I. Localisation de L'information Génétique
I. Localisation de L'information Génétique
I. Localisation de L'information Génétique
Introduction :
Le corps humain est constitué de milliards de ”cellules” comportant chacune un noyau au début de sa vie
l’organisme humain est composé d’une seule et unique cellule la cellule-œuf, et elle va former toutes les
autres cellules du corps par des duplications successives Cela signifie que cette unique cellule œuf
contient donc toutes les informations génétiques d’un individu.
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Élément de réponse :
Lors de l’expérience du document 1, on sectionne une acétabulaire en deux portions (A et B), qu’on
place dans des conditions proches du milieu de vie. On remarque la mort de la partie formée du chapeau,
tandis que la partie basale avec le noyau régénère le chapeau et grandit normalement.
Lors de l’expérience du document 2, on prépare deux pieds énuclées (sans noyau) d’acétabulaire, l’un
de l’espèce Acetabularia mediterranea à chapeau lisse et l’autre de l’espèce Acetabularia crenulata à
chapeau crénelé. On greffe dans chaque pied un noyau de l’espèce différente. L’ensemble est placé dans
des conditions proches du milieu naturel de vie. On remarque que les deux pieds nucléés régénèrent la
partie manquante de l’algue avec une forme de chapeau correspondante à la plante d’où parvient le noyau.
🎯 On déduit que le noyau renferme l’information génétique. Cette information peut être transmise à
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Élément de réponse :
On observe que le xénope provenant du développement de l’ovule a hérité le caractère du xénope donneur
du noyau et non pas celui du xénope qui a donné l’ovule sans noyau. Donc les caractéristiques d’un
individu dépendent des informations contenues dans le noyau.
L’information génétique qui détermine les caractères héréditaires est localisée dans le
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3. Ultrastructure du noyau
Document 3 | Ultrastructure du noyau
Observés au MET, les noyaux apparaissent délimités par une enveloppe percée de
pores et constitués d’un matériel plus ou moins granuleux (chromatine et nucléole)
baignant dans un nucléoplasme.
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La mitose d’une cellule végétale se déroule dans ses grandes lignes comme une mitose de cellules
animales, à deux différences près :
Cellule animale
▪ Présence d’un organite appelé centrosome qui, en prophase, s'entoure
de fibres formant un aster.
▪ La division du cytoplasme s’effectue par un étranglement équatorial
Cellule végétale
▪ Absence de centrosome et d’aster qui sont remplacés par des calottes polaires.
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Élément de réponse :
Au cours de l’interphase la qté d’ADN est constante à Q pendant la phase G1 (1ere phase de
croissance), puis elle augmente pour atteindre 2Q pendant la phase S (phase de synthèse), ensuite
elle reste stable pendant la phase G2 (2eme phase de croissance).
Lorsque la qté d’ADN se dédouble, chaque chromosome qui était formé par une seule chromatide
apparait formé de deux chromatides.
5. Notion de caryotype
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Élément de réponse :
L'analyse du caryotype de l'être humain montre 46 chromosomes organisés en paires chaque paire
de chromosomes homologues (semblables par la taille et la position du centromère) est constituée
par un chromosome hérité de l'un des parents et un chromosome hérité de l'autre parent.
La 23eme paire appelée chromosomes sexuels est différente chez l'homme (chromosomes X et
Y) et chez la femme (chromosomes X et X) leur présence détermine donc le sexe.
Les 22 autres paires de chromosomes semblables chez l'homme et chez la femme sont appelées
autosomes.
2n = 44 A + XX ( ou 2n = 22AA + XX)
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Les expériences consistent à inoculer à des souris différents types de pneumocoques représentés dans le
tableau ci-dessous :
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1. Analyser les résultats de l’expérience de Griffith Proposer une hypothèse qui explique
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Élément de réponse :
Ces expériences ont mis en évidence l’existence d’une substance libérée par les bactéries S tuées,
susceptible d’être intégré par les bactéries R, et qui leur confère la capacité de synthétiser la
capsule, ainsi elles se transforment en bactéries S. Griffith a appelé cette substance « facteur
transformant » (ou principe transformant) mais il n’a pas déterminé sa nature chimique.
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l’information génétique
EL ABRIDI MOHAMED YASSINE | Bio-Logic | AABID ADIL
NOTION DE L'INFORMATION GÉNÉTIQUE
Élément de réponse :
L’utilisation de protéase et de ribonucléase a montré que les protéines et l’ARN ne sont pas
impliqués dans la transformation des bactéries R en S.
Ces expériences ont montré que seule l’ADN est capable de conférer les bactéries R la capacité
de synthétiser la capsule. L’ADN est donc le support de l’information génétique.
Expériences de Hershey et Chase (1952) : Sachant que le phosphore est un constituant de l'ADN et
n'existe pas dans les protéines et que le soufre est un constituant qu'on le trouve dans les protéines et
pas dans l'ADN. Les expériences suivantes ont été réalisées.
Expériences Résultats
1- Marquage de l'ADN d'une série de - La radioactivité due au ( 32.𝑃)est localisée à
bactériophages T2 avec un traceur l'intérieur des bactéries.
radioactif : le phosphore 32 ( 32.𝑃) En suite - Les virus libérés possèdent un ADN
les bactériophages T2 marqués ont été mis radioactif.
en présence de bactéries.
2- Marquage des protéines de la capside d'une - La radioactivité due au ( 35.𝑆) est localisée
autre série de bactériophages T2 avec un à l'extérieur des bactéries.
autre traceur radioactif : le soufre 35 ( 35.𝑆) - Les virus libérés sont non radioactifs.
en suite les bactériophages T2 marqués ont
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Élément de réponse :
1. Les virus sont qualifiés de parasites obligatoires (se multiplient uniquement à l'intérieur
des cellules) On constate à partir des résultats des expériences de Chase et Hershey que La
capside protéique du bactériophage reste à l'extérieur de la bactérie, tandis que l'ADN
pénètre dans la bactérie pour servir de plan pour la reproduction surale.
2. Les étapes de la multiplication du bactériophage
- Fixation du bactériophage avec ses fibres caudales à la surface de la bactérie, infection
de la bactérie.
- Les spicules perforent la membrane bactérienne et la gaine contractile injecte l'ADN
virale dans le cytoplasme bactérien.
- Dégradation du chromosome bactérien en unité d'ADN, et synthèse de nombreuse
copie de l'ADN virale.
- Synthèse des organites virales.
- Assemblages de nouveaux bactériophages
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bactéries.
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NOTION DE L'INFORMATION GÉNÉTIQUE
Élément de réponse :
- Un sucre en C5 : le désoxyribose
- L’acide phosphorique : H3PO4
- Quatre types de bases azotées :
• L’Adénine (A)
• La Thymine (T)
• La Guanine (G)
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• La Cytosine (C)
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En 1949, Chargaff mesure les proportions des différents nucléotides sur des extraits d'ADN obtenus
chez différentes espèces
1. Comparer les valeurs de A/T et G/C dans le cas des espèces considérées. Concluez.
2. Comparer les valeurs des rapports A+T/G+C et A+G/T+C.
3. Que peut-on déduire à partir des différences constatées chez les différentes espèces ?
Élément de réponse :
Quel que soit la source de l'ADN, la proportion d'adénine est la même que celle
de thymine et la proportion de guanine est la même que celle de cytosine.
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Les travaux de généticien américain James Watson et le physicien britannique Francis Crick décrivirent
la structure en trois dimensions de l'ADN : une double hélice enroulée autour d'un axe. Modèle de la
double hélice.
3. Relation entre chromatine, chromosome et ADN
Document 15 | Relation entre chromatine, chromosome et ADN
Chez les eucaryotes l’ADN est fortement
replié au cours du cycle cellulaire de
façon à pouvoir être contenu dans le
noyau. Cette condensation est assurée
par l’interaction de l’ADN avec des
protéines structurales :
Durant l’interphase : l’observation de la
chromatine au MET révèle l’aspect en
collier de perles des nucléo filaments.
Chaque nucléo filament est constitué de
l’enroulement d’une molécule d’ADN
autour des protéines appelées histones
pour constituer des nucléosomes.
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Afin de déterminer le mécanisme par lequel la quantité d'ADN se duplique pendant la phase S, trois
hypothèses ont été proposés jusqu'en 1958. Le document 1 illustre ces hypothèses.
réfuter
2. Quelle hypothèse donc peut-on conserver pour expliquer les résultats obtenus à la 2eme
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génération. Justifiez
EL ABRIDI MOHAMED YASSINE | Bio-Logic | AABID ADIL
NOTION DE L'INFORMATION GÉNÉTIQUE
Élément de réponse :
1. Au bout d’une génération sur milieu 14N (l'azote léger), la densité de l’ADN de l’extrait des
bactéries est intermédiaire entre la densité de l’ADN lourd (15N) et de l’ADN léger (14N).
Donc l’hypothèse à réfuter est celle du modèle conservatif car selon cette hypothèse il y a 50%
d’ADN léger et 50% d’ADN lourd à la 1ere génération ce qui n’est pas conforme avec les résultats
expérimentaux.
b/ Au bout de deux générations on obtient 50% d’ADN léger et 50% d’ADN hybride. Or selon le
modèle dispersif on obtient toujours que de l’ADN hybride ce qui n’est pas conforme avec les
résultats expérimentaux.
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La réplication de l’ADN se fait selon le mode semi-conservatif selon lequel chaque brin de la
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1. En se basant sur les données de ce document, décrire ce qui se déroule au niveau de l'œil de
réplication lors de la réplication de l'ADN.
Élément de réponse :
Cette figure représente des yeux de réplications observés au ME. Ces structures
apparaissent au cours de la phase S et correspondent aux endroits ou l’ADN se réplique.
Chaque œil comporte deux fourches de réplication, figure en Y, où une ADN polymérase
effectue la réplication, Ces fourches progressent en sens inverses (réplication
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ADN hélicase
Élément de réponse :
La réplication est un processus selon lequel un nouveau brin d’ADN est synthétisé à partir
d’un brin matrice d’ADN, dont il est complémentaire. Chaque brin de la double hélice
sert de matrice pour la synthèse d'un nouveau brin par complémentarité de bases. X
▪ Cette synthèse est catalysée par l’ADN polymérase, qui ne fonctionne que dans
le sens 5’ 5’→ 3’
■ La réplication de l'ADN commence par la séparation locale des brins au niveau des
liaisons faibles d'hydrogènes, sous l'effet d'un complexe enzymatique (Hélicase).
■ Dans chacune des deux molécules d'ADN obtenues, la moitié de la molécule parentale
est conservée, c'est pourquoi le mécanisme de réplication est qualifié de semi-conservatif.
- L’un des deux brins est synthétisé de façon continue (brin précoce ou avancé)
- L’autre est synthétisé sous forme de fragments connus sous le nom de fragments
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Exercice d'application
Question : Expliquez les résultats de l’expérience du document 1, en justifiant votre réponse à l’aide
d’un schéma adéquat du phénomène biologique mis en évidence.
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Transfert d'une plantule de fève d'un milieu normal à un milieu riche en thymidine
radioactive entraine l’insertion de la thymidine dans l'ADN au cours de sa réplication par
conséquence l’obtention de molécules d'ADN ayant un brin radioactif les deux
chromatides des chromosomes métaphasiques sont radioactifs.
Transfert de la plantule de fève précédente dans un milieu normal non radioactive entraine
l’insertion de la thymidine non radioactive dans l'ADN au cours de sa réplication par
conséquence l’obtention de 2 types de molécule d'ADN, l'une dont un brin est radioactif,
l'autre avec les deux brins non radioactifs l'un des deux chromatides de chaque
chromosome métaphasique est radioactif
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