Microbiote Et Bactéries Pathogènes
Microbiote Et Bactéries Pathogènes
Microbiote Et Bactéries Pathogènes
Quand on est en bonne santé les bons micro organismes sont en plus grandes quantités
que les mauvais. Notre microbiote peut être déstabilisé et donc on peut perdre une partie
des bons micro-organismes. On retrouve alors une compétition qui existe en permanence.
→ Notre microbiote ce sont des saprophytes.
Les bactéries de notre microbiote sont de type commencal car elle mange ce qu’elles
trouvent dans notre TD, et donc elles mangent ce que l’on mange
10% des gens ont un staphylococcus dans leur microbiote mais il est à l'extérieur de la
peau. Il devient pathogène lors d’une coupure ou d’une entrée lui permettant de pénétrer
notre organisme
- C’est pour ca qu'on l’attrape souvent à l'hôpital
Symbiose : 3 types d’association
Symbiose (« vie avec ») : association intime et durable à caractère obligatoire ou non et à
avantages et/ou inconvénients réciproques entre la bactérie et l’hôte.
1 - Mutualistes : bactéries qui colonisent l'organisme sans être pathogènes et qui échange
avec nous (relation +/+). (ex. le microbiote intestinal synthétise de la vitamine K, une
vitamine qui nous est nécessaire pour l'absorption de nos aliments. Cette même flore
intestinale gêne aussi la prolifération de bactéries pathogènes ainsi que celle de bactéries
commensales potentiellement dangereuses.)
Microbiote de l’Homme
Le microbiote est l'ensemble des micro-organismes vivant
dans un environnement spécifique chez un hôte (animal
ou végétal).
Microflore de l’Homme
Cette microflore est localisée dans le tube digestif, sur la
peau et les muqueuses.
Microflore transitoire :
- premier signal d’un changement d’environnement
- permet l’adaptation de l’Homme à son environnement
- saprophyte
→ Exemple quand on change d'environnement (pays différents), on peut retrouver de
nouveaux micro-organismes qui vivent la bas donc ils nous colonisent, on a donc un
microflore transitoire qui se modifie. Quand on revient dans notre pays habituel, on retrouve
notre microflore de “ base ”.
Pendant plusieurs années on avait très peu de connaissance concernant nos microbiotes
surtout au niveau de notre intestin. Il est vrai que savoir les conditions exactes dans l’intestin
est assez compliqué à une certaine époque. On considère que seulement 2 à 5 % de notre
microbiote intestinal était identifié à l’époque.
Dans les années 2007, on a fait 2 grands programmes au niveau mondial pour prendre les
choses d’une manière différente, on a arrêté de cultiver les bactéries sur des milieux de
culture mais on est passé sur du séquençage avec une partie de notre microbiote. On extrait
l'ADN génomique pour les séquencer et pouvoir trouver les différents gènes que nous avons
et les différentes bactéries de notre microbiote.
On a étudié 242 sujets avec chacun 15 ou 18 zones prélevées (18 femme car 3 vagin). On
retrouve les mêmes types de bactérie dans les différents endroits de la peau, au niveau de
la bouche c’est la même chose indépendamment d'où on prend l'échantillon.
→ Différent avec la plaque dentaire car différent du reste de la bouche.
Bien sûr on retrouve une différence en fonction de l’endroit, le microbiote du vagin est
différent de celui de l’intestin. Mais peu importe où l’on prélève dans l’intestin on retrouvera
le même microbiote.
Aujourd’hui, les programmes de recherches sur les microbiotes ne sont plus financés par les
Etats. Par contre, il existe encore des programmes financés par des firmes types NEstlé ou
Lactalis pour étudier la diversité des microbiotes.
- Ces recherches vont permettre de trouver des bactéries lactiques qui pourrait servis
dans la production alimentaires
Microbiote Buccal
A la base on retrouve des bactéries en anaérobie tandis que vers la surface, des bactéries
en aérobie. → Zones riche/faible en O2, et anoxique
Microbiote cutané:
Dépend des types de peau : Colonisation variable selon le type de peau.
Les sécrétions des glandes sébacées fournissent de l'eau, des acides aminés, des acides
gras qui servent d'éléments nutritifs, principalement pour Staphylococcus epidermidis.
Lors de l’adolescence : Les glandes sébacées sécrètent des lipides complexes qui peuvent
être dégradés par les enzymes des bactéries Gram+, telles que P. acnes (associée à l'acné
vulgaire). Du au changement hormonal, sécrétion de nouveaux lipides.
Au niveau des aisselles : Acides gras volatils > forte odeur. De nombreux déodorants
contiennent des substances antibactériennes.
Microbiote du vagin :
Flore digestive ou
intestinale = Microbiote intestinal
Attention c’est faux de dire qu’il existe plus de cellule bactérienne que de cellule humaine
dans notre corps.
Microbiote de l’intestin
On sait aujourd’hui qu' E.coli ne représente pas plus de 2 à 5% de notre microbiote. On peut
symboliser ça par un iceberg, on a omis une grande autre partie de bactérie.
Acquisition du microbiote
Après 3 ans : On a le passage de l'adolescence avec une influence hormonale qui aura une
influence sur le microbiote. Également les grossesses pour les femme joueront sur le
microbiote. Ainsi que la ménopause, liée au changement hormonal.
De plus, une personne âgée va avoir un microbiote plus faible qu’une personne plus jeune.
Un personne plus âgée va avoir une vie sédentaire, mange moins de choses et moins
varié… moins en contact avec l'environnement.
Microbiote varie selon les individus et leur alimentation :
La plus grande partie des espèces dominantes dans le microbiote fécal d’un individu lui
sont propres.
–Empreinte fécale spécifique de l’individu = « carte d'identité »
L’équilibre est la eubiose, plus de bon que de mauvaise. Quand c’est l’inverse on parle de
dysbiose ou plus de mauvaises bactéries que de bonnes.
De l’eubiose à la dysbiose
Dysbiose = déséquilibre qualitatif et/ou quantitatif du microbiote
intestinal qui peut amener à un état pathologique
Les mycoses sont des dysbioses. Les mycoses sont dues à des levures, champignons
pathogènes.
Probiotiques et prébiotiques :
Nature de probiotiques :
- Bactéries lactiques : Lactobacillus bulgaricus Lactobacillus plantarum
- Bifidobactéries
- Streptococcus thermophilus
- Saccharomyces boulardii
Montre la prolifération de
Clostridium, il faut donc prendre
des probiotiques en même
temps. Comme de l’ultra levure
pour construire une barrière
temporaire pour éviter la
prolifération des mauvaises
bactéries.
Quand on est en bonne santé
c’est notre microbiote normal qui
prend le dessus.
Le clostridium difficile, prolifère et produit des toxines quand on prend des antibiotiques par
exemple ce qui donne des diarrhées intenses. Pensé à faire une greffe de microbiote d’une
personne saine et on le donne à une personne malade qui a des diarrhées. Le microbiote
sera alors remis en place et la personne malade pourra guérir.
Néanmoins cela pose des problèmes éthiques, c’est le microbiote d’une personne que l’on
donne à quelqu'un d’autre. On pourrait avoir des banques de microbiote de chaque
personne pour pouvoir donner et guérir une personne en particulier.
Ex a Nantes; Les chirurgiens proposent à leur patient de prélever un peu de leur microbiote
intestinal dans le cas ou l’on retrouve une dysbiose dû à la chirurgie, on pourra alors
transplanter leur propre microbiote.
La plupart d’entre eux sont NON PATHOGÈNES (comme les bactéries d’un yaourt et les
levures)
Limites :
- Porteurs sains, porte la maladie mais ne sont pas appropriement dit malade.
- Toxines, symptôme produit dû aux toxines de la bactérie donc bactérie ne va pas se
multiplier car pas la.
- Bactéries non cultivables
- Pathologies polymicrobiennes
- Sensibilité différente
Infection et maladie infectieuse
Infection :
Invasion d’un hôte par un microorganisme suivie par son établissement et sa multiplication
(Attention infection ne signifie pas maladie ; exemple des porteurs tomatiques)
Maladie :
Déviation ou arrêt d’une structure ou d’une fonction normale de n’importe quelle partie de
l’organisme, se manifestant par un ensemble caractéristique de symptômes et de signes
Maladie infectieuse :
État pathologique résultant du conflit entre l'hôte infecté et le micro organisme infectant
(lésions par le microorganisme ou ses produits et/ou par la réponse immunitaire spécifique
ou non spécifique déclenchée par le microorganisme).
Remarque : Il existe des maladies d'origine bactérienne sans infection (exemple : bactérie
produisant des exotoxines comme toxine botulinique).
Bactéries pathogènes:
Pathogène strict (obligatoire) : bactérie capable de provoquer une maladie même chez un
sujet « sain » si son nombre et la voie d’entrée sont respectés. Ils ne font pas partie du
microbiote normal. (ex. M. tuberculosis (tuberculose), typhoïde, méningite, choléra…). On
est automatiquement malade.
Pathogène opportuniste : bactérie qui ne donne pas de maladie chez un sujet sain, mais il
est capable de provoquer une maladie lorsque les défenses de l’hôte sont affaiblis (chez les
sujets immunodéprimés)
Ce sont des bactéries saprophytes ou commensales de la peau et des muqueuses qui, suite
à une immunodépression ou antibiothérapie, prolifèrent. (ex. entérocoque, E. coli, St.
Epidermis, S. aureus, P. aeruginosa…)
✓ Infection généralisée
- Invasion des tissus
- Bactériémie (présence de bactéries dans le sang)
- Septicémie (infection de l’ensemble de l’organisme par propagation via la circulation
sanguine)
- Choc septique (état inflammation sévère; défaillance organique)
- Toxémie (production de toxines)
Facteur de virulence : composant d’un pathogène qui entraîne des dommages chez l’hôte
(pouvoir d'adhésion, multiplication, diffusion de toxine, dissémination)
Physiopathologie de l’infection:
Voies de contamination
1. digestive (ex. listeria, choléra, salmonellose)
2. respiratoire (ex. tuberculose)
3. cutanée (ex tétanos)
4. transcutanée (ex. peste)
5. sexuelle (ex. syphilis, chlamydia)
Une fois que la bactérie est arrivée vers l'hôte, il faut que la bactérie puisse adhérer au
niveau de notre cellule.
La multiplication:
Les bactéries parfois peine à se multiplier car ne trouve pas de fer libre, mais
possède une machinerie importante pour pallier ce problème. Les bactéries
produisent par exemple des molécules de sidérophores, molécules une fois
produites peuvent aller chercher le fer dans la circulation et l’amener jusqu'à
la bactérie. Notamment par ex l’hème de l'hémoglobine qu’ils vont dégrader
pour récupérer le fer.
Nuisance de l’hôte:
1. Production d’enzymes hydrolytiques , production par les bactéries
Collagenase : Clostridium sp
Hyaluronidase : Staphylococcus sp, Streptococcus sp
Elastase : Pseudomonas aeruginosa
Coagulase : Staphylococcus aureus
DNase : Staphylococcus sp, Streptococcus sp, dégrade l’ADN.
2. Toxines:
On retrouve deux cas de toxines,
On parle de PAMP, commun dans plusieurs bactéries. Toute la bactérie gram- on toute cette
partie toxique.
Défenses non-spécifiques
Barrières naturelles:
• barrières physiques (peau, muqueuses, cils) (quasi imperméable)
• barrières chimiques (acidité, salive, lysozyme, sueur, bile…)
• barrières des flores normales (empêchent la colonisation et la multiplication)
La peau = barrière