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PREMIERE PARTIE : SCIENCES DE LA VIE

THEME1 : FONCTION DE RELATION

LECON 1 : FONCTIONNEMENT DU SYSTEME NERVEUX :


ACTIVITE PREPARATOIRE : Note, avant le cours, trois réactions observées chez l’homme ou la
femme dans son environnement. Identifie les causes probables de ces réactions.

I. ORGANISATION DU SYSTEME NERVEUX


ACTIVITE 1
Enoncé

Le système nerveux est le centre de régulation et le réseau de communication pour les informations
concernant l'ensemble de l'organisme.

Le système nerveux comprend une partie centrale ou système nerveux central (cerveau, cervelet, bulbe
rachidien et moelle épinière) et une partie périphérique ou système nerveux périphérique (nerfs). Le
document ci-dessous représente le schéma du système nerveux humain.

Consigne :
1. Justifie l’appellation de système nerveux central donnée à l’ensemble formé par le
cerveau, le cervelet, le bulbe rachidien et la moelle épinière.
2. Justifie l’appellation de système nerveux périphérique donnée à l’ensemble formé par les
nerfs.

Retiens :
On va distinguer 2 grands systèmes :

− Le système nerveux central : ensemble des centres nerveux qui sont chargés d'assurer le bon
fonctionnement des différents appareils. Toutes les informations sensitives y arrivent et toutes les
informations motrices en partent. Anatomiquement, il est composé de 2 structures : l’encéphale
(centres nerveux de la boite crânienne) et la moelle épinière (prolongement de l’encéphale logé
dans la colonne vertébrale)
− Le système nerveux périphérique : les centres nerveux du système nerveux central sont reliés
aux différents appareils par des nerfs = ensemble des voies de communication. On trouve des
nerfs sensitifs qui transportent les messages sensitifs (infos) vers le système nerveux central, et
des nerfs moteurs qui emmènent les messages moteurs du système nerveux central vers les
autres appareils. Du point de vue anatomique, il existe deux types de nerfs :
- les nerfs crâniens : ils relient les organes de sens ou les muscles de la tête à l’encéphale
et sont soit sensitifs ou moteurs
- les nerfs rachidiens :ils partent de la moelle épinière pour se ramifier au niveau des
muscles effecteurs de la peau et de tout l’organisme. Tous les nerfs rachidiens sont des nerfs
mixtes (nerfs qui contiennent à la fois des fibres sensitives et des fibres motrices).

EVALUATION FORMATIVE
Classe les mots et expressions suivants dans le tableau ci-dessous : fibres sensitives, cerveau, nerfs
crâniens, moelle épinière, fibres motrices, nerfs rachidiens, cervelet, nerfs mixtes, encéphale :

Système nerveux centrale Système nerveux périphérique Encéphale

Remarque : Un élément peut être classé une ou plusieurs fois.

II. FONCTIONNEMENT DU SYSTEME NERVEUX

1. Perception de l’environnement
ACTIVITE2 :
ENONCE :
1. Vous posez par mégarde votre main sur un objet brûlant, celle-ci s’en écarte immédiatement.
2. Vous mangez certains de vos desserts préférés, il vous vient « l’eau à la bouche ».
3. L’odeur d’un plat appétissant provoque la même réaction.
4. En voyant arriver la voiture, Modou traverse rapidement la route.
5. Au départ d’un 100m, vous démarrez au coup de sifflet du professeur d’éducation physique.

Consignes

1. Relevez dans le texte les différents éléments perçus de l’environnement.


2. Quels sont les organes qui nous ont permis d’avoir ces sensations ?
3. Quelles sont les sens qui sont impliqués ?
4. Quels sont les récepteurs sensoriels qui sont mis en jeu ?

Comportement Stimuli Sens Organe de sens Récepteurs Centre Nerveux

Terminaisons
Retrait de la main Chaleur Toucher Peau Moelle épinière
nerveuses

Salivation Saveur Goût Langue Papilles gustatives Bulbe rachidien

Terminaisons
Salivation Odeur Odorat Nez Bulbe rachidien
nerveuses olfactives

Cerveau
Traverser la route Lumière Vue Œil Rétine
(Aire visuelle)

Démarrage Son Ouïe Oreille Oreille interne Cerveau (Aire auditive)

Tableau récapitulatif
Retiens
L’œil, la peau, le nez, la langue, l’oreille interne reçoivent les stimuli (lumière, température, toucher,
odeurs, goût, sons) provenant de notre environnement. Ces organes sont appelés organes des sens. Chaque
organe des sens est spécialisé et n’est sensible qu’à un type de stimulus :

- la lumière pour les yeux ;

- la température, le toucher pour la peau ;

- les sons pour les oreilles

- les substances chimiques pour le nez et la langue.

Tous les organes des sens fonctionnent de la même façon : la stimulation du récepteur sensoriel logé dans l’organe
déclenche l’émission de messages nerveux ou influx nerveux par ce récepteur. Ces messages sont conduits aux
centres nerveux (cerveau, moelle épinière) par un nerf. Le cerveau élabore une perception ou sensation suivie ou
non par des réactions. Celles-ci peuvent s’enchaîner en une conduite extériorisée, visible appelée comportement.

EVALUATION FORMATIVE : Relie par une flèche


Organes des sens Stimulus
1) Œil a) Lumière
2) Peau b) Température
3) Nez c) Toucher
4) Langue d) Sons
5) Oreille e) Sel
f) Sucre
g) Odeur
h) Retentissement du tonnerre

2. Comportements volontaires et comportements involontaires


ACTIVITE3
En considérant l’énoncé de l’activité 2 :
1. Classez les comportements selon l’intervention ou non de la volonté.
2. Définir les notions de comportements volontaires et de comportements involontaires
3. Compléter le tableau de l’activité 2

Retiens

La plupart de nos comportements (ensemble de réactions) sont des réponses à des Stimulations de
l’environnement. Ils peuvent être effectués consciemment (Comportements volontaires) ou
inconsciemment (comportements involontaires ou réflexes).

EVALUATION FORMATIVE
Le téléphone sonne, tu sursaute, décroche et dis « allo »

Classe les réactions que tu viens d’effectuer en réactions volontaires.et en réactions involontaires
a. Les éléments fonctionnels qui interviennent dans un acte volontaire et le sens de
conduction de l’influx nerveux.
ACTIVITE 4
Enoncé
A. Le cerveau est l’organe de la conscience, de la pensée, de la mémoire, de la perception
sensorielle et du contrôle de toutes les fonctions de l’organisme. La destruction d’une partie du
cerveau provoque, selon la localisation, des troubles sensoriels divers, ou des paralysies
(incapacité de faire des mouvements) plus ou moins importantes.
B. La sensibilité consciente est une fonction relative à la sensibilité qui est commandée par une aire
sensitive localisée dans le cortex cérébral (enveloppe extérieure du cerveau).Elle permet de prendre
conscience des changements qui s’opère dans l'environnement ; c’est un comportement volontaire qui
se fait sans mouvements. Par exemple, on peut apprendre tranquillement sa leçon sans faire aucun
mouvement physique. Tout ce qu’on lit est directement reçu comme des informations utiles qui
doivent être retenus, donc on prend conscience des informations reçues. Mais si l’œil est blessé, le
nerf optique sectionné ou l’aire visuelle du cerveau affecté, on devient aveugle et on ne pourra plus
recevoir ces informations visuelles.
C. La motricité volontaire est une fonction relative à la motricité qui est commandée par une aire
motrice localisée dans le cortex cérébral. Elle permet de réagir à l’analyse et à l’interprétation des
stimuli environnementaux en ordonnant une activité (la contraction musculaire, la sécrétion
glandulaire,…). Par exemple, tout sportif peut, chaque jour, à tout moment, faire des exercices
physiques (courir, sauter, marcher …). Mais si une congestion cérébrale atteint le centre moteur du
cerveau ou si la moelle épinière est sectionnée, où un nerf moteur du muscle coupé, le sportif devient
paralysé.

Consignes
1. Tire une conclusion pour chacune des paragraphes A, B et C.
2. Cite, à partir du texte, les deux types de comportements volontaires et la zone du cerveau
responsable de sa commande.
3. Réalise un schéma fonctionnel indiquant le sens et la conduction de l’influx nerveux sensitif.
4. Réalise un schéma fonctionnel indiquant le sens et la conduction de l’influx nerveux moteur.
Réalise un schéma fonctionnel indiquant le sens et la conduction de l’influx nerveux lors d’un
comportement volontaire.

Retiens :
Le cerveau est divisé en deux parties symétriques appelées hémisphères cérébraux.
L’enveloppe extérieure des hémisphères cérébraux, le cortex, est formée d’aires sensitives et d’aires
motrices qui commandent respectivement la sensibilité et de la motricité de l’organisme
Les comportements volontaires s’effectuent sous le contrôle du cerveau et sont de deux sortes :

- la sensibilité consciente : entendre, distinguer, reconnaître, voir, sont des comportements volontaires qui
se passent sans mouvement, on parle de sensibilité. Elle est commandée par une aire sensitive du cerveau
qui reçoit et interprète un influx nerveux provenant d’un organe de sens (influx nerveux sensitif ou
influx centripète). L’influx centripète naît au niveau des récepteurs de l’organe des sens. En effet, les
récepteurs excités transforment, l’excitation en influx centripète .Le trajet de l’influx nerveux centripète
peut être résumée par le schéma fonctionnel ci-dessous :
- la motricité volontaire : écrire, marcher, se tenir debout, prendre un verre pour boire sont des comportements
volontaires qui demandent la réalisation de mouvements, on parle de motricité. Elle est commandée par une Aire
motrice du cerveau qui élabore un influx nerveux moteur (influx centrifuge) conduit par un nerf moteur jusqu'à
l’effecteur comme indiqué par le schéma fonctionnel ci-dessous :
Remarque : L’aire motrice élabore l’influx nerveux moteur en transformant l’influx nerveux sensitif qui
lui est transmis par l’aire sensitive par l’intermédiaire du neurone d’association (cellule nerveuse reliant
l’aire sensitive à l’aire motrice)

Le trajet de l’influx nerveux au cours d’un comportement volontaire n’est rien d’autre que le trajet de
l’influx nerveux sensitif suivi du trajet de l’influx nerveux moteur lors d’un comportement volontaire
comme il est matérialisé par le schéma fonctionnel ci-dessous :

EVALUATION FORMATIVE
Deux chiens A et B se sont fait renverser par une voiture. Le chien A a les deux pattes postérieures
paralysées. Le chien B a la patte postérieure gauche paralysée et est devenu aveugle alors que ses deux
yeux sont intacts.
Le vétérinaire constate que les os, les muscles et les articulations des chiens A et B n’ont pas été atteints au
cours de l’accident.
1. Proposez deux hypothèses pour expliquer la paralysie du chien A.
2. Proposez deux hypothèses pour expliquer la cécité du chien B

b) Les éléments fonctionnels qui interviennent dans un réflexe et


le sens de conduction de l’influx nerveux.
ACTIVITE 4 :
Enoncé : Ci-dessous, on dispose du schéma de l’arc réflexe médullaire indiquant la conduction de
l’influx nerveux lors d’un réflexe ainsi que des expériences et résultats permettant d’identifier
les éléments fonctionnels.
Consignes
1) A partir du schéma général de l’arc réflexe :
a) Indique le sens de conduction de l’influx nerveux moteur
b) Indique le sens de conduction de l’influx nerveux sensitif.
2) Détermine, partir du tableau expériences et résultats, les éléments fonctionnels indispensables à la
réalisation d’un réflexe.
3) A partir de ces éléments fonctionnels, établis un schéma fonctionnel montrant le trajet de l’influx
nerveux lors d’un réflexe que tu donneras un titre.

Retiens :
Un réflexe est un mouvement automatique et involontaire. C’est un mouvement que fait le corps pour
réagir à une situation, sans que le cerveau intervienne dans la décision. Comme le cerveau n’a aucune
information à traiter, le réflexe est plus rapide qu’un mouvement volontaire. Le centre relais est dans la
plupart des cas de réflexes moteurs la moelle épinière : à la suite de la perception du stimulus, l'influx
nerveux gagne la moelle épinière, qui renvoie une réponse motrice (réflexe médullaire). Leur centre
nerveux peut être le bulbe (réflexe bulbaire) ou le cervelet dans le cas de certains réflexes
qui ne commandent pas de mouvements des muscles, mais qui permettent de très nombreuses activités
involontaires et automatiques du corps : ils régulent le rythme du cœur, celui de la respiration, la tension
artérielle, la température du corps etc.
Les organes mis en jeu lors d’une réaction réflexe sont : le récepteur, les nerfs (sensitif et moteurs), les
centres nerveux (moelle épinière, bulbe rachidien,…), les effecteurs (muscle et glande).
L’influx sensitif est conduit du récepteur au centre nerveux.
L’influx moteur est conduit du centre nerveux à l’effecteur
. On appelle arc réflexe, le trajet parcouru par l'influx nerveux depuis le récepteur jusqu’à
l’effecteur.

EVALUATION FORMATIVE :
Pour soigner la plaie située dans la jambe d’un malade, un infirmier anesthésie la peau de la partie blessée. Le
patient ne sent pas de douleur pendant les soins.

1) Quel est l’effet de l’anesthésie ?


2) Trente minutes plus tard, le patient commence à sentir la douleur. Il retire brusquement le membre
blessé.
a) Que s’est-il passé ?
b) De quel type de mouvement s’agit-il ?
3) En considérant que le nerf sciatique et la moelle épinière interviennent dans ce type de mouvement,
réalise un schéma qui représente le trajet de l’influx nerveux.

C) Comparaison entre acte reflexe et acte volontaire :


ACTIVITE 5 :
Enoncé :

Un réflexe est un mouvement automatique et involontaire.

Comme ils sont automatiques et rapides, les réflexes sont capables de faire fonctionner notre organisme
sans que l’on ait à y penser. Il est donc inconscient

En plus, un réflexe se passe toujours de la même manière chez les Individus de la même espèce; ils sont
prévisibles et inévitables.

En revanche, l’acte volontaire qui extériorise une décision du sujet est donc imprévisible, évitable, conscient,
individuel et peut être modifié (ralentie, accéléré, arrêté, recommencé) selon la volonté de l’individu.

Consignes :

a. En t’aidant des connaissances que tu viens d’acquérir des activités précédentes , complète le
tableau ci-dessous par les éléments de ressemblances entre un acte volontaire et un réflexe.

A partir de l’énoncé ci-dessus, complète le tableau ci-dessous par les éléments de différences entre un acte
volontaire et un réflexe.

Acte volontaire Acte réflexe

Ressemblances

Différence

Retiens
Le tableau ci donne une étude comparative entre un acte réflexe et un acte volontaire.

Acte volontaire Acte réflexe

Récepteurs sensoriels

Conducteur sensitif

Ressemblances Centre nerveux

Conducteur moteur

Organe effecteur

Volontaire Involontaire

Conscient Inconscient

Différences Imprévisible Prévisible

Modifié Stéréotypé, commun

Evitable Automatique, Inévitable


EVALUATION FORMATIVE
Modou kassé travaille calmement dans sa chambre.

Tout à coup, le téléphone sonne. Il sursaute puis, se

lève et décroche le combiné.

1- Parmi les qualificatifs suivants :

conscient, inconscient, volontaire, involontaire, automatique, stéréotypé, quels sont ceux

qui caractérisent chacune des réactions de Modou suite au coup de téléphone ?

2- Indiquer le récepteur qui est à l’origine des réactions de Modou.

III. HYGIENE DU SYSTEME NERVEUX


ACTIVITE6 :
Enoncé :

A chaque moment de la journée, une masse d’informations venant des organes des sens arrivent au cerveau qui
les transforme en images, odeurs, douleur, plaisir, faim, etc.

Le système nerveux est toujours sollicité. Il est aussi très sensible ; certains médicaments sont des calmants
qui ralentissent son action : les hypnotiques qui font dormir, les anesthésiques qui suppriment la sensation
de douleur.

D’autres médicaments favorisent son action mais un excès de ces médicaments ou du thé, de café, d’alcool, de
tabac a des conséquences néfastes sur le fonctionnement des cellules nerveuses.

L’alcool excite le cerveau, dérègle le comportement, diminue les réflexes. Les drogues, poisons du système
nerveux, peuvent aboutir à la déchéance physique et intellectuelle de l’individu.

Une alimentation saine et équilibrée est nécessaire au bon fonctionnement du système nerveux.

La malnutrition de la femme enceinte, du bébé, de l’enfant peut avoir des conséquences graves .

La pratique des sports, du plein air et des activités de détente améliorent le fonctionnement du système
nerveux.

Les bruits, les lumières, la vie urbaine, la circulation automobile, le travail, les soucis entrainent une tension
nerveuse permanente .Seul le sommeil d’une durée suffisante et dans le calme peut permettre de maintenir le
système nerveux en bonne santé.

Consigne :

A partir de l’énoncé ci-dessus :

a. Identifie des substances nocives au fonctionnement du système nerveux.


b. Précise les méfaits liés à chaque substance.
c. Identifier les comportements à adopter pour le bon fonctionnement du système nerveux.

Retiens

effets nuisibles :

Certaines substances comme le thé, le café augmentent l’activité du système nerveux (sauf en cas d’abus) : ce
sont des excitants .Par contre, d’autres comme l’alcool, les drogues, le tabac créent des sensations fortes mais
nuisent fortement au cerveau. Des comportements comme l’insomnie le travail intellectuel intensif conduisent
au surmenage du cerveau.
Comment renforcer le système nerveux

-la pratique du sport

-le sommeil est le meilleur repos pour le cerveau

- les jeux d’esprit

- une alimentation équilibrée, saine et surtout riche en vitamines B (l’avitaminose B provoque des troubles
nerveux) et PP abondante dans la viande (l’avitaminose PP provoque la folie, le suicide par noyade).

EVALUATION FORMATIVE
Construis une phrase en mettant en relation les mots ou groupes de mots ci-dessous :

a) Alcool – fatigue - système nerveux.


b) Drogue – perturber – fonctionnement – cerveau.
c) Excitant –abus –nocif –fonctionnement – système nerveux.
d) Fatigue nerveuse – prolonger – provoquer – surmenage intellectuel.

Vitamine B – carence – alimentation – cause – troubles nerveuses.

Résumé du cours
L’œil, la peau, le nez, la langue, l’oreille interne reçoivent les stimuli (lumière, température,
touché, odeurs, goût, sons) provenant de notre environnement. Ces organes sont appelés organes
des sens. Tous les organes des sens fonctionnent de la même façon : la stimulation du récepteur
sensoriel logé dans l’organe déclenche l’émission de messages nerveux ou influx nerveux par ce
récepteur. Ces messages sont conduits aux centres nerveux (cerveau, moelle épinière) par un nerf.
Le cerveau élabore une perception ou sensation suivie ou non par des réactions. Ces réactions
peuvent s’enchaîner en une conduite extériorisée, visible appelée comportement. La plupart de nos
comportements, sont des réponses à des stimulations de l’environnement. Ils peuvent être
effectués consciemment (comportements volontaires) ou inconsciemment (comportements
involontaires ou réflexes). On appelle arc réflexe, le trajet parcouru par l'influx nerveux depuis le
récepteur jusqu’à l’effecteur.
LECON 2 :L’OEIL ET LA VISION
ACTIVITEPREPARATOIRE : Observation du milieu environnant pour découvrir le rôle de l’œil
dans la perception des objets.

Lorsque nous ouvrons les yeux devant un objet bien éclairé, nous saisissons sa forme, ses dimensions, ses
couleurs. L’œil est donc un organe de sens sensible à la lumière

La forme, les dimensions, les couleurs d’un objet, d’un être vivant convenablement éclairés sont des
signaux (stimuli) reçus par l’œil .L’œil est donc un organe récepteur.

I- FONCTIONNEMENT DE L’ŒIL

1. Organisation de l’œil
ACTIVITE1
ENONCE
« L’œil forme sur la rétine une image renversée des objets. L’ensemble des milieux transparents
de l’œil (surtout la cornée et le cristallin) est comparable à une lentille Convergente. Grâce au
cristallin qui peut se déformer, la mise au point des images se fait automatiquement. L’observation
attentive de la rétine permet de constater que celle-ci se prolonge dans le nerf optique. On compare
parfois l’œil à un appareil photographique perfectionné avec un diaphragme réglable participant à
la mise au point ou réglant le flux de lumière entrant dans l’œil ». Le document ci-après est un
schéma montrant les différentes parties de l’œil humain.

Résumé
L’œil comprend deux parties :

A. LES ORGANES ANNEXES :

Les paupières, les cils et les sourcils protègent l’œil à l’extérieur. Les glandes lacrymales secrètent les
larmes qui nettoient et humidifient l’œil, facilitant ainsi ses mouvements. Les organes moteurs c’est-à-dire
les muscles de l’œil assurent sa mobilité et lui permettent de tourner sur l’objet à examiner ou de suivre, un
objet en mouvement.

B. LE GLOBE OCULAIRE :

Le globe oculaire est enveloppé de trois membranes délimitant les milieux transparents (la conjonctive,
la cornée, l’humeur aqueuse, le cristallin et l’humeur vitrée se succédant dans cet ordre de l’avant vers
l’arrière de l’œil).Les membranes de l’œil sont :
 La sclérotique ou blanc de l’œil est une membrane dure et protectrice qui devient transparente en
avant pour former la cornée.
 La choroïde est la membrane nourricière de l’œil formant en avant l’iris délimitant une ouverture,
la pupille. La choroïde est la chambre noire de l’œil.
 La rétine est le lieu de formation des images. Elle est reliée au cerveau par le nerf optique.

2. La Fonction sensorielle de l’œil


ACTIVITE 2 :
Enoncé

- en plein jour un élève observe et reproduit un dessin au tableau dans son cahier
- pendant la nuit cela lui est impossible, mais il y parvient en allumant la lampe de la salle
- en plein jour un élève frappé de cécité ne peut observer ce même dessin

Consignes
A partir des observations et du schéma ci-dessus, répond aux questions suivantes :

- quel est le facteur de l’environnement indispensable à la vision ?


- quels sont les éléments ayant permis à l’élève de reproduire le dessin ?
- Quel est le nom de l’appareil formé par ces éléments ?
- explique comment ces éléments ont permis la vision (du dessin).

Retiens:
L’objet éclairé réfléchit la lumière vers l’œil de l’observateur qui, par ses milieux transparents,
laisse passer cette dernière jusqu'à la rétine sur laquelle se forme une petite image renversée et
plate. La rétine étant une membrane photosensible envoie l’image sous forme de message visuel
au cerveau par l’intermédiaire du nerf optique .Le cerveau, à partir de l’aire visuelle, analyse et
interprète ce message puis renseigne sur la forme, la couleur et la taille de l’objet.

EVALUATION FORMATIVE
1) A la suite d’un accident Badara est victime de cécité c’est-à-dire ne voit plus. A l’hôpital,
l’ophtalmologue déclare que ses yeux ne sont pas atteints. Formule deux hypothèses sur la
cause possible de la cécité de Badara.

II. LES PHENOMENES DE MISE AU POINT


2. L’accommodation
ACTIVITE3
Enonce et consignes :
 Place ton doigt à 20cm de tes yeux et regarde le paysage. Que constates-tu ?
 Maintenant regarde fixement ton doigt .Que constates-tu ?
 Quelle conclusion en tires –tu sur le fonctionnent de l’œil ?
 D’après les expériences 2 et 3, dégage le rôle des lentilles convergentes.
 Compare la modification dans le fonctionnement de l’œil quand tu regardes un objet proche et le
rôle joué par la seconde lentille.
Sachant que cette modification de l’œil est l’accommodation, définis-la.
- Expériences:

Retiens
Lorsque l’objet observé est éloigné (au-delà de 6m), l’image se forme d’emblée sur la rétine.
Lorsque l’objet observé est rapproché (moins de 6m), l’image se forme derrière la rétine, d’où une
vision floue. Pour ramener l’image sur la rétine et avoir une vision nette, la face antérieure du
cristallin se bombe pour augmenter la convergence de l’œil : c’est l’accommodation.

EVALUATION FORMATIVE
Repère les affirmations inexactes puis corrige-les.
-L’accommodation est due au cristallin qui en vieillissant ne peut plus se bomber.
-L’accommodation est nécessaire quelle que soit la distance de l’objet.
-l’accommodation est une mise au point ramenant l’image sur la rétine.
-L’accommodation augmente la convergence de l’œil.
- L’accommodation est l’effort que l’œil effectue pour diminuer la quantité de lumière.
- L'accommodation est la modification de la courbure du cristallin qui devient plus convergent
Afin d'obtenir une image nette sur la rétine.
2. La diaphragmation
ACTIVITE4
Enoncé : Les figures a et b montrent respectivement la variation des dimensions de la pupille en
lumière intense (a) et à l’obscurité (b).

Consignes
- Compare les diamètres des pupilles de ces deux figures (a et b).
- Quelle est la conséquence de ces différents états.
-Sachant que le comportement de la pupille en fonction de l’intensité de la lumière est la
diaphragmation, définis-la.

Retiens
En fonction de la quantité de lumière ambiante, la pupille varie son diamètre pour moduler la quantité de
lumière qui arrive sur la rétine afin que la vision soit nette.

II. LES ANOMALIES DE L’ŒIL


ACTIVITE5
Enoncé : Les documents ci- dessus indiquent des anomalies de la vision et leur correction :
Un œil myope est ‘’trop long’’ ou trop convergent ; l’image des objets éloignés se forme théoriquement
avant la rétine d’où une vision floue des objets éloignés.
Un œil hypermétrope est ’’ trop court’’, il n’est pas assez convergent. L’image des objets proches se forme
théoriquement après la rétine d’où une vision floue des objets proches.
L'astigmatisme est une anomalie de l'œil dans laquelle un même point d'un objet donne deux images
différentes. La cornée de l'œil à une forme irrégulière, la vision des objets est déformée.
Consignes
1) Par rapport à la rétine, où se forment les images pour chacune des anomalies à savoir la myopie,
la presbytie et l’hypermétropie ?
2) Comment se manifeste l’astigmatisme ?
3) Définis chacune de ces anomalies.
4) Sachant que l’astigmatisme se corrige par le port de verres spéciaux, comment corrige-t-on les
trois autres anomalies ?

Retiens
 L’œil est myope lorsqu’il est trop long ou lorsque la convergence du cristallin est trop grande.
L’image se forme avant la rétine. On corrige la myopie par des lentilles divergentes.
 L’œil est hypermétrope lorsqu’il est trop court ou si la convergence du cristallin n’est pas
suffisante. L’hypermétropie se corrige par des lentilles convergentes.
 Avec l’âge, le cristallin perd son élasticité : l’œil devient presbyte. La correction de la presbytie
nécessite aussi des lentilles convergentes.
 L’astigmatisme est lié à un défaut de courbure de la cornée. De ce fait l’image est trop large sur la
rétine. Le malade voit un trait à la place d’un point. La correction se fait par le port de verres
spéciaux.

EVALUATION FORMATIVE :
Dans une salle de classe, au sein de l’effectif, on a pu différencier les élèves en fonction de la
qualité de leur vision.
Certains élèves sont atteints de myopie, d’autres d’hypermétropie et les autres restants ont une
vision normale.
1) De quelle manière peut- on répartir dans l’espace les élèves de cette classe pour que tous
puissent voir de façon nette le tableau. Justifiez cette répartition. ?
Le maître, âgé de cinquante-quatre ans, souffre lui-même d’un trouble visuel depuis quelques
mois : il ne peut voir de près.
2) De quel trouble visuel souffre – t – il ?
3) A-t- il des chances de guérir de ce mal ? . Justifie ta réponse.
4) Dans la salle de classe, à quelle place ce maître doit- il s’installer pour une vision nette du
tableau ?
Le directeur qui assistait à la leçon remarque qu’il voit le signe égal(=) à la place de deux points
(:).
5) De quelle anomalie souffre le directeur ?
6) Quelle est la cause de cette anomalie ? Comment corrige-t-on de cette anomalie ?

THEME2 : FONCTION DE NUTRITION


LECON 3 : La respiration chez l’espèce humaine :
ACTIVITE PREPARATOIRTE : Observation d’un camarade et recensement des signes qui indiquent
qu’il est en train de respirer. Recherche d’information sur les autres caractéristiques de la respiration.

L’arrêt prolongé de la respiration entraine rapidement la mort .L’homme a une respiration aérienne.

Les organes du corps puisent en permanence dans le sang le dioxygène dont-ils ont besoin pour vivre.

Comment l’appareil respiratoire permet-il au sang de s’approvisionner en dioxygène ?

Pourquoi certaines substances sont-elles nocives pour l’appareil respiratoire ?

I. ORGANISATION DE L’APPAREIL RESPIRATOIRE


ACTIVITE1
Enoncé : L’appareil respiratoire est un cul-de-sac dans lequel l’air et le sang doivent être sans
cesse renouvelés pour satisfaire aux besoins des organes. Le document ci-dessous représente un
schéma simplifié de l’appareil respiratoire humain. Le document, à côté de l’appareil respiratoire,
montre une vésicule pulmonaire et son irrigation en sang.

Consignes
1) Indique le trajet de l’air entrant dans les poumons.
2) Des structures indispensables au renouvellement de l’air et aux échanges gazeux respiratoires ne
sont pas représentées. Précise-les.
3) Décris comment le réseau de distribution du sang est organisé à l’intérieur des poumons en te
servant du schéma de la vésicule pulmonaire et de la réponse à la question précédente.

Retiens :
L’appareil respiratoire humain comprend deux parties : les voies respiratoires et les poumons. Les
voies respiratoires sont constituées par l’ensemble des organes qui conduisent l’air aux poumons.
Ces voies respiratoires sont : les fosses nasales, le pharynx, le larynx, la trachée-artère et deux
grosses bronches qui pénètrent dans les poumons. A l’intérieur des poumons, les bronches se
ramifient en bronchioles qui aboutissent aux vésicules pulmonaires dont la paroi porte des
bosselures appelées alvéoles. Les artères pulmonaires font entrer le sang dans les poumons tandis
que les veines pulmonaires font sortir le sang des poumons. Artères et veines se ramifient
respectivement, à l’entrée et à la sortie des poumons, en artérioles et en veinules. La très grande
surface des parois alvéolaires (200m²) en contact avec les capillaires sanguins (150m²) constitue
une surface d’échange importante entre l’air et le sang.

I. LES MOUVEMENTS RESPIRATOIRES


ACTIVITE2
Enoncé : La cage thoracique d’une personne adulte est schématisée à des phases différentes de la
respiration.

Consignes
1) Combien de phases compte la respiration ? Nomme-les.
2) Décris chaque phase à partir du schéma correspondant.
3) Pourquoi dit-on que l’inspiration est active alors que l’expiration est passive.

Retiens
Les mouvements respiratoires assurent le renouvellement de l’air dans les poumons.
L’inspiration est provoquée par la contraction du diaphragme et des muscles élévateurs des côtes.
C’est un phénomène actif qui augmente le volume de la cage thoracique.
L’expiration est la conséquence du relâchement des muscles. L’expiration est un phénomène actif
qui fait diminuer le volume de la cage thoracique car l’air est chassé des poumons.
Par l’intermédiaire de la plèvre, les poumons élastiques sont solidaires à la cage thoracique. Ils
suivent les augmentations et diminutions de volume.

II. LES ECHANGES GAZEUX


3. Entre l’air et les poumons :
ACTIVITE 3
Enoncé
PARTIEA : Les expériences du document ci-dessous mettent en évidence certains
constituants de l’air inspiré et de l’air expiré. Le tableau, quant à lui, donne la composition de
l’air inspiré et de l’air expiré.

Air inspiré (en %) Air expiré (en %)


Azote 79 79

Dioxygène (O2) 21 16

Dioxyde de carbone (CO2) 0,03 5

Vapeur d’eau Variable Abondante

Consignes
1) Tire une conclusion pour chacune des expériences A, B, C et D puis déduis-en une comparaison
entre l’air inspiré et l’air expiré.
2) A partir du tableau :
a) Compare le pourcentage de dioxygène dans l’air inspiré et dans l’air expiré. Que constates-
tu ?
b) Compare le pourcentage de dioxyde de carbone dans l’air inspiré et dans l’air expiré. Que
constates-tu ?
c) Que peux-tu en déduire ?

Retiens
L’air inspiré contient moins de dioxygène et plus de dioxyde de carbone que l’air inspiré. L’organisme
retient une bonne partie du dioxygène et rejette du dioxyde de carbone (et de l’eau).Le dioxygène et le
dioxyde de carbone échangé lors de la respiration constituent les gaz respiratoires. L’azote n’est pas
échangé.

EVALUATION FORMATIVE
Un enfant s’amuse avec un petit morceau de papier. Il le tient au bout de son nez en face d’une narine. Il
laisse sa bouche fermée et respire uniquement par le nez. Tous les trois secondes environs, le morceau de
papier est repoussé puis à nouveau collé sur la narine par les mouvements de l’air lors de la respiration.
1) Quant s’agit-il d’une inspiration ? Ou d’une expiration ?
2) A chaque inspiration, cet enfant avale ¼ de litre
a)Calculer le volume d’air inspiré en 24heures.
b) Quel est le volume d’oxygène correspondant ? (dans 100ml d’air inspiré il y’a 20ml d’oxygène)
3) Sachant que pour 100ml d’air expiré il y’a 16ml de dioxygène :
a)compare le volume de dioxygène dans l’air inspiré et dans l’air expiré ;
b) Interprète le résultat de la comparaison.

2. Entre les poumons et le sang


ACTIVITE4
Enoncé
La paroi des alvéoles est perméable aux gaz. Entre les alvéoles et le sang, les gaz se déplacent du
compartiment où leur pression est plus forte vers le compartiment où leur pression est plus faible.
Dioxygène (en %) Dioxyde de carbone (en %)
Sang entrant dans les poumons 15 63
Sang sortant des poumons 20 49
Tableau A
Pression de dioxygène (UI) Pression de dioxyde de
carbone (UI)
Air alvéolaire 105 40

Capillaire sanguin 40 45

Tableau B
Retiens
La concentration en gaz dans le sang entrant et sortant de même que les pressions en gaz dans les
alvéoles et dans les capillaires imposent un sens au déplacement des gaz respiratoires.
Ainsi donc au contact des alvéoles et des capillaires, le dioxygène passe de l’air au sang alors que
le dioxyde de carbone passe du sang à l’air : l’air s’appauvrit en dioxygène et s’enrichit en
dioxyde de carbone.
EVALUATION FORMATIVE
1) Complète le schéma :
a) En indiquant par une flèche verte ce que devient le dioxygène au niveau des alvéoles pulmonaires.
b) En indiquant par une flèche rouge ce que devient le dioxyde de carbone au niveau des alvéoles
pulmonaires.
c) En le légendant grâce aux mots suivants : alvéole pulmonaire, dioxygène, dioxyde de carbone, sang.
2) En utilisant les données du document 2 : En précisant aux deux extrémités du capillaire sanguin les
expressions : « sang riche en dioxygène », « sang pauvre en dioxygène », «sang riche en dioxyde de
carbone », « sang pauvre en dioxyde de carbone ».

3. Les échanges gazeux entre le sang et les organes


ACTIVITE5
Enoncé : Les capillaires constituent un réseau vasculaire réunissant artères et veines. Leur paroi
très mince formée de cellules aplaties permet des échanges entre l’organe et le sang. Le schéma ci-
dessous permet de décrire les échanges gazeux respiratoires entre le muscle et le sang.

Consignes : Complète le schéma :


- En représentant par une flèche verte le trajet du dioxygène dans le muscle.
- En représentant par une flèche rouge le trajet du dioxyde de carbone dans le muscle.
1. Indique si le « sang riche en dioxygène » et le « sang riche en dioxyde de carbone» se trouve en 1 ou 2
2. Déduis-en le nom des vaisseaux sanguins désignés par les lettres A, B et C.
3. Représente par des flèches noires le sens de circulation du sang sur le schéma.
Retiens
Au niveau des organes, le sang s’appauvrit en dioxygène et s’enrichit en dioxyde de carbone

EVALUATION FORMATIVE
1- Le tableau ci-dessous montre les résultats de l’analyse des échanges gazeux entre le sang et un
organe A. Fatou soutient que l’organe A est le poumon tandis que Ami pense que l’organe A est un
muscle. Qui, des deux élèves, a raison? Justifie ta réponse.

Gaz Sang arrivant dans l’organe Sang sortant de l’organe


O2 20 cm3 12 cm3
CO2 40 cm3 49 cm3
2) Analyse et interprète le tableau.

4. Variation de la couleur du sang


ACTIVITE6
Enoncé : Les expériences du document 1 et le document 2 ci-dessous montrent les réactions
du sang en présence du dioxygène et du dioxyde de carbone.

- Document1 : Expériences :

Consignes
1) Compare la coloration du sang dans les deux expériences.
2) Quel gaz de l’air est responsable de la couleur rouge vif du sang ?
3) Compare la couleur du sang enrichi en dioxygène à celle du sang enrichi en dioxyde de carbone
pour d’expliquer les variations de la couleur sang au niveau des poumons et des autres organes.
Retiens
Au niveau des poumons, le dioxygène se fixe à l’hémoglobine des hématies pour donner
l’oxyhémoglobine (couleur rouge vif).

Au niveau des organes, la demande en dioxygéne est forte. L’oxyhémogobine est alors dissociée et le
dioxygéne diffuse dans les cellules. Le dioxide de carbone rejeté par l’activité cellulaire se combine à
l’hémoglobine en donnant le carbohémoglobine (couleur rouge sombre).

EVALUATION FORMATIVE:
“ Par contre, dans unlitre de sang,197ml de dioxygéne ,soit 98% du total, sonttransportés à l ’interieur des
globulesrouge ouhématies.Lacaracteristiqueessentielle des hématiesest la présenced’hémoglobine,proteine
rouge contenant du fer et quireprésenteuntiers du poidstotal de la cellule.L’hémoglobine(Hb) à pour
propriété de se combinerrapidement et de faconreversiblevecledioxygéne.

Hb + O2 HbO2

L’hémoglobine combinée au dioxygène s’appelle l’oxyhémoglobine.

Quant au dioxyde de carbone, il transporté à 70% combiné a des éléments du plasma et à 30% combiné à
l’hémoglobine.”

A. J. Vander physiologie humaine, Mac Graw Hill

Après lecture attentive du texte, indique:

1) Quels sont les éléments du sang qui transportent le dioxygène?


2) A quoi est due cette propriété des hématies?
3) Quel avantage apporte le grand nombre des hématies?

III. HYGIEINE DE LA RESPIRATION


ACTIVITE7
Enoncé : La fig.1 représente la muqueuse d’une personne saine et les figures 2 et 3, l’évolution de la
muqueuse d’un habitué du tabac.
Consignes
a) Compare ces figures.
b) Quels sont les effets du tabac sur les voies respiratoires ?
c) Cite des substances et comportements nuisibles au bon fonctionnement de l’appareil respiratoire ?
d) Selon tes connaissances et tes enquêtes, cite quelques comportements utiles à l’appareil respiratoire.

Retiens
La fumée de cigarette contient de très nombreuses substances nocives pour l’organisme et tout
particulièrement pour l’appareil respiratoire. La fumée de cigarette contient, entre autres, des goudrons qui
se déposent dans les poumons, leur donne une couleur noire et perturbent leur fonctionnement. Les
cigarettes contiennent plus de 4000 substances dont 60 sont cancérigènes. La nicotine, drogue contenue
dans le tabac, installe la dépendance. Le monoxyde de carbone, quant à lui, se fixe sur l’hémoglobine et la
rend indisponible au transport de l’oxygéné. C’est pour cette raison que le fumeur se fatigue vite.

Certaines substances rejetées dans l’air par les automobiles et les industries principalement, sont également
très nocives pour l’organisme. Il existe une relation entre la pollution et la fréquence de certaines maladies
respiratoires. Il est donc nécessaire de diminuer les rejets de polluants atmosphériques et de surveiller la
qualité de l’air.

Pour assurer un bon fonctionnement de l’appareil respiratoire, il faut :

- Eviter le tabac ;
- Respirer par le nez et non par la bouche ;
- Respirer de l’air pur ;
- Pratiquer le sport qui améliore la capacité respiratoire ;
- Eviter les mauvaises attitudes qui compriment la cage thoracique et empêche son développement

EVALUATION FORMATIVE : Le texte ci-dessous décrit une affection respiratoire, l’asthme.


Support

« L’asthme est une maladie qui entraîne des troubles de la respiration. Lors d’une crise d’asthme, les
bronchioles diminuent brutalement de diamètre et du mucus* est produit en plus grande quantité par les
cellules de leurs parois. La respiration devient difficile et sifflante ; l’asthmatique est essoufflé et se sent
oppressé. Les crises d’asthme ont souvent une origine allergique. On peut être allergique aux pollens, aux
acariens qui peuplent souvent les moquettes, aux poils d’animaux…La fumée du tabac, les pollutions
atmosphériques peuvent aussi déclencher les crises d’asthme ».
1- Indique la partie de l’appareil respiratoire concernée par cette maladie.
2- Relève dans le texte les causes de la mauvaise circulation de l’air dans l’appareil respiratoire d’un
asthmatique.
3- Cite trois facteurs pouvant déclencher une crise d’asthme.
4- Explique, à l’aide du texte, pourquoi le malade a des difficultés respiratoires au cours des crises d’asthme.
5- Pour combattre les crises d’asthme, le médecin peut prescrire des médicaments :
a- Sur quelle partie de l’appareil respiratoire devraient agir ces médicaments ?

b- Quelle devrait être leur action ?

Mucus* : sécrétion visqueuse qui sort du nez lorsqu’on se mouche ou sous forme de crachats en sorite de
la bouche.
LECON 4 : LES PHENOMENES ENERGETIQUES
ACCOMPAGNANT LA RESPIRATION
ACTIVITE PREPARATOIRE : Recherche d’informations sur les phénomènes énergétiques liés à la
respiration.
Respirer c’est échanger des gaz avec les milieux de vie. En permanence l’homme prélève de l’oxygène de
l’air pour répondre aux besoins de ses organes et rejette du CO2 (déchet de l’activité des organes)

I. LES MODIFICATIONS PHYSIOLOGIQUES OBSERVEES AU COURS DE


L’ACTIVITE MUSCULAIRE
ACTIVITE1
Enoncé :

Le tableau 1 ci-dessous montre les variations du volume d’O2 consommé, de la fréquence respiratoire, de
la fréquence cardiaque et de la température du corps au repos et au cours de l’activité (phase).

Volume d’O2 Fréquence respiratoire Fréquence Température


consommé (l) (vent/mn) cardiaque (bat/mn) du corps

Repos 0,5 16 70 37°C

Activité moyenne 2 20 125 39°C

Activité intense 3,5 23 160 40°C

Consignes
En comparant les résultats, dégager les modifications observées pendant ces trois phases.

Retiens :
Pendant l’activité physique, on constate une augmentation du volume d’O2 consommé, de la fréquence
respiratoire, de la fréquence cardiaque, de même que la température du corps.

EVALUATION FORMATIVE :
Construis une phrase en utilisant les mots proposés ci-dessous :
Organisme – effort physique – fréquence cardiaque – consommation de dioxygène.

I. LES ECHANGES ENTRE LE SANG ET LES MUSCLES


ACTIVITE2
Enoncé
A l’aide des documents ci-dessous, on essaie de répondre au problème suivant :
« Comment expliquer les modifications au niveau de l’organisme durant l’effort ? »

Consignes
A l’aide des deux documents ci-dessus, explique la variation des rythmes cardiaque et respiratoire durant
l’effort.
Retiens :
Pour qu’il y ait augmentation de l’activité musculaire, l’organisme doit libérer une grande quantité d’énergie.
Il a donc besoin d’une plus grande quantité de glucose et de dioxygène. Le foie libère progressivement le
glucose stocké à la fin de la digestion.

Les fréquences cardiaques et respiratoires augmentent pour apporter rapidement aux muscles une plus
grande quantité de dioxygène.

Après l’arrêt de l’exercice musculaire, le retour aux fréquences cardiaques et respiratoires initiales est assez
lent. Une période de récupération est nécessaire pour retrouver l’état d’équilibre au repos.

Les muscles richement vascularisés prélèvent en permanence dans le sang du glucose et du dioxygène
(O2) en fonction de leurs besoins et y rejettent des déchets(CO2).

EVALUATIONFORMATIVE :
On étudie la composition en gaz respiratoires du sang entrant et sortant d’un muscle. Les résultats sont
consignés dans le tableau 2 ci-dessous.

O2 CO2

Au repos En activité Au repos En activité

Sang entrant dans le muscle (en ml) 13,1 13,3 51 48,5

Sang sortant du muscle (en ml) 11 1,8 53 62

1) compare la composition en gaz du sang entrant et du sang sortant du muscle au repos et en activité.
2) quelle conclusion en tires-tu?
3) Explique tes résultats

II. LA LIBERATION D’ENERGIE


ACTIVITE3
Enoncé

Le texte ci-dessous explique l’utilisation des nutriments et du dioxygène par les organes. « Les organes
prélèvent dans le sang des nutriments (comme le glucose) et du dioxygène. Ces échanges varient en
fonction de l’activité des organes : un muscle qui se contracte consomme d’avantage de nutriments et de
dioxygène qu’un muscle au repos. Dans les organes les nutriments et le dioxygène participent à une
réaction chimique qui libère de l’énergie. Une partie de cette énergie est directement utilisable pour le
fonctionnement de l’organe et l’autre partie se dissipe dans le milieu sous forme de chaleur ».
Consignes
A partir du texte ci-dessus :
1- Nomme les substances prélevées dans le sang par les organes.
2- Indique ce que consomme un organe quand il se contracte.
3- Cite deux sortes d’énergies libérées par un organe.
4- Explique, à l’aide du texte et de tes connaissances, comment l’organisme se procure de l’énergie pour
fonctionner

Retiens
Quand le muscle est en activité la demande en énergie augmente, en même temps la consommation de
dioxygène et de glucose augmentent, de même que le rejet du dioxyde de carbone On peut assimiler cette
utilisation à une réaction chimique d’oxydation.

Par exemple l’utilisation du glucose est résumée par l’équation suivante :


Schéma récapitulatif :

EVALUATION FORMATIVE
Exercice1

Recopie chaque question avec la bonne réponse.


1- Après un exercice, à quoi est attribuable l'essoufflement ?
- A une augmentation de la concentration du dioxygène dans le sang.
- A une diminution de la teneur du dioxygène dans le sang.
2- D'où provient l'énergie nécessaire à la contraction musculaire ?
- Elle provient directement du dioxygène.
- Elle provient du glucose.
- Elle provient directement du soleil
-Suites aux variations de pression lesquelles affectent le volume de la cage thoracique
3- Les muscles en contraction consomment une grande quantité de (d')
a- Vitamines ; b- Sucres ; c – Dioxygène ; d- Dioxyde de carbone ; e- Eau
4- Construis une phrase en utilisant les mots proposés ci-dessous :
Muscle – contraction – glucose – énergie.
5- Remplace les pointillés par le mot ou groupe de mots correspondant.
L’oxydation des ………………..dans les cellules fournit du ………………………..de………………….et
de………………….nécessaire au fonctionnement de l’organisme.
Exercice2

Le texte ci-dessous compare le fonctionnement de la voiture à celui de l’homme dans certains de leurs
aspects. « Entre l’homme et la voiture, il y a plus d’un point commun. Les deux sont capables de se
déplacer, mais seulement sous certaines conditions : qu’ils disposent d’énergie. Pour la voiture, c’est le
carburant : essence ou diesel. Et pour l’homme ? Essayez de courir sans avoir bien mangé depuis plusieurs
jours, et vous verrez l’importance des aliments ! Sans eux, aucun effort, aucune dépense d’énergie. Mais
pour que l’un et l’autre fonctionnent, il faut aussi du dioxygène. Pour trouver un autre point commun,
mettez votre main sur le capot ou sur votre front après une course : dans les deux cas c’est chaud ! Le
déplacement s’accompagne d’un dégagement de chaleur… mais aussi d’une production de déchets ».

1) Cite les conditions dans lesquelles l’homme et la voiture peuvent se déplacer.


2) Précise la source d’énergie pour la voiture, puis pour l’homme.
3) Cite au moins deux points commun entre la voiture et l’homme.
4) Indique, à l’aide du texte, l’origine de l’énergie qu’utilise l’organisme pour fonctionner.
LECON 5 : LA FERMENTATION : UN AUTRE
MOYEN DE SE PROCURER DE L’ENERGIE
ACTIVITE PREPARATOIRE : Recherche d’informations sur les procédés de fabrication de lait ou
de vinaigre.
I. LA FERMENTATION
1. Fermentation lactique
ACTIVITE1
Enoncé
Les expériences ci-dessous montrent les conditions nécessaires à la fabrication du yaourt qui exemple
de fermentation lactique.
- Expérience1

- Expérience2 : Reprend la même expérience en absence de bactéries lactiques


Résultats : pas de fermentation.

Consignes
1) Décris le protocole expérimental de l’expérience1et schématise le dispositif de l’expérience2.
2) Quels sont les conditions nécessaires à la fermentation lactique ?
3) Pourquoi avec l’expérience 2, il n’y a pas de fermentation.
4) Définis la fermentation lactique.

Retiens
La fermentation lactique est un ensemble de transformations au cours desquelles les bactéries lactiques
(ferments) dégradent et consomment les sucres contenus dans certains aliments comme le lait par
exemple. La fermentation lactique se déroule en absence d’oxygène (anaérobiose).La fermentation lactique
est utilisée dans l’industrie laitière pour la fabrication des fromages, des yaourts.

EVALUATION FORMATIVE
1. Définis la fermentation lactique.
2. Rappelle les conditions nécessaires à la fermentation lactique.
3. Réalise un protocole expérimental réunissant les conditions nécessaires à la fabrication du
yaourt à partir du lait frais de vache.

2. Fermentation alcoolique
ACTIVITE2
Enoncé : Voulant réaliser une expérience de fermentation alcoolique, Pierre a mis en route le dispositif
suivant (schémas ci-dessous).
Résultats : Il observe dégagement gazeux dans le dispositif 1. Dans le dispositif 2, il n’observe aucun
dégagement gazeux.
Consignes :
1) Décris le protocole expérimental de chacun des dispositifs ci-dessus.
2) Dans quel dispositif a lieu la fermentation alcoolique ?
3) Quels sont les conditions nécessaires à la fermentation alcoolique ?
4) Pourquoi avec le dispositif 2, on observe aucun dégagement gazeux ?
5) Définis la fermentation alcoolique

Retiens
La fermentation alcoolique est un ensemble de processus au cours desquels les levures (ferments)
dégradent et consomment le glucose contenu dans certains aliments riche en sucre comme par exemple le
raisin. La fermentation alcoolique se réalise en absenced’oxygène (anaérobiose) et représente le principe
de fabrication de toutes les boissons alcoolisées (vin, cidre, bière etc.).

EVALUATION FORMATIVE
1. Définis la fermentation alcoolique.
2. Rappelle les conditions nécessaires à la fermentation alcoolique.
3. Réalise un protocole expérimental réunissant les conditions nécessaire à la fermentation du raisin
écrasé.

II. CARACTERISTIQUES DE LA FERMENTATION


ACTIVITE3
Enoncé

Expériences :

- Mélangeons dans un flacon A du glucose et de la levure à l’abri de l’air.


- Dans un flacon B, mettons du glucose seul à l’abri de l’air
- Dans un flacon C, dissolvons 10g de glucose dans 1dl d’eau ; ajoutons-y de levure et fermons le récipient
avec un ballon de Baudruche

Résultats recueillis
- Flacon A : Il se forme de l’alcool, du CO2, et une production faible d’énergie
- Flacon B : Pas de transformation du glucose
- Flacon C : Le ballon se gonfle car un gaz se dégage du mélange.
Observations

- L’Observons au microscope optique d’une goutte de yaourt montre la présence de bactéries lactiques.
- L’Observons au microscope optique d’une goutte de glucose fermenté montre la présence de levures de
bière.
-Le gaz recueilli dans le ballon de Baudruche trouble l’eau de chaux.

Consignes
1. Interprète ces résultats et tire une conclusion.
2. En mettant en relation les expériences, les résultats et les observations de l’activité ci-dessus et des
expériences des activités précédentes, dégage les caractéristiques de la fermentation lactique et
alcoolique.
Retiens
Fermentation lactique : Les bactéries lactiques provoquent la fermentation lactique. Le lactose du lait
est hydrolysé en galactose et en glucose qui sont à leur tour transformés en acide lactique. L’acidification
du qui résulte de ces transformations provoque la coagulation des protéines du lait : le lait tourne. . De
plus, il y’a libération d’énergie dont une partie sous forme de chaleur.

Les transformations lors de la fermentation lactique peuvent se résumer à l’équation chimique suivante :

Fermentation alcoolique : Les levures sont responsables de la fermentation alcoolique. Il consomme et


dégradent les molécules de glucose (on parle de dégradation du glucose) contenu dans le raisin, les
céréales, les tubercules par un ensemble de processus appelées la fermentation alcoolique. Elle
s’accompagne d’une production d’alcool, de dioxyde de carbone et d’énergie dont une partie sous une
forme de chaleur. L’équation ci-dessous résume les transformations de la fermentation alcoolique :

EVALUATION FORMATIVE
EXERCICE1

On compte les bactéries contenues dans 1 cm3 d’eau de source et dans 1 cm3 de yaourt non conservé. Les
résultats sont exprimés dans le tableau ci-dessous.

1- Entre les deux milieux (eau de source, Yaourt) lequel est plus favorable au développement des bactéries
? Justifier la réponse.
2- Les Yaourts sont obtenus à partir du lait bouilli puis refroidi, dans lequel on introduit des bactéries
lactiques qui sont des microbes inoffensifs pour l’homme. On laisse ensuite incuber durant 4 à 5 heures à
une température comprise entre 40°c et 50°c.
a) Pourquoi est-il utile de faire d’abord bouillir le lait ?
b) Pourquoi le refroidit-on avant de l’ensemencer avec les bactéries lactiques ?

EXERCICE2
On cultive des levures dans un flacon fermé sur un jus de fruit. On mesure régulièrement la quantité de
sucre présent dans le milieu ainsi que la quantité d’alcool (schéma du montage expérimentale réalisé lors de
la leçon).Voici les résultats obtenus

Glucose 200 150 100 50 25 0 Alcool en % de 0 3 6 10 12


en g/l volume
Jours 0 2 4 6 12 20 Jours 0 2 4 8 20
1° Construis sur un même graphe les courbes de
concentration du glucose et de l’alcool en fonction des jours.
1) Représente le dispositif expérimental
2) Dans quel milieu l’expérience s’est déroulée ?
3) Comment évolue la quantité de glucose au cours de cette expérience ?
4) Comment évolue la quantité d’alcool ?
5) Déduis de l’étude des courbes la provenance de l’alcool.
6) Résume les transformations subies pendant cette expérience.
III. COMPARAISION ENTRE FERMENTATION ET RESPIRATION
ACTIVITE4
Enoncé

La fermentation et la respiration sont deux processus aboutissant à la production d’énergie. Le tableau ci-
dessous présente les résultats d’une étude comparative entre fermentation et respiration.

Tableau I

Respiration Fermentation

Augmentation de biomasse 0 ,6g 0,02g


Masse O2 utilisé 1,07g
Volume O2 utilisé 0,75l
Masse CO2 dégagé 1,45l 0,45l
Volume CO2 dégagé 0,74l 0,23l
Masse d’alcool formé 0,46g
Glucose utilisé 1g 1g

Consignes :
En t’appuyant sur le tableau I complète le tableau II ci-dessous puis explique les différences observées

Tableau II :

Paramètres Fermentation Respiration

Substrats organiques

Quantité de dioxygène utilisée

Produits élaborés

Rendement énergétique

Retiens
1. Les fermentations se déroulent dans des milieux sans dioxygène. Elles sont rapides mais la dégradation
du substrat (oxydation) reste incomplète. Elle fournit peu d’énergie et des résidus organiques (éthanol, ou
acide lactique…) qui auraient pu fournir de l’énergie. La fermentation est donc une perte d’énergie.
2. La respiration, au contraire, nécessite un apport de dioxygène. Le phénomène est plus long que la
fermentation, mais elle aboutit à une oxydation complète du substrat organique (glucose) en dioxyde de
carbone, et en eau: on dit que ce substrat est minéralisé (en effet le CO2 et l’H2O ne sont pas des molécules
organiques). A cause de l’absence de résidus organiques, la respiration produit plus d’énergie que les
fermentations. La respiration est donc une économie d’énergie.

EVALUATION FORMATIVE
Recopie chaque question avec la bonne réponse.
1- La respiration et la fermentation
- Sont deux phénomènes intervenant en même temps.
- Sont deux processus biochimiques qui produisent de l’énergie.
- Utilisent du dioxygène.

2- Comment est l'énergie dégagée par la fermentation ?

- Est de même quantité que celle dégagée par la respiration

- Est de quantité plus faible que celle dégagée par la respiration

- Est de quantité plus grande que celle dégagée par la respira


LECON 6 : LE ROLE DU REIN DANS L’EXCRETION URINAIRE
ET LA REGULATION DU MILIEU INTERIEUR
ACTIVITE PREPARATOIRE : Recherche d’informations sur le rôle des reins et sur les conséquences
d’une insuffisance rénale.

I. LES ROLES DU REIN

1. Organisation de l’appareil urinaire


ACTIVITE1
Enoncé

L’excrétion urinaire a pour but de rejeter hors de l’organisme certains déchets produits lors des réactions
chimiques qui se déroulent dans les cellules et dont la plupart sont toxiques. Le schéma ci-dessous présente
les différentes parties de l’appareil urinaire chargé de faire ce travail d’épuration.

Retiens
Chez l’homme l’appareil excréteur ou urinaire comporte :

- Deux reins situés dorsalement de part et d’autre de la colonne vertébrale dans la région lombaire.
Ils pèsent 135 à 150g et sont richement vascularisés : le sang pénètre dans un rein par une artère
issue de l’aorte et en ressort par une veine rejoignant la veine cave inferieur.
- Deux uretères transportant l’urine élaborée par les reins de façon continue
- Une vessie stockant cette urine constamment apportée par les uretères
- L’urètre reliant la vessie à l’orifice urinaire par lequel s’effectue la miction.

EVALUATION FORMATIVE
Associe chaque définition proposée à l’un des mots de la liste suivante :

Mots : Définitions :
a) Vessie 1) Organe dans lequel se forme l’urine.

b) urètre 2) L’organe dans lequel s’accumule l’urine.

c) rein 3) Canal conduisant l’urine à la vessie.

d) uretère 4) Canal évacuant l’urine dans le milieu extérieur.


2. Comparaison entre l’urine et le plasma
ACTIVITE2
Enoncé Dans le tableau ci-dessous sont cosignées des données relatives à la constitution du plasma
sanguin et de l’urine d’un sujet sain.

Composition de l’urine et du plasma

Consignes
1) Cite les substances qui ne retrouve que dans l’urine.
2) Cite les substances qui ne retrouve que dans le plasma.
3) les substances qui sont présentes à la fois dans l’urine et dans le plasma mais avec des
concentrations supérieures dans l’urine.
4) Quel est le comportement des reins vis-à-vis de chacune de ces trois catégories de substances ?
5) Déduis de la question précédente les rôles du rein.
6) Rappelle comment peut-on mettre en évidence certains constituants anormaux de l’urine tels que le
glucose et les protides (albumine) dans l’urine ?

Retiens
La comparaison de la composition de l’urine à celle du plasma permet de distinguer trois groupes de
substances :
- Des substances qui sont présentes dans le plasma et non dans l’urine (protides, lipides et glucides).
- Des substances qui se trouvent à la fois dans le plasma et dans l’urine, mais elles sont plus concentrées
dans l’urine que dans le plasma.
- Des substances qui sont présentes dans l’urine, mais qui sont absentes dans le plasma, c’est le cas de
l’ammoniaque. Ces substances ont été fabriquées par le rein.
NB : La recherche de constituants anormaux fournit au médecin un élément de diagnostic.
- Quand l’urine contient de l’albumine (protide), le trouble qui se forme après chauffage ne disparait quand
on ajoute quelques gouttes d’acide acétique.
- Quand l’urine contient du glucose, elle forme un précipité rouge brique avec la liqueur de Fehling à
chaud.
L’exploitation du tableau comparatif du plasma et de l’urine a permis également de dégager les
différents rôles du rein :
-Le rein joue le rôle barrière, de filtre sélectif, de réabsorption vis-à-vis des éléments présents dans le
plasma et absents dans l’urine (protides, lipides, glucose).
-Le rein joue un rôle épurateur ou excréteur vis-à-vis des substances de déchets (urée, acide urique)
-Le rein joue un rôle régulateur vis-à-vis de l’eau et des sels minéraux.
-Le rein joue un rôle sécréteur ou élaborateur vis-à-vis des substances représentées seulement dans
l’urine comme l’ammoniaque
La présence de glucose dans l’urine (glycosurie), se produit dès que le taux de glucose du sang dépasse 1,7
g /l. cela révèle un excès de glucose dans le sang. Si elle est permanente ; c’est le diabète.
La présence d’albumine dans l’urine (albuminurie) est le signe d’une altération du tube urinaire (néphrite).
EVALUATION FORMATIVE
Toutes les 30 minutes, on mesure le taux d’urée plasmatique chez un homme qui a pris un repas riche en
protide. Les résultats sont consignés dans le tableau suivant :

1) Exprime ces résultats sous forme de graphique et analyser la courbe obtenue

(échelle : 2cm → 30 mn et 1 cm → 0,2 g/l).

2) Interprète la courbe en précisant la fonction rénale mise en évidence.

3) La concentration de l’urée dans l’urine est de 20 g/l. Ce taux confirme-t-il les résultats obtenus ci-
dessous ? Justifie ta réponse.

II. LIEU DE FORMATION DE L’URINE

4. Débit sanguin et vascularisation rénale


ACTIVITE3
Enoncé

PARTIE A : Le débit total du sang éjecté par le cœur est de 5800ml par mn. A partir du cœur, ce sang
se réparti dans nos différents organes. Le tableau ci-dessous fait apparaitre la masse de quelques-uns
de ces organes et leurs débits sanguins.

Nom de l’organe Masse en g Débit sanguin en ml par mn


Cerveau 1400 750
Cœur 300 250
Muscles 28000 1200
Reins 300 1200
Peau 3500 500
Répartition du débit sanguin dans l’organisme d’un homme adulte de 70Kg au repos

PARTIE B : Les reins sont des organes très richement vascularisés. Le diamètre des veines et des
artères rénales est important. Les artérioles, les veinules et les capillaires sont très abondants. La
taille de ces vaisseaux, la pression élevée du sang dans les artères rénales, la riche vascularisation
interne des reins permettent un débit sanguin élevé dans ces organes :environs 1700 voire 1850 litre
de sang traversent chaque rein par jour.

Consignes
En considérant la partie A de l’activité :

1) Compare le débit sanguin rénal au débit sanguin des autres organes.


2) Calcule le pourcentage du débit sanguin rénal par rapport au débit sanguin total.
3) En considérant la partie B de l’activité, décris la vascularisation rénale en quelques lignes en
utilisant les mots suivants : veines, artères, capillaires, artériole, veinule.

Retiens
La vascularisation importante des reins et le débit sanguin élevé suggère que l’urine est formée à partir du
sang. L’urine se forme à partir du plasma.
EVALUATION FORMATIVE
1) Associe chaque définition proposée à l’un des mots de la liste suivante :
Mots : Définitions :
a) Veine rénale 1) Vaisseau conduisant le sang au rein.

b) capillaires 2) Ramification de l’artère à l’entrée du rein

C) capillaires 3) Ramification de la veine à l’entrée du rein.

d) artère rénale 4) Vaisseaux fins reliant veinules et artérioles à


l’intérieur du rein.

e) artérioles 5) Vaisseau éloignant le sang du rein.

2) Pourquoi dit-on que les reins présentent une forte vascularisation.

3) Organisation interne du rein :


ACTIVITE4
Enoncé

Le document ci-dessous montre le schéma d’une coupe longitudinale d’un rein humain et un tube
urinifère en contact des capillaires sanguins.

Consignes
1) À partir du schéma de la coupe longitudinale du rein ci-dessus, décris son organisation interne.
2) A partir du schéma du tube urinifère, décris l’organisation du tube urinaire ainsi que sa
vascularisation.

Retiens
- Organisation interne du rein :
L’observation du schéma de la coupe longitudinale de rein ci-dessus laisse voir de l’intérieur vers
l’extérieur :
 Une cavité en forme d’entonnoir aux parois fibreuses de couleurs blanches, c’est le bassinet qui
débouche dans l’uretère.
 Au tour du bassinet, la zone médullaire est constituée de cônes rougeâtres : les pyramides;
 Vers l’extérieur, un tissu granuleux brun clair révèle la présence de nombreux vaisseaux sanguins,
c’est la zone corticale.
- Les tubes urinifères

Les reins renferment une multitude de tubes microscopiques : les tubes urinifères (1million par rein,
20Km de longueur).Ces tubes sont en contact étroit avec les capillaires sanguins, ce qui permet les
échanges de substances entre le sang et le contenu des tubes urinifère. Ces échanges de substances sont
favorisés par la grandeur de surface de contact entre les tubes urinifères et les capillaires sanguins, la
minceur de leurs parois, le débit sanguin important dans les capillaires rénaux.

EVALUATION FORMATIVE
1-Nomme les éléments numérotés de 1 à 7.

2-En vous basant sur vos connaissances sur le fonctionnement et le rôle du rein rappeler la différence entre
le sang qui entre dans le vaisseau A et celui qui sort du vaisseau B.

3. Lieu de formation de l’urine :


ACTIVITE5
Enoncé
Observations :
- une importante consommation d’eau entraîne en même temps une augmentation du volume de sang
entrant dans le néphron et une augmentation du volume d’urine émise.
- en ligaturant les deux uretères d’un lapin dont la vessie est vide, on constate que cette dernière ne se
remplit pas

Consignes
A partir de ces deux observations, localise le lieu de formation de l’urine.

Retiens
L’urine est élaborée dans les néphrons à partir du plasma.
EVALUATION FORMATIVE
Ou et à partir de quoi se forme l’urine ?
I. ETAPES DE LA FORMATION DE L’URINE
ACTIVITE6
Enoncé

Le schéma ci-dessous illustre les différentes étapes de la formation de l’urine.

Consignes :
A partir du schéma ci-
dessous :

1. Cite les étapes de


la formation de l’urine.
2. Décris chacune de
ces étapes.
Retiens :
On constate que l’élaboration de l’urine s’effectue en trois étapes successives :
-la filtration : Au cours de cette étape, 20% du plasma passe des capillaires aux tubes urinifères. L’urine
primitive ainsi formée à une composition proche de celle du plasma .Seules les grosses molécules ne
passent pas : protéines et lipides. C’est la pression artérielle qui commande cette filtration
- La réabsorption : 99% de l’eau, 98% des sels minéraux, la totalité du glucose et même 60% de l’urée
sont réabsorbés.
-La sécrétion : La paroi du tube urinifère élabore certaines substances de déchets (comme l’ammoniaque)
que l’on retrouve l’urine mais qui n’existent pas dans le plasma.

EVALUATION FORMATIVE
Chez un homme sain, correctement alimenté et à activité modérée, le volume plasmatique filtré par les
reins est de 180 litre par 2 heures ; alors que le volume urinaire pendant le même temps est de 1,2 à 1,5
litres. A quoi est due cette différence ? Explique et donne un exemple précis.

I. LE ROLE DU REIN DANS LA REGULATION DU MILIEU


INTERIEUR
ACTIVITE7
Enoncé

On fait boire 2 litres d’eau à un chien. A l’aide de sondes placées directement dans les uretères, on recueille
les urines, puis on mesure le débit urinaire (volume émis chaque minute) et la concentration totale de
substances dissoutes dans le plasma (voir les figures 1.a et 1.b) :

Consignes
1- Comment varie la concentration totale de substances dissoutes dans le plasma à la suite de l’ingestion
d’eau ?
2- Sachant que cette valeur varie à l’inverse de la dilution du plasma, explique cette Variation.
3- En comparant la concentration des substances dissoutes dans le plasma en fin et en début d’expérience,
dites quel a été le rôle du rein.
4- Quelle fonction du rein est mise en évidence ?

Retiens
Le plasma sanguin et la lymphe constituent le milieu intérieur au contact duquel se trouvent les cellules de
nos organes. Pour vivre, les cellules ont besoin que le milieu dans lequel elles baignent soit stable.
Les reins permettent l’excrétion de produits dont l’accumulation serait nuisible à l’organisme : ce sont des
organes épurateurs.
En éliminant plus moins d’eau et de sels, ils contribuent à la constance du milieu intérieur indispensable au
bon fonctionnement des cellules : les reins sont des organes régulateurs

EVALUATION FORMATIVE
A l’aide d’un tableau, range les facteurs de la liste ci-dessous en mettant ensemble ce qui augmentent la
production d’urine et ceux qui la diminuent en précisant, à chaque fois, le rôle joué par le rein :

Boissons abondantes- alimentation riche en légumes frais-une tasse de chocolat au petit déjeuner-la
transpiration-un repas salé-une hémorragie.
THEME3 : IMMUNITE/DYSFONCTIONNEMENT DU SYSTEME
IMMUNITAIRE : CAS DE L’INFECTION AU VIH/SIDA

LECON 7 : L’IMMUNITE ET LA REPONSE


IMMUNITAIRE
ACTIVITE PREPARATOIRE : Recherche d’informations sur l’immunité, la réponse immunitaire.

I. LA REPONSE IMMUNITAIRE NON SPECIFIQUE : LA


REACTION INFLAMMATOIRE

5. La réaction inflammatoire
ACTIVITE1
Enoncé

Au niveau d’une plaie, si cette dernière n’est pas désinfectée des microbes pénètrent et se multiplient. En
réponse à la présence des microbes, une réaction inflammatoire locale se déclenche. Le document ci-
dessous présente les étapes de cette réaction inflammatoire.

Schéma montrant les étapes d’une réaction inflammatoire :

consignes:
Rédige, à partir des étapes 1, 2, et 3 représentées sur le document ci-dessus un court texte décrivant la
réaction inflammatoire.

Retiens
L’ouverture de la barrière naturelle mécanique (peau) permet à des micro-organismes de pénétrer si la plaie
n’est pas désinfectée. Au niveau de la plaie, les microbes trouvent des conditions favorables à leur
multiplication. En réponse à la présence des microbes, une réaction inflammatoire locale se déclenche. Elle
est caractérisée par quatre signes principaux : rougeur, chaleur, gonflement et douleur ; en outre, du pus
suinte parfois de la plaie. Que s’est-il passé ?

La dilatation des capillaires sanguins provoque la rougeur et la chaleur. Ces capillaires dilatés laissent
échapper du plasma qui s’infiltre dans les tissus, d’où le gonflement de la région de la plaie. Enfin,
l’irritation des terminaisons nerveuses est à l’origine des sensations douloureuses.
A travers la paroi distendue des capillaires sortent de nombreux leucocytes ou globules blancs qui viennent
se rassembler autour des microbes pour les détruire. Cette réaction inflammatoire rapide stoppe
généralement la prolifération des microbes et assure la guérison.

EVALUATION FORMATIVE
Le document ci-dessous montre les différents phénomènes qui se déroulent à la suite de la pénétration d’un
microbe :

a- Donne un titre à ce schéma.


b- Nomme les éléments numérotés
c- Faite une étude comparative des deux phases de ce document

2. La phagocytose
ACTIVITE2
Enoncé

La phagocytose permet le plus souvent de stopper l’infection. En voici les principales Étapes :

· Le phagocyte s’accole à la bactérie et l’englobe avec ses prolongements.

· Il digère la bactérie dans une poche cytoplasmique.

· Il rejette ensuite les déchets de cette digestion.

Schéma illustrant les principales étapes de la phagocytose

Consignes
A l’aide du texte et des schémas A, B, C, D et E ci-dessus, construis un schéma fonctionnel décrivant le
mécanisme de la phagocytose.

Retiens
Certains leucocytes sont doués de PHAGOCYTOSE, on les appelle les PHAGOCYTES. Lors de la
phagocytose, le phagocyte adhère à la bactérie ou aux cellules mortes de l’organisme et absorbe le micro-
organisme. Celui-ci est ensuite digéré par des ENZYMES dans la cellule. Enfin, les déchets issus de la
digestion du micro-organisme seront expulsés.
EVALUATION FORMATIVE
1. Enumère les étapes de la phagocytose.
2. Illustre ta réponse à l’aide de schémas

II. LA REPONSE IMMUNITAIRE SPECIFIQUE

6. Notion d’anticorps et d’antigène


ACTIVITE3
Enoncé

Les antigènes et les anticorps sont des molécules intervenant dans les réactions immunitaires. Dans
l’exercice suivant, ces molécules sont modélisées par des formes géométriques. Les échelles ne sont pas
respectées.

CARACTERISTIQUES ET PROPRIETES DES ANTICORPS ET ANTIGENES

Consignes
1- Précise la localisation des antigènes.

2- Indique la différence entre ces trois antigènes.

3- Décris la partie commune à tous les anticorps.

4- Compare la forme des anticorps contre les staphylocoques à celle des antigènes des staphylocoques.
Tire une conclusion.

Retiens
Anticorps = molécule en forme de Y produite par les lymphocytes qui se fixe sur les antigènes, les
neutralisent et facilitent la phagocytose

Antigène = molécule qui est reconnue comme étrangère par l’organisme et qui déclenche une réaction de
défense. Les antigènes sont portés par les microbes.

Un anticorps donné est SPÉCIFIQUE à un antigène donné !

EVALUATION FORMATIVE
1. Définis un antigène.
2. Définis un anticorps.
3. Définis les rapports entre antigène et anticorps en te servant des mots suivants : antigène,
anticorps, spécifique.
2. Rôle des anticorps dans la défense de l’organisme
ACTIVITE4
Enonce

A la suite d’une contamination par des bactéries, on étudie la réaction de l’organisme en mesurant la
quantité d’antigènes et d’anticorps présents dans le sang. Les résultats sont donnés par le document ci-
dessous :

Evolution des quantités d’anticorps et d’antigènes suite à une contamination

Consignes
1- Indique les deux variables portées par l’axe des ordonnées (axe vertical).
2- Détermine :
- le moment où l’infection est maximale. Justifie ta réponse.
- le moment où la production d’anticorps est suffisante pour permettre la guérison de cette personne.
Justifie ta réponse.
- le moment où cette personne est complètement guérie. Justifie ta réponse.
- le moment à partir duquel on peut dire que cette personne est séropositive (personne possédant dans son
sang des anticorps pour un antigène donné) vis-à-vis de cette bactérie pathogène.
3- A l’aide de toutes ces informations, explique le rôle des anticorps dans la défense de l'organisme.

Retiens
1 : Un lymphocyte B (LB) porte sur sa membrane de nombreux anticorps tous identiques. Il ne
‘’reconnaît’’ un antigène que s’il peut se lier à lui grâce à ses anticorps.
2 : seuls les LB spécifiques d’un antigène sont activés par cet antigène c’est-à-dire se multiplient.
3 : Certains descendants des LB activés par un antigène deviennent des cellules –mémoire ‘’sensibles’’ à
cet antigène.
4 : D’autres descendants des LB activés se transforment en cellules sécrétrices d’anticorps : ces derniers
sont libérés dans le plasma.
5 : Ces anticorps peuvent se lier au même antigène que celui qui a déclenché cette série d’événements.
L’antigène est ainsi neutralisé.
6 : L’antigène neutralisé, recouvert d’anticorps peut être facilement phagocyté car les phagocytes
reconnaissent les complexes antigènes-anticorps.
Les lymphocytes B sont des cellules qui assurent la défense de l’organisme en libérant dans le plasma des
anticorps solubles.
EVALUATION FORMATIVE
Le document ci-dessous montre les conséquences d’une injection de toxine tétanique.

1) Comment peut-on expliquer la mort de l’animal A ?


2) Comment peut-on expliquer la survie de l’animal B ?
3) Comment peut-on expliquer la mort de l’animal C?
4) Quelle propriété des anticorps nous montre l’expérience C ?

3. Réponse primaire, secondaire et mémoire immunitaire


ACTIVITE5
Enoncé

Des lymphocytes assurent la défense de l'organisme en libérant dans le plasma sanguin des anticorps. Le
document ci-dessous présente l'évolution du taux d'anticorps à la suite de deux contacts successifs avec le
même antigène.

Evolution du taux d’anticorps spécifiques dans le plasma à la suite de deux contacts successifs avec le même antigène

Consignes
1- A l’aide du graphique, définis la réponse primaire et la réponse secondaire.

2- Compare la production d’anticorps (vitesse et quantité) suite à un premier contact ou à un deuxième


avec l’antigène et explique en quoi le graphique prouve l'existence d'une mémoire immunitaire.

Retiens
La réponse primaire est tardive, peu importante et moins durable. Elle est juste une sensibilisation. Par
contre, la réponse secondaire est immédiate (à cause des lymphocytes B mémoires), plus importante et
plus durable.
EVALUATION FORMATIVE
On injecte de la toxine tétanique pure à des souris d’un lot 1 et à des souris d’un lot 2. On injecte de la
toxine tétanique modifiée à des souris d’un lot 3 ; puis, quelques jours après, on injecte de la toxine
tétanique pure aux souris du lot 3.Toutes les souris du lot 1 meurent. Les souris des lots 2 et 3 survivent.
(Document 1) :

1- Expliquer la mort des souris du lot 1.

2- Formuler une hypothèse pour expliquer la survie des souris du lot 2. Le document 2 représente la
réaction de l’organisme des souris des lots 2 et 3 à l’injection de toxine tétanique.

3- Les informations contenues dans le document 2 confirment-elles l’hypothèse formulée dans la deuxième
question ? Justifie la réponse.

4- Que représente pour les souris du lot 3, l’injection de toxine tétanique modifiée ? Justifie ta réponse.

III. L’IMMUNITE
ACTIVITE6
Enoncé

Un enfant qui a contracté la rougeole ou la coqueluche ne l’aura plus. Il est définitivement immunisé. Notre
environnement est peuplé d’une multitude de microbes dont certains sont pathogènes. On remarque que les
infections sont relativement rares et de durée limitée. Un organisme ayant surmonté une infection devient
protégée contre l’agent responsable ; on dit qu’il est immunisé.

Consignes
A partir de l’énoncé ci-dessus :

1) Définis l’immunité.
2) Cite un moyen pouvant conduire à l’immunité.

Retiens
L’immunité est l’état de protection de l’organisme contre infection donnée. Elle peut être spontanée (à la
suite d’une maladie infectieuse) ou provoquée (immunité apportée par le vaccin ou le sérum).Certaines
infections sont sans immunité(Paludisme).Par contre d’autres présente une immunité temporaire (tétanos)
ou définitive (rougeole)

EVALUATION FORMATIVE
1. Définis l’immunité.
2. Quelles sont les formes d’immunité.
3. Cite une infection sans immunité, une infection à immunité temporaire et une autre à immunité
définitive
LECON 8 : Système immunitaire
ACTIVITE PREPARATOIRE : Recherche documentaire sur le système immunitaire et son rôle.

Constat : même infecté, l’organisme peut guérir. Cela se fait plus ou moins rapidement.

Problème : comment peut-on expliquer la guérison ?

Hypothèse : ………………………………………………………………………………….

I. LES ORGANES DU SYSTEME IMMUNITAIRE


ACTIVITE1
Enoncé

Les organes lymphoïdes primaires (ou centraux) sont la moelle osseuse rouge et le thymus. Ce sont les sites
où se fabriquent les cellules du système immunitaire et où elle « apprennent» à reconnaître les agresseurs
de l’organisme ou antigènes.

Les organes lymphoïdes secondaires (ou périphériques) correspondent aux autres organes mentionnés sur le
dessin ci-contre. C’est là que les lymphocytes s’accumulent et qu’ils peuvent réagir à une éventuelle
pénétration d’un antigène dans le milieu intérieur.

Retiens
Chez l’adulte, toutes les cellules du système immunitaire naissent dans la moelle rouges des os alors que
chez le fœtus, elles apparaissent dans le foie puis migrent ensuite par le sang et la lymphe vers différents
organes. Elles acquièrent leurs maturations dans les organes lymphoïdes centraux. Certaines effectuent leur
maturation dans le thymus et sont appelées lymphocytes T et d’autres dans la moelle osseuse et sont dites
lymphocytes B.

Les organes lymphoïdes secondaires ou périphériques sont des lieux de passage et d’accumulation des
cellules immunitaires. Ce sont aussi des lieux de rencontre avec les antigènes entrainés par la lymphe vers
les ganglions ou par le sang vers la rate. C’est pourquoi ces organes secondaires (rate, ganglions) sont
souvent le point de départ des réactions immunitaires spécifiques.
EVALUATION FORMATIVE
EXERCICE1

Repère les affirmations correctes

1. Les cellules immunitaires :


a- Naisse toute dans la moelle rouge des os.
b- Se renouvellent constamment.
c- Ont une durée de vie longue.
d- Agisse de la même manière.
2. Le thymus est un organe lymphoïde :
a- Ou naissent les lymphocytes T.
b- Secondaire.
c- Sans lequel il n’y aurait aucune défense immunitaire.
d- Ou les lymphocytes T acquièrent leur maturation

EXERCICE2

A) On pratique sur des lots de souris les traitements indiqués sur le tableau. On rappelle que l’irradiation
tue les cellules à multiplication rapide et notamment celles de la moelle osseuse.

Souris Traitement effectuéS Conséquences


Lot A Irradiation Pas de lymphocytes B et T
Lot B Irradiation + Greffe de moelle osseuse Production de lymphocytes B et T
1) Quel est le rôle de la moelle osseuse ?
2) Quelles sont les conséquences de l’irradiation ?

B) Dans l’étude suivante, des souris ayant subi différents traitements sont infectés par le virus de la grippe.

Expérience Etat des souris Résultats


A Souris sans thymus Prolifération des virus
B Souris avec thymus Disparition du virus
1) Quel est le rôle du thymus ?
2) Par quel mécanisme peux-tu expliquer la disparition des virus dans l’expérience B.

II. LES CELLULES DU SYSTEME IMMUNITAIRES


ACTIVITE2
Enoncé : Les documents 1 et 2 présentent les constituants du sang.
Expériences :

L’analyse du sang d’un individu sain et d’un individu infecté par une bactérie donne les résultats suivants :

Cellules sanguines Individu sain (million/mm3) Individu infecté (million /mm3)

Hématies 4,5 à 5,8 4,5 à 5,8

Leucocytes 13 580 4 000 à 9 900

Observations cliniques

On injecte à des rats ayant subi une irradiation des leucocytes, des bactéries virulentes, ils meurent tous. On
répète la même expérience chez des rats normaux (avec leucocytes), ils survivent.

Consignes
1- Fais un dessin de chacune des cellules 1, 2 et 3 et 4, à l’aide du document 1.
2- Nomme chacune des cellules, en t’aidant du document 2.
3-Sur la base du tableau ci-dessus :
a) Compare la quantité de cellules sanguines chez ces deux individus.
b) Formule une hypothèse sur le rôle des leucocytes.
4-Les observations cliniques ci-dessus confirment-elles ton hypothèse.

Retiens
Il existe trois sortes de leucocytes ou globules blancs :

Les polynucléaires ou granulocytes présentent un seul noyau plurilobé ou composé de plusieurs lobes.

Les lymphocytes ont un noyau rond. Il y a deux catégories de lymphocytes, les lymphocytes B et les
lymphocytes T qui ont des rôles différents.

Les monocytes sont de grosses cellules ayant un noyau. Ils ont la particularité, lorsqu’ils quittent l’appareil
circulatoire de se transformer en macrophages
EVALUATION FORMATIVE
Complète le tableau suivant.
LECON 9 : UN AUTRE EXEMPLE DE SPECIFICITE
IMMUNOLOGIQUE/ GROUPES SANGUINS
ACTIVITE PREPARATOIRE : Recherche d’informations (si possible) sur son groupe sanguin.

I. LA NOTION DE GROUPES SANGUINS

1. Découverte
ACTIVITE1
Enoncé

Karl Landsteiner (1868-1943), médecin viennois en même temps que biochimiste, fut un précurseur de
l'étude moléculaire des maladies. Son nom reste surtout attaché à la découverte des groupes sanguins en
1901, pour laquelle il reçut le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1930. On savait depuis des années
que lorsqu'on mélange les sangs d'animaux différents les globules rouges s'agglutinent et éclatent.
Landsteiner avait constaté qu'une réaction semblable pouvait survenir, mais ne survient pas toujours, quand
on mélange le sang de deux humains différents. Le grand mérite de Landsteiner fut de classer les sangs
humains en groupes, bien connus maintenant sous le nom de groupes sanguins A, B, AB et O, et de
montrer que la transfusion sanguine était sans risque chez des personnes possédant un sang du même
groupe. Il devait établir que ces groupes étaient génétiquement définis et établir l'origine de la réaction
d'agglutination. Cette découverte d'immense importance théorique et pratique fut prolongée par celle du
système Rhésus et par l'étude de la composition biochimique des molécules formant les groupes sanguins

Consigne
D’après ce texte qu’est-ce qui est a l’origine de la découverte des groupes sanguins ?

Retiens
La recherche des causes des échecs lors des premières transfusions sanguines a conduit d’abord à la notion
d’incompatibilité entre les sangs d’espèces différentes, puis à la découverte des groupes sanguins humains.

EVALATION FORMATIVE
1) Qu’est ce qui a permis de découvrir la notion d’incompatibilité entre les sangs de différents espèces ?
2. Caractéristiques des groupes sanguins
ACTIVITE2
Enoncé
Les antigènes présents à la surface des hématies d’un individu déterminent son groupe sanguin. Le tableau
ci-dessous montre les caractéristiques des quatre groupes sanguins du système ABO.

Retiens
Il existe deux antigènes A et B, selon leur présence ou non, on distingue quatre groupes sanguins
-le groupe A : les hématies portent l’antigène A et le plasma contient les anticorps anti-B
-le groupe B : les hématies portent l’antigène B et le plasma contient les anticorps anti-A
-le groupe AB : les hématies portent les deux antigènes A et B à la fois et le plasma ne contient aucun
anticorps
-le groupe : les hématies ne portent aucun antigène, mais le plasma contient les deux anticorps anti-A et
anti-B.

1. Les transfusions sanguines


ACTIVITE3
Enoncé
Lors d’une transfusion sanguine, il peut se produire une réaction immunitaire entre les anticorps du
receveur et les hématies du donneur. Le document 1 montre les antigènes présents à la surface des
hématies ainsi que les anticorps contenus dans le plasma des différents groupes sanguins.
Le document 2 présente les résultats de quelques transfusions sanguines.

Consignes
A partir des informations fournies par l’énoncé et le document 2, propose une explication des cas d’échecs
présentés dans le document 1.

Retiens
A la surface de certaines hématies se trouvent des antigènes (agglutinogènes) qui les caractérisent ; dans le
plasma correspondant se trouvent des anticorps (agglutinines) qui lui permettent de se défendre contre le
sang de type différent. Cela explique que quand on mélange deux gouttes de sangs différents les anticorps
de l’un des sangs agglutinent les antigènes portés par les hématies de l’autre : on dit que les sangs sont
incompatibles (ne peuvent pas se mélanger).Par contre, si deux sangs se mélangent sans agglutination on
dit qu’ils sont compatibles.

La meilleure transfusion sanguine est celle qui se déroule à l’intérieur du même groupe sanguin. D’autres
possibilités existent : le groupe O peut être donné à tous mais il ne peut recevoir que son propre sang : il est
dit donneur universel. Le groupe AB peut recevoir tous les sangs mais ne peut donner : il est dit receveur
universel. Le schéma ci-après indique les transfusions sanguines possibles et sans risques d’agglutination
dans le système ABO.
EVALUATION FORMATIVE
Matérialiser sur chaque hématie du tableau ci-dessous l’antigène porté et dans le plasma l’anticorps
correspondant.

Types de groupes Groupe A Groupe B Groupe AB Groupe O

Les hématies : antigènes

Le plasma : anticorps

II. LE FACTEUR RHESUS


ACTIVITE4
Enoncé
Un stagiaire qui vient de constater pour la première fois une réaction d’agglutination en mélangeant
deux sangs de groupe A s’étonne et interroge le laborantin sur la cause de cette agglutination.
Consignes
A partir des notions acquises précédemment et surtout, à partir de l’énoncé de la première activité, fournie
une explication sur la cause possible de cette agglutination.

Retiens
Cependant des accidents de transfusion sont survenus alors que la transfusion a été faite à l’intérieur du
même groupe. Cela est dû à un autre antigène (le facteur rhésus).
Dans le même groupe, les individus qui le possèdent sont dits Rhésus positif (Rh+), tandis que ceux qui ne
l’on pas sont dits rhésus négatifs (Rh-).
Si un individu Rh- reçoit du sang Rh+ du même groupe, il ne se passe rien la première fois ; le sang Rh+
est accepté. Mais le receveur va fabriquer des anticorps anti-Rh+, et lors d’une seconde transfusion de sang
Rh+, ces anticorps peuvent agglutiner les hématies du donneur.

EVALUATION FORMATIVE
Un père de Rh+ et une mère de Rh- sont à l’origine d’une incompatibilité fœto-maternelle pouvant être
fatale pour l’enfant. En effet, la première grossesse aboutie généralement mais une deuxième est difficile
voire impossible
1) Les hématies de l’enfant portent-elles l’antigène rhésus ? justifie ta réponse.
2) Explique pourquoi la première grossesse est toujours possible alors qu’un deuxième est impossible
dans la plus part des cas.
III. LES GREFFES ET LES REJETS
ACTIVITE 5 :
Enoncé

Les expériences ci-dessous sont des opérations greffes de fragments de peau réalisées chez un individu A
qui reçoit trois greffes successives à un mois d’intervalle.
Expérience 1 : On greffe à un individu A deux fragments de peau ; l’un provenant de lui-même A, le
deuxième provenant d’un autre individu B. Au bout de 10 à 12 jours, le fragment A est conservé, le
fragment B est rejeté.
Expérience 2 : Si l’on fait une nouvelle greffe de fragment B au même individu A, le rejet du fragment B a
lieu après 6 à 8 jours.
Expérience 3 : On greffe cette fois à l’individu A un fragment de peau d’un individu C. Le fragment C est
rejeté au bout de 10 à 12 jours.

Consignes
1- Tire la conclusion de chacune de ces expériences.

2- En utilisant tes connaissances, explique le mécanisme de défense immunitaire intervenu dans le résultat
obtenu avec les opérations de greffes des fragments B et C.

Retiens:
Dans certaines opérations de greffe, le morceau implanté ou greffon est rejeté au bout d’un certain temps
lorsqu’il provient d’un autre individu. Il y a donc reconnaissance par l’organisme du soi et du non soi.

La chirurgie moderne permet à l’organisme d’un individu d’accepter un tissu, un organe ou un fragment
d’organe étranger mais dans certaines conditions.

EVALUATION FORMATIVE
Des expériences de greffes de peau sont réalisées

1- En utilisant tes connaissances, explique les résultats de l’expérience 1 et précise le mécanisme de


défense immunitaire intervenu dans le rejet de cette greffe.

2- Quelle différence constate-tu en comparant les résultats de l’expérience 1 et 2. Propose une explication.

3- Explique en quoi l’expérience 3 permet de conclure que la mémoire immunitaire est spécifique.

4- Dans certains cas, il faut obliger l’organisme à accepter le greffon en injectant à l’animal receveur du
sérum anti-lymphocytaire. Explique le rôle de ce sérum dans l’acceptation du greffon.
LECON 10 : AIDE À L’IMMUNITE
ACTIVITE PREPARATOIRE : Recherche d’informations sur les premières vaccinations (travaux de
Jenner et de Pasteurs), sur le principe de la vaccination, sur celui de la sérothérapie et sur celui de la
sérovaccination, ainsi que des informations sur l’antibiothérapie (travaux de Fleming).

I. LA PREVENTION : LA VACCINATION ET SON PRINCIPE

7. Principe de la vaccination :
ACTIVITE 1
Enoncé
Observations :
La variole était une maladie redoutable, contagieuse et souvent mortelle .Mais quand un varioleux avait la
chance de guérir, il ne contractait plus la maladie. Pour se protéger de la variole à l’état grave, certains
profitaient d’une épidémie pour s’inoculer du pus de varioleux sur une incision de la peau. Ce procédé
s’appelait la variolisation. Au 18e siècle, JENNER constate que les fermiers atteints de la « vaccine » ou
cow-pox (maladie de la vache) ne sont pas malades en cas d’épidémie de variole.

Il inocule à un enfant sain du pus prélevé sur une vache atteinte de cow-pox. L’enfant est légèrement
malade. L’année suivante, il lui inocule du pus de varioleux, la maladie ne se déclare pas.

Consignes
1) A partir de ce texte relève les circonstances qui ont poussé Jenner à cette découverte
2) Quel nom peut-on donne-tu à cette découverte ?
3) Dis en quoi consiste-t-elle ?

Retiens
La vaccination : les vaccins sont différents mais le principe est le même pour tous: il faut que les antigènes
du vaccin (qu’ils soient atténués ou tués) déclenchent une réaction immunitaire de l’organisme qui aboutit à
une production d’anticorps spécifiques sans pour autant déclencher la maladie chez le patient. Cependant,
la réaction de l’organisme met plusieurs jours à se mettre en place (l’immunité est tardive), ce qui laisse
souvent à la maladie le temps de se développer. Mais une fois acquise, l’immunité (immunité active), est
souvent de longue durée. La vaccination prépare donc l’organisme à lutter contre une agression
microbienne précise c’est pourquoi elle est dite préventive.

EVALUATION FORMATIVE
Observation : cas N°1

Monsieur Dupont s’est blessé au doigt avec une scie. Le médecin qui redoute une infection par le bacille
tétanique demande au blessé s’il a été vacciné contre le tétanos. La réponse est« oui », la dernière injection
remonte à moins de 2 mois. Après la pose de quelques points de suture, Monsieur Dupont peut repartir.
Deux semaines plus tard son état général est toujours bon.

Observation : cas N°2

En jardinant, Monsieur Martin s’est piqué avec un fil de fer qui a provoqué une blessure minime. Dix jours
après l’incident, il perçoit une gêne quand il ouvre la bouche, il éprouve également de la difficulté à
s’alimenter. Le médecin diagnostique le tétanos ; il demande au malade s’il a été vacciné contre cette
maladie. La réponse est « non ». Le médecin ne prescrit pas de vaccin.

1- Dans le cas N°1 explique pourquoi Monsieur Dupont vacciné, n’a-t-il pas contracté le tétanos.

2- Dans le cas N°2 explique pourquoi le médecin ne prescrit pas de vaccin antitétanique.
2. Vaccination de rappels et maladies immunisantes
ACTIVITE 2 :
Enoncé

Ce graphique représente la quantité d’anticorps produite par un organisme à la suite de plusieurs injections
de vaccins contre le même antigène.

Consignes
1) Comment évolue le taux d’anticorps antitétanique par rapport aux différentes injections.
2) Explique pourquoi la production d’anticorps antitétanique après la deuxième et la troisième
injection est immédiate et importante
3) Explique, à partir de l’énoncé de la première activité, ce qu’est une maladie immunisante

Retiens
Pour supprimer ce « temps de réponse » afin que l’organisme lutte immédiatement contre l’infection et que
l’immunité soit beaucoup plus longue, on procède à une vaccination de rappel qui assure une immunité
immédiate (grâce à la mémoire immunitaire) de longue durée (grâce à la très grande quantité d’anticorps
produits : hyper immunisation).

EVALUATION FORMATIVE

II. TRAITEMENT

1. Principe de la sérothérapie
ACTIVITE 3 :
Enoncé
Observations :
BERHING inocule à des chevaux une toxine diphtérique atténuée. Après cela, les chevaux peuvent
supporter des doses considérables de toxines pures : ils sont vaccinés. Behring fait une saignée à ces
chevaux pour recueillir le sérum après coagulation du sang et l’injecte à un enfant atteint de diphtérie et
constate quelques jours après sa guérison.
Consignes
1) A partir de l’énoncé ci-dessus, dégage le principe de la sérothérapie.
2) Définie la sérothérapie.
Retiens
La sérothérapie : en cas d’infection par un microbe pour lequel nous ne sommes pas vaccinés, il est
possible de recevoir des anticorps produits par un autre organisme et contenus dans son sang. La
coagulation de ce sang permet de récupérer ces anticorps avec le sérum. L’injection de ce sérum contenant
déjà des anticorps offre une immunité immédiate (immunité passive) mais de courte durée. La
sérothérapie permet donc de soigner immédiatement le sujet infecté ; pour cette raison elle est dite
curative.
EVALUATION FORMATIVE
La sérothérapie est un traitement qui consiste à transférer l’immunité d’un sujet immunisé à un sujet non
immunisé grâce aux anticorps contenus dans le sérum du sujet immunisé. Cependant la sérothérapie ne
permet pas de lutter contre toute sorte d’infection. Le tableau ci-dessous nous précise dans quel cas on
utilise le sérum pour lutter contre une infection.

1- Cite les microbes contre lesquels on utilise le sérum.


2- Indique dans quel cas on utilise les sérums pour lutter contre une infection.
3- Explique pourquoi on utilise le sérum dans ce cas et non les antibiotiques.

2. Différences entre sérum et vaccin


ACTIVITE 4 :
En comparant la vaccination et la sérothérapie remplis le tableau suivant :

Vaccin Sérum
Contenu
Action
Rôle
Efficacité
Utilisation

Retiens
Le tableau ci-dessous donne une étude comparative entre le vaccin et le sérum.

Vaccin Sérum
Contenu Antigènes tués ou atténués Anticorps
Action Tardive immédiate
Rôle Préventif Curatif
Efficacité Durable Temporaire
Utilisation Active Passive

EVALUATION FORMATIVE
Indique si l'énoncé suivant est vrai ou faux et si la réciproque de l'énoncé est vraie ou fausse.

Si l'énoncé est vrai, souligne la lettre V

Si l'énoncé est faux souligne la lettre F

Si la réciproque de l'énoncé est vraie, souligne la lettre RV

Si la réciproque de l'énoncé est fausse souligne la lettre RF

Enoncé : " On utilise le sérum pour soigner les maladie à toxine" V F

La réciproque de l’énoncé : ‘’les maladies à toxines se soignent avec du sérum’’ RV RF


3. Importance de la sérovaccination
ACTIVITE5
Enoncé

Observations:

Une personne n’ayant pas subi de rappels de vaccination antitétanique depuis plus de 15ans s’est
profondément blessée sur une clôture souillée. Craignant le déclenchement éventuel d’un tétanos, le
médecin utilise la sérovaccination. Il réalise deux injections : l’une de sérum antitétanique, l’autre du
vaccin antitétanique.

Ce graphique ci-dessous montre l’évolution du taux des anticorps présents dans le sang du blessé en
fonction du temps :

Consignes
a) Laquelle des deux injections est plus efficace ? Pourquoi ?
b) Dans le cas ou quelques temps après ce traitement la personne se blesse à nouveau, est-elle protégée ?
le serait-elle si elle n’avait reçu que l’injection de sérum ?

Retiens
La sérovaccination consiste en une injection en même temps du vaccin et du sérum en deux endroits
différents (pour éviter une réaction entre les anticorps du sérum et les antigènes du vaccin, ce qui annulerait
le traitement). Elle réunit les avantages de la sérothérapie et ceux de la vaccination en offrant une
immunité immédiate (grâce aux anticorps apportés par le sérum) et durable (grâce aux anticorps qui
seront fabriqués suite à la vaccination). La sérovaccination permet donc de soigner immédiatement et de
protéger plus longtemps.
3. L’antibiothérapie :
a. Découverte :
ACTIVITE6
Enoncé
 Observations
« Au cours du travail avec différents staphylocoques, un certain nombre de cultures furent mises de coté et
examinées de temps en temps. Lors de l’examen, des cultures étaient exposées à l’air et ensemencés par
différents micro-organismes. On remarque qu’autour d’une grande colonie de champignons polluant les
colonies de staphylocoques, une grande zone du milieu était devenue transparente et sans aucun doute en
voie de dissolution ».
Extrait de « compte rendu de l’effet de la pénicilline » devant le médical Reseach club par Alexander
Fleming
Consignes
a) D’après ce texte dis en quoi consiste l’antibiothérapie ?
b) Propose une définition des antibiotiques
Retiens
Les antibiotiques sont des substances antimicrobiennes produites par des microorganismes (moisissures,
bactéries). Certains antibiotiques tuent les microbes (ils sont dits bactéricides), d’autres empêchent leur
multiplication (ils sont dits bactériostatiques). D’autres encore les dissolvent (Ils sont dits
bactériolytiques).
EVALUATION FORMATIVE
On cultive une même espèce bactérienne (technique de développement contrôlé de micro-organismes au
laboratoire) dans deux milieux identiques. On inocule (introduit volontaire des bactéries dans un milieu de
culture) dans un des milieux un antibiotique. Le document ci-dessous présente le développement des
bactéries dans les deux milieux en fonction du temps.

b. L’antibiogramme
ACTIVITE7
Enoncé

Les différentes espèces microbiennes n’ont pas la même sensibilité aux différents antibiotiques. Pour lutter
efficacement contre une infection, il convient d’utiliser l’antibiotique le plus efficace contre le microbe
responsable. Grâce à la technique de l’antibiogramme, on a pu identifier pour la plupart des espèces
microbiennes, l’antibiotique le plus efficace.
Consignes
1- Relève, dans le document ci-dessus l’indice qui permet d’affirmer que tous les antibiotiques n’agissent
pas aussi efficacement sur une culture bactérienne.
2- Relève le chiffre de l’antibiotique le plus efficace.
3- Relève le chiffre de l’antibiotique le moins efficace.
4- Indique l’action de l’antibiotique le plus efficace sur la culture bactérienne.

Retiens
Les espèces microbiennes n’ont pas la même sensibilité aux différents antibiotiques. En cas d’infection, il
convient d’utiliser l’antibiotique le plus efficace contre le microbe responsable.

Grâce à la technique de l’antibiogramme, on a pu identifier pour la plupart des espèces microbiennes,


l’antibiotique le plus efficace. L’antibiotique le plus efficace est celui qui détruit le plus de microbes.

EVALUATION FORMATIVE
Un médecin prescrit à deux patients X et Y, atteints de la même infection bactérienne, un antibiotique pour
une durée de 7 jours. Chaque jour on cherche sur les deux patients la présence de bactéries pour contrôler
l’efficacité du traitement.

1- Précise l’attitude de chaque malade par rapport à la prescription.

3- Décris les résultats du traitement chez les deux malades.


LECON 11 : Dysfonctionnement du système immunitaire :
cas de l’infection VIH / SIDA :
ACTIVITE PREPARATOIRE :Recherche d’informations sur l’immunodéficience acquise et
congénitale.
I. LES CARACTERISTIQUES DE L’INFECTION A VIH.
1. Phases de l’infection au VIH
ACTIVITE1
Enoncé
« Nous sommes tous certains que la recherche scientifique finira par mettre au point un traitement et un
vaccin contre le sida, mais pas dans l’immédiat. Le virus du SIDA ou le VIH restera encore longtemps
dans la population humaine. Pendant cette période, aucune personne de bon sens ne peut se remettre
passivement entre les mains des scientifiques, des gouvernements ou des institutions. Chacun doit prendre
ses responsabilités, c’est-à-dire apprendre comment se transmet le VIH, limiter les actes dangereux… »
Max Gallo Luc Montagnier, Pour la Science, décembre 1988.

Document 1: Les différentes phases de l’infection au VIH


Consignes
A partir de l’énoncé ci-dessus :
1) Relève le microbe qui provoque le sida.
2) Comment nommes-tu ce type d’infection ?
3) Dans qu’elle catégorie de maladie classe-tu le sida : maladie épidémie ou pandémie ?justifiez
votre réponse.
4) A partir du document 1 ci-dessus , identifie les phases de l’infection au VIH et leurs
caractéristiques
Retiens
L’infection au VIH/ SIDA est une pandémie. Elle est caractérisée par une évolution en trois phases :
La phase de la primo infection
La pénétration du virus a déclenché une réaction de l’organisme qui produit des anticorps anti VIH
Des symptômes d’une grippe légère apparaissent
Cette phase dure environ 9 semaines
La phase asymptomatique
Aucun signe évocateur n’apparait ou très peu de signes ;
La personne infectée ne se rend pas compte de sa contamination et il se porte bien ;
Seulement il peut transmettre le virus.
La phase symptomatique
La charge virale est importante ;
Le nombre de lymphocytes a beaucoup chuté
Les maladies opportunistes apparaissent.
2. Test de dépistage :

ACTIVITE2
Enoncé
Des tests permettent de détecter la présence du VIH dans un organisme. La présence du virus du sida
déclenche la formation d’anticorps spécifique du virus. On peut détecter leur présence en les faisant réagir
avec des constituants du virus (voir les expériences ci-dessous).

PRINCIPE DU TEST DE DEPISTAGE DU VIH

Consignes
1) Décris le principe de dépistage.
2) Déduis en la définition de la séropositivité et de séronégativité.
Retiens
Lorsque le sang d’une personne réagit avec un extrait du VIH, cela révèle la présence d’anticorps anti –
VIH : on dit que la personne est séropositive.
Dans le cas contraire, aucune réaction ne se produit, cela indique l’absence d’anticorps anti-VIH : la
personne est séronégative.
EVALUATION FORMATIVE
1) Définis les concepts suivants : Dépistage, Séropositif, Séronégatif.
2) Rappelle le principe du dépistage.

3. Mode d’action du virus


ACTIVITE3
Enoncé

Des élèves de troisième demandent à leur professeur de SVT « pourquoi on meurt du sida». Pour
répondre à ce problème le professeur leur fournie le texte et les graphiques ci-dessous pour les guider dans
la résolution du problème.
Texte : ’’Le sida est dû à un virus, le VIH (virus de l’immunodéficience humaine). Les cellules cibles du
virus du sida sont les lymphocytes T4. Une fois dans l’organisme (1) le virus pénètre dans le lymphocyte
T4 (2) et fabrique dans le cytoplasme du lymphocyte T4 de nouveaux virus
(3). Le lymphocyte T4 infecté est alors détruis et de nouveaux virus sont libérés dans le sang
(4). Ils s’attaquent à d’autres lymphocytes T4’’. (Voir document 1)
Consignes
Donne la réponse au problème des élèves en t’appuyant sur les documents 1 et 2 en :

1) identifiant les conséquences de l’infection par le VIH.


2) expliquant les conséquences de l’infection par le VIH.

Retiens
Dans le cas du SIDA, l’affaiblissement des défenses immunitaires à la suite d’une infection au VIH (virus
responsable de l’immunodéficience humaine) est dû à une diminution du nombre d’une catégorie de
lymphocytes T (les lymphocytes T4) dont le rôle est primordial dans toute défense immunitaire : en se
multipliant dans les lymphocytes T4, le virus les détruit. Aucun vaccin n’est actuellement disponible pour
prévenir une infection par le VIH et les médicaments utilisés depuis 1995 ne visent qu’à bloquer la
multiplication des virus dans les lymphocytes T4. L’évolution de l’infection au VIH chez un individu non
traité aboutit à une immunodéficience totale profitable à certaines maladies dites opportunistes
(maladies qui profitent de l’affaiblissement des défenses immunitaires pour survenir chez un sujet).

EVALUATION FORMATIVE
Le graphique ci-dessous indique la variation du nombre de lymphocytes T activateurs dans le sang d’un
sujet infecté par le VIH, les quantités d’anticorps et de virus après l’infection.

1- Déterminer à partir du graphique les périodes de séropositivité et de séronégativité.


2- Comment réagit l’organisme vis-à-vis du virus ?

II. TRANSMISSION ET PREVENTION


ACTIVITE4
Enoncé

Au service des maladies sexuellement transmissibles, un médecin doit révéler à plusieurs malades qu’ils
sont atteints du sida :

M. R toxicomane se drogue par piqures intraveineuses. Il utilise sans précaution des seringues déjà usagées
et non stérilisés.

M. P atteint d’hémophilie a eu recours avant aout 1985, a plusieurs transfusions sanguines provenant de
donneurs dont l’un était contaminé. Actuellement, des dépistages systématiques évitent que cela puisse se
reproduire

Mme N précise au médecin avoir eu, une fois un rapport sexuel avec un partenaire ayant eu quelques temps
au paravent des relations homosexuelles.

L’enfant L, dont la mère était elle-même malade se trouve lui-même atteint du sida
Consignes
1) A partir de l’énoncé ci-dessus, dis comment M R, M P, madame N et l’enfant L ont été contaminé
par le VIH.
2) Quelles mesures de prévention pourraient épargner respectivement M R, M P, madame N et
l’enfant L de la contamination.

Retiens
Le SIDA est une maladie transmissible. Ses différentes voies de contamination sont les suivantes :

- La voie sexuelle (hétérosexuelle où homosexuelle) dans 80% des cas ;


- La voie sanguine avec l’utilisation d’instruments souillés ;
- La voie mère - enfant pendant la grossesse, au moment de l’accouchement ou pendant l’allaitement) :
c’est la transmission verticale.

Il n’existe pas encore de vaccins contre le VIH et les médicaments sont peu nombreux d’un coup élevé et
ne guérissent pas la maladie.

Le seul moyen de lutte repose sur la prévention ;

- la fidélité dans le couple ;

- l’abstinence jusqu’au mariage ;

- l’usage du préservatif.

- l’usage d’instruments stérilisés (rasoirs, seringue aiguilles …)

- Donner une éducation sexuelle aux jeunes.

EVALUATION FORMATIVE
EXERCICE 1 : Voici une liste d’affirmations. Réponds en mettant vrai ou faux devant chaque
affirmation:

Le virus du SIDA peut se transmettre par le lait maternel

Le SIDA se transmet uniquement par les rapports sexuels.

Un sujet séropositif ne peut pas transmettre le VIH.

Le SIDA ne se transmet pas par les habits.

La piqûre de moustique provoque la SIDA.

EXERCICE 2

Voici une liste de pratiques : tatouage, manger ensemble, injection, scarification, partager le même lit,
excision, échanger des habits, circoncision, jouer ensemble au football, saluer en se serrant la main.
DEUXIEME PARTIE : SCIENCES DE LA TERRE
THEME4 : TECTONIQUE DES PLAQUES, FORMATION DES ROCHES
METAMORPHIQUES ET CYCLE DES ROCHES

LECON12 : LA TECTONIQUE DES PLAQUES


ACTIVITE PREPARATOIRE : Recherche d’informations sur la répartition des séismes et des volcans
ainsi que sur la structure du globe.

I. RENSEIGNEMENTS APPORTES PAR LA REPATITION DES


VOLCANS ET DES SEISMES.
ACTIVITE1
Enoncé

Les documents 1 et 2 représentent respectivement la carte de répartition mondiale des volcans et de


répartition mondiale des séismes.

Consignes
a) Décalque, à partir de ces cartes, la répartition des volcans et des séismes.

b) Que peut-tu dire sur la répartition des volcans et des séismes ?


Retiens
La superposition des deux cartes nous montre que la répartition des volcans et des séismes ne se fait pas au
hasard. On constate une nette coïncidence entre les zones sismiques et les zones volcaniques ainsi donc
distingue-t-on :

-les zones actives ou instables : elles correspondent à des zones de contact entre plaques. Elles sont
souvent le siège d’activités volcaniques ou sismiques. Ce sont des zones étroites coïncidant aux limites de
plaques.

- les zones inactives ou stables : elles sont des zones dépourvues de séismes et de volcans. Elles sont
localisées à l’intérieur des plaques et sont appelées plaques tectoniques. Ce sont de vastes domaines
entourés par des zones actives

EVALUATION FORMATIVE
1. Quels renseignements apporte la répartition des volcans et des séismes.
2. Défini les mots suivants puis utilise-les pour en faire une phrase logique : zones actives ; zones
stables, plaques.

II. LA NOTION DE PLAQUES LITHOSPHERIQUES


ACTIVITE2
Enoncé

Le document ci-dessous représente la carte de répartition mondiale des plaques lithosphériques

Consignes

1) En mettant en relations toutes ces informations (zones instables et zones stables), proposez une
définition de la plaque lithosphérique.
2) Relever au niveau de la carte les noms des différentes plaques

Retiens
Ces constatations évidentes ont poussé aux géologues à concevoir une couche superficielle de la terre
appelée la lithosphère formée de plusieurs morceaux rigides séparées par des frontières ou zones actives.
Chaque morceau est alors appelé plaque. Actuellement on distingue 14 plaques dont les plus importantes
par la taille sont Afrique, Amérique du Nord, Amérique du Sud, Antarctique, Australie, Eurasie, Pacifique.
Certaines sont entièrement océaniques(3) et les autres sont à la fois océaniques et continentales (voir leur
nom et leur répartition sur la carte).
EVALUATION FORMATIVE
EXERCICE1

EXERCICE2

Les plaques lithosphériques se forment au niveau des dorsales océaniques: Deux plaques s’écartent de part
et d’autre de l’axe d’une dorsale. Deux plaques lithosphériques se rapprochent au niveau des fosses
océaniques et l’une d’elles disparait en plongeant dans l’asthénosphère.

Indique le nombre de plaques représentées sur le schéma ci-dessous en t’aidant du texte.

I. LA MOBILITE DES PLAQUES


ACTIVITE3
Enoncé

Le document 5 ci-dessous représente la carte de répartition des plaques et les mouvements qui les animent
schématisés par les flèches. Le document 6 ci-dessous illustre d’importants phénomènes qui se déroulent au
niveau des zones d’écartement ou de rapprochement des plaques.
Consignes
1) Relève, à partir de la carte du document5, les différents types de frontières de frontières et les
mouvements respectifs dont les plaques y sont soumises.
2) Explique, à partir du document 6, chacun des phénomènes qui se déroulent au niveau de la dorsale
et de la fosse océanique en donnant la signification des flèches rouges et celle des flèches noires.

Retiens
L’observation des mouvements entre plaques a permis de repérer trois types de frontières ou zones :
 Les zones d’écartement des plaques ou frontières de divergence correspondent aux
rifts ou rides océaniques ou dorsales. Elles sont caractérisées par la présence de
nombreuses failles, des manifestations volcaniques intenses (basaltique) et la création de
lithosphère océanique.
 Les zones de rapprochement de plaques ou frontière de convergence correspondent
aux zones de compensation de la création de lithosphère qui a lieu au niveau des dorsales.
Parmi ces zones on peut citer les zones de subduction caractérisées par : une plaque qui
s'incurve et plonge sous une autre plaque moins dense avant de s'enfoncer dans
l'asthénosphère une fonte partielle de la plaque plongeante à cause des hautes températures
rencontrées dans l’asthénosphère. Un volcanisme explosif dû à la remontée du magma
récemment fondu.
 les zones de coulissage ou failles transformantes : les plaques coulissent
horizontalement en sens opposés sans apparition ni destruction de matières. Elles sont
caractérisées par des séismes superficiels puissants sans activités volcaniques
EVALUATION FORMATIVE

Document 7 : Coupe géologique indiquant quelques frontières entre plaques

A partir du schéma ci-dessus indique les phénomènes qui se déroulent au niveau


- des rifts océaniques
- des zones de subduction
I. LE MOTEUR DU MOUVEMENT DES PLAQUES
ACTIVITE4
Enoncé
Dans ce qui précède on a vu que les plaques bougent soit en se rapprochant ou en s’écartant, donc cela fait
penser à l’existence de forces produisant l’énergie nécessaire pour les faire bouger. Les expériences du
document sont réalisées au laboratoire pour essayer de répondre à la problématique suivante : « Quels
sont les moteurs à l’origine de l’ascension du magma et de la mobilité des plaques lithosphériques »
Consignes
1- A l’aide Des documents 8 et 9, rédige un court texte, établissant un lien entre l’activité volcanique de la
dorsale et le plancher océanique.

2- Rédige une phrase répondant à la problématique de départ.

Retiens
Les mouvements des plaques nécessitent de l’énergie qui proviendrait de la chaleur produite au niveau de
l’asthénosphère et les courants de convection qui résultent de la distribution de cette chaleur.

Alors les plaques flottant sur le manteau, tout mouvement de celui-ci entrainerait aussi les plaques. Les
cellules de convection comprennent donc :

-des zones où la matière est ascendante : correspondent aux dorsales.

-des zones où la matière est parallèle à la surface de la terre : correspondent à l’écartement des plaques et à
l’ouverture des océans.

-des zones où la matière est descendante : correspondent à la subduction.

EVALUATION FORMATIVE

1- Compare :

- d’une part : la distance dorsale-forage des forages 5 et 6 et celle des forages 4 et 7

- d’autre part : l’âge des basaltes des forages 5 et 6 et celui des basaltes des forages 4 et 7

2- Quel constat fais-tu concernant l’évolution de l’âge des basaltes en fonction de la distance dorsale-
forage ?

3- Explique le constat que tu as fait (Utilise les termes : limite de plaques, montée de magma etc.)

4- Quel nom donne-t-on à ce phénomène ?

5- Quelle est sa conséquence sur les plaques lithosphériques?


I. CONSEQUENCES DE LA MOBILITE DES PLAQUES
ACTIVITE5
Enoncé

« Bonjour Professeur Wegener, suite à l’étude des plaques et de leur constitution, nous avons pu observer
qu’aux limites de ces plaques il y a des mouvements d’écartement ou de rapprochement des plaques. Le
problème qu’il nous faut résoudre à présent est :

Comment expliquer les causes et les conséquences du mouvement des plaques ? »

Texte : « Au contact de la plaque Eurasiatique, la lithosphère océanique plus dense, plonge sous la
lithosphère continentale, c’est la subduction. La plaque basaltique, dans les profondeurs de
l’asthénosphère, va subir des modifications chimiques qui vont entraîner au dessus de la zone de
plongement une formation de magma. Ce dernier va remonter et alimenter des volcans explosifs. Comme
l’Inde et la lithosphère océanique appartiennent à la même plaque, la remontée de l’Inde va entraîner un
amincissement de la lithosphère océanique qui s’étire et qui va présenter une zone de basculement créant
un fossé d’effondrement appelé Rift. Sous le rift, la pression va diminuer, cela va provoquer la formation
de magma. Celui-ci va remonter du manteau en empruntant les failles du rift pour s’échapper et créer ainsi
un volcan effusif de dorsale qui va fabriquer le basalte de la lithosphère de l’océan en expansion »

Document 10 : texte décrivant les mouvements des plaques et leurs conséquences.

Document 11 : schéma illustrant les mouvements des plaques et leurs conséquences

Consignes
En t’aidant des documents 10 et 11,
1- Donne la cause de la subduction de la lithosphère océanique sous la lithosphère continentale
Eurasiatique.
2- Indique pourquoi l’Inde est entraînée par la subduction.
3- Dis quelle est la conséquence que va avoir ce déplacement sur l’océan situé entre l’Inde et l’Eurasie.
4- Nomme les évènements qui vont accompagner les séismes au niveau de la plaque plongeante.
5- Dis de quel type de mouvement de la lithosphère il s’agit.
6- Dis quelle est la cause de la formation de magma sous le rift.
7- Dis quelle conséquence la création puis le fonctionnement d’une dorsale aura sur l’océan.
8- Au niveau de la dorsale, nomme le type de mouvement de la lithosphère dont il s’agit.
9- En prenant les réponses précédentes écris une conclusion qui donne la cause et les conséquences des
deux mouvements de plaques présentés par les deux schémas
Retiens
La dérive des continents est une théorie proposée au début du vingtième siècle par Alfred Wegener, pour
tenter d'expliquer, entre autres la similitude dans le tracé des côtes de part et d'autre de l'Atlantique. Cette
théorie selon laquelle les 5 continents de notre planète auraient été autrefois réunis, puis se seraient séparés.
Ils continueraient de s'éloigner les uns des autres sous la poussée de diverses forces naturelles. Les
conséquences de la dérive des continents sont la naissance, l’extension d’océans, la fermeture d’océans, la
formation des chaines de montagnes et la modification de la géographie du globe. Le document ci-dessous
est une illustration de la dérive des continents au cours des temps géologiques.
EVALUATION FORMATIVE

Document 12 : fondements de la théorie de Wegener

1- Recherche :

- l’hypothèse émise par Wegener.

- le nom donné au bloc regroupant tous les continents.

- les arguments donnés par Wegener pour conforter son hypothèse.

- la vitesse de déplacement des plaques.

2- Indique pourquoi son hypothèse n’a pas été retenue dans la première partie du 20ème siècle
LECON 13 : LA FORMATION DES ROCHES METAMORPHIQUES
ACTIVITE PREPARATOIRE : Recherche documentaire sur les notions de métamorphisme, de
métamorphose, cycle des roches.

La terre est une planète géologiquement active. Beaucoup de terrains ne sont pas restées intacts depuis leur
formation. Ils subissent l’influence des phénomènes géologiques au cours desquels les roches vont être
déformées, enfouies et transformées.

I. NOTION DE METAMORPHISME, ROCHE METAMORPHIQUE


ET SERIE METAMORPHIQUE:
ACTIVITE1
Enoncé

Les documents ci-dessous représentent des échantillons de roches métamorphiques récoltés dans la nature.

Les documents ci-dessous représentent des échantillons de roches métamorphiques récoltés dans la nature

Roches Schiste Micaschiste Gneiss

Minéraux présents -Quartz -Quartz -Quartz

-mica -micas blancs -mica noir

-feldspath -feldspath

-pyroxène

-grenat

Composition minéralogique des trois roches

Consignes
1. En t’aidant des photographies 1 à 4 identifie les caractères des roches métamorphiques.

2. En t’appuyant sur les images 3 et 4 décris la disposition des cristaux dans la roche

3. A partir de ces photos de roches et du tableau ci-dessus fais une étude comparative pour expliquer le
mécanisme de formation de ces roches

4. Propose une définition du métamorphisme.


Retiens
Les roches transformées montrent que de nouveaux minéraux se sont formés sans modification de la
composition chimique de la roche. De telles transformations qui ont lieu à l’état solide sous l’effet de la
température et de la pression sont appelées métamorphisme.

Le métamorphisme est l'ensemble des processus qui induisent des modifications minéralogiques et
texturales d'une roche, à l'état solide et sous l'effet de la température, de la pression et des fluides

Les roches issues de ces transformations sont appelées roches métamorphiques.

Les roches métamorphiques sont caractérisées par :

Une stratification qui est issue des phénomènes de sédimentation.

Une schistosité où la roche se débite en feuillets de même composition minéralogique. Elle peut apparaître
lors de la diagenèse (pression lithostatique) mais elle est souvent à relier aux contraintes tectoniques. Le
plus souvent la schistosité est perpendiculaire ou oblique aux forces en jeu.

Une foliation où certains minéraux de la roche se transforment. Les nouveaux minéraux qui apparaissent
s'aplatissent et s'orientent selon la direction de la schistosité. Ils peuvent se regrouper sous forme de lits
sombres qui alternent avec des lits clairs. (Micaschistes, gneiss)

.Sur le terrain on note un passage progressif des schistes aux micaschistes puis des micaschistes au gneiss.
Cette succession de roches métamorphiques constitue une série métamorphique.

EVALUATION FORMATIVE

Le document 1 indique la variation de température en fonction de la profondeur et le document 2 les roches


obtenues aux profondeurs correspondantes aux temps t1, t2 et t3.

Document 1 : Variation de la température en fonction de la profondeur

Document 2 : Roches obtenues en fonction de la variation des facteurs du métamorphisme

En partant des documents 1 et 2 :

1. Indique les types de roches obtenus à 25 km à 50 km puis à 75 km de profondeur.

2. Explique les transformations subies par les roches au cours de leur subduction.

I. LES FACTEURS DU METAMORPHISME ET LES TYPES DE


METAMORPHISME.
ACTIVITE2
Enoncé

Les documents ci-dessous montre les différents degrés du métamorphisme et les facteurs responsables. Au
fur et à mesure que la température et la pression s’élèvent, les cristaux s’aplatissent et s’orientent selon la
direction de la schistosité. Les facteurs du métamorphisme sont donc responsables des caractéristiques des
roches métamorphiques

les caractéristiques Domaine température-pression du


métamorphisme.
des différents types de métamorphisme et leur
localisation. E = épizone; M = mésozone ; C = catazone

Consignes
1. Trace les deux droites suivantes :
- Première droite : passant par la température 400° et parallèle à l’axe des pressions
- Seconde droite : passant par la pression 10 Kb et parallèle à l’axe des températures.
2. Situe la profondeur et la température des métamorphismes suivants :
- Métamorphisme de basse température et haute pression
- Métamorphisme de basse pression et haute température
- Métamorphisme de moyenne température et de moyenne pression
3. Explique la transformation qui se produit pendant l’anatexie sachant qu’à 500°c beaucoup de minéraux
subissent une fusion.
4. Quels sont les facteurs du métamorphisme ?
Retiens
Le métamorphisme s'étend d'environ 200°C (limite entre diagenèse et métamorphisme) et la limite de
fusion des roches (l'anatexie). La limite supérieure est variable selon la teneur en eau de la roche (limites 1
et 2 du diagramme ci-dessous).
On distingue le dynamo-métamorphisme qui est dû à l'effet de la pression (roches intensément déformées
avec relativement peu de néoformations de minéraux.
Le métamorphisme de contact est dû essentiellement à l'effet de la température. Il se développe dans les
roches encaissantes autour des masses magmatiques chaudes.
Entre les deux se développe le métamorphisme régional, qui est lié à des facteurs géodynamiques que
sont la température et la pression. Ce métamorphisme se subdivise en zones progressives correspondant à :
L'épizone : Elle correspond au métamorphisme de basse pression et de température faible (100 400°C).
La mésozone: Elle caractérise un métamorphisme moyen, avec apparition de minéraux caractéristiques :
biotite, muscovite, staurotide, amphiboles et disthène.
La catazone: Elle correspond à un métamorphisme intense. Température et pression y sont élevées mais il
y a peu de contraintes. Les minéraux que l'on y trouve sont la sillimanite, l'andalousite, les grenats, les
pyroxènes et les plagioclases.

Les facteurs du métamorphisme sont la température et la pression.


EVALUATION FORMATIVE
Le document ci-dessous représente les types de métamorphisme progressifs

En t’appuyant sur ce document


1°) Détermine les températures et les profondeurs auxquelles une roche métamorphique contient les
minéraux suivants ?
-Disthène
-Sillimanite
2°) Délimite les différents zones de métamorphisme progressif sur ce document en les différenciant par des
couleurs.

II. RELATION ENTRE METAMORPHISME ET TECTONIQUE DES


PLAQUES
ACTIVITE3
Enoncé

Les courbes t1, t2, t3 et t4 constituent des isothermes c'est-à-dire un ensemble de points ayant la même
température. Au niveau des zones de subduction, la plaque qui s’enfonce est constituée par une couche
rigide. Cette plaque qui s’enfonce comme un tapis roulant, se réchauffe progressivement grâce eu gradient
géothermique (=10°C/km de profondeur) entrainant une fusion des cristaux

Consignes :
Décris, à partir du document ci-dessus, la relation entre le métamorphisme et la tectonique des plaques.

Retiens
La plaque océanique riche en eau qui s’enfonce au cours de la subduction trouve en profondeur des
conditions de température et de pression suffisantes pour subir des modifications. Les roches se
transforment progressivement en passant des modifications mineures de l’épizone (schistes) jusqu’aux
modifications majeures de la catazone (gneiss) puis à celles de l’anatexie (migmatites

EVALUATION FORMATIVE
Le document ci –après présente l’aspect d’un fossile appelé trilobite en (A) :

DANS UNE ROCHE SEDIMENTAIRE ; EN (B) : DANS UNE ROCHE METAMORPHIQUE (SCHISTE)

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