GTE 321 Hydraulique Industrielle Et Pneumatique
GTE 321 Hydraulique Industrielle Et Pneumatique
GTE 321 Hydraulique Industrielle Et Pneumatique
GTE 321
HYDRAULIQUE INDUSTRIELLE ET
PNEUMATIQUE
NIVEAU 2
CLASSE : DUT/GTE
SEMESTRE 3
VOLUME HORAIRE : 36 heures
EQUIPE PEDAGOGIQUE :
Pr. MONKAM Louis, CM 12 h, TD 00 h, TP 00 h, TP 03 h
M. ENGOLA Dieudonne , CM 00 h, TD 04 h, TP 10 h, TP 03 h
M. KAMHOUA Achille , CM 00 h, TD 04 h, TP 04 h, TP 03 h
1
SOMMAIRE
SOMMAIRE ........................................................................................................................................ 2
1.1.1. La pression................................................................................................................................ 10
1.2. Viscosité....................................................................................................................................... 13
2
2.1. Produits aqueux .......................................................................................................................... 18
2.4. Caractéristiques........................................................................................................................... 19
2.6.1. Qualitatif................................................................................................................................... 24
4. La technologie ................................................................................................................................ 26
3
4.2. Le filtre......................................................................................................................................... 27
4.5.5. Abaque de pertes de charge pour tubes rigides de la série millimétrique .............................. 34
4.10.1. A tiroir..................................................................................................................................... 47
4.10.2. A clapet................................................................................................................................... 48
4
4.11.5. A pistons en lignes .................................................................................................................. 55
Exercice 9........................................................................................................................................ 59
Exercice 10...................................................................................................................................... 60
Exercice 11...................................................................................................................................... 60
5
GTE 321 : CM (12) TD (8) TP (16) TPE (9)
OBJECTIFS GENERAUX
6
FICHE DE PROGRESSION
- Pertes de charge
- Produits aqueux
- Huiles minérales
- Contrôles
- Autour du réservoir
SEQUENCE 3 :
- Autour du groupe de pompage CM : 2h
LE SYMBOLISME EN
- Autour de la distribution
HYDRAULIQUE
- Le réservoir
- Le filtre
SEQUENCE 4 : - Les canalisations
TECHNOLOGIE DES - Les accumulateurs
CM : 4h
INSTALLATIONS - Le limiteur et réducteur de pression
HYDRAULIQUE - Limiteur et régulateur de débit
- Distributeurs
- Les pompes
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SEQUENCE 5 : TD : 8h
TRAVAUX DIRIGES - Résolution des différents exercices du cours
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SOURCES DOCUMENTAIRES
• Documentation Bosh
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1. Principes généraux
1.1. Relations entre énergie mécanique et énergie hydraulique
1.1.1. La pression
Soit une surface quelconque, ABCD (S) de centre M, le liquide exerce de chaque coté de la
surface une force. Les forces sont égales et opposées.
F1=F2=F
Si on fait tendre ABCD vers O le rapport dF/dS tend vers une valeur finie p que l’on
appelle la pression.
Pour faire passer un volume V de (2) vers (1) si p1<p2 on récupère sur le système de
transfert un travail mécanique (récupérable sur un moteur) W identique au
précédent.
10
1.1.4. Comportement des fluides en mouvement
• Principe
Equation de continuité
Dans le cas d'un fluide qui s'écoule dans un tube de section variable, le volume ou
débit qui passe par une section en un temps déterminé est le même quelle que soit
la section considérée.
On obtient alors :
11
1 N/m²=1 Pa 1 ch. = 736 W
T (K) = T (°) + 273,18
En hydraulique :
La tonne → masse
En hydraulique aéronautique :
L'unité est le psi (Pound per Square Inch). 1000 psi = 68,944 bar
Pour fixer les idées : 200 bars sont équivalents à 20 000 volts
W = F . l système en translation
W = C . θ système en rotation
W = p .V système hydraulique
• Puissances
P = U. I système électrique
12
1.2. Viscosité
13
1.3. Régime d’écoulement
Les filets fluides restent // entre eux. Dans les conduites hydrauliques de sections circulaires et
lisses, on obtient un régime laminaire tant que : Re < 2000
A retenir :
Un système en régime laminaire peut devenir turbulent sous l'action des vibrations induites par
un moteur ou pompe.
Les filets fluides s'orientent de façon aléatoire. Dans les conduites hydrauliques de sections
circulaires et lisses, on obtient un régime turbulent si : Re > 3000
Remarque :
5 5
Si Re > 10 , on qualifie l'écoulement de turbulent rugueux et entre 3000 et 10 de turbulent lisse.
14
1.4. Compressibilité et dilatation
-1
A retenir : Pour les huiles minérales on a β ϵ [60 10-11, 80 10-11] exprimé en Pa et
EF∈ [1250 ; 1700] exprimé en MPa.
-3 -1
A retenir : Pour les huiles minérales on a α=0,7.10 °C
1.5.1. Introduction
Dès qu'il y a une chute de pression Δp entre la sortie et l'entrée d'un système, on dit qu'il y a
perte de charge.
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L'équation de Bernoulli s'écrit donc pour une canalisation correspondant au
schéma ci-contre:
JSE est l'énergie correspondant aux pertes de charge (≤0) en J/kg. Dans le cas d'une conduite
hydraulique, la variation de cote (z) est négligeable ainsi que la variation d'énergie cinétique.
ΔP= PE – PS = -ρ JSE
Il existe 2 types de pertes de charges :
• Les systématiques ;
▪ En régime laminaire ;
▪ En régime turbulent lisse ;
▪ En régime turbulent rugueux.
• Les singulières.
On retrouve les pertes de charges systématiques dans les canalisations simples et les pertes de
charges singulières pour toutes les anomalies dans les circuits (étranglements, coude,…).
A noter : Pour atteindre le régime turbulent rugueux, il faut des vitesses d'écoulement très
rapides donc inutilisées en transmission de puissance hydrostatique.
16
1.5.5. Pertes de charge singulières
17
2. Le fluide hydraulique
Il existe 3 types de fluide :
Les huiles minérales sont de loin les plus utilisées dans les transmissions de puissances
hydrauliques. Pour des cas spécifiques, on peut utiliser les 2 autres.
Les produits aqueux sont des liquides à base d'eau. L'huile de synthèse est composée d'une
structure moléculaire unique.
A noter : Le principal problème est l'évaporation de l'eau. Cela change les propriétés initiales du
fluide, il faut donc vérifier régulièrement les proportions du mélange et rajouter de l'eau.
Les produits eau + glycol sont utilisés dans les systèmes agroalimentaires. Ils retrouvent
aujourd'hui aussi un intérêt dans les systèmes "écologiques".
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2.2. Huiles minérales
L'huile minérale est obtenue par transformation chimique du pétrole.
2.4. Caractéristiques
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L'huile de série L est une huile asphaltique ayant une variation de viscosité importante avec la
température et à laquelle on attribue un indice 0.
L'huile de série H est une huile paraffinique ayant une faible variation de viscosité avec la
température et à laquelle on attribue un indice 100.
L'indice de viscosité Vi est calculé à la température de 100°F (38 °C) tandis que les deux huiles
de référence ont une viscosité à 210 °F (99 °C) identique.
A retenir : Pour les fluides hydrauliques, on exige un indice de viscosité proche de 100. Plus
l'indice est élevé moins il y a de risque que le fluide subisse un changement de viscosité avec
une variation de la température.
A froid on observe souvent des phénomènes de cavitation. La viscosité double au-delà de
350 bars.
20
A retenir : Attention aux nettoyages aux hautes pressions avec des agents solvants, ils agressent
les joints.
2.4.3. Onctuosité
L'onctuosité est l'aptitude à réduire les frottements entre deux surfaces. Plus la pellicule fluide
interposée entre les surfaces est permanente et plus le glissement est facile et plus l'onctuosité
est importante.
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2.4.9. Carbone résiduel
Après chauffage sous certaines conditions du fluide étudié il ne reste plus que du coke.
L'importance et l'aspect de celui-ci renseigne sur l'aptitude du fluide à ne pas trop se déposer sur
les parois lors d'utilisation à des températures très élevées.
Au-delà d'une certaine quantité d'air le fluide est "diminué" car les molécules d'air se
juxtaposent. On définit donc un coefficient de solubilité appelé coefficient de Bunsen ou
d'Oswald.
La quantité d'air est proportionnelle à la pression. Il est donc très important dans les systèmes
hydrauliques d'en tenir compte. Plus la pression est élevée et moins il y a d'air.
A retenir : Pour l'air dans l'huile le coefficient vaut 0,09 soit environ 10 % ; Pour l'air dans l'eau
le coefficient vaut 0,02
A noter : Pour des températures, du fluide, supérieures à 60°C, chaque tranche de 10°C
supplémentaire, double l’oxydation à l’air ; il faut penser alors à le refroidir.
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2.4.13. Autres caractéristiques
Un certain nombre d'autres caractéristiques permet d'améliorer le fluide, il s'agit :
• Du pouvoir anti-usure : Caractérise l'aptitude du fluide à limiter l'usure des pièces métalliques
en mouvement à son contact.
• Du pouvoir anti-mousse :
• HM : HL + pouvoir anti-usure
• HV : HM + viscosité élevée
• HG : HM + anti-stick-lip (broutement)
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2.6. Contrôles
2.6.1. Qualitatif
2.6.2. Quantitatif
Il est effectué sur un échantillon prélevé (≈ 1 l ). C'est le fabricant d'huile qui fournit le flacon et
effectue le contrôle, il vérifie :
• La couleur ;
• La viscosité ;
• La teneur en eau ;
• La présence de composées ;
• La présence d'additifs ;
• La présence de sédiments ;
• Le nombre de particules et leur taille ;
3
Il existe 14 classes de pollution. On fait passer sur un filtre de 1μm 100cm de fluide, on
dénombre alors les particules en fonction de leur taille. Norme AFNOR E 48-651 de novembre
1973.
A noter : L’huile se retraite, avec 3 litres d’huile usagée, on en refait 2 litres. Attention toutefois
à ce qu’elle ne soit pas chlorée car l’opération est alors impossible. Si elle est trop polluée, elle
est incinérée.
3. La symbolique hydraulique
On peut décomposer la constitution d'un système hydraulique en 4 zones.
• Le réservoir ;
• Le groupe de pompage et sa protection : c'est lui qui délivre le débit ;
• Le système de distribution ;
• Les actionneurs : ce sont eux qui demandent la pression en fonction de la charge.
24
3.1. Autour du réservoir
25
3.4. Autour des actionneurs
4. La technologie
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▪ Pour respecter les nouvelles directives
environnementales, il doit y avoir autour du réservoir un
bac de récupération du fluide hydraulique, ce bac doit être
capable d’accueillir la quantité de fluide qu’il y a dans le
circuit.
• Le clapet by-pass est ouvert au repos et permet au
démarrage d’éviter le pic de pression Quand la pompe est
en régime établie, on actionne le by-pass.
4.2. Le filtre
Elément indispensable, il retient les particules solides et évite les grippages, les rayures et
donc participe à l'augmentation de la moyenne de temps de bon fonctionnement (MTBF).
Si les jeux d’un mécanisme hydraulique sont de l’ordre de 5 μm, il est nécessaire de filtrer le
fluide avec un tamis de 3 à 4 μm.
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4.2.2. Filtre à tamisage
C'est le filtre le plus utilisé. On le trouvait au niveau de
l'aspiration mais il crée des cavitations et est donc maintenant
installé sur la boucle de retour. Il est également installé sur les
éléments eux-mêmes pour les protéger.
• Les rigides ;
• Les souples.
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A retenir : Au niveau des raccordements, le diamètre de passage du fluide est souvent plus
petit que le diamètre intérieur de la canalisation. Il faut donc limiter les raccords inutiles qui
engendrent de nombreuses pertes de charge.
Les nouvelles directives européennes imposent pour les canalisations flexibles un anti-
fouettement et une anti-aspersion. Elle est principalement réalisée par un câble qui empêche
le tuyau de fouetter et donc aussi d’asperger.
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4.4.1. Canalisation rigide
Il s'agit le plus souvent de tube sans soudure (étirage à froid) évitant ainsi, lors du cintrage,
de faire apparaître des particules.
A noter : Les tubes doivent être livrés bouchés aux extrémités et remplis de gaz neutre. S'il
n'en est pas ainsi il faut les nettoyer énergiquement avec de la soude pour enlever les
particules organiques puis les rincer puis les nettoyer une nouvelle fois au tri chlore pour
enlever les graisses.
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Règles de montage des tuyauteries souples :
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RACCORD A BRIDE
Il est réalisé sur le principe de la compression d'un joint intercalé entre deux faces d'appui.
RACCORD VISSE
Une zone sphérique est rapportée à la canalisation par soudage. Un écrou concentrique au tube
assure le maintien entre les éléments. Il est moins encombrant que le précédent.
RACCORD A EPANOUISSEMENT
Ce raccord est plus simple que le précédent mais moins résistant aux vibrations et donc moins
endurant.
RACCORD A OLIVE
L'olive est en laiton et vient se déformer lors du serrage. Le montage est très rapide mais pour
des démontages fréquents il est déconseillé.
L'olive peut être en acier traité. Elle doit alors présenter une arête vive. Système très utilisé en
aéronautique.
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RACCORD DE FLEXIBLE
Ils sont livrés montés par le fabricant et par conséquent non réparables.
4.4.4. Dimensionnement
Il faut y faire particulièrement attention. En effet il en existe deux séries, soit en
millimètres soit au pas du gaz ; les deux étant bien sûr non compatibles.
A noter : il existe une pression d’épreuve pour les canalisations, elle est 1.5 fois supérieure
à la pression de service.
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4.5.5. Abaque de pertes de charge pour tubes rigides de la série millimétrique
Dans une même installation hydraulique, les
dimensions des canalisations sont différentes
selon leur destination et donc les vitesses
d'écoulement aussi :
Retour : 2 à 3 m/s
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4.5. Les accumulateurs
Le principe est simple : une chambre à deux orifices séparés par un élément étanche.
L'un des orifices est relié au système et l'autre permet le remplissage avant utilisation d'un
gaz générant un contre effort. Le gaz utilisé est l'azote (gaz inerte).
• A piston ;
• A vessie ;
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A noter : La vérification des accumulateurs est réglementée. Le premier contrôle est à
effectuer au bout de 10 ans et ensuite tous les 5 ans.
A retenir : Lors des arrêts des systèmes pour les maintenir, faire attention aux
accumulateurs qui conservent la pression sauf si celle-ci est évacuée. Mettre si cela est
possible le système de protection de l’accumulateur et de l’agent conformément à la solution
suivante :
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Pour éviter de décharger complètement l’accumulateur de son huile et donc de mettre le clapet
de protection en contact avec la vessie, on conserve dans la phase d’utilisation un petit volume
d’huile dans l’accumulateur. On obtient alors la configuration de l’état 2. On bloque la pression
de gonflage < à la pression d’utilisation soit : p1= 0.9 x p2
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Pour la décharge de 3 vers 2 :
Δv = v2 – v3
p3 : pression maximum du circuit (LdP ouvert)
p2 : pression du récepteur qui aura besoin de l’accumulateur
p1= 0.9 x p2
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On obtient alors un calcul théorique du volume d’azote dont on a besoin :
On détermine par la lecture dans un catalogue fournisseur l’accumulateur approprié. On aura sur
celui-ci le volume d’azote nominal et le volume d’azote réel. C’est ce dernier qui permettra de
calculer la pression de gonflage réel.
Détermination de la pression de l’azote :
En utilisant les mêmes équations on obtient :
4.5.1. Standard
Comme son nom l'indique il permet le passage du fluide dans un sens et l'interdit dans
l'autre. Le fluide passe de A vers B après avoir vaincu la force développée par le ressort sur
le clapet conique. Dans le sens inverse le fluide maintient en plus du ressort le clapet
conique sur son siège.
L’utilisation en pont de Graetz de 4 CAR peut permettre quel que soit le sens de circulation
du fluide, l'utilisation de composant dans les mêmes conditions
4.5.2. Piloté
Le principe de base reste le même mais dans certaines utilisations on peut avoir besoin
d'annuler le blocage du fluide. Il suffit pour cela d'alimenter hydrauliquement l'orifice X
forçant ainsi le clapet conique à s'ouvrir. Pour annuler la commande on alimente l'orifice Y
ou on laisse le ressort de rappel agir ; attention toutefois au retard de fermeture dans ce cas.
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4.6. Le limiteur de pression réglable
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4.7. Le réducteur de pression
Le rôle du réducteur de pression est différent, il permet de limiter la pression dans toute une
branche d'une installation, cette pression étant bien sûr inférieure à la pression délivrée par la
pompe. Le schéma est donc différent.
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RdP à commande indirecte :
Les commandes indirectes sont utilisées pour les grands débits. L'étage de pilotage est réalisé
par un limiteur de pression à action directe.
A noter : Il faut prendre en compte dans les calculs de débit, le débit de fuite dû à la commande
de ce réducteur sur le circuit secondaire.
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4.8. Le limiteur de débit
On vient de voir comment limiter ou réduire la pression il reste maintenant à
travailler sur le débit. Le principe est simple. Il suffit d'étrangler la canalisation pour
diminuer le débit.
On voit que cette fonction n'est pas simple et qu'elle présente un certain nombre d'inconvénients
d'utilisation dans les limiteurs de débits.
Néanmoins en regardant de plus près, on voit que l'influence de la section rétrécie est plus
importante que les autres valeurs. Si le régime est turbulent, ξ est pratiquement une fonction
exclusive de la forme de la restriction (aire de la surface mouillée sur la section de la restriction)
; ξ grandit avec le rapport précédent. Avec toutes ces remarques, on obtient quand même un
limiteur de débit utilisable.
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A retenir : Plus la surface mouillée est grande et plus le frottement est important. On aura donc
une élévation de la température qu’il conviendra de surveiller et donc une viscosité variable.
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4.9. Le régulateur de débit
Pour les cas où la différence de pression doit être maîtrisée, on préfère le régulateur de
débit. La balance de pression est soumise à chaque extrémité à p c et à pi. Ces deux pressions sont
prises en amont et en aval de la régulation de débit et permettent d'asservir l'étranglement
variable pour conserver le débit, quel que soit la variation de pression.
A noter :
Les régulateurs de débit sont utilisés selon trois types de montage :
En alimentation du récepteur : montage traditionnel,
En retour au réservoir : pour les vérins verticaux,
En dérivation : pour un meilleur rendement.
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Montage en dérivation :
L'intérêt réside dans le fait que le débit excédentaire retourne au réservoir par le régulateur
de débit et non par le limiteur de pression.
4.10. Le distributeur
Il en existe 3 principaux.
• A tiroir,
• A robinet,
• A clapet.
A clapet A tiroir
Nous n’étudierons pas le deuxième, il n’est pas utilisé en hydraulique industrielle car il
demanderait des efforts trop importants pour le manœuvrer.
S’ils sont utilisés en basse pression le corps sera en fonte sinon on aura un corps en acier
mi-dur. Le système mobile sera lui toujours en acier traité rectifié.
Les principales commandes sont :
• Mécanique,
• Manuelle,
• Hydraulique, la pression de pilotage est de l’ordre de 10 bars ;
• Electrique.
Dans le cas de débit très important (supérieur à 30 l/min) les efforts sont trop importants
pour une commande directe (manuelle ou électrique). On utilisera alors un distributeur de
commande en 1/4" donc sur ce principe :
46
4.10.1. A tiroir
Il est utilisé pour les faibles et moyennes pressions. Les jeux internes provoquent des
fuites, il est donc déconseillé de les utiliser dans les systèmes asservis.
A noter : Les jeux internes entre le piston et la chambre sont de l’ordre de 15μm. Il convient
donc lors du montage sur une semelle d’utiliser une clef dynamométrique et de suivre une
logique de serrage (celles des culasses) pour ne pas déformer les éléments.
A noter : Lors du changement d’état il peut y avoir deux solutions constructives. On parle de
recouvrement de transfert. Il est soit négatif soit positif.
• Recouvrement négatif (underlap) : Pendant un court instant les orifices communiquent il en
résulte une absence de choc lors de l’inversion mais le récepteur peut se déplacer ou
l’accumulateur se vider partiellement.
• Recouvrement positif (overlap) : Les différents orifices ne sont jamais en communication
mais des pointes de pressions risquent de perturber le système en générant du broutement au
démarrage.
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4.10.2. A clapet
On utilise ces distributeurs pour des systèmes en 3/2 et pour des faibles pressions car
sinon les efforts de commutation sont trop importants. Dans le cas de fortes pressions on utilise
le principe des distributeurs de pilotage.
A noter : L’utilisation des distributeurs à clapet est à éviter si le circuit génère des coups de
bélier.
48
4.10.3. Synthèse sur les distributeurs
A noter : Préférer toujours un distributeur 4/3 avec centre ouvert pour limiter le couple au
démarrage et ainsi limiter la casse de l’accouplement moteur électrique / pompe. On peut
utiliser un distributeur à 2 positions si un seul actionneur est prévu dans le système.
La position centrale permet le plus souvent de bloquer (préférer un CAR piloté ou
non) ou délester les actionneurs et surtout de permettre à la pompe de débiter vers le
réservoir sans difficulté (pas de passage par le LdP principal).
Les normes utilisées sont :
• ISO, (International Organisation for Standardisation)
• CNOMO,
• CETOP, (Comité Européen des Transmissions Oléohydrauliques et
Pneumatiques)
• JIC, (Joint Industry Conference)
• DIN
Même si elles sont différentes, elles permettent l’association des éléments entre eux.
A retenir :
On peut approximer les pertes de charges dans les distributeurs à 2 bars quelques soit leur
taille, et ce dans une première étude. Il convient dans l’étude terminale de suivre les données
constructeurs.
4.11. La pompe
Il existe deux sortent de pompes :
• Les volumétriques qui sont génératrices d’un débit. Celui-ci peut être fixe ou
variable.
Nous n’étudierons ici que les pompes volumétriques qui sont utilisées en hydraulique
industrielle.
4.11.1. A engrenages
C’est la pompe standard, elle a une cylindrée fixe et fonctionne entre 10 et 170 bars. Il
en existe deux types, à dentures extérieures et à dentures intérieures.
Elles sont bruyantes donc utilisées dans le monde agricole, industriel lourd,…. Elles
peuvent fonctionner jusqu’à 170 b. Elles ont un rendement d’environ 0,8. L’un des
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engrenages est moteur tandis que l’autre est mené. Pour diminuer le bruit on peut augmenter
le nombre de dents. Elles ne nécessitent pas de haute filtration.
Remarques constructives :
Les coussinets sont en matériau composite et frettés dans les paliers mobiles. Sous
l’action des efforts du à la pression dans la zone de refoulement, ils se déforment
radialement favorisant l’étanchéité radiale dans la zone d’aspiration.
Le joint spécial permet d’assurer par sa forme spécifique une pression axiale sur les paliers
et ainsi assurer une meilleure étanchéité et donc limiter les fuites et donc améliorer le
rendement volumétrique.
50
Système à dentures intérieures avec croissant
Le croissant est lié à la forme des dents en développante de cercle. Sans croissant il y aurait
communication entre refoulement et aspiration.
Remarques constructives :
Le nombre de pièces réduit et l’absence d’étanchéité complexe en font une pompe d’un prix
attractif (par rapport aux pompes à palettes) pour un rendement aussi bon.
51
Système à dentures intérieures sans croissant.
Les dents ont des profils circulaires.
Les deux lumières en forme d’haricot (aspiration et refoulement) sont réalisées dans le
stator. Le pignon à dentures intérieures en liaison pivot avec le carter à une dent de plus que
le pignon à dentures extérieures entraîné par le moteur.
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Remarques constructives :
Les zones d’aspiration et de refoulement ne sont pas réalisées sur le côté comme dans
l’étude théorique mais radialement. Cela est rendu possible grâce aux évidements E réalisé dans
la couronne.
Des coussinets 2 sont placés aux extrémités des dents de la couronne pour assurer une
meilleure étanchéité. La vitesse de glissement à cet endroit est faible donc l’usure est limitée.
4.11.2. A palettes
Elle est aussi standard, fonctionne sur la même plage de pression que les pompes à
engrenages. Elles sont en revanche très silencieuses. Pour accepter les 200 b, elles doivent être
équilibrées, en effet le déséquilibre pression d’aspiration d’un côté et pression de refoulement de
l’autre, crée des efforts sur les paliers, en revanche si on arrive à doubler le refoulement et
l’aspiration de façon symétrique les efforts s’équilibrent. Elles ont un rendement d’environ 0,9.
L’unité d’entraînement est accouplée au rotor. Celui-ci est constitué de palette libre
radialement. Par la force centrifuge elles viennent frotter sur la surface interne du stator et dans
la partie d’agrandissement des volumes aspirer de fluide et dans la partie de rétrécissement des
volumes refouler de fluide sous pression.
Elles sont aussi bien à cylindrée fixe qu’à cylindrée variable. La variabilité consiste juste à faire
varier l’excentricité entre le stator et le rotor.
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4.11.2.1 A stator cylindrique
54
Calcul du débit moyen :
Il s’agit d’une pompe à cylindrée constante. La distribution du fluide se fait par des clapets
aménagés dans la partie supérieure des cylindres.
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4.11.6. Synthèse sur les pompes
Fuites internes :
Pour les calculs sur les pompes il faudra tenir compte des fuites internes. Elles
interviennent généralement entre le rotor et le stator pour les pompes à engrenages et à
palettes et entre les liaisons pivots/glissants (piston/cylindre), distribution (piston/patin et
patin/glace) pour les pompes à pistons radiaux et axiaux.
Ces fuites favorisent la lubrification hydrodynamique des éléments et aussi la stabilité
en température des éléments.
Attention toutefois aux systèmes à basse vitesse pour lequel la disparition du film
entraîne le phénomène de stick-slip.
Rodage :
A l’achat les pompes même si elles ont été rodées ont encore des zones de frottement
importantes. Il conviendra de mettre les additives anti-usures dans le fluide autorisant des
pressions de contact importantes. Les constructeurs prévoient également la filtration
nécessaire, elle est souvent de l’ordre de 25 μm.
Cavitation :
Il s’agit d’une dépression d’un volume de fluide, celui-ci se transformant localement
en phase gazeuse. Il y a alors naissance d’une variation de débit et de pression. Des
vibrations se propagent alors dans tout le circuit. Les raisons peuvent être :
• Fréquence de rotation trop élevée,
• Filtre d’aspiration trop exigent en terme de création de pertes de charge,
• Viscosité du fluide trop importante,
• Dépression dans le réservoir (absence de reniflard par exemple).
Une pompe qui cavite aura une usure prématurée, en effet les pressions/dépressions
peuvent amener des arrachements localisés et ainsi favoriser les fuites internes et surtout des
rayures dans les zones de frottements.
Niveau sonore :
L’irrégularité du débit des pompes, liée à la cinématique, entraîne des accélérations
locales du fluide et donc des variations de pressions à certaines fréquences. Ces phénomènes
sont à l’origine des bruits. Ci-dessous un tableau de synthèse des bruits enregistrés pour une
fréquence de rotation de 1500 tr/min :
56
Tableau de caractéristiques :
Page suivante vous est présenté un tableau de synthèse des caractéristiques déjà vues. Il
relève les principales fonctions mais les caractéristiques du constructeur sont bien
évidemment plus pertinentes et surtout bien plus complètes.
57
TRAVAUX DIRIGES
Exercice 1
Un fleuve a un débit de 850 m3/s.
Combien de litres d’eau s’écoulent en 1 heure ?
Exercice 2
Les pommes de douche classiques ont un débit de 15l/min.
Les pommes de douche à débit réduit ont un débit de 6l/ min
La famille Propret est composée de 4 personnes qui prennent chacune une douche de 3 min
en moyenne chaque jour.
Quelle économie d’eau (en m3) pourrait-elle faire par an si elle changeait la pomme de
douche classique par une pomme à débit réduit ?
Exercice 3
Une infirmière doit perfuser un patient pendant 12 H avec 1 litre de sérum glucosé.
Sachant que 1ml = 20 gouttes, quel sera le débit de la perfusion en nombre de gouttes par
minute?
Exercice 4
Suite à de fortes pluies, Mr Crueau avait 20 cm d’eau dans sa cave. Sachant que la surface
de sa cave est de 20 m2, combien de temps lui faudra-t-il pour la vider s’il utilise une pompe
qui débite 650 litres /min ?
Exercice 5
Une cuve contient 300 litres. Elle peut être alimentée par deux robinets, un d’eau chaude
dont le débit est de 15 l/min, un autre d’eau froide. Si on la remplit avec de l’eau froide, on
met 10min de plus que si on la remplit avec de l’eau chaude.
Combien de temps faudrait-il pour remplir la cuve en ouvrant les deux robinets
simultanément ?
Exercice 6
Pour remplir un bassin de 3600 litres on dispose de deux robinets.
En ouvrant le robinet 1 pendant 2h40 et le robinet 2 pendant 1h20, on remplit le bassin.
En ouvrant le robinet 1 pendant 1h20 et le robinet 2 pendant 2h40, on ne le remplit qu.à
80%. Quels sont les débits des deux robinets ?
Exercice 7
Données : Charge sur le vérin Fr = 8 103 daN ; débit réel de la pompe Qp = 60 l/min
Section du vérin S = 100 cm2 ; Pompe : gP = 0; 88 ; volP = 0; 96 ; Vérin : gV = 0; 98.
1 Calculer la pression dans le circuit.
2 Déterminer la vitesse de sortie de la tige du vérin.
3 Donner la cylindrée de la pompe, régime 1800 tr/min.
4 Calculer la puissance consommée par la charge Fr.
5 Déterminer la puissance hydraulique dans le circuit.
Exercice 9
Sur une ligne de conditionnement de conditionnement en flacons, une remplisseuse
comprend un générateur à effet Venturi qui accélère de l’eau dans la conduite ci-dessous :
A B
D1 D2
v1
v2
Cette conduite se compose : D’une partie cylindrique de diamètre D1 et de section S1
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Exercice 10 (Mise en œuvre des matériaux)
La fermeture, le verrouillage et l’ouverture d’un moule sont assurés par un vérin double
effet de diamètre D = 80 mm.
1. Calculer la valeur arrondie à l’unité près de la force qu’exerce le fluide sur le piston à la
fermeture de moule si la pression du fluide est p = 30 bar.
2. On désire que la fermeture du moule s’effectue en 2,5 s. Calculez la vitesse moyenne de
déplacement du piston en mètres par seconde si la longueur de la course est de 400 mm.
3. Calculer la vitesse du fluide en m3/s et en litres par minute (valeur arrondie à 10–2 près).
4. Calculer la puissance fournie par le vérin pendant la fermeture du moule.
5. L’ouverture du moule doit s’effectuer à la vitesse de 16 cm/s.
Calculer alors la pression du fluide si la puissance fournie par le vérin est P = 1,5 kW et le
diamètre de la tige D’ = 40 mm.
D = 80 mm
D’ = 40 mm
Vers le moule
400 mm
Exercice 11
On pose z0 = 0m
La pompe a une cylindrée de 1 100 cm3/tr ; sa fréquence de rotation est égale à 600 tr/min ;
son débit est égal à 560 litres par minute.
3 V3
3
p3
2
1 z3
V2 V1
réservoir
2 1 p2 p1
pompe
z2 z1
V0
rivière
0 0 p0
z0
60
1. Calculer, en litres par minute, le débit théorique Q de la pompe.
2. En déduire son rendement . Donner le résultat arrondi au centième.
3. La pression de l’eau dans la conduite d’aspiration au niveau de la pompe est de 2.104 Pa.
L’eau de la rivière est à pression atmosphérique, la vitesse de l’eau à l’entrée de la
conduite est nulle.
Calculer, en mètres par seconde, la vitesse v1 de l’eau dans la conduite d’aspiration au
niveau de la pompe. (on utilisera l’équation de Bernoulli entre les états 0 et 1). Donner
le résultat arrondi au dixième.
4. A la sortie de la pompe, l’eau a une vitesse égale à 3,6 mètres par seconde. Calculer
l’aire en cm2 de la section de la conduite à cet endroit.
5. A la sortie de la conduite de refoulement, l’eau est à la pression atmosphérique.
Calculer, en pascals, la pression p2 nécessaire à la sortie de la pompe pour obtenir à la
sortie de la conduite de refoulement, une vitesse égale à 1,5 mètres par seconde. (on
utilisera l’équation de Bernoulli entre les états 2 et 3).
On donne : eau = 1 000 kg/m3, Pression atmosphérique : 105 Pa, g = 9,8 m/s²
Exercice 12
On donne :
- La longueur des conduites : à l’aspiration la = 40m, au refoulement lr = 190m.
- Le coefficient de perte de charge linéaire λ = 0.025.
- Les coefficients de perte de charge singulière sont donnés par :
A l’aspiration : Ka = 3.6 Au refoulement : Kr = 5
- La pression de vapeur à la température considérée pv = 0.025bar NPSHRéc = 2mCE
- ρ = 1000 kg/m3 ; g = 10 m/ s2 ; H = 6.75m et HG = 24m.
1. Montrer que la hauteur manométrique totale du circuit peut s’écrire sous la forme :
Hmt = HG + ΔH avec ΔH =A.Q2
2. Calculer les paramètres de perte de charge A1 et A2 respectivement pour d1 et d2.
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3. Les caractéristiques de la pompe sont données dans la tableau ci-dessous.
a. Le choix de cette pompe est-il correct ? (Justifiez).
b. Déterminer les points de fonctionnement des deux conduites.
4. Quel diamètre faut-il choisir ? (Justifiez).
5. Déterminer la puissance électrique consommée par cette pompe sachant que le
rendement du moteur électrique est ηm = 0,9.
Exercice 13
Une pompe centrifuge aspire de l'eau à une hauteur géométrique d'aspiration Hga = 4m
et le refoule dans un réservoir à une hauteur géométrique de refoulement Hgr = 16m,
comme l’indique le schéma ci-dessous.
La conduite d'aspiration de longueur La = 20 m et celle de refoulement de longueur Lr =
380 m ont le même diamètre D = 80mm. Leur coefficient des pertes de charge
régulières est λ = 0,021 et le coefficient des pertes de charge singulières à l’aspiration est
Ka = 3,25 et celui au refoulement est Kr = 5,5.
Les surfaces libres des réservoirs sont à la pression atmosphérique : patm = 1bar
La pompe entrainée à 1450 tr/mn, possède les caractéristiques définies par les équations
suivantes :
Hauteur manométrique : Hm = -0,4 Q2 + 60
Rendement : ηp = -0,02 Q2 + 0,25 Q
Avec Hm la hauteur manométrique en mètre (m) ou mètre Colonne d’Eau (mCE) et Q le
débit volumique en litre/s (l/s).
Les caractéristiques de la pompe sont tracées sur papier millimétré.
On donne la masse volumique de l’eau ρ = 103 Kg/m3 et l'accélération de pesanteur g =
10 m/s2.
1. Montrez que l'équation caractéristique de circuit s’écrit sous la forme :
Hm = HG + AQ2. avec : Hm en (m), Q en (l/s), HG la hauteur géométrique totale et A
une constante à déterminer (donner l’expression littérale de A puis la calculer)
2. On prendra pour la suite A = 0,225 lorsque Q est en (l/s). Calculer les hauteurs
manométriques du circuit pour les différents débits du tableau suivant :
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6. Sachant que le rendement du moteur électrique est m = 85%, calculer l’énergie
électrique en (kwh) consommée pour effectuer le remplissage d’un réservoir de 500 m3.
Exercice 14
On donne :
- les diamètres de chacun des pistons : D1 = 10 mm; D2 = 100 mm.
- l’intensité de la force de pression en A : Fp1/h = 150 N.
Exercice 15
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L
Exercice16
Une conduite de section principale SA et de diamètre d subit un étranglement en B où sa
section est SB. On désigne par α = SB/SA le rapport des sections.
Un fluide parfait incompressible de masse volumique ρ , s’écoule à l’intérieur de cette
conduite. Deux tubes plongent dans la conduite ayant des extrémités respectivement A et B.
Par lecture directe de la dénivellation h, les deux tubes permettent de mesurer le débit
volumique qv qui traverse la conduite.
1) Ecrire l’équation de continuité. En déduire l’expression de la vitesse VB en
fonction de VA et α .
2) Ecrire la relation de Bernoulli entre les points A et B. En déduire l’expression de
la différence de pression (PA-PB) en fonction de ρ , VA et α .
3) Ecrire la relation fondamentale de l’hydrostatique entre les points A et A’.
4) Ecrire la relation fondamentale de l’hydrostatique entre les points B et B’.
5) En déduire l’expression de la vitesse d’écoulement VA en fonction de g, h, et α .
6) Donner l’expression du débit volumique qv en fonction de d, g, h, et α .
Faire une application numérique pour :
- un diamètre de la section principale d=50 mm,
- un rapport de section α = 2 ,
- une accélération de pesanteur : g= 9,81 m/s2,
- une dénivellation h=10 mm.
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Exercice 17
Du fuel lourd de viscosité dynamique μ = 0,11 Pa.s et de densité d=0,932 circule dans un
tuyau de longueur L=1650 m et de diamètre D=25 cm à un débit volumique qv=19,7 l/s. On
donne la masse volumique de l’eau ρ = 1000 kg /m3.
Travail demandé :
1) Déterminer la viscosité cinématique ν du fuel.
2) Calculer la vitesse d’écoulement V.
3) Calculer le nombre de Reynolds Re.
4) En déduire la nature de l’écoulement.
5) Déterminer le coefficient λ de pertes de charge linéaire.
6) Calculer la perte de charge JL dans le tuyau.
Exercice 18
De l’huile ayant une viscosité dynamique μ = 0,7 Pa.s et une densité d=0,896 est pompée
d’un point A vers un point L.
Elle circule dans une canalisation de diamètre d=100 mm formée des six tronçons
rectilignes suivants :
- AB de longueur 6 m,
- CD de longueur 12 m,
- EF de longueur 5 m,
- GH de longueur 4 m,
- IJ de longueur 7 m,
- Kl de longueur 8 m.
La canalisation est équipée :
- de deux coudes à 45 0 : BC, DE : ayant chacun un coefficient de perte de
charge Kcoude 45=0,2,
- de deux coudes à 900 : FG et JK : ayant chacun un coefficient de perte de
charge Kcoude 90=0,3,
- d’un coude à 1800 HI: ayant un coefficient de perte de charge Kcoude 180=0,4,
La pression d’entrée est PA=3 bars.
La conduite est supposée horizontale et transporte un débit volumique qv=2.5 l/s.
Travail demandé :
1) Calculer la vitesse d’écoulement V en m/s.
2) Calculer le nombre de Reynolds.
3) Il s’agit d’un écoulement laminaire ou turbulent ?
4) Déterminer le coefficient de perte de charges linéaireλ .
5) Calculer les pertes de charges linéaires ΔPlineaire .
6) Calculer les pertes de charges singulières Δ Psinguliere.
7) Déterminer la pression de sortie PL.
8) Quelle sera la pression de sortie PL’ si le débit volumique Qv atteint 5 L/s.
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Exercice 19 Indiquer les solutions
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Exercice 20
Un vérin hydraulique est constitué par deux cylindres verticaux remplis d'un liquide
incompressible qui communique à leur partie inférieure par un tube de faible section. Le
diamètre du piston d'entrée est d = 4,0 cm, celui du piston de sortie D = 40 cm. (voir figure
page suivante).
1-On souhaite que le vérin puisse soulever une charge de masse m = 2 tonnes.
1.a) Calculer l'intensité de la force FA à appliquer à l'entrée du vérin.
1.b) Le piston d'entrée peut être enfoncé par un levier dont le rapport des bras est OE/OA=5
. Calculer l'intensité de la force f que l'on doit exercer verticalement à l'extrémité du levier.
2-On souhaite soulever le piston de sortie d'une hauteur H = 15 cm.
2.a) Calculer le déplacement du piston de sortie si le piston d'entrée se déplace de h = 6 cm.
2.b) A chaque course du levier, le piston d'entrée se déplace donc de h = 6 cm. Déduire de la
question précédente le nombre n de courses de levier qui seront nécessaires pour pouvoir
soulever le piston de sortie d'une hauteur H = 15 cm.
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