible. En effet, le rayonnement est
généralement plus pénétrant et traverse la tumeur à plusieurs endroits.
E. Les particules α ont un TLE fort, pénètrent peu et ont donc un effet feu croisé plus faible.
QCM 40 : BDE
A. Elle protège aussi des effets précoces.
C. L’exposition au Radon est la composante majoritaire de l’irradiation naturelle. Le reste de la
proposition est juste.
QCM 41 : ACDE
B. On le retrouve dans l’air par décroissance du Radium 226 et dans l’eau par décroissance du
Radium 226 dissous et de la dissolution du Radon 222 dans la roche en contact avec l’eau.
QCM 42 : CDE
A. SANS seuil.
B. Les RAYONS γ sont SEULEMENT ATTENUES et non pas arrêtés.
ATTENTION aux unités lorsqu'il faut employer cette formule avec le volume en METRE CUBE et
la pression en PASCAL.
Cette loi indique que la quantité de gaz dissous à l'équilibre sera proportionnelle à la pression
partielle de la phase gazeuse.
Loi de HENRY : [S]=Ps*Hs où [s] est la concentration de gaz S en phase liquide (mol/m3),
Ps est la pression partielle du gaz S dans la phase gazeuse au dessus
du solvant (Pa),
Hs est une constante variant suivant le gaz S, le solvant et la
température (mol.m-3.Pa-1).
Variante de la loi de HENRY très utile : s = Ps*Hs où s est la solubilité (sans unité)
Il faut aussi noter que : 1) la solubilité augmente quant T diminue (ex : on sent que l'eau gazeuse
pique moins lorsqu'elle est très fraîche),
2) la solubilité du CO2 est très élevée (d'où son utilisation pour des
sodas, voir aussi les valeurs importantes pour le concours de Janvier
2014).
3)
QCM 1 : Soit 2L d'eau à 37°C à pression atmosphérique. On refroidit cette eau à 15°C. On
donne les valeurs suivantes à 1bar : - s37°CO2 = 0,5 et -s15°CO2 = 1 (1bar =105Pa).
A. La solution refroidie libère 0,5L de CO2.
B. La solution refroidie libère 1L de CO2.
C. La solution refroidie absorbe 0,5L de CO2.
D. À 15°C et P=1bar, H=10-5 Pa-1.
E. À 15°C et P=3bar, H=1/3*10-5 Pa-1.
QCM 3 : De l'eau est placée à 5 bar. On attend l'équilibre puis on repasse à 1bar. On
considère sO2 = 4 % et sCO2 = 80 % à 1 bar. On considère tout le temps un mélange gazeux de
10 % O2 et 5 % de CO2.
A. Le retour à 1 bar libère 20 fois plus de CO2 que d'O2.
B. Le retour à 1 bar libère 10 fois plus de CO2 que d'O2.
C. Une solution de 2L libère 40 fois plus de CO2 que d'O2.
D. Une solution de 2L libère 6,4 L de CO2.
E. Il reste 20 fois plus de CO2 que d'O2 dans l'eau totalement dégazé.
QCM 4 : On mesure les gaz du sang chez un homme en bonne santé. Au repos, on mesure PCO2
= 40mmHg et PO2 = 75mmHg. Lors d'un effort, on trouve PO2 = 110mmHg. Les pressions
données sont celles qui permettraient de dissoudre la quantité de gaz qu'on trouve dans le
plasma en utilisant un gaz pur. Le coefficient de solubilité de O2 dans le plasma est de 2%. Le
coefficient de solubilité de CO2 dans le plasma est de 50%. (1mmHg=4/3 .102 Pa).
A. Au repos, il a 25 fois plus de CO2 dissous dans le plasma.
B. Au repos, il y a environ 0,23 mol d'O2 dissous dans 3L de plasma.
C. Au travail, le plasma absorbe une demi-dose d'O2 supplémentaire par rapport au repos.
D. L'augmentation de la température au niveau du poumon contribue à augmenter la solubilisation
du O2 dans le plasma.
E. La contraction de muscle sur la cage thoracique gène la solubilisation de O2 en augmentant la
pression de l'air.
QCM 1 : D
A, B et C. En refroidissant la solubilité augmente de 0,5, on a donc 0,5L de CO2 capté en plus par
litre d'eau, soit 1L absorbé par le refroidissement de 2L d'eau. A, B et C FAUX
D. (VRAI) s15°=P*H15° ==> H15°=s15°/P=1/1=1bar-1=10-5 Pa-1. VRAI
E. H ne dépend pas de la pression, c'est la solubilité qui varie d'après la loi de HENRY.
QCM 2 : BD
Notations : 1 correspond à 4 Bar et 20% d'O2.
2 correspond à 1 Bar et 40% d'O2.
A et B. s1 = P1O2*H(O2) = 0,2*2*0,1 = 0,04
Or s1=V1O2 dissous/Veau ==> V1O2 dissous= s1*Veau = 0,04*3 = 0,12L
C. H(O2) reste constant d'où s1/s2= P1O2/ P2O2= (2*0,2)/(1*0,3) = 4/3 FAUX
Attention, encore une fois le problème vient du fait qu'on parle de pressions partielles et que si la
pression totale et bien divisée par 2, on a aussi modifié le pourcentage de O2 dans la situation.
D et E. V2O2 dissous= s2*Veau = P1O2*H(O2)*Veau = 0,3*1*0,1*3=0,09
==> VO2 dégazé = V1O2 dissous - V2O2 dissous = 0,12-0,09 =0,03L =30mL
QCM 3 : ADE
A et B. Il suffit de faire le rapport des solubilités soit 80/4=20.
C. Quelque soit le volume de solution, le rapport des libérations reste le même puisque c'est rapport
des solubilités soit 20. FAUX
D. (VRAI) À 5 bar, sCO2 est 5 fois plus élevée qu'à 1 bar (s=pH avec H=cte) d'où la solubilité
diminue de 4*80%, on libère donc 2*4*0,8=6,4L de CO2. VRAI
E. (VRAI) Car la solubilité de CO2 est 20 fois plus élevée.
QCM 4 : C
A. FAUX du fait de la pression en O2 supérieur à celle de CO2,
on a seulement 40*0,5/(110*0,02) = 9 fois plus de CO2.
B. On va utiliser PV=nRT, il faut donc trouver VO2. Or VO2 = sO2* V plasma
==> nO2 = sO2* Vplasma*PsO2/(R*T) !!!! Vplasma en m3, PsO2 en Pa et T en KELVIN !!!!!!
= 0,02*3.10-3*75*4/3.102/(8,31*310) NB : 75 = 3/4.102
= 2*3/(8,31*3,1) . 10-2-3+2+2-2
= ¼ .10-3 !!! Vplasma en m3 !!! FAUX
C. (VRAI) En effet la pression en O2 augmente de 150% (110/75=1,5).
D. FAUX, la température diminuerait plutôt la solubilité.
E. FAUX, la pression plus importante augmenterait plutôt la solubilité.
- A connaître -
Attention à bien écrire l'équation correctement avec au numérateur les produits. En effet pour
obtenir les produits, il faut les réactifs et de l'énergie ΔG°.
i.e : produit des produits = produits des réactifs*exp(-ΔG°/kT)
L'équilibre dépend donc seulement des éléments présents et de l'énergie qu'on peut fournir via la
température.
Il faut donc noter que l'ajout de catalyseur ne change rien à l'équilibre, cela permet juste de gagner
du temps pour l'atteindre comme on le ferait en remuant le mélange.
On peut voir les membres de (*) comme les éléments à placer sur chacun des plateaux d'une
balance.
Ainsi, l'ajout de A va conduire à la formation de C et D pour rééquilibrer la balance.
De même l'ajout d'un des produits va conduire à reformer les réactifs.
Si ΔG°>0 (i.e : qu'il fournir de l'énergie aux réactifs pour former les produits) alors l'augmentation
de la température va conduire à apporter plus d'énergie disponible au milieu et donc augmenter la
production des produits.
Mathématiquement exp(-ΔG°/kT) est croissant avec T exp(-ΔG°/kT)
QCM 1 : E QCM 2 : AD
QCM 1 : E
A. exp(-ΔG°/kT)*(H2O)2=(O2)*(H2)2 ATTENTION aux exposants et au sens entre réactifs et
produits.
B. D'après l'équation de réaction, il se forme 2 H2 pour 1 O2.
C. Au contraire, il se forme plus de dihydrogène (et d'O2) pour rééquilibrer la balance.
D. Un catalyseur ne change rien à l'équilibre.
QCM 2 : AD
B.Au contraire, l'énergie est consommée par la réassociation. Si on chauffe alors retrouve plus de A.
C. Un bon catalyseur ne modifie pas l'équilibre(et un ajout d'énergie induirait à reformer plus de A).
E. 3A donne 2B donc 1A donne 2/3 de B.
Connaître absolument ΔP = γ (1/R1 +1/R2) où R1 et R2 sont 2 rayons distincts de l'objet d'étude (m)
γ est la tension de l'interface (N.m-1)
ΔP en Pa = N.m-2.
Petite aide mémoire : une pression est une force exercée sur une surface d'où Pa = N.m-2.
Si on donne une tension en N.m-1 alors pour que ce soit homogène, il faut
qu'on ait une tension divisée par des mètres pour obtenir une pression.
Retenir aussi que la tension γ diminue quand on rajoute du savon dans l'eau, ce qui signifie que l'eau
savonnée s'étale plus (penser à de l'eau de vaisselle qui mouille une plus grande partie des habits).
QCM 1 : Soient 2 alvéoles pulmonaires dont l'une de rayon 0,1 mm et l'autre 2 fois plus petite.
La pression intra-alvéolaire est égale à la pression atmosphérique (105 Pa).
Pour maintenir les alvéoles ouvertes, la pression à l'extérieur des alvéoles (= pression pleurale)
est inférieure de 500 Pa à celle intra-alvéolaire, quelque soit l'alvéole considérée.
Pour éviter un collapsus d'une des 2 alvéoles, il faut que les pressions soient les mêmes dans
les 2 alvéoles pour cela les tensions superficielles sont variables grâce à des lipoprotéines.
A. Si les tensions superficielles des 2 alvéoles étaient identiques alors la plus grande des 2 alvéoles
aura une différence de pression plus élevée et se collabera.
B. Il faut que la tension superficielle de la plus petite alvéole soit 2 fois plus grande que celle de la
grande alvéole.
C. Il faut que la tension superficielle de la plus petite alvéole soit 2 fois plus petite que celle de la
grande alvéole.
D. La tension superficielle sur la plus petite des 2 alvéoles est de 2,5 N.m-1.
E. Un œdème réduit de 20% le diamètre des alvéoles. Pour maintenir la même différence de
pression dans la plus petite alvéole, il faut donc diminuer la tension superficielle de 0,25.10-3 N.m-1.
QCM 2 : Un handballeur doit porter une coudière. Celle-ci est fabriquée de sorte quelle ait
une tension constante sur toute sa longueur. Pour ne pas gêner le shoot, il faut que la pression
ne varie pas de plus de 1200Pa.
On assimile le bras à un cylindre de rayon égal à 6cm, le coude a une sphère de 4cm de rayon,
et l'avant-bras a un cylindre de 5cm de rayon.
A. La pression est la plus élevée au niveau du bras.
B. La pression est la moins élevée au niveau du coude.
C. La tension maximale pour ne pas gêner le shoot est de 36 N.m-1.
D. La pression sur l'avant-bras peut être de 800 Pa.
E. L'arrêt de la musculation réduit de 1 cm les rayon du bras et avant-bras mais pas du coude, la
tension maximale reste la même.
QCM 2 : C
A et B. On a 2/4=1/2>1/5>1/6 donc 2γ/4>γ/5>γ/6
La pression est donc la plus élevée au niveau du coude et la moins élevée au niveau du bras.
C. Pour ne pas gêner le shoot, il faut une différence de pression maximale inférieure à 1200 Pa.
Or elle a lieu entre bras et coude, d'où 1200 = 2γmax/0,04 – γmax/0,06 PASSER EN METRE.
==> γmax=36N.m-1.
D. γ = 800*0,05 = 40 > 36 c'est donc FAUX.
E. On a maintenant 2γ/4>γ/4>γ/5 , la différence reste la plus forte bras et coude. Mais seul le rayon
bras varie, c'est donc que γmax varie.
Cette partie étant très complexe, je conseille à chacun de regarder le poly mais surtout les diapos,
souvent plus claires.Cette fiche n’étant qu'un complément qui peut aider à comprendre certains
concept et mettre en valeur les idées clefs de certaine formules.
Objectif :
ü Expliquer les lois physiques macroscopiques à partir des lois microscopiques et des
statistiques.(Comprendre la notion de micro et macro-état)
ü Savoir l'appliquer à des systèmes simples (fibres élastique, gaz parfait etc...)
ü Comprendre la notion de gradient .
ü Comprendre la notion et le comportement des interfaces.
Ici, seule la position est le paramètre pris en compte. Mais imaginons maintenant un amphi
contenant un nombre n de particules dont la situation(position, vitesse, rotation...) de chacune peut
être connue et quantifiée (grâce à la physique quantique et toutiquanti).On peut alors grâce aux
lois de probabilité et la statistique décrire toute les situations, tous les micro-états possibles(voir
formules cours).Dans le modèle de la fibre élastique chaque maille a deux possibilités(courte ou
étiré) cela donne un grand de micro-état possible pour une même longueur (plusieurs micro état
pour un même macro-état= une même longueur).
Tous les micro-états ne sont pourtant pas tous accessibles, cela dépend de l’énergie disponible
dans le milieu. (d'où l'intervention de « E » dans les formules du cours). Pour qu'un micro-état soit
accessible, il faut qu'il ai une certaine énergie. [[ c'est comme si on débloquait-grâce à de
l’énergie-un niveau dans un jeux vidéo... :on a accès a plus de monde, adversaire, etc...]].
Le système visite aussi différents micro-état au cour de fluctuations thermiques.
Quelles conséquences ?
-Théoriquement,si l’énergie du milieu tend vers O, il n'y a aucun micro-état accessible et
donc l'entropie S (voir la formule du cours pour comprendre) tend vers 0.
-Un gaz parfait n'existe QU'A l'état fondamental car l’énergie nécessaire à la transition de
l'OA à l'OM est bien trop grande ( supérieur à kT).
-Si on met une étincelle(énergie) dans un milieu d'O2H2, on provoque une redistribution
des énergie et donc une nouvelle distribution des micro-états.
-Dans une fibre élastique, si je chauffe(+énergie) je permet a une(ou plusieurs) maille(s)
d’acquérir la possibilité de s'allonger-->+ de micro-états possibles.
Ø Macro-état
« C'est la représentation macroscopique des paramètres moyens du milieu, une multitude de
micro-état correspond à un macro-état et pour exister, un macro-état doit englober un grand
nombre de micro-état»
Pour comprendre l’existence ou non d'un macro-état, il faut comprendre la loi des grands
nombres...
Reprenons l'exemple du carrelage fait de micro-dalles . Imaginons que le blanc (qui n'est pas une
couleur mais la résultante de toutes les couleurs) est le paramètre accessible macroscopiquement
Ø Statistique de M-B
valable pour
- Système de grande taille (> limite thermodynamique).
- Système à l'équilibre thermique.
- Existence de mécanismes de redistribution.
- Il n'est pas nécessaire d'avoir un système isolé.
Cette statistique établie le lien entre l’énergie disponible dans le milieu et la probabilité de se
trouver dans un micro-état donné.
Ø Fibre élastique :
Ce modèle peut être appliqué par exemple à la laine, le caoutchouc, les fibres du corps humain..
Il faut se la représenter comme une suite de maille où chaque maille peut être courte ou longue.
Quand aucune force s'exerce sur la fibre, il y a équiprobabilité(50/50)pour chaque des billes de se
trouver dans l'une ou l'autre configuration d’énergie identique : nombre maximal de micro-état.
La fibre a de petites fluctuations de longueur liées aux changements de micro-états, mais sa
longueur moyenne correspond au macro état le plus vraisemblable.(=celui contenant le plus de
micro-état pour une énergie donnée)
Le but est de calculer la probabilité d'avoir un macro-état d'un longueur L, puis le maxima de cette
fonction.Les diaporamas de M.Lagarde explique bien ce raisonnement.
Ø Échanges à l'équilibre
L'équilibre est un état de mouvement permanent(non figé).Par exemple, sans cesse, une maille
change de configuration, dans une interface, sans cesse il y a des transformations gaz-liquide,
liquide gaz etc...
Quels sont les facteurs qui agissent sur les probabilité de se trouver dans un état plus que l'autre?
--->L’énergie !!
Exemple avec la fibre élastique :
La probabilité qu'une boucle courte « o » s’étire « 0 »est égale au nombre de candidates pour
s’étirer c'est à dire que la transition courte -->longue est proportionnelle au nombre de boules
courte : n-p. Ce passage tend à minimiser l’énergie (on descend) donc il ne pose pas de problème.
On a pb o-->0 ∞ (n-p)
Applications :
ex1 : Interaction spin/champs magnétique
Ici on peut comparer le spin à la boucle : il ne peut avoir que deux orientation : dans le sens ou dans le
sens inverse au champ magnétique
Le champs magnétique ß est ici la contrainte que l'on exerce (//poids )
Si ß=0, il y a équiprobabilité entre les deux orientations :S est maximale, les deux états se compensent,
il n'y a pas de niveau d’énergie.
Si ß non nul, le spin orienté vers le champ est favorisé car leur énergie est plus basse (tout comme les
mailles longues le sont sous l'effet du poids). Il se créer alors une séparation entre les niveaux
d’énergie que l'on calcule par la formule :
ΔE=ℏ γ ß
dU = ∂W+∂Q
Ø Remarques :
La variation de l’énergie interne U peut se définit comme la somme de la variation du travail
élémentaire échangé et de la chaleur échangée ( ATTENTION au signe : tout ce qui est reçu est
positif , ce qui est cédé par le système est compté négatif ) .
Un système isolé évolue à énergie interne constante ( car il ne peut échanger ni chaleur (¶Q= 0) ni
énergie, ni travail ( ¶W=0) donc dU=0 => U = constante ).
Le tout dans ce chapitre est de savoir développer et dériver les variables G,U,H grâce aux formules
de base
dU =TdS − pdV
( A retenir car à partir de cette formule on retrouve toutes les autres )
On introduit ensuite :
- F l’énergie libre : F =U −TS =−SdT − pdV
- G l’enthalpie libre : G=F+ PV =H −TS =−SdT +Vdp
Exemple :
vSi transformation à volume constant = ISOchore (dV=0)=« confiné »
Ø Alors : ∂ W =0 donc dU =∂Q=C V . dT
v Si paroi adiabatique :
Ø ∂Q = 0
ATTENTION : Adiabatique signifie que la réaction se fait sans échange de
chaleur ,mais pas à T constante : à différencier d'isotherme qui signifie en équilibre thermique!!
Pour les gazs parfaits monoatomiques : Seul la vitesse les caractérise(pas d’énergie de rotations,
vibration...)La vitesse, représentée par 3 vecteur (x;y;z) a donc 3 ddl.
D'après le théorème de l’équipartition d’énergie, L’énergie se repartie équitablement entre les ddl
de le théorème1/2kT
Monoatomique : Pour un gaz parfait monoatomique, les seuls degrés de liberté activés sont ceux de
l'énergie cinétique( vitesse selon 3 axes x,y,z) donc : 3ddl
Donc l'énergie interne U = 3/2 NkT = 3/2 nRT
Les gaz parfaits peuvent être représentés comme des billes ponctuelles qui n'ont des interactions
que par contact direct.
Dans le cas du gaz réel ; les molécules peuvent interagir à distance : elles ont donc une énergie
potentielle
- Terme correctif sur le volume : les molécules n'étant plus ponctuelles , elles ont à
leur disposition un volume plus faible pour se déplacer : V-nb ( nb est le covolume , n est
le nombre de moles et b un coefficient qui dépend du gaz )
- Terme correctif sur la pression : les molécules qui sont dans le gaz (entourées par les
molécules du gaz ) ont des interactions avec toutes les molécules environnantes de façon
isotrope (dans toutes les directions ) par contre ; les molécules se trouvant au voisinage
de la paroi ne subissent d'interaction que du coté du gaz, la molécule au contact de la
paroi est donc attirée vers le centre , diminuant ainsi la pression sur la paroi
2
n
nRT =( P+a 2 )(V −nb)
v
Gradient :
Soit P un paramètre intensif variant dans l'espace(x;y;z)
Le gradient est le vecteur ayant pour composante les dérivées partielles de P
– ne dépend pas de la base ordonnée
– pointe la plus grande augmentation de P
– en [M]-1x unité du paramètre
Le gradient dessine un champ vectoriel et dérive d'une fonction dite potentielle c'est à dire que le
champ qu’il décrit ne « tourbillonne »pas.
Ex : le champs électrique dérive du potentiel électrique
le champs de pesanteur, du potentiel de pesanteur
Le champs magnétique lui par contre ne dérive pas d'un potentiel
QCM 7 : Osmose, Imaginons une membrane semi-perméable rigide ne laissant passer que A et
pas B en solution. On met deux solutions de concentrations différentes de chaque côté de la
membrane.
A. La traversée de la membrane est toujours possible dans les deux sens par A et B.
B. Si l'on fait passer une molécule de A du côté 1 au côté 2,multiplication par
la fraction molaire de A1,du côté où elle arrive
C. Si l'on fait passer une molécule de A du côté 1 au côté 2,division par la fraction
molaire de A2.du côté d’où pars la molécule
D. Si le système est tel qu'il n'y a pas de variation de pression, l'équilibre sera atteint lorsqu'il y
QCM 9 : Diffusion, La convection est un phénomène à seuil : sous certaines conditions, elle
peut ne pas survenir du tout. Les éléments qui lui sont défavorables sont :
A. Une viscosité faible
B. Un milieu de petite taille,
C. De faibles gradients.
D. Un cisaillement de vent élevé
QCM 3 : AB
C. Elle est suffisante au contraire
D. Force répulsives de courte portée oui mais de nature quantique : ce sont elles qui empêchent la
superposition des atomes
E. Voir D
QCM 4 : CDE
A. La canette fermée contient une phase gazeuse sous une pression supérieure à 1 atmosphère. Le gaz
(souvent du C02 ou parfois du N2) se dissout en grande quantité : c'est la loi de Henry :Le passage gaz--
>liquide sera proportionnel à la pression partielle p du gaz.
[S ]= p.H
D. (VRAI) La baisse brutale. Avec une augmentation, on a juste plus de gaz dissout, on risque
l'empoisement et non la formation de bulles.
QCM 7 : ADE
A. (VRAI) Car c'est un dispositif passif
B et C. C'est l'inverse.multiplication par la fraction molaire de A1.du côté d’où pars la molécule et
division par la fraction molaire de A2d u côté où elle arrive
QCM 8 : C
A. :⃗ϕ=−λ⃗Grad T
B. Elle croit généralement avec cette dernière
D. Sa valeurs de conductivité thermique à 20°C est de 0,055
E. Le cuivre est un des meilleur conducteur thermique qui puisse exister(390)
QCM 9 : BCD
A. Élevée.
QCM 10 : ABE
C. A la surface, une molécule n'a pas autant de voisines qu'au centre, le puits d'énergie dans lequel
elle se situe (du aux forces attractives) est donc plus profond.
D. La tension est exprimée en N/m.
QCM 4 : À propos des dissolutions : Soit un milieu contenant une interface entre de l'eau et
un mélange de 80% de diazote et 20% de dioxygène. Le milieu est mis sous pression de 3 atm
jusqu'à atteindre son équilibre (avec une composition constante de la phase gazeuse), puis un
litre de la phase liquide est récupéré sous une atmosphère (1 atm). Les coefficients de
solubilité sont : diazote 1,8% ; dioxygène 3,6%
A. Lors de la descente en pression il n'y a pas de formation de bulles, tout le gaz reste dissout.
B. Il se forme des bulles de diazote pur.
C. La quantité de gaz ayant quitté la phase liquide est de 2,88 centilitres au moment du retour à
l'équilibre.
D. Le mélange dégazé contient 4 parts de diazote pour une part de dioxygène
E. Le mélange dégazé contient 2 parts de diazote pour une part de dioxygène
QCM 8 : À propos du modèle de fibre élastique : On considère une fibre élastique formée de
mailles pouvant prendre une forme longue ou courte sans différence d'énergie au repos entre
les deux états. On se situe à température ambiante et on néglige la dilatation thermique.
A. Au repos, sans tension, la moitié des mailles sont longue et la moitié sont courtes en moyenne.
B. Des mailles passent de la forme longue à la forme courte et vice-versa en permanence.
C. Au repos sans tension, si on réchauffe la fibre élastique, elle se raccourci.
D. Plus la tension est élevée, plus la fibre est raide (c'est à dire plus il faut de force pour obtenir la
même élongation).
E. La mise sous tension induit une différence d'énergie entre les mailles longues et les mailles
courtes et c'est la configuration d'énergie la plus basse qui est majoritaire à l'équilibre.
A. Un système fermé,à l'équilibre peut se retrouver dans chacun de ses états de manière
équiprobable.
B.L'énergie interne d'un atome de gaz parfait une fois répartit équitablement sur les trois degrés
vaut en moyenne KT/2 pour chacun.
C.On utilise la statistique de Fermi-Dirac pour les neutrons a très basse température.
D.On utilise la statistique de Bose-Einstein pour les électrons a très basse température.
E.L'univers est un exemple de système confiné et isolé thermiquement.
QCM1 : BCDE
A. Il passe la même fraction de temps en moyenne dans tous ses micro-états accessibles.
QCM2 : BDE
A. F est l'énergie libre et non l'enthalpie.
C. Au contraire, elle dépend essentiellement de leur agencement.
QCM3 : AB
C. La proportion de produit par rapport à la proportion de réactif augmente mais la concentration
n'augmente pas, elle diminue.
D. et E. Un catalyseur ne joue que sur la vitesse d'une réaction et non sur le sens de celle-ci.
QCM4 : E
A. La pression diminue, il y'aura donc un dégazage et la formation de bulles.
B. Les bulles sont un mélange de diazote et de dioxygène.
C. Dans les 1 litre d'eau récupérés, on a 1,8 % de diazote et 3,6% de dioxygène. La différence de
pression est de 2 atm, on a donc 1,8 cL * 2 atm = 3,6 cL de diazote et 3,6 cL * 2 atm = 7,2 cL de
dioxygène. Soit un total de 10,8 cL.
D. En effet, il y'a 4 fois plus de diazote (80%) que de dioxygène (20%) dans le mélange mais le
diazote (1,8%) se dissous 2 fois moins bien que le dioxygène (3,6%). On a donc pour une part dde
dioxygène, deux parts de diazote.
QCM5 : D
A. La différence de pression ne sera que d'1 atm ce qui n'est pas suffisant.
B. et C :La constante des gaz parfaits R a pour unité des J.mol-1.K-1. Il est donc nécessaire de
convertir la température en Kelvin ce qui donne 300 ºK (273,15 + 26,85). La dimension d'une
pression est M.L-1.T-2, celle d'une énergie est de M.L2.T-2. Il faut donc diviser les joules de la
constante des gaz parfaits par des m3. On convertit donc la concentration de 1 mol/L en m3 et on
obtient 1000 mol/m3. On a donc : P = 1000*8,5*300 = 2550000 Pascal. Soit 25,5 atm.
E. 50 m d'eau correspondent à une pression de 5 atm ce qui n'est pas suffisant.
QCM6 : B
A. Chaque macro-état peut avoir un nombre de micro-états différent.
C. Uniquement si il a une taille très inférieure à la limite thermodynamique.
D. Il s'agit là du second principe de thermodynamique mais il n'est valable que pour un système
fermé.
E. Il néglige aussi les forces répulsives.
QCM8 : ABDE
C. Au contraire, elle s'allonge et elle se raidit.
QCM9 : ABE
C. La descente correspond à une augmentation de pression et donc à une dissolution de gaz dans le
sang. Un accident de décompression n'a lieu que lors du passage rapide d'une forte pression à une
pression moindre.
D. Rester à pression constante ne cause pas de différence de pression rapide.
QCM10 : CDE
A. γ = 200 N/m et R= 0,1 m. Donc ΔP=200/0,1=2000 Pa. Or, on veut 1000 Pascal au niveau de la
cuisse.
B. γ = 125 N/m et R= 0,05 m. Donc ΔP=125/0,05=2500 Pa. Or, on veut entre 1000 et 2000 Pascal.
C. (VRAI) γ = 70 N/m et R= 0,04 m. Donc ΔP=70/0,04=1750 Pa
QCM11 : BCE
A. Ce postulat s'applique à un système fermé.
D. Les micro-états accessibles doivent satisfaire aux lois de conservation de l'énergie.
QCM12 : BCE
A. Il possède 3 degrés de libertés, un pour chaque direction.
D. L'énergie interne vaut kT/2 pour chacun des degrés de libertés activés.
QCM13 : ADE
B. Elle mesure le désordre.
C. Elle est proportionnelle au logarithme népérien du nombre de micro-états.
QCM14 : AE
B. Il ne néglige pas les forces d'interactions entres les particules et le contenant.
C. Il s'appuie sur la mécanique classique.
D. Les fortes températures entraînent des effets relativistes et l'ionisation des gaz
QCM15 : CD
A. Cp = 5/2 nR pour un gaz monoatomique.
B. Cp = 7/2 nR pour un gaz diatomique.
E. Cp – Cv = nR.
QCM16 : ACD
B. L'enthalpie a pour formule H = U + PV.
E. L'enthalpie libre est conservée lors des réactions à pression et température constantes.
QCM17 : ADE
QCM18 : ABDE
C. L'osmose inverse consiste à appliquer une pression mécanique supérieure à la pression
osmotique.
QCM 19:CD
A.En augmentant la température on fournit l'énergie nescessaire au passage à un état de plus haute
énergie ,on a alors statistiquement plus de chance d'avoir des spins antiparallèle .
B.Au 0 absolue on aurat une population constituée de spin parallèle .
E.En faisant celà on augemente la population de P* et on diminue le champs magnétique propre .
QCM 20: AE
B.Ici il faut au minimum 480 N.m-1: on applique la formule suivante:P=2γ /R (Pest la pression,Y la
tension , le rayon en mètres!) :6000=γ/8*10-2 => 60*8= 480N.m-1
C.non c'est suffisant.
D.Attention ici on veut une la tension pour une sphère il faut donc utiliser la formule suivante :
P=2γ /R
E.C'est insuffisant puisque l'on veut plus que 800N.M-1
1)Grandeurs de Larmor
a/Fréquence de Larmor :
νo= ν(B0=1).B0
2) Basculement de M
A B0, le noyau est à sa position d'équilibre définie par les éléments de Larmor (V0 et w0).
Si l'on applique un autre champ B1 tournant lui aussi à V0 et w0 (condition de résonnance à
vérifier), alors le vecteur M s'écarte de sa position d'équilibre d'un angle ϕ selon :
ϕ=γ.B1.t
avec :
ϕ : angle de bascule en radian
g : rapport gyromagnétique
B1 : valeur du champ magnétique appliqué en Tesla
t : temps d'application du champ
3) La relaxation
Après le basculement étudié auparavant, si l'on arrête le champ B1, le vecteur M retourne à sa
position d'équilibre M0.
M a deux composantes :
- Mx = composante transversale = M0.sin ϕ
- Mz = composante longitudinale = M0.cos ϕ
A t=2T2, Mx=0,14.M0
b) Relaxation longitudinale :
Dans le cas ou l'angle ne fais pas 90° toujours se reporter sur la fiche de valeurs avec les ln et e !!
Lorsqu'on pondère en T1, les signaux sont croissants donc plus T1 est court, plus le signal
est intense (plus clair) car on met peu de temps pour atteindre la valeur M0.
L'application d'ondes RF élève la température des tissus, il faut donc établir des normes.
dW/dτ = 1/2.ε1.E1²
Avec :
ε1 = n².εo
E1 = c/n . B1
Il faut que cette valeur soit inférieure à la norme générale de sécurité qui est de 200 W/cm² donc il
faut auparavant convertir : 1 W/m² = 10-4 W/cm²
SAR = i.(1/t.ρ).(dW/dτ)
Avec :
t : la durée d'application de l'impulsion RF de référence
i : le nombre d'impulsion/seconde qui équivaut au nombre total d'impulsions délivrées pendant
On notera que réduire le temps de moitié revient à faire deux fois plus d'images et d'impulsions.
Là aussi, il y a une norme à connaitre : le SAR ne doit pas dépasser 4 W/kg.
Série A
QCM 1 : La fréquence de résonance
A. du proton à 5 teslas est 170 MHz
B. du phosphore 31 à 5 teslas est 170 MHz
C. du phosphore 31 à 2,5 teslas est 85 MHz
D. du proton à 2 teslas est 85 MHz
E. du phosphore 31 à 2 teslas est 37 MHz
QCM 2 : La différence d'énergie entre les états parallèles et anti parallèles du carbone 13 est
de :
A. 35,80.10-27 J à 5 teslas
B. 28,64.10-27 J à 4 teslas
C. 8,95.10-8 eV à 2 teslas
D. 17,90.10-8 J à 4 teslas
E. 14,32.10-27 eV à 2 teslas
QCM 3 : Un angle de bascule de 90° est obtenue par l'application d'un champs magnétique de
10-4 teslas
A. tournant à 127,5 MHz sur des noyaux de carbone 13 à 2,5 teslas pendant 233 microsecondes
B. tournant à 54 MHz sur des noyaux de carbone 13 à 5 teslas pendant 233 microsecondes
C. tournant à 43,2 MHz sur des noyaux de carbone 13 à 4 teslas pendant 233microsecondes
D. tournant à 106,25 MHz sur des proton à 2,5 teslas pendant 233 microsecondes
E. tournant à 170,0 MHz sur des protons à 4 teslas pendant 59 microsecondes
Série B
QCM 1 : La fréquence de résonance
A. du noyau de fluor 19 à 1,5 teslas est 60 MHz
B. du noyau de sodium 23 à 8 teslas est 32,1 MHz
C. du noyau de sodium 23 à 1,5 teslas est 32,1 MHz
D. du noyau de fluor 19 à 8 teslas est 320MHz
QCM 3 : 200 ms après une impulsion de 55°, la composante longitudinale atteint 84% de
l’aimantation résultante d’équilibre et la composante transversale a décru de 89%.
A. T1=200 ms
B. T1=0,29 s
C. T2=0,87 ms
D. T2= - 0,87 s
E. Il manque l’angle φ à t=200ms pour répondre.
SERIE A
QCM 1 : DE QCM 2 : ABC QCM 3 : BCE QCM 4 : ABCE QCM 5 : AE
SERIE B
QCM 1 : AD QCM 2 : BCD QCM 3 : A QCM 4 : AB QCM 5 : A
Série A
QCM 1 : DE
A. νo=42,5.5= 212,5 MHz
B. νo=17,5.5=85 MHz
C. νo=17,5.2,5=42,5
QCM 2 : ABC
D. eV et non pas J
E. J et non pas eV
QCM 3 : BCE
A. Une onde RF de 127,5 MHz ne met pas en résonance des noyaux de 13C à 5 teslas.
D. φ=γB1t donc t= φ/(γB1)=(π/2)/(26,75.107.10-4)= 59.10-6 secondes et non pas 233 microsecondes
QCM 4 : ABCE
B. (VRAI) Mz = M0.(1-(1-cos 180°).e(-2,1/3) = M0.(1-2.0,5) =0.M0 (toujours utiliser la feuille de
valeurs : e(-0,7)=0,5)
D. Mz = - M0
E. (VRAI) Mz = Mo.(1-(1-cos60°).e(-9/3) = M0.(1-0,5.0,05) = 0,975M0
QCM 5 : AE
A. (VRAI) Car T2 pc<T2 sans ↔ T1 pc<T1 sans.
B.C.D. Faux
Série B
QCM 1 : AD
B. νo=10,7.8=85,6 MHz
C. νo=10,7.1,5=16,05 MHz
E. idem B
QCM 2 :BCD
A. λ=300/νo (Mhz)=300/60 = 5m
E. λ=300/νo (Mhz)=300/55= 10,9m
A t = 200 ms
Mz = 0,84 M0 (énoncé)
Mx = 0,82 M0 .(1-0,89) = 0,09 M0
(décroitre de 89% revient à ce qu’il reste 11%)
QCM 4 : AB
C. Mx = M0.sin70° = 0,94 M0
D. Faux.
E. Mz = 0,82 M0
QCM 5 : A
B. Faux (attention aux unités)
SAR = i.(1/t.ρ). (dW/dτ) = (50.4.10-3)/(103.60.10-6) = 3,33 W/kg
C. Faux
D. Car I= (c/n). (dW/dτ) = 12.104 W/m² (attention aux puissances)
E. Faux (attention aux conversions)
I. GÉNÉRALITÉS
- Microscope, lunette d'approche : 1600 (Christophe Colomb ne peut donc pas en avoir)
- Les théories physiques fin XIX début XX
2. Ondes
Une onde est une oscillation périodique dans le temps et dans l'espace d'un paramètre physique.
• Ondes de gravités : que l'on observe a l'œil nu (goute d'eau tombe dans un verre d'eau, créant
des ondulations à la surface de l'eau).
• Ondes acoustiques et lumineuses : non observables a l'œil nu.
Ces deux types d'ondes sont toutes deux représentées par une sinusoïde, mais chaque sinusoïde a
ses propres caractéristiques qui sont :
• La longueur d'onde (plus petite distance séparant 2 points de l'onde strictement identiques à
un instant donné).
• La période T (temps écoulé pour une longueur d'onde).
• La fréquence f ou = 1/période : nombre de période par unité de temps, généralement par
seconde on parle alors en Hertz (Hz).
• La célérité (ou vitesse V) unité le m.s-1.
• L'amplitude est l'écart entre la moyenne et le maximum du paramètre physique de
l'onde.
3. L'Électromagnétisme
◦ Pour tout point de l'espace où v=0 (vitesse nulle), on observe un champ électrique noté
E qui est parallèle au sens de propagation.
4. Ondes électromagnétiques
• L'onde plane progressive monochromatique est une onde qui a un champ électrique qui se
propage dans l'espace, càd lorsque les phases de l'onde se déplacent dans une direction.
Le terme monochromatique signifie que l'onde est caractérisé par une seule couleur donc
qu'une seule longueur d'onde, donc qu'une seule fréquence.
• À l'inverse on dit d'une onde qu'elle est stationnaire lorsqu'elle reste au même endroit
(comme les ondes provoquées par les cordes d'une guitare).
• L'indice de réfraction n=c/v avec n > ou = 1, avec c = vitesse de la lumière dans le vide, et v
= vitesse de la lumière dans le milieu considéré.
Donc :
v = λ/T =
Dans le vide, n = 1 car n=c/c c/n
• Les autres valeurs ne sont pas à connaître par cœur, toutefois si un QCM vous donne un n<1,
cet item est nécessairement FAUX
l'eau n=1,33
le verre n=1,5
• A noter que lorsque plusieurs ondes se superposent dans le vide, elles n'interagissent pas
obligatoirement entre elles, à la différence du milieu matériel (dû à la présence de
particules) : 2 faisceau lumineux peuvent se croiser sans s’altérer, 2 vagues non.
• L'énergie d'une onde électromagnétique ne peut pas prendre n'importe quelle valeur, elle
est multiple d'un nombre : le quanta (noté ici e), qui est lui même proportionnel à la
fréquence.
• Il est à noter que cette relation marche seulement pour l'onde électromagnétique. En effet, si
ce n'est pas le cas, l'énergie est proportionnelle à la fréquence et à l'amplitude.
Remarque : Le vide est homogène, isotrope, non dispersif et transparent ; alors que les
milieux matériels ne sont ni parfaitement transparents, ni non dispersifs.
• La photométrie est la discipline qui étudie les rayonnements lumineux tels que les perçoit
l'œil humain.
• La radiométrie est la discipline qui permet de mesurer l'intensité du flux de rayonnement
électromagnétique, dans différents domaines de longueur d'onde.
UV Visible IR
100--------------380-----------------780------------------1000000----->
nm
• Flux énergétique :
Le flux est une grandeur énergétique qui correspond à une puissance émise par une source.
Il s'agit en réalité d'une énergie libérée par la source en fonction du temps. La puissance est
exprimée en Watt, et notée P, telle que P = E/T.
Selon la définition d'un milieu transparent, il n'y a aucune perte d'énergie, ainsi, lors de la
propagation de l'onde le flux énergétique est conservé.
Par opposition au milieu transparent, l'onde est transmise et reflétée avec la perte d'une certaine
énergie qui est absorbée par la matière. Ces 3 coefficients vont varier selon la longueur d'onde de la
lumière, c'est pourquoi expérimentalement, on utilise toujours un rayonnement monochromatique
(Cf Loi de Beer-Lambert : 2) c)). Enfin, il est à noter que la somme est toujours égale à 1.
◦ Transmittance :
Avec φ= flux énergétique à la sortie du milieu, et φ0= le flux énergétique initial.
Tr = φ/φ0
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Sauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites. 161
◦ Opacité = 1/Tr
◦ Absorbance = Densité Optique (DO) = Extinction = A = -log(Tr) = log(1/Tr)
On utilise souvent le dB (décibel) comme unité de la densité optique.
3. Loi de Beer-Lambert
De même, nous pouvons dire que la DO d'une solution est proportionnelle à la concentration si
on utilise :
• Un rayonnement monochromatique, puisqu'on a vu que différentes longueurs d'onde
modifient la transmittance, et donc aussi la DO.
• Une solution de faible concentration.
• Solution homogène.
• Solvant transparent pour ne pas avoir le phénomène de réflexion/transmission/absorbance à
l 'interface air/liquide. En effet ce phénomène ne sera observé qu'un niveau
liquide/particules du liquide. 1 mole étant égal à 6,02*10^23 particules, plus la
concentration augmente, plus il y a de moles dans le milieu (concentration en mol/L), et
donc, plus il y a de particules. Ainsi à chaque particule, on observe le phénomène
d'absorbance, donc la DO augmente bien quand C augmente.
4. Flux Lumineux
Le flux visuel (sensation perçue par l'œil) est proportionnel au flux lumineux, soit :
Fλ= Kλ*φλ
5. SOURCES ORTHOTROPES
5.1 Définition
• Si une source ponctuelle (la lumière est émise à partir d'un seul point ; exemple d'une étoile :
l'œil considère l'étoile comme un point) émet le même flux dans toutes les directions, alors
elle est dite orthotrope. Dans ce cas, le flux lumineux est proportionnel à l'angle solide W
(voir 2) b)).
• Une intensité correspond à une puissance surfacique (soit P/S), or nous avons bien vu que le
flux correspond à une surface. Donc l'intensité peut être exprimée en lumen par stéradian
(lm/sr), unité qui correspond au candela (cd).
• La luminance est l'intensité lumineuse par m² donc l'unité est le cd/m², elle correspond
tout simplement à la sensation lumineuse que notre œil reçoit de la lumière.
L'éclairement est la densité de flux lumineux reçu par un objet, exprimé en lux (lx).
La surface élémentaire d Src peut être ramenée à une surface équivalente dont l'angle θ par rapport à
la normale est égal à 0. En effet, si vous regardez une sphère. Peu importe l'angle par rapport
auquel vous le regardez, vous verrez toujours un cercle.
• Ainsi, pour un flux d'une source élémentaire vers une source élémentaire, l'éclairement
s'exprime par :
A noter que l'on divise par R² car l'éclairement est le rapport du flux total sur la distance au carré
(lm/m²). Attention, les prochaines équations expriment le flux, et non l'éclairement.
III.CORPS NOIRS
◦ Corps noir = objet qui absorbe l’énergie électromagnétique (la lumière); c’est pour
cette raison qu’il apparaît noir. De plus, il est à l'équilibre thermique. Mais sous l’effet de
la chaleur le corps noir pourrait émettre de la lumière :
→ le corps noir n’est donc pas noir en toutes circonstances
Ainsi sur le spectre d’absorption les couleurs correspondant aux longueurs d’ondes absorbées ne
vont pas apparaître.
Et inversement pour le spectre d’émission, seules vont apparaître les longueurs d’ondes
correspondant à une variation d’énergie (longueurs d’ondes émises).
Ratio entre les concentrations : différence entre les concentrations des différents produits.
La densité optique du membre (un doigt ou un orteil en général) est dite « pulsatile ».
« Ce ratio est empiriquement calibré sur des SaO₂ » = le ratio a été établi grâce à des expérience
sur le sang artériel de sujets sains
Attention : SaO₂ n’est pas une espèce chimique mais la saturation en oxygène.
La fiabilité des résultats est parfois compromise car dans tous ces cas, on ne peut alors plus (ou
difficilement) distinguer l’hémoglobine de la désoxyhémoglobine. Par exemple pulsativité faible →
présence d'autres type d'hémoglobines …
V. OPTIQUE GEOMETRIQUE
• Principe De Huygens-Fresnel
C = l/T
• Principe De Fermat
En général la lumière se propage en prenant le chemin le plus court, ce qui entraîne :
◦ Une trajectoire en ligne droite.
◦ Un trajet indépendant du sens de propagation.
→ MAIS dans certains cas la durée du trajet peut être :
Maximale => pour un miroir concave.
Stationnaire => pour une lentille.
Attention : le trajet minimal fait parti des chemin stationnaires, toutefois l'inverse n'est pas
forcément vrai.
• Lois De Snell-Descartes
◦ Réflexion Spéculaire
n1 . sin(i1) = n2 . sin(i2)
▪ Angle limite de réfraction donné par la relation de Snell-Descartes : (utilisée pour les
réfractomètres) : i limite = arcsin(n2 / n1).
▪ Si n2 > n1 le rayon se rapproche de la normale. Si n2 < n1 le rayon s’écarte de la
normale.
◦ Dans la fibre optique l’angle d’incidence est supérieur à l’angle de réfraction limite,
donc il n’y a qu’une réflexion du rayon lumineux.
◦ Avec n (cœur)>n(gaine),
ainsi le rayon lumineux se propage sur de longue distance
● STIGMATISME
◦ Le stigmatisme rigoureux correspond à la condition suivante : un objet ponctuel doit
donner une image elle-même ponctuelle. Obtenu pour tous les points uniquement
avec un miroir plan
D’après le principe de retour inverse de la lumière, on peut aussi dire que, par ce système optique,
à un point A'image correspond un point Aobjet :
Ces deux points sont conjugués, ou encore qu’il existe une projection bijective entre ces deux
points.
Le stigmatisme rigoureux correspond à un idéal. Avec l’imperfection de la réalité, bien souvent il
n’est réalisé que pour un couple de points particuliers ; pour les autres points, ce n’est qu’un
stigmatisme approché, les rayons lumineux réfractés ne se coupent pas en un unique point précis,
mais presque.
NB pour les curieux : L’astigmatisme fait que l’image d’un point n’est pas un point, mais un
segment de droite. Comme il vous l’est précisé un peu après dans le cours, en ce qui concerne l’œil,
l’astigmatisme est dû à un défaut de symétrie de révolution sphérique de l’œil ( plus
particulièrement du dioptre cornéen antérieur ) ; ceci fait que si le faisceau incident a une section
circulaire, le faisceau réfracté a quant à lui une section elliptique, ce qui génère dans l’espace image
deux lignes appelées focales :
L’œil astigmate voit alors un objet ponctuel sous la forme d’un segment de droite horizontal ou
vertical suivant la focale qui est sur la rétine, ou qui en est la plus proche ( et qui est alors ensuite
amenée sur la rétine par accommodation ).
Par exemple : si c’est la focale verticale qui est sur la rétine :
◦ Un point a pour image rétinienne un petit segment de droite vertical : • →
◦ Une droite verticale, qu’on peut décomposer comme un ensemble de points agencés
verticalement, a pour image rétinienne un ensemble de petits segments verticaux, donc
une droite verticale nette :
= →
◦ Une droite horizontale, qu’on peut décomposer comme un ensemble de points agencés
horizontalement, a pour image rétinienne une droite horizontale floue :
= →
Un astigmate ne peut donc pas voir simultanément 2 droites perpendiculaires de façon
nette.
• Exemple De Stigmatisme Approché : les miroirs :
Ce style de flèche (↑) signale une lentille convergente. Une lentille divergente serait avec les flèches
retournées vers l’extérieur.
On voit alors qu’ici l’objet AB est entre F et la lentille, son image sera donc une image virtuelle
(qu’on ne peut pas voir) d’après les propriétés précédentes. C’est ce qui se passe avec l’objectif
d’un microscope optique, l’oculaire permettra ensuite à l’observateur de voir l’image définitive.
On trace le rayon passant par B et le centre optique O ; par propriété, ce rayon n’est pas dévié.
On trace le rayon passant par B et parallèle à l’axe optique ; après la lentille convergente, ce rayon
sera tel qu’il passera par la focale image F’.
Si la lentille est divergente, ce n’est pas la même chose : on construit la suite du rayon de telle sorte
que son prolongement passe par la focale objet F.
On obtient alors ceci :
Un œil hypermétrope est insuffisamment puissant pour sa longueur ( soit il a moins de +60D
de vergence basale et il est de bonnes dimensions, soit il a +60D de vergence basale mais il est trop
petit ) à l’image d’un objet à l’infini se forme en arrière de la rétine. Pour corriger ça, l’œil va
utiliser une partie de sa capacité d’accommodation pour augmenter sa vergence et ramener l’image
• La Luminance
Définition :
La lumière ne provient pas uniquement de l'effet thermique (ex : bougie, feu, etc...), mais aussi de
phénomènes propres aux matériaux (ex : phosphore sur écran de fluorescence au rayon X), ou de
manière chimique et biologique (ex : ver luisant). Il y a aussi des rayons, par radiation, courant
électrique, et bombardement de proton (voir tube de Coolidge, chap Rayon X) Ce sont ces sources
lumineuses autre que par chaleur, que l'on appel « Luminance ».
Mécanisme :
A partir de matériaux composé de population d'atome à l'état fondamentale (niveau 1), il faut
d'abord exciter la population d'atome par un apport d'énergie, c'est l'étape d'inversion de
population. Une fois la population excité (niveau 1<), la population d'atome libèrent leurs énergie
accumulé en se désexcitant.
Même principe que pour le rechargement (ici énergie) d'une arme (ici atome), pour qu'avec la
détente (ici désexcitation), on provoque un tir (ici rayon lumineux). Et une population ici serait une
armée prête à tirer. Toutes les étapes doivent être faites pour obtenir un effet.
Tous les atomes de la population ne se désexcite pas tous en même temps, car beaucoup de
phénomènes entre en jeu. Mais on peu noter la duré de demi-vies (temps nécessaire pour que la
moitié des atomes soit désexcité) pour en définir l'évolution des désexcitaions, comme pour les
désintégrations radioactives.
• La Spectroscopie D'émission
Définition :
C'est l'étude de tous les spectres caractéristique, provenant des phénomènes cités précédemment.
Chaque longueur d'ondes à une origine spécifique. Donc en étudiant la longueur d'onde d'une
luminance, on peut en trouver la source d'origine.
Exemple : détecter des triples, doubles, et simples liaisons. On peut même suivant la précision
d'analyse en déduire entre quels atomes ils sont liés.
Intérêt :
Donc en étudiant une matière luminescente par spectroscopie d'émission, on peut par exemple en
déduire tous les types de liaisons présentes et entre quels atomes quand la précision le permet. Mais
aussi étudier tous les autre phénomènes lié d'autres types de luminances, soit tout mécanisme faisant
intervenir la quantique tel que les transferts de niveaux d'énergies, et tout ce qui est en rapport,
comme les déplacements d'électrons sur les différentes couches d'orbitales atomique (ex: étude des
rayons X), etc...
• Le LASER
Définition :
Light Amplification by Stimulated Emission of Radiations. En gros cela veut dire que l'on va
émettre de la lumière suivant le même principe que cité précédemment, mais avec un changement
ingénieux dans la chaîne des étapes nécessaire pour obtenir de la luminance.
Le but est d'obtenir un rayon le plus fort possible, sans trop de variation d'intensité lumineuse, pour
qu'elle soit éclairante et en continue. Pour une bonne Luminance, nous allons l'Amplifier par l'usage
d'une matière supplémentaire qui ne servira pas à éclairer directement. En effet s'il est intégré au
système, elle va émettre de la lumière. Mais ici on place de manière judicieuse, pour que le
maximum des rayons énergétiques, frappent la matière émettrice principale pour la Stimuler une
fois de plus. Ainsi la matière principale va se recharger juste après avoir été déchargée, grâce à
l'Emission de la Radiation provoqué par la matière supplémentaire. La matière principale quand à
elle va donc émettre à nouveau. Résultat meilleur intensité lumineuse et en continue.
Mécanisme :
Au début c'est le principe habituel :
- Absorption : la population absorbe de l'énergie, et les atomes passent à un niveau quantique 1<.
Soit une inversion de population.
- Émission Spontanée : la population d'atomes reviennent à l' état fondamental, après désexcitation
et émission de radiation lumineuse.
E3
E2
Émission stimulée
(laser)
E1
Pompage optique
Le pompage optique :
Cette méthode est un moyen d'amplification de la luminance, vers de fortes intensités lumineuses.
Mais cette fois sans le but d'obtenir une radiation continue, mais d'obtenir de la puissance, et une
qualité de radiation lumineuses (rayons en phase et même direction).
• La Polarisation
Rappel :
La lumière sur un point de vu ondulatoire est composée de deux ondes transversales et
orthogonales, électromagnétique se propageant dans la même direction, en phase. Elle est donc
orientable par rotation autour de l'axe de propagation. On prend comme référence l'onde électrique
Ḕ, pour en définir sont orientation. On peut donc la modifier en provoquant au rayon lumineux une
rotation. C'est ce qu'on appel la polarisation.
Principe :
Les interactions peuvent non seulement modifier l'orientation sur le plan axial (comme cité
précédemment), mais aussi sur la forme spatiale. C'est à dire, que l'onde peut se propager dans un
plan (exactement comme une fonction sinus, qui s'affiche sur un écran qui joue le rôle de plan),
mais aussi dans l'espace, et prend la forme de volume (exactement comme un l'aspect d'un ressort
étiré, où le motif de la sinusoïdale, est toujours présente. Mais au lieu d'un plan, on a une forme de
cylindre).
Les interactions :
Si l'on fait rencontrer, deux rayons de même direction et même fréquence, et même amplitude. On
provoque alors des interférences entre eux donnant lieu à de la polarisation (rotation sur l'axe de
propagation).
Mais aussi une modification de propagation (comme cité précédemment), suivant leur différence de
phase :
◦ Rayons déphasés de n fois Π modulo 2 Π :
Ici les rayons sont déphasés de 0 ou de Π. Il n'y à donc pas de différence d'oscillation. Une onde fait
comme l'autre, identiquement ou symétriquement. On ne provoque donc aucune modification en ce
qui concerne le plan de propagation. Elle se propage toujours dans un plan.
◦ Rayons déphasés de (2n+1) Π/2 modulo 2 Π :
Ici les rayons déphasé de Π/2, il y a changement de propagation. L'onde se déplace dans un volume,
Si l'on fait interagir deux rayons qui n'ont pas les mêmes caractéristiques (Amplitudes, fréquences
phases), il n'y a pas d'interférence, ou polarisation. Car il à trop d'interaction, et trop aléatoire,
suivant les lois de probabilité. On ne perçoit que la moyenne de ces interactions, sous forme de train
d'onde. Ce qui n'est pas interprétables. Exemple, la lumière de l'ampoule à incandescence.
Rappel :
Toute molécule ne comportant PAS de symétrie centrale (ou de symétrie axiale pour certaines
molécules à structure spéciale), est dite chirale. C'est à dire, qui à la capacité de provoquer la
rotation d'un rayon lumineux, autrement dit, de polariser.
Les énantiomères, sont les deux molécules de structure opposée. C'est à dire l'une et sont
symétrique. Ils ont un pouvoir rotatoire identique, mais de sens de rotation différent.
Si l'on a un mélange de deux molécules énantiomères en quantité égales, les deux pouvoirs
rotatoires opposés, s'annulent, et ne provoque pas de polarisation. Le mélange est dit racémique.
Le pouvoir rotatoire :
Il ne fonctionne qu'avec de la lumière polarisée. Son effet est différent sur un rayon, suivant la
concentration, et la longueur de substance traversé, entre l'entrée et la sortie du rayon polarisée. Il
est différent aussi, si pour une même concentration et même distance traversée dans la substance, il
y a variation de la longueur d'onde du rayon polarisé.
C'est pour cela que dans les expériences, et mesures, on travail avec une longueur d'onde précise.
La polarisation est traduite alors par la loi de Biot, pour une longueur d'onde donnée:
◦ La variation concentration est proportionnel. Exemple, si on double la concentration, on
obtient le double de pouvoir rotatoire.
◦ La longueur de substance traversée est aussi proportionnel. Exemple, si je réduis de
moitié la longueur, je réduis de moitié le pouvoir rotatoire.
Cette loi permet d'étudier suivant les données de départ, la concentration (comme la loi de Beer-
Lambert), ou ratio d'un énantiomère par rapport à un autre dans un mélange. Ou le pouvoir
rotatoire, si l'on a une substance pure, et homogène.
1. La Diffraction
Principe de Huygens-Fresnel :
Il dit que tout orifice, ou ouverture de taille d'ordre de grandeur de la longueur d'onde incident,
Interférences :
On les observe nettement par les « fentes de Young ». Le dispositif est composé d'une onde
lumineuse monochromatique, frappant sur surface opaque perpendiculairement, avec deux petites
ouvertures cote à cote, pour provoquer deux diffractions. L'interaction entre les deux diffractions,
remplissent bien les conditions pour obtenir des interférences (rayons de même nature, et
synchrones!). Le résultat des interférences, montre des taches claires intense, et des taches sombres,
qui alternent de façon régulière, selon des multiples de la longueur d'onde du rayon incident.
Les taches claires correspondent aux interférences positives. C'est à dire que les deux rayons se sont
additionnés. Car ils étaient en phase (déphasage 0 modulo 2 Π). L'onde lumineuse s'est amplifiée de
deux fois.
Les taches sombres correspondent aux interférences négatives. C'est à dire de les deux rayons se
sont soustraits. Car ils étaient en opposition de phase (déphasé de Π modulo 2 Π). Les ondes
vibraient de manière symétrique par rapport à l'autre, ce qui donne une vibration qui s'annule (ex:
sin(x) + sin(x+ Π) = 0). L'onde lumineuse est alors éteinte.
1: BC 2: CD 3: BC 4: BC
QCM 1 : BC
A. Au 19ème siècle !
D. Laisse place au domaine de l'ultra-violet !
E. L'intensité lumineuse s'exprime en candela, c'est le flux lumineux qui est en lux.
QCM 2 : CD
A. Cela entraine des perturbations dans la mesure.
B. La réflexion entraine le transport du rayon, l'absorption quant à elle retient de l'énergie à chaque
contact faisceau-fibre optique.
E. Un objet placé sur le point focal objet d'une lentille aura toujours son image rejettée à l'infini ! À
contrario un objet venant de l'infini aura son image sur le point focal image de la lentille.
QCM 3 : BC
A. Non car si les deux molécules étaient énantiomères elles auraient les mêmes densités optiques.
B. et C. (VRAI) Car avec la méthode du système on a :
0,9A + 0,3B = 6,3 --> 0,9A + 0,3B = 6,3
0,1A + 0,4B = 1,8 --> 0,9A + 3,6B = 16,2 (x0,9 pour équilibrer avec le A)
On soustrait la première égalité à la seconde pour obtenir une seule égalité :
0,9-0,9A=0
3,6-0,3B=3,3B
16,2-6,3=9,9
On obtient alors cette simple égalité :
3,3B= 9,9
d'où B=3
Il est facile de trouver alors A connaissant B. (ici il était plus commode de
résoudre l'équation en éliminant A que si on voulait éliminer B)
D. On connait les densité optiques et les concentrations, il ne reste plus qu'à
calculer :
2*0,9 + 3*0,3 = 2,7
E. Une densité optique de 2 correspond à une transmittance de 1% (DO= -log
Tr d'où 2=-log Tr d'où Tr= 10-2
QCM 4 : BC
A. Une image sur le point focal objet d'une lentille mince convergente est rejettée à l'infini.
D. Attention c'est une lentille divergente ! Pour une lentille convergente le rayon était bon.
E. Le rayon ressort parallèle au plan.
QCM 23 : Problème de photométrie : la terre est éclairée par le soleil qui est une source
énergétique orthotrope. La densité de flux énergétique émis a la surface du soleil vaut environ
62,8e6 W.m-2. L’atmosphère absorbe environ 20% de l'énergie solaire :
A. La luminance énergétique (flux d'énergie rayonnée par unité de surface et par unité d'angle
solide) du soleil est de 2.107 W.m-2.sr-1.
B. La densité de flux énergétique en haut de l’atmosphère est de 1,25.104 W.m-2 environ.
C. La densité de flux énergétique au niveau du sol, quand le soleil au zénith, est proche de 1 kW.m-2.
D. 1W d'énergie radiative solaire correspond à 1000 lumen de lumière visible.
E. Lorsque le soleil est à 30° au-dessus de l'horizon, la densité de flux énergétique sur une surface
horizontale située au sommet de l’atmosphère est égale a la moitié de la densité de flux produite par
le soleil au zénith sur la même surface.
QCM 23 : Problème de photométrie : Une lampe a incandescence, considérée comme une source
isotrope d'une intensité de 100 cd, est placée à 2 m au-dessus d'un écran de 20 cm sur 20 cm,
tourné vers la source, blanc, rediffusant intégralement la lumière reçue de façon orthotrope.
On rappelle que pour une source orthotrope, on a la relation émittance = π.luminance.
A. La lampe émet 400 π.lm.
B. Au niveau de l'écran, l'éclairement est de 50 lx.
C. Le flux lumineux atteignant l'écran est de 1 lm.
D. L'émittance de l'écran est de 50 lx.
E. La luminance de l'écran est proche de 8cd/m2 .
A. Il est impossible de déterminer les concentrations des solutés de S grâce aux donnes du
problème.
B. La concentration de A dans S est de 3 mmol.L-1
C. La concentration de B dans S est de 5 mmol.L-1
D. Le soluté B contribue pour 2/3 à la densité optique de S à 589 nm.
E. Si dans S, on fait précipiter le soluté B de sorte qu'il n'ait plus aucune action optique, la densité
optique à 420 nm devient égale à 2.
QCM 18 : On veut doser une solution « S » contenant une molécule chirale « M » et son
énantiomère « M* » de même densité optique dans un solvant transparent et sans pouvoir
rotatoire. On dispose d'une solution étalon « E » de « M » à 10 mmol.L-1 dans le même solvant.
On donne √10 = 3,16.
A 589 nm la transmittance de « E » est de 10% et son pouvoir rotatoire de 80°.
A 589 nm la transmittance de « S » est de 31,6% et son pouvoir rotatoire de -24°.
A. La densité optique de la solution « E » est de 10.
B. La densité optique de la solution « S » est de 0,5.
C. La solution « S » est un mélange racémique.
D. La concentration de « M* » dans la solution « S » est de 4 mmol.L-1
E. La loi de Biot est très analogue à celle de Beer-Lambert.
QCM 19 : Dans le cadre de l'approximation des lentilles minces, on considère que le but de la
correction de la myopie ou de l’hypermétropie est de ramener le punctum remotum de l'ensemble
(œil + lentille correctrice) à l'infini :
A. Pour corriger un œil hypermétrope il faut faire coïncider le conjugué de la rétine de l'oeil non
corrige avec le foyer image de la lentille correctrice.
B. Pour corriger un œil hypermétrope, il faut faire coïncider le foyer objet de l'oeil non corrigé avec
QCM 20 : Soit un projecteur de diapositives constitué d'un projecteur lumineux, d'une lentille et
d'un écran. La diapositive (2 cm x 2 cm) est placée entre le projecteur lumineux et la lentille, à 4
cm à gauche de celle-ci. L'écran est placé à 4 m à droite de la lentille. L'image projetée sur
l'écran est nette. Le flux lumineux sortant du projecteur est de 1000 lumen en l’absence de
diapositive :
A. L'image obtenue sur l'écran est une image réelle et renversée.
B. Le grandissement de l'image obtenue est de -50.
C. La vergence de la lentille est de +25,25 dioptries.
D. L'éclairement moyen de l'écran est ≤ 250 lux.
E. L'éclairement moyen de la diapositive est ≥ 2,5.106 lux.
A. Pour les longueurs d'ondes comprises entre 336 et 540 nm, la densité optique de S est
nécessairement comprise entre 0,45 et 0,5.
B. La concentration de A dans S est de 5 mmol.L-1
C. La concentration de B dans S est de 0,5 mmol.L-1
D. Une solution de B à 50 mmol.L-1 aurait une transmittance de 10% à 540 nm.
E. Les données de l'énoncé permettent d'affirmer que A et B ne sont pas énantiomères.
QCM21 :
A. Le microscope, la lunette astronomique et la lunette d'approche ont été inventés autour de 1600
B. L'indice de réfraction du verre étant de 1,5 environ, la vitesse de la lumière y est proche de 2.108
QCM 22 :
A. Si les conditions d'application de la loi de Beer-Lambert sont réunies, la densité optique d'une
solution est proportionnelle à son épaisseur et à sa concentration.
B. En cas d'intoxication au monoxyde de carbone, un oxymètre de pouls classique ne permet pas de
déterminer de façon fiable le taux artériel d’oxyhémoglobine.
C. Lorsqu'un rayon lumineux passe d'un milieu d'indice faible à un milieu d'indice fort, l'angle de
réfraction est inférieur à l'angle d'incidence en valeur absolue. (Les angles sont pris par rapport à la
normale au dioptre)
D. L'oeil myope non corrigé ne peut pas, en accommodant, voir nettement à l'infini.
E. Le logarithme décimal du pouvoir rotatoire d'une solution est directement proportionnel à son
épaisseur et à sa concentration.
QCM 23 : Dans tout l'exercice, les lois de Biot et de Beer-Lambert sont pleinement applicables.
La lettre « D » dans le nom de la molécule signifie dextrogyre et « L » lévogyre. Les pouvoirs
rotatoires sont pris à 589 nm et ont été légèrement modifiés pour simplifier les calculs.
Le stéréo-isomère naturel du glucose est dextrogyre, on
l'appelle le dextrose ou D-glucose. En réalité, cet isomère en
solution pure adopte deux formes tautomériques. L'équilibre
chimique entre les tautomères dépend de la température
mais pas de la concentration en glucose. Le pouvoir rotatoire
de chacun des tautomères dépend de sa concentration mais
pas de la température. Le premier tautomère est l'α-D-glucopyranose (à gauche). Le deuxième
est le β-D-glucopyranose (à droite).
Connaissant la différence d’énergie entre ces deux états, on peut déduire leurs propositions
respectives en fonction de la température :
QCM 19 : Un sujet emmétrope se sert d'une loupe pour faire ses mots croisés. La distance
entre la loupe et les mots croisés est de 10 cm. Dans cette situation, le sujet a un confort de
vision parfait, il n'a aucunement besoin d'accommoder.
A. La loupe est convergente.
B. La loupe est divergente.
C. La vergence de la loupe est de 10 dioptries.
D.La vergence de la loupe est de -0,1 dioptries.
E. Les mots croisés sont dans le plan focal image de la loupe.
QCM 21 :
A. La célérité d'une onde (et plus précisément la vitesse de phase) est égale à la longueur d'onde
divisée par la période.
B. Le vide a un indice de réfraction de 1.
C. Les rayonnements suivants sont classées par photons d'énergie décroissante : rayons X > visible
> ultraviolets > micro-ondes.
D. La fréquence d'une onde s'exprime en s-1.
E. La loi de Lambert (Émittance = π.luminance) s'applique à la surface d'un corps noir, que ce soit
en termes d'unités énergétiques ou d'unités visuelles.
QCM 22 :
A. En admettant que 210 (c'est à dire 1024) soit pratiquement égal à 103 et pour des photons
monochromatiques, une couche de demi-atténuation a une densité optique de 0,3.
B. Une fibre optique a une transmittance de 100% car elle utilise le phénomène de réflexion totale.
C. Dans un miroir en forme d'hyperboloïde de révolution, il y a un stigmatisme parfait entre le foyer
et l'infini dans la direction de l'axe de symétrie.
D. Un œil myope a son foyer image en arrière de la rétine.
E. Le pouvoir rotatoire d'une molécule est exactement l'opposé de celui de son énantiomère dans les
mêmes conditions expérimentales.
A. Les données de l'énoncé ne permettent pas de calculer les concentrations des trois solutés.
B. La concentration de A est de 1 mmol.L-1.
C. La concentration de B est de 1 mmol.L-1.
D. La concentration de C est de 1 mmol.L-1.
E. Il est strictement impossible que A et C soient énantiomères.
QCM 24 : Lorsque l'on multiplie par deux la température absolue d'un corps noir :
A. On double son émittance énergétiques.
B. On multiplie par 16 son émittance énergétique.
C. On multiplie par 16 sa luminance énergétique.
D. On multiplie par 2 la longueur d'onde correspondant au pic d'émission énergétique.
E. Un corps noir a toujours un rayonnement isotrope.
QCM 25 : Le trait plein correspond à la trajectoire d'un rayon lumineux passant au travers
d'une lentille mince de centre O, de foyer objet F et de foyer image F'.
QCM 24 Déterminer parmi les schémas suivant ceux qui indiquent une trajectoire cohérente
pour le rayon lumineux. Les rayons entrants et sortants sont prolongés par des pointillés fins
de façon à faciliter le raisonnement si nécessaire CF POLY Mr LAGAGARDE
QCM 25 Des lunettes à double foyers sont conçues de la façon suivante : la plus grande partie
du verre de la lunette (lentille A) est taillée de sorte que le sujet puisse voir à l'infini sans
accommoder. Une petite portion située en bas côté médial (lentille B) est taillée de façon à ce
que le sujet puisse voir sans accommoder à 50 cm. Pour simplifier, on considérera que la
vergence de la lentille s'ajoute simplement à celle de l’œil.
A. Pour un sujet emmétrope, la lentille A est un simple verre neutre de vergence 0 D.
B. Pour un sujet myope ayant un excès de convergence de 1 Dioptrie, la lentille A doit être
divergente avec vergence = -1 D.
C. Pour un sujet hypermétrope ayant un défaut de convergence de 1 Dioptrie, la lentille A doit être
convergente avec vergence = +1 D.
D. Quelque soit le défaut de vision du sujet, la lentille B a un vergence supérieure de 2 D à celle de
la lentille A
E. Il existe des cas de figures ou la lentille A doit être convergente et la lentille B divergente. 9 1.10.
QCM 16
A. L'énergie contenue dans une onde plane progressive monochromatique est un multiple entier
d'une énergie élémentaire
QCM n° 19 Déterminer parmi les schémas suivants ceux qui indiquent une trajectoire
cohérente pour le rayon lumineux. Les rayons entrants et sortants sont prolongés par des
traits fins de façon à faciliter le raisonnement si nécessaire CF POLY Mr LAGARDE
QCM n° 20 Des lunettes à double foyers sont conçues de la façon suivante : la plus grande
partie du verre de la lunette (lentille A) est taillée de sorte que le sujet puisse voir à l'infini
sans accommoder. Une petite portion située en bas côté médial (lentille B) est taillée de façon à
ce que le sujet puisse voir sans accommoder à 50 cm. Pour simplifier, on considérera que la
vergence de la lentille s'ajoute simplement à celle de l’œil.
A. Un faisceau lumineux venant de l'infini et passant au travers de l'un de ces verres va avoir deux
points de convergence
B. Pour un sujet myope, la lentille A doit être convergente
C. Pour un sujet myope ayant un excès de convergence de 1 dioptrie, la lentille B doit être
divergente avec vergence = -1D
D. Pour un sujet hypermétrope ayant un défaut de convergence de 1 dioptrie, la lentille A doit être
convergente avec vergence = +3D
E. Les verres à double foyers présentent un intérêt pour les sujets presbytes 10
Purpan 2011 QCM :21 : E QCM22 : C QCM23 : ACE QCM24 : BDE QCM25 : AE
Rangueil 2011 QCM21 : BDE QCM22 : CDE QCM23 : ACE QCM24 : CE QCM25 : BCE
Maraîchers 2011 QCM16 : BCDE QCM17 : DE QCM18 : BDE QCM19 : ACD QCM20 : ACDE
Purpan 2012 QCM21 : A QCM22 : ABDE QCM23 : BDE QCM24 : ACE QCM25 : AB
Rangueil 2012 QCM21 : ABDE QCM22 : ABCD QCM23 : CE QCM24 : ACE QCM25 : BCE
Maraîchers 2012 QCM16 : C QCM17 : ABD QCM18 : CDE QCM19 : AC QCM20 : AB
Purpan 2013 QCM21 : AE QCM22 : CD QCM23 : BE QCM24 : BC QCM25 : ABCD
Rangueil 2013 QCM21 : ABDE QCM22: AE QCM23 : BDE QCM24 : BC QCM25 : AD
Purpan 2014 QCM21 : AC QCM22 : B QCM23 : ABD QCM24 : ABCD QCM25:ABCD
Rangueil 2014 QCM16 : ABDE QCM17 : BDE QCM18 : CE QCM19 : ACE QCM20 : AE
QCM 22 : C
A Détecte liaison inter atomiques
B Uniquement sang ARTERIEL
D IMPOSSIBLE
E que la conductivité est FAIBLE
QCM 23 : ACE
QCM 24 : BDE
A Transmittance = 10^(-Densité Optique) donc T = 10^-DO comme T = 10% soit 0,1 La DO=1
C Item B vrai donc en applicant formule de A : T=10^-DO donc DO = 1,75
QCM22 CDE
A excitent orbitales moléculaires
B Inverse
QCM23 ACE
B Eclairement = intensité / distance au carré donc E = 100/2^2=100/4=25
D l'écran rediffuse intégralement la lumière donc Eclairement=Emittance=25
QCM24 CE
A FAUX
B ATTENTION ici, valeurs pour 15 mmol donc penser à diviser par 15
On multiplie la 2ème ligne par 2 puis on la soustrait à la 1ere afin de supprimer B il nous reste
1,8/15 A = 3,6 donc A = 30
D Faux
QCM25 BCE
A Image réelle
D La diapositive doit être placée sur le foyer
Maraîchers 2011
QCM16 BCDE
A FAUX
QCM17 DE
A Le coeur a un n légérement plus FORT
B Faux car n(eau)>n(air) pour rappel le n(air) est le plus petit.
C Inverse
QCM18 BDE
A T=10^-DO comme T=10% soit 0,1 DO=1
C Faux mélange racémique = mélange d'une même proportion de chaque énantiomère donc pouvoir
rotatoire = 0
QCM19 ACD
B voir item A
E voir D
QCM20 ACDE
B formule de grandissement 4cm = 0,04m donc 4/0,04=100, le grandissement est de 100
QCM21 A
B vitesse de la lumière est au MAXIMUM de 3*10^8
C Inverser UV et Visible
D ATTENTION ECLAIREMENT EST EN LUX, l'intensité en candela
E °KELVIN
QCM22 ABDE
C PLUS FORT
QCM23 BDE
A FAUX on ne peut pas savoir
C Pose l'équation à 2 inconnue, penser à /10 car on à la concentration pour 10mmol, B = A = 5
mmol
QCM24 ACE
B Il faut emmener le Ponctum Remotum (afin de voir sans effort) de +25cms à -50cms, donc il faut
passer de +4 dioptries (=25cm) à -2 dioptries (50cm) la correction doit être de 6 dioptries soit 1/6 m
D Aucun rapport.
QCM25 AB
C tracer une parallèle à (F'F) passant par P qui une foie sur le dioptre va changer de direction en
suivant la droite (F' P), P' aurait du être sur cette droite ce qui n'est pas le cas.
D Idem que pour C
E cet item est vrai si la lentille était convergente et non divergente
Rangueil 2012
QCM21 ABDE
C Inverser Rouge et violet
QCM22ABCD
E Vrai si SOLUTES et pas Solution
QCM23 CE
A Faux sinon pouvoir rotatoire = 0
B Inverse car sinon le pouvoir rotatoire du mélange serait inférieur dans la 2ème ligne.
D Soit poser une équation à 2 inconnues soit faire directement l'item E en testant les valeurs
données qui sont dans ce cas les bonnes.
QCM24 ACE
A VRAI car PR myope est plus proche que celui d'un oeil emmétrope.
B Faux si réglage fait par l'assistant.
D loupe 4,5 dioptries, le patron est myope donc il converge trop de +1 dioptrie qui s'ajoute au 4,5 de
la loupe soit 5,5 dioptrie, on arrondie à 6 d'où la distance de 1/6 m
QCM25 BCE
A Tracer droite (PF) qui une foi à l'intersection avec le dioptre change de direction pour être
parallèle à (FF'). Le point P' doit être sur ce tracer, ce n'est pas le cas donc Faux.
D item recurrent Faux
QCM16 C
A 1600
B n>1
D flux LUMEN
E Pas nécessairement noir.
QCM17 ABD
C FAUX, Vrai si passe d'un milieux fort à faible.
E Racémique toujours = 0
QCM18 CDE
A Si 50/50 Le PR serait égal à la moyenne des 2 soit (115+15)/2=65 et pas 50
B Soit poser équation, soit réflexion, la moyenne = 65 pour que le PR du mélange soit de 50 il faut
une majorité de la forme dont le PR est de 15 soit de B-D-glucopyranose
QCM19 AC
B A savoir, loupe convergente.
D 10cm=1/10m donc 10 dioptries.
E Plan Focal OBJET
QCM20 AB
C vrai si lentille convergente.
D Tracer la droite passant par P parallèle à (FF') une foi au dioptre changement de direction pour
converger vers F', le point P' doit être sur cette droite.
E Vrai si P' avait été sur F' et non sur F.
Purpan 2013
QCM21 AE
B n>1
C classement par longueur onde CROISSANTE
D vergence = Dioptries ou m^-1
QCM22 CD
A 1 CDA à une DO de 0,3 donc 5 CDA ont une DO de 1,5
B plus fort
E Si plan de symétrie, toujours = 0
QCM23 BE
A faux car dans ce cas seul le PR change, la DO est similaire
C on multiplie la 2ème ligne par 2,5 avant de la soustraire a la première donc 1,9A=3,8 donc A=2
D Voir C
QCM24 BC
A : Emittance = Pi*Luminance donc L=15000/3=5000
D : E=L*cos(angle)*anglesolide = 10 000 = 5000 * cos0 * 2
E FAUX dans le cours il est dit que ce dernier vaut 100 000.
Rangueil 2013
QCM21 ABDE
C Inverser UV et Visible
QCM22 AE
B La transmittance tend vers 100% sans toutefois atteindre cette valeur.
C Cas du Paraboloïde de révolution
D Cas de l'oeil hypermétrope.
QCM23 BDE
A Faux
C B est de concentration 2 mmol.L
QCM24 BC
A Faux car varie selon la T^4 donc on multiplie par 16
D Reste le même
E Pas nécessairement.
QCM25 AD
B Tracé divergent.
C FAUX : Si je passe par l'origine je ne suis pas dévié.
E tracer une parallèle au rayon quelconque passant par l'origine, qui se poursuit pour intercepter un
point F'' au niveau du plan passant par F'. Le rayon quelconque doit changer de direction au niveau
du dioptre en sortant par ce point ceci n'est pas le cas donc FAUX
Purpan 2014
QCM 21 : AC
B Fréquence est l'inverse de la PERIODE
D Inverse
E pour lamda = 555nm 1W=683 lumen
QCM 22 : B
A Sera égale à la somme des DO APRES le mélange
C Ceci est valable si passage d'un n(fort) à un n(faible) mais pas l'inverse
D Faux, image dans un plan passant par le foyer image, image dans le foyer image uniquement si
direction parallèle à l'axe optique
E Hypermétrope
QCM 23 : ABD
C C=2
E FAUX, Si 3 inconnues, 3 équations nécessaire donc 3 longueurs d'ondes.
QCM 24 : ABCD
E LENTILLE DIVERGENTE, Si je pointe sur F, au contact du dioptre je ressors parallélement à
l'axe optique.
Rangueil 2014
QCM16 ABDE
C Faux Milieu ISOTROPE
QCM 17 BDE
A Si on mélange 2 SOLUTES VRAI si 2 SOLUTIONS FAUX !!!
C FAUX si perpendiculaire au dioptre.
QCM 18 CE
A FAUX elle est chirale
B Faux sinon pas de PR
D Les DO s'ajoutent, donc dans la solution S on a 10 mmol de A et A* mélangé. Pour obtenir un PR
de +12 la seule solution est une mlajorité de A et les répartitions 8A et 2A* car 8*2-2*2= 12
QCM 19 ACE
B L'angle de réfraction est mauvais il aurait du être dans le cadrant en bas à droite et non pas en bas
à gauche.
D Lentille convergente je passe par F au contact du dioptre je ressorts parallèle à l'axe optique.
QCM 20 AE
B MYOPE = DIVERGENTE
C Le PR doit être à 50 cm donc il faut une convergence de +2D, étant déja excédentaire de 1D il
faut un verre avec une vergence de +1D
D La lentille A corrige le défaut donc doit être à +1 alors que la B place le PR a 50cm donc +3