TOPO
TOPO
TOPO
La topographie : une science ayant pour finalité de mesurer puis représenter graphiquement ou
numériquement une surface terrestre.
- TOPO: Lieu
- Graphie : Dessiner
Objectifs :
- Réaliser des plans et des cartes avec une échelle;
- Représenter des détails naturels et artificiels :
Naturels : cours d’eau ; montagnes; champs….
Artificiels : Routes; voirie; bâtiment…..
Conventionnels : limite de région; commune….
2
- La projection plane sur une surface donne la planimétrie (X; Y);
- La définition des altitudes de ces points s’appelle l’altimétrie (Z) ;
3
Plan de situation:
Echelle utilisée : 1/10000; 1/5000
Un dessin qui situe la terre à bâtir, la position du nord géographique est précisé sur ce plan.
4
Plan de masse:
Echelle utilisée : 1/500; 1/250
Un dessin qui définit la position de l’habitation sur le terrain, les cotes nécessaires à
l’implantation sont précisées.
5
Pour établir un plan ou une carte, on fait appelle à d’autres sciences:
- La géodésie : une science qui étude de la forme de terre ; pour la transformer en surface
plane (I.GN = Institut Géographique National);
- La topométrie: l’ensemble des mesures et des calculs propres à l’établissement des plans;
6
Exemple : représentation d’un terrain sur une carte
7
Les applications de la topographie
- La construction: des altitudes servant à la construction des réseaux, des poteaux d’éclairage
public,….etc.
- La topographie routière: les autoroutes; aux chemins de fer et aux travaux s’étendant sur des
grandes distances: Implanter l'axe de la route, piqueter les courbes routières.
- La topographie cadastrale qui consiste a déterminer la délimitation et le morcellement des
propriétés foncières. Par exemple : Subdiviser ou piqueter des lots, rétablir d'anciennes lignes
de propriété.
- La topographie souterraine : s’intéresse a la détermination de l'orientation et des dimensions
des galeries de calcul des volumes. par exemple : Localiser les puits ou bien faire la relevée de
la galerie.
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Chapitre I: Systèmes de coordonnées
I- 1- Système cartésienne :
Dans un repère orthonormé direct (O,i,j,k), un point M de l’espace est défini d’une
manière univoque d’un système de coordonnées cartésiennes (x;y;z) (géocentrique).
Avec :
9
I-2- Coordonnées cylindriques :
Dans un repère orthonormé direct (O,i,j,k), on définit les coordonnées cylindriques
par :
Avec :
10
I-3- Coordonnées sphériques :
les coordonnées sphériques sont (d;θ;ϕ):
Avec :
11
I-4- Système Géographiques :
A) Assimilation de la forme de la terre:
Le globe terrestre est représenté comme un ellipsoïde de révolution que l’on peut
être assimiler à une sphère de rayon 6367 KM. Il tourne autour de l’axe passant par les deux
pôles NORD et SUD et effectue une révolution complète en 24 heures.
12
B) Unités angulaires:
13
- φ : La latitude varie de 90°S à 90° N
- λ : longitude varie de 180° 0 à 180° E
14
C) Ellipsoïde de référence:
elle est légèrement déformée par la force centrifuge induite par sa rotation autour
de l’axe des pôles.
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D) Le Géoïde :
C’est le niveau moyen des mers prolongé , qui est considéré comme surface de
référence des altitudes (niveau zéro).
16
V- Systèmes de projection de la terre:
E) Définitions
17
V- Systèmes de projection de la terre:
- Un degré de longitude équivaut à environ 111 km sur l’équateur;
- Un degré vaut 74 km a une latitude de 48 degrés et devient 0 km au pole Nord.
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F) Projection de Mercator (projection cylindrique)
On considère un cylindre tangent à la sphère terrestre le long de
l’équateur, en développant le cylindre les méridiens se trouvent représentés par
des droites parallèles perpendiculaires à l’équateur, lui même représenté par
une droite. On obtient ainsi un réseau orthogonal de méridiens et de parallèles
19
Projection de Mercator directe:
21
Projection UTM de Mercator:
22
G) Projection de Lambert (projection conique)
Pour conserver les valeurs angulaires et rendre la carte conforme, on est conduit :
-Les méridiens sont des droites concourantes au sommet du cône;
-Les parallèles sont des arcs de cercles.
23
Projection conique de Lambert
24
Le système de projection utilisé au Maroc est celui de Merchich-Lambert
25
Réseaux géodésiques : Un réseau géodésique est un ensemble de points de la
croûte terrestre (tels que des piliers, des bornes…) dont les coordonnées sont définies,
estimées par rapport à un système géodésique. On distingue un réseau de référence
planimétrique et celui altimétrique;
ANCFCC (Agence Nationale de la Conservation Foncière du Cadastre et de la
Cartographie) est chargé de l’élaboration et l’entretien du réseau géodésique national
constitué par les réseaux altimétrique et planimétrique.
26
Réseau planimétrique : Le Réseau Fondamental Marocain (RFM) est basé sur les
techniques spatiales et rattaché au système international ITRF05. Il est composé de plus de
8450 points couvrant tout le territoire national.
- Complété par 19 000 points géodésiques de triangulation.
27
Quelques signaux géodésiques
28
Exemple de fiche signalétique:
29
Réseau altimétrique : la détermination des côtes ou altitudes des points de la
surface terrestre par rapport à une surface de référence dite Surface de Niveau Zéro (NGM =
Nivellement Marocain).
Repère de nivellement
Réseau de nivellement
Marocain 30
Exemple de fiche signalétique d’un point de nivellement:
31
GNSS
Géolocalisation et Navigation par un Système de Satellites : Déterminer la position
et de la vitesse d'un point à la surface ou au voisinage de la Terre, par traitement
des signaux en provenance de plusieurs satellites artificiels, reçus en ce point.
- le système GPS (américain);
- le système Glonass (russe);
- Le système Galileo (européen);
- Le système BeiDou (Chine).
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La topographie est divisé en 2 grandes parties:
- La planimétrie est la représentation en projection plane de l’ensemble des détails à deux
dimensions du plan topographique (X;Y). On parle de coordonnées de Lambert (ou
rectangulaire).
- L’altimétrie est la représentation du relief sur un plan ou une carte Z;
33
Implantation topographique; C’est la mise en œuvre par le topographe des éléments
planimétriques et altimétriques pour la réalisation d’un projet (bornage d’un établissement).
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Dessins topographiques:
Un plan topographique s’applique au plan qui représente les éléments planimétriques
ou/et altimétriques apparents naturels ou artificiels.
Projet d’aménagement:
Ce sont des projet qui modifient la planimétrie et l’altimétrie d’un terrain (exemple
lotissements; tracés routiers, canaux).
35
II- Les 03 nords:
a) Nord de Lambert (NL ou Y)
Direction des Y positifs en un point. Le Nord du quadrillage (nord de la carte)
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b) Nord géographique (NG)
Direction du point vers le pôle nord. En un point donné la direction du nord du
quadrillage Lambert (ou axe des Y positifs) n’est confondue avec le nord géographique que le
long du méridien origine.
L’angle entre le nord Lambert et le nord géographique est appelé « convergence des
méridiens ».
c) Nord magnétique (NM)
Direction de la pointe bleue de l’aiguille aimantée. Elle varie dans le temps et est
influencée par les corps magnétiques proches du lieu d’observation.
37
Pour une direction AB donnée:
Gt = AZM-d
AZG = AZM – D
Gt = AZG + C
Avec :
D : déclinaison magnétique, elle dépend du temps et du lieu ;
d : la déclinaison magnétique rapportée.
C : convergence des méridiens : angle entre l’axe Y et NG
38
d) Orientation d’une carte
C’est faire correspondre le nord de la carte avec celui du terrain.
Méthode 1: Utilisation des repères.
- Chercher un ou plusieurs repères fixes (route, mosquée; église, rivière…) qui sont signalés
sur la carte : faire tourner la carte jusqu’à avoir le repère de la carte dirigé dans le même sens
que celui du le terrain.
39
d) Orientation d’une carte
Méthode 2
C’est faire correspondre le nord de la carte avec celui du terrain. Et on procède
comme suit :
- Mettre le nord cadran de la boussole dans le sens de celui de la carte;
- Tourner l’ensemble (carte + boussole) jusqu’à ce que l’aiguille arrive sur le nord;
- Faire la correction de la déclinaison magnétique (donnée sur la carte)
I- Nivellement Direct:
Le nivellement direct ou géométrique a pour objectif de déterminer les altitudes de points; les
altitudes sont déterminés par rapport au NGM (Nivellement Général du Maroc).
On parle aussi d’un levé altimétrique (campagne de mesures des altitudes).
1- Niveau de chantier
2- Trépied
3- La Mire
Appareillage de mesure 41
Un levé altimétrique l’ensemble des opérations permettant de déterminer les
altitudes et les dénivelées par rapport au niveau moyen des mers au repos afin d’établir des
plans et des cartes topographiques.
On appelle altitude d’un point est la distance algébrique entre ce point et la surface
moyenne de la mer.
42
1- Appareil de niveau (Niveau de chantier) : Appareil de portée de mesure variant de 60 à
100 (fiche technique de l’appareil) permet de faire des lectures sur la mire:
- C’est automatique si le niveau est numérique;
- C’est à lire par l’opérateur si le niveau est optique;
43
Lecture automatique
Numéro de point
Niveau électronique Altitude du point visé
(portée 100 m) Dénivelée du point
Hauteur sur la mire
Distance entre la station
et le point visé
44
Les éléments constitutifs d’un niveau:
La nivelle sphérique
Vue en perspective
45
Les éléments constitutifs d’un niveau:
La nivelle sphérique
Vue en profil
46
2- Trépied: c’est un dispositif (bois ou métal) en topographie sur lequel est fixé un appareil,
dont ses pieds sont fixés dans le sol et sa hauteur et réglable en fonction du besoin de
l’opérateur;
Il est composé de :
-La tête : plaque de base (support de l’appareil);
-Les points fixés dans le sol;
- Les vis pour ajuster la hauteur du trépied.
Plateau
Vis de hauteur
Les points
47
3- La mire (graduée ou code de barre): c’est une règle graduée de 0 à 40 dm (4m) qui doit
être tenue verticalement (elle comporte une nivelle sphérique) sur le point intervenant dans
la dénivelée à mesurer. son maintien en position verticale influent fortement sur la précision
de la dénivelée mesurée.
48
Lectures sur la Mire:
Lecture sur la mire :
Le réticule d’un niveau est généralement constitué de quatre fils :
-le fil stadimétrique supérieur (s´), qui donne une lecture m1 sur la mire ;
- le fil stadimétrique inférieur (s), qui donne la lecture m2 sur la mire ;
- le fil niveleur (n), qui donne la lecture m sur la mire ;
- le fil vertical (v), qui permet le pointé de la mire ou d’un objet.
49
Règles à respecter:
- Les valeurs de m1, m2 et m comportent 4 chiffres:
- Il faut vérifier que : m = (m1 + m2)/2
- L’unité dépend de nombre de chiffres après la virgule;
Exemples :
m1= 15,00
Bonne lecture
m2 = 14,44
m = 14,72
m1= 12,5
m2 = 13,3 Mauvaise lecture
m = 12,9
m1= 14,22
m2 = 15,31 mauvaise lecture
m = 14,36
50
4- Fil à plomb: il est composé d’un fil + une masse en plomb, et utilisé pour matérialisé les
points de saisonnement grâce à l’effet de pesanteur (verticalité).
52
Mise en station:
- Poser le trépied sur un point donné , enfoncer ses pieds dans le sol et s’assurer de
l’horizontalité de son plateau;
- Poser au centre le niveau sur le plateau et le fixer, s’assurer que les vis calantes sont à mi-
hauteur;
- Caler la nivelle sphérique au moyen des vis calantes;
- Régler le réticule par la vis de l’oculaire;
- Régler la lunette pour avoir une image nette à l’aide du bouton de mise au point;
53
Principe de mesure:
On a : ZB = ZA + ∆Z et ZA + a = ZB + b (condition d’horizontalité)
∆Z : la dénivelée entre B et A :
D’où ZA + a = ZA + ∆Z + b
Donc : ZB – ZA = ∆Z = a - b
54
Le point A est d’altitude connue (point d’appui), en effet, les points d’appui sont
déterminés à partir du réseau géodésique altimétrique disponible au niveau de
l’agence ANCFCC régional.
Réseau de nivellement
Marocain
55
La dénivelée mesurée peut être positive, négative ou nulle.
∆Z = LAR - LAV
56
I-1 nivellement par cheminement :
Station de départ A; Station d’arrivée B.
Pour mesurer la dénivelée entre A et B, on passe par des point intermédiaires , il se fait lorsque :
-La longueur entre A et B dépasse la portée de l’appareil ;
-La dénivelée entre A et B est supérieur à la hauteur de la mire ;
Le principe reste le même à celui déjà vu, ces nivellement s’ajoutent l’un après l’autre feront que le
point de la première station servira point arrière à la seconde station et ainsi de suite .
57
Exemple 1 : Nivellement par cheminement fermé (point de départ = point
d’arrivée)
58
Types de nivellement(suite)
1- Nivellement par cheminement
- Niv. par Chem. Simple(antenne): exécuté à partir d’un point connue;
- Niv. par Chem. double :
A- à double point de mire (Méthode de Cholesky) :
À chaque station:
- Lecture moyenne = (lecture sup + lecture inf)/2
- Contrôle de marche : la dénivelée est calculée 2 fois : 1 fois, à partir des lectures avant de la
station précédente et une 2ème fois à partir des lectures arrière de la station suivante. 59
Exemple:
Niv. par
Chem. à - Les points de droite: 03 lectures, niveleur et stadimétriques (12
lectures par station);
60
double - Les points de droite: au trait niveleur uniquement (huit lectures par
station).
points
60
Types de nivellement(suite)
B- à double stations:
- Contre de marche: Les dénivelées sont les mêmes pour 2 stations en
parallèles;
- On compare les altitudes trouvées par les 2 méthodes;
61
Types de nivellement
2- Nivellement par rayonnement
La station est placée dans un endroit le plus proche possible de l’ensemble des
points à viser (portées inférieures à 60 m, visibles et pas d’obstacles).
- Inconvénient : pas de moyen de contrôle.
62
Exemple 2: nivellement par rayonnement :
il se fait lorsque :
- La différence d’altitude entre les points à niveler est inférieure à la hauteur de la
mire
- Les distances entre l’appareil et les points à niveler sont inférieures à la portée
de l’appareil;
63
-1ère opération :
* Visée sur A, lecture arrière;
* Visée sur B, lecture avant;
- 2ème opération :
* Visée sur B devient lecture arrière;
* Visée sur C, lecture avant;
- 3ème opération :
* Visée sur C devient lecture arrière;
* Visée sur D, lecture avant;
64
Vue en plan Vue de profil
65
ZQ3 = ZR + 1,899 = 210,150 + 1,899 = 212,049 m
66
Types de nivellement
3- Nivellement mixte
A partir d’un cheminement altimétrique RR’, comportant des points intermédiaires
(A, B, C, D, E) et des bornes relevées par rayonnement(1, 2, 3, 4, 5, 6, 7).
68
Carnet de nivellement : campagne de mesure
69
Correction
Carnet de: nivellement : Calcul des altitudes et dénivelés
70
Tolérances réglementaires:
Avec:
N: Nombre de dénivelées;
L: Longueur du parcours en kilométré;
n: Nombre de dénivelées au kilomètre = N/L.
71
Compensation (ou correction):
La compensation est l’opération qui consiste à répartir la fermeture sur toutes les
mesures.
72
Exercice : cheminement fermé
A partir des mesures sur le chantier depuis le point d’appui R1; l’opérateur de l’appareil
chantier a réalisé le carnet suivant, compléter les calculs et les corrections (L = 600 m)
73
Correction:
Corrigé (1/4) :
A partir des mesures sur le chantier depuis le point d’appui R1; l’opérateur de l’appareil
chantier a réalisé le carnet suivant, compléter les calculs
6019 6029
74
n:
Corrigé (2/4) :
Erreur de fermeture : f = -10 mm CH = - f = 10 mm
Tolérances (mm) n = 10 ≤ 16
Ordinaire 18.74
Précision 9.6
75
n:
Corrigé (3/4) :
- Compensation: proportionnelle à la portée :
- L1 = 120 ; L2 = 80; L3 = 100; L4 = 110; L5 = 110 ; L6 = 80
𝐶𝐻 𝐶𝐻 𝐶𝐻
- 𝐶𝐻1 = 𝐿1 ∗ ; 𝐶𝐻2 = 𝐿2 ∗ ; 𝐶𝐻3 = 𝐿3 ∗ ;
𝐿 𝐿 𝐿
𝐶 𝐶 𝐶
- 𝐶𝐻4 = 𝐿4 ∗ 𝐿𝐻 ; 𝐶𝐻5 = 𝐿5 ∗ 𝐿𝐻 ; 𝐶𝐻6 = 𝐿6 ∗ 𝐿𝐻 ;
R1 163.286 1. 33 10 163.296
76
n:
Corrigé (4/4) :
- Compensation: proportionnelle à la portée :
- ∆H1 = 770 mm ; ∆H2 = 20; ∆H3 = 147; ∆H4 = 1335; ∆H5 = 232 ; ∆H6 = 680
𝐶𝐻 𝐻 𝐶 𝐻 𝐶
- 𝐶𝐻1 = ∆𝐻1 ∗ ; 𝐶𝐻2 = ∆𝐻2 ∗ ∆𝐻 ; 𝐶𝐻3 = ∆𝐻3 ∗ ∆𝐻 ;
∆𝐻
𝐶𝐻 𝐻 𝐶 𝐻 𝐶
- 𝐶𝐻4 = ∆𝐻4 ∗ ∆𝐻 ; 𝐶𝐻5 = ∆𝐻5 ∗ ∆𝐻 ; 𝐶𝐻6 = ∆𝐻6 ∗ ∆𝐻 ;
77
e) Les courbes de niveaux
Une courbe de niveau et une ligne imaginaire joignant tous les points qui ont la
même altitude ;
Une Intervalle : distance entre 02 courbes de niveaux ;
Caractéristiques:
- Les points d’une même courbe ont la même altitude;
- Lignes de niveau sont toujours fermées;
- Intervalle entre les courbes de niveau indique la nature de la pente;
- les courbes de niveau ne se croisent pas .
78
- ligne de crête : ligne de partage des eaux:
-Talweg: axe de fond de la vallée;
- pente douce : lorsque les courbes de niveau sont distancées;
- Pente abrupte: lorsque les courbes de niveau sont rapprochées;
- pente uniforme : courbes de niveau sont également distancées;
79
Interpolation:
Elle permet de déterminer l’altitude d’un point situé entre 02 niveaux. L’altitude au
point M situé entre les courbes de niveau 530 et 540 est déterminée
en considérant le terrain en pente constante entre A et B.
Donc :
80
Exemple :
Déterminer l’altitude de A.
On donne:
-N1 = 125 m
-N2 = 130 m
X1 = 1,5 cm
X2 = 0,5 cm
81
Correction :
On a :
D’où
Sachant que :
Donc :
Et
82
b-3) Report des courbes de niveaux :
Report manuel
Le tracé manuel consiste à réaliser l’interpolation qui est détaillée au paragraphe
précédent .
La figure ci-après consiste à tracer la courbe d’altitude 129,50 m à partir des points
levés.
83
Correction:
84
TP :
Tracez les courbes de niveau tous les 10 m à partir du levé de la figure ci-après. Le
maillage est de 100 m × 100 m.
85
TP n° 1 (suite):
La méthode d’interpolation permet de tracer les courbes de niveaux. Aussi, le tracé
en plan de l’axe d’un projet routier et huit profils en travers y sont ajoutés.
86
Report automatique
Les logiciels de topographie proposent un tracé automatique des courbes de niveau
à partir d’un semis des points levés sur le terrain (Civil 3D; Mensura; Covadis…)
Ce tracé fonctionne comme suit :
- Création d’un maillage du terrain, constitué de triangles s’appuyant sur les points levés,
- Le programme détermine l’altitude des nœuds du maillage en s’appuyant sur les points
levés.
- Le logiciel détermine ensuite tous les points d’intersection entre les côtés du maillage et les
plans horizontaux d’altitude entière pour tracer les courbes de niveau point par point.
87
f) Les profils en long et profils en travers
Un profil en long est une représentation (graphique) d’une coupe verticale suivant
l’axe d’un projet (route, voie ferrée, canalisation, etc…). Un profil en travers est une coupe
verticale perpendiculaires à l’axe du projet. Son établissement permet le calcul des
mouvements des terres (cubatures).
88
Exemple de profil en long
Déblai
Remblai
89
Exemple de profil en travers au point 3
90
Différents types de profil
91
g) La cubature des terrassements
Elle consiste à calculer les volumes des mouvements de terres (terrassements) à
déplacer dans un projet de génie civil. On distingue:
- Les déblais : les terres enlevés du terrain naturel pour arriver au plan projet
( cote projet < cote TN)
- Les remblais : les terres ajoutées pour atteindre le niveau du projet
(cote TN < cote projet).
92
1) Méthode des profilés:
Dans cette méthode, on utilise les surfaces de déblais et de remblais des profils en
travers, ainsi que les distances qui les séparent.
Principe : le volume des terres situé entre 2 surfaces séparées d’une distance L est:
L L S1 S 2
V S1 S 2 L
2 2 2
93
1) Méthode des profilés:
Dans cette méthode, on utilise les surfaces de déblais et de remblais des profils en
travers, ainsi que les distances qui les séparent.
l l l1 l1 l2 l2 l3 l4
Vr S r S r1 Sr 2 Sr 3 S r 4 ...
2 2 2 2 2
l l l1 l1 l2 l2 l3 l4
Vd S d S d 1 Sd 2 Sd 3 S d 4 ...
2 2 2 2 2
94
L’ensemble des calculs sont regroupés dans le tableaux suivant :
d1
P2 (d1+d2)/2 Sd2 Sd2*(d1+d2)/2 Sr2 Sr2*(d1+d2)/2
d2
PF (d2+d3)/2 - - - -
d3
P3 (d3+d4)/2 Sd3 Sd3*(d3+d4)/2 Sr3 Sr3*(d3+d4)/2
d4
P4 (d4)/2 Sd4 Sd4*(d4)/2 Sr4 Sr4*(d4)/2
-
Totaux Somme des Somme des Volume total des déblais Volume total des remblais
distances distances
95
Foisonnement:
Les calculs suivants ne prennent pas en compte le foisonnement et le compactage des sols:
- Les terres extraites augment de volume;
- Les terres de remblais subissent un compactage;
Volume réel de déblais = Volume de déblais * Coefficient de foisonnement
Volume réel de remblais = Volume de remblais * coefficient de tassement
96
Application:
A partir des valeurs enregistrées sur le tableau, déterminer les cubatures de terrassement;
Réponse:
Déblais = 2923 m3
Remblais = 2376 m3
97
2- Méthode de plan cotés :
- Le terrain est maillé en un quadrillage, dont les dimensions des mailles carrées ou
rectangulaires varient de 5m à 20 m ou 25 m selon les ondulations du terrain naturel.
- On procède ensuite au nivellement des sommets du quadrillage et on admet que la surface
du sol est plane à l’intérieur de chaque maille ainsi obtenue.
Ainsi :
98
Ainsi le volume total de remblai (ou de déblai) sera la somme des volumes de chaque
prisme:
99
Application
100
Le tableau des mesures est donné comme suit::
101
Pour la maille N°1
Les profondeurs:
HA = 250.3 - 248 = 2.3 m
Ha = 250.33 – 248 = 2.33
He = 250.175 – 248 = 2.175
Hf = 250.222 – 248 = 2.222
Hm = (2.3+2.33+2.175+2.222)/4 = 2.257 m
102
3- Epure de Lalanne :
L’organisation du transport des terres devra se faire en minimisant le cout global de
transport. Ce cout dépend des distances de transport et des volumes de terres déplacés.
On définit la distance moyenne par:
𝑴𝒐𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒕𝒓𝒂𝒏𝒔𝒑𝒐𝒓𝒕 𝒅𝒊 ∗ 𝑽𝒊
𝒅. 𝒎 = =
𝑽𝒐𝒍𝒖𝒎𝒆𝒔 𝑽𝒊
103
A- Construction:
A partir d’une ligne de référence LT (ligne de terre), on porte:
- Les PT par des points séparés par des distances di;
- Les déblais (vers le haut) et les remblais vers le bas avec une échelle convenable;
Ligne de terre
104
B- Transports:
- Les lignes de transport se font de la zone de déblais vers les remblais:
De gauche à droite au dessus de la ligne de répartition;
De droite à gauche au dessous de la ligne de répartition;
- La somme des surfaces de ces rectangles représente le moment de transport (cube *
distance);
- Organiser le transport en sorte que cette somme soit minimal;
105
C- Différents cas:
Solution:
106
Epure de Lalanne: cas des déblais excédentaires;
40 m3 en dépôt
107
Une épure de Lalanne: cas des remblais excédentaires;
30 m3 d’emprunt
108
Une épure de Lalanne: cas des remblais excédentaires;
Si le dépôt ou l’emprunt est situé le long de l ’axe de projet à une certaine distance
d, on pourra adopter la disposition suivante:
109
Collimation verticale de l’appareil niveau:
La dénivelée réelle entre A et B :∆𝐻𝐴𝐵 = 𝑚𝑎 − 𝑚𝑏
La dénivelée lit par l’opérateur : ∆𝐻′𝐴𝐵 = 𝑚′𝑎 − 𝑚′𝑏
110
Calcul de l’erreur d’inclinaison Ɛ:
AB = 60 m ; on choisit 4 stations : AE = 10 m ; AD = 20 m ; AC = 30 et AF = 10 m
On place l’appareil sur les 04 stations et on fait les lectures sur A et B;
111
On trace le tableau suivant : résultats sont représentés graphiquement :
112
Le graphe donne lieu à une droite de forme y = ax + b;
113
II- Nivellement Indirect:
il est utilisé pour relever des points présentant une forte dénivelée, tout en évitant des
stations intermédiaires. permet de déterminer la dénivelée DH entre la station T d’un
théodolite et un point P visé.
114
Matériel utilisé pour le nivellement Indirect:
1- Le théodolite
2- La mire
3- Le trépied
4- la nivelle sphérique;
5- Fil à plomb
115
Le théodolite est appareil de mesure des angles horizontaux, verticaux et des distances (moins
de précision). Sa portée peut aller de moins de 100 pour un théodolite optico-mécanique à
quelques kilomètres pour un théodolite électronique.
Théodolite optique-
Théodolite électronique Axes de théodolites
mécanique
116
Le théodolite permet de mesurer les angles (en grade) avec précision dans le plan:
-Horizontal (cercle horizontale);
-Vertical ( cercle verticale);
117
Eléments les plus importants:
118
Mesure de l’angle Horizontal:
119
Mesure de l’angle vertical:
120
Mesure de la distance horizontale:
121
Comparaison avec le Nivellement Direct:
- En terrain de forte pente, on fait 1 seul NI, alors c’est multiplié pour un ND;
- En NI la station placé sur le point connu, ce qui peut faire gagner du temps lors d’un
cheminement;
- Un théodolite électronique, peut faire des visées très longues, de plusieurs kilomètres, alors le
ND ne peut dépasser 100 m;
- Le niveau est plus simple et plus rapide à mettre en station et surtout plus les non spécialistes;
- ZA : la cote de A (inconnu);
- ∆H : la dénivelée;
ZA = ZS + ∆H
123
Mise en station du théodolite (centrage et calage)
La mise en station précède toute campagne de mesures:
1. Fixer l’appareil sur le 4. Allumer le plomb laser 7. Tourner les vis calantes
plateau du trépied. 5. Positionner les jambes pour que le rayon
2. Mettre les vis calantes du trépied laser soit le repère au sol.
de l’embase en position sur le repère au sol. 8. Régler les jambes du
médiane. 6. Enfoncer dans les trépied pour centrer la
3. Allumer l’instrument jambes dans le sol nivelle sphérique.
avec la touche. 9- Régler la nivelle torique;
124
INSTALLATION DU MATERIEL
4
Tout en regardant dans le viseur soulever le trépied
par les 2 jambes et rechercher le repère de la
CENTRAGE APPROCHE station.
repère
CENTRAGE FIN
Recommandations aux
élèves
Manipuler une vis après
l’autre lentement
1ère position
Nivelle torique
2 vis calantes
Nivelle torique
2ème position
300 grades
3ème vis
100 grades
La nivelle torique ou tubulaire a la
même utilité que la nivelle
sphérique, mais de manière
beaucoup plus précise.
CONTRÔLE
Vérifier que l’on est toujours
sur la station, sinon déplacer
le théodolite sur le plateau,
puis recommencer le calage
Déplacer le théodolite
fin.
Dévisser le bouton
Mesure des angles horizontaux:
- Mesures se font en grade (paramétrage de l’appareil);
- Les angles se mesures dans le sens horaire, ils sont positifs et ≤ 400 grade;
- Atg (Angle topographique gauche) = LAV – LAR (Lecture avant – Lecture arrière)
- Atd (Angle topographique droite) = LAR – LAV (Lecture arrière – Lecture avant)
Limbe gradué
Exemple:
* LAR = 275 gon et LAV = 120 gon
* Atg = 120 – 275 (+400) = 245 gon
* Atd = 275 -120 = 155 gon
141
Mesure des angles verticaux:
- Angle zénithal: Angle vertical β, compté de 0 à 200 grades, que fait avec l’axe principal (vers
le zénith);
- Angle nadiral: Angle vertical n, compté de 0 à 200 grades, que fait avec l’axe principal (vers le
nadir);
142
Mesure d’une dénivelée:
Comme le montre la figure :
On a ∆Z = HA + ρ*tan(i) – hA ; On note la cote bleue CBA = ZA +HA
Alors : ZB = CBA + ρ * tan(i) - hA
143
Calcul des altitudes :
On utilise le tableau suivant (carnet tachéométrique) :
St Ht Pts V(g) Fils Lm ρ ϕ= ϕ-Lm Altitude CB (m)
stad. ρ*tan(i) (m)
R - - - - - - -
P1 100.748 0.198 1.000 160.48 -1.88 -2.88 173.53
1.803
P2 100.259 0.372 1.000 125.60 -0.51 -1.51 174.90
1.628
S 1.65 P3 102.42 0.500 1.000 99.68 -3.80 -4.80 171.61 176.41
1.500
P4 98.20 0.400 1.000 119.90 +3.39 +2.39 178.80
1.600
P5 111.30 1.700 2.000 58.13 -10.43 -12.43 163.98
2.300
144
Visée de référence et contrôles:
- Visée de référence: La première chose à faire après la mise en station est la visée d’un point fixe
(antenne; mosquée..), qu’il devra à nouveau viser, en fin de station pour s’assurer que le zéro du
cercle horizontal n’a pas subi de déplacement;
Hz = (HG + HD)/2
145
Application de lecture des angles:
146
Contrôles vertical: Double retournement:
Permet de corriger la verticalité d pivot et de collimation vertical (correction
d’index).
- Effectuer une première lecture angulaire à gauche(CG) VG;
- Basculer la lunette d’un demi-tour autour de l’axe secondaire et tourner l’appareil de 200
grade autour de son axe principal VD;
𝑽𝑮+(𝟒𝟎𝟎−𝑽𝑫)
𝑽= ;
𝟐
𝟒𝟎𝟎−(𝑽𝑮+𝑽𝑫)
Correction d’index : 𝒄 =
𝟐
147
Fautes et erreurs:
Fautes de manipulation
- Faute de lecture ou de saisie
- Faute de pointé (utilisation d’un fil stadimétrique lors de mesure d’un angle vertical)
Erreurs de manipulation
Collimation verticale
148
Application1 : Mesure de hauteur d’un ouvrage;
On a: i1 = 100 – V1 et i2 = 100 – V2 ;
Aussi AN = D*tan(i1) et BN = D*tan (i2) ;
D’où H = AN + NB = D*(tan(i1)+tan(i2)) = D*(cotan(V1) + cotan(V2))
149
Application2 : Altitude d’un point inaccessible:
Calcul :
On a:
ZA = ZR +m1 + ∆h1 ;
ZA = ZR + m2 + ∆h2 ;
∆h1 = D1 * tan(i1) ;
∆h2 = D2 * tan(i2) ; (1)
ds = D1 – D2
ZA = ZR +m1 + (D2+ds)*tan(i1) ; (2)
Mesures :
- V1 : Angle vertical
- i1 : inclinaison = 100 – V1; (1) + (2)
- V2 : Angle vertical (𝒎𝟏 − 𝒎𝟐) + 𝒅𝒔 ∗ 𝒕𝒂𝒏(𝒊𝟏)
𝑫𝟐 =
- i2 : inclinaison = 100 – V2; 𝒕𝒂𝒏(𝒊𝟐) − 𝒕𝒂𝒏(𝒊𝟏)
- m1 : Lecture médiane pour V = 100 grade ZA = ZR + m2 + D2 * tan(i2)
- m2 : Lecture médiane pour V = 100 grade
150
Implantation en Fond de fouille
Soit à réaliser une tranchée suivant un fond de fouille AB, de pente uniforme, afin de
pouvoir poser une canalisation reliant deux fossés F1 et F2.
Pour ce faire:
- Un théodolite sera mis en station au point S, l’axe optique est fixé dans une direction
parallèle à AB. β = 100 gon + i et 𝑖 = 𝑡𝑎𝑛−1 𝑝𝑒𝑛𝑡𝑒 𝐴𝐵 ;
- Une lecture L sera fait sur une mire placée au point A ou B;
- Les travaux d’éxécution de ce fond de fouille seront réalisés jusqu’à avoir la même lecture L
aux points c; d et e.
=> Une lecture supérieure à L indique un dépassement de la profondeur à atteindre;
=> Une lecture inférieure à L indique une profondeur insuffisante;
151
Exercice d’application :
- Méthode directe : il faut parcourir la distance à mesurer tout en utilisant un ruban; roulette…
- Méthode indirecte : On n’a pas besoin de parcourir la distance, on utilise des appareils à
ondes.
- Méthode graphique : à partir des plans et des cartes.
153
a) Le ruban ou la chaîne :
154
b) Le pas ou le double pas
155
c) La chaîne d’arpenteur:
Maillons de fil de fer, reliés entre eux par les anneaux, elle est actuellement
abandonnée.
156
d) La roulette :
Montée dans un boîtier, elle est d’un emploi plus aisé. Elle est munie, soit d’un
ruban plastifié, soit d’un ruban d’acier, de 10, 20, 30 ou 50 m. Graduations tous les
centimètres.
157
e) Roue enregistreuse ou topomètre: :
Elle est utilisée pour des trajets importants. Elle a une précision faible mais efficace
pour certains métrés.
158
f) Distance-mètre laser
Un distance-mètre laser est un appareil permettant de mesurer les distances. Un rayon laser
est projeté sur une cible qui renvoie à son tour le rayon lumineux. Le boîtier électronique
calcule le déphasage entre l'émission et la réception.
159
g) IMEL (Instrument de mesure électronique des longueurs)
160
h) Autres méthodes pour mesurer les distances:
161
Le jalonnement
Un jalon est un tube métallique de 200 x 3 cm environ, constitué de un ou plusieurs
éléments, peint en rouge et blanc, enfoncé par percussions successives
dans un sol meuble, maintenu par un trépied léger sur une surface dure, comme un trottoir
asphalté par exemple .
Le jalonnement consiste à aligner plusieurs jalons entre deux autres, afin de disposer
de repères intermédiaires au cours du mesurage.
Jalons Trépied
162
Le trépied:
le trépied est un dispositif en topographie sur lequel est fixé un appareil, dont ses
pieds sont fixés dans le sol et sa hauteur et réglable en fonction du besoin de l’opérateur;
Il est composé de :
- La tête : plaque de base (support de l’appareil);
-Les points fixés dans le sol;
- Les vis pour ajuster la hauteur du trépied.
163
L’équerre optique:
L’équerre optique à double prismes est constituée par deux prismes, dans chaque prisme,
on trouve deux miroirs font un angle de 50 grade (45 °).
164
Elle permet :
165
2) Abaisser la perpendiculaire d’un point D sur un alignement AB: l’opérateur jusqu’au
moment où il voit les trois jalons superposés;
166
Chapitre III : Planimétrie et calcul de surface
I- Cheminement planimétrique:
Pour connaître les coordonnées Lambert (X, Y) d'un point P, il faut s’appuyer sur des points
existants :
- À partir des 2 points connus A et B;
- On utilise des points intermédiaires 1; 2…pour arriver au point P (raisons d’obstacles…)
167
a) Le gisement
Le gisement d'une direction AB est l'angle horizontal mesuré positivement dans le sens horaire
entre l’axe des ordonnées du système de projection utilisé et cette direction AB (entre 0 et 400
gon).
𝑋𝐵 = 𝑋𝐴 + 𝐴𝐵 ∗ sin(𝐺𝐴𝐵 )
𝑌𝐵 = 𝑌𝐴 + 𝐴𝐵 ∗ cos(𝐺𝐴𝐵 )
168
a) Le gisement
Le gisement d'une direction AB est l'angle horizontal mesuré positivement dans le sens horaire
entre l’axe des ordonnées du système de projection utilisé et cette direction AB (entre 0 et 400
gon).
𝑋𝐵 = 𝑋𝐴 + 𝐴𝐵 ∗ sin(𝐺𝐴𝐵 )
𝑌𝐵 = 𝑌𝐴 + 𝐴𝐵 ∗ cos(𝐺𝐴𝐵 )
169
b) Calcul de gisement à partir des coordonnées cartésiennes
Considérons 2 points A et B; alors on a:
𝑋𝐵 = 𝑋𝐴 + 𝐴𝐵 ∗ sin 𝐺𝐴𝐵 −→ ∆𝑋 = 𝑋𝐵 − 𝑋𝐴
𝑌𝐵 = 𝑌𝐴 + 𝐴𝐵 ∗ cos 𝐺𝐴𝐵 −→ ∆𝑌 = 𝑌𝐵 − 𝑌𝐴
∆𝑋
tan 𝐺𝐴𝐵 = ∆𝑌
Sauf que le gisement est compris entre 0 et 400 gon.
De ce fait 04 cas se présentent comme schématisé sur la figure suivante :
170
170
- Quadrant 1 : ∆X > 0 et ∆Y > 0 ;
∆𝑋
𝐺𝐴𝐵 = 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔 ;
∆𝑌
- Quadrant 2 : ∆X > 0 et ∆Y < 0 ;
∆𝑋
𝐺𝐴𝐵 = 200 + 𝑔 ; 𝑔 = 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔 < 0;
∆𝑌
- Quadrant 3 : ∆X < 0 et ∆Y < 0 ;
∆𝑋
𝐺𝐴𝐵 = 200 + 𝑔 ; 𝑔 = 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔 > 0:
∆𝑌
- Quadrant 4 : ∆X < 0 et ∆Y > 0 ;
∆𝑋
𝐺𝐴𝐵 = 400 + 𝑔 ; 𝑔 = 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔 < 0;
∆𝑌
171
Exercice d’application:
Quatre points A, B ,C et D sont à implanter à partir d’une station S.
On donne :s tableaux de calcul suivants (pour les points A, B,C et D):
Points X Y
S 6845, 36 4362,93
A 6724,19 4488,46
B 6964,45 4254,43
C 6962,12 4532,72
D 6738,63 4236,65
172
Exercice d’application:e calcul suivants (pour les points A, B,C et D):
S
-121.17 125.53 -48.8750 351.1250 174.47 174.47
A
173
Exercice d’application:e calcul suivants (pour les points A, B,C et D):
174
Représentation graphique:d calcul suivants (pour les points A, B,C et D):
175
c) Cheminement polygonal
Un ensemble de sommets formant une ligne brisée dont on a pris soin de mesurer
les angles ainsi que la longueur des cotés pour ainsi déterminer les coordonnées de chacun
de ses sommets. On distingue :
- Cheminement fermé : les points de départ et d'arrivée sont confondus.
- Cheminement encadré : lorsque les coordonnées de point de départ et d'arrivée sont
connues.
- Cheminement antenne : seule les coordonnées du point de départ sont connues .
176
D’une manière générale :
On a alors:
177
Exercice d’application :
Calculons les coordonnées des points S1 à S4, Connaissant :
Xs0 = 782875,12 Xs5 = 783228,94
Ys0 = 215320,46 Ys5 = 215327,80
Les gisements GAS0 = 251, 324 gon et GS5B = 130, 154 gon
178
Calcul des gisements
Détermination des coordonnées
II- Calcul de surfaces:
1-Méthodes analytiques
A - Par coordonnées polaires:
La Superficie d’un triangle:est donnée par :
𝟏
𝑺 = 𝟐*b*c*sin(α);
Par la suite, la superficie d’un polygone levée à partir d’une station située à l’intérieur ou à
l’extérieur de cette parcelle est donnée par :
𝟏
𝑺 = 𝟐 ∗ (𝒍𝒏 ∗ 𝒍𝒏+𝟏 )*sin(α);
186
Tableau de calcul de superficie par coordonnées polaires:
187
Exemple de Calcul:
Soit à déterminer la surface d’une parcelle dont les sommets périmétriques
1,2,3,4,5 et 6 ont été relevé à partir d’une station unique S1 implanté au centre de la
zone à lever.
1 21,2613 125,1
2 83,3112 122,44
S1 3 148,4513 85,98
4 182,2632 101,36
5 231,4564 99,25
6 324,8125 134,18
188
Correction:
189
B-Par coordonnées rectangulaires:
Le calcul de la superficie d’un polygone se fait par application de la formule suivante :
Ce procédé offre, par ses contrôles, la garantie d’un calcul superficiel exact.
190
Exercice d’application :
Soit à calculer la superficie d’un polygone dont on connait les coordonnées rectangulaires de
ses 5 sommets.
191
Correction:
192
2-Méthodes Graphiques
La superficie d’une parcelle peut être déterminée graphiquement, avec un résultat approché
dont la précision dépendra de l’échelle du plan.
Exemple 1:
Le quadrilatère peut être remplacé par un triangle A’BC, d’égale superficie:
- Tracer de D, la parallèle à AC qui coupe le prolongement de AB en A’.
Ainsi : Superficie ABCD = Superficie A’BC;
193
Exemple 2:
Un polygone quelconque peut être remplacé par un triangle A’BC, d’égale superficie:
- D’: intersection du prolongement de AB avec la parallèle à AD menée de C;
- E1 : intersection du prolongement de AB avec la parallèle à D’E menée de D;
- F’: intersection du prolongement de AB avec la parallèle à FB menée de G;
- E2 : intersection du prolongement de AB avec la parallèle à EF’ menée de F;
1
Ainsi : superficie ABCDEFGB = Superficie E1EE2 = 2 ∗ 𝐸1𝐸2 ∗ ℎ
194
B) A l'aide du planimètre
C’est un appareil qui mesure mécaniquement la superficie d’un contour fermé , dessiné à une
échelle donnée.
Il existe plusieurs générations de planimètres, dont les plus utilisés sont:
- Planimètre polaire: calcul de surface;
- Planimètre digital: une superficie grande avec la possibilité de mémorisation;
- Planimètre curvimètre: surface + périmètre;
195
C) Par digitalisation
Il se fait par un digitaliseur lié à un système informatique, permettant de transformer les
données graphiques en numériques;
On distingue:
𝑇𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑚𝑎𝑔𝑛é𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒
- Digitaliseur avec une table à numériser: 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑟𝑖𝑠 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑔𝑖𝑡𝑎𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛;
𝑢𝑛𝑖𝑡é 𝑒𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑒𝑐𝑡é à 𝑢𝑛 𝑜𝑟𝑑𝑖𝑛𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟
196
3-Divisions de surfaces
A) Triangle:
Division d’un triangle en 03 lots de superficies proportionnelles aux nombres m, n et p.
1er cas: Des limites issues d’un sommet:
Méthode :
- De B tracer une demi-droite BX;
- Porter sur BX trois segments BE, EF et FD proportionnels aux valeurs m,n, et p.
- De E et F, tracer les parallèles à CD qui coupent BC en e et f;
- Les trois lots obtenus sont proportionnels aux valeurs m, n et p.
197
2ème cas: Des limites parallèles à un coté:
Méthode :
- De C tracer une demi-droite CX;
- Porter sur CX trois segments CE, EF et FD proportionnels aux valeurs m,n, et p.
- De E et F, tracer les parallèles à DB qui coupent BC en e et f;
- Les trois lots obtenus sont proportionnels aux valeurs m, n et p.
- De e et f , élever les perpendiculaires ee’ et ff’ au coté BC.
- Tracer un demi cercle de centre le milieu BC; celui-ci intersecte les perpendiculaires ee’ et
ff’ en e1 et f1.
- De C, tracer 2 arcs de cercle de rayons Ce1 et Cf1 qui intersectent BC en e2 et f2, points de
départs des deux limites cherchées.
- Les limites e2e3 et f2f3 divisent le triangle ABC en 3 lots de superficies proportionnelles aux
m,n et p.
198
B) Quadrilatère(en 03 lots):
Division d’un quadrilatère en 03 lots de superficies proportionnelles aux nombres
m, n et p.
Méthode :
- Les cotés AD et BC du quadrilatère sont prolongés jusqu’à leur intersection en O;
- La surface du triangle OCD est ajoutée à la valeur m à reprter sur OE;
- Le reste de la procédure est identique à la division d’un triangle;
199
C) Quadrilatère (en 02 lots):
Division d’un quadrilatère en 02 lots de superficies proportionnelles aux nombres m et n à
partir d’un point O pris sur le coté.
Méthode :
- De A, tracer la parallèle à OD qui coupe DC en D’;
- De B, tracer la parallèle à OC qui coupe DC en C’;
- De D’ tracer D’X : positionner P’ et C1 tels que D’P’ et P’C1 soient proportionnelles aux
valeurs m et n;
- De P’, mener la parallèle à C1C’ qui coupe le coté DC en P;
- La limite OP partage le quadrilatère en 02 lots proportionnelles aux valeurs m et n.
200
III-Levé tachéo-métrique :
1- Notions préliminaires:
201
a-1 ) Levé par abscisses et ordonnées :
Pour le faire, on procède aux étapes suivantes :
4- Déterminer la projection des points sur la ligne d’opération à l’aide de l’équerre optique;
5- mesurer les distances entre les points projetés et les points d’ppui (abscisses);
6- mesurer les distances entre les points de détails et leurs projections (ordonnées);
202
Exemple :
203
a-2 ) Levé par rayonnement:
Pour le faire, on procède aux étapes suivantes :
avec L = m1 – m2 et K = 100
204
Exemple 1 :
1) Donner XA et YA
2) On donne m1 = 25, 22 dm ; m2 = 11, 12 dm , trouver l’angle vertical V (grad);
205
Correction
1) On a :
2) Aussi:
D’où :
Donc :
206
Exemple 2 :
207
3) Implantation:
Elle consiste à tracer la forme de l’ouvrage sur le terrain, en consultant les plans
fournis par l’architecte. C’est l’inverse de levé.
a) Méthode d’implantation:
Pour le faire, Il existe 02 méthodes :
- Implantation par abscisse et ordonnée : utilisé dans un terrain plat avec
une équerre optique et une roulette tout en se basant sur des points d’appuis (canevas de
points).
- Implantation par coordonnées polaires (par rayonnement): utilisé dans
un terrain accidenté moyennant un théodolite ou un tachéomètre.
Très important:
L’implantation est opération très délicate, parce que les conséquences sont graves
dans le cas d’une mauvaise implantation: exemple chevauchement avec les propriétés
voisines.
208
b) Implantation par rayonnement:
209
Etapes pour faire l’implantation :
210
Exemple:
211
c) Implantation altimétrique:
l’implantation altimétrique consiste à trouver le point dont l’altitude est connue;
1) Mise en station de l’appareil en station;
2) Mesurer la hauteur de l’appareil;
3) Déterminer le niveau du plan de nivellement HPN = ha + HR ;
4) Déterminer la lecture à lire sur la mire : n = HPN-HB ;
5) Marquer la position du point B à l’aide d’un piquet
212
Chapitre IV Fautes, Erreurs, Ecarts:
On dit qu’il ya une faute lorsque la tolérance donnée pour les mesures est
dépassée.
Ainsi, on a intérêt à éviter les fautes, d’où la notion de contrôles
213
Exemples :
De fautes :
- Calage : oubli de calage de la nivelle;
- Transcription : mauvaise retranscription de la valeur lue;
- Lecture : confusion de fil niveleur avec un fil stadimétrique;
D’erreurs ;
- mauvais du calage de la bulle;
- L’estimation de lecture due au millimètre;
- Etalonnage du ruban;
214
II-Erreurs Systématiques et Accidentelles:
1_Erreur systématique:
Exemple : Un ruban fait une erreur systématique de 5 mm pour chaque portée, l’erreur
sur la longueur mesurée égale autant de fois 5 mm qu’il y aurai de portées
2_ Erreur Accidentelle:
C’est une erreur de cause fortuite qui fait différer les résultats successifs obtenus.
Elle varie d’une façon imprévisible, en valeur et en sens .
215
3_ Contrôles de mesure:
- Faute de lecture sur un ruban : mesurer la longueur 02 fois, par chainage aller et
retour .
- Faute de lecture sur mire : Effectuer les lectures aux deux fils stadi-métriques.
- Faute de lecture d’angle : Effectuer le double retournement.
𝑯𝒁𝑮 +𝑯𝒁𝑫 −𝟐𝟎𝟎
=> Angle horizontal: Hz= ;
𝟐
𝑽𝑮 +(𝟒𝟎𝟎−𝑽𝑫 )
=> Angle vertical : V = 𝟐
216
III-Ecarts:
1- Définition:
2- Ecart type:
C’est un indice qui caractérise la dispersion des résultats dans une série de n
mesures de la même valeur d’un grandeur mesurée.
217
3- Ecart de fermeture Altimétrique:
218
5- Ecart de fermeture d’un cheminement en abscisse et Ordonnée
219