Le programme réinterroge les fonctions de la médiathèque pour lui
donner le contenu d’un troisième lieu, un lieu où le public devient acteur de sa propre condition, un lieu où l’on conçoit autant que l’on reçoit. Associé au programme de base, le bâtiment accueille des espaces d’exposition, de création, des studios de musique, un café restaurant. Les différentes activités programmatiques se diluent les unes dans les autres et créent un dispositif dynamique. Le bâtiment se rapproche de la couronne de platanes, c’est la première épaisseur qui fait filtre avec la rue, il semble jouer avec cette première colonnade végétale. La façade fonctionne comme un ruban qui se déroule et vient accueillir les univers contenus dans le programme. Les pleins et les déliés produisent une « Les usages de la ambiguïté entre le dedans et le dehors, ils réinterrogent les limites de médiathèque de Thionville l’espace public. se propagent dans un La lumière se déploie le long du ruban qui la distribue dans les espaces continuum spatial sensuel et et jusqu’au cœur du bâtiment. Ce dernier repose sur un principe de varié. Le recours à la structure systèmes irréguliers autonomes. La superposition de ces systèmes acier favorise finesse, fluidité simples mais qui renvoient à des logiques indépendantes produit une et légèreté là où les ambitions tension dans l’espace et dans sa lecture. Les bulles sont le dernier refuge, d’espace n’auraient pu ne le lieu le plus intime du bâtiment. L’espace est fluide, les parcours multiples offrent des points de vues toujours renouvelés. Le processus souffrir aucune lourdeur. de dévoilement des univers devient le jeu de la promenade. Le déplié de L’acier est au service du l’enveloppe accentue cette impression d’espace infini. Dans cet espace projet, ne pas le montrer est « indicible » la notion de gravité semble s’évanouir, le toit et les murs pleinement assumé. » semblent flotter.