2eme HBMC 19-20 Botanique 2020 BOUSBA A
2eme HBMC 19-20 Botanique 2020 BOUSBA A
2eme HBMC 19-20 Botanique 2020 BOUSBA A
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Département d’agronomie
1
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
1. Les procaryotes
2. Les eucaryotes
I.3 Phylogénèse
Les Monères
Les Protistes
Les Mycètes
Les Végétaux
Les Animaux
2
CHAPITRE II: Les Algues
1. Définitions
3. Thalles Siphonnés
4. Thalles Pluricellulaires
5. Modes de croissance
6. Cytologie
1. Reproduction asexuée
2. Reproduction sexuée
a. Modes de fécondation
3
3. L’écologie des lichens
I -1 / Les myxomycètes
I –3 / Les Zygomycètes
4
INTRODUCTION
L'histoire de la botanique révèle que l'intérêt pour les plantes ayant un usage pratique
(alimentaire, médicinal,……..) est naturellement très ancien et les plantes occupent dans les
préoccupations de nos contemporains une place de plus en plus grande.
La botanique comprend la science visant à la description, au classement et à
l’identification d’espèces végétales et la partie relative à l’anatomie et à la physiologie
végétale et dénommée alors « physique végétale » et elle a pour objet l’étude du règne
végétal. Le terme « botanique » vient du grec botanê, qui signifie « plante », dérivé du verbe
boskein, « nourrir ». La botanique est l’étude des végétaux - des plantes - êtres vivants qu i ne
se déplacent pas ; elle se distingue ainsi de la zoologie qui étudie les animaux, de la géologie
qui étudie les pierres.
Etudier la botanique, c’est apprendre à connaître les différentes parties d’une plante, à
savoir les décrire, à pouvoir nommer les espèces rencontrées, les grouper en familles d’après
leurs ressemblances. C’est aussi avoir une idée de la manière dont se développent les plantes,
dont elles croissent, dont elles se multiplient ; c’est aussi déterminer les conditions qui règlent
toutes ces transformations au cours de leur vie.
Cependant, les plantes ne sont pas seulement une source de nourriture, mais elles
interviennent dans notre vie de bien d’autres façons. Elles nous procurent des fi bres pour les
vêtements, du bois pour les meubles, l’abri et le combustible, du papier pour les livres, des
épices pour la saveur, des médicaments pour les soins et l’oxygène que nous respirons. Nous
dépendons totalement des plantes. Les plantes interpellent en outre intensément nos sens, et
notre vie profite de la beauté des jardins, des parcs et des zones naturelles. La botanique et
l’agriculture se prêtent un secours mutuel : l’une est le principe de l’autre ; celle-ci travaille
pour rendre celle-là utile.
Ce polycopié rapporte une première partie du module de Botanique destiné aux étudiants du
tronc commun (2ieme Année du système LMD – section Agronomie). Cette partie est
subdivisée en trois chapitres :
- CHAPITRE I : Les grandes divisions du règne végétal
- CHAPITRE II: Les Algues
- CHAPITRE III : Les lichens ou Lichenophytes
- CHAPITRE IV : Les Champignons : Thallophytes et Mycophytes
5
CHAPITRE I : Les grandes divisions du règne végétal
6
I. Les grands critères de classification du monde végétal
7
milliards d'années, étaient des bactéries dépourvues de noyau cellulaire. Ils regroupent
les Bactéries et Archéobactéries. A partir de ces procaryotes des êtres plus complexes
sont apparus : les Eucaryotes.
I. 2/ Organisation pluricellulaire
a-/ Le règne végétal est traditionnellement subdivisé en deux grands groupes en
fonction de l'organisation structurale du végétal (Présence d’un Thalle ou d’un Cormus).
- Présence d’un Thalle = Thallophytes = Ensemble des plantes qui ne possèdent
pas de tige feuillée et de racines (= végétaux inférieurs non vascularisés, sans
feuilles, ni tiges ni racines).
- Présence d’un Cormus = Cormophytes = Ensemble des plantes qui possèdent
une tige portant des feuilles ou des frondes (organes - tiges, feuilles, racines -
différenciés)
(Cormus : tige en latin et «phuton» : plante en grec).
8
b-/ Remarques.
• La Présence ou l´absence de vascularisation rajoute les Trachéophytes = Plantes
vascularisées.
• L´expression de la sexualité rajoute :
1-/ Les Cryptogames : Plantes où les organes de reproduction ne sont pas visibles
2-/ Les Phanérogames : Plantes où les organes de reproduction sont visibles
3-/ Les Spermaphytes : Plantes à graines
- Les Spermaphytes
- Les Mycophytes (plantes à graines) Dicotylédones
(champignons) (Gymnospermes et
Angiospermes)
- Les Bryophytes
(mousses)
- Les Ptéridophytes
(fougères)
la Classification
9
I.3. Phylogénèse : C´est une suite des événements évolutifs ayant mené à la diversification
d’un groupe d’êtres vivants.
I.4.Les grands règnes du vivant.
10
- Les Monères, qui regroupent l'ensemble des organismes PROCARYOTES (les
bactéries), c'est à dire constitués d'une cellule sans noyau.
Les plastes = organites limités par 2 membranes. Ils dérivent tous de Proplastes et sont de
deux types :
- Les leucoplastes, dépourvus de pigments. Exemple : amyloplastes accumulent
l’amidon (réserves).
- Les chromoplastes qui possèdent des pigments Exemple: chloroplastes dont les
pigments chlorophylles et caroténoïdes assurent l’absorption de l’énergie solaire.
Les pigments assimilateurs = chlorophylles a et b, caroténoïdes et phycobilines
11
c. La paroi pectocellulosique
C´est l´enveloppe la plus externe de la cellule végétale essentiellement composée de:
polymères glucidiques ,cellulose ,pectine et protéines pariétales.
La paroi est composée de 3 parties:
- Paroi primaire : pectocellulosique, elle n’existe que dans cellules juvéniles.
Extensible, ce qui permet la croissance cellulaire (élongation)
- Paroi secondaire : elle apparaît lors de la différenciation de la cellule. Elle est
constituée de cellulose et d’hémicellulose et est enrichie en composés
phénoliques : Lignine renforce la rigidité , la Subérine et la Cutine renforcent
l´imperméabilité.
12
- Lamelle moyenne: partie la plus externe de la paroi. Commune à 2 cellules
contiguës. Elle se forme la première et est constituée de matières pectiques.
Algues Champignons
13
paroi cellulose + pectine chitine
(rarement plus)
plastes + 0
mitochondries + +
appareil cinétique + 0
(flagelle)
14
1. Définitions
15
Algue verte haploïde (Chlorophyte)
Multiplication végétative par bipartition de la cellule : chaque moitié reconstitue son
symétrique
Cellules immobiles Exemple : Les Diatomées
Diatomée centrale : Symétrie Axiale
Paroi composée à 96%de silice + matériaux organiques. Ce sont des cellules qui vivent de
façon indépendante ou restent agglutinées après division en sécrétant un mucilage
C. Colonies de cellules Exemple : Diatoméesex: Pandorina / Volvoxex
16
-
Cénobe = Colonie de cellules issues les unes des autres par divisions et maintenues
ensemble par un mucilage.
17
- cellules extérieures flagellées : mobilité
18
4. Thalles Pluricellulaires
- Thalles filamenteux Exemple Spyrogira
19
-Tube creux formé d'une seule couche de cellules
-2 assises de cellules qui s'écartent
-Thalles cladomiens Exemple : Plumaria
20
5. Modes de croissance
5.1. Croissance apicale
- Division toujours au niveau de la cellule apicale Ex : Sphocelaria
-la cellule apicale est très structurée et garde cette structuration au cours des divisions
5.2. Croissance apicale dichotomique
- division latérale de la cellule apicale
- formation de 2 axes de même diamètre
- existe chez tous les types de thalles
6. Cytologie
-Paroi : Surtout Pectocellulosique, mais cellulose souvent remplacée par d’autres glucides
ou dérivés glucidiques
-Possibilité de minéralisationSilice /Diatomées Calcaire /Charophycées
-Pas tjrs présente chez algues unicellulaires (+ ou -dvpé et chimie variée
21
- Noyau : Comparable à celui des végétaux supérieurs mais en général plus petit
22
>Cystogamie= Formation d’un pont cytogamique (ou pont de conjugaison) entre 2
filaments: gamètes jamais libérés hors du thalle (exemple : Spirogyra ).
>Trychogamie = Le gamète femelle reste dans le gamétophyte, émet un poil:
le trichogyne
Le gamète male sans flagelle (spermatie) se colle sur le trichogyne
(exemple : Les Rodhophytes )
>Aplanogamie = gamète femelle reste dans lev gamétophyte,
gamète mâle sans flagelle = spermatie. La fécondation se fait
au hasard (exemple : Porphyra)
b. Cycles de vie ou biologiques
Le développement des algues présente une alternance de générations et de phase.
Il y a deux types de phases:
- haplophase ou haploïde ( n chromosomes): méiose jusqu´à la fécondation et la
formation du zygote.
- diplophase ou diploïde ( 2n chromosomes): de la fécondation à la méiose
c.Le substrat : C'est un facteur qui agit par sa nature physique, sa dureté, son état lisse ou
anfractueux de sa surface…. Exemples: roche compacte, vase fine, galet, gravier, sable…
- Chaque algue a une préférence +/-exclusive pour tel ou tel substrat
- On observe plus d’algues sur cotes rocheuses
d.Le mouvement de l'eau : C'est un facteur qui agit par son Intensité variable ( Exemple:
différence entre côtes battues et anses abritées) et son Emersion ( zone e balancement des
marées).
- Par leur abondance, la neige est rouge, vert ou brun) (ex: Volvocales,
Chlorococcales, et plus rarement Diatomées)
- On parle d’algues Cryophiles : cas du Cryoplancton
27
Chapitre III : Les lichens ou Lichenophytes
28
2. Morphologie des lichens
Le thalle est l’appareil végétatif du lichen qui assure sa nutrition, sa survie et sa croissance. Il
va présenter une morphologie spécifique, différente de celle des algues et des champignons
libres.
Selon leur morphologie, on peut distinguer plusieurs grands types de thalles, les 3 principaux
étant : les thalles crustacés, foliacés et fruticuleux (figure 2). La distinction de ces
principales morphologies permet, par l’observation à l’oeil nu ou à la loupe, de suivre les
premiers critères des clés de détermination.
a. Thalles crustacés forment des thalles ressemblant à des croûtes, ils adhèrent au support sur
toute leur surface ; ils ne peuvent en être détachés.
b. Thalles foliacés forment des thalles en forme de lames ou de feuilles, ils sont faiblement
appliqués au substrat et sont facilement détachables par endroits.
c. Thalles fruticuleux présentent des formes barbues ou en lanière et sont fixés en un seul
point au support.
a. Thalle crustacé
29
Le thalle porte différents types d’organes à sa surface (figure 3). Ces organes ont
différentes fonctions. Nous les découvrirons ci-dessous car ils aident à la détermination des
différentes espèces de lichens.
• Les cils : prolongements des hyphes se trouvant sur la face supérieure du thalle.
• Les rhizines : organes de fixation des lichens formés par un prolongement d’hyphes à la
surface inférieure du thalle.
• Les lichens sont des organismes reviviscents. Ils sont capables de subsister longtemps à
l’état sec, c’est-à-dire qu’ils sont capables de passer de l’état de vie active à une vie
ralentie quand ils ne sont plus hydratés. Ils deviennent cassants. Piétinés, les débris du
lichen se fixent à la plume, au poil ou à la semelle. Les fragments dispersés par le vent ou
les animaux et réhydratés, peuvent engendrer de nouveaux individus.
Des organes plus spécialisés vont également participer à ce mode de dispersion nommé
multiplication végétative. Les isidies et les soralies sont de petites excroissances détachables
formées d’algues et d’hyphes. Ce sont des clones du lichen « parent » qui a tout ce qu’il faut
pour former un nouveau lichen (le champignon et l’algue ou cyanobactérie associée). Ces
excroissances sont légères et sont facilement transportées par le vent, la pluie, les insectes et
permettent la dissémination de l’espèce.
• Certains hyphes, sexuellement différenciés, fusionnent et donnent, à la surface du thalle, des
apothécies ou des périthèces. Ce sont des boutons ou coupes arrondies sur le thalle, qui
contiennent les spores nécessaires à la reproduction sexuée du champignon constituant le
lichen. Elles peuvent être enfouies dans le thalle ou portées par un petit pied. Les périthèces
se différencient des apothécies par leur structure, ce sont des coupes plus ou moins fermées.
Les apothécies et les périthèces contiennent des spores (8 en général) agglomérées les unes
aux autres au fond des coupes. Après leur libération, les spores germent et donnent des hyphes
30
qui devront capturer des algues (ou cyanobactéries) pour pouvoir redonner un nouveau thalle
lichénique.
Toutefois, le champignon a généralement besoin d’une espèce d’algue (ou cyanobactérie)
bien précise pour sceller son union et former à nouveau un thalle lichénique. Les
différentes espèces de lichens vont donc développer différentes astuces pour pallier à ce
problème. Certaines espèces auront leurs spores agglutinées avec quelques cellules de
l’algue ou de la cyanobactérie de manière à avoir plus de chances de se développer qu’une
spore isolée. D’autres peuvent survivre dans un premier temps grâce à d’autres algues ou
encore, peuvent insinuer leurs hyphes dans un lichen voisin pour lui dérober quelques
algues.
31
Isidies
32
Les lichens sont donc présents dans le monde entier et en fonction de certains critères tels que
la nature du substrat on peut les classer :
• Les lichens saxicoles se développent sur la roche.
• Les lichens corticoles se développent sur l’écorce des arbres.
• Les lichens lignicoles se développent sur le bois mort.
• Etc.
33
• Usages industriels : les huiles essentielles de certaines espèces de lichens sont utilisées
pour la fabrication de parfums et de savons. Les lichens sont également connus pour la
fabrication artisanale de teintures. Enfin, d’autres utilisations telles que la décoration
des tables, la confection des maquettes (où ils représentent des arbres) et celle de
couronnes funéraires sont courantes dans certains pays.
• Usage en bio-indication : de nombreuses espèces de lichens ont une écologie très
précise (cf. p. 8), de sorte que leur présence est susceptible de donner des indications
sur les caractères physiques ou chimiques du milieu considéré. L’utilisation des
lichens permet donc d’étudier, par exemple, la chimie et la stabilité des sols, la hauteur
moyenne de l’enneigement (certaines espèces ne supportent pas l’humidité
permanente due à la couverture nivale), le degré de pureté de l’atmosphère, etc.
Les lichens et la pollution atmosphérique
- Le choix des lichens comme bio-indicateurs s’explique par de nombreuses particularités
de ces végétaux et notamment par quelques différences fondamentales avec les végétaux
supérieurs
- Les lichens ne possèdent pas de racines pour puiser leur nourriture, mais des filaments
fixateurs (rhizines) avec lesquels ils s'accrochent à leur support. Dans cette situation,
seuls l’air, le vent, la pluie et le brouillard leur apportent les éléments minéraux et
l’eau nécessaires à leur croissance.
- Les lichens sont des végétaux dont l’activité est continue quelle que soit la saison car ils
sont capables de réaliser la photosynthèse à des températures inférieures à –10°C. En
hiver, ils sont alors soumis à une pollution très importante résultant de l’augmentation des
émissions de polluants (entre autres par le chauffage domestique). Cette activité hivernale
est un élément essentiel permettant d’expliquer leur sensibilité à la pollution
atmosphérique.
34
- Les lichens ont un métabolisme lent (car la proportion d’algues est très faible) qui se
traduit par une vitesse de croissance faible et par une longévité qui permet de suivre
l’évolution de la pollution (certains lichens peuvent vivre plus de 100 ans !). Les mesures
par l’observation des lichens seront très différentes de celles réalisées par des méthodes
chimiques. En effet, contrairement aux mesures biologiques, les mesures chimiques sont
ponctuelles, elles ont lieu à un endroit précis, à un moment donné. Elles sont également
plus précises pour analyser un type de polluant et la quantité de chacun des polluants
testés. Toutefois, des variations dans le temps des facteurs de l’environnement se
traduisent assez rapidement par des variations détectables de la végétation lichénique.
C’est ainsi, par exemple, que près de Maubeuge, une nette régression de l’industrie
sidérurgique s’est accompagnée d’un développement rapide de la flore lichénique. Les
mesures biologiques ont donc l’avantage d’intégrer le temps.
- Les lichens sont très diversifiés et leur sensibilité à divers polluants (ozone, métaux
lourds, azote, etc.) est différente en fonction des espèces et leur inventaire peut fournir une
réponse très nuancée aux divers agents polluants se trouvant dans l’air. Ceci implique une
grande prudence dans l’interprétation des résultats.
Les méthodes biologiques sont intéressantes par leur simplicité, leur rapidité et leur coût
nettement moins élevé que celui des méthodes chimiques. Les méthodes biologiques sont
complémentaires des méthodes chimiques : en général, les deux méthodes sont conseillées
pour évaluer la qualité d’un environnement avec précision.
- Les lichens ont un grand pouvoir d’accumulation. Ils accumulent de façon sélective des
quantités très importantes de substances prélevées dans l’atmosphère comme le soufre, le
plomb, le fluor, les éléments radioactifs, etc. Cette propriété permet d’utiliser les lichens
comme bio-indicateurs d’une pollution spécifique.
Un exemple connu d’accumulation d’éléments par les lichens est celui des rennes de
Laponie. Après l’explosion de Tchernobyl, les lichens ont accumulé une série d’éléments
radioactifs. Or, les lichens contribuent au régime alimentaire des rennes qui ont continué de se
nourrir de ces lichens gorgés d’éléments radioactifs. Les rennes ont donc été éliminés afin
qu’ils ne contaminent pas à leur tour les hommes. Il est à noter que les espèces crustacées, aux
échanges faibles et à la croissance plus lente que les espèces foliacées et fruticuleuses, sont
moins affectées par la pollution atmosphérique et résistent mieux à l’environnement industriel
et urbain. Ainsi, lors d’une première observation de la flore lichénique d’un environnement,
un premier diagnostic de la qualité de l’air peut être avancé en fonction des types de thalles
majoritairement présents sur les troncs d’arbres.
35
CHAPITRE IV – Les Champignons : Thallophytes et Mycophytes
Les premiers champignons seraient apparus il y a 600 Ma. 120000 espèces dont 18000
espèces lichéniques. Les champignons ne sont plus placés parmi les végétaux. Ils constituent
un règne autonome : Le règne fongique.
La classification des champignons est difficile et elle est souvent présentée de manière
confuse. On distingue généralement :
•Les myxomycètes
•Les champignons inférieurs : •Les Chytridiomycètes et les Oomycètes
•Les Zygomycètes
•Les champignons supérieurs : Les Ascomycètes et les Basidiomycètes
L’origine des Mycophytes est connue selon deux hypothèses :
1ère hypothèse : Ils dériveraient tous d’algues eucaryotes ayant perdu leur plastes et leur
complexes pigmentaires.
Dans ce cas il est dit que L’origine serait multiple et les champignons seraient un groupe
polyphylétique.
2ème hypothèse : Ils dériveraient tous (des plus complexes au plus simples) d’un ancêtre
I -1 / Les myxomycètes : Ils possèdent un plasmode et leur nutrition se fait par phagocytose
ou saprophytisme. C e sont des champignons gélatineux et ils ne sont plus classés parmi les
champignons.
36
I -2 / Les champignons inférieurs (primitifs) : Ce sont deux classes caractérisées par une
reproduction par cellules flagellées dites les Zoïdes.
- 1ere classe est représentée par les Chytridiomycètes avec des : Zoïdes uni flagellés,
Thalle unicellulaire chez certains et Thalle en filaments = siphons.
- 2ieme classe représentée par les Oomycètes avec des : Zoïdes biflagellés, Thalle en
filaments = siphons et des Gamètes femelle immobiles.
I –3 / Les Zygomycètes : Ce sont des Intermédiaires entre champignons supérieurs et
inférieurs avec les caractéristiques suivantes :
- Thalle encore en siphons
- Pas de cellules reproductrices mobiles
- Pas de gamètes individualisés
- Fécondation par fusion directe des gamétocystes
- Cycle haplo phasique
37
I –4 / Les champignons supérieurs : Ce sont les Septomycètes caractérisés par :
- Thalle ou mycélium avec filaments cloisonnés = Hyphes
- Pas de cellules reproductrices mobiles (Zoïdes)
Et ils sont représentés par :
- Les Ascomycètes avec des Spores endogènes
- Les Basidiomycètes avec des spores endogènes
Et Certains sont encore mal connus : Ce sont les Deutéromycètes
38
39