NF en 13201 Éclairage Public - Performance Lumineuse

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NF EN 13201-2

MARS 2016

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Client : 23626447

Le : 25/11/2024 à 14:28
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FA158784 ISSN 0335-3931

NF EN 13201-2
10 Mars 2016

Indice de classement : X 90-006-2

ICS : 93.080.40

Éclairage public —
Partie 2 : Exigences de performance
E : Road lighting — Part 2: Performance requirements
D : Straßenbeleuchtung — Teil 2: Gütemerkmale

Norme française homologuée


par décision du Directeur Général d'AFNOR.
Remplace la norme homologuée NF EN 13201-2, de février 2005.

Correspondance La Norme européenne EN 13201-2:2015 a le statut d'une norme française.

Résumé Le présent document définit les exigences de performance qui sont spécifiées
sous forme de classes d’éclairage pour l'éclairage public concernant les besoins
visuels des usagers de la route et considère les aspects environnementaux liés
à l’éclairage public.
Les classes d’intensité lumineuse en installation pour la limitation de l’éblouissement
d'incapacité et le contrôle de la lumière générant des nuisances et les classes
d’indice d’éblouissement pour la limitation de l’éblouissement d’inconfort sont
définies à l’Annexe A informative. L’éclairage des passages piétons est traité dans
l’Annexe B informative. L'évaluation de l'éblouissement d'incapacité pour les zones
de conflit (classes C) et pour les piétons et les cyclistes (classes P) est traitée dans
l'Annexe C informative.

Descripteurs Thésaurus International Technique : éclairage, éclairage des voies publiques,


voie de circulation, chaussée, classification, définition, perception visuelle,
éclairement lumineux, luminance, intensité lumineuse, caractéristique, valeur
minimale, valeur maximale, implantation, installation, aspect, environnement.

Modifications Par rapport au document remplacé, révision de la norme.

Corrections

Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org

© AFNOR — Tous droits réservés Version de 2016-03-P


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NF EN 13201-2 —2—

La norme

La norme est destinée à servir de base dans les relations entre partenaires économiques, scientifiques,
techniques et sociaux.

La norme par nature est d’application volontaire. Référencée dans un contrat, elle s’impose aux parties.
Une réglementation peut rendre d’application obligatoire tout ou partie d’une norme.

La norme est un document élaboré par consensus au sein d’un organisme de normalisation par
sollicitation des représentants de toutes les parties intéressées. Son adoption est précédée d’une enquête
publique.

La norme fait l’objet d’un examen régulier pour évaluer sa pertinence dans le temps.

Toute norme est réputée en vigueur à partir de la date présente sur la première page.

Pour comprendre les normes

L’attention du lecteur est attirée sur les points suivants :

Seules les formes verbales doit et doivent sont utilisées pour exprimer une ou des exigences qui doivent être
respectées pour se conformer au présent document. Ces exigences peuvent se trouver dans le corps de la
norme ou en annexe qualifiée de «normative». Pour les méthodes d’essai, l’utilisation de l’infinitif correspond
à une exigence.

Les expressions telles que, il convient et il est recommandé sont utilisées pour exprimer une possibilité
préférée mais non exigée pour se conformer au présent document. Les formes verbales peut et peuvent
sont utilisées pour exprimer une suggestion ou un conseil utiles mais non obligatoires, ou une autorisation.

En outre, le présent document peut fournir des renseignements supplémentaires destinés à faciliter la
compréhension ou l'utilisation de certains éléments ou à en clarifier l'application, sans énoncer d'exigence
à respecter. Ces éléments sont présentés sous forme de notes ou d'annexes informatives.

Commission de normalisation

Une commission de normalisation réunit, dans un domaine d’activité donné, les expertises nécessaires
à l’élaboration des normes françaises et des positions françaises sur les projets de norme européenne ou
internationale. Elle peut également préparer des normes expérimentales et des fascicules de documentation.

Si vous souhaitez commenter ce texte, faire des propositions d’évolution ou participer à sa révision,
adressez-vous à <norminfo@afnor.org>.

La composition de la commission de normalisation qui a élaboré le présent document est donnée ci-après.
Lorsqu’un expert représente un organisme différent de son organisme d’appartenance, cette information
apparaît sous la forme : organisme d’appartenance (organisme représenté).
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—3— NF EN 13201-2

Lumière et éclairage AFNOR X90X

Composition de la commission de normalisation


Président : M PIERRET
Secrétariat : M TRABELSI — AFNOR

MME ALEXANDRE AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE


M AZAÏS AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE
M BESSOLAZ ASS NAT POUR LA PROTECTION CIEL NOCTURNE
M BIGAND SAMMODE (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M BOUCHET SIEIL — SYND INTERCOM ENERGIE INDRE LOIRE
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M BOUDOU IGNES — INDUST GENIE NUMER ENERGET SECURITAIRE
M CAEL NATURE ET CONFORT
(UFME — UNION FABRICANTS MENUISERIES EXTERIEURES)
M CHAIN CEREMA DTTV
MME COURSIERE LEGRAND FRANCE
(IGNES — INDUST GENIE NUMER ENERGET SECURITAIRE)
M CRAMAN LEGRAND FRANCE
(IGNES — INDUST GENIE NUMER ENERGET SECURITAIRE)
M DENIEL INRS
MME DUCROUX ASS NAT POUR LA PROTECTION CIEL NOCTURNE
M DUPIN VELUX FRANCE
(UFME — UNION FABRICANTS MENUISERIES EXTERIEURES)
M DUVAL AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE
M FILLOUX SERCE — SYND ENTREPRISES DE GENIE ELECTRIQUE (AFE —
CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M FLET REITZ SYNDICAT DE L’ECLAIRAGE
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
MME FORESTIER DGT — DION GENERALE DU TRAVAIL
M GANDON-LÉGER COMATELEC SCHREDER
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
MME GINESTY DGT — DION GENERALE DU TRAVAIL
M GOBEAU LEGRAND
(IGNES — INDUST GENIE NUMER ENERGET SECURITAIRE)
M GUILLAUME DSCR — DION SECURITE & CIRCULATION ROUTIERES
MME HUAMAN PHILIPS FRANCE (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M JACQUES INRS
M JANNIN GIL — GRPT INTERPROFESSIONNEL DU LUMINAIRE (AFE — CIE
FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
MME LAC-BATEL PHILIPS FRANCE (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M LAHAYE DGT — DION GENERALE DU TRAVAIL
M LE LEUCH SDEM — SYND DEPT D ENERGIES MORBIHAN
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M LEPAGE HEXADOME (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M LORGE THORN EUROPHANE
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
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MME LOUD SAINT GOBAIN GLASS FRANCE


(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M MACQUART UFME — UNION FABRICANTS MENUISERIES EXTERIEURES
M MANUGUERRA CETU — CENTRE D’ETUDE DES TUNNELS
M MARCHAUT CABINET MARCHAUT (AITF)
M MARTINSONS CSTB
MME MENEZ UFME — UNION FABRICANTS MENUISERIES EXTERIEURES
M MEUNIER CITELUM (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M PAGE PHILIPS FRANCE (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M PARISSIER FFIE — FEDER FRAN DES ENTREPRISES DE GENIE ELEC
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M PETIOT CEREMA DTTV
M PIERRET COMATELEC SCHREDER
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
MME RAIMBAULT SYNAFEL
M REMANDE AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE
M ROCARD THORN EUROPHANE
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M SANSELME AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE
MME SOK SAINT GOBAIN GLASS FRANCE
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M SUTTER LUMIBIEN (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M VALENTIN DGPR — DION GENERALE PREVENTION RISQUES
M WAKS DGPR — DION GENERALE PREVENTION RISQUES

Groupe de travail ayant participé à l’élaboration du présent document : AFNOR X90X GTB « Performances
en éclairage public »
M BESSOLAZ ASS NAT POUR LA PROTECTION CIEL NOCTURNE
M BOUCHET SIEIL — SYND INTERCOM ENERGIE INDRE LOIRE
(AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
M CEREUIL SDEM — SYND DEPT D ENERGIES MORBIHAN
(AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
M CHAIN CEREMA DTTV
MME DUCROUX ASS NAT POUR LA PROTECTION CIEL NOCTURNE
M DUVAL AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE
M GANDON-LEGER COMATELEC SCHREDER
AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE
MME HUAMAN PHILIPS FRANCE
(AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
MME LAC-BATEL PHILIPS FRANCE
(AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
M LECOCQ THORN EUROPHANE
(AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
M LOUIS-ROSE AFNOR
M PIERRET COMATELEC SCHREDER
AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
M REMANDE AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
M TRABELSI AFNOR
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NORME EUROPÉENNE EN 13201-2


EUROPÄISCHE NORM
EUROPEAN STANDARD Décembre 2015

ICS 93.080.40 Remplace EN 13201-2:2003

Version Française

Eclairage public - Partie 2: Exigences de performance


Straßenbeleuchtung - Teil 2: Gütemerkmale Road lighting - Part 2: Performance requirements

La présente Norme européenne a été adoptée par le CEN le 6 juin 2015.

Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, qui définit les conditions dans
lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la Norme européenne. Les listes mises à jour et les
références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues auprès du Centre de Gestion du CEN-
CENELEC ou auprès des membres du CEN.

La présente Norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version dans une autre
langue faite par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale et notifiée au Centre de Gestion
du CEN-CENELEC, a le même statut que les versions officielles.

Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants: Allemagne, Ancienne République
yougoslave de Macédoine, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce,
Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République
Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse et Turquie.

COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION


EUROPÄISCHES KOMITEE FÜR NORMUNG
EUROPEAN COMMITTEE FOR STANDARDIZATION

CEN-CENELEC Management Centre: Avenue Marnix 17, B-1000 Bruxelles

© 2015 CEN Tous droits d'exploitation sous quelque forme et de quelque manière Réf. n° EN 13201-2:2015 F
que ce soit réservés dans le monde entier aux membres nationaux du
CEN.
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EN 13201-2:2015 (F)

Sommaire

Page

Avant-propos européen .............................................................................................................................................. 3


Introduction .................................................................................................................................................................... 5
1 Domaine d'application .................................................................................................................................. 8
2 Références normatives ................................................................................................................................. 8
3 Termes et définitions..................................................................................................................................... 8
4 Exigences relatives au trafic motorisé ................................................................................................. 10
5 Exigences relatives aux zones de conflit .............................................................................................. 12
6 Exigences relatives aux piétons et aux cyclistes ............................................................................... 12
6.1 Exigences générales .................................................................................................................................... 12
6.2 Exigences complémentaires ..................................................................................................................... 14
7 Apparence et aspects environnementaux ........................................................................................... 15
!nnexe ! (informative) Classes d’une installation concernant la limitation de
l’éblouissement et le contrôle de la lumière générant des nuisances ...................................... 17
Annexe B (informative) Éclairage des passages piétons............................................................................. 22
Annexe C (informative) Évaluation de l'éblouissement d'incapacité pour les classes C et P ........ 23
Bibliographie ............................................................................................................................................................... 24

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EN 13201-2:2015 (F)

Avant-propos européen

Le présent document (EN 13201-2:2015) a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 169 “Lumière
et éclairagisme”, dont le secrétariat est tenu par DIN.

Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte
identique, soit par entérinement, au plus tard en juin 2016, et toutes les normes nationales en
contradiction devront être retirées au plus tard en juin 2016.

L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet
de droits de propriété intellectuelle ou de droits analogues. Le CEN et/ou le CENELEC ne saurait
[sauraient] être tenu[s] pour responsable[s] de ne pas avoir identifié de tels droits de propriété et
averti de leur existence.

Le présent document remplace l’EN 13201-2:2003.

Par rapport à l’EN 13201-2:2003, les modifications importantes sont les suivantes :

— la structure du document a été modifiée ;

— des informations supplémentaires, comportant des éléments de contexte, ont été ajoutées à
l’introduction ;

— les termes et définitions ont été révisés ;

— certaines classes ont été combinées ;

— l’abréviation TI a été remplacée par le symbole fTI ;

— la désignation de plusieurs classes a été modifiée ;

— la désignation des classes d’intensité lumineuse a été modifiée ;

— une nouvelle Annexe C, informative, concernant l'évaluation de l'éblouissement d'incapacité pour


les classes C et P, a été ajoutée.

Le présent document (EN 13201-2) a été élaboré par le Groupe de travail mixte des Comités techniques
CEN/TC 169 « Lumière et éclairagisme » et CEN/TC 226 « Équipements de la route », dont le secrétariat
est tenu par AFNOR.

L'EN 13201, Éclairage public, est une série de documents comprenant les parties suivantes :

— Partie 1 : Sélection des classes d'éclairage [Rapport technique] ;

— Partie 2 : Exigences de performance [le présent document] ;

— Partie 3 : Calcul des performances ;

— Partie 4 : Méthodes de mesure des performances photométriques ;

— Partie 5 : Indicateurs de performance énergétique.

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EN 13201-2:2015 (F)

Selon le Règlement Intérieur du CEN-CENELEC les instituts de normalisation nationaux des pays
suivants sont tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Ancienne
République Yougoslave de Macédoine, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark,
Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie,
Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-
Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse et Turquie.

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EN 13201-2:2015 (F)

Introduction

Une classe d’éclairage est définie par un ensemble d'exigences photométriques axées sur les besoins
visuels de certains usagers de la route dans certains types de zones de la route et d’environnement. Les
besoins peuvent varier suivant les différentes périodes au cours de la nuit ainsi que suivant les
différentes saisons de l'année, c'est pourquoi les recommandations peuvent varier au cours de ces
périodes.

L’objectif de l’introduction de classes d’éclairage est de faciliter le développement et l’utilisation des


produits et services concernant l’éclairage public dans les pays membres du CEN. Les classes d’éclairage
ont été définies en tenant compte des normes d’éclairage public de ces pays et des classes d'éclairage
définies dans la publication CIE 115:2010 (2nde édition) en recherchant l’harmonisation des exigences
dans la mesure du possible. Cependant, certaines circonstances particulières concernant le tracé,
l'utilisation de la route et des approches nationales basées sur des spécificités traditionnelles,
climatiques ou autres pourraient nécessiter des valeurs d'uniformités différentes. Il convient que les
classes décrites dans la présente norme ne soient pas toutes appliquées dans un pays donné.

Les classes M sont destinées aux conducteurs de véhicules motorisés pour la conduite sur route et
également dans certains pays sur les voies résidentielles, permettant des vitesses moyennes ou élevées.

Les principaux critères d'éclairage de ces classes sont basés sur la luminance de la surface de la route et
comprennent la luminance moyenne, l'uniformité générale et l'uniformité longitudinale pour une
surface de route par conditions sèches. Des critères supplémentaires concernent l'éblouissement
d’incapacité quantifié par l'augmentation relative au seuil de perception (TI) et l'éclairage des abords
quantifié par le rapport d'éclairement des abords (EIR). Un critère supplémentaire, utilisé dans certains
pays, est l'uniformité générale de luminance sur une route mouillée.

Les classes C sont également destinées aux conducteurs de véhicules motorisés, mais pour des zones de
conflit telles que les rues commerçantes, les carrefours d’une certaine complexité, les carrefours
giratoires et les files d’attente, lorsque les conventions de calcul de luminance de la surface de la route
ne s’appliquent pas ou sont techniquement inutilisables. Les critères d'éclairage sont basés sur
l'éclairement horizontal et sont exprimés par la moyenne et l'uniformité générale. Ces classes sont aussi
applicables pour les piétons et les cyclistes.

Les classes P ou les classes HS sont destinées aux piétons et aux cyclistes sur les chemins piétons, les
pistes cyclables, les bandes d’arrêt d’urgence et les autres zones de la route disposées séparément ou le
long de la chaussée, ainsi qu'aux voies résidentielles, rues piétonnes, aires de stationnement, cours
d’école, etc.

Les critères d'éclairage des classes P sont basés sur l'éclairement horizontal à la surface de la route et
sont exprimés par l'éclairement moyen et l'éclairement minimal.

Les critères d'éclairage des classes HS sont basés sur l'éclairement hémisphérique sur la surface de la
route et sont exprimés par l'éclairement hémisphérique moyen et l'uniformité générale de cet
éclairement.

Les classes SC sont des classes complémentaires dans les situations où l’éclairage public est nécessaire
pour l’identification de personnes et d’objets et pour des zones routières ayant un taux de criminalité
au-dessus de la normale.

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EN 13201-2:2015 (F)

Les classes EV sont des classes complémentaires dans les situations où il est nécessaire de voir les
surfaces verticales dans des zones routières telles que les aires de péage, les échangeurs, etc.

Les exigences des classes d’éclairage correspondent à la catégorie d’usager de la route ou au type de
zone routière en question. Ainsi, les classes M sont basées sur la luminance de la surface de la route,
tandis que les classes C, P et HS sont basées sur l’éclairement à la surface de la route. Les classes SC sont
basées sur l’éclairement semi-cylindrique, tandis que les classes EV sont basées sur l’éclairement
vertical.

Chaque série de classes d'éclairage présente des exigences décroissantes et forme des pas en termes de
niveau d'éclairage.

Les niveaux d'éclairage spécifiés sont des niveaux à maintenir qui sont définis comme les niveaux à
considérer lors du projet d’éclairage, réduits par un facteur de maintenance pour tenir compte de la
dépréciation (se référer au 3.10). Il convient que le facteur de maintenance requis, ou un programme de
maintenance permettant de déduire le facteur de maintenance, soient inclus dans les spécifications du
cahier des charges.

Il convient de tenir compte du fait que le flux lumineux de certaines sources lumineuses est sensible à la
température. Les données photométriques étant généralement publiées en considérant une
température de référence de 25 °C, il convient de prendre en compte un facteur de correction pour ces
sources lumineuses si les températures ambiantes sont différentes.

Les aspects environnementaux de l’éclairage public sont abordés à l’Article 7 en ce qui concerne
l’apparence de jour, l’apparence de nuit et la quantité de lumière émise dans des directions où elle n’est
ni nécessaire ni souhaitable. Le but est de mettre l'accent sur les critères qui peuvent être
éventuellement intégrés dans les spécifications d'un cahier des charges ou similaire, le cas échéant.

Les classes d’intensité lumineuse en installation concernant la limitation de l’éblouissement


d'incapacité et le contrôle de la lumière générant des nuisances G*1, G*2, G*3, G*4, G*5 et G*6 sont
présentées dans l’Annexe A informative. L’utilisation des classes G* est traitée à l’Article 5 pour les
zones de conflit et à l’Article 7 pour l’apparence et les aspects environnementaux.

Les classes d’indice d’éblouissement en installation pour la limitation de l’éblouissement d’inconfort D0,
D1, D2, D3, D4, D5 et D6 sont également présentées dans l’Annexe A informative. Ces classes sont
principalement destinées à des zones de route éclairées pour des piétons et des cyclistes.

L'Annexe A aborde également l'utilisation des classes d'intensité lumineuse en installation et la lumière
générant des nuisances.

L’éclairage localisé des passages piétons est traité dans l’Annexe B informative. L’objet de l’éclairage
localisé est d’attirer l’attention des conducteurs de véhicules motorisés sur la présence du passage
piéton et d’éclairer les piétons sur ou à l’approche du passage.

Pour les classes C et P, les conditions d'éblouissement d’incapacité tenant compte de l’augmentation
relative au seuil de perception (TI) sont décrites dans l'Annexe C informative.

Les grandeurs photométriques sont toutes basées sur la photométrie photopique.

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EN 13201-2:2015 (F)

Du point de vue de l’efficacité énergétique et des considérations environnementales, il convient qu'une


installation d'éclairage remplisse un niveau d'éclairage correspondant à la valeur minimale requise de
la classe d'éclairage pertinente et qu'elle satisfasse à toutes les autres exigences pertinentes, par
exemple l’uniformité, l’'éclairage des abords ou des classes complémentaires (SC ou EV). Dans ce sens,
les niveaux d'éclairage spécifiés dans les tableaux sont les valeurs cibles des niveaux minimaux
maintenus.

Les niveaux d'éclairage maximaux peuvent être indiqués dans les spécifications d'un cahier des charges
ou des réglementations nationales.

Lors de la conception de nouvelles installations d'éclairage public, il convient de se conformer à toutes


les exigences d'éclairage spécifiées dans les Articles 4, 5 et 6 selon le cas, ainsi qu'aux exigences
relatives aux aspects environnementaux traités dans l'Article 7.

Lorsque des éléments optiques ou la géométrie des installations d'éclairage existantes sont modifiés
(par exemple en changeant les luminaires), il convient d'essayer de se conformer à toutes les exigences.
Toutefois, cela peut dans certains cas être impossible ou onéreux, tandis que des écarts par rapport à
une ou plusieurs exigences peuvent permettre de trouver des solutions plus faciles à réaliser et moins
onéreuses. Il est alors recommandé de prendre des décisions après avoir attentivement considéré tous
les aspects impliqués.

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EN 13201-2:2015 (F)

1 Domaine d'application

La présente partie de cette Norme européenne définit les exigences de performance qui sont spécifiées
sous forme de classes d’éclairage pour l'éclairage public concernant les besoins visuels des usagers de la
route et considère les aspects environnementaux liés à l’éclairage public.

NOTE Les classes d’intensité lumineuse en installation pour la limitation de l’éblouissement d'incapacité et le contrôle de
la lumière générant des nuisances et les classes d’indice d’éblouissement pour la limitation de l’éblouissement d’inconfort sont
définies à l’Annexe A informative. L’éclairage des passages piétons est traité dans l’Annexe B informative. L'évaluation de
l'éblouissement d'incapacité pour les zones de conflit (classes C) et pour les piétons et les cyclistes (classes P) est traitée dans
l'Annexe C informative.

2 Références normatives

Les documents ci-après, dans leur intégralité ou non, sont des références normatives indispensables à
l’application du présent document. Pour les références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les
références non datées, la dernière édition du document de référence s'applique (y compris les éventuels
amendements).

EN 13201-3 ; Éclairage public — Partie 3 : Calcul des performances

EN 13201-4 ; Éclairage public — Partie 4 : Méthodes de mesure des performances photométriques

3 Termes et définitions

Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s'appliquent.

3.1
luminance moyenne de la surface de la route (d’une chaussée)
L
luminance de la surface de la route moyennée sur la chaussée

Note 1 à l'article : l’unité est la candela par mètre carré (cd.m2)

3.2
uniformité longitudinale (de la luminance de la surface de la route d’une chaussée)
Ul
rapport le plus faible parmi ceux déterminés pour chaque voie de circulation de la chaussée sous forme
de rapport entre la luminance la plus basse et la plus haute de la surface de la route dans l’axe central de
la voie de circulation

3.3
augmentation relative au seuil de perception TI (d'un objet à la surface de la route)
fTI
augmentation en pourcentage du contraste d'un objet qui est nécessaire pour le maintenir au seuil de
visibilité en présence d'un éblouissement d'incapacité généré par les luminaires d'une installation
d'éclairage public

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Note 1 à l'article : Le TI est une mesure de l'effet de l’éblouissement d'incapacité, décrit comme une luminance de voile
équivalente causée par la diffusion de lumière dans l'œil humain. Les valeurs de TI sont calculées conformément à l'EN 13201-
3 à l'aide d'une équation pour la luminance de voile équivalente qui représente une jeune personne. Lors de l'établissement
d'exigences pour la limitation du TI, ou de l'évaluation des valeurs de TI calculées, il convient de tenir compte du fait que la
diffusion dans l'œil a tendance à augmenter avec l'âge de la personne. Cette augmentation est individuelle ; elle peut être faible
pour certains, d'un facteur de deux pour d'autres et elle peut être importante pour les personnes souffrant de problèmes de
cataracte non traités.

3.4
rapport d'éclairement des abords EIR (de l'éclairement d'une bande adjacente à la chaussée
d'une route)
REI
éclairement horizontal moyen sur une bande située juste à l'extérieur du bord de la chaussée
proportionnellement à l'éclairement horizontal moyen sur une bande située à l'intérieur du bord, où les
bandes ont la largeur d'une voie de circulation de la chaussée

Note 1 à l'article : Des valeurs individuelles s'appliquent à chacun des deux côtés d'une chaussée et à chacun des deux côtés
des chaussées d'une route à chaussées séparées. Lorsqu'une exigence minimale est donnée à l'EIR d'une installation
d'éclairage, chaque valeur doit satisfaire individuellement à l'exigence.

3.5
éclairement moyen (sur une zone de la route)
E
valeur moyenne de l’éclairement horizontal sur une zone de la route

Note 1 à l'article : L’unité est le lux (lx).

3.6
éclairement minimal (sur une zone de la route)
Emin
éclairement le plus faible sur une zone de la route

Note 1 à l'article : L’unité est le lux (lx).

3.7
éclairement hémisphérique (en un point sur une zone de la route)
Ehs
flux lumineux reçu par un hémisphère de petite dimension de base horizontale divisé par la surface de
l’hémisphère

Note 1 à l'article : L’unité est le lux (lx).

3.8
éclairement hémisphérique moyen (sur une zone de la route)
E hs
valeur moyenne de l’éclairement hémisphérique sur une zone de la route

Note 1 à l'article : L’unité est le lux (lx).

3.9
uniformité générale (de la luminance de la surface de la route, de l’éclairement sur une zone de
la route ou de l’éclairement hémisphérique)
Uo
rapport de la valeur la plus faible à la valeur moyenne

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3.10
niveau maintenu (de la luminance moyenne d’une surface de la route, de l’éclairement moyen ou
minimal sur une surface de la route, de l’éclairement hémisphérique moyen, de l’éclairement
semi-cylindrique minimal ou de l’éclairement minimal vertical)
niveau appliqué lors du projet réduit par un facteur de maintenance pour tenir compte de la
dépréciation

3.11
éclairement semi-cylindrique (en un point)
Esc
flux lumineux total reçu par la surface courbe d’un demi-cylindre de très petite dimension divisé par la
surface courbe du demi-cylindre

Note 1 à l'article : Il faut que l'axe du demi-cylindre soit vertical et que la direction de la normale de la surface plane dans le
demi-cylindre soit la direction d’orientation du demi-cylindre.

Note 2 à l'article : L’unité est le lux (lx).

3.12
éclairement semi-cylindrique minimal (sur un plan au-dessus d'une zone de la route)
Esc,min
éclairement semi-cylindrique le plus faible sur un plan à une hauteur spécifiée au-dessus de la zone de
la route

Note 1 à l'article : L’unité est le lux (lx).

3.13
éclairement vertical (en un point)
Ev
éclairement en un point sur un plan vertical

Note 1 à l'article : L’unité est le lux (lx).

3.14
éclairement minimal vertical (sur un plan au-dessus d'une zone de la route)
Ev,min
éclairement le plus faible sur un plan vertical à une hauteur spécifiée au-dessus de la zone de la route

Note 1 à l'article : L’unité est le lux (lx).

4 Exigences relatives au trafic motorisé

Les classes M du Tableau 1 sont destinées aux conducteurs de véhicules motorisés pour la conduite sur
route permettant des vitesses moyennes ou élevées.

NOTE 1 Des recommandations concernant l’application de ces classes sont données dans le CEN/TR 13201-1.

Il faut calculer et mesurer la luminance moyenne de la surface de la route ( L ), l'uniformité générale de


la luminance (Uo), l’uniformité longitudinale de la luminance (Ul), l’augmentation relative au seuil de
perception (fTI) et le rapport d'éclairement des abords (REI) conformément aux EN 13201-3 et
EN 13201-4.

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Tableau 1 — Classes d'éclairage M


Classe Luminance de la chaussée pour une route sèche et mouillée Éblouissement Éclairage des
d'incapacité abords
Route sèche Route Route sèche Route sèche
mouillée

L Uo Ul a Uowb fTIc REId


[minimale [minimale] [minimale] [minimale] [maximal] [minimal]
maintenue] %
cd·m2
M1 2,00 0,40 0,70 0,15 10 0,35
M2 1,50 0,40 0,70 0,15 10 0,35
M3 1,00 0,40 0,60 0,15 15 0,30
M4 0,75 0,40 0,60 0,15 15 0,30
M5 0,50 0,35 0,40 0,15 15 0,30
M6 0,30 0,35 0,40 0,15 20 0,30
a L'uniformité longitudinale (Ul) fournit une appréciation de l’évidence de la répétition manifeste de zones claires et sombres sur la surface
de la route et en tant que tel, elle est uniquement pertinente pour des longues sections ininterrompues de route et il convient donc de ne
l'appliquer que dans ces circonstances. Les valeurs indiquées dans la colonne correspondent à la valeur minimale recommandée pour la classe
d'éclairage spécifiée, elles peuvent toutefois être modifiées lorsque des circonstances spécifiques liées au tracé de la route ou à son utilisation
sont déterminées par analyse ou en vertu d'exigences nationales spécifiques.
b Il s'agit du seul critère pour les routes mouillées. Il peut être appliqué conformément à des exigences nationales spécifiques en plus des
critères pour route sèche. Les valeurs indiquées dans la colonne peuvent être modifiées lorsque des exigences nationales spécifiques
s'appliquent.
c Les valeurs indiquées dans la colonne fTI sont les valeurs maximales recommandées par classe d'éclairage spécifique, toutefois, elles
peuvent être modifiées lorsque des exigences nationales spécifiques s'appliquent.
d Ce critère ne doit être appliqué qu'en l'absence de zones de trafic adjacentes à la chaussée ayant leurs propres exigences d'éclairage. Les
valeurs indiquées sont des valeurs provisoires et peuvent être modifiées si des exigences nationales ou individuelles et spécifiques à un projet
sont spécifiées. Ces valeurs peuvent être supérieures ou inférieures aux valeurs indiquées. Il convient néanmoins de prendre soin d'assurer un
éclairement adéquat de ces zones.

NOTE 2 La luminance de la surface de la route est fonction de l’éclairage de la surface de la route, des propriétés de
réflexion de la surface de la route et des conditions géométriques d’observation. Les conventions sont données dans
l'EN 13201-3 et dans l'EN 13201-4 pour les conducteurs observant des tronçons de route à des distances comprises entre 60 m
et 160 m.

NOTE 3 La luminance moyenne ( L ) reflète le niveau général de luminance sous lequel l’usager conduit son véhicule. Au
faible niveau d’éclairage utilisé dans le cadre de l’éclairage public, la performance s’améliore avec la luminance en termes de
meilleure sensibilité au contraste, de meilleure acuité visuelle et de limitation de l’éblouissement.

NOTE 4 L’uniformité générale (Uo) mesure d’une manière générale la variation des luminances et indique la qualité avec
laquelle la surface de la route sert d’arrière-plan pour les marquages routiers, les objets et autres usagers de la route.

NOTE 5 L’uniformité longitudinale (Ul) fournit une appréciation de l’évidence de la répétition manifeste de zones claires et
sombres sur la route. Cela concerne les conditions de vision sur des longues sections ininterrompues de route.

NOTE 6 L’augmentation relative au seuil de perception (fTI) indique que même si l’éclairage public améliore les conditions
visuelles, il provoque également un éblouissement d'incapacité à un degré dépendant du type de luminaires, du type de lampes
et de la disposition géométrique. Les valeurs fTI calculées représentent un jeune conducteur. La cause sous-jacente de
l'éblouissement est la diffusion dans l’œil humain qui a tendance à augmenter avec l'âge de la personne. Cette augmentation est
individuelle ; elle peut être faible pour certains, d'un facteur de deux pour d'autres et elle peut être importante pour les
personnes souffrant de problèmes de cataracte non traités.

NOTE 7 L’éclairage limité à la chaussée est inadéquat pour révéler les abords immédiats de la route et les autres usagers se
situant sur les trottoirs.

NOTE 8 Dans certains pays, la surface de la route est humide ou mouillée pendant une partie significative des heures
d’obscurité. Pour une condition d’humidité déterminée, une exigence additionnelle à l’uniformité générale (Uo) peut être
utilisée pour éviter une dégradation importante des performances pour certaines périodes d’humidité.

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5 Exigences relatives aux zones de conflit

Les classes C du Tableau 2 sont destinées aux conducteurs de véhicules motorisés et autres usagers de
la route, dans des zones de conflit telles que les rues commerçantes, les carrefours d’une certaine
complexité, les carrefours giratoires, les files d’attente, etc.

NOTE 1 Des recommandations concernant l’application de ces classes sont données dans le CEN/TR 13201-1.

Les classes C peuvent également être appliquées dans des espaces utilisés par des piétons et des
cyclistes, par exemple les passages souterrains.

Il faut calculer et mesurer l’éclairement moyen ( E ) et l’uniformité générale d’éclairement (Uo)


conformément aux EN 13201-3 et EN 13201-4.

La zone de la route pour laquelle les exigences du Tableau 2 s’appliquent peut ne comprendre que la
chaussée, lorsque des exigences distinctes sont applicables pour l’éclairage adéquat des autres zones
pour piétons et cyclistes, ou elle peut également inclure d’autres zones de la route.

NOTE 2 L'éblouissement d'incapacité peut être limité en évaluant les valeurs fTI pour toutes les combinaisons possibles de
directions d'observation et de positions d'observateur (voir Annexe C) ou être réalisé en sélectionnant les luminaires
conformément aux classes G*1, G*2, G*3, G*4, G*5 ou G*6 (voir A.1).

Tableau 2 — Classes d'éclairage C basées sur l'éclairement de la surface de la route


Classe Éclairement horizontal

E Uo

[minimal maintenu] [minimal]

lx

C0 50 0,40

C1 30 0,40

C2 20,0 0,40

C3 15,0 0,40

C4 10,0 0,40

C5 7,50 0,40

NOTE 3 Les classes C sont principalement destinées à être utilisées lorsque les conventions de calculs de la luminance de la
surface de la route ne s’appliquent pas ou sont techniquement inutilisables. Cela peut arriver lorsque les distances
d’observation sont inférieures à 60 m et lorsque plusieurs positions d’observateur sont possibles. Les classes C sont destinées
simultanément à d’autres usagers de la route dans les zones de conflit. Les classes C sont également applicables aux piétons et
aux cyclistes lorsque les classes P et HS définies en 6.1 ne sont pas adéquates.

6 Exigences relatives aux piétons et aux cyclistes

6.1 Exigences générales

Les classes P du Tableau 3 ou les classes HS du Tableau 4 sont destinées aux piétons et aux cyclistes sur
les chemins piétons, les pistes cyclables, les bandes d’arrêt d’urgence et les autres zones de la route
disposées séparément ou le long de la chaussée, ainsi qu'aux voies résidentielles, rues piétonnes, aires
de stationnement, cours d’école, etc.

NOTE 1 Des recommandations concernant l’application des classes susmentionnées sont données dans le
CEN/TR 13201-1.

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Il faut calculer et mesurer l'éclairement moyen ( E ), l’éclairement minimal (Emin), l’éclairement


hémisphérique moyen ( Ehs ) et l’uniformité générale d’éclairement hémisphérique (Uo) conformément
aux EN 13201-3 et EN 13201-4.

La zone de la route pour laquelle les exigences des Tableaux 3 et 4 s’appliquent peut comprendre toutes
les zones de la route telles que les chaussées des voies résidentielles et les terre-pleins entre les
chaussées, les voies piétonnes et les pistes cyclables.

NOTE 2 L'éblouissement d'incapacité peut être limité en évaluant les valeurs fTI pour toutes les combinaisons possibles de
directions d'observation et de positions d'observateur (voir Annexe C) ou être réalisé en sélectionnant les luminaires
conformément aux classes G*1, G*2, G*3, G*4, G*5 ou G*6 (voir A.1).

NOTE 3 La limitation de l'éblouissement d'inconfort peut être réalisée en sélectionnant les luminaires conformément aux
classes D1, D2, D3, D4, D5 ou D6 de l'Annexe A (voir A.2). Pour les classes HS du Tableau 4, seules les classes D5 ou D6 sont
pertinentes.

Tableau 3 — Classes d'éclairage P


Classe Éclairement horizontal Exigence supplémentaire si une
reconnaissance faciale est nécessaire

E a Emin Ev,min Esc,min


[minimal maintenu] [maintenu] [maintenu] [maintenu]
lx lx lx lx

P1 15,0 3,00 5,0 5,0


P2 10,0 2,00 3,0 2,0
P3 7,50 1,50 2,5 1,5
P4 5,00 1,00 1,5 1,0
P5 3,00 0,60 1,0 0,6
P6 2,00 0,40 0,6 0,2
P7 performance non performance non
déterminée déterminée
a Pour assurer l’uniformité, la valeur réelle de l’éclairement moyen maintenu ne doit pas dépasser 1,5 fois la valeur
minimale E de la classe considérée.

NOTE 4 Un rendu de couleur élevé contribue à une meilleure reconnaissance faciale.

Tableau 4 — Classes d'éclairage HS


Classe Éclairement hémisphérique

E hs
Uo
[minimal maintenu] [minimal]
lx
HS1 5,00 0,15
HS2 2,50 0,15
HS3 1,00 0,15
HS4 performance non déterminée performance non déterminée

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6.2 Exigences complémentaires

Les classes SC du Tableau 5 sont des classes complémentaires pour les zones piétonnes destinées à
améliorer la reconnaissance faciale et à augmenter le sentiment de sécurité. L'Esc,min doit être évalué sur
un plan situé à 1,5 m au-dessus de la zone de la route.

Les classes EV du Tableau 6 sont des classes complémentaires dans les situations où il est nécessaire de
voir les surfaces verticales, par exemple dans le cas des échangeurs.

Il faut calculer et mesurer l'éclairement semi-cylindrique minimal (Esc,min) et l'éclairement vertical


minimal (Ev,min) conformément à l'EN 13201-3 et à l'EN 13201-4.

La zone de la route pour laquelle les exigences des Tableaux 5 et 6 s’appliquent peut comprendre toutes
les zones de la route telles que les chaussées des voies résidentielles et les terre-pleins entre les
chaussées, les voies piétonnes et les pistes cyclables.

Tableau 5 — Classes d'éclairage SC


Éclairement semi-cylindrique
Classe Esc,min [minimal maintenu]
lx
SC1 10,0
SC2 7,50
SC3 5,00
SC4 3,00
SC5 2,00
SC6 1,50
SC7 1,00
SC8 0,75
SC9 0,50

Tableau 6 — Classes d'éclairage EV


Éclairement vertical
Classe Ev,min [minimal maintenu]
lx
EV1 50
EV2 30
EV3 10,0
EV4 7,50
EV5 5,00
EV6 0,50

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7 Apparence et aspects environnementaux

L’étude et l’implantation des installations et des équipements d’éclairage public peuvent jouer un rôle
important dans l’apparence de la route et l’environnement d’une route, de jour comme de nuit. Cela
s’applique non seulement aux usagers de la route, mais également à tout usager observant l’installation
d’éclairage à une certaine distance de la route.

Les points suivants doivent être pris en considération.

Aspect diurne :

a) choix du mode de fixation, par exemple candélabres avec ou sans crosses, suspension par câbles ou
montage direct sur des bâtiments ;

b) esthétique et couleur des candélabres ;

c) proportion et hauteur des candélabres ou autres éléments de fixation en rapport avec la hauteur
des bâtiments adjacents, arbres et autres objets saillants dans le champ visuel ;

d) positionnement des candélabres en fonction des points de vue scéniques se trouvant dans le champ
visuel ;

e) modèle, longueur et inclinaison des crosses sur les candélabres ;

f) inclinaison du luminaire ;

g) choix du luminaire.

NOTE 1 L'aspect diurne est à la fois une question de goût, en partie liée à la culture, et de concordance entre l'installation
d'éclairage dans son environnement et/ou de création d'expressions spécifiques.

Aspect nocturne et confort :

h) couleur apparente de la lumière ;

i) rendu de couleur de la lumière ;

j) hauteur de feu du luminaire ;

k) apparence du luminaire allumé ;

l) apparence de l’installation complète allumée ;

m) apparence de l'environnement bâti urbain éclairé ;

n) guidage visuel procuré par le flux direct du luminaire ;

o) réduction des niveaux d’éclairage à certaines heures.

NOTE 2 Les éléments à prendre en compte pour l'apparence nocturne et le confort ont un impact majeur sur l'ambiance, la
performance et l'impression esthétique fournie par l'installation d'éclairage. L'aspect nocturne est à la fois une question de
goût, en partie lié à la culture, et de concordance entre l'installation d'éclairage dans son environnement et/ou de création
d'expressions spécifiques dans la zone à éclairer - même si les moyens utilisés sont différents.

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Réduction de la lumière émise dans les directions où elle n’est ni nécessaire ni souhaitable :

p) en milieu rural ou résidentiel, la vision gênante d’installations d’éclairage public vues d’une certaine
distance en « rase campagne ». L'utilisation de luminaires défilés de classes d'intensité lumineuse
G*4, G*5 et G*6 peut aider à réduire la lumière générant des nuisances ;

q) nuisances liées à l'introduction de la lumière dans les propriétés. Il est possible de réduire la
lumière générant des nuisances en sélectionnant un système optique ou un accessoire approprié
pour réduire la lumière dans la direction des propriétés et/ou en réduisant la puissance de la
source ;

r) lumière au-dessus de l’horizontale qui, lorsque diffusée dans l’atmosphère, occulte la vue naturelle
des étoiles et entrave les observations astronomiques ;

s) la lumière peut augmenter les niveaux de luminance dans les espaces naturels, ce qui pourrait
affecter les fonctions écologiques.

NOTE 3 La réduction des niveaux d’éclairage par périodes peut aider à minimiser la lumière émise dans les directions où
elle n’est ni nécessaire ni souhaitable pendant ces périodes.

NOTE 4 Lorsque ces aspects sont importants, une conception adéquate de l'installation d'éclairage peut réduire la lumière
non souhaitée et optimiser l'énergie et/ou le coût de fonctionnement. Les paramètres suivants peuvent au moins avoir une
influence : la répartition de l'intensité lumineuse et le la proportion de flux des luminaires émise au-dessus de l’horizontale, les
contraintes environnementales, les propriétés de réflexion de la surface éclairée et la configuration de l'installation.

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EN 13201-2:2015 (F)

Annexe A
(informative)

Classes d’une installation concernant la limitation de l’éblouissement et le


contrôle de la lumière générant des nuisances

A.1 Classes d’intensité lumineuse

Dans certaines situations, il peut être nécessaire de limiter l’éblouissement d'incapacité des
installations pour lesquelles l’augmentation relative au seuil de perception (fTI) ne peut être calculée, se
référer à l'Article A.3.
Il peut également être décidé de contrôler la lumière générant des nuisances après avoir pris en compte
les aspects répertoriés à l’Article 7.
Le Tableau A.1 donne les classes d’intensité lumineuse d’une installation G*1, G*2, G*3, G*4, G*5 et G*6
parmi lesquelles une classe peut être choisie pour satisfaire aux exigences appropriées de limitation de
l’éblouissement d'incapacité et/ou de contrôle de la lumière générant des nuisances.
Les exigences relatives à l'intensité lumineuse maximale en cd/klm telles qu'indiquées dans le
Tableau A.1 doivent être vérifiées pour l'inclinaison réelle du luminaire tel qu'il est installé.
Les autres exigences relatives aux intensités lumineuses qui sont nulles au-dessus de 95° pour les
classes G*4 et G*5, et au-dessus de 90° pour la classe G*6, tel qu'indiqué dans le Tableau A.1, doivent
être vérifiées pour l'inclinaison réelle du luminaire, sauf s'il est évident à partir de la construction du
luminaire qu'aucune lumière n'est émise au-dessus de l'angle concerné ; par exemple lorsque les
ouvertures lumineuses ne sont pas visibles au-dessus de l'angle concerné.

Tableau A.1 — Classes d’intensité lumineuse


Classe Intensité lumineuse maximalea dans les directions Autres exigences
en dessous de l'horizontale, en cd/klm du flux
émis par le luminaire.
à 70° et au- à 80° et au- à 90° et au-
dessusb dessusb dessusb
G*1 200 50 Aucune
G*2 150 30 Aucune
G*3 100 20 Aucune
G*4 500 100 10 Il faut que les intensités lumineuses supérieures à
95° b soient nulles c
G*5 350 100 10 Il faut que les intensités lumineuses supérieures à 95°
b soient nulles c

G*6 350 100 0c Il faut que les intensités lumineuses supérieures à


90° b soient nulles c
a Les intensités lumineuses sont données pour toute direction formant l’angle indiqué avec la verticale descendante, le luminaire étant en
position de fonctionnement
b Pour toute direction formant l’angle indiqué avec la verticale descendante, le luminaire étant en position de fonctionnement.
c Les intensités lumineuses jusqu'à 1 cd/klm peuvent être considérées comme nulles.

NOTE 1 Pour les luminaires équipés de lampes avec des flux lumineux plus élevés, il peut être nécessaire de limiter aussi
les intensités lumineuses absolues.

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EN 13201-2:2015 (F)

NOTE 2 G*1, G*2 et G*3 correspondent aux concepts traditionnels de luminaire « semi-défilé » et « défilé », avec des
exigences qui sont néanmoins modifiées pour s’adapter aux sources lumineuses et luminaires couramment utilisés. G*4, G*5 et
G*6 correspondent à un défilement plus important.

A.2 Classes d’indice d’éblouissement

Le Tableau A.2 présente les classes d’indice d’éblouissement D0, D1, D2, D3, D4, D5 et D6 parmi
lesquelles une classe peut être choisie pour satisfaire aux exigences appropriées de limitation de
l’éblouissement d'inconfort. Ces classes sont principalement destinées à des zones de la route éclairées
pour des piétons et des cyclistes. Des limitations utiles de l'éblouissement d'inconfort sont
principalement données par les classes D4, D5 et D6.

L'indice d'éblouissement est I × A-0,5, unité cd/m, où :

I est la valeur maximale de l’intensité lumineuse (cd) dans toute direction formant un angle de 85°
avec la verticale descendante

A est la surface apparente (m2) des parties lumineuses du luminaire, projetée sur un plan
perpendiculaire à la direction de I. Si, dans la direction de I, des parties de la source lumineuse sont
visibles, soit directement, soit comme images, la surface A ne doit inclure que ces parties.

NOTE 1 La surface apparente A, déterminée pour une direction horizontale, peut être suffisamment précise.

NOTE 2 Lorsqu’un tableau de répartition des intensités lumineuses du luminaire est disponible dans les conditions de
fonctionnement, l'intensité (I) peut être déduite de ce tableau.

Tableau A.2 — Classes d’indice d’éblouissement


Classe D0 D1 D2 D3 D4 D5 D6
Indice – 7 000 5 500 4 000 2 000 1 000 500
d'éblouissement
maximal

EXEMPLE 1 Une sphère lumineuse a un diamètre de 0,6 m et une intensité lumineuse constante dans toutes les directions
de 60 cd pour un flux lumineux de la lampe nue de 1 000 lm. La surface apparente est π × 0,62/4 m2 = 0,28 m2 et la valeur de
l’indice d’éblouissement est 60 × 0,28-0,5 = 113 pour un flux de lampe de 1 000 lm. Pour des valeurs usuelles de flux lumineux
de lampe, l’usage de lampes à sodium haute pression de 50 W ou 70 W pour ce luminaire particulier conduit respectivement
aux classes D 6 ou D 5.

EXEMPLE 2 Un luminaire possède une vasque suspendue, de forme parallélépipédique de 0,1 m de hauteur, 0,3 m de
longueur et 0,2 m de largeur. La valeur maximale de I × A-0.5 à un angle de 85° par rapport à la verticale descendante se trouve
dans le plan perpendiculaire à la direction longitudinale de la vasque, où

I est l’intensité lumineuse de 50 cd pour un flux lumineux de lampe de 1 000 lm ;

A est la surface apparente égale à 0,3 × 0,2 × cos 85° + 0,3 × 0,1 × cos (90° - 85°) m2 = 0,035 m2, de
telle sorte que la valeur de l’indice d’éblouissement est de 50 × 0,035-0,5 = 267 pour un flux lumineux de
lampe de 1 000 lm.

18
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EN 13201-2:2015 (F)

A.3 Utilisation de classes d’intensité lumineuse en installation

A.3.1 Voies de circulation

Au niveau d'une côte, il peut être nécessaire de limiter l'éblouissement provenant des luminaires au-
delà de la côte, car ces luminaires peuvent être vus sous des angles où l'intensité est élevée, et les
luminaires les plus éloignés peuvent sembler bas dans le paysage. Dans ce type de situations, des
luminaires conformes aux classes d’intensité lumineuse G*4, G*5 ou G*6 en installation pourraient être
utilisés.

A.3.2 Éclairage des ponts

Pour l'éclairage des ponts, des considérations similaires à celles relatives à l'éclairage des côtes peuvent
s'appliquer. Il peut y avoir un premier plan faiblement lumineux ou une scène en premier plan
susceptible de prêter à confusion, ce qui peut réduire la vision devant le conducteur. Les conducteurs
qui s'approchent de la côte d'un pont peuvent être éblouis par les lumières placées sur et au-delà de la
côte et leur distance de vision de la route éclairée devant eux peut être réduite. Au-delà de la côte, leur
vision frontale peut être embrouillée par la présence des lumières de la route, des feux des véhicules et
des lumières des bâtiments dans les champs visuels proches et/ou distants. Une classe d'intensité
lumineuse appropriée G*4, G*5 ou G*6, en installation, pourrait être sélectionnée afin d'atténuer ces
problèmes.

A.3.3 Voies résidentielles

L'éblouissement direct dû aux luminaires des routes secondaires et des zones associées, des voies
piétonnes et des pistes cyclables pourrait être contrôlé. Lorsque les luminaires comportent des vasques
ou des réfracteurs transparents, ceux-ci pourraient être conformes à la classe G*1 ou à une classe
d'intensité lumineuse plus élevée, en installation, pour assurer un contrôle adéquat de l'éblouissement.

A.3.4 Zones de conflit

Les zones de conflit augmentent les besoins visuels du conducteur par conséquent l’éblouissement dans
ces zones devrait au minimum être aussi bien contrôlé que sur les voies d’accès.

Lorsque la méthodologie du projet peut être basée sur la luminance de la route principale appliquée aux
zones de conflit simples, l'augmentation relative au seuil de perception (TI) est déterminée par la classe
d'éclairage sélectionnée. Pour le contrôle de l'éblouissement, il suffit normalement d'utiliser les mêmes
luminaires dans la zone de conflit, mais si des luminaires différents sont utilisés, une classe d'intensité
lumineuse appropriée G*1, G*2, G*3, G*4, G*5 ou G*6, en installation, pourrait être sélectionnée.

Lorsque la méthodologie du projet basée sur la luminance n’est pas applicable et qu'une classe en
éclairement a été sélectionnée à partir du Tableau 2, il y aura probablement de nombreuses directions
d’observation des luminaires à différents angles d'azimut, et la valeur de TI ne peut donc pas être
calculée. Afin de limiter l'éblouissement, une classe d'intensité lumineuse appropriée G*1, G*2, G*3, G*4,
G*5 ou G*6, en installation, pourrait être sélectionnée.

NOTE Les classes G*4, G*5 ou G*6 sont normalement appropriées.

19
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EN 13201-2:2015 (F)

A.4 Lumière générant des nuisances

La lumière générant des nuisances correspond à l'éclairage ayant des effets visuels non souhaités sur le
paysage nocturne pour les résidents à une échelle locale ou plus large.

NOTE Des informations supplémentaires sont disponibles dans la publication CIE 126:1997 : Guidelines for minimizing
sky glow et dans la publication CIE 150:2003: Guide on the limitation of the effects of obtrusive light from outdoor lighting
installations.

Toutes les formes d'éclairage extérieur peuvent être des sources de lumière générant des nuisances.
Celles-ci incluent l'éclairage public, l'éclairage par projecteurs (bâtiments, monuments, ponts etc.),
l’éclairage des panneaux de signalisation routiers (éclairé de l’extérieur ou rétro-éclairé), les signaux
routiers, les feux sur les voitures (feux de croisement et clignotants), les publicités (panneaux éclairés
ou lumineux) etc. Même l'éclairage intérieur peut être une source de lumière générant des nuisances en
raison de la lumière qui s'échappe des bâtiments.

Les effets indésirables incluent :

a) la pénétration de la lumière dans les pièces, les jardins ou les autres bâtiments ;

b) la domination du paysage nocturne par des luminaires, des panneaux lumineux, des signaux
lumineux, des façades et des surfaces éclairées, etc. ;

c) le halo lumineux du ciel nocturne.

Ces effets sont pris en compte pour l'éclairage public dans les circonstances suivantes.

L'intrusion de lumière est parfois considérée comme bénéfique par certains résidents, par exemple
lorsqu'une entrée ou une allée est bien éclairée. Néanmoins, il est généralement bénéfique de réduire
l'intrusion de lumière. Les méthodes de réduction de la lumière intrusive comprennent l'utilisation de
luminaires avec peu de lumière gaspillée, par exemple en sélectionnant des luminaires d'une classe
d'intensité lumineuse appropriée G*1, G*2, G*3, G*4, G*5 ou G*6, en installation, et en évitant de fixer les
luminaires à une hauteur supérieure à celle des bâtiments et de la végétation le long de la route.

La domination du paysage nocturne par des installations d'éclairage public peut également être évitée
en installant des luminaires d'une classe d'intensité lumineuse en installation appropriée. Les
luminaires d’une installation d'éclairage public dans une zone ouverte peuvent être visibles sur de
longues distances, sauf si leur classe d'intensité lumineuse en installation est élevée. Par ailleurs, il faut
tenir compte de l'utilisation de la lumière, et de la lumière tombant en dehors des zones à éclairer.

Le halo lumineux du ciel nocturne est provoqué par la lumière émise ou réfléchie vers le haut en
direction du ciel et qui est ensuite en partie réfléchie.

La proportion de lumière qui est réfléchie est élevée lorsque le ciel est couvert. Dans les zones urbaines,
cela peut entraîner une luminance apparente du ciel qui est significative et un niveau d’éclairement de
fond significatif au sol.

Toutefois, le halo lumineux du ciel nocturne fait principalement référence à la situation dans laquelle le
ciel est clair. La proportion de lumière qui est réfléchie est faible, et dépend des conditions
atmosphériques telles que l'humidité ou la pollution (polluants atmosphériques), mais elle est
néanmoins suffisamment importante pour provoquer une luminance artificielle du ciel qui réduit la
visibilité des corps célestes.

20
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EN 13201-2:2015 (F)

Une manière de réduire le halo lumineux consiste à utiliser des luminaires avec peu ou pas d'émission
de lumière au-dessus de l’horizontale, tels que ceux avec une classe d'intensité lumineuse élevée G*4,
G*5 ou G*6, en installation. Cela n'empêche pas totalement la lumière émise par le luminaire et réfléchie
par la zone de la route et ses abords de contribuer dans une certaine proportion au halo lumineux.

La réduction des niveaux lumineux pendant certaines périodes de la nuit peut être considérée comme
un moyen complémentaire de faire des économies d'énergie, mais elle permet aussi de réduire la
lumière générant des nuisances pendant ces périodes.

Lors de l’étude de l'implantation d'un éclairage public, il convient de tenir compte des effets de la
lumière générant des nuisances sur l'environnement, en particulier pour les routes dans les zones
rurales, car l'éclairage public peut rarement être évité sur les routes dans les zones urbaines.

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EN 13201-2:2015 (F)

Annexe B
(informative)

Éclairage des passages piétons

Les passages piétons peuvent nécessiter une attention toute particulière. Certains pays disposent de
normes nationales qui fournissent des recommandations supplémentaires concernant les pratiques
nationales en vigueur.

Lorsque le niveau de luminance de la surface de la route est assez élevé, il peut être possible de
positionner les luminaires classiques d’éclairage public de façon à obtenir un bon contraste négatif
rendant les piétons visibles en silhouette sombre sur un arrière-plan clair.

Lorsqu'un éclairage localisé fourni par des luminaires additionnels est envisagé pour l'éclairage des
passages piétons, il convient que l'objectif soit d'éclairer directement les piétons sur ou à l’approche du
passage et d’attirer l’attention des conducteurs de véhicules motorisés sur la présence du passage
piéton.

Il est recommandé de tenir compte du type de luminaires additionnels, de leurs positions et de leurs
orientations par rapport à la zone du passage piéton de manière à créer un contraste positif et ne pas
occasionner d’éblouissement excessif pour les conducteurs. Une solution consiste à placer les
luminaires à une courte distance en amont de la zone du passage piéton dans la direction d’écoulement
du trafic routier et de diriger la lumière sur le côté des piétons faisant face aux conducteurs. Dans le cas
d’une route à deux sens de circulation, un luminaire est placé en amont de la zone du passage piéton
pour chaque direction du trafic, du côté de la route le long duquel ce dernier s’écoule. Les luminaires à
distribution lumineuse asymétrique sont appropriés, causant un éblouissement moindre pour les
conducteurs.

Un éclairage localisé peut être installé afin de fournir un éclairement suffisant du piéton sur le côté
faisant face au trafic, en tous points de la zone du passage piéton. L’éclairement, lorsqu’il est mesuré sur
un plan vertical, devrait être sensiblement plus élevé que l’éclairement horizontal produit par
l’éclairage public sur la chaussée. Il convient que les zones à chaque extrémité du passage piéton, là où
les piétons attendent pour traverser, reçoivent un éclairage approprié. L’éclairage limité à une bande
étroite autour de la zone du passage piéton produit un effet fortement contrasté qui contribue à attirer
l’attention.

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EN 13201-2:2015 (F)

Annexe C
(informative)

Évaluation de l'éblouissement d'incapacité pour les classes C et P

Pour les installations d'éclairage des classes C et P, la limitation de l'éblouissement d'incapacité peut
être démontrée en évaluant les valeurs fTI conformément aux méthodes de l'EN 13201-3 pour toutes les
combinaisons pertinentes de directions d'observation et de positions d’observateur.

Il convient que ces valeurs fTI ne dépassent pas les valeurs fTI maximales spécifiées pour les différentes
classes C dans le Tableau C.1 et classes P dans le Tableau C.2.

Tableau D.1 — Valeurs fTI maximales pour les classes C


Classe fTI
[maximale]
%
C0 15
C1 15
C2 15
C3 20
C4 20
C5 20

Tableau D.2 — Valeurs fTI maximales pour les classes P


Classe fTI
[maximale]
%
P1 20
P2 25
P3 25
P4 30
P5 30
P6 35
performance
P7
non déterminée

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EN 13201-2:2015 (F)

Bibliographie

[1] CEN/TR 13201-1, Éclairage public — Partie 1 : Sélection des classes d’éclairage

[2] CEI 60050-845, Vocabulaire Électrotechnique International (VEI) — Chapitre 845 : Éclairage

[3] EN 12665:2011, Lumière et éclairage — Termes de base et critères pour la spécification des exigences
en éclairage

[4] Publication CIE 115: 2010, Lighting of roads for motor and pedestrian traffic

[5] Publication CIE 126:1997, Guidelines for minimizing sky glow

[6] Publication CIE 150:2003, Guide on the limitation of the effects of obtrusive light from outdoor
lighting installations

24
NF EN 13201-3

MARS 2016

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FA158783 ISSN 0335-3931

NF EN 13201-3
10 Mars 2016

Indice de classement : X 90-006-3

ICS : 93.080.40

Éclairage public —
Partie 3 : Calcul des performances
E : Road lighting — Part 3: Calculation of performance
D : Straßenbeleuchtung — Teil 3: Berechnung der Gütemerkmale

Norme française homologuée


par décision du Directeur Général d'AFNOR.
Remplace la norme homologuée NF EN 13201-3, de février 2005.

Correspondance La Norme européenne EN 13201-3:2015 a le statut d'une norme française.

Résumé Le présent document spécifie les conventions et procédures mathématiques


à adopter pour calculer les performances photométriques des installations
d’éclairage public conçues conformément aux paramètres décrits dans
la NF EN 13201-2 en vue de garantir que chaque calcul d'éclairage est basé sur les
mêmes principes mathématiques.
La procédure de conception d'une installation d'éclairage nécessite également de
connaître les paramètres impliqués dans le modèle décrit, leurs tolérances et leur
variabilité. Ces aspects ne sont pas pris en compte dans ce document, mais une
procédure d'analyse de leur contribution aux résultats attendus est proposée dans la
NF EN 13201-4 et peut également être utilisée dans la phase de conception.

Descripteurs Thésaurus International Technique : éclairage, éclairage des voies publiques,


voie de circulation, chaussée, installation, définition, propriété photométrique, calcul,
luminance, éclairement lumineux, perception visuelle.

Modifications Par rapport au document remplacé, révision de la norme.

Corrections

Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org

© AFNOR — Tous droits réservés Version de 2016-03-P


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NF EN 13201-3 —2—

La norme

La norme est destinée à servir de base dans les relations entre partenaires économiques, scientifiques,
techniques et sociaux.

La norme par nature est d’application volontaire. Référencée dans un contrat, elle s’impose aux parties.
Une réglementation peut rendre d’application obligatoire tout ou partie d’une norme.

La norme est un document élaboré par consensus au sein d’un organisme de normalisation par
sollicitation des représentants de toutes les parties intéressées. Son adoption est précédée d’une enquête
publique.

La norme fait l’objet d’un examen régulier pour évaluer sa pertinence dans le temps.

Toute norme est réputée en vigueur à partir de la date présente sur la première page.

Pour comprendre les normes

L’attention du lecteur est attirée sur les points suivants :

Seules les formes verbales doit et doivent sont utilisées pour exprimer une ou des exigences qui doivent être
respectées pour se conformer au présent document. Ces exigences peuvent se trouver dans le corps de la
norme ou en annexe qualifiée de «normative». Pour les méthodes d’essai, l’utilisation de l’infinitif correspond
à une exigence.

Les expressions telles que, il convient et il est recommandé sont utilisées pour exprimer une possibilité
préférée mais non exigée pour se conformer au présent document. Les formes verbales peut et peuvent
sont utilisées pour exprimer une suggestion ou un conseil utiles mais non obligatoires, ou une autorisation.

En outre, le présent document peut fournir des renseignements supplémentaires destinés à faciliter la
compréhension ou l'utilisation de certains éléments ou à en clarifier l'application, sans énoncer d'exigence
à respecter. Ces éléments sont présentés sous forme de notes ou d'annexes informatives.

Commission de normalisation

Une commission de normalisation réunit, dans un domaine d’activité donné, les expertises nécessaires
à l’élaboration des normes françaises et des positions françaises sur les projets de norme européenne ou
internationale. Elle peut également préparer des normes expérimentales et des fascicules de documentation.

Si vous souhaitez commenter ce texte, faire des propositions d’évolution ou participer à sa révision,
adressez-vous à <norminfo@afnor.org>.

La composition de la commission de normalisation qui a élaboré le présent document est donnée ci-après.
Lorsqu’un expert représente un organisme différent de son organisme d’appartenance, cette information
apparaît sous la forme : organisme d’appartenance (organisme représenté).
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—3— NF EN 13201-3

Lumière et éclairage AFNOR X90X

Composition de la commission de normalisation


Président : M PIERRET
Secrétariat : M TRABELSI — AFNOR

MME ALEXANDRE AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE


M AZAÏS AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE
M BESSOLAZ ASS NAT POUR LA PROTECTION CIEL NOCTURNE
M BIGAND SAMMODE (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M BOUCHET SIEIL — SYND INTERCOM ENERGIE INDRE LOIRE
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M BOUDOU IGNES — INDUST GENIE NUMER ENERGET SECURITAIRE
M CAEL NATURE ET CONFORT (UFME — UNION FABRICANTS
MENUISERIES EXTERIEURES)
M CHAIN CEREMA DTTV
MME COURSIERE LEGRAND FRANCE
(IGNES — INDUST GENIE NUMER ENERGET SECURITAIRE)
M CRAMAN LEGRAND FRANCE
(IGNES — INDUST GENIE NUMER ENERGET SECURITAIRE)
M DENIEL INRS
MME DUCROUX ASS NAT POUR LA PROTECTION CIEL NOCTURNE
M DUPIN VELUX FRANCE (UFME — UNION FABRICANTS MENUISERIES
EXTERIEURES)
M DUVAL AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE
M FILLOUX SERCE — SYND ENTREPRISES DE GENIE ELECTRIQUE
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M FLET REITZ SYNDICAT DE L’ECLAIRAGE
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
MME FORESTIER DGT — DION GENERALE DU TRAVAIL
M GANDON-LÉGER COMATELEC SCHREDER (AFE — CIE FRANCE / COMITE
SCIENTIFIQUE)
MME GINESTY DGT — DION GENERALE DU TRAVAIL
M GOBEAU LEGRAND (IGNES — INDUST GENIE NUMER ENERGET
SECURITAIRE)
M GUILLAUME DSCR — DION SECURITE & CIRCULATION ROUTIERES
MME HUAMAN PHILIPS FRANCE (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M JACQUES INRS
M JANNIN GIL — GRPT INTERPROFESSIONNEL DU LUMINAIRE
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
MME LAC-BATEL PHILIPS FRANCE (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M LAHAYE DGT — DION GENERALE DU TRAVAIL
M LE LEUCH SDEM — SYND DEPT D ENERGIES MORBIHAN
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M LEPAGE HEXADOME (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M LORGE THORN EUROPHANE (AFE — CIE FRANCE / COMITE
SCIENTIFIQUE)
AFNOR (Code siret : 53250441200034) NF EN 13201-32016-03
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NF EN 13201-3 —4—

MME LOUD SAINT GOBAIN GLASS FRANCE


(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M MACQUART UFME — UNION FABRICANTS MENUISERIES EXTERIEURES
M MANUGUERRA CETU — CENTRE D’ETUDE DES TUNNELS
M MARCHAUT CABINET MARCHAUT (AITF)
M MARTINSONS CSTB
MME MENEZ UFME — UNION FABRICANTS MENUISERIES EXTERIEURES
M MEUNIER CITELUM (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M PAGE PHILIPS FRANCE (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M PARISSIER FFIE — FEDER FRAN DES ENTREPRISES DE GENIE ELEC
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M PETIOT CEREMA DTTV
M PIERRET COMATELEC SCHREDER
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
MME RAIMBAULT SYNAFEL
M REMANDE AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE
M ROCARD THORN EUROPHANE (AFE — CIE FRANCE / COMITE
SCIENTIFIQUE)
M SANSELME AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE
MME SOK SAINT GOBAIN GLASS FRANCE
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M SUTTER LUMIBIEN (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M VALENTIN DGPR — DION GENERALE PREVENTION RISQUES
M WAKS DGPR — DION GENERALE PREVENTION RISQUES

Groupe de travail ayant participé à l’élaboration du présent document : AFNOR X90X GTB « Performances
en éclairage public »
M BESSOLAZ ASS NAT POUR LA PROTECTION CIEL NOCTURNE
M BOUCHET SIEIL — SYND INTERCOM ENERGIE INDRE LOIRE
(AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
M CEREUIL SDEM — SYND DEPT D ENERGIES MORBIHAN
(AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
M CHAIN CEREMA DTTV
MME DUCROUX ASS NAT POUR LA PROTECTION CIEL NOCTURNE
M DUVAL AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE
M GANDON-LEGER COMATELEC SCHREDER
AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE
MME HUAMAN PHILIPS FRANCE
(AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
MME LAC-BATEL PHILIPS FRANCE
(AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
M LECOCQ THORN EUROPHANE
(AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
M LOUIS-ROSE AFNOR
M PIERRET COMATELEC SCHREDER
AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
M REMANDE AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
M TRABELSI AFNOR
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NORME EUROPÉENNE EN 13201-3


EUROPÄISCHE NORM
EUROPEAN STANDARD Décembre 2015

ICS 93.080.40 Remplace EN 13201-3:2003

Version Française

Eclairage public - Partie 3: Calcul des performances


Straßenbeleuchtung - Teil 3: Berechnung der Road lighting - Part 3: Calculation of performance
Gütemerkmale

La présente Norme européenne a été adoptée par le CEN le 6 juin 2015.

Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, qui définit les conditions dans
lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la Norme européenne. Les listes mises à jour et les
références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues auprès du Centre de Gestion du CEN-
CENELEC ou auprès des membres du CEN.

La présente Norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version dans une autre
langue faite par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale et notifiée au Centre de Gestion
du CEN-CENELEC, a le même statut que les versions officielles.

Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants: Allemagne, Ancienne République
yougoslave de Macédoine, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce,
Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République
Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse et Turquie.

COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION


EUROPÄISCHES KOMITEE FÜR NORMUNG
EUROPEAN COMMITTEE FOR STANDARDIZATION

CEN-CENELEC Management Centre: Avenue Marnix 17, B-1000 Bruxelles

© 2015 CEN Tous droits d'exploitation sous quelque forme et de quelque manière Réf. n° EN 13201-3:2015 F
que ce soit réservés dans le monde entier aux membres nationaux du
CEN.
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EN 13201-3:2015 (F)

Sommaire
Page

Avant-propos européen .......................................................................................................................................4


Introduction .........................................................................................................................................................5
1 Domaine d'application ...........................................................................................................................6
2 Références normatives ...........................................................................................................................6
3 Terminologie ..........................................................................................................................................6
3.1.1 Termes et définitions .............................................................................................................................6
3.2 Liste des symboles et des abréviations ..................................................................................................9
4 Conventions mathématiques............................................................................................................... 11
4.1 Généralités ........................................................................................................................................... 11
4.2 Nombre de décimales - Exigences ....................................................................................................... 11
5 Données photométriques .................................................................................................................... 12
5.1 Généralités ........................................................................................................................................... 12
5.2 Tableau I............................................................................................................................................... 12
5.2.1 Système de coordonnées et intervalles angulaires conseillés du tableau I ...................................... 12
5.2.2 Interpolation linéaire dans le tableau I .............................................................................................. 14
5.3 Tableau r .............................................................................................................................................. 16
5.3.1 Format du tableau r ............................................................................................................................. 16
5.3.2 Interpolation linéaire dans le tableau r.............................................................................................. 18
6 Calcul de I(C, γ) .................................................................................................................................... 19
6.1 Généralités ........................................................................................................................................... 19
6.2 Conventions mathématiques applicables aux distances mesurées sur route .................................. 19
6.3 Conventions mathématiques pour les rotations d’axe ...................................................................... 19
6.4 Calcul de C et γ ..................................................................................................................................... 21
6.4.1 Calcul de x′, y′ et H′ : ............................................................................................................................. 21
6.4.2 Évaluation de l’azimut d’installation φ. .............................................................................................. 22
6.4.3 Calcul de C ............................................................................................................................................ 22
6.4.4 Calcul de γ ............................................................................................................................................ 22
7 Calcul des grandeurs photométriques ................................................................................................ 23
7.1 Luminance ............................................................................................................................................ 23
7.1.1 Luminance en un point donné ............................................................................................................. 23
7.1.2 Champ de calcul de la luminance ........................................................................................................ 24
7.1.3 Position des points de calcul ............................................................................................................... 25
7.1.4 Position d'observateur ........................................................................................................................ 27
7.1.5 Luminaires inclus dans le calcul ......................................................................................................... 29
7.2 Éclairement .......................................................................................................................................... 29
7.2.1 Généralités ........................................................................................................................................... 29
7.2.2 Éclairement horizontal en un point donné ......................................................................................... 29
7.2.3 Éclairement hémisphérique en un point donné ................................................................................. 30
7.2.4 Éclairement semi-cylindrique en un point donné .............................................................................. 31
7.2.5 Éclairement vertical en un point donné ............................................................................................. 32
7.2.6 Champ de calcul de l’éclairement ....................................................................................................... 33
7.2.7 Position des points de calcul ............................................................................................................... 33
7.2.8 Luminaires inclus dans le calcul ......................................................................................................... 34
7.2.9 Éclairement des surfaces aux contours irréguliers ........................................................................... 35
8 Calcul des caractéristiques qualitatives ............................................................................................. 35
8.1 Généralités ........................................................................................................................................... 35

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8.2 Luminance moyenne ............................................................................................................................ 35


8.3 Uniformité générale ............................................................................................................................. 35
8.4 Uniformité longitudinale ..................................................................................................................... 35
8.5 Augmentation relative au seuil de perception fTI................................................................................ 36
8.5.1 Définition et hypothèses conventionnelles ......................................................................................... 36
8.5.2 Processus de calcul de l'augmentation relative au seuil de perception ............................................ 38
8.5.3 Calcul de l'augmentation relative au seuil de perception pour les classes d'éclairage C et P .......... 39
8.6 Rapport d'éclairement des abords REI ................................................................................................. 39
9 Données complémentaires .................................................................................................................. 41
Annexe A (informative) Conventions et organigrammes utilisés dans le domaine des technologies
de l'information et mathématiques ..................................................................................................... 43
A.1 Conventions en technologie de l'information et mathématiques employées en plus de celles
de l'Article 4 pour définir les variables utilisées dans les logigrammes de programme de
calcul d'éclairage suivants ................................................................................................................... 43
A.2 Interpolation linéaire dans les tableaux ............................................................................................. 47
A.3 Exigences relatives aux technologies de l'information ...................................................................... 49
Annexe B (informative) Format de tableau r élargi pour les luminaires à faible hauteur de feu ............... 61
Bibliographie ..................................................................................................................................................... 63

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Avant-propos européen
Le présent document (EN 13201-3:2015) a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 169 “Lumière et
éclairagisme”, dont le secrétariat est tenu par DIN/

Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique,
soit par entérinement, au plus tard en juin 2016, et toutes les normes nationales en contradiction devront être
retirées au plus tard en juin 2016.

L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de droits de
propriété intellectuelle ou de droits analogues. Le CEN et/ou le CENELEC ne saurait [sauraient] être tenu[s] pour
responsable[s] de ne pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence.

Le présent document remplace l’EN 13201-3:2003.

Par rapport à l’EN 13201-3:2003, trois principales modifications ont été apportées :

 dans le calcul de la luminance de voile, Lv, il n'y a plus d'essai sur la contribution d'au moins 2 % du luminaire
suivant dans la rangée pour terminer le calcul avant d'atteindre une distance de 500 m (en vue d'éviter toute
interprétation ambiguë susceptible de produire différents résultats à partir de différents logiciels) ;

 l'option par défaut est d'environ 500 m, mais il est aussi possible de retenir uniquement les luminaires d'une
installation plus petite. Il convient de mentionner clairement ce dernier cas dans la conception de l'éclairage
en indiquant le nombre de luminaires inclus dans le calcul de fTI ;

 une nouvelle formule est utilisée pour calculer la luminance de voile Lv' pour une plage plus vaste de valeurs
θ. Par conséquent, dans le cas où les luminaires pourraient être très proches de l'axe de vision de
l'observateur : 0,1°< θ < 1,5° peut donc être évalué à l'aide de la Formule (38).

NOTE à l'attention des programmeurs : Le calcul de l'augmentation relative au seuil de perception fTI, (nouveau
symbole pour la désignation de TI) a été modifié dans la révision de l'EN 13201-3:2003.

La présente Norme européenne a été élaboré par le Groupe de Travail Commun du CEN/TC 169 « Lumière et
éclairagisme » et du CEN/TC 226 « Équipements de la route », dont le secrétariat est tenu par AFNOR.

L'EN 13201 Éclairage public, est une série de documents qui comprend les parties suivantes :

 Partie 1 : Sélection des classes d'éclairage [Rapport Technique] ;

 Partie 2 : Exigences de performance ;

 Partie 3 : Calcul des performances [le présent document] ;

 Partie 4 : Méthodes de mesure des performances photométriques ;

 Partie 5 : Indicateurs de performance énergétique.

Selon le Règlement Intérieur du CEN-CENELEC les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Ancienne République Yougoslave de
Macédoine, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce,
Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal,
République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse et Turquie.

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EN 13201-3:2015 (F)

Introduction
Les méthodes de calcul décrites dans la présente partie de l'EN 13201 permettent de calculer les caractéristiques
qualitatives de l’éclairage public à l’aide de procédures convenues, de telle manière que les résultats obtenus par
différents concepteurs s'appuient sur une base uniforme.

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1 Domaine d'application

La présente Norme européenne spécifie les conventions et procédures mathématiques à adopter pour calculer les
performances photométriques des installations d’éclairage public conçues conformément aux paramètres décrits
dans l'EN 13201-2 en vue de garantir que chaque calcul d'éclairage est basé sur les mêmes principes
mathématiques.

La procédure de conception d'une installation d'éclairage nécessite également de connaître les paramètres
impliqués dans le modèle décrit, leurs tolérances et leur variabilité. Ces aspects ne sont pas pris en compte dans
cette partie de l'EN 13201, mais une procédure d'analyse de leur contribution aux résultats attendus est proposée
dans l'EN 13201-4 et peut également être utilisée dans la phase de conception.

2 Références normatives

Les documents suivants, en tout ou partie, sont référencés de façon normative dans le présent document et sont
indispensables à son application. Pour les références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références
non datées, la dernière édition du document de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).

EN 13032-1, Lumière et éclairage — Mesure et présentation des données photométriques des lampes et des
luminaires — Partie 1 : mesurage et format de données.

EN 13201-2, Éclairage public — Partie 2 : Exigences de performance.

EN 12665:2011, Lumière et éclairage — Termes de base et critères pour la spécification des exigences en éclairage.

3 Terminologie
3.1.1 Termes et définitions

Pour les besoins du présent document, les termes et définitions donnés dans l'EN 12665:2011 ainsi que les
suivants s'appliquent.

3.1.1
angle photométrique vertical
γ
angle entre le rayon lumineux et l'axe vertical descendant passant tous les deux par le centre photométrique du
luminaire

Note 1 à l’article : unité ° (degré).

Note 2 à l'article : la direction γ = 0 est donc orientée vers le nadir.

Note 3 à l'article : voir Figure 1.

3.1.2
azimut
C
angle entre le demi-plan vertical contenant le rayon lumineux et le demi-plan de référence

Note 1 à l’article : c'est-à-dire le demi-plan vertical contenant le second axe d’un luminaire, lorsque le luminaire est à son
angle d’inclinaison au cours des mesures

Note 2 à l'article : unité ° (degré).

Note 3 à l'article : voir Figure 1.

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3.1.3
angle d'incidence
ε
angle entre le rayon lumineux en un point sur une surface et la normale à la surface

Note 1 à l’article : unité ° (degré).

Note 2 à l'article : voir Figure 4, Figure 12 et Figure 13.

3.1.4
angle de déviation
β
angle entre les plans verticaux orientés traversant l’observateur jusqu'au point d’observation et depuis le plan
vertical traversant le luminaire (par rapport au coefficient de luminance)

Note 1 à l’article : unité ° (degré).

Note 2 à l'article : voir Figure 4.

3.1.5
coefficient de luminance
q
quotient de la luminance d'un élément de surface dans la direction donnée par l’éclairement sur l’élément de
surface

Note 1 à l’article : unité sr–1.

Note 2 à l'article :

L
q
E (1)

q est le coefficient de luminance, par stéradians (sr–1) ;

L est la luminance en candelas par mètre carré (cd.m–2) ;

E est l’éclairement, en lux (lx)/

3.1.6
coefficient de luminance réduite
r
coefficient de luminance d'un élément de surface multiplié par le cube du cosinus de l’angle d’incidence de la
lumière sur l'élément de surface

Note 1 à l’article : unité sr-1.

Note 2 à l'article : cela peut s’exprimer par la formule : r = q cos3 ε (se référer à la publication CIE 66) (2)

q est le coefficient de luminance par stéradians ;

ε est l’angle d’incidence en degrés/

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Note 3 à l'article : l'angle d'observation, α dans la Figure 4, affecte la valeur de r. Conformément aux exigences spécifiées
dans l'EN 13201-2, cet angle est considéré fixé à 1° et cette valeur est adoptée pour le calcul décrit dans la présente norme, r
est raisonnablement constant pour les valeurs de α comprises entre 0,5° et 1,5°.

3.1.7
angle d’inclinaison au cours des mesures
θm
angle entre un axe de référence donné lié à un luminaire et l’horizontale lorsque le luminaire est monté pour une
mesure photométrique

Note 1 à l’article : unité ° (degré).

Note 2 à l'article : voir Figure 7.

Note 3 à l'article : l’axe de référence donné peut être un dispositif quelconque du luminaire, mais généralement, pour un
luminaire à montage latéral, il se trouve à l’entrée du capot du luminaire, en ligne avec l’axe d’emmanchement/ !utre dispositif
souvent utilisé . l’axe d’entrée d’emmanchement.

3.1.8
angle d’inclinaison pour le calcul
δ
différence d'angle entre l'angle d'inclinaison sur site et l'angle d’inclinaison au cours des mesures d'un luminaire

Note 1 à l’article : unité ° (degré).

Note 2 à l'article : voir Figure 7.

3.1.9
angle d’inclinaison sur site
θf
angle entre un axe de référence donné lié à un luminaire et l’horizontale, lorsque le luminaire est monté pour
utilisation sur le site

Note 1 à l’article : unité ° (degré).

Note 2 à l'article : voir Figure 7.

Note 3 à l'article : l’axe de référence donné peut être un dispositif quelconque du luminaire, mais généralement, pour un
luminaire à montage latéral, il se trouve à l’entrée du capot du luminaire, en ligne avec l’axe d’emmanchement/ !utre dispositif
souvent utilisé . l’axe d’entrée d’emmanchement/

3.1.10
orientation
v
angle que fait une direction de référence choisie avec la direction de mesure C = 0°, γ = 90° d'un luminaire, lorsque
le premier axe photométrique de ce dernier est vertical

Note 1 à l’article : unité ° (degré).

Note 2 à l'article : lorsque la route est droite, la direction de référence est longitudinale.

Note 3 à l'article : voir la Figure 6, qui illustre les conventions des sens de rotation.

3.1.11
rotation
ψ
angle que fait le premier axe photométrique d'un luminaire avec le nadir de ce dernier dans le plan C = 0°,
C = 180°, lorsque l’angle d’inclinaison au cours des mesures est nul

Note 1 à l’article : unité ° (degré).

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Note 2 à l'article : voir la Figure 6, qui illustre les conventions des sens de rotation.

3.1.12
premier axe photométrique (d’un luminaire mesuré dans le système de coordonnées (C, γ)
axe passant par le centre photométrique d’un luminaire et perpendiculaire au plan qui est représentatif de la
principale zone d'émission de lumière

Note 1 à l’article : l'axe polaire du système de coordonnées (C, γ) ne coïncide pas forcément avec le premier axe du luminaire
si le luminaire est incliné au cours des mesures.

3.1.13
direction longitudinale
direction parallèle à l’axe de la route

3.1.14
direction transversale
direction perpendiculaire (à angle droit) à l’axe de la route

Note 1 à l’article : pour une route en courbe, la direction transversale est celle du rayon de courbure en ce point de la route.

3.1.15
azimut d’installation
φ
angle que fait une direction de référence donnée (qui est longitudinale pour une route droite) avec le plan vertical
traversant en un point donné sur la surface de la route et le centre photométrique du luminaire, lorsque ce dernier
est à son angle d’inclinaison au cours des mesures

Note 1 à l’article : unité ° (degré).

Note 2 à l'article : voir Figure 4.

3.2 Liste des symboles et des abréviations

Les symboles et les abréviations utilisés dans la présente norme sont repris dans le Tableau 1.

Tableau 1 — Symboles et abréviations (1 sur 3)

Grandeur
Symbole Nom ou description Unité

Ay Âge de l'observateur années


C Angle d'azimut photométrique (Figure 1) °(degré)
D Interdistance entre les points de calcul dans la direction longitudinale (voir Figure 9 et Figure 14) m
d Interdistance entre les points de calcul dans la direction transversale (voir Figure 9 et Figure 14) m

E Symbole générique utilisé pour l'éclairement moyen lx

E hi Éclairement horizontal moyen initial de la surface éclairée (voir 8.5.3) lx

Eh Éclairement horizontal en un point donné lx


Ehs Éclairement hémisphérique en un point donné lx
Esc Éclairement semi-cylindrique en un point donné lx
Ev Éclairement vertical en un point donné lx
fM Facteur de maintenance global –
fTI Augmentation relative au seuil de perception %

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Tableau 1 — Symboles et abréviations (2 sur 3)

Grandeur
Symbole Nom ou description Unité

H Hauteur de feu d'un luminaire m


I(C, γ) Tableau d'intensité lumineuse dans le système C, γ Également appelé tableau I Cd
j, m Nombres entiers indiquant la rangée ou la colonne dans un tableau –

L Symbole générique utilisé pour la luminance moyenne cd.m–2

Li Luminance horizontale moyenne initiale de la surface éclairée (voir 8.5.3) cd.m–2


Lv Luminance équivalente de voile cd.m–2
L Luminance en un point donné cd.m–2
N Nombre de points de calcul dans la direction longitudinale d'un maillage (voir Figure 9 et –
Figure 14)
n Nombre de points de calcul dans la direction transversale d'un maillage (voir Figure 9 et –
Figure 14)
nlu Nombre de luminaires considérés dans le calcul –
q Coefficient de luminance sr-1
Q0 Coefficient de luminance moyenne sr-1
r Coefficient de luminance réduite sr-1
r(tan ε, β) Tableau des coefficients de luminance réduite. Également appelé tableau r sr-1
REI Rapport d'éclairement des abords –
S Interdistance entre les luminaires M
WL Largeur de la voie de circulation M
Wr Largeur de la zone d'étude de la chaussée M
WS Largeur de la bande M
x Abscisse dans un système de coordonnées (x, y) (Figure 5) M
y Ordonnée dans un système de coordonnées (x, y) (Figure 5) M
α Angle d'observation de la surface de la route (Figure 4) °(degré)
αk Angle entre la normale à la surface plane du demi-cylindre et le plan vertical contenant le rayon °(degré)
lumineux (Figure 12) ou angle entre la normale au plan vertical sélectionné et le plan vertical
contenant le rayon lumineux (Figure 13)
β Angle de déviation (Figure 4) °(degré)
ρ Facteur de réflexion diffuse moyenne d'une surface (voir 8.5.3) –
γ Angle d'élévation photométrique (Figure 1) °(degré)
δ Angle d'inclinaison du luminaire pour le calcul (Figure 6 et Figure 7) °(degré)
ε Angle d'incidence (Figure 4) °(degré)
εk !ngle d’incidence pour l’éclairement semi-cylindrique et vertical (Figure 12 et Figure 13) °(degré)
θ1 Angle d'inclinaison du luminaire sur site (Figure 7) °(degré)
θm !ngle d’inclinaison du luminaire au cours des mesures (Figure 7) °(degré)
θκ Angle entre la ligne de vision et le centre du kième luminaire (voir 8.5 dans la formule)
ν Orientation du luminaire (Figure 6) °(degré)

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Tableau 1 — Symboles et abréviations (3 sur 3)

Grandeur
Symbole Nom ou description Unité

φ Azimut d'installation (Figure 4) °(degré)


ψ Rotation du luminaire (Figure 6) °(degré)

4 Conventions mathématiques

4.1 Généralités

Les conventions de base prises dans les procédures mathématiques décrites dans la présente norme sont les
suivantes :

a) le luminaire est considéré comme une source lumineuse ponctuelle ;

b) la lumière reflétée de l’environnement et la lumière émise par interréflexion ne sont pas prises en compte ;

c) toute obstruction, gênant la lumière émise par les luminaires, par des arbres et autres objets, n'est pas prise
en compte ;

d) l'absorption atmosphérique est nulle ;

e) la surface de la route est plane et présente des caractéristiques de réflexion uniformes sur la zone considérée ;

f) l'évaluation dans les tableaux I et les tableaux r doit être obtenue par interpolation linéaire.

Dans le cas de lignes continues de luminaires, généralement installés à une faible hauteur de feu, il est conseillé de
vérifier si la distance entre le centre optique de chaque luminaire et le point le plus proche du maillage de calcul
est supérieure ou égale à cinq fois la longueur de la zone lumineuse d'un seul luminaire. Dans le cas contraire, il
pourrait être nécessaire de simuler la photométrie en champ proche en fragmentant le luminaire en sources
lumineuses ponctuelles virtuelles présentant la même distribution de lumière que le luminaire entier. Le flux
lumineux de chaque source lumineuse virtuelle représente une proportion égale du flux lumineux total du
luminaire.

4.2 Nombre de décimales - Exigences

Les résultats des calculs doivent être présentés selon la forme et avec au moins le nombre de chiffres indiqués
dans les tableaux d'exigences de l'EN 13201-2, indiqués dans le Tableau 2.

Tableau 2 — Nombre de décimales des exigences d'éclairage

L Uo UI fTI REI E < 10 lx 10 lx ≤ E ≤ 20 lx E > 20 lx


Nombre de décimales 2 2 2 0 2 2 1 0

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5 Données photométriques

5.1 Généralités

Les données photométriques relatives à la répartition lumineuse des luminaires utilisées dans l’installation
d’éclairage sont indispensables au calcul des caractéristiques qualitatives de l’éclairage spécifiées dans la présente
norme/ Ces données se présentent sous la forme d’un tableau d’intensité (tableau I) qui donne la répartition de
l’intensité lumineuse émise par le luminaire dans toutes les directions considérées/ Lorsque des calculs des
luminances sont effectués, il est nécessaire de présenter les données photométriques pour les caractéristiques de
réflexion lumineuse de la surface de la route sous la forme d’un tableau r.

L’utilisation de ces deux tableaux nécessite d’effectuer une interpolation pour l’estimation de valeurs pour des
directions situées entre les valeurs d’angle tabulées/

5.2 Tableau I

5.2.1 Système de coordonnées et intervalles angulaires conseillés du tableau I

Pour les calculs effectués conformément à la présente norme, un tableau d’intensité (tableau I) décrivant le
comportement du luminaire avec l'exactitude requise en fonction de l'objectif du calcul doit être utilisé. Ce
tableau I doit être préparé conformément à l'EN 13032-1. Le système de coordonnées utilisé pour les luminaires
d’éclairage public est le système de plans C, présenté à la Figure 1. Pour les installations de projecteurs, la
répartition de l'intensité mesurée dans le système de plans B peut être acceptée si le programme de calculs peut
transférer les valeurs d'intensité dans le système de plans C. Dans la Figure 1, le luminaire se trouve à son angle
d’inclinaison au cours des mesures/

L’intensité lumineuse doit être exprimée en candelas/

Le flux lumineux utilisé dans le calcul doit être déclaré dans le rapport de calcul.

Sauf si des conditions spécifiques sont mentionnées dans le rapport de calcul, le flux lumineux utilisé doit être
celui de la source lumineuse mentionnée dans la fiche technique du luminaire.

Si le tableau d'intensité lumineuse est indiqué en candelas par kilolumen (cd⋅klm-1), ses valeurs doivent être
converties en candelas, en tenant compte du flux lumineux de toutes les sources lumineuses du luminaire.

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Légende
1 Luminaire à son angle d’inclinaison au cours des mesures
2 Direction longitudinale
3 Direction verticale
4 Direction de l’intensité lumineuse

Figure 1 — Orientation du système de coordonnées C, γ par rapport à la direction longitudinale de la


chaussée

Les intervalles angulaires maximaux stipulés dans la présente norme ont été choisis pour obtenir des niveaux
d'exactitude d’interpolation acceptables/

Dans le système de coordonnées (C, γ), les intensités lumineuses doivent être indiquées aux intervalles angulaires
indiqués ci-dessous.

Pour tous les luminaires, les intervalles angulaires des plans verticaux (γ) doivent atteindre tout au plus 2,5° dans
une plage comprise entre 0° et 180°. En azimut, les intervalles doivent être différents compte tenu de la symétrie
de la répartition lumineuse du luminaire comme suit :

a) les luminaires sans symétrie : les intervalles doivent être au maximum de 5°, en commençant à 0°, lorsque le
luminaire est à son angle d’inclinaison au cours des mesures, pour finir à 355°;

b) les luminaires à symétrie nominale par rapport au plan C = 270° , 90° : les intervalles doivent être au
maximum de 5°, en commençant à 270°, lorsque le luminaire est à son angle d’inclinaison au cours des
mesures, pour finir à 90°;

c) les luminaires à symétrie nominale par rapport aux plans C = 270° , 90° et C = 0°, 180° : les intervalles
doivent être au maximum de 5°, en commençant à 0°, lorsque le luminaire est à son angle d’inclinaison au
cours des mesures, pour finir à 90°;

d) les luminaires ayant la même répartition lumineuse nominale pour tous les plans C : un seul jeu de mesures
représentatives dans un plan vertical (plan C) se révèle nécessaire.

Lorsqu'il existe des normes pour des typologies de luminaires spécifiques prescrivant des intervalles angulaires
améliorés, celles-ci doivent être appliquées.

13
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Les intervalles angulaires indiqués ci-dessus doivent être réduits en cas de variation importante de gradient des
intensités lumineuses consécutives.

NOTE Le cas échéant, les laboratoires photométriques sont chargés de fournir le tableau I avec les intervalles angulaires
réduits pertinents définis à partir des angles inclus dans le fichier photométrique.

5.2.2 Interpolation linéaire dans le tableau I

Pour estimer l’intensité lumineuse I(C, γ) dans la direction (C, γ), il est nécessaire de procéder par interpolation
entre les quatre valeurs d’intensité lumineuse les plus proches de la direction, voir Figure 2 et Figure 3.

Figure 2 — Angles requis pour l’interpolation linéaire d’une intensité lumineuse

Figure 3 — !ngles requis pour l’interpolation linéaire d’une intensité lumineuse (à partir de la Figure 2
mais montrant l'intensité sur l'axe z en perspective)

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À cette fin, les formules suivantes ou des formules mathématiques équivalentes doivent être utilisées :

Interpolation sur les angles C

  
I C,  j  I Cm ,  j  C  Cm (3)
I Cm  1,  j   I Cm ,  j  Cm 1  Cm

I(Cm, γj) indique l’intensité dans le numéro de colonne m et le numéro de rangée j du tableau I, et
ainsi de suite pour les autres symboles similaires ;

C est l’azimut, mesuré pour le premier axe photométrique ;

γ est l’angle vertical mesuré à partir du premier axe photométrique ;

j, m, m+1 sont des nombres entiers indiquant le numéro de colonne ou de rangée du tableau I.

À partir de laquelle :

  
I C,  j  I Cm ,  j   C  Cm
Cm 1  Cm
  
 I Cm 1,  j  I Cm ,  j  (4)

De la même manière :

  
I C ,  j1  I C m ,  j1   C Cm (5)
I  C m1 ,  j1   I C m ,  j1  C m1  C m

À partir de laquelle :

  
I C,  j 1  I Cm ,  j 1   C  Cm
Cm 1  Cm
  
 I Cm 1,  j 1  I Cm ,  j 1  (6)

Enfin, interpolation sur γ :


I C ,    I C ,  j  
  j
(7)
  
I C ,  j1  I C ,  j   j1   j

À partir de laquelle :

 j

I C,    I C,  j    j 1   j
  
 I C,  j 1  I C,  j  (8)

Dans ces formules, il est d’abord procédé à une interpolation dans les demi-plans C, puis dans les cônes γ. Si besoin
est, cette procédure peut être inversée (c’est-à-dire que l’interpolation est tout d’abord effectuée dans les cônes γ
puis dans les demi-plans C) pour obtenir le même résultat.

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5.3 Tableau r

5.3.1 Format du tableau r

Les données de réflexion de la surface de la route doivent être exprimées en termes de coefficient de luminance
réduite aux intervalles angulaires et dans les directions indiquées dans le Tableau 3 pour les angles β et ε indiqués
à la Figure 4.

Dans les tableaux r, les valeurs sont généralement indiquées multipliées par le facteur 10 4. Dans ce cas, pour les
calculs, ils doivent être divisés par 104.

Le Tableau 3 indique le nombre minimal de directions angulaires auxquelles le coefficient de luminance réduite
doit être spécifié pour les luminaires placés à des hauteurs, au-dessus de la surface de la route, supérieures à 2 m.

Pour les luminaires de l'installation d'éclairage placés à des hauteurs, inférieures ou égales à 2 m au-dessus de la
surface de la route, l'Annexe B propose l'ensemble élargi de directions angulaires pour les valeurs r.

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Légende
H Hauteur de feu du luminaire
P Point observé
PN Normale à P à la surface de la route
Q Centre photométrique du luminaire
QT Verticale traversant le centre photométrique du luminaire
ST Direction longitudinale
Oh Projection géométrique des yeux de l'observateur sur le sol
f et y Composants scalaires du vecteur TP (évaluation de tan φ)
β Angle entre les tracés orientés des plans verticaux dans le plan horizontal de la surface de la route :
, Plan vertical traversant le point d'observation et contenant P
, Plan vertical contenant P et traversant le luminaire.
ε !ngle d’incidence de la lumière au niveau de P
α Angle d'observation
φ !zimut d’installation
1 Luminaire
2 Rayon lumineux
3 Observateur (O est la position des yeux l'observateur)

Figure 4 — Relations angulaires pour un luminaire à son angle d’inclinaison au cours des mesures,
l’observateur et le point d’observation

Tableau 3 — Intervalles angulaires et directions à utiliser pour la collecte des données de réflexion de la
surface de la route

tan ε β en degrés
0 2 5 10 15 20 25 30 35 40 45 60 75 90 105 120 135 150 165 180

0 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
0,25 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
0,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X

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tan ε β en degrés
0 2 5 10 15 20 25 30 35 40 45 60 75 90 105 120 135 150 165 180

0,75 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
1 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
1,25 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
1,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
1,75 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
2 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
2,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
3 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
3,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
4 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
4,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
5,5 X X X X X X X X X X
6 X X X X X X X X X
6,5 X X X X X X X X X
7 X X X X X X X X
7,5 X X X X X X X
8 X X X X X X X
8,5 X X X X X X X
9 X X X X X X
9,5 X X X X X X
10 X X X X X X
10,5 X X X X X X
11 X X X X X X
11,5 X X X X X
12 X X X X X

Une croix dans le Tableau 3 indique la valeur r requise qui doit être connue.

NOTE Dans le Tableau 3, les cellules vides indiquent la direction qu'il convient de ne pas utiliser pour le calcul. La
connaissance de r pour ces directions n'est donc pas pertinente dans la présente norme.

5.3.2 Interpolation linéaire dans le tableau r

Lorsqu’une valeur de r est requise pour des valeurs de tan ε et β situées entre celles données dans le tableau r,
l'interpolation linéaire doit être retenue.

La procédure mathématique est similaire à celle décrite pour le tableau I en 5.2.2, tan ε remplaçant les angles de
demi-plan C et β remplaçant les angles γ.

Une fois encore, dans ces équations, l'interpolation peut tout d'abord être effectuée dans les valeurs tan ε puis
dans les demi-plans β/ Si besoin est, cette procédure peut être inversée (c’est-à-dire que l’interpolation est tout
d’abord effectuée dans les demi-plans β puis dans les valeurs tan ε) pour obtenir le même résultat.

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6 Calcul de I(C, γ)

6.1 Généralités

Pour déterminer l’intensité lumineuse émise par un luminaire vers un point, il est nécessaire de déterminer
l’angle photométrique vertical (γ) et l’azimut photométrique (C) du rayon lumineux vers ledit point. Pour cela,
l’angle d’inclinaison du luminaire sur site par rapport à son angle d’inclinaison au cours de la mesure, l’orientation
et la rotation du luminaire doivent être pris en compte. Pour y parvenir, il est nécessaire d’adopter des
conventions de signes mathématiques pour la mesure des distances sur la route et pour les rotations autour des
axes. Le système utilisé est un système de coordonnées cartésien orienté main droite. Les corrections relatives aux
mouvements de rotation ne permettent aucune modification du flux lumineux de la source de lumière due à ces
mêmes mouvements de rotation.

6.2 Conventions mathématiques applicables aux distances mesurées sur route

Un système de coordonnées rectangulaires (x, y) est utilisé (Figure 5)/ L’axe des abscisses est parallèle à la
direction de référence qui, pour un tronçon de route droite, est la direction longitudinale. On obtient alors :

xLp = xp , xL (9)

yLp = yp , yL (10)

(xp, yp) sont les coordonnées du point de calcul ;

(xL, yL) sont les coordonnées du luminaire.

Légende
1 Bord de la chaussée
2 Point de calcul
3 Luminaire

Figure 5 — Système de coordonnées (x, y) pour localiser le luminaire dans le plan

NOTE En vue d'obtenir des coordonnées x et y positives pour tous les points du maillage, il est conseillé de placer
l'origine dans le coin inférieur gauche du champ de calcul (voir Figure A.1).

6.3 Conventions mathématiques pour les rotations d’axe

La Figure 6 indique les axes de rotation par rapport au système de coordonnées (x y z) orienté main droite. Dans
ce système, les angles de rotation sont positifs lorsque le pouce droit est pointé le long du troisième axe dans le

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sens positif, les doigts de la paume s'enroulent dans le sens allant du premier axe vers le second (règle de la main
droite).

L’axe I est fixe dans l’espace et les axes II et Ill peuvent tourner autour de ce dernier/

Légende
1 Axe Ill
2 Direction longitudinale
3 Axe II
4 Axe I : premier axe photométrique

Figure 6 — Axes de rotation par rapport au système de coordonnées (x, y)

La Figure 7 indique la relation entre l’angle d’inclinaison pour le calcul et l’angle d’inclinaison au cours des
mesures et celui sur site. La figure montre à l’évidence que :

δ = θf , θm (11)

δ est l’angle d’inclinaison pour le calcul en degrés ;

θf est l’angle d’inclinaison sur site en degrés ;

θm est l’angle d’inclinaison au cours des mesures en degrés/

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EN 13201-3:2015 (F)

Légende
δ Angle d’inclinaison pour le calcul
θf !ngle d’inclinaison sur site
θm !ngle d’inclinaison au cours des mesures
1 Horizontale

Figure 7 — !ngles d’inclinaison au cours des mesures, sur site et pour le calcul

6.4 Calcul de C et γ

NOTE Cette détermination peut s’effectuer en quatre étapes :

6.4.1 Calcul de x′, y′ et H′ :

x′ = x(cos ν cos ψ , sin ν sin δ sin ψ) + y(sin ν cosψ + cos ν sin δ sin ψ) + H cos δ sin ψ (12)

y′ = ,x sin ν cos δ + y cos ν cos δ , H sin δ (13)

H ′ = ,x(sin ν sin δ cos ψ + cos y sin ψ) , y(sin ν sin ψ , cos ν sin δ cos ψ) + H cos δ cos ψ (14)

x et y sont les distances longitudinale et transversale entre le point de calcul et le nadir du luminaire
dans la Figure 5 ;

H est la hauteur du luminaire au-dessus du point de calcul ;

ν, δ et ψ sont l’angle d’orientation, l’angle d’inclinaison pour le calcul et l'angle de rotation/

NOTE x′, y′ et H′ sont utilisés dans le calcul de C et γ lorsque le luminaire a été tourné selon les angles ν, δ et ψ. Elles
correspondent à x, y et H dans le système de coordonnées sans rotation et à des fins de calcul, elles peuvent être considérées
comme des variables intermédiaires (voir Figure 6).

Dans les Formules (12), (13) et (14), une attention particulière doit être accordée à la valeur H qui est la hauteur
de feu du luminaire par rapport à la surface de la route pour les évaluations de l'éclairement horizontal ou
hémisphérique et de la luminance de la route.

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Pour le calcul de la luminance de voile dans fTI 1,5 (m) représente par défaut la hauteur des yeux de l'observateur.
De la même manière, dans les évaluations de l'éclairement vertical et semi-cylindrique, les points de calcul pris en
compte sont par convention situés à 1,5 m de hauteur par rapport au sol. Dans ce cas, H , 1,5 doit être substitué à
H dans les Formules (12), (13) et (14) pour définir correctement la direction de l’intensité lumineuse interpolée
dans le tableau I.

6.4.2 Évaluation de l’azimut d’installation φ.

y
L'évaluation d'arctan donne :
x

y
,90° ≤ arctan ≤ 90° (15)
x

le quadrant angulaire dans lequel se situe φ est déterminé par :

y
Pour x > 0, y > 0 φ = arctan avec 0° < φ < 90° quadrant 1 (16)
x

y
Pour x < 0, y > 0 φ = 180° + arctan x avec 90° < φ < 180° quadrant 2 (17)

y
Pour x < 0, y < 0 φ = 180° + arctan x avec 180° < φ < 270° quadrant 3 (18)

y
Pour x > 0, y < 0 φ = 360° + arctan x avec 270° < φ < 360° quadrant 4 (19)

6.4.3 Calcul de C

C=φ,v (20)

φ est l’azimut d’installation en degrés ;

v est l’angle d’orientation en degrés (Figure 6), obtenu à partir des formules de 6.4, x′ et y′ étant
respectivement substitués à x et y.

6.4.4 Calcul de γ


 x 2   y' 2 
  arctan   (21)
 H 
 

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7 Calcul des grandeurs photométriques

7.1 Luminance

7.1.1 Luminance en un point donné

7.1.1.1 Formule générale

La luminance en un point donné doit être déterminée en appliquant la formule suivante ou une formule
mathématique équivalente :

nLU
I k C ,    f M  rk  tan  ,  
L  H k2
(22)
k 1

L est la luminance maintenue, en candelas par mètre carré ;

k est l'indice du luminaire actuel dans la sommation ;

nlu est le nombre de luminaires inclus dans le calcul ;

Ik(C, γ) est l'intensité lumineuse en candelas du kième luminaire, Ck et γk étant calculés tel qu'indiqué en
6.4 ;

fM est le facteur de maintenance global, qui est fonction du facteur de maintenance du flux
lumineux des sources lumineuses et du facteur de maintenance des luminaires ;

rk(tan ε, β) est le coefficient de luminance réduite pour le rayon lumineux incident actuel de coordonnées
angulaires (εk, βk), par stéradians (voir 7.1.1.2 et Figure 4) ;

Hk est la hauteur de feu du kième luminaire au-dessus de la surface de la route, en mètres.

7.1.1.2 Calcul de tan ε et β

Dans la Formule (22) tan ε et β sont les entrées du tableau r rk(tan ε ; β)

tan ε et β sont évalués pour chaque position d'observateur et chaque luminaire.

À partir de la Figure 4 on peut calculer :

PT xp  xL 2  yp  yL 2
tan    (23)
H H

PT est la distance sur le sol du point observé P(xp ; yP) jusqu'à la projection géométrique du centre optique
du luminaire au sol T(xL ; yL) ;

H est la hauteur de feu du luminaire.

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De la même manière, à partir de la Figure 4, β est évalué à partir de l'angle orienté entre 2 vecteurs dans le plan
horizontal du sol :

 
 x P  x Oh    x L  x P    y P  y Oh    y L  y P 
 
  arccos O h P , PT  arccos  
 (24)

  x P  x Oh  2   y P  yOh  2   x L  x P  2   y L  y P  2 

Oh (xOh ; yOh) est la projection de la position de l'œil de l'observateur sur la surface de la route/

NOTE 1 Lorsque le point P se situe sur la verticale à travers le luminaire, cosβ est indéterminé. Dans ce cas, β peut avoir
n'importe quelle valeur (voir la première ligne de tout tableau r où la valeur r est la même pour tous les angles β).

Pour prendre en compte la symétrie miroir due à l'isotropie supposée de la surface de la route, le tableau r est
limité à β variant entre 0° et 180°. Il pourrait être possible d'utiliser une autre méthode que celle de la formule
précédente, β par exemple avec les quadrants symétriques tels que :

,180° < β < 0° (25)

Dans ce cas, un essai est nécessaire pour atteindre le champ de définition de β grâce au changement de signe à la
Formule (26) :

Si ,180° ≤ β < 0° alors β = ,β (26)

NOTE 2 L'intérêt de l'utilisation de la fonction inverse du cosinus avec le produit scalaire algébrique réside dans
l'évaluation de l'angle β directement dans le champ de définition du tableau r : 0° à 180°.

7.1.2 Champ de calcul de la luminance

Dans la direction longitudinale de la zone d'étude, le champ de calcul doit englober deux luminaires de la même
rangée (voir Figure 8). Dans le cas de plusieurs rangées de luminaires avec des interdistances entre luminaires
différentes pour chaque rangée, le champ de calcul doit s’étendre entre deux luminaires de la rangée où
l’interdistance entre les luminaires est maximale/

Cette dernière procédure peut ne pas donner des luminances précises pour l’ensemble de l’installation dans la
mesure où les luminances sont différentes dans plusieurs espacements entre des luminaires adjacents. Les calculs
étant effectués pour satisfaire aux exigences de l'EN 13201-2, le champ de calcul qui donne les résultats les plus
défavorables doit être choisi parmi les champs de définition possibles dans la zone d'étude.

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Légende
1 Bord de la zone d'étude
2 Champ de calcul
3 Largeur de la zone d'étude Wr
4 Dernier luminaire dans le champ de calcul
5 Premier luminaire dans le champ de calcul
6 Observateur
7 Direction d’observation

Figure 8 — Informations pour le calcul des luminances ; champ de calcul des luminances pour la zone
d'étude

NOTE La zone d'étude est définie au 3.17 du CEN/TR 13201-1:2014.

7.1.3 Position des points de calcul

Les points de calcul doivent être espacés régulièrement dans le champ de calcul, tel qu’indiqué à la Figure 9.

Les première et dernière rangées transversales des points de calcul sont à une distance des bords du champ de
calcul égale à la moitié de l’interdistance longitudinale entre les points/

NOTE Ce maillage est similaire à celui utilisé pour le calcul des éclairements pour ce qui concerne la disposition des
première et dernière rangées des points de calcul dans la direction transversale (voir Figure 14).

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Légende
1 Bord de la voie
2 Dernier luminaire dans le champ de calcul
3 Champ de calcul
4 Axe de la voie
5 Premier luminaire dans le champ de calcul
6 Direction d’observation
7 Position longitudinale de l’observateur
X Indique les lignes des points de calcul dans les directions transversale et longitudinale.

Figure 9 — Informations pour le calcul des luminances ; position des points de calcul sur une voie de
circulation

L’interdistance des points dans les directions longitudinale et transversale doit être déterminée comme suit :

a) dans la direction longitudinale

S
D  (27)
N

D est l’interdistance entre les points dans la direction longitudinale, en mètres ;

S est l’interdistance entre les luminaires d’une même rangée, en mètres ;

N est le nombre de points de calcul dans la direction longitudinale avec les valeurs suivantes :

pour S < 30 m, N = 10 ;

pour S > 30 m, le plus petit nombre entier donnant D ≤ 3 m. La première rangée transversale des points
de calcul est située à une distance D/2 au-delà du premier luminaire (position éloignée de l’observateur)/

b) dans la direction transversale

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L’interdistance (d) dans la direction transversale est déterminée à partir de la formule :

WL
d  (28)
3

d est l’interdistance entre les points dans la direction transversale, en mètres ;

WL est la largeur de la voie, en mètres.

Les points de calcul extérieurs sont situés à une distance d/2 des bords de la voie.

En présence d’un accotement stabilisé, et lorsque des informations relatives à la luminance sont requises, le
nombre et l’interdistance des points de calcul doivent être identiques à ceux applicables à une voie de circulation/

Lorsque les calculs des éclairements sont fournis avec les calculs des luminances pour la même zone d'étude sur
une chaussée, la définition des points de calcul utilisée pour les deux calculs doit respecter la même définition des
points de calcul que celle détaillée précédemment dans ce paragraphe.

7.1.4 Position d'observateur

Pour le calcul des luminances, les yeux de l’observateur se situent à 1,5 m au-dessus du niveau de la route et à
60 m devant le champ de calcul de la zone d'étude.

Dans la direction transversale, l’observateur doit se placer au centre de chaque voie l’une après l’autre/ La
luminance moyenne (voir 8.2), l’uniformité générale de luminance (voir 8.3) et l’augmentation relative au seuil de
perception (voir 8.5) doivent être calculées pour l’ensemble de la chaussée pour chaque position d’observateur/
L’uniformité longitudinale de luminance (voir 8.4) doit être calculée pour chaque axe. Les valeurs opérationnelles
de la luminance moyenne, de l’uniformité générale de luminance et de l’uniformité longitudinale de luminance
doivent être les plus faibles dans chaque cas - la valeur opérationnelle de l’augmentation relative au seuil de
perception doit être la valeur la plus élevée.

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La Figure 10 donne des exemples de position d’observateur en rapport avec le champ de calcul/

Légende
1 Route à six voies avec terre-plein central et implantation axiale rétrobilatérale de luminaires
2 Route à six voies avec terre-plein central et implantation unilatérale de luminaires
3 Route à trois voies avec implantation unilatérale de luminaires
4 Route à trois voies avec implantation bilatérale de luminaires
5 Route à trois voies avec implantation de luminaires en quinconce
6 Route deux voies avec implantation unilatérale de luminaires
7 Route à deux voies avec implantation bilatérale de luminaires
8 Route à deux voies avec implantation de luminaires en quinconce
9 Position d'observateur
10 Champ de calcul

Figure 10 — Exemples de positions des points d’observation par rapport au champ de calcul

28
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7.1.5 Luminaires inclus dans le calcul

La limite de zone de disposition des luminaires à inclure dans le calcul de la luminance en un point donné est
déterminée comme suit (voir Figure 11) :

a) limite à gauche et à droite de l’observateur : au moins cinq fois la hauteur de feu H de chaque côté des points
de calcul ;

b) limite la plus éloignée de l’observateur : au moins 12H du point de calcul dans la direction qui s’écarte de
l’observateur ;

c) limite la plus proche de l’observateur : au moins 5H du point de calcul dans la direction vers l’observateur/

NOTE L’étendue de ces limites est fixée à partir de la zone couverte de la route, par le tableau r. Si la hauteur de feu est
inférieure ou égale à 2 m, une distance égale à 20 fois la hauteur de feu autour des points de calcul pour tous les angles
d'azimut est nécessaire. Voir l'Annexe B informative sur le format de tableau r élargi nécessaire.

Légende
1 Point de calcul
2 Limite du champ de calcul
3 Limite de la zone d'implantation des luminaires
4 Direction d’observation

Figure 11 — Limite de la zone d’implantation des luminaires pour le calcul de la luminance

7.2 Éclairement

7.2.1 Généralités

Il pourrait se révéler nécessaire, dans le cadre de la présente norme, de calculer l’un des quatre différents types
d’éclairement, suivant les critères de conception choisis dans l’EN 13201-2. Ces derniers pourraient être :

a) l'éclairement horizontal ;

b) l'éclairement hémisphérique ;

c) l'éclairement semi-cylindrique ;

d) l'éclairement vertical.

7.2.2 Éclairement horizontal en un point donné

Les points de calcul doivent être répartis dans un plan situé au niveau du sol dans la zone d'étude.

29
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L’éclairement horizontal en un point donné doit être calculé selon la formule suivante ou une formule
mathématique équivalente :

nLU
I k C ,    f M  cos 3  k
Eh   H k2
(29)
k 1

Eh est l’éclairement horizontal maintenu au point donné (lx) ;

k est l'indice du luminaire actuel dans la sommation ;

nlu est le nombre de luminaires inclus dans le calcul ;

Ik(C, γ) est l'intensité lumineuse en candelas du kième luminaire, C et γ étant calculés tel qu'indiqué en 6.4 ;

fM est le facteur de maintenance global, le produit du facteur de maintenance du flux lumineux des
sources lumineuses et du facteur de maintenance des luminaires ;

εk est l’angle d’incidence du rayon lumineux au niveau du point (°) ;

Hk est la hauteur de feu du kième luminaire (m).

NOTE Il est conseillé de ne pas inclure le facteur de survie des lampes dans le facteur de maintenance global pour
l'éclairage public si toute source lumineuse en panne est remplacée.

7.2.3 Éclairement hémisphérique en un point donné

Les points de calcul doivent être répartis dans un plan situé au niveau du sol dans la zone d'étude.

L’éclairement hémisphérique en un point donné doit être calculé selon la formule suivante ou une formule
mathématique équivalente :

Ik C,    fM  cos  k  cos  k 


3 2
nLU
Ehs   (30)
k 1 4Hk2

Ehs est l’éclairement hémisphérique maintenu au point donné (lx) ;

k est l'indice du luminaire actuel dans la sommation ;

nlu est le nombre de luminaires inclus dans le calcul ;

Ik(C, γ) est l'intensité lumineuse en candelas du kième luminaire, C et γ étant calculés tel qu'indiqué en 6.4 ;

fM est le facteur de maintenance global, le produit du facteur de maintenance du flux lumineux des
sources lumineuses et du facteur de maintenance des luminaires ;

εk est l’angle d’incidence du rayon lumineux au niveau du point (°) ;

Hk est la hauteur de feu du kième luminaire (m).

NOTE Il est conseillé de ne pas inclure le facteur de survie des lampes dans le facteur de maintenance global pour
l'éclairage public si toutes les sources lumineuses défaillantes seront remplacées.

30
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7.2.4 Éclairement semi-cylindrique en un point donné

Les points de calcul doivent être répartis sur un plan situé à 1,5 m au-dessus de la surface de la zone d'étude.

L’éclairement semi-cylindrique varie en fonction de la direction d’observation/ Le plan vertical à la Figure 12,
perpendiculaire à la surface plane du demi-cylindre, doit être orienté dans les principales directions de circulation
des piétons, qui sont généralement longitudinales dans le cas d’une circulation sur route/

L’éclairement semi-cylindrique en un point donné doit être calculé selon la formule suivante ou une formule
mathématique équivalente :

nLU
Ik C,    fM  sin  k  1  cos k 
Esc   (31)
k 1   dLkP2

Esc est l’éclairement semi-cylindrique maintenu au niveau du point, en lux ;

k est l'indice du luminaire actuel dans la sommation ;

nlu est le nombre de luminaires inclus dans le calcul ;

Ik(C,γ) est l'intensité lumineuse en candelas du kième luminaire, C et γ étant calculés tel qu'indiqué en 6.4
(cd) ;

fM est le facteur de maintenance global, le produit du facteur de maintenance du flux lumineux des
sources lumineuses et du facteur de maintenance des luminaires ;

αk est l’angle formé par le plan vertical contenant le rayon lumineux incident et le plan vertical
perpendiculaire à la surface plane du demi-cylindre, tel qu’indiqué à la Figure 12 (°) ;

εk est l’angle d’incidence du rayon lumineux au niveau du point (°) ;

dLkP est la distance entre le luminaire, Lk et le point P au centre de la base rectangulaire du


demi-cylindre.

NOTE Il est conseillé de ne pas inclure le facteur de survie des lampes dans le facteur de maintenance global pour
l'éclairage public si toutes les sources lumineuses défaillantes seront remplacées.

31
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Légende
1 Luminaire k
2 Plan vertical perpendiculaire à la surface plane du demi-cylindre
3 Point de calcul
4 Surface plane du demi-cylindre

Figure 12 — !ngles utilisés pour le calcul de l’éclairement semi-cylindrique

7.2.5 Éclairement vertical en un point donné

Les points de calcul doivent être répartis sur un plan situé à 1,5 m au-dessus de la surface de la zone d'étude.

L’éclairement vertical varie en fonction de la direction d’observation/ Le plan d’éclairement vertical de la


Figure 13 doit être orienté perpendiculairement aux principales directions de circulation des piétons, qui pour
une route sont généralement dans les deux sens parallèles à la route.

L’éclairement vertical en un point donné doit être calculé selon la formule suivante ou une formule mathématique
équivalente :

nLU
Ik C,    fM  sin  k  1  cos k
Ev   (32)
k 1 dLkP2

Ev est l’éclairement vertical maintenu au point donné (lx) ;

k est l'indice du luminaire actuel dans la sommation ;

nlu est le nombre de luminaires inclus dans le calcul ;

Ik(C,γ) est l'intensité lumineuse en candelas du kième luminaire, C et γ étant calculés tel qu'indiqué en 6.4
(cd) ;

fM est le facteur de maintenance global, le produit du facteur de maintenance du flux lumineux des
sources lumineuses et du facteur de maintenance des luminaires ;

εk est l’angle d’incidence du rayon lumineux au niveau du point (°) ;

αk est l’angle, en degrés, formé par le plan vertical contenant le rayon lumineux incident et le plan
vertical perpendiculaire au plan vertical de calcul, tel qu’indiqué à la Figure 13 (°) ;

dLkP est la distance entre le luminaire, Lk et le point au centre de la base du rectangle dans le plan
d'éclairement vertical (m).

32
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Cette formule est valable uniquement pour ε < 90° et α < 90°.

NOTE Il est conseillé de ne pas inclure le facteur de survie des lampes dans le facteur de maintenance global pour
l'éclairage public si toutes les sources lumineuses défaillantes seront remplacées.

Légende
1 Plan vertical perpendiculaire au plan d’éclairement vertical
2 Luminaire
3 Point de calcul
4 Plan d’éclairement vertical

Figure 13 — Angles utilisés pour le calcul de l'éclairement vertical

7.2.6 Champ de calcul de l’éclairement

Le champ de calcul doit être le même que celui indiqué à la Figure 10.

NOTE Afin de réduire la durée de traitement informatique, le champ de calcul des installations en quinconce peut être
pris entre des luminaires consécutifs des deux côtés opposés de la route sans affecter le résultat.

7.2.7 Position des points de calcul

Les points de calcul doivent être répartis uniformément dans le champ de calcul (voir Figure 14) et leur nombre
doit être choisi comme suit :

a) dans la direction longitudinale

L’interdistance dans la direction longitudinale doit être déterminée à l’aide de la formule :

S
D  (33)
N

D est l’interdistance entre les points dans la direction longitudinale, en mètres

S est l’interdistance entre les luminaires, en mètres

N est le nombre de points de calcul dans la direction longitudinale avec les valeurs suivantes :

pour S ≤ 30 m, N = 10 ;

pour S > 30 m, le plus petit nombre entier donnant D ≤ 3 m.

33
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La première rangée de points de calcul est située à une distance D/2 (en mètres) au-delà du premier luminaire.

Légende
1 Luminaire
2 Largeur de la zone d'étude Wr
3 Champ de calcul
x Indique les lignes des points de calcul dans les directions transversale et longitudinale

Figure 14 — Informations pour le calcul de l'éclairement ; points de calcul dans la zone d'étude

b) dans la direction transversale

Wr
d (34)
n

d est l’interdistance entre les points dans la direction transversale, en mètres ;

Wr est la largeur de la chaussée ou de la zone d'étude, en mètres ;

n est le nombre de points dans la direction transversale avec une valeur supérieure ou égale à 3 et
représente le plus petit nombre entier donnant d ≤ 1,5 m.

L’interdistance entre les points et les bords de la zone d'étude est égale à D/2 dans la direction longitudinale, et à
d/2 dans la direction transversale, tel qu’indiqué à la Figure 14.

Dans le cas où le champ des points de calcul de l'éclairement couvre les voies d'une chaussée, la définition des
points de maillage doit respecter la définition pour le calcul des luminances donnée au paragraphe 7.1.3 et à la
Figure 9.

7.2.8 Luminaires inclus dans le calcul

Les luminaires qui se situent à une distance égale à cinq fois la hauteur de feu par rapport aux points de calcul
doivent être inclus dans le calcul.

34
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7.2.9 Éclairement des surfaces aux contours irréguliers

Pour ces surfaces, il pourrait s’avérer nécessaire de choisir un champ de calcul rectangulaire qui englobe la zone
d'étude, et qui est par conséquent plus grand que celle-ci. Il convient de choisir les points de maillage utilisés pour
le calcul des caractéristiques qualitatives à partir des points qui se situent à l’intérieur des limites de la zone
d'étude/ Lorsque l’interdistance entre les luminaires n’est pas régulière, il se pourrait qu’il ne soit pas possible de
lier l’interdistance entre les points du maillage à l’interdistance entre les luminaires, ladite interdistance ne devant
toutefois pas dépasser 1,5 m quelle que soit la direction. Les directions principales de circulation prises en compte
pour le calcul de l’éclairement vertical et de l’éclairement semi-cylindrique doivent être déterminées après prise
en considération de l’emploi effectif ou probable de la zone/

8 Calcul des caractéristiques qualitatives

8.1 Généralités

Les caractéristiques qualitatives relatives à la luminance ou à l’éclairement doivent être obtenues à partir des
maillages calculés de luminance ou d’éclairement sans interpolation supplémentaire/ Lorsque les points de
maillage ne correspondent pas à la ligne axiale des voies, il doit être nécessaire, pour le calcul de l’uniformité
longitudinale de luminance, de calculer la luminance des points répartis sur l’axe de chaque voie de circulation et
de l’accotement stabilisé, le cas échéant, conformément à 8.4.

Pour l’éclairement moyen initial ou la luminance moyenne initiale, le facteur fM est égal à 1,0 et les valeurs initiales
du flux lumineux doivent être utilisées/ Pour la luminance moyenne ou l’éclairement moyen après un temps
d’utilisation donné, le facteur fM pour le luminaire après ladite période d’utilisation dans les conditions
d’environnement de l’installation doit être utilisé, ainsi que le flux lumineux après le temps d’utilisation donné/

8.2 Luminance moyenne

La luminance moyenne doit être calculée comme la moyenne arithmétique des luminances des points de maillage
du champ de calcul.

La valeur calculée doit être imprimée ou présentée selon la forme et avec le nombre de chiffres définis dans les
tableaux d'exigences de l'EN 13201-2 (résumés à l'Article 4 de la présente partie 3), c'est-à-dire avec deux
décimales.

8.3 Uniformité générale

L’uniformité générale doit être calculée comme le rapport de la luminance la plus faible, en tout point du maillage
du champ de calcul, à la luminance moyenne.

La valeur calculée doit être imprimée ou présentée selon la forme et avec le nombre de chiffres définis dans les
tableaux d'exigences de l'EN 13201-2 (résumés à l'Article 4 de la présente partie 3), c'est-à-dire avec deux
décimales.

8.4 Uniformité longitudinale

L’uniformité longitudinale doit être calculée comme le rapport de la luminance la plus faible à la luminance la plus
élevée à des points situés dans la direction longitudinale le long de l’axe de chaque voie du maillage utilisé pour le
calcul de la luminance moyenne (voir Figure 9)/ L’observateur doit se placer au centre de chaque voie l’une après
l’autre/ La valeur opérationnelle est l'uniformité longitudinale minimale à partir de toutes les voies/

La valeur calculée doit être imprimée ou présentée selon la forme et avec le nombre de chiffres définis dans les
tableaux d'exigences de l'EN 13201-2 (résumés à l'Article 4 de la présente partie 3), c'est-à-dire avec deux
décimales.

35
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8.5 Augmentation relative au seuil de perception fTI

8.5.1 Définition et hypothèses conventionnelles

L’augmentation relative au seuil de perception est calculée à partir des formules ou de formules mathématiques
équivalentes :

Lv
f TΙ  65 % (35)
( Li ) 0,8

Dans la Formule (35), valable pour : 0,05 cd ⋅ m,2 < Li ≤ 5 cd ⋅ m-2, Lv est calculé comme suit.

nLu
Lv   Lvk (36)
k 1

Où la contribution du luminaire en attente, Lvk est :

soit :

  A 4 
Ek
 9,86  1  
y
Lvk   lorsque : 1,5° < θk ≤ 60° (37)
  66,4    2
  k

soit :

  4
 10  5    Ay   
Lvk  Ek       1    
 lorsque : 0,1° < θk ≤ 1,5 (38)
 k3 k2    62,5   
  

NOTE 1 La Formule (38) est tirée de la collection de la CIE sur l'éblouissement : CIE 146:2002 Formule (6) avec un facteur
de pigmentation de l'iris nul mais avec un champ de vision limité dans la plage de 0,1° à 1,5°. Cette formule est introduite
simplement en complément à la Formule (37) conventionnelle afin de traiter les rares cas dans lesquels les luminaires sont
très proches de la ligne de vision de l'observateur, ce qui n'avait pas été envisagé dans l'édition précédente de l'EN 13201-
3:2003.

Dans ces formules :

Li est la luminance moyenne initiale de la chaussée (cd⋅m-2) ;

Lv est la luminance équivalente de voile initiale (cd⋅m-2) ;

k est l'indice du luminaire en attente dans la sommation ;

nlu est le nombre de luminaires inclus dans le calcul ;

Ek est l’éclairement initial (en lux) produit par le kième luminaire à l’état neuf sur un plan normal à la ligne de
vision et à la hauteur des yeux de l’observateur ;

θk est l’angle entre la ligne de vision et le centre du kième luminaire (en degrés) ;

Ay est l’âge de l’observateur, en années.

36
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EN 13201-3:2015 (F)

Par convention, pour la conception des installations d'éclairage public, les valeurs suivantes sont adoptées :

 Ay = 23 ans ;

 la ligne de vision se situe à 1° au-dessous de l’horizontale dans un plan vertical dans la direction longitudinale
passant par les yeux de l’observateur ;

 l'œil de l'observateur est placé à 1,5 m au-dessus du niveau de la route et au centre de chaque voie l’une après
l’autre, tel que cela est indiqué à la Figure 10 ;

 la distance longitudinale initiale entre l'observateur et le premier luminaire L1 devant le champ de calcul est
donnée par la Formule (39) :

X d  2,75  h  1,5 (39)

H est la hauteur de feu du luminaire (en m) ;

1,5 (m) est la valeur par défaut pour la hauteur des yeux de l'observateur par rapport à la surface de la
route.

NOTE 2 Voir Figure 15 pour un exemple d'installation d'éclairage avec une rangée de luminaires.

En conséquence, dans l'évaluation de Lvk dans la Formule (37) ou la Formule (38), seuls les luminaires situés
au-dessous d’un plan de sélection incliné à 20° par rapport à l’horizontale et passant par les yeux de l’observateur
doivent être inclus dans le calcul.

NOTE 3 Dans les cas où la sélection au-dessus de l'horizontale ne s'applique pas, il est conseillé de prendre en compte les
contributions de tous les luminaires de l'installation de route dans le champ de vision de l'observateur pour les angles entre la
ligne de vision de l'observateur et la direction de l'incidence de la lumière jusqu'à 60°.

L'évaluation de θk dans la Formule (37) ou la Formule (38) peut être obtenue en utilisant le produit scalaire dans
la Formule (40).

Par conséquent :

 
 k  arccos 
 x Lk  x Obs  cos   z Lk  z Obs  sin  (40)
2
  x Lk  x Obs    y Lk  y Obs    z Lk  z Obs  
2 2

xLk, yLk et zLk sont les coordonnées du kième luminaire ;

xObs, yObs et zObs sont les coordonnées des yeux de l'observateur ;

α = ,1° est l'angle fixe de la ligne de vision de l'observateur en dessous de l'horizontale.

37
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Légende
1 Bord de la chaussée
2 Axe de la voie

3 Ligne focale des luminaires : luminaire inclus dans le calcul luminaire non inclus dans le calcul
4 Champ de calcul
5 Ligne de vision de l'observateur

n est un vecteur unitaire au niveau des yeux de l'observateur orienté dans la longueur de la route parallèle à l'axe de la
chaussée et incliné d'un degré sous l'horizontale ;
Obs est le point d'observation, au niveau des yeux de l'observateur ;
L1 est le premier luminaire de la rangée le plus proche du champ de calcul qui doit être inclus dans le calcul.

Figure 15 — Nombre de luminaires devant le champ de calcul

8.5.2 Processus de calcul de l'augmentation relative au seuil de perception

La sommation est effectuée à partir du premier luminaire dans le dièdre de vision de l'observateur au niveau du
plan de sélection de 20° ou en dessous (voir Figure 15) et les luminaires au-delà, jusqu'à une distance de 500 m
dans chaque rangée de luminaires ou pour toute la longueur d'installation si elle est inférieure à 500 m. La
distance doit être considérée à partir de la position réelle de l'observateur.

Le calcul débute avec l’observateur dans la position initiale xd évaluée à partir de la Formule (40) et se répète en
déplaçant l’observateur par paliers présentant les mêmes nombre et distance que ceux utilisés pour l’espacement
longitudinal des points de luminance. La procédure est répétée avec l’observateur placé au niveau de l’axe de
chaque voie de circulation, en utilisant la luminance moyenne initiale de la route appropriée à la position
transversale de l’observateur/

Si l'installation d'éclairage public comporte plusieurs rangées de luminaires, ce processus doit être répété pour
chaque position initiale de l'observateur sur chaque axe de voie et la valeur maximale de fTI doit être retenue.

La valeur maximale de fTI déterminée est la valeur opérationnelle. Cette valeur calculée doit être imprimée ou
présentée selon la forme, avec le nombre de chiffres définis dans les tableaux des exigences de l'EN 13201-2
(résumés à l'Article 4 de la présente partie 3), c'est-à-dire en % sans décimale.

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8.5.3 Calcul de l'augmentation relative au seuil de perception pour les classes d'éclairage C et P

Dans les classes d'éclairage C et P, la principale exigence de performance est l'éclairement horizontal moyen et la
luminance n'est généralement pas calculée.

Dans les hypothèses conventionnelles des installations d'éclairage public, les calculs sont effectués en supposant
l'utilisation de luminaires identiques utilisant des sources lumineuses identiques avec le même flux, le même
réglage (et donc la même répartition de la lumière) et répartis uniformément le long d'une section de route droite.
Ces critères ne sont pas tous remplis dans les classes d'éclairage C. Par ailleurs, pour les classes d'éclairage P, les
propriétés photométriques de la surface de la route ne sont généralement pas définies et les conditions
d'observation des piétons diffèrent de celles appliquées aux conducteurs de véhicules motorisés.

Tandis que l'évaluation de fTI n'est pas strictement réaliste, si elle est uniquement basée sur les caractéristiques
photométriques du luminaire, une méthode de calcul clairement spécifiée est considérée préférable à une simple
classification G* basée sur les intensités lumineuses d'un seul luminaire.

Pour les classes d'éclairage C et P, l'évaluation de l'éblouissement d’incapacité, fTI, en suivant l'algorithme décrit
dans les paragraphes 8.5 et 8.5.1, nécessite de calculer la luminance moyenne initiale de la route Li en plus de
l'éclairement horizontal initial moyen Ehi .

Pour la classe d'éclairage C, les données manquantes pour évaluer Li sont celles du tableau r de la surface de la
route. En considérant que les principaux utilisateurs sont des conducteurs, il est acceptable d'utiliser un tableau r
à partir de ceux déjà disponibles pour les classes d'éclairage M pour les conceptions d'éclairage basées sur
l'évaluation de la luminance. Par conséquent, en considérant une section représentative d'une route avec un
espacement moyen, il est possible d'évaluer fTI en appliquant les Formules (35) à (40).

Pour les classes d'éclairage P, il convient de noter que les conditions d'observation par les piétons peuvent
sensiblement différer de celles des conducteurs de véhicules motorisés.

Lorsque la surface éclairée n'est pas vue à des angles faibles (comme dans les conditions de trafic motorisé où α =
,1°), il est possible d'utiliser la loi de Lambert pour évaluer la luminance moyenne de la surface de diffusion
supposée dont le facteur de réflexion a besoin d'être évalué et déclaré comme hypothèse de calcul de conception.

Dans ce dernier cas, la formule suivante doit être utilisée :

 E hi
Li  (41)

Li est la luminance horizontale moyenne initiale de la surface éclairée ;

Ehi est l'éclairement horizontal moyen initial de la surface éclairée ;

ρ est le facteur de réflexion diffuse moyen de la surface éclairée. Si les données mesurées ne sont pas
disponibles, ρ = 0,2 est utilisé comme valeur par défaut.

La luminance équivalente de voile initiale Lv doit être évaluée en suivant le processus de calcul décrit en 8.5.2
c'est-à-dire en tenant compte de tous les luminaires de l'installation dans le dièdre de vision de l'observateur
jusqu'à 500 m au maximum, ou du nombre réel de luminaires pour les installations inférieures à 500 m.

8.6 Rapport d'éclairement des abords REI

Le rapport d'éclairement des abords est la valeur minimale obtenue à partir de l'évaluation sur chaque côté de la
chaussée du rapport de l'éclairement horizontal moyen sur la bande longitudinale adjacente au bord de la

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chaussée et située en dehors de la chaussée, divisée par l'éclairement horizontal moyen sur la bande longitudinale
correspondante située sur la chaussée. La largeur de chacune des quatre bandes doit être identique et doit
correspondre à la largeur des voies de la chaussée ou à la largeur de la bande hors de la route et réellement
disponible si cette dernière est moins importante. Pour les routes à deux voies, la double voie est traitée comme
une voie unique à moins que ces deux voies ne soient séparées de plus de 10 m.

L’éclairement horizontal doit être calculé en utilisant la procédure spécifiée en 7.2.2. Le champ de calcul doit être
tel qu’indiqué en 7.2.7. Le nombre de luminaires pris en compte doit être le même que celui indiqué en 7.2.9. La
position des points de calcul dans chaque bande doit être telle qu’indiquée en 7.1.3 et à la Figure 9.

La Figure 16 donne des exemples de position des bandes ainsi que de leur emplacement pour le calcul du rapport
d'éclairement des abords. Pour cette figure, les formules suivantes s'appliquent :

REI 12 pour les bandes 1 et 2 :

E h, strip 1
REI 12 = (42)
E h, strip 2

REI 43 pour les bandes 3 et 4 :

E h, strip 4
REI 43 = (43)
E h, strip 3

À partir desquelles le REI opérationnel est défini :

REI = min(REI 12; REI 43) (44)

La valeur calculée doit être imprimée ou présentée selon la forme et avec le nombre de chiffres définis dans les
tableaux d'exigences de l'EN 13201-2 (résumés à l'Article 4 de la présente partie 3), c'est-à-dire avec deux
décimales.

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a) Cas d'une route à 2 voies

b) Cas d'une route à 3 voies

Légende
1 Bande 1
2 Bande 2
3 Bande 3
4 Bande 4
5 Luminaire
6 Bord de la chaussée
WS Largeur des bandes = largeur d'une voie

Figure 16 — Emplacement et largeur des bandes pour le calcul du rapport d'éclairement des abords REI

9 Données complémentaires

Lorsque des données de performances photométriques sont calculées pour une installation, les données
complémentaires suivantes doivent être fournies :

a) identification des luminaires ;

b) identification du tableau I ;

c) identification du tableau r avec une déclaration claire de la valeur de Q0 utilisée, requise pour le calcul des
luminances ;

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d) angle d’inclinaison lors de la mesure des luminaires ;

e) angle d’inclinaison sur site des luminaires ;

f) rotation des luminaires, si elle n'est pas nulle ;

g) orientation des luminaires, si elle n'est pas nulle ;

h) identification des sources lumineuses ;

i) flux lumineux des sources lumineuses sur lesquelles sont fondés les calculs ;

j) facteurs de maintenance appliqués ;

k) définition du champ de calcul, de l'origine du système de référence et des coordonnées des points de
maillage ;

l) position des luminaires sur un plan ou description numérique ;

m) hauteur de feu des luminaires ;

n) direction utile pour l’éclairement vertical et l’éclairement semi-cylindrique ;

o) tout écart par rapport aux procédures décrites dans la présente norme, y compris le calcul de l’augmentation
relative au seuil de perception pour un observateur non âgé de 23 ans ou lorsque la hauteur de feu des
luminaires est inférieure ou égale à 2 m. Dans ce dernier cas, il est nécessaire d'utiliser un tableau r élargi
pour les calculs des luminances (voir Tableau B.1).

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Annexe A
(informative)

Conventions et organigrammes utilisés dans le domaine des technologies


de l'information et mathématiques

A.1Conventions en technologie de l'information et mathématiques employées en plus de


celles de l'Article 4 pour définir les variables utilisées dans les logigrammes de
programme de calcul d'éclairage suivants

Dans la présente annexe, il est conseillé d'utiliser des noms de variables conviviaux dans le code source du logiciel
afin de faciliter leur maintenance et les publications éventuelles. Le tableau de calcul à boucle « do loop » linéaire
est très fréquemment utilisé dans le domaine de l'éclairage, mais l'exactitude des variables n'est pas abordée. Pour
les nombres décimaux et les structures de données numériques, il est conseillé d'avoir une « double » exactitude
afin de garantir une différence moindre entre les résultats par rapport à ceux obtenus à partir de logiciels
différents et de programmes de calcul correspondants.

Les algorithmes de calcul d'éclairage définis par les logigrammes fournis en A.3 (Figures A.3 à A.7) permettent
d'éviter le lien avec un langage de programmation donné, même récent et plus puissant que ceux utilisés
auparavant (comme les listes FORTRAN [FORmulation TRANslator, un ancien langage scientifique informatique]
du code source du programme de calcul normalisé de la CIE, STAN, et celui du programme LUCI plus général de la
CIE, tous deux inclus dans la publication CIE 30.2 1982, rééditée en 1990, mais désormais obsolète).

La présentation des résultats, qui est très importante pour les conceptions d'éclairage, n'est pas traitée dans cette
annexe, car il revient aux fournisseurs de logiciels professionnels de produire cette présentation et l'utilisation
conviviale de la saisie de données et d’éviter les conceptions complexes/

Cette annexe inclut les logigrammes qui présentent les calculs de fTI et de REI mais avec les conventions et
limitations mathématiques générales données à l'Article 4.

Les noms des variables et des structures de données correspondent principalement aux trois types d'« acteurs »
dans une scène éclairée :

P, le point de calcul actuel ;

L, le luminaire actuel ;

Obs, la position d'observateur actuelle.

La surface de la route est définie pour le calcul des luminances grâce aux fichiers de tableaux r de la publication
CIE en vigueur (voir CIE 144:2001 mentionnée dans la Bibliographie).

Il est nécessaire de créer un certain nombre de variables et de structures de données complémentaires pour des
algorithmes informatiques et des variables cumulées utilisés dans des calculs d'éclairage. Il est conseillé aux
programmeurs de se reporter à la dernière colonne du Tableau A.1 qui contient les symboles des paramètres,
variables et indices des logigrammes dans le code ASCII.

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Le système de coordonnées du programme de calcul est présenté à la Figure A.1.

Légende
1 Axe de la voie
2 Vue aérienne de la section de route
3 Point du maillage « P » actuel (xP, yP, zP)

Figure A.1 — Système de coordonnées : exemple d'une route à deux voies

Tableau A.1 — Symboles et désignations correspondantes des variables, tableaux et paramètres utilisés
dans le logigramme du programme de calcul (par ordre alphabétique) (1 sur 4)

Grandeur
Symboles suggérés des
variables, paramètres
Symbole Nom ou description et structures de
données informatiques
dans le code source

Ay Âge de l'observateur (valeur par défaut de 23 ans) Ay


Implantation Code d'implantation des luminaires par rapport à la chaussée : Implantation
(voir Note en 1) Unilatérale sur un côté de la route
dessous de ce
2) Opposée sans terre-plein central
tableau)
3) En quinconce avec le premier luminaire placé juste avant le champ de calcul
(depuis le point de vision de l'observateur) placé sur le côté « supérieur » de
la chaussée sur la Figure A.1 (voir également Figure 9)
4) Axiale rétrobilatérale (terre-plein central)
5) Opposée avec terre-plein central
C Azimut photométrique C
D Interdistance entre les points de calcul dans la direction longitudinale dx
d Interdistance entre les points de calcul dans la direction transversale dy

E Éclairement moyen à partir des points du maillage Eave

EPmin Éclairement minimal sur les points du maillage Epmin


Structure de données pour l'évaluation de l'éclairement horizontal des points du E(1 à nxp ;1 à nyp)
maillage de calcul : ixp variant de 1 à nxp et iyp variant de 1 à nyp

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Tableau A.1 — Symboles et désignations correspondantes des variables, tableaux et paramètres utilisés
dans le logigramme du programme de calcul (par ordre alphabétique) (2 sur 4)

Grandeur
Symboles suggérés des
variables, paramètres
Symbole Nom ou description et structures de
données informatiques
dans le code source

Fla Flux lumineux assigné de la ou des lampes d'un luminaire Fla


fM Facteur de maintenance global, dépendant du facteur de maintenance du flux fM
lumineux des lampes et du facteur de maintenance des luminaires et, pour les
LED, la fraction de défaillance Fy.
fTI Augmentation relative au seuil de perception : structure de données TI(nla)
dimensionnée par le nombre de voies
H Hauteur de feu d'un luminaire H
i Indice utilisé pour les valeurs du niveau d'éclairage initial (nouvelles valeurs) i
I(C, γ) Intensité lumineuse émanant dans la direction définie par les angles C et γ à I(C,Gamma)
partir d'un luminaire.
Indice utilisé pour définir la voie actuelle (de 1 à nvoies) ila
iObs Indice de la position d'observateur transversale : axe de voie numéro 1 au bas par iObs
rapport à nvoies sur la partie supérieure
Indice variant de 1 à nrangées dans le calcul de la luminance et de la luminance irangée
de voile
IXP Indice en abscisse (indice de colonne des structures de données) des points du ixP
maillage. t sur le côté gauche par rapport à nxp sur le côté droit de l'observateur
IYP Indice en ordonnée (indice de voie des structures de données) des points du iyP
maillage. t sur la ligne inférieure par rapport à nyp sur la ligne supérieure

L Luminance moyenne à partir des points de maillage (0,05 < L < 5) Lave

LPmin Luminance minimale dans les points du maillage Lpmin


LPmax Luminance maximale sur un axe de voie de circulation Lpmax
Nom du fichier du tableau I des luminaires À saisir
Lv Luminance équivalente de voile à partir d'un luminaire Lv
Structure de données utilisée pour l'évaluation de la luminance des points du L(nvoies ;1 à
maillage de calcul pour différents emplacements d'observateur transversaux nxp ; 1 à nyp)
Lv(iIa, iYP) Luminance équivalente de voile cumulée à partir de tous les luminaires pour un Lv(ila,iyp)
observateur donné
Lv(iIa) Luminance équivalente de voile cumulée à partir de tous les luminaires pour un Lv(ila)
observateur sur un axe de voie donné
Nombre de rangées de luminaires nrangées
nxp Nombre de points dans la direction longitudinale (longueur de la route, par nxp
convention)

nyp Nombre de points dans la direction transversale (largeur de la route, par nyp
convention)

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Tableau A.1 — Symboles et désignations correspondantes des variables, tableaux et paramètres utilisés
dans le logigramme du programme de calcul (par ordre alphabétique) (3 sur 4)

Grandeur
Symboles suggérés des
variables, paramètres
Symbole Nom ou description et structures de
données informatiques
dans le code source
nL Nombre de luminaires pris en compte dans le calcul (à définir : voir 7.1.5 pour le nL
calcul des luminances de la route et 8.5pour le calcul de la luminance de voile
dans fTI)
Nombre de luminaires pris en compte dans le calcul des luminances de la route nLavant_champ
situés du côté de l'observateur avant le champ de calcul en abscisse
Nombre de luminaires pris en compte dans le calcul des luminances de la route nLaprès_champ
situés au-delà du champ de calcul en abscisse
Nvoies Nombre de voies de la route nvoies
Structure de données du nombre de luminaires inclus dans le calcul de Lv pour nL_TI(irangées)
l'évaluation de l'augmentation relative au seuil de perception (irangées variant
de 1 à nrangées)
Nombre de rangées de luminaires nrangées
Vecteur glissant unitaire au niveau des yeux de l'observateur actuel dirigé vers sa
n
ligne de vision (un degré en dessous de l'horizon)
OL Orientation du luminaire pour le calcul (voir sur la Figure A.1, origine angulaire Ol
parallèle à l'axe des origines : Ox > 0 [jusqu'à la flèche axe du luminaire =>
C=90°])
OV Avancée : distance entre le luminaire et le bord le plus proche de la route. OV < 0 Ov
si le luminaire est placé en retrait (luminaire en dehors de la chaussée)
r(tan ε, β) Coefficient de luminance réduite dans la direction (tan ε,β) r(tanEpsilon,
Bêta)
REI Rapport d'éclairement des abords EIR
Nom du fichier du tableau r pour la surface de la route À saisir
S Interdistance entre les luminaires S

 EP Éclairement cumulé en un point P donné à partir de plusieurs luminaires SigmaEP

 LP Luminance cumulée en un point à partir de plusieurs luminaires pour une


position de l'observateur
SigmaLP

UoE Uniformité d'éclairement général sur les points du maillage UoE


Uo Uniformité générale de luminance sur les points du maillage Uo
UI Uniformité de luminance longitudinale minimale à partir des axes de toutes les UI
voies de circulation
Wcr Largeur du terre-plein central (le cas échéant) Wcr
WI Largeur (commune) des voies de circulation WI
Wr Largeur de la chaussée Wr
WS Largeur d'une bande Ws
x Abscisse dans le système de coordonnées (O,x.y) (Figure 16) x
y Ordonnée dans le système de coordonnées (O,x.y) (Figure 16) y

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Tableau A.1 — Symboles et désignations correspondantes des variables, tableaux et paramètres utilisés
dans le logigramme du programme de calcul (par ordre alphabétique) (4 sur 4)

Grandeur
Symboles suggérés des
variables, paramètres
Symbole Nom ou description et structures de
données informatiques
dans le code source

z Hauteur (positive) au-dessus de la surface plane de la route (origine de l'axe z) z


xObs Abscisse de l'observateur actuel xObs
yObs Ordonnée de l'observateur actuel yobs
zObs Hauteur des yeux de l'observateur actuel zObs
xL Abscisse du luminaire actuel xL
Abscisse minimale du luminaire inclus dans le calcul des luminances (variable xLmin
complémentaire)
Abscisse maximale du luminaire inclus dans le calcul des luminances (variable xLmax
complémentaire)
yL Ordonnée du luminaire actuel yL
zL ou H Hauteur de feu du luminaire actuel zL
xP Abscisse d'un point P actuel du maillage de calcul xP
yP Ordonnée d'un point P actuel du maillage de calcul yP
zP Hauteur au-dessus de la surface de référence plane du point P actuel du maillage zP
de calcul.
Valeur par défaut zP = 0
ε Angle d'incidence de la lumière au niveau de P sur la surface horizontale Epsilon
β Azimut des tableaux r Bêta
γ Élévation photométrique Gamma
θk Dans le calcul de Lv : angle entre la ligne de vision de l'observateur et la ligne Thetak
entre les yeux de l'observateur et un luminaire actuel Lk.
θf !ngle d’inclinaison sur site du luminaire, utilisé pour le calcul (non représenté Thetaf
sur la Figure 16. Origine : niveau horizontal dans le plan vertical orienté par la
flèche. Voir également Figure 8 en 6.3)

Dans la dernière colonne du tableau, il est suggéré d'utiliser une désignation ASCII dans le code source des
programmes de calculs informatiques.

NOTE Il est conseillé de ne pas confondre la codification de l'implantation présentée dans ce tableau et les numéros de
légende de la Figure 10 en 7.1.4. Sur cette figure, le numéro 2 ne correspond pas à une configuration actuelle et peut être
abordé avec le logigramme proposé sous forme de deux installations unilatérales, une par chaussée, en changeant simplement
l’avancée des luminaires/

Comme indiqué à l'Article 4, tous les résultats des calculs sont présentés avec un nombre requis de chiffres et de
décimales significatifs. L'objectif n'est pas d'exprimer l'exactitude réelle des valeurs mesurées traitées dans l'EN
13201-4, mais de se conformer aux exigences de performance des tableaux de l'EN 13201-2 avec un arrondi
autorisé pour la présentation.

A.2Interpolation linéaire dans les tableaux

Lorsque l'intensité lumineuse requise ou le coefficient de luminance réduite est compris(e) dans les valeurs
mesurées, une interpolation est nécessaire.

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Une valeur z(x, y) peut être déterminée pour la direction nécessaire (x, y) tel que montré à la Figure A.2.

Soit : z(x1, y1), z(x2, y1), z(x1, y2), z(x2, y2)

quatre valeurs dans le tableau correspondant à quatre directions définies par les entrées du tableau :

(x1, y1), (x2, y1), (x1, y2) , (x2, y2)

la plus proche de la direction (x, y).

Figure A.2 — Interpolation linéaire dans les tableaux

Il est possible d'obtenir z(x, y) de trois manières équivalentes :

1) Une interpolation linéaire entre z(x1, y1) et z(x2, y1) qui détermine, pour la direction (x, y1) une valeur
intermédiaire z(x, y1), suivie d'une deuxième interpolation entre z(x1, y2) et z(x2, y2) donnant une
valeur z(x, y2). Une troisième interpolation entre z(x, y1) et z(x, y2) donne la valeur z(x, y) recherchée
pour la direction (x, y).

2) Une interpolation linéaire entre z(x1, y1) et z(x1, y2) qui détermine, pour la direction (x1, y) une valeur
intermédiaire z(x1, y), suivie d'une deuxième interpolation entre z(x2, y1) et z(x2, y2) donnant une
valeur z(x2, y). Une troisième interpolation entre z(x1, y) et z(x2, y) donne la valeur z(x, y) recherchée
pour la direction (x, y).

3) Une régression linéaire directe entre z(x1, y1), z(x2, y1), z(x1, y2) et z(x2, y2) dans une seule
interpolation.

Méthode 1 :

Aux fins des calculs, les formules de calcul générales sont :

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y  y1
z x, y   z x, y1  zx, y 2  zx, y1 (A.1)
y 2  y1

ce qui donne :

x  x1
z x, y1  z x1, y1  zx2, y1  zx1, y1 (A.2)
x2  x1

et :

x  x1
z x, y2  z x1, y2  zx2, y2  zx1, y2 (A.3)
x2  x1

Méthode 2 :

De la même manière et alternativement pour le dernier cas, en produisant le même résultat :

x  x1
z x, y   z x1, y   zx2, y   zx1, y  (A.4)
x2  x1

ce qui donne :

y  y1
z x1, y   z x1, y1  zx1, y2  zx1, y1 (A.5)
y2  y1

y  y1
z x2, y   z x2, y1  zz2, y2  zx2, y1 (A.6)
y2  y1

Méthode 3 :

Dans le cas d'une interpolation linéaire, il est également possible de recourir à une régression linaire directe entre
les quatre valeurs mesurées qui constituent une cellule. La formule générale utilisant l'interpolation polynomiale
de Lagrange peut être rédigée :

zx, y   P11  zx1, y1  P21  zx2, y1  P12  x1, y2  P22  zx2, y2 (A.7)

Où Pij ≥ 0 sont tels que :

x2  x y2  y x  x1 y 2  y x 2  x y  y1 x  x1 y  y1
P11   P21   P12   P22   (A.8)
x 2  x1 y 2  y1 x 2  x1 y 2  y1 x 2  x1 y 2  y1 x 2  x1 y 2  y1

Les programmeurs ont le choix de créer une sous-routine « interpolation » parmi ces trois méthodes équivalentes.
Ces sous-routines peuvent être utilisées tant pour les tableaux I que pour les tableaux r avec respectivement (C, γ)
ou (tan ε, β) pour la direction définie (x, y).

En tenant compte du format normalisé des tableaux r défini dans le Tableau 2, des tests de programmation
complémentaires sont nécessaires pour éviter d'utiliser les cellules vides. En effet, par défaut, la plupart des
langages de programmation assignent des valeurs nulles à ces cellules vides. S'il n'existe pas de test permettant
d'exclure le calcul lorsque ces cellules sont incluses à la limite des cellules remplies, l'interpolation qui s'ensuit
donne une valeur r incorrecte (au lieu de rien).

A.3Exigences relatives aux technologies de l'information

Pour les logigrammes, il est conseillé aux programmeurs d'utiliser des variables communes et des structures de
données redimensionnées tout au long des différentes phases qui sont détaillées dans les différents

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organigrammes, ainsi que dans les sous-routines. On s'attend à ce que ces organigrammes utilisent des variables
globales dont la signification et les valeurs ne changent pas au cours du programme de calcul. Cela signifie que
toutes les données saisies ou calculées restent disponibles dans la RAM (mémoire vive) rafraîchie en temps réel
dès que le programme de calcul est lancé. Hormis l'édition des données saisies et des résultats de calcul sur l'écran
de l'ordinateur, sur une imprimante ou sur un enregistreur, il convient de les conserver dans l'ordinateur soit
dans un format spécifique lisible par l'ordinateur ou dans un fichier dans un format PDF (format de document
portable) pour garder une trace de la conception de l'éclairage.

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Figure A.3 — Programme normalisé : saisie de données (éditeur)

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Figure A.4 — Processus de calcul des luminances du point, des éclairements et de la luminance minimale
du point

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Figure A.5 — Processus de calcul de l’éclairement initial moyen, de l’uniformité générale, de la luminance
initiale moyenne

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Figure A.6 — Processus de calcul de la luminance de voile (partie de fTI)

Figure A.7 — Processus de calcul de l'augmentation relative au seuil de perception fTI

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Figure A.8 — Processus de calcul du rapport d'éclairement des abords REI

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Figure A.9 — Sous-routine pour l'évaluation du rapport d'éclairement des abords

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EN 13201-3:2015 (F)

Annexe B
(informative)

Format de tableau r élargi pour les luminaires à faible hauteur de feu

Il est nécessaire d’utiliser ce format élargi pour tan ε lorsque la hauteur de feu des luminaires est très faible (H <
2 m). Dans ce cas, la distance entre les luminaires et certains points du maillage de calcul est supérieure à 5H ou
même à 12H et le Tableau 3 ne peut pas être utilisé, si bien que la luminance à ces points ne peut pas être évaluée.

Tableau B.1 est donc élargi pour tan ε jusqu'à 20, par incrément de 0,5 pour chaque angle β (le nombre et les
valeurs des angles β restent identiques à ceux du Tableau 3).

Tout comme dans le Tableau 3 :

 toutes les valeurs sont indiquées pour chaque combinaison de couple d'angles (tan ε ; β) mais avec un format
d'une décimale ;

 les valeurs de ces tableaux correspondent également à 104 x r (tan ε ; β).

Les cellules grisées du Tableau B.1 indiquent l'élargissement possible à partir des mesures conventionnelles
d'échantillons de surfaces de route dans un laboratoire photométrique. Il convient de noter que des mesures
jusqu'à tan ε = 20 deviennent nécessaires lorsque la hauteur de feu de la source lumineuse est inférieure à 1 m.
Dans ce dernier cas, les mesures ne sont possibles que sur site, sur une section de la surface de la route.

Tableau B.1 — Intervalles angulaires et directions à utiliser pour la collecte des données de réflexion de la
surface de la route pour les tableaux r élargis utilisés avec des luminaires ou des phares de voitures avec
de très faibles hauteurs de feu (1 sur 2)

tan ε β en degrés
0 2 5 10 15 20 25 30 35 40 45 60 75 90 105 120 135 150 165 180

0 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
0,25 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
0,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
0,75 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
1 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
1,25 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
1,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
1,75 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
2 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
2,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
3 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
3,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
4 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
4,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X

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EN 13201-3:2015 (F)

Tableau B.1 — Intervalles angulaires et directions à utiliser pour la collecte des données de réflexion de la
surface de la route pour les tableaux r élargis utilisés avec des luminaires ou des phares de voitures avec
de très faibles hauteurs de feu (2 sur 2)

tan ε β en degrés
0 2 5 10 15 20 25 30 35 40 45 60 75 90 105 120 135 150 165 180

5,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
6 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
6,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
7 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
7,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
8 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
8,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
9 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
9,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
10 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
10,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
11 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
11,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
12 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
12,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
13 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
13,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
14 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
14,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
15 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
15,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
16 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
16,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
17 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
17,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
18 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
18,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
19 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
19,5 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
20 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X

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EN 13201-3:2015 (F)

Bibliographie

[1] CEN/TR 13201-1:2014, Éclairage public — Partie 1 : Sélection des classes d’éclairage.

[2] CIE 66:1984, Road surfaces and lighting (joint technical report CIE/PIARC).

[3] CIE 140:2000, Road lighting calculations (pending revision by CIE TC 4.15).

[4] CIE 144:2001, Road surface and road marking reflection characteristics.

[5] CIE 146:2002, TC 1-50 report: CIE equations for disability glare.

[6] CIE S 017/E:2011: ILV : Vocabulaire international de l'éclairage.

[7] LiTG/LTAG Publikation Nr. 14:1991, Methoden der Beleuchtungsstärke- und Leuchtdichteberechnung für
Straßenbeleuchtung.

63
NF EN 13201-4

MARS 2016

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Identité: EIFFAGE SYSTEMES D INFORMATION - EL ARFAOUI A

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Client : 23626447

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FA158782 ISSN 0335-3931

NF EN 13201-4
10 Mars 2016

Indice de classement : X 90-006-4

ICS : 93.080.40

Éclairage public — Partie 4 : Méthodes


de mesure des performances photométriques
E : Road lighting — Part 4: Methods of measuring lighting performance
D : Straßenbeleuchtung — Teil 4: Methoden zur Messung der Gütemerkmale
von Straßenbeleuchtungsanlagen

Norme française homologuée


par décision du Directeur Général d'AFNOR.
Remplace la norme homologuée NF EN 13201-4, d’avril 2004.

Correspondance La Norme européenne EN 13201-4:2015 a le statut d'une norme française.

Résumé Le présent document spécifie les conditions de mesure et les procédures permettant
de mesurer les paramètres de qualité photométriques des installations d'éclairage
public, c'est-à-dire les grandeurs qui quantifient leurs performances conformément
aux classes d'éclairage de la NF EN 13201-2.
Les paramètres utilisés pour quantifier la performance énergétique des installations
d'éclairage public ne sont pas pris en compte.
Une méthodologie destinée à évaluer les performances de l'éclairage public en
tenant compte des tolérances des paramètres de conception est décrite à l'Annexe A
informative.

Descripteurs Thésaurus International Technique : éclairage, éclairage des voies publiques,


voie de circulation, chaussée, installation, propriété photométrique, mesurage,
éclairement lumineux, luminance.

Modifications Par rapport au document remplacé, révision de la norme.

Corrections

Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org

© AFNOR — Tous droits réservés Version de 2016-03-P


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NF EN 13201-4 —2—

La norme

La norme est destinée à servir de base dans les relations entre partenaires économiques, scientifiques,
techniques et sociaux.

La norme par nature est d’application volontaire. Référencée dans un contrat, elle s’impose aux parties.
Une réglementation peut rendre d’application obligatoire tout ou partie d’une norme.

La norme est un document élaboré par consensus au sein d’un organisme de normalisation par
sollicitation des représentants de toutes les parties intéressées. Son adoption est précédée d’une enquête
publique.

La norme fait l’objet d’un examen régulier pour évaluer sa pertinence dans le temps.

Toute norme est réputée en vigueur à partir de la date présente sur la première page.

Pour comprendre les normes

L’attention du lecteur est attirée sur les points suivants :

Seules les formes verbales doit et doivent sont utilisées pour exprimer une ou des exigences qui doivent être
respectées pour se conformer au présent document. Ces exigences peuvent se trouver dans le corps de la
norme ou en annexe qualifiée de «normative». Pour les méthodes d’essai, l’utilisation de l’infinitif correspond
à une exigence.

Les expressions telles que, il convient et il est recommandé sont utilisées pour exprimer une possibilité
préférée mais non exigée pour se conformer au présent document. Les formes verbales peut et peuvent
sont utilisées pour exprimer une suggestion ou un conseil utiles mais non obligatoires, ou une autorisation.

En outre, le présent document peut fournir des renseignements supplémentaires destinés à faciliter la
compréhension ou l'utilisation de certains éléments ou à en clarifier l'application, sans énoncer d'exigence
à respecter. Ces éléments sont présentés sous forme de notes ou d'annexes informatives.

Commission de normalisation

Une commission de normalisation réunit, dans un domaine d’activité donné, les expertises nécessaires
à l’élaboration des normes françaises et des positions françaises sur les projets de norme européenne ou
internationale. Elle peut également préparer des normes expérimentales et des fascicules de documentation.

Si vous souhaitez commenter ce texte, faire des propositions d’évolution ou participer à sa révision,
adressez-vous à <norminfo@afnor.org>.

La composition de la commission de normalisation qui a élaboré le présent document est donnée ci-après.
Lorsqu’un expert représente un organisme différent de son organisme d’appartenance, cette information
apparaît sous la forme : organisme d’appartenance (organisme représenté).
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—3— NF EN 13201-4

Lumière et éclairage AFNOR X90X

Composition de la commission de normalisation


Président : M PIERRET
Secrétariat : M TRABELSI — AFNOR

MME ALEXANDRE AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE


M AZAÏS AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE
M BESSOLAZ ASS NAT POUR LA PROTECTION CIEL NOCTURNE
M BIGAND SAMMODE (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M BOUCHET SIEIL — SYND INTERCOM ENERGIE INDRE LOIRE
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M BOUDOU IGNES — INDUST GENIE NUMER ENERGET SECURITAIRE
M CAEL NATURE ET CONFORT (UFME — UNION FABRICANTS
MENUISERIES EXTERIEURES)
M CHAIN CEREMA DTTV
MME COURSIERE LEGRAND FRANCE
(IGNES — INDUST GENIE NUMER ENERGET SECURITAIRE)
M CRAMAN LEGRAND FRANCE
(IGNES — INDUST GENIE NUMER ENERGET SECURITAIRE)
M DENIEL INRS
MME DUCROUX ASS NAT POUR LA PROTECTION CIEL NOCTURNE
M DUPIN VELUX FRANCE
(UFME — UNION FABRICANTS MENUISERIES EXTERIEURES)
M DUVAL AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE
M FILLOUX SERCE — SYND ENTREPRISES DE GENIE ELECTRIQUE
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M FLET REITZ SYNDICAT DE L’ECLAIRAGE
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
MME FORESTIER DGT — DION GENERALE DU TRAVAIL
M GANDON-LÉGER COMATELEC SCHREDER
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
MME GINESTY DGT — DION GENERALE DU TRAVAIL
M GOBEAU LEGRAND (IGNES — INDUST GENIE NUMER ENERGET
SECURITAIRE)
M GUILLAUME DSCR — DION SECURITE & CIRCULATION ROUTIERES
MME HUAMAN PHILIPS FRANCE (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M JACQUES INRS
M JANNIN GIL — GRPT INTERPROFESSIONNEL DU LUMINAIRE
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
MME LAC-BATEL PHILIPS FRANCE (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M LAHAYE DGT — DION GENERALE DU TRAVAIL
M LE LEUCH SDEM — SYND DEPT D ENERGIES MORBIHAN
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M LEPAGE HEXADOME (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M LORGE THORN EUROPHANE (AFE — CIE FRANCE / COMITE
SCIENTIFIQUE)
AFNOR (Code siret : 53250441200034) NF EN 13201-42016-03
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NF EN 13201-4 —4—

MME LOUD SAINT GOBAIN GLASS FRANCE


(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M MACQUART UFME — UNION FABRICANTS MENUISERIES EXTERIEURES
M MANUGUERRA CETU — CENTRE D’ETUDE DES TUNNELS
M MARCHAUT CABINET MARCHAUT (AITF)
M MARTINSONS CSTB
MME MENEZ UFME — UNION FABRICANTS MENUISERIES EXTERIEURES
M MEUNIER CITELUM (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M PAGE PHILIPS FRANCE (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M PARISSIER FFIE — FEDER FRAN DES ENTREPRISES DE GENIE ELEC
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M PETIOT CEREMA DTTV
M PIERRET COMATELEC SCHREDER
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
MME RAIMBAULT SYNAFEL
M REMANDE AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE
M ROCARD THORN EUROPHANE
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M SANSELME AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE
MME SOK SAINT GOBAIN GLASS FRANCE
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M SUTTER LUMIBIEN (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M VALENTIN DGPR — DION GENERALE PREVENTION RISQUES
M WAKS DGPR — DION GENERALE PREVENTION RISQUES

Groupe de travail ayant participé à l’élaboration du présent document : AFNOR X90X GTB « Performances
en éclairage public »
M BESSOLAZ ASS NAT POUR LA PROTECTION CIEL NOCTURNE
M BOUCHET SIEIL — SYND INTERCOM ENERGIE INDRE LOIRE
(AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
M CEREUIL SDEM — SYND DEPT D ENERGIES MORBIHAN
(AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
M CHAIN CEREMA DTTV
MME DUCROUX ASS NAT POUR LA PROTECTION CIEL NOCTURNE
M DUVAL AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE
M GANDON-LEGER COMATELEC SCHREDER
AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE
MME HUAMAN PHILIPS France
(AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
MME LAC-BATEL PHILIPS France
(AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
M LECOCQ THORN EUROPHANE
(AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
M LOUIS-ROSE AFNOR
M PIERRET COMATELEC SCHREDER
AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
M REMANDE AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
M TRABELSI AFNOR
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NORME EUROPÉENNE EN 13201-4


EUROPÄISCHE NORM
EUROPEAN STANDARD Décembre 2015

ICS 93.080.40 Remplace EN 13201-4:2003

Version Française

Éclairage public - Partie 4 : Méthodes de mesure des


performances photométriques
Straßenbeleuchtung - Teil 4: Methoden zur Messung Road lighting - Part 4: Methods of measuring lighting
der Gütemerkmale von Straßenbeleuchtungsanlagen performance

La présente Norme européenne a été adoptée par le CEN le 6 juin 2015.

Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, qui définit les conditions dans
lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la Norme européenne. Les listes mises à jour et les
références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues auprès du Centre de Gestion du CEN-
CENELEC ou auprès des membres du CEN.

La présente Norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version dans une autre
langue faite par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale et notifiée au Centre de Gestion
du CEN-CENELEC, a le même statut que les versions officielles.

Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants: Allemagne, Ancienne République
yougoslave de Macédoine, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce,
Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République
Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse et Turquie.

COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION


EUROPÄISCHES KOMITEE FÜR NORMUNG
EUROPEAN COMMITTEE FOR STANDARDIZATION

CEN-CENELEC Management Centre: Avenue Marnix 17, B-1000 Bruxelles

© 2015 CEN Tous droits d'exploitation sous quelque forme et de quelque manière Réf. n° EN 13201-4:2015 F
que ce soit réservés dans le monde entier aux membres nationaux du
CEN.
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EN 13201-4:2015 (F)

Sommaire
Page

Avant-propos européen .......................................................................................................................................4


Introduction .........................................................................................................................................................6
1 Domaine d'application ...........................................................................................................................7
2 Références normatives ...........................................................................................................................7
3 Termes et définitions .............................................................................................................................7
4 Symboles et abréviations .......................................................................................................................9
5 Informations préliminaires aux mesures du système d'éclairage public ............................................9
5.1 Objectifs des mesures .............................................................................................................................9
5.2 Procédures de mesure et sélection des instruments photométriques ............................................. 10
5.2.1 Mesures statiques comparativement aux mesures dynamiques ...................................................... 10
5.2.2 Exigences générales relatives aux procédures de mesure et aux dispositifs de mesure ................. 10
5.2.3 Exigences spécifiques pour les luminancemètres .............................................................................. 11
5.2.4 Exigences supplémentaires pour les photoluminancemètres .......................................................... 11
5.3 Évaluation de l'incertitude de mesure ................................................................................................ 12
5.4 Zones mesurées ................................................................................................................................... 13
5.5 Paramètres mesurés ............................................................................................................................ 13
5.6 Informations générales relatives aux mesures pendant la durée de vie de l'installation
d'éclairage ............................................................................................................................................ 14
5.7 Comparaison aux exigences ................................................................................................................ 14
6 Conditions de mesure .......................................................................................................................... 15
6.1 Vieillissement des lampes et des luminaires avant les mesures ....................................................... 15
6.2 Stabilisation après allumage ............................................................................................................... 15
6.3 Conditions climatiques ........................................................................................................................ 15
6.3.1 Généralités ........................................................................................................................................... 15
6.3.2 Instruments.......................................................................................................................................... 16
6.3.3 Installations d'éclairage public ........................................................................................................... 16
6.4 Conditions routières ............................................................................................................................ 16
6.5 Lumière parasite et lumière générant des nuisances ........................................................................ 17
7 Mesures photométriques .................................................................................................................... 17
7.1 Emplacement des points du maillage ................................................................................................. 17
7.2 Mesure des luminances ....................................................................................................................... 18
7.2.1 Emplacement de l'observateur (luminancemètre) ............................................................................ 18
7.2.2 Sélection des points du maillage ......................................................................................................... 18
7.2.3 Mesure de la luminance moyenne ...................................................................................................... 18
7.2.4 Exigences supplémentaires pour les systèmes de mesure dynamiques ........................................... 18
7.3 Mesure des éclairements ..................................................................................................................... 19
7.3.1 Généralités ........................................................................................................................................... 19
7.3.2 Sélection des points du maillage ......................................................................................................... 19
7.3.3 Mesure de l'éclairement horizontal .................................................................................................... 19
7.3.4 Mesure des éclairements hémisphériques ......................................................................................... 20
7.3.5 Mesure des éclairements semi-cylindriques ...................................................................................... 20
7.3.6 Mesure des éclairements verticaux .................................................................................................... 20
7.3.7 Exigences supplémentaires pour les systèmes de mesure statiques ................................................ 20
7.3.8 Exigences supplémentaires pour les systèmes de mesure dynamiques ........................................... 20
7.4 Mesure du rapport d'éclairement des abords (REI) ............................................................................ 21
7.5 Mesure de l'augmentation relative au seuil de perception (fTI) ........................................................ 21

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EN 13201-4:2015 (F)

8 Mesure des paramètres non-photométriques .................................................................................... 23


8.1 Généralités ............................................................................................................................................ 23
8.2 Tension d'alimentation ........................................................................................................................ 23
8.3 Température et humidité .................................................................................................................... 23
8.4 Données géométriques ........................................................................................................................ 23
8.5 Instruments pour les mesures non-photométriques ......................................................................... 23
9 Rapport d’essai ..................................................................................................................................... 23
Annexe A (informative) Évaluation des tolérances de conception d'une installation d'éclairage
public .................................................................................................................................................... 25
A.1 Analyse des tolérances ......................................................................................................................... 25
A.2 Paramètres à prendre en compte dans l'analyse des tolérances ....................................................... 25
A.3 Modèle mathématique pour les évaluations des tolérances .............................................................. 26
A.4 Modélisation de l'analyse des tolérances ............................................................................................ 27
Annexe B (informative) Paramètres spécifiques importants ....................................................................... 30
B.1 Généralités ............................................................................................................................................ 30
B.2 Luminance et uniformité spécifiques .................................................................................................. 30
B.3 Utilisation de l'uniformité élargie ....................................................................................................... 30
B.4 Évaluation des uniformités élargies .................................................................................................... 31
Annexe C (normative) Conventions pour les symboles des paramètres de qualité photométriques ......... 34
Annexe D (normative) Recommandations relatives aux systèmes de mesure pour l'éclairage public
adaptatif ................................................................................................................................................ 36
Annexe E (informative) Mesures pour l'analyse des écarts entre les mesures photométriques et les
attentes de la conception ..................................................................................................................... 38
Annexe F (informative) Évaluation de l'incertitude de mesure .................................................................... 39
F.1 Mesures de luminance ......................................................................................................................... 39
F.1.1 Sources d'incertitude ........................................................................................................................... 39
F.1.2 Sources d'incertitude supplémentaires pour les systèmes dynamiques ........................................... 41
F.1.3 Évaluation de l'incertitude de luminance des points ......................................................................... 42
F.2 Mesures d’éclairement ......................................................................................................................... 43
F.2.1 Sources d'incertitude ........................................................................................................................... 43
F.2.2 Sources d'incertitude supplémentaires pour les systèmes dynamiques ........................................... 44
F.2.3 Évaluation de l'incertitude d'éclairement des points ......................................................................... 45
Annexe G (informative) Informations pratiques ........................................................................................... 46
G.1 Généralités ............................................................................................................................................ 46
G.2 Précautions de mesure......................................................................................................................... 46
G.3 Organisation des mesures .................................................................................................................... 46
Annexe H (informative) Exemple de rapport ................................................................................................. 47
H.1 Local ...................................................................................................................................................... 47
H.2 Informations d'essai d’ordre général .................................................................................................. 47
H.3 Données géométriques ........................................................................................................................ 47
H.4 Données de revêtement de surface de la route ................................................................................... 47
H.5 Données relatives aux lampes et aux luminaires ............................................................................... 48
H.6 Alimentation électrique ....................................................................................................................... 48
H.7 Conditions d’environnement ............................................................................................................... 49
H.8 Conditions d’installation ...................................................................................................................... 49
H.9 Données relatives aux dispositifs de mesure ...................................................................................... 49
H.10 Caractéristiques des dispositifs de mesures photométriques ........................................................... 49
H.11 Maillage (grille) de mesure .................................................................................................................. 50
H.12 Enregistrement automatique de la lumière ........................................................................................ 50
H.13 Informations spécifiques pour les mesures dynamiques ................................................................... 50
Bibliographie ..................................................................................................................................................... 51

3
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EN 13201-4:2015 (F)

Avant-propos européen
Le présent document (EN 13201-4:2015) a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 169 “Lumière et
éclairagisme”, dont le secrétariat est tenu par DIN.

Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique,
soit par entérinement, au plus tard en juin 2016, et toutes les normes nationales en contradiction devront être
retirées au plus tard en juin 2016.

L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de droits de
propriété intellectuelle ou de droits analogues. Le CEN et/ou le CENELEC ne saurait [sauraient] être tenu[s] pour
responsable[s] de ne pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence.

Le présent document remplace l’EN 13201-4:2003.

Les principales modifications dans cette version sont :

 la définition des différents objectifs de mesure avec des exigences particulières afin d'optimiser les
caractéristiques des instruments, la mesure du coût et le temps ;

 une comparaison plus profonde entre les exigences de mesure statique et dynamique ;

 l'ajout d'exigences spécifiques pour le dispositif de mesure de luminance par imagerie (ILMD) lorsqu'il est
utilisé comme luminancemètre ;

 l'évaluation de l'incertitude de mesure ;

 la comparaison avec les exigences ou l'attente de la conception en tenant compte de l'incertitude élargie de la
mesure ;

 l'ajout de lignes directrices pour la mesure du seuil de perception et du rapport d'éclairement des abords ;

 la proposition d'un algorithme pour l'évaluation des tolérances dans la conception de l'installation de
l'éclairage public ;

 la description du concept de paramètres particuliers afin de tenir compte des mesures effectuées dans des
conditions différentes des conditions normatives ;

 la description d'une convention améliorée pour les symboles des paramètres de qualité photométriques afin
d'éviter la confusion entre les valeurs d'un même paramètre ayant plusieurs significations ;

 les systèmes de mesure pour un éclairage public adaptatif sont considérés ;

 des lignes directrices pour l'évaluation de l'incertitude de mesure sont données.

Le présent document EN 13201-4 a été élaboré par le Groupe de Travail Commun du CEN/TC 169 « Lumière et
éclairagisme » et du CEN/TC 226 « Équipements de la route », dont le secrétariat est tenu par AFNOR.

L'EN 13201 Éclairage public, est une série de documents qui comprend les parties suivantes :

 Partie 1 : Sélection des classes d'éclairage [Rapport technique] ;

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 Partie 2 : Exigences de performance ;

 Partie 3 : Calcul des performances ;

 Partie 4 : Méthodes de mesure des performances photométriques [le présent document] ;

 Partie 5 : Indicateurs de performance énergétique.

Selon le Règlement Intérieur du CEN-CENELEC les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Ancienne République Yougoslave de
Macédoine, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce,
Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal,
République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse et Turquie.

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Introduction
L’objectif de la Partie 4 de la présente Norme européenne est :

a) d’établir des conventions et des procédures pour la caractérisation basée sur des mesures d’installations
d’éclairage public en tenant compte des paramètres de qualité photométriques, c'est-à-dire de l'ensemble des
grandeurs qui caractérisent une classe d'éclairage, spécifiées dans la Partie 2 ;

b) de donner des conseils pour l’utilisation et la sélection des luminancemètres et des luxmètres pour cette
application spécifique ;

c) de spécifier des exigences de mesure en fonction des objectifs de la mesure et de l'exactitude attendue ;

d) d'établir des conventions pour l'évaluation de l'incertitude de mesure des paramètres concernés ;

e) de fournir des informations sur l'application de l'analyse des tolérances de conception de l'installation
d'éclairage.

Une liste non-exhaustive des objectifs de mesure possibles comprend :

f) la vérification de la conformité aux exigences normalisées ;

g) la vérification de la conformité aux attentes de la conception ;

h) la surveillance de l'installation d'éclairage public, par exemple à des fins de maintenance ;

i) le contrôle de l'installation d'éclairage public, par exemple pour optimiser les économies d'énergie ;

j) l'analyse des écarts entre les conditions d'éclairage réelles et les attentes de la conception.

Les conventions sur la position de l’observateur et l'emplacement des points de mesure sont celles décrites dans
l’EN 13201-3. Il est toutefois permis de s'en écarter, en particulier lorsque les mesures sont utilisées pour
surveiller les performances d'une installation d'éclairage public, pour contrôler ses performances ou pour
d'autres raisons ou encore lorsque différentes conditions sont spécifiées dans la conception de l'installation
d'éclairage public.

Les conditions qui peuvent conduire à des imprécisions sont identifiées et des précautions sont spécifiées pour
limiter et quantifier ces imprécisions.

Il convient d'utiliser la présente norme pour rédiger des procédures de mesure pour la caractérisation des
installations d'éclairage public.

Les critères permettant de décider quand il convient d'effectuer des mesures, l'objectif des mesures et comment
les résultats des mesures doivent être utilisés ne font pas partie du domaine d'application de la présente norme.

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1 Domaine d'application

La présente Norme européenne spécifie les conditions de mesure et les procédures permettant de mesurer les
paramètres de qualité photométriques des installations d'éclairage public, c'est-à-dire les grandeurs qui
quantifient leurs performances conformément aux classes d'éclairage de l'EN 13201-2.

Les paramètres utilisés pour quantifier la performance énergétique des installations d'éclairage public ne sont pas
pris en compte.

Une méthodologie destinée à évaluer les performances de l'éclairage public en tenant compte des tolérances des
paramètres de conception est décrite à l'Annexe A informative.

2 Références normatives

Les documents ci-après, dans leur intégralité ou non, sont des références normatives indispensables à
l’application du présent document. Pour les références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références
non datées, la dernière édition du document de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).

EN 12665, Lumière et éclairage — Termes de base et critères pour la spécification des exigences en éclairage.

EN 13032-1, Lumière et éclairage — Mesure et présentation des données photométriques des lampes et des
luminaires — Partie 1 : mesurage et format de données.

EN 13201-2, Éclairage public — Partie 2 : Exigences de performance.

EN 13201-3:2015, Éclairage public — Partie 3 : Calcul des performances.

3 Termes et définitions

Pour les besoins du présent document, les termes et définitions donnés dans l'EN 12665 ainsi que les suivants
s'appliquent.

3.1
système de mesure automatique à des fins de contrôle
système automatique utilisé pour générer un signal de contrôle, corrélé à un ou plusieurs paramètres
photométriques mesurés pouvant influencer les conditions opérationnelles d'une installation d'éclairage public

Note 1 à l'article : les paramètres métrologiques, tels que la répétabilité et la stabilité de mesure, constituent généralement
les principales caractéristiques du système.

3.2
système de mesure dynamique
système de mesure qui se déplace le long de la surface de la route pour effectuer la mesure

3.3
système de mesure statique
système de mesure qui ne se déplace pas lorsqu'il est en service

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3.4
paramètre (normatif)
grandeur définie dans l'EN 13201-2 en suivant les règles de calcul de l'EN 13201-3

Note 1 à l'article : la valeur du paramètre peut :

a) fournir des exigences normalisées ;

b) indiquer les valeurs réellement requises par le Maître d'ouvrage (attentes de la conception). Ces valeurs peuvent différer
de celles indiquées dans l'EN 13201-2 ;

c) être évaluée en utilisant l'algorithme approprié (basé sur un modèle physique de propagation de la lumière dans
l'environnement) tel que spécifié par l'EN 13201-3 ;

d) être mesurée en suivant les conditions correspondant à celles spécifiées dans l'EN 13201-3 pour les points du maillage et,
si nécessaire, pour la position de l'observateur et vérifier si l'influence des caractéristiques métrologiques de l'instrument
de mesure est compatible avec la définition physique du paramètre.

3.5
paramètre spécifique
grandeur calculée, mesurée ou évaluée conformément à des conditions données et bien définies, mais différentes
de celles spécifiées dans l'EN 13201-3

Note 1 à l'article : l'ensemble de conditions doit être décrit avec les résultats de mesure.

3.6
luminance (normative)
L
luminance d'une surface élémentaire centrée en un point donné lorsqu'elle est visualisée à partir de la position
d'observation normalisée conformément à l'EN 13201-3

Note 1 à l'article : la luminance est exprimée en candelas par mètre carré.

3.7
luminance (spécifique)
Lp
luminance d'une surface centrée en un point donné lorsqu'elle est visualisée à partir d'une position d'observation
spécifiée et/ou dans des conditions spécifiées mises en évidence à l'aide de l'indice p

Note 1 à l'article : la luminance (spécifique) est exprimée en candelas par mètre carré.

3.8
uniformité élargie
paramètre spécifique introduit pour procéder à l'analyse mathématique de l'influence de la non-homogénéité de
l'environnement ou de la surface de la route

Note 1 à l'article : cela est particulièrement utile lorsque des systèmes de mesure dynamiques sont utilisés et que la
présence d'une non-homogénéité ne peut pas être évaluée avant la mesure.

Note 2 à l'article : l'uniformité élargie est traitée à l'Annexe B informative.

3.9
mesure établie
mesure effectuée dans une installation pour déterminer les valeurs des paramètres utilisés par un système de
mesure automatique à des fins de contrôle

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3.10
dispositif de mesure de luminance par imagerie/photoluminancemètre
dispositif électronique numérique, équipé d'une lentille, d'un filtre de correspondance photométrique approprié,
d'un capteur sous forme de matrice de détecteur (pixel) et étalonné pour mesurer les répartitions de luminance
de la scène cadrée

Note 1 à l'article : chaque pixel est étalonné pour déterminer les valeurs de luminance de l'espace dont une image est
acquise sur sa surface par le système à lentille.

Note 2 à l'article : la matrice de pixel est généralement réalisée avec des capteurs CDD (dispositif à transfert de charge) ou
CMOS (semi-conducteur complémentaire à l'oxyde de métal).

Note 3 à l'article : on peut trouver différents termes dans la littérature pour décrire un dispositif de mesure de luminance
par imagerie, tels que luminancemètre à canaux multiples, outil de mesure des champs de luminance, luminancemètre à
barrettes (ou à matrice), photoluminancemètre, luminancemètre à dispositif à transfert de charge, caméra de luminance,
luminancemètre multidirectionnel, dispositif de mesure du profil de luminance spatiale.

3.11
système utilisant un détecteur à deux zones
méthode de mesure de l'éclairement horizontal utilisant un ou des couples de détecteurs ; le premier détecteur de
chaque couple mesure la lumière émise par l'hémisphère vers l'avant et le second mesurant la lumière émise par
l'hémisphère vers l'arrière

Note 1 à l'article : cette méthode est généralement appliquée dans un système de mesure dynamique où un détecteur est
monté à l'avant du véhicule et l'autre à l'arrière du véhicule.

Note 2 à l'article : la valeur du point éclairement est obtenue en faisant la somme des lectures des deux détecteurs au même
point spatial.

3.12
éclairage adaptatif
modifications de la luminance ou de l'éclairement à commande temporelle par rapport au volume de circulation, à
l'heure, aux conditions atmosphériques ou à d'autres paramètres

4 Symboles et abréviations

L'EN 13201-3 répertorie les paramètres de qualité photométriques normatifs d'une installation d'éclairage public.

À des fins de mesures spécifiques, un ensemble de paramètres spécifiques introduits en plus des paramètres
normatifs est décrit à l'Annexe B informative. La personne responsable de la mesure décide s'il est nécessaire
d'utiliser ces paramètres en fonction des objectifs de mesure et des procédures de mesure.

Les conventions décrites à l'Annexe C normative doivent être adoptées lorsqu'il est nécessaire d'utiliser un
symbole pour spécifier clairement la signification ou les conditions de mesure liées à un paramètre donné.

5 Informations préliminaires aux mesures du système d'éclairage public

5.1 Objectifs des mesures

Il est nécessaire de mesurer les paramètres de qualité photométriques d'un système d'éclairage public pour au
moins quatre objectifs différents :

Mesures lors de la phase d'essai finale : mesures effectuées pendant la phase d'essai finale/de mise en service
de l'installation d'éclairage public, pour vérifier la conformité aux exigences normalisées et/ou aux attentes de la
conception. Ces résultats peuvent être utilisés pour l'approbation formelle des installations d'éclairage public.

Mesures pendant la durée de vie de l'éclairage public : mesures effectuées à des intervalles prédéterminés
pendant la durée de vie de l'éclairage public, pour quantifier la dégradation des performances d'éclairage et

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définir les besoins de maintenance ou pour vérifier la conformité de l'installation d'éclairage public aux exigences
normalisées ou aux attentes de la conception, généralement basées sur les valeurs maintenues.

Mesures pour l'éclairage public adaptatif : mesures effectuées en continu ou à des intervalles prédéterminés
pour contrôler le flux lumineux des luminaires dans l'éclairage public adaptatif, lorsque les performances des
installations sont maintenues à la valeur donnée avec une tolérance donnée.

Mesures pour l'analyse des écarts : mesures effectuées selon les besoins pour analyser les écarts entre les
mesures et les attentes de la conception ou l'influence de l'environnement.

Différentes procédures de mesure, exigences et caractéristiques métrologiques des instruments doivent être
prises en compte pour chaque objectif.

La partie principale de la norme tient compte des exigences de mesure lors de la phase d'essai finale et pendant la
durée de vie de l'éclairage public. Les particularités ou les exigences supplémentaires relatives aux mesures pour
les systèmes adaptatifs sont données à l'Annexe D normative et celles relatives à l'analyse des écarts sont données
à l'Annexe E informative.

La mesure établie (voir 3.9) est considérée comme une mesure spécifique qui doit suivre les exigences de mesure
à la phase d'essai finale.

À l'exception de la mesure établie, lorsqu'il est nécessaire de comparer les résultats de mesure, ils doivent être
établis en tenant compte du même ensemble de points mesurés et, si nécessaire, de la position de l'observateur.

Les mesures doivent être effectuées en suivant un mode opératoire détaillé qui doit tenir compte des exigences
normalisées ou des attentes de la conception, décrit l'évaluation de l'incertitude de mesure (voir lignes directrices
informatives à l'Annexe F), qui spécifie les conditions de son applicabilité et tient compte des aspects pratiques
(voir lignes directrices informatives à l'Annexe G).

Les objectifs de la mesure doivent être rédigés dans le rapport d'essai (voir Article 9 et Annexe H informative).

NOTE La documentation de la conception d'une installation existante peut être manquante. La mesure peut dans ce cas
être effectuée conformément aux spécifications d'un cahier des charges.

5.2 Procédures de mesure et sélection des instruments photométriques

5.2.1 Mesures statiques comparativement aux mesures dynamiques

Les mesures peuvent être effectuées avec des systèmes de mesure statiques ou dynamiques. Pour un objectif de
mesure donné (voir 5.1), le système adopté doit être sélectionné en tenant compte de l'exactitude des résultats
requise et d'autres contraintes pouvant être liées à des raisons de sécurité, des conditions locales et temporaires
et/ou aux exigences d'un cahier des charges.

Un système de mesure dynamique peut mesurer la longueur (ou la surface) totale d'une installation d'éclairage
public dans un délai plus raisonnable qu'un système de mesure statique. Cette spécificité peut être utile lorsque
l'homogénéité des performances de l'installation d'éclairage public doit être analysée ou lorsqu'il faut évaluer un
réseau routier complet à un moment donné.

NOTE Des recommandations relatives à la conception et à l'utilisation des systèmes de mesure dynamiques sont données
dans la publication CIE 194:2011.

5.2.2 Exigences générales relatives aux procédures de mesure et aux dispositifs de mesure

Les procédures de mesure adoptées doivent être adaptées à l'objectif des mesures.

Pour un objectif de mesure donné, la valeur maximale acceptable de l'incertitude élargie doit être définie en
tenant compte des exigences nationales ou du cahier des charges et de l'évaluation de l'influence potentielle de

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cette incertitude sur la décision prise en utilisant les résultats de mesure ou sur la consommation énergétique de
l'installation d'éclairage public ou tout autre paramètre défini dans l'EN 13201-5.

Tous les instruments doivent être étalonnés dans les plages utilisées pour assurer leur traçabilité métrologique.

NOTE 1 L'étalonnage effectué par un laboratoire d'étalonnage accrédité selon l'EN ISO/IEC 17025 garantit cette exigence.

Les caractéristiques métrologiques des instruments utilisés doivent être adaptées à l'objectif des mesures. Les
luminances doivent être mesurées avec un luminancemètre dont les caractéristiques sont adaptées à l’objectif des
mesures. Les éclairements doivent être mesurés avec un luxmètre dont les caractéristiques sont adaptées à
l’objectif des mesures :

 pour la mesure des éclairements verticaux et horizontaux, une cellule photométrique pour la mesure de
l’éclairement plan est requise ;

 pour des éclairements semi-cylindriques ou hémisphériques, une cellule photométrique adaptée à ces
mesures est requise.

Les performances métrologiques des instruments doivent être évaluées pour les conditions spécifiques de
l'application.

Par conséquent, si cela est nécessaire, les caractéristiques d'étalonnage et photométriques du détecteur utilisé
doivent être corrigées en tenant compte des conditions de température et d'humidité ambiantes pendant les
mesures ainsi que des spectres émis dans la région visible par les luminaires.

Les instruments utilisés pour mesurer les paramètres photométriques doivent être caractérisés conformément à
l'EN 13032-1 pour tous les paramètres pertinents et leur influence doit être prise en compte dans le modèle
d'évaluation de l'incertitude.

NOTE 2 Des recommandations relatives aux performances des luxmètres et des luminancemètres sont données dans la
publication CIE S 023/E:2013.

5.2.3 Exigences spécifiques pour les luminancemètres

Pour chaque type de luminancemètre, l'influence des sources lumineuses externes par rapport au champ cadré
doit être prise en compte.

Pour chaque type de luminancemètre, dans chaque cas de mesure en un point du maillage, l'angle sous-tendu de la
surface de route mesurée ne doit pas être supérieur à 2 min d'arc dans le plan vertical et à 20 min d'arc dans le
plan horizontal. L'angle sous-tendu minimal ne doit pas être inférieur à 1 min d'arc.

NOTE 1 Le champ de calcul spécifié dans l’EN 13201-3 commence à 60 m de la position de l’observateur. Cela signifie que
pour prévenir la superposition des zones de mesure telles qu’elles sont observées à travers un luminancemètre installé à cette
distance, la valeur maximale de l’angle du cône de mesure est telle qu’indiquée plus haut.

NOTE 2 La valeur minimale de l'angle sous-tendu tient compte d'une acuité visuelle conventionnelle de 1 min d'arc.

Si la mesure est effectuée à une distance plus courte par rapport aux positions nominales de l'observateur
indiquées dans l'EN 13201-3 (voir 7.2.1), il est recommandé que le cône de mesure du luminancemètre ne
dépasse pas 30 min d'arc et que la dimension de la zone de mesure sur la route ne soit pas supérieure à 0,5 m
transversalement et à 2,5 m longitudinalement.

5.2.4 Exigences supplémentaires pour les photoluminancemètres

Pour les photoluminancemètres, l'influence de la répétabilité du positionnement de l'obturateur, la saturation des


pixels et les images fantômes doivent également être prises en compte.

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Si un photoluminancemètre est utilisé, la luminance pour chaque point du maillage peut être déterminée en
faisant la moyenne de la lecture des pixels adjacents. Dans tous les cas, les conditions relatives à l'angle sous-
tendu des surfaces mesurées doivent être conformes aux exigences données en 5.2.3.

5.3 Évaluation de l'incertitude de mesure

L'incertitude de mesure peut être considérée comme ayant trois groupes de composants :

a) ceux concernant les caractéristiques métrologiques du système de mesure et l'influence des procédures de
mesure ;

b) ceux concernant l'influence des caractéristiques nominales et de la disposition de l'installation d'éclairage


public mesurée ;

c) ceux concernant l'influence des caractéristiques instantanées de l'installation d'éclairage public mesurée et
des conditions atmosphériques et environnementales.

Ces trois groupes doivent être séparés car le dernier peut varier significativement d'une mesure à l'autre, tandis
que l'influence du système de mesure peut rester sensiblement constante.

Les différentes sources d'incertitude de mesure peuvent être classées comme suit :

a) l'exactitude des instruments de mesure ;

b) l'exactitude de la référence des coordonnées du point ou de la zone mesuré(e) (le cas échéant) ;

c) l'influence de la procédure de mesure ;

d) l'influence des méthodes d'élaboration des données ;

e) les caractéristiques de l'installation d'éclairage public et la stabilité des paramètres photométriques pendant
la mesure ;

f) les conditions d'alimentation électrique ;

g) les conditions atmosphériques (température, humidité relative, vitesse du vent, etc.) ;

h) les conditions environnementales (présence d'arbres, objets qui font obstacle, sources lumineuses gênantes,
autres installations d'éclairage, etc.).

Pour des raisons pratiques, la présente Norme européenne n'exige pas l'évaluation de la contribution de
l'incertitude des trois derniers éléments, mais seulement une description dans le rapport d'essai de leurs
conditions, car :

i) ils ne sont généralement pas sous le contrôle de l'équipe de mesure ;

j) leur évaluation ou mesure pourrait être difficile ou onéreuse ;

k) il convient normalement d'évaluer l'installation d'éclairage dans les conditions de fonctionnement réelles qui
n'ont pas besoin d'être connues en détail sur le plan quantitatif ;

l) l'influence de ces éléments sur la valeur d'éclairement ou de luminance mesurée n'est généralement pas
connue et elle est probablement impossible à déterminer sans mettre en œuvre un ensemble de mesures
complexes et onéreuses.

Si les valeurs ou les uniformités des points sont indiquées dans le rapport d'essai, l'influence du mauvais
alignement du détecteur (par exemple la surface du détecteur ne se trouve pas dans la position nominale par
rapport aux points du maillage) pour les mesures d'éclairement ou la position et les dimensions de la surface

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cadrée pour les mesures de luminance doivent être prises en compte lors de l'évaluation des incertitudes de
mesure. Cette corrélation est une caractéristique de l'installation d'éclairage public (variation spatiale de
l'éclairement ou de la luminance à proximité du point en raison d'une répartition non uniforme de la lumière) et
non du système de mesure ou des procédures de mesure.

Il n'est pas nécessaire de tenir compte de cette contribution aux incertitudes de mesure pour les valeurs
moyennes.

Des lignes directrices relatives à l'évaluation de l'incertitude de mesure dans la caractérisation des installations
d'éclairage public sont données dans l'Annexe F informative.

NOTE Des recommandations relatives au calcul de l'incertitude de mesure sont données dans le
Guide ISO/IEC 98-1:2009 et le Guide ISO/IEC 98-3:2008.

5.4 Zones mesurées

Les mesures doivent prendre en compte toute la longueur de l'installation d'éclairage public et toutes ses
conditions opérationnelles (classes d'éclairage).

Si les caractéristiques de l'installation d'éclairage public sont conçues pour être constantes sur toute la longueur
l'installation, il est possible de sélectionner un nombre pertinent de zones et d'effectuer des mesures uniquement
dans ces zones (zones mesurées). Dans ce cas, une description des raisons, justifications et conséquences de ce
choix doit être rédigée dans le rapport d'essai.

NOTE Une des raisons les plus courantes de la sélection de zones spécifiques de mesures est la chute de tension
d'alimentation dans la ligne d'alimentation électrique.

5.5 Paramètres mesurés

Les paramètres géométriques de la route dans la zone mesurée (interdistance entre les candélabres, chaussée et
largeur de la voie) doivent être mesurés ou connus pour permettre de définir la référence pour les coordonnées
des points et les valeurs nominales des coordonnées des points.

La position, l'inclinaison et l'orientation de la surface sensible du luxmètre (pour la mesure de l'éclairement) ou de


la position de la surface mesurée (pour la mesure de la luminance) par rapport aux points de maillage nominaux
doivent être enregistrées dans le rapport d'essai.

Pour la mesure de l'éclairement, la coordonnée z (hauteur de la surface sensible à la lumière du détecteur par
rapport à la surface de la route) doit également être spécifiée.

NOTE Ces paramètres sont spécifiés à l'aide de leur valeur nominale et tolérances, ou des valeurs mesurées avec une
incertitude.

La mesure effectuée pour la vérification de la conformité aux exigences normalisées doit tenir compte de tous les
paramètres de qualité photométriques pour la ou les classes d'éclairage pertinentes.

Un ensemble réduit de paramètres peut être adopté si cela fait l'objet d'un accord avec l'acheteur ou l'opérateur et
si ce choix est décrit dans la conception de l'installation d'éclairage.

La mesure effectuée pour la vérification de la conformité aux attentes de la conception doivent tenir compte d'un
ensemble concordant de paramètres tels que spécifiés et évalués dans la conception de l'installation d'éclairage
public.

EXEMPLE Cet ensemble peut spécifier la mesure de l'éclairement dans les points du maillage au lieu de la luminance
moyenne de la surface de la route et le calcul des uniformités tenant compte de ces valeurs.

Les points supplémentaires suivants doivent être décrits dans le rapport d'essai :

a) les conditions d'alimentation électrique ;

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b) les conditions atmosphériques et environnementales ;

et doivent être mesurés si requis dans le cadre d'une spécification d'un cahier des charges ou si requis dans le
cadre d'une norme pertinente (voir Article 8).

Si les spécifications du cahier des charges ou la norme pertinente exigent de mesurer l'éclairement en tant
qu'étape de vérification préliminaire pour les classes d'éclairage M, les éclairements des points au niveau des
mêmes points du maillage utilisé pour le calcul de la luminance doivent être calculés pour les classes d'éclairage M
et l'éclairement mesuré au niveau des mêmes points.

Si les classes d'éclairage M (voir EN 13201-2) sont prises en compte et que le projet comporte une analyse des
tolérances (voir Annexe A informative), les spécifications du cahier des charges peuvent restreindre la vérification
de la conformité aux exigences normalisées aux vérifications de l'éclairement uniquement.

5.6 Informations générales relatives aux mesures pendant la durée de vie de l'installation
d'éclairage

Les mesures pendant la durée de vie de l'éclairage public sont généralement effectuées avant ou après la
maintenance de l'installation, en fonction des exigences de conception.

Un ensemble limité de paramètres mesurés et une géométrie de mesure simplifiée peuvent être sélectionnés
conformément aux spécifications de conception ou aux exigences du cahier des charges.

Il peut même être possible d'éviter de déterminer certains paramètres, tels que les vérifications des conditions de
fonctionnement électrique de l'installation, sauf si elle est demandée dans le cadre d'une spécification d'un cahier
des charges ou d'une norme pertinente.

Si les mesures sont effectuées à des intervalles prédéterminés ou périodiquement en vue de quantifier la
dégradation des performances d'éclairage, elles peuvent être effectuées en utilisant des procédures simplifiées. Il
est possible de mesurer un autre ensemble de paramètres ou de géométries, mais au moins un paramètre avec
une géométrie donnée doit être mesuré à des fins de comparaison lors de chaque opération de mesure.

La corrélation entre les paramètres mesurés dans ces conditions et les paramètres normatifs doit tenir compte
des mesures antérieures ou des conditions de mesure spécifiques décrites dans la conception de l'installation
d'éclairage public. Toutes les mesures doivent néanmoins être effectuées d'une manière compatible lors de
chaque opération de surveillance.

5.7 Comparaison aux exigences

Toutes les comparaisons des résultats mesurés aux exigences normalisées ou aux attentes de conception doivent
être effectuées en tenant compte de l'incertitude élargie de la mesure :

a) pour les paramètres qui exigent une valeur supérieure ou égale à un niveau donné, la limite inférieure de
l'intervalle élargi de l'incertitude élargie doit être supérieure ou égale au niveau donné ;

b) pour les paramètres qui exigent une valeur inférieure ou égale à un niveau donné, la limite supérieure de
l'intervalle élargi de l'incertitude élargie doit être inférieure ou égale au niveau donné.

NOTE 1 L'incertitude élargie est définie dans le Guide ISO/IEC 99:2007, définition 2.35.

NOTE 2 L'intervalle élargi est défini dans le Guide ISO/IEC 99:2007, définition 2.36.

NOTE 3 Des recommandations relatives au rôle de l'incertitude de mesure dans l'évaluation de la conformité sont données
dans le Guide ISO/IEC 98-4.

La présente norme n'indique pas d'exigences pour la plage de valeurs acceptables de l'incertitude de mesure.

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L'incertitude de mesure élargie exigée pour les mesures peut être indiquée à l'étape d'ingénierie finale en tant
qu'exigences d'optimisation de la gestion ou des consommations d'énergie électrique.

Pour la vérification de la conformité aux exigences normalisées, les valeurs mesurées doivent être comparées aux
paramètres de l'installation d'éclairage public spécifique. En règle générale, l'exigence de l'EN 13201-2 doit être
utilisée.

Pour la vérification de la conformité aux attentes de la conception, les valeurs mesurées doivent être comparées à
l'ensemble concordant de paramètres spécifiés et évalués dans la conception de l'installation d'éclairage public.

Si des paramètres de conception spécifiques sont indiqués dans le cahier des charges, ils doivent être utilisés.

Tous les paramètres qui identifient une classe d'éclairage donnée doivent être mentionnés dans la déclaration de
conformité aux exigences normalisées. Des non-conformités exigent de mesurer d'autres paramètres
photométriques ou non-photométriques dans l'installation, s'il faut analyser les raisons des écarts (voir Annexe E
informative).

6 Conditions de mesure

6.1 Vieillissement des lampes et des luminaires avant les mesures

Les mesures doivent généralement être effectuées après une période de vieillissement des sources lumineuses
installées dans les luminaires correspondant au minimum à la période spécifiée, pour un type de lampe donné,
dans l'EN 13032-1.

NOTE Des recommandations relatives à la période de vieillissement des luminaires à LED sont envisagées.

6.2 Stabilisation après allumage

Les luminaires demandent un certain temps avant stabilisation du flux lumineux et toutes les mesures doivent
être effectuées après cette période de stabilisation.

NOTE 1 Des recommandations relatives à la période de stabilisation pour différentes typologies de lampes sont données
dans l'EN 13032-1.

NOTE 2 Des recommandations relatives à la période de stabilisation des luminaires à LED sont envisagées.

Des mesures de surveillance doivent être relevées s'il existe des préoccupations quant à la stabilité de
l'installation d'éclairage public au cours de la période de mesure.

EXEMPLE Il convient d'effecteur des mesures d'éclairement au(x) même(s) emplacement(s) à des intervalles réguliers
afin de garantir que la stabilité ait été atteinte et maintenue avant et pendant la période des mesures définitives de la lumière
de l'installation d'éclairage public.

NOTE 3 En fonction du type de lampes et d'installations d'éclairage public, des informations adéquates peuvent être
obtenues en surveillant la tension d'alimentation.

6.3 Conditions climatiques

6.3.1 Généralités

Il convient que les conditions climatiques soient telles qu’elles n’influencent pas les mesures de manière
significative, à moins que ceci ne soit délibéré.

NOTE Dans certaines conditions atmosphériques, l'absorption atmosphérique réduit significativement le niveau
d'éclairement ou modifie la luminance mesurée.

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Si les conditions climatiques au moment de la mesure ne représentent pas les conditions requises pour l'objectif
de la mesure, il convient que la personne responsable de la mesure décide s'il est nécessaire de reporter les
mesures.

6.3.2 Instruments

Les hautes et basses températures peuvent affecter l'étalonnage et l'exactitude des instruments de mesure de la
lumière.

La condensation ou l’humidité sur les surfaces transmettant la lumière des instruments de mesure ou sur leurs
circuits électriques peut affecter leur exactitude.

Des vents à grande vitesse peuvent faire osciller ou vibrer les instruments de mesure.

L'influence des conditions climatiques sur les performances des instruments doit être prise en compte à l'aide de
facteurs de correction. L'évaluation de l'incertitude de mesure doit tenir compte de ces incertitudes.

Si les conditions climatiques sont en dehors de la plage des facteurs de correction connus, la personne
responsable de la mesure doit reporter les mesures.

6.3.3 Installations d'éclairage public

Des hautes et basses températures ou des vents à grande vitesse peuvent affecter le flux lumineux des lampes ou
des luminaires sensibles à la lumière.

Des vents à grande vitesse peuvent faire osciller les luminaires.

La transmission de la lumière dans l’atmosphère affectera la lumière qui arrive sur la surface à mesurer et, dans
les cas de mesures de luminance, la lumière qui arrive au luminancemètre à partir de la surface à mesurer.

Il convient que les conditions climatiques soient telles qu’elles n’influencent pas les mesures de manière
significative, à moins que ceci ne soit délibéré.

Les mesures de luminance doivent uniquement être effectuées lorsque la route est sèche lors de la prise en
compte des exigences des classes M pour les conditions sèches.

NOTE Lorsque des mesures sont effectuées sur une surface sèche, même une légère humidité de la surface de la
route affecte de manière significative la luminance de la route.

Si les conditions climatiques au moment de la mesure ne représentent pas les conditions évaluées dans la phase
de conception de l'installation de l'éclairage public, il convient que la personne responsable de la mesure décide
s'il est nécessaire de reporter les mesures.

6.4 Conditions routières

Les caractéristiques photométriques de la surface de la route peuvent largement évoluer dans le temps, en
particulier pendant les trois premières années de vie du matériau.

Dans le cas de mesures de la luminance sur une nouvelle surface de route, les valeurs mesurées peuvent être
différentes de celles attendues car le coefficient de luminance réduit réel est différent de celui utilisé lors de la
phase de conception (mesuré ou obtenu à partir de tableaux de surface de route normalisée).

Dans ce cas, les conditions de surface de la route peuvent être estimées en comparant les mesures d'éclairement
et le calcul de l'éclairement (voir Annexe E informative).

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6.5 Lumière parasite et lumière générant des nuisances

Lorsque les mesures sont destinées à enregistrer les performances lumineuses de l’installation d’éclairage public
uniquement, il convient d'éliminer la lumière directe ou réfléchie par l’environnement ou de la prendre en
compte. Il est recommandé d'enregistrer les actions prises à cet effet dans le rapport d'essai.

NOTE 1 Les lumières de l’environnement proviennent des vitrines de magasins, des panneaux publicitaires, de la
signalisation routière, des projecteurs des véhicules, d’autres installations d’éclairage public, du halo lumineux du ciel
nocturne, de la réflexion de la neige sur le bord de la route, etc. Cet éclairage peut parfois être évité, masqué ou éteint.

NOTE 2 Il est possible d'effectuer une correction des valeurs mesurées, basée sur des mesures séparées prises avec
l’installation d’éclairage public éteinte. Une correction du halo lumineux du ciel nocturne n’est possible que si la nébulosité
n’est pas variable.

Lorsque les mesures sont destinées à enregistrer la lumière directe d’une installation, il convient si possible de
sélectionner des zones de mesure sans obstacles pouvant produire des ombres. Ces obstacles peuvent être des
arbres, des voitures stationnées ou du mobilier urbain. Il convient d'enregistrer la présence d’obstacles dans le
rapport d'essai.

Toute ombre ou interférence des systèmes de mesure ou des opérateurs doit être réduite au minimum possible.
Des précautions doivent être prises pour que le personnel qui effectue les mesures ou l'équipement qu'ils utilisent
ne fasse pas obstacle à la lumière qui pourrait atteindre la cellule photométrique (mesure de l'éclairement) ou la
surface de route mesurée (mesure de la luminance) ou ne réfléchisse pas la lumière qui ne devrait normalement
pas atteindre la cellule photométrique ou la surface de route mesurée.

Lorsque les mesures sont effectuées pendant la durée de vie des installations, les lumières parasites et la lumière
générant des nuisances peuvent être évitées ou être considérées comme faisant partie des performances
d'éclairage globales selon les procédures décrites dans la conception de l'installation, dans le cadre d'une
spécification du cahier des charges ou d'une norme pertinente.

7 Mesures photométriques

7.1 Emplacement des points du maillage

La position nominale des points du maillage auxquels des mesures sont prises doivent être conformes à celle
donnée dans l'EN 13201-3.

Un ensemble réduit de points, utilisant au moins 50 % des points du maillage normalisé ou un autre maillage, peut
être adopté si cela fait l'objet d'un accord dans le cahier des charges. Il convient que ce maillage simplifié ou le
maillage alternatif présente une répartition significative de points sur la zone utilisée pour définir le maillage
entier (voir EN 13201-3).

L'exactitude dans la position des points de mesure doit être incluse dans les évaluations de l'incertitude de
mesure.

Pour les mesures effectuées pendant la durée de vie de l'installation d'éclairage public, les différents points de
mesure peuvent être choisis par rapport au maillage normalisé (voir EN 13201-3). Dans ce cas, un ensemble
réduit ou élargi de points de mesure peut être pris en compte ou suggéré à l'étape d'ingénierie finale et
l'exactitude peut être évaluée en suivant les données de conception ou des données mesurées antérieures. Dans
certaines situations, le contrôle de certains points précis peut suffire, les mesures doivent néanmoins prendre en
compte toute la longueur de l'installation d'éclairage public et toutes ses classes d'éclairage opérationnelles.

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7.2 Mesure des luminances

7.2.1 Emplacement de l'observateur (luminancemètre)

Pour la mesure de la luminance, les positions nominales de l'observateur doivent être conformes à celles données
dans l'EN 13201-3. L'exactitude dans la position de l'observateur doit être incluse dans les évaluations de
l'incertitude de mesure.

Les mesures peuvent être effectuées à une plus courte distance et à une hauteur proportionnelle moins élevée de
façon à ce que l'angle de vision du luminancemètre soit de (89 ± 0,5)° par rapport à la normale à la surface de la
route.

7.2.2 Sélection des points du maillage

Si certains points du maillage se trouvent sur les marquages de la route (zébra, zone de traversée), ils ne doivent
pas être pris en compte dans la détermination de la luminance moyenne et des valeurs d'uniformité. Ces points
doivent être enregistrés dans le rapport d’essai.

Certains points du maillage peuvent se trouver dans l'ombre d'un objet (arbre) ou sur une tâche d'huile, etc. Dans
de tels cas, il est recommandé de ne pas tenir compte de ces points dans la détermination de la luminance
moyenne et des valeurs d'uniformité et de les enregistrer dans le rapport d'essai. Sinon, il convient d'évaluer les
paramètres spécifiques appropriés. Il est possible d'utiliser les algorithmes de l'Annexe B informative.

Les valeurs minimale et maximale des zones des surfaces cadrées au niveau des points du maillage doivent être
indiquées dans le rapport d'essai.

7.2.3 Mesure de la luminance moyenne

La luminance moyenne est obtenue sous forme de valeur moyenne des luminances mesurées au niveau des points
du maillage (voir 7.1 et 7.2.2) ou à l’aide d’une seule lecture de la zone d'étude de la surface de la route.

Pour la mesure de la luminance moyenne à l’aide d’une seule lecture, l’appareil de mesure doit être un
photoluminancemètre.

NOTE Si un photoluminancemètre n'est pas utilisé, la mesure de la luminance donne en fait une pondération en
perspective à chaque point et évalue également la surface de la route entre les points du maillage.

7.2.4 Exigences supplémentaires pour les systèmes de mesure dynamiques

Les mesures de luminance dynamiques doivent être effectuées en utilisant un photoluminancemètre.

Tous les effets sur les lectures de la luminance générés par le véhicule, tels que l'ombre projetée par le véhicule, la
lumière réfléchie par le véhicule sur le luminancemètre, les interréflexions, doivent être corrigés, si possible, et
être pris en compte dans l'évaluation de l'incertitude.

Le véhicule mobile ne doit pas produire de lumière ni de bruit électronique qui interfère avec la lecture de
l'instrument sauf si la lecture de l'instrument est corrigée de façon adéquate et que cette correction est prise en
compte dans l'évaluation de l'incertitude.

Si le détecteur de luminance est situé à l'intérieur du véhicule, tous les effets du pare-brise et de la lumière à
l'intérieur du véhicule sur la lecture de la luminance doivent être évalués et les valeurs mesurées doivent être
corrigées. Cette correction doit être prise en compte dans l'évaluation de l'incertitude.

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EN 13201-4:2015 (F)

Le concept de l'observateur mobile peut être adopté. Dans ce cas, l'angle de vision nominal du luminancemètre
doit être à 89° par rapport à la normale à la surface de la route et les points du maillage mesurés doivent se situer
dans les lignes transversales à la distance correspondant à l'angle de vision requis avec une tolérance de ± 2  D,
où D est l'interdistance entre les points dans la direction longitudinale du maillage spécifiée dans l'EN 13201-3.

Pour les mesures effectuées lors de la phase d'essai finale, la distance maximale couverte pendant la durée
d'exposition doit être inférieure ou égale à 0,5 m et l'exactitude de définition des coordonnées nominales des
points de mesure doit être supérieure à D, où D est l'interdistance entre les points dans la direction longitudinale
du maillage spécifiée dans l'EN 13201-3.

Pour les mesures effectuées pendant la durée de vie de l'installation, la distance maximale le long de laquelle les
capteurs effectuent les mesures (pendant la durée d'acquisition) ne doit pas dépasser 2,0 m.

7.3 Mesure des éclairements

7.3.1 Généralités

N'importe lequel des quatre types d'éclairement différents suivants doit être mesuré, en fonction de la ou des
classes d'éclairage de l'installation d'éclairage public :

 l'éclairement horizontal ;

 l'éclairement hémisphérique ;

 l'éclairement semi-cylindrique ;

 l'éclairement vertical.

7.3.2 Sélection des points du maillage

Certains points du maillage peuvent se trouver dans l'ombre d'objets (c'est-à-dire d'arbres). Dans de tels cas, il est
recommandé de ne pas tenir compte de ces points dans la détermination de l'éclairement moyen et/ou minimal et
des valeurs d'uniformité et de les enregistrer dans le rapport d'essai. Sinon, il convient d'évaluer les paramètres
spécifiques appropriés. Il est possible d'utiliser les algorithmes de l'Annexe B informative.

7.3.3 Mesure de l'éclairement horizontal

Pour les mesures de l'éclairement horizontal, le plan de la partie sensible de la cellule doit être horizontal et être
généralement au niveau du sol ou parallèle au plan de la surface de la route conventionnelle.

La valeur nominale de la hauteur du plan de la surface sensible à la lumière de la cellule photométrique (hauteur
de mesure) doit être spécifiée dans le rapport d'essai (voir 7.3.7 et 7.3.8).

En théorie, il convient de positionner la surface sensible à la lumière de la cellule photométrique au niveau du sol,
mais cela n'est généralement pas possible compte tenu de l'épaisseur du détecteur et de tout support, par exemple
une suspension à cardans.

NOTE 1 Si la hauteur de mesure augmente, alors les écarts entre les valeurs mesurées et l'éclairement réel ou calculé sur la
surface de la route augmentent également.

L'influence de la hauteur de mesure doit être évaluée dans l'incertitude de mesure. Il convient si possible de
déterminer un facteur de correction pour la hauteur de mesure. Dans ce cas, l'incertitude de mesure doit tenir
compte de la valeur d'éclairement corrigée et de l'influence de l'incertitude du facteur de correction.

NOTE 2 Un facteur permettant de corriger la hauteur de mesure est obtenu en évaluant, pour chaque point du maillage
utilisé, le rapport entre l'éclairement calculé sur la surface de la route et l'éclairement calculé sur le plan à la hauteur de
mesure nominale et parallèlement à la surface de la route.

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7.3.4 Mesure des éclairements hémisphériques

L’éclairement hémisphérique en un point donné peut être mesuré avec un luxmètre adapté à la mesure de
l’éclairement plan en adoptant la procédure suivante. L’éclairement horizontal Eh,m de tous les luminaires est
mesuré au point donné. La composante El,m est mesurée pour le lième luminaire, l’un après l’autre, en exposant la
surface de la cellule photométrique de sorte qu’elle reçoive perpendiculairement la lumière du luminaire mesuré,
sachant que toute autre lumière est exclue. L'éclairement hémisphérique mesuré, Ehs,m est défini par :

1 
nlu
Ehs,m   Eh,m 
4  E l,m 

(1)
 l 1 

Eh,m est l'éclairement horizontal mesuré de tous les luminaires de l'installation d'éclairage public ;

El,m est l'éclairement perpendiculaire mesuré du lième luminaire ;

nlu est le nombre de luminaires de l'installation d'éclairage public.

Les autres conditions pour l'éclairement hémisphérique sont similaires à celles pour l'éclairement horizontal.

7.3.5 Mesure des éclairements semi-cylindriques

Le centre de la surface sensible de la cellule photométrique doit être positionné de façon nominale à 1,5 m au-
dessus du sol. La surface sensible de la cellule photométrique doit être verticale et avoir l’orientation correcte,
généralement perpendiculaire à l’axe de la chaussée. Des recommandations sont données dans l’EN 13201-3.

7.3.6 Mesure des éclairements verticaux

Le centre de la surface sensible de la cellule photométrique doit être positionné de façon nominale à 1,5 m au-
dessus du sol en tenant compte des points du maillage définis dans l'EN 13201-3. La surface sensible à la lumière
de la cellule photométrique doit être verticale et avoir l’orientation correcte, généralement perpendiculaire aux
directions principales du déplacement des piétons. Des recommandations sont données dans l’EN 13201-3.

7.3.7 Exigences supplémentaires pour les systèmes de mesure statiques

Lorsque l'éclairement est mesuré, pour réduire au minimum l'interférence des systèmes de mesure ou des
opérateurs, il est recommandé de relier un luxmètre à la cellule photométrique par un câble ou d’utiliser un
luxmètre avec un câble de commande à distance. Les câbles doivent généralement être suffisamment longs pour
que les observateurs puissent se positionner eux-mêmes de telle manière qu’ils n’occultent aucune lumière qui
pourrait atteindre la cellule photométrique.

L’utilisation d’une suspension à cardans facilite le maintien de la cellule photométrique à l’inclinaison correcte par
rapport au plan de la surface de la route conventionnelle.

Pour l'éclairement horizontal, la hauteur de mesure doit être au maximum à 200 mm du niveau du sol. Si le
système d'éclairage public comporte des luminaires à des hauteurs inférieures à 2 m, la cellule photométrique doit
être au maximum à 50 mm du niveau du sol ou les valeurs d'éclairement doivent également être calculées à la
hauteur nominale de mesure.

7.3.8 Exigences supplémentaires pour les systèmes de mesure dynamiques

En principe, le véhicule mobile ne doit pas faire obstacle aux lumières qui pourraient atteindre la cellule
photométrique sauf si ces conditions sont prises en compte dans les procédures de mesure (comme dans les
systèmes à détecteur à deux zones).

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EN 13201-4:2015 (F)

Si la méthode du détecteur à deux zones est adoptée, l'effet de protection du véhicule est pris en compte dans les
procédures de mesure. Une estimation de l'exactitude de l'algorithme utilisé pour obtenir l'éclairement des points
à partir de la lecture des détecteurs avant et arrière doit être prise en compte dans l'évaluation de l'incertitude.

NOTE Des recommandations relatives à la conception, à l'utilisation et à la caractérisation métrologique des systèmes à
détecteur à deux zones sont données dans la publication CIE 194:2011.

Tous les effets sur les lectures du détecteur générés par le véhicule, tels que l'ombre projetée par le véhicule, la
lumière réfléchie par le véhicule, les interréflexions entre le véhicule, le détecteur et son boîtier, le cas échéant,
doivent être corrigés et être pris en compte dans l'évaluation de l'incertitude.

Le véhicule mobile ne doit pas produire de lumière ni de bruit électronique qui interfère avec la lecture de
l'instrument sauf si la lecture de l'instrument est corrigée de façon adéquate et que cette correction est prise en
compte dans l'évaluation de l'incertitude.

Si des raisons de sécurité le justifient, la hauteur de mesure de la cellule photométrique doit être au maximum à
300 mm du niveau du sol. Si le système d'éclairage public comporte des luminaires à des hauteurs inférieures à
2 m, les valeurs d'éclairement doivent également être calculées à la hauteur nominale de mesure.

Pour les mesures effectuées lors de la phase d'essai finale, la distance maximale le long de laquelle les capteurs
effectuent les mesures (pendant la durée d'acquisition) ne doit pas dépasser 0,1 m.

Pour les mesures effectuées pendant la durée de vie de l'installation, la distance maximale le long de laquelle les
capteurs effectuent les mesures (pendant la durée d'acquisition) ne doit pas dépasser 1,0 m.

7.4 Mesure du rapport d'éclairement des abords (REI)

Le rapport d'éclairement des abords doit être mesuré en suivant les exigences données pour la mesure de
l'éclairement horizontal et les maillages spécifiés dans l'EN 13201-3:2015, 8.6.

Lorsque les valeurs d'éclairement mesurées dans les points du maillage sont connues, le rapport d'éclairement
des abords est calculé en utilisant les formules suivantes tirées des formules spécifiées dans l'EN 13201-3:2015,
8.6, Formules (42), (43) et (44) :

Eh,bande 1,m
REl12,m  (2)
Eh,bande 2,m

Eh,bande 4,m
REl43,m  (3)
Eh,bande 4,m

REI,m  min(REI12,m, , REI43,m ) (4)

Dans certaines circonstances, il est difficile ou impossible d'obtenir les mesures d’éclairement dans les zones en
dehors de la chaussée. Dans ces situations, le rapport d'éclairement des abords ne peut pas être mesuré mais les
rapports entre l'éclairement horizontal moyen mesuré et l'éclairement horizontal moyen calculé des mêmes
bandes de chaussée doivent être indiqués dans le rapport d’essai.

NOTE Par exemple, ces zones ne sont pas accessibles, ne pas être plates ou comporter des obstacles ou des objets qui
font obstacle.

7.5 Mesure de l'augmentation relative au seuil de perception (fTI)

Si nécessaire, le seuil de perception peut être mesuré à l'aide de procédure suivante.

Si nlu est le nombre de luminaires impliqué dans le calcul du seuil de perception (voir EN 13201-3:2015, 8.5), le
seuil de perception au moment de la mesure est obtenu en tenant compte de la luminance moyenne de la route

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EN 13201-4:2015 (F)

mesurée, de l'éclairement mesuré produit par le lième (l = 1, /, nlu) luminaire sur un plan perpendiculaire à la ligne
de vision et à la hauteur des yeux de l'observateur, de l'angle entre la ligne de vision et le centre du lième luminaire
et en utilisant l'algorithme de l'EN 13201-3:2015 8.5, Formules (35), (36), (37) et (38) répétées ici avec les
modifications évidentes des symboles :

Lv, m
f TI,m  65  (5)
0,8
Lm

nlu
f v, m   Lvl,m (6)
l 1

et

  A 4  E
 9,861     l,m si 1,0° < l,m < 60°
y
Lvl,m (7)
  66,4    2
  l,m

ou

  Ay 
4
10 5
Lvl,m  E l,m    
 62,5 
 si 1,0° < l,m < 1,5° (8)
 3
 l2,m   
 l,m 

où les mêmes contraintes que celles indiquées dans l'EN 13201-3:2015, 8.5 doivent être prises en compte et :

Lm est la luminance moyenne de la route mesurée en candelas par mètre carré ;

Lv,m est la luminance équivalente de voile mesurée en candelas par mètre carré ;

Lvl,m est la luminance équivalente de voile mesurée du lième luminaire, en candelas par mètre carré ;

l est l'indice du luminaire en attente dans la sommation ;

nlu est le nombre de luminaires de l'installation d'éclairage public ayant un angle l,m dans la plage
spécifiée dans les Formules (7) ou (8) ;

El,m est l'éclairement mesuré produit par le lième luminaire dans un plan perpendiculaire à la ligne de
vision et à la hauteur des yeux de l'observateur, en lux ;

l,m est l'angle mesuré entre la ligne de vision et le centre du lième luminaire, en degrés ;

Ay est l'âge de l'observateur, en années.

Pendant les mesures effectuées lors de la phase d'essai finale, les positions de l'observateur doivent être similaires
à celles adoptées pour le calcul. Seule la position qui donne les valeurs du seuil de perception les plus élevées
(situation la plus défavorable) dans le calcul peut être vérifiée.

Si un photoluminancemètre est utilisé :

a) l'éclairement produit par le kième luminaire peut être obtenu en tenant compte de la luminance mesurée du
luminaire et de l'angle k,m ;

b) l'angle k,m peut être obtenu à partir d'une analyse en perspective sur l'image acquise si le dispositif le
permet, ou en faisant référence au processus de calcul de l'EN 13201-3:2015.

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EN 13201-4:2015 (F)

L'incertitude de ces paramètres est fortement corrélée aux propriétés optiques du photoluminancemètre (c'est-à-
dire la longueur focale de la lentille, les dimensions de pixels des barrettes de détecteurs), de son étalonnage
optique et géométrique et des dimensions et de la disposition de l'installation d'éclairage public. La longueur
focale de la lentille et les dimensions de pixels des barrettes de détecteurs du photoluminancemètre doivent être
indiquées dans le rapport d'essai.

8 Mesure des paramètres non-photométriques

8.1 Généralités

Il convient que la sélection de mesures non-photométriques soit en rapport avec l'objectif des mesures (voir 5.1).

Il est fortement recommandé d'effectuer des mesures non-photométriques détaillées lorsque les mesures sont
effectuées à des fins de comparaison avec l'exigence.

Des mesures non-photométriques moins détaillées peuvent être suffisantes lorsque les mesures sont requises
pour surveiller l'état d'une installation.

8.2 Tension d'alimentation

Lorsque cela est requis, durant la mesure, la tension d'alimentation doit être constamment mesurée, ou au moins
au début de la mesure, en un point significatif de l’installation électrique, et observée.

NOTE 1 Un voltmètre enregistreur est préférable pour cet usage.

NOTE 2 Si le flux lumineux émis par les luminaires dans l'installation d'éclairage public est considéré comme stable
lorsqu'il est soumis aux variations de la tension d'alimentation, il n'est alors pas nécessaire de mesurer la tension
d'alimentation en continu.

8.3 Température et humidité

Lorsque cela est requis, la température et l'humidité doivent être mesurées à une hauteur de 1 m au-dessus du
niveau du sol et enregistrées au moins au début des mesures puis régulièrement au cours de la période de mesure.

8.4 Données géométriques

Si nécessaire, des mesures de la géométrie de l’installation doivent être effectuées (voir !nnexe E informative).

Elles peuvent comprendre des mesures en plan de l’installation, la hauteur des candélabres et la longueur des
consoles. De plus, l’inclinaison sur site, l’orientation et la rotation des luminaires doivent être évaluées si ces
données se révèlent appropriées pour satisfaire aux objectifs de la mesure.

8.5 Instruments pour les mesures non-photométriques

La mesure des paramètres non-photométriques pertinents pour les objectifs de mesure doit être effectuée avec
des instruments étalonnés.

La décision d'utiliser des instruments non étalonnés pour des paramètres non-photométriques spécifiques doit
être rapportée dans le rapport d’essai. Pour ces paramètres, l'incertitude de mesure ne doit pas être évaluée.

NOTE Des exigences relatives à l’assurance qualité des instruments peuvent être prescrites dans le cadre d'un cahier des
charges ou d'une spécification.

9 Rapport d’essai

Il convient que le rapport d'essai contienne au moins :

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a) les objectifs de la mesure ;

b) toutes les informations recueillies pendant la mesure si elles sont pertinentes pour l'objectif de la mesure ;

c) les détails des instruments utilisés, leur nombre pour une identification non ambiguë et leurs conditions
d'étalonnage (date, validité et traçabilité métrologique) ;

d) les détails des conditions atmosphériques, environnementales d'alimentation électrique ;

e) une référence ou une courte description des procédures adoptées pour la mesure et l'élaboration des
données y compris l'évaluation de l'incertitude de mesure ;

f) les résultats de mesure avec leur incertitude de mesure ;

g) la raison, la justification et les conséquences de la sélection de zones de l'installation si elle n'est pas mesurée
sur tout sa longueur ;

h) les mesures prises pour empêcher la lumière directe ou réfléchie par l'environnement de l'installation ou
pour en tenir compte ;

i) toutes les autres informations mentionnées dans les articles précédents.

Pour un système dynamique, la vitesse moyenne du véhicule pendant les mesures doit être spécifiée et
l'évaluation de l'incertitude de mesure doit clairement indiquer tous les aspects corrélés aux déplacements et les
facteurs de corrections finalement introduits.

La personne responsable des mesures doit signer le rapport d'essai.

Un exemple de rapport d’essai est proposé dans l'!nnexe H informative.

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Annexe A
(informative)

Évaluation des tolérances de conception d'une installation d'éclairage


public

A.1 Analyse des tolérances

Un projet d'éclairage vise à garantir qu'une installation d'éclairage public fonctionne conformément aux
conditions de performance requises (paramètres de qualité photométriques), en tenant compte de toute variation
raisonnable des paramètres clés qui influencent ses performances.

L'analyse des tolérances est un outil mathématique permettant d'évaluer l'influence des valeurs de performance
attendues de l'installation d'éclairage public donnée pour :

a) la tolérance de fabrication de luminaires et des sources lumineuses concernant les valeurs nominales (ces
tolérances sont spécifiées dans la norme de produit ou par le fabricant) ;

b) la tolérance de l'implantation de l'installation d'éclairage public et de l'installation de la source lumineuse


concernant les valeurs nominales spécifiées par la conception ;

c) l'incertitude de mesure des caractéristiques photométriques de la surface de la route (si la luminance est
prise en compte).

NOTE Le concept de tolérance de fabrication implique que l'incertitude de mesure des paramètres qui caractérisent les
luminaires et les sources lumineuses soit inférieure à la tolérance de fabrication en elle-même, car l'incertitude de mesure est
prise en compte dans la spécification de l'intervalle de tolérance de ces produits (voir Guide ISO/IEC 98-4).

L'analyse des tolérances peut être utilisée pendant la phase de conception :

d) pour réduire l'énergie installée utilisée au niveau minimal tout en remplissant les paramètres de
performance d'éclairage requis ;

e) pour réduire le flux lumineux installé au niveau minimal garantissant le niveau de performance requis,
indépendamment de la variabilité des paramètres clés ;

f) pour comprendre l'importance d'un paramètre clé donné dans la dépréciation d'un paramètre de qualité
photométrique par rapport à la valeur de conception ;

g) pour mettre l'accent sur les paramètres clés qu'il convient de contrôler pour réduire le risque qu'une
installation d'éclairage public ne satisfasse pas aux exigences de conception ;

h) pour spécifier clairement les contraintes et exigences de l'installation d'éclairage public.

Avec l'analyse des tolérances, le concepteur de l'éclairage peut vérifier et/ou spécifier la probabilité que son
installation satisfera aux caractéristiques de performance requises.

L'analyse des tolérances peut également être utilisée pour évaluer les raisons des écarts entre les résultats de
mesure et les attentes de la conception.

A.2 Paramètres à prendre en compte dans l'analyse des tolérances

L'analyse des tolérances évalue la sensibilité des valeurs nominales des paramètres de qualité photométriques
d'une installation d'éclairage public spécifique par rapport à la variation des paramètres clés sélectionnés.

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Les principaux paramètres d'influence sont indiqués dans le Tableau A.1. Il convient de prendre en compte
d'autres paramètres s'ils sont connus ou s'ils sont importants pour la configuration de l'installation d'éclairage
public ou du type de luminaire adopté.

Tableau A.1 — Principaux paramètres d'influence pour l'analyse des tolérances

Paramètre Définition Commentaire Répartition de Valeur de tolérance


d'influence probabilité proposée
proposée
Hauteur du luminaire Tolérance de hauteur Elle peut être due à la Normale ± 2,5 % de hauteur
(coordonnée z) pour le candélabre tolérance de l'installation (gaussienne)
d'éclairage (avec crosse) des candélabres mais
également à l'inclinaison
des candélabres
Espacement de la Tolérance Rectangulaire ±2m
position longitudinale d'interdistance entre les
du luminaire candélabres
(coordonnée x)
Position transversale Tolérance de position Normale ± 0,2 m
du luminaire transversale du (gaussienne)
(coordonnée y) luminaire
Orientation du Tolérance d'orientation Elle peut être due à la Normale ± 2°
luminaire du luminaire tolérance pendant (gaussienne)
l'installation du
Inclinaison du Tolérance d'inclinaison candélabre d'éclairage ou Normale ± 1°
luminaire du luminaire à son inclinaison (gaussienne)
Rotation du luminaire Tolérance de rotation du Normale ± 1°
luminaire (gaussienne)
Flux lumineux de la Tolérance de flux Données de fabrication ou Rectangulaire - 10 %
lampe lumineux des lampes exigences normalisées
fabriquées par rapport à
la valeur nominale.
Répartition de Tolérance de répartition Données de fabrication ou Rectangulaire ± 10 %
l'intensité lumineuse de l'intensité lumineuse rapport d’essai du
des luminaires du luminaire par luminaire.
rapport à la valeur La variation peut être due
nominale. aux tolérances de
fabrication pour le
luminaire, à la position du
tube à arc, etc.
Chute de tension Tolérance de tension Variation due à la chute de Rectangulaire ±6%
d'alimentation d'alimentation des tension d'alimentation le
luminaires individuels long de la ligne pour la
tension d'alimentation
nominale
Données de réflexion Tolérance des valeurs Q0 Il convient également que Normale ± 5 % (si mesurée)
de la surface de la et r ces tolérances tiennent (gaussienne) ± 20 % (si les tableaux
route compte du vieillissement normalisés sont
ou uniquement de utilisés et qu'aucune
l'incertitude de mesure autre information
n'est disponible)
Il convient que l'influence de la tension d'alimentation de l'ensemble de l'installation d'éclairage public soit
évaluée séparément. La présence d'un contrôleur de flux lumineuse peut significativement réduire son influence.

A.3 Modèle mathématique pour les évaluations des tolérances

Le modèle mathématique proposé considère que tous les paramètres clés ne sont pas non corrélés.

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EN 13201-4:2015 (F)

Si la répartition de l'intensité lumineuse du ou des luminaires sélectionnés est exprimée en unités de candelas par
1 000 lm de flux lumineux (mesure relative), il convient que le fabricant indique les données de tolérance du
luminaire concernant la valeur nominale de la ou des lampes installées et la tolérance du flux lumineux de la ou
des lampes peut être considérée comme un paramètre non corrélé.

Si la répartition de l'intensité lumineuse du ou des luminaires sélectionnés est exprimée en candelas (mesure
absolue), il convient que le fabricant indique les données de tolérance en considérant les tolérances de la ou des
lampes installées. En utilisant ces données, la tolérance du flux lumineux de la lampe n'est pas incluse dans
l'analyse des tolérances comme un paramètre clé.

L'analyse des tolérances requiert une liste de tous les paramètres clés ainsi que de la tolérance associée et des
méthodes d'évaluation de l'incertitude finale. Par souci de clarté, ces données sont présentées dans le Tableau A.2.

Tableau A.2 — Analyse des tolérances avec des grandeurs d'entrée non corrélées (les symboles utilisés
dans le tableau sont décrits en A.4)

Grandeurs d'entrée
Grandeur Valeur Tolérance Répartition Coefficient Contribution de la
nominale de la de tolérance
probabilité sensibilité
X1 x1 u(x1) c1 u1(Y) = c1 u(X1)

X2 x2 u(x2) c2 u2(Y) = c2 u(X2)

< < < < <


Xi xi u(xi) ci ui(Y) = ci u(Xi)
< < < < <
XN xN u(xN) cN uN(Y) = cN u(XN)
Grandeur de sortie
Grandeur Valeur Incertitude Incertitude
nominale combinée finale
Y y uc(y) U(95 %)
NOTE les symboles utilisés dans le tableau sont décrits en A.4.

A.4 Modélisation de l'analyse des tolérances

La grandeur calculée Y dépend des N paramètres clés par l'intermédiaire de la relation fonctionnelle

Y = f(X1,X2,<,Xi,<,XN) (A.1)

Y est la grandeur calculée ou de sortie (c'est-à-dire luminance des points) ;

Xi est la iième influence ou grandeur d'entrée.

Pour les grandeurs d'entrée Xi (i = 1,/,N), les valeurs suivantes sont connues ou supposées :

a) la valeur nominale xi en tant que valeur des grandeurs d'entrée Xi ;

b) sa tolérance, c'est-à-dire la plage de valeurs possibles de xi ;

c) la répartition de la probabilité de xi.

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Lorsqu'une répartition normale (gaussienne) de la probabilité peut être supposée pour la grandeur Xi, alors la
tolérance u(xi) est la racine carrée de la variance de la répartition.

Lorsqu'une répartition rectangulaire de la probabilité avec une limite supérieure ai,u et une limite inférieure ai,l
peut être supposée, alors la valeur nominale est :

1
xi 
2

ai ,u  ai ,l  (A.2)

et la tolérance est :

a a
u( x i )  i ,u i ,l (A.3)
2 3

La grandeur de sortie est entièrement spécifiée par deux valeurs :

a) valeur nominale y ;

b) son incertitude combinée uc(y) ;

La valeur nominale y est :

y = f(x1,x2,<,xi,<,xN) (A.4)

L'incertitude combinée est :

N
uc2 ( y )   ui2( y) (A.5)
i 1

Où la contribution de la tolérance ui est :

ui ( y )  c i u( x i ) (A.6)

et les coefficients de sensibilité

f f
ci   X 1 x1 , X 2 x2 , , X N x N (A.7)
x i X i

Les coefficients de sensibilité peuvent être obtenus de façon numérique en utilisant les algorithmes de
l'EN 13201-3 avec une petite variation de xi.

Le résultat d'un calcul est ensuite exprimé sous la forme :

Y=y±U (A.8)

U = k · uc(y) (A.9)

U est la tolérance finale ;

k est appelé facteur de couverture.

Par convention, k = 2 est adopté dans la présente norme

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NOTE 1 La tolérance combinée est généralement calculée de façon numérique avec :

1
Zi 
2
 f (x1 , x 2 , , x i  u( x i ), , x N )  f (x1 , x 2 , , x i  u( x i ), , x N ) (A.10)

et

ui ( y )  Z i (A.11)

Zi
ci  (A.12)
u( xi )

NOTE 2 Une valeur généralement adoptée du niveau de confiance est p = 95 %

NOTE 3 La valeur du facteur de couverture k est choisie en fonction du niveau de confiance souhaité p. Statistiquement, la
valeur de k = 2 donne un niveau de confiance p = 95 % dans des conditions qui sont remplies dans la majorité des cas
rencontrés dans la conception d'éclairage public.

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Annexe B
(informative)

Paramètres spécifiques importants

B.1 Généralités

Pour analyser les objectifs, certains paramètres de qualité photométriques normatifs peuvent être évalués sur une
partie longitudinale d'une voie au lieu de la voie entière. Ces informations peuvent être utiles pour comprendre les
raisons des performances réduites d'un système d'éclairage ou de l'influence des écrans (par exemple arbres sur
un boulevard) ou des sources lumineuses faisant partie d'autres systèmes d'éclairage publics et privés.

B.2 Luminance et uniformité spécifiques

Les paramètres de ce type sont évalués sur des points donnés dans une ligne longitudinale j donnée dans des
conditions de mesure spécifiques p. Ces paramètres sont :

a) la luminance moyenne (spécifique) le long d'une ligne longitudinale : L j, p ;

b) la luminance la plus élevée (spécifique) le long d'une ligne longitudinale Lmax,j,p ;

c) la luminance la plus faible (spécifique) le long d'une ligne longitudinale Lmin,j,p ;

d) l'uniformité linéaire globale (spécifique) de la luminance le long d'une ligne longitudinale Uo,j,p(L) ;

e) l'uniformité longitudinale (spécifique) de la luminance le long d'une ligne longitudinale Ul,j,p(L).

De la même manière, il est possible d'utiliser les mêmes paramètres spécifiques d'éclairement.

B.3 Utilisation de l'uniformité élargie

Les définitions normatives des uniformités, tant globale que longitudinale, exigent de connaître les valeurs
minimale et maximale de luminance ou d'éclairement au niveau d'un ensemble de points du maillage.

Ces valeurs peuvent être fortement influencées par la non-homogénéité de l'environnement ou de la surface de la
route, telle que les tâches d'huile, les nouvelles plaques sur la chaussée ou les ombres des objets. De plus, les
uniformités évaluées dans différentes zones de la même voie peuvent différer significativement.

L'uniformité obtenue en utilisant des valeurs moyennes sur un pourcentage donné de l'ensemble de la zone ou de
la ligne mesurée fournit une description plus exacte de la situation réelle que l'utilisation des valeurs limites en un
seul point.

Pour faire la distinction entre ces uniformités spécifiques et les paramètres corrélés à partir des valeurs
normatives, l'adjectif « élargie » est ajouté à leur nom et l'indice « e(c) » est ajouté à la fin de leur symbole.

Le paramètre « c » spécifie le pourcentage de la zone totale mesurée de la surface, ou de la longueur totale de la


ligne utilisée pour faire la moyenne du paramètre photométrique.

Les valeurs suggérées pour c peuvent être de 10 %, 5 %, 1 % et 0,5 %. Il convient de faire le choix approprié en se
basant l'expérience acquise dans le domaine et en fonction de la situation spécifique.

NOTE 1 En présence de non-uniformités de la surface de la route (tâches d'huile, cuvettes, plaques sur la chaussée), des
véhicules stationnés, arbres, feuilles ou des sources d'éclairage différentes de celles de l'installation d'éclairage public, les
valeurs de c = 10 % ou c = 5 % sont appropriées.

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NOTE 2 Sur les autoroutes ou les autres routes à grande vitesse, les faibles valeurs de c (les résultats élargis sont similaires
aux valeurs normatives) sont généralement correctes, tandis que sur les routes principales ou les rues dans les villes, des
valeurs élevées de c sont adoptées car elles ont un effet plus « filtrant ». En général, si c ≤ 0,3 %, la différence entre les
paramètres élargis et les paramètres normatifs est insignifiante.

NOTE 3 L'utilisation d'un photoluminancemètre pour les mesures de la luminance permet de mesurer l'ensemble de la
surface de la route et fournit ainsi une grande flexibilité dans le choix de la valeur de c.

B.4 Évaluation des uniformités élargies

Pour évaluer un paramètre de grandeur élargi Q (luminance ou éclairement), la zone ou la ligne mesurée est
divisée en G surfaces ou segments respectivement, d'aire ou de longueur Ag (g = 1, /, G) et une valeur Qg,p(g = 1, /,
G) est mesurée pour chaque surface. Ces valeurs sont ensuite organisées et renommées de sorte que
Q1 ≤ Q2 ≤ / ≤ Qg / ≤ QG.

Pour évaluer les uniformités globales élargies Uo,j,e(c)(Q), le paramètre B est choisi de sorte que :

B
 Ag
g 1
c  100 (%) (B.1)
G
 Ag
g 1

L'uniformité générale élargie UO,p,e(c)(Q) est obtenue sous forme de rapport entre :

a) Qa la valeur moyenne pondérée de Q dans les B premières/iers surfaces ou segments où Q présente les
valeurs les plus basses ;

b) Qb la valeur moyenne pondérée de l'ensemble de la zone mesurée :

Qa
U o,p ,e(c )(Q )  (B.2)
Qb

B
 Q g,p A g
g 1
Qa  (B.3)
B
 Ag
g 1

G
 Q g,p A g
g 1
Qb  (B.4)
G
 Ag
g 1

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Lorsque Q est l'éclairement ou la luminance et que la mesure est effectuée en utilisant la technique de
l'observateur mobile, l'aire des surfaces ou la longueur des segments peuvent être considérées égales et les
formules deviennent :

B  Ag B
c  100   100 (%) (B.5)
G  Ag G

et :

B
1
Qa  
B g1
Q g ,p (B.6)

G
1
Qb 
G g1 
Q g ,p (B.7)

Les mêmes formules sont valables pour les uniformités générales élargies le long d'une ligne longitudinale
Uo,j,p,e(c)(Q).

Pour évaluer les uniformités longitudinales élargies Ul,j,p,e(c)(Q), les paramètres B et M sont choisis de sorte que :

 B


Ag
g 1
c  G  100 (%)

 Ag
 g 1

 (B.8)
 G


Ag
gM
c   100 (%)
G

 Ag
 g 1

L'uniformité générale élargie Ul,j,p,e(c)(Q) est obtenue sous forme de rapport entre :

a) Qa la valeur moyenne pondérée de Q dans les B premières/iers surfaces ou segments où Q présente les valeurs
les plus basses ;

b) Qc la valeur moyenne pondérée de Q dans les (G-M) dernières/derniers surfaces ou segments où Q présente
les valeurs les plus élevées :

Qa
U l, j ,p,e(c )(Q )  (B.9)
Qc

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G
 Q g,p A g
gM
Qc  (B.10)
G
 Ag
gM

NOTE L'éclairement ou la luminance minimal(e), maximal(e) et moyen(ne) peut être défini(e) comme des paramètres
élargis. La formule ci-dessus du paramètre Q peut être utilisée.

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Annexe C
(normative)

Conventions pour les symboles des paramètres de qualité photométriques

Le symbole d'un paramètre est constitué d'une lettre (par exemple L, E, Emin, Emax) et il est possible d'utiliser un ou
plusieurs indices séparés par des virgules à la fin. Le premier indice x, si nécessaire, spécifie la signification du
paramètre :

 r pour les exigences basées sur les classes d'éclairage (EN 13201-2) ;

 d pour les valeurs réellement requises par le maître d'ouvrage (attentes de la conception) ;

 c pour les valeurs calculées ;

 m pour les valeurs mesurées.

S'il est présent, l'indice suivant spécifie les conditions géométriques (par exemple le long d'une ligne dans une
voie, etc.) ; et le dernier indice spécifie les conditions de mesure (indice p en 3.7) et, si nécessaire, la condition
d'évaluation (voir Annexe B informative).

NOTE Les paramètres normatifs ne comportent pas d'indices pour les conditions de mesure et d'évaluation.

Si le paramètre évalue des mesures le long d'une ligne et s'il est nécessaire d'éviter toute confusion, la ligne est
spécifiée en ajoutant un indice au symbole du paramètre, tel que « l1 », « l2 », etc. Des lettres ou des nombres
peuvent être utilisés pour cet indice, mais la convention utilisée doit être clairement indiquée dans le rapport
d'essai.

Il est généralement nécessaire de spécifier clairement les paramètres spécifiques. La convention suivante doit être
adoptée pour l'indice :

a) si la grandeur photométrique est intégrée le long d'un segment ou se trouve dans une condition pouvant s’en
rapprocher, l'indice est la lettre « s » et la longueur de segment doit être spécifiée avec la valeur
photométrique ;

b) si la grandeur photométrique est intégrée sur une zone qui ne peut pas être considérée comme étant
différentielle, l'indice est la lettre « a » et la valeur de la zone doit être spécifiée avec la valeur photométrique.

Lorsque des mesures statiques sont effectuées, la zone d'acceptation du luxmètre est considérée comme un point.

Lorsque des mesures sont effectuées en utilisant un système de mesure dynamique, une dimension de la zone
intégrée peut être très petite que les autres dimensions. Dans ces situations, les surfaces délimitées peuvent être
considérées comme des segments.

Il est important de connaître les dimensions réelles du segment ou de la zone mesuré(e) lorsque les mesures sont
comparées, ou lorsque des corrections sont apportées pour obtenir un paramètre normatif à partir d'un
paramètre mesuré. Pour cette raison, cette information doit figurer dans le rapport de mesure et, si nécessaire
pour éviter toute ambiguïté, elle doit être clarifiée dans le symbole du paramètre spécifique.

EXEMPLE Le symbole de la luminance normative la plus faible mesurée le long de l'axe est Lmin,m,c et sa valeur est
obtenue comme la valeur la plus faible dans l'ensemble de valeurs de luminance (normative) Lm mesurées au niveau de N
points sur la ligne longitudinale le long du centre d'une voie de circulation, tel que spécifié par l'EN 13201-3 et suivant
l'exigence de la présente norme. Le symbole de la luminance spécifique la plus faible mesurée le long de l'axe est Lmin,m,c,p et sa
valeur est obtenue comme la valeur la plus faible dans l'ensemble de valeurs de luminance spécifique Lm,p mesurées au niveau
de N' points sur la ligne longitudinale le long du centre d'une voie de circulation donnée.

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EN 13201-4:2015 (F)

La signification de p (nombre de points, conditions géométriques de mesure, etc.) doit être décrite dans le
contexte d'utilisation du symbole.

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Annexe D
(normative)

Recommandations relatives aux systèmes de mesure pour l'éclairage public


adaptatif

Pour les systèmes de mesure utilisés dans l'éclairage public adaptatif afin de contrôler le flux lumineux des
luminaires, il convient que les exigences suivantes soient prises en compte en complément de la partie générale ou
pour la modifier.

Les exigences de mesure nécessitent un choix méticuleux des conditions des paramètres mesurés (luminance ou
éclairement) ainsi qu'une évaluation des procédures de mesure et des caractéristiques des instruments pour
obtenir les exactitudes requises. L'utilisation de paramètres spécifiques peut simplifier le système de mesure et
réduire son coût sans compromettre les objectifs de mesure. Il convient que l'incertitude de mesure du système de
contrôle et de la mesure établie soit prise en compte afin d'être en mesure de garantir la valeur maintenue des
paramètres de qualité photométriques tels que requis dans l'EN 13201-2.

Les difficultés rencontrées pour effectuer des mesures adéquates de l'éclairement à proximité des surfaces de
route (position du capteur, forte influence de la lumière parasite provenant des sources lumineuses différentes de
celles des installations d'éclairage public, poussières sur la surface du détecteur, etc.) suggèrent de mesurer
l'éclairement de la route, à un angle spécifié, également lorsque l'exigence d'éclairage normalisée est donnée sous
forme de valeur d'éclairement moyen.

Il convient de mesurer les paramètres de contrôle dans les contraintes temporelles spécifiées dans les exigences
de conception ou les normes pertinentes.

D'autres paramètres photométriques ou non-photométriques peuvent être mesurés pour surveiller ou renforcer
l'exactitude et la fiabilité du système de contrôle.

Aucun paramètre de qualité photométrique mesuré ne peut être obtenu à partir des mesures périodiques
antérieures, de la mesure d'essai finale/de mise en service ou de la mesure établie.

Il convient d'adopter des stratégies visant à éviter des conditions opérationnelles non souhaitées de l'installation
d'éclairage public lorsque les conditions de mesure peuvent donner des résultats erronés. Ces conditions incluent
les suivantes :

a) pendant la période de stabilisation, il convient que le contrôle du flux lumineux soit supprimé ou appliqué en
suivant des exigences de conception pertinentes ou la norme pertinente. La période de stabilisation est
déterminée en tenant compte des lignes directrices données dans l'EN 13032-1 ;

b) les conditions climatiques qui ne représentent pas les conditions requises par la conception et la gestion de
l'installation d'éclairage public ;

c) les conditions de fonctionnement du détecteur (température, humidité, condensation ou humidité sur les
surfaces de transmission de lumière) sont en dehors de sa plage de fonctionnement.

La lumière parasite et la lumière générant des nuisances peuvent ne pas être évitées pendant les mesures.
L'influence de la lumière parasite et de la lumière générant des nuisances peut être évaluée pendant la mesure
établie. Il convient que les stratégies permettant de les gérer soient prises en compte dans la conception de
l'installation ou à partir des normes pertinentes.

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EN 13201-4:2015 (F)

Si la luminance est mesurée :

a) la position du luminancemètre peut être différente de la position d'observation requise dans l'EN 13201-3 ;

b) le ou les différents points de mesure du maillage décrit dans l'EN 13201-3 peuvent être adoptés ;

c) un luminancemètre avec un cône de mesure plus étroit peut être utilisé à une distance plus élevée et à une
hauteur proportionnelle plus importante de sorte que l'angle de vision du luminancemètre soit de (89 ± 0,5)°
par rapport à la normale à la surface de la route ;

d) un autre angle de vision peut être adopté si pendant la mesure établie, un facteur de corrélation entre la
luminance mesurée et la luminance dans des conditions normatives est évalué ;

e) les contraintes relatives au champ de vision du luminancemètre peuvent être assouplies, si seule la surface de
la route est cadrée et s'il est possible d'établir la corrélation entre la luminance mesurée et la luminance en
conditions normatives.

Si nécessaire, pendant la mesure établie, un facteur de correction peut être mesuré ou calculé pour estimer la
valeur de luminance normative.

Il convient d'effectuer la mesure établie après une période de vieillissement au moins équivalente à la période
spécifiée dans l'EN 13032-1 pour un type de lampe donné.

Si cela n'est pas possible, il convient que la mesure établie et les échantillons du signal de contrôle soient acquis en
même temps.

L'étalonnage absolu du luminancemètre et du luxmètre peut être omis si la méthode de contrôle garantit la
traçabilité du paramètre contrôlé, par exemple en utilisant la mesure établie, qui donne une sorte de facteur
d'étalonnage.

S'il s'agit de mesurer la grandeur utilisée pour contrôler le flux lumineux des luminaires, des instruments
étalonnés dans des conditions géométriques similaires aux conditions normatives sont utilisés, la mesure établie
peut être omise.

Il convient d'envisager le vieillissement à long terme de l'instrument et l'influence des conditions


environnementales.

La présence de pluie ou de neige peut non seulement modifier les performances de l'instrument et donc sa lecture,
mais aussi le facteur d'étalonnage susmentionné. Il convient que les stratégies visant à éviter des conditions
opérationnelles non souhaitées de l'installation d'éclairage public tiennent également compte de ces aspects.

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Annexe E
(informative)

Mesures pour l'analyse des écarts entre les mesures photométriques et les
attentes de la conception

Les mesures effectuées lorsqu'il est nécessaire d'analyser les écarts entre les résultats de mesure et les attentes de
la conception ou de comprendre l'influence de l'environnement nécessitent des exigences ou des considérations
supplémentaires.

Il convient de mesurer tous les paramètres nécessaires à la compréhension des écarts.

Cela peut inclure des paramètres géométriques de l'installation tels que la hauteur des candélabres, l'inclinaison,
l'orientation et la rotation dans l'application des luminaires, le type et le modèle des luminaires et des lampes, les
conditions électriques détaillées (c'est-à-dire tension d'alimentation au niveau d'autant de candélabres d'éclairage
que nécessaire) ainsi que les propriétés photométriques de la surface de la route.

Il est recommandé d'intégrer l'influence de la lumière parasite et de la lumière générant des nuisances dans les
analyses.

Des zones nouvelles ou différentes de l'installation d'éclairage public peuvent être mesurées pour obtenir des
connaissances plus approfondies de la situation réelle.

Pour les routes adoptant les classes d'éclairage M, la mesure des caractéristiques photométriques de la surface de
la route peut faire partie du processus d'analyse. Dans de tels cas, la comparaison des mesures d'éclairement et du
calcul d'éclairement aux valeurs de luminance requises estime les conditions de la surface de la route et donne
suffisamment d'informations pour justifier les écarts.

Si nécessaire, pour les routes sèches, il convient de retirer un certain nombre d'échantillons de la surface de la
route pour la mesure dans les conditions de laboratoire ou les caractéristiques de la surface de la route peuvent
être mesurées sur site avec des instruments appropriés et des méthodes capables de garantir une incertitude de
mesure appropriée pour les objectifs de l'analyse.

NOTE Des recommandations relatives à la mesure des caractéristiques de la surface des routes sont données dans les
publications CIE 66:1984 et CIE 144:2001.

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Annexe F
(informative)

Évaluation de l'incertitude de mesure1)

F.1 Mesures de luminance

F.1.1 Sources d'incertitude

Les principaux paramètres d'incertitude des instruments de mesure et de la procédure de mesure à prendre en
compte sont résumés dans le Tableau F.1 et dans le Tableau F.2 respectivement.

Pour les mesures effectuées lors de la phase d'essai finale, il convient que l'instabilité de l'installation d'éclairage
public soit prise en compte dans l'évaluation de l'incertitude.

Il peut être possible d'obtenir la contribution de l'instabilité de l'installation à court terme à l'incertitude de
mesure à partir de plusieurs mesures de luminance au niveau du même point.

Le Tableau F.1 et le Tableau F.2 ne sont pas exhaustifs et ne proposent pas de hiérarchisation de la pertinence des
différents paramètres. L'objectif est de montrer l'importance d'une véritable analyse des caractéristiques
métrologiques du système de mesure, et de la nécessité d'une réelle compréhension du degré d'influence de tous
les paramètres susceptibles d'influer sur le résultat. Il sera nécessaire que la personne responsable des mesures
utilise ses connaissances et son expérience pour identifier le potentiel d'amélioration des performances du
système de mesure si besoin est et/ou pour identifier les paramètres les moins importants qu'il convient de
mentionner mais qui ne nécessitent pas une évaluation exacte.

Il peut être difficile d'évaluer séparément l'influence des paramètres donnés dans le Tableau F.2. Dans ce cas,
l'influence totale de ces paramètres peut être évaluée sous forme de contribution unique à l'incertitude de
mesure.

1) Des informations détaillées sur la théorie de l'incertitude de mesure figurent dans le Guide ISO/IEC 98, le
Guide ISO/IEC 99 et la publication CIE 198-2011

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EN 13201-4:2015 (F)

Tableau F.1 — Paramètres ayant une influence sur l'incertitude de mesure de luminance et corrélés aux
instruments de mesure

Instrument Paramètre Notes


Photodétecteur Étalonnage À partir du certificat d'étalonnage (voir Ucal dans l'EN 13032-1)

Sensibilité spectrale Pour pondérer l'influence de la différence entre le spectre de la source


d'étalonnage (par exemple illuminant A) et les spectres mesurés réels (voir f1'
dans l'EN 13032-1)
Lorsque les spectres de la lumière l'incertitude route sont mesurés, un facteur
de correction peut être appliqué et seule l'incertitude de cette correction doit
être prise en compte
Réaction directionnelle Si un luminancemètre traditionnel est utilisé, voir f2' dans l'EN 13032-1.
Si un photoluminancemètre est utilisé, pour pondérer la lentille et l'influence
de l'obturateur sur la sensibilité du détecteur, pixel, par pixel, en tenant
compte de la direction des points du maillage.a
Linéarité Linéarité du signal figurant dans le certificat d'étalonnage ou par mesure ad
hoc (voir f3 dans l'EN 13032-1)
Résolution d'affichage Voir f4 dans l'EN 13032-1
Si un photoluminancemètre est utilisé, la résolution réelle du convertisseur
analogique-numérique de l'électronique de l'instrument doit être prise en
compte
Saturation des pixels dans Si un photoluminancemètre est utilisé, l'influence dans la zone mesurée de la
le champ cadré saturation des pixels en dehors de cette zone
Sources lumineuses L'influence dans la zone mesurée des sources lumineuses dans le champ
cadrées dans le champ environnant cadrées par l'instrument (voir f2,u dans l'EN 13032-1)
Sources lumineuses non L'influence dans la zone mesurée des sources lumineuses que l'instrument ne
cadrées dans le champ cadre pas, mais qui sont présentes dans l'environnement
Bruit et image de bruit L'influence des valeurs du bruit du détecteur et du courant d'obscurité et de
résiduel la répétabilité si un photoluminancemètre est utilisé. Les valeurs sont
obtenues pixel par pixel à partir d'images de bruit résidentiel
Mise au point L'influence du hors foyer si la zone mesurée n'est pas à la bonne distance
(voir f12 dans l'EN 13032-1)
Influence de l'éclairement La construction de certaines cellules photométriques conduit à une
non uniforme des zones dépendance significative de la sensibilité (y compris de la sensibilité spectrale
d'acceptation de la zone relative) sur la position de la lumière incidente dans la zone d'acceptation
cadrée (voir f9 dans l'EN 13032-1).
Si un photoluminancemètre est utilisé, seule la surface de détection où la zone
de mesure est cadrée doit être prise en compte.
Autres paramètres définis L'influence des autres paramètres de performance spécifiés dans l'EN 13032-
dans l'EN 13032-1 1 dans leur ensemble ou paramètre par paramètre
a Des recommandations relatives à la caractérisation des photoluminancemètres sont envisagées.

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EN 13201-4:2015 (F)

Tableau F.2 — Paramètres ayant une influence sur l'incertitude de mesure de luminance et corrélés à la
procédure de mesure

Procédure de mesure
Paramètre Description Notes
Identification Influence de l'incertitude Si des marqueurs routiers sont utilisés, exactitude d'alignement et positions
des points dans les coordonnées de des marqueurs
points
Influence de l'algorithme Si un algorithme de correction de la perspective est utilisé, exactitude des
de correction de la coordonnées des points de mesure calculés déduite de l'exactitude du point
perspective de référence de la route et de l'algorithme de correction de la perspective
Zone de Influence de la surface Dimension de la surface cadrée utilisée pour acquérir le point de luminance
mesure effective du point de
mesure
Position réelle Influence de la position Influence des tolérances par rapport à la position nominale acquise dans la
réelle de la caméra présente norme
comparée à la position ou
nominale
Influence des différentes positions du détecteur

F.1.2 Sources d'incertitude supplémentaires pour les systèmes dynamiques

De nombreuses sources d'incertitude sont plus critiques dans les systèmes de mesure dynamiques que dans les
systèmes statiques et certaines sources sont typiques des systèmes dynamiques.

La vitesse du véhicule constitue un facteur important. Il est conseillé d'utiliser des paramètres spécifiques (voir
3.5) pour mieux décrire les grandeurs mesurées.

Si un seul trajet est réalisé, une seule mesure par point est possible. Si nécessaire, il convient que l'instabilité de
l'installation à court terme soit obtenue ou estimée à partir de mesures ad hoc effectuées dans une zone de
l'installation pendant une durée au moins égale à la durée consacrée à la mesure dynamique de la même
installation.

Une description non exhaustive des sources d'incertitude spécifiques est fournie dans le Tableau F.3 pour les
paramètres corrélés aux instruments de mesure et dans le Tableau F.4 pour les paramètres corrélés à la
procédure de mesure. Ces tableaux doivent être lus comme un addendum au Tableau F.1 et au Tableau F.2,
respectivement.

Tableau F.3 — Paramètres supplémentaires du Tableau F.1 ayant une influence sur l'incertitude de la
mesure de luminance effectuée avec des systèmes dynamiques

Instrument Paramètre Notes


Photodétecteur La surface mesurée est plus longue pour le déplacement du véhicule. Par
Influence du déplacement exemple à 90 km/h et avec une durée d'exposition de 20 ms, l'espace est de
0,5 m

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Tableau F.4 — Paramètres supplémentaires du Tableau F.2 ayant une influence sur l'incertitude de la
mesure de luminance effectuée avec des systèmes dynamiques

Paramètre Description Notes


Identification Influence de l'incertitude Exactitude de définition de la position du ou des détecteurs du système
des points dans les coordonnées de dynamique par rapport au point de référence initial et donc des points de
points mesure par rapport à l'installation
Zone de Influence de la surface La dimension de la surface cadrée utilisée pour acquérir le point de
mesure effective du point de luminance doit tenir compte du déplacement du véhicule
mesure
Position réelle Influence de la position Influence des tolérances par rapport à la position nominale requise dans la
réelle de la caméra présente norme. La position longitudinale et la position transversale sont
comparée à la position toutes deux importantes. L'inclinaison du détecteur affecte la distance de
nominale mesure

F.1.3 Évaluation de l'incertitude de luminance des points

Dans cet exemple, l'incertitude du système de mesure est prise en compte et non celle de l'influence de
l'installation d'éclairage public, de la position des points de mesure et du temps.

Dans le modèle de procédure de mesure proposé, l'image de bruit résiduel, l'influence des sources intérieures et
extérieures au cadre et les images fantômes sont soustraites de la lecture du détecteur. Le résultat doit être
multiplié par le coefficient d'étalonnage et d'autres facteurs de correction corrélés aux paramètres décrits dans la
publication CIE S 023/E:2013. Ils sont généralement égaux à un.

La luminance mesurée du point Lm est :

Lm  (Rm  Rd  Ri  Ro  Rg )K cal K f1 'K f2 K f3 K f 4 K f12 K fcie (F.1)

Rm est la lecture du détecteur (image de mesure) ;

Rd est la lecture du détecteur (image de bruit résiduel) ;


Ri est le signal dû aux sources lumineuses à l'intérieur du cadre ;
Ro est le signal dû aux sources lumineuses à l'extérieur du cadre ;
Rg est le signal dû aux images fantômes ;
Kcal est l'étalonnage du détecteur ;

K f1 est la correspondance V(λ) du détecteur ;

K f2 est la sensibilité directionnelle du détecteur ;

K f3 est la linéarité du détecteur ;

K f4 est la résolution réelle analogique/numérique du détecteur ;

K f12 est l'influence de la distance de mise au point ;

K fcie est l'influence d'autres paramètres de performance généralement moins importants décrits dans la
publication CIE S 023/E:2013.
NOTE 1 Dans un système de mesure bien conçu Ri, Ro et Rg sont généralement négligeables, comparés à Rm et Rd, seule leur
incertitude est donc importante.

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NOTE 2 Dans les systèmes de mesure dynamiques, une seule mesure est effectuée si bien que l'incertitude normalisée de
Rm est égale à la répétabilité du luminancemètre.

NOTE 3 Dans un photoluminancemètre, tous les paramètres du modèle proposé (Formule F.1) sont généralement
différents de pixel à pixel.

F.2 Mesures d’éclairement

F.2.1 Sources d'incertitude

Les principaux paramètres d'incertitude des instruments de mesure et de la procédure de mesure à prendre en
compte sont résumés dans le Tableau F.5 et dans le Tableau F.6 respectivement.

Pour les mesures effectuées lors de la phase d'essai finale, l'instabilité de l'installation d'éclairage public doit être
prise en compte dans l'évaluation de l'incertitude.

Il peut être possible d'obtenir la contribution de l'instabilité de l'installation à court terme à l'incertitude de
mesure à partir de plusieurs mesures d'éclairement au niveau du même point.

Le Tableau F.5 et le Tableau F.6 ne sont pas exhaustifs et ne proposent pas de hiérarchisation de la pertinence des
différents paramètres. L'objectif est de montrer l'importance d'une véritable analyse des caractéristiques
métrologiques du système de mesure, et de la nécessité d'une réelle compréhension du degré d'influence de tous
les paramètres susceptibles d'influer sur le résultat. Il sera nécessaire que la personne responsable des mesures
utilise ses connaissances et son expérience pour identifier le potentiel d'amélioration des performances du
système de mesure si besoin est et/ou pour identifier les paramètres les moins importants qu'il convient de
mentionner mais qui ne nécessitent pas une évaluation exacte.

Il peut être difficile d'évaluer séparément l'influence des paramètres donnés dans le Tableau F.6 dans la rubrique
« procédure de mesure » établie. Dans ce cas, l'influence totale de ces paramètres peut être évaluée sous forme de
contribution unique à l'incertitude de mesure.

Tableau F.5 — Paramètres ayant une influence sur l'incertitude de mesure d'éclairement et corrélés aux
instruments de mesure

Instrument Paramètre Notes


Photodétecteur Étalonnage À partir du certificat d'étalonnage (voir Ucal dans l'EN 13032-1)
Pour pondérer l'influence de la différence entre le spectre de la source
d'étalonnage (par exemple illuminant A) et les spectres mesurés réels (voir
f1' dans l'EN 13032-1)
Sensibilité spectrale
Si les spectres de la lumière incidente sont mesurés, un facteur de correcteur
peut être appliqué et seule l'incertitude de cette correction doit être prise en
compte.
Pour pondérer l'influence de la sensibilité directionnelle, voir f2 dans le
Sensibilité directionnelle
CEN/TR 13201-1
La linéarité dans la plage mesurée peut être trouvée dans le certificat
Linéarité d'étalonnage ou peut être estimée par mesure ad hoc (voir f 3 dans
l'EN 13032-1)
Résolution d'affichage Voir f4 dans l'EN 13032-1
Variation d'échelle Voir f11 dans l'EN 13032-1
Bruit et courant L'influence du bruit du détecteur et des valeurs du courant d'obscurité et de
d'obscurité la répétabilité
Autres paramètres définis L'influence des autres paramètres de performance spécifiés dans l'EN 13032-
dans l'EN 13032-1 1 dans leur ensemble ou paramètre par paramètre

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Tableau F.6 — Paramètres ayant une influence sur l'incertitude de mesure d'éclairement et corrélés à la
procédure de mesure

Paramètre Description Notes


Influence de l'incertitude Si des marqueurs routiers sont utilisés, exactitude d'alignement et positions
Identification
dans les coordonnées de des marqueurs
des points
points
Influence de la surface Ce terme peut être négligé pour la plupart des détecteurs généralement
Zone de mesure effective du point de utilisés
mesure
Influence de la position Voir l'identification des points et la position réelle du détecteur et la
réelle du détecteur condition d'inclinaison par rapport à la condition nominale
Position réelle
comparée à la position
nominale

F.2.2 Sources d'incertitude supplémentaires pour les systèmes dynamiques

De nombreuses sources d'incertitude sont plus critiques dans les systèmes de mesure dynamiques que dans les
systèmes statiques. Par exemple dans les détecteurs à deux zones, la sensibilité directionnelle réelle doit être
obtenue en tenant compte des tolérances de position des deux détecteurs quant à leur inclinaison.

La vitesse du véhicule est également importante car elle augmente les tolérances et la zone mesurée
susmentionnées (voir la présentation des paramètres spécifiques en 3.5).

Si un seul trajet est réalisé, une seule mesure par point est possible. Si nécessaire, il convient que l'instabilité à
court terme de l'installation soit obtenue ou estimée à partir de mesures ad hoc effectuées dans une zone de
l'installation pendant une durée au moins égale au temps consacré à la mesure dynamique de la même
installation.

Une description non exhaustive des sources d'incertitude spécifique qui doit est fournie dans le Tableau F.7 pour
les paramètres corrélés aux instruments de mesure et dans le Tableau F.8 pour les paramètres corrélés à la
procédure de mesure. Ces tableaux doivent être lus comme un addendum au Tableau F.5 et au Tableau F.6,
respectivement

Tableau F.7 — Paramètres supplémentaires du Tableau F.5 ayant une influence sur l'incertitude de la
mesure d'éclairement effectuée avec des systèmes dynamiques

Instruments de mesure
Instrument Paramètre Notes
Photodétecteur Sensibilité directionnelle Pour pondérer l'influence des protections du détecteur. Dans un système
utilisant un détecteur à deux zones, deux lectures sont additionnées lorsque
les deux détecteurs se trouvent dans la même position nominale
Linéarité Dans la plage des valeurs mesurées. La plage de mesure peut être différente
de l'éclairement minimal et maximal de la route car les hémisphériques sont
pris en compte séparément. L'échelle de mesure peut ne pas être la meilleure
car elle ne peut être connue qu'après la mesure
Variation d'échelle Pour éviter les conditions en dehors de la plage, une modification prédictive
d'un gain d'amplificateur peut être adoptée

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Tableau F.8 — Paramètres supplémentaires du Tableau F.6 ayant une influence sur l'incertitude de la
mesure d'éclairement effectuée avec des systèmes dynamiques

Procédure de mesure
Paramètre Description Notes
Identification Influence de l'incertitude Exactitude de définition des positions du détecteur en tenant compte des
des points dans les coordonnées de trois coordonnées spécifiques.
points Selon les caractéristiques du système, l'incertitude de la coordonnée
longitudinale peut augmenter la distance de mesure.
Zone de Influence de la surface Vitesse du véhicule et période d'échantillonnage
mesure effective du point de
mesure
Éclairement Influence de la position Les signaux des deux détecteurs ne sont pas acquis au niveau du même point
total réelle du détecteur
comparée à la position
nominale
Position réelle Les trois paramètres du Ces paramètres peuvent être évalués sous forme de contribution unique à
Tableau F.6 l'incertitude de mesure.
Dans le système utilisant un détecteur à deux zones, l'angle d'inclinaison et
les trois coordonnées spécifiques pendant la période d'échantillonnage
doivent être pris en compte pour les détecteurs avant et arrière et il est
nécessaire de résoudre les écarts entre les deux lorsque l'éclairement total
est évalué. L'éclairement horizontal est généralement mesuré avec le
détecteur parallèle à la surface de la route

F.2.3 Évaluation de l'incertitude d'éclairement des points

L'évaluation des incertitudes peut être simplifiée en utilisant un modèle similaire à celui décrit pour les mesures
de luminance (voir F.1.3). Pour l'éclairement, l'incertitude de position du détecteur joue un rôle important dans
l'augmentation de l'incertitude élargie et doit être évaluée lors de la prise en compte de la répartition de la
lumière sur la surface de la route.

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Annexe G
(informative)

Informations pratiques

G.1 Généralités

Cette annexe fournit des informations pratiques et utiles pour rédiger des procédures de mesure.

Il convient d'adapter l'exemple donné lorsque toutes les parties ne sont pas pertinentes.

G.2 Précautions de mesure

La liste suivante est une liste non exhaustive de précautions qu'il convient de prendre en compte pour éviter les
erreurs de mesure ou les inexactitudes :

 vérification de la position et de l'orientation de l'instrument ;

 sensibilité spectrale corrigée selon le type de lampe utilisé (par exemple les diodes électromagnétiques LED) ;

 dommage possible de l'instrument pendant sa manipulation et son transport ;

 essai préliminaire de l'instrument avant le début de la procédure de mesure ;

 certificat d'étalonnage non expiré ;

 batterie en bon état ;

 préchauffage de l'instrument conformément aux instructions de fabrication ;

 compensation de courant d'obscurité ou auto-étalonnage ;

 choix correct de la plage de l'instrument.

G.3 Organisation des mesures

L'utilisation de listes de contrôle facilite l'organisation de la campagne de mesures et évite de surveiller des étapes
ou des précautions importantes lorsque l'activité de mesure est effectuée dans des conditions complexes.

Pour la mesure de la luminance, avant d’effectuer les mesures, il peut être pratique de marquer le maillage de
relevés sur la surface de la route au moyen de marqueurs permettant d’orienter correctement le luminancemètre,
par exemple lorsque lesdits marqueurs sont visés avec le luminancemètre. S'ils apparaissent dans le cône de
mesure du luminancemètre, il convient de retirer les marqueurs avant qu’une mesure ne soit effectuée.

46
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EN 13201-4:2015 (F)

Annexe H
(informative)

Exemple de rapport

H.1 Local

Cet exemple présente des recommandations données dans l'organisation d'un rapport sans exigences ou
contraintes.

Il convient de prendre en compte les paramètres inclus dans le rapport d’essai par rapport aux exigences de
l'Article 9.

H.2 Informations d'essai d’ordre général

Nom du site
Objectif de mesure
Type(s) de mesures
Date de l'essai
Heure de l'essai Début
Fin
Nom des personnes
participant à l'essai

H.3 Données géométriques

Croquis de la route et des environs proches, avec les dimensions et les positions des luminaires, et la position du
mobilier urbain, des véhicules stationnés et de tout autre obstacle.

H.4 Données de revêtement de surface de la route

Type de surface de la route


Âge de la surface de la route
Observations sur l’état de la
surface de la route

47
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H.5 Données relatives aux lampes et aux luminaires

Luminaire de type 1 Identification


Référence dans le tableau I
Inclinaison (degrés)
Hauteur de feu (m)
Âge
Position par rapport au système de
référence
Autres données
Sources lumineuses dans le luminaire Type
de type 1
Puissance (W)
Âge
Nombre de sources lumineuses dans
le luminaire
Ballast
Méthode de gradation
Luminaire de type 2 Identification
Référence dans le tableau I
Inclinaison (degrés)
Hauteur de feu (m)
Âge
Méthode de montage
Autres données
Sources lumineuses dans le luminaire Type
de type 2
Puissance (W)
Âge
Nombre de sources lumineuses dans
le luminaire
Ballast
Méthode de gradation

H.6 Alimentation électrique

Tension moyenne durant la période de mesure (V)


Tension minimale durant la période de mesure (V)

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EN 13201-4:2015 (F)

H.7 Conditions d’environnement

Conditions d’environnement Début Fin


Conditions atmosphériques et visibilité
Température °C
Humidité
Aspect de la surface de la route (mouillée, sèche ou humide)

H.8 Conditions d’installation

Géométrie de l'installation
Inclinaison sur site du luminaire
État de maintenance des luminaires
Lumière parasite (externe)
Obstacle à la lumière
!utres aspects de l’installation

H.9 Données relatives aux dispositifs de mesure

Type d’appareil de Marque Modèle Numéro de Date de Nom de


mesure l'instrument l'étalonnage l’organisme de
certification
Éclairement horizontal
Éclairement hémisphérique
Éclairement semi-
cylindrique
Luminance
Dimension angulaire du
champ de mesure (°)
Verticale :
Transversale :
Luminance
Hauteur de la cellule
photométrique (m)
Voltmètre

H.10 Caractéristiques des dispositifs de mesures photométriques

Type d’appareil de mesure Caractéristique Valeur


Éclairement horizontal Hauteur nominale la cellule photométrique (m)
Éclairement hémisphérique Hauteur nominale la cellule photométrique (m)
Éclairement semi-cylindrique Hauteur nominale la cellule photométrique (m)
Luminance Dimension angulaire du champ de mesure (°)
Verticale
Transversale
Hauteur nominale la cellule photométrique (m)

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EN 13201-4:2015 (F)

H.11 Maillage (grille) de mesure

Indiquer sur le croquis :

 les positions des luminaires ;

 les points de mesure ;

 les valeurs photométriques et leur incertitude ;

 la ou les directions de fonctionnement pour les éclairements semi-cylindrique et vertical ;

 pour la luminance : la position de la cellule photométrique par rapport au maillage.

H.12 Enregistrement automatique de la lumière

Mise sous tension de


l’installation
Heure de début des
mesures
Position 1 Éclairement moyen pendant la période de mesure
Écart-type d’éclairement pendant la période de mesure
Position 2 Éclairement moyen pendant la période de mesure
Écart-type d’éclairement pendant la période de mesure
Position 3 Éclairement moyen pendant la période de mesure

H.13 Informations spécifiques pour les mesures dynamiques

Mesures de luminance Méthode de mesure, par exemple enregistrement


d'images pour une analyse de laboratoire ou mesure
ponctuelle au luminancemètre
Précautions à prendre contre les pertes de
transmissions dues au pare-brise, le cas échéant
Mesures d’éclairement Méthode de mesure incluant une méthode de
correction de l’ombre du véhicule
Mesures d’éclairement et de Méthode de calage de la position géométrique de
luminance l’instrument d’enregistrement aux positions des
points de mesure
Incertitude estimée sur le calage de la position
géométrique de l’instrument d’enregistrement aux
positions des points de mesure
Incertitude des valeurs enregistrées
Indication de la manière dont sont calculées les
caractéristiques de qualité

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EN 13201-4:2015 (F)

Bibliographie

[1] CEN/TR 13201-1:2014, Éclairage public — Partie 1 : Sélection des classes d’éclairage;

[2] CIE 47:1979, Road lighting for wet conditions.

[3] CIE 66:1984, Road surfaces and lighting.

[4] CIE 144:2001, Road Surface and Road Marking Reflection Characteristics.

[5] CIE 194:2011, On Site Measurement of the Photometric Properties of Road and Tunnel Lighting.

[6] CIE 198:2011, Determination of Measurement Uncertainties in Photometry.

[7] CIE S 023/E:2013, Characterization of the Performance of Illuminance Meters and Luminance Meters.

[8] EN ISO/IEC 17025, Exigences générales concernant la compétence des laboratoires d'étalonnages et d'essais
(ISO/IEC 17025).

[9] Guide ISO/IEC 98-1:2009, Incertitude de mesure — Partie 1: Introduction à l'expression de l'incertitude de
mesure.

[10] Guide ISO/IEC 98-3:2008, Incertitude de mesure — Partie 3: Guide pour l'expression de l'incertitude de
mesure (GUM:1995).

[11] Guide ISO/IEC 98-4, Incertitude de mesure — Partie 4: Rôle de l'incertitude de mesure dans l'évaluation de la
conformité.

[12] Guide ISO/CEI 99:2007, Vocabulaire international de métrologie — Concepts fondamentaux et généraux et
termes associés (VIM).

51
NF EN 13201-5

MARS 2016

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Client : 23626447

Le : 25/11/2024 à 14:29
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FA162888 ISSN 0335-3931

NF EN 13201-5
10 Mars 2016

Indice de classement : X 90-006-5

ICS : 93.080.40

Éclairage public — Partie 5 : Indicateurs


de performance énergétique
E : Road lighting — Part 5: Energy performance indicators
D : Straßenbeleuchtung — Teil 5: Energieeffizienzindikatoren

Norme française homologuée


par décision du Directeur Général d'AFNOR.

Correspondance La Norme européenne EN 13201-5:2015 a le statut d'une norme française.

Résumé Le présent document définit comment calculer les indicateurs de performance


énergétique pour les installations d'éclairage public en utilisant l'indicateur de
densité de puissance (PDI) DP calculé et l'indicateur de consommation annuelle
d'énergie (AECI) DE calculé. L'indicateur de densité de puissance (DP) démontre
l'énergie nécessaire pour une installation d'éclairage public, tout en satisfaisant aux
exigences d'éclairage pertinentes spécifiées dans la NF EN 13201-2. L'indicateur de
consommation annuelle d'énergie (DE) détermine la consommation électrique
pendant l'année, même si les exigences d'éclairage pertinentes changent au cours
de la nuit ou des saisons.
Ces indicateurs peuvent être utilisés pour comparer la performance énergétique de
différentes solutions et technologies d'éclairage public pour le même projet
d'éclairage public. Il n'est pas possible de comparer directement la performance
énergétique des systèmes d'éclairage public de différentes géométries de routes ou
différentes exigences d'éclairage les unes aux autres, car la performance
énergétique est entre autres influencée par la géométrie de la zone à éclairer, ainsi
que par les exigences d'éclairage. L'indicateur de densité de puissance (DP) et
l'indicateur de consommation annuelle d'énergie (DE) s'appliquent à toutes les zones
de circulation couvertes par les séries de classes d'éclairage M, C et P définies dans
la NF EN 13201-2.

Descripteurs Thésaurus International Technique : éclairage, éclairage des voies publiques,


voie de circulation, chaussée, installation, caractéristique, énergie, puissance
électrique, consommation d'énergie, consommation d'électricité, calcul, efficacité,
flux lumineux, éclairement lumineux, économie d'énergie.

Modifications
Corrections

Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org

© AFNOR — Tous droits réservés Version de 2016-03-P


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NF EN 13201-5 —2—

La norme

La norme est destinée à servir de base dans les relations entre partenaires économiques, scientifiques,
techniques et sociaux.

La norme par nature est d’application volontaire. Référencée dans un contrat, elle s’impose aux parties.
Une réglementation peut rendre d’application obligatoire tout ou partie d’une norme.

La norme est un document élaboré par consensus au sein d’un organisme de normalisation par
sollicitation des représentants de toutes les parties intéressées. Son adoption est précédée d’une enquête
publique.

La norme fait l’objet d’un examen régulier pour évaluer sa pertinence dans le temps.

Toute norme est réputée en vigueur à partir de la date présente sur la première page.

Pour comprendre les normes

L’attention du lecteur est attirée sur les points suivants :

Seules les formes verbales doit et doivent sont utilisées pour exprimer une ou des exigences qui doivent être
respectées pour se conformer au présent document. Ces exigences peuvent se trouver dans le corps de la
norme ou en annexe qualifiée de «normative». Pour les méthodes d’essai, l’utilisation de l’infinitif correspond
à une exigence.

Les expressions telles que, il convient et il est recommandé sont utilisées pour exprimer une possibilité
préférée mais non exigée pour se conformer au présent document. Les formes verbales peut et peuvent
sont utilisées pour exprimer une suggestion ou un conseil utiles mais non obligatoires, ou une autorisation.

En outre, le présent document peut fournir des renseignements supplémentaires destinés à faciliter la
compréhension ou l'utilisation de certains éléments ou à en clarifier l'application, sans énoncer d'exigence
à respecter. Ces éléments sont présentés sous forme de notes ou d'annexes informatives.

Commission de normalisation

Une commission de normalisation réunit, dans un domaine d’activité donné, les expertises nécessaires
à l’élaboration des normes françaises et des positions françaises sur les projets de norme européenne ou
internationale. Elle peut également préparer des normes expérimentales et des fascicules de documentation.

Si vous souhaitez commenter ce texte, faire des propositions d’évolution ou participer à sa révision,
adressez-vous à <norminfo@afnor.org>.

La composition de la commission de normalisation qui a élaboré le présent document est donnée ci-après.
Lorsqu’un expert représente un organisme différent de son organisme d’appartenance, cette information
apparaît sous la forme : organisme d’appartenance (organisme représenté).
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—3— NF EN 13201-5

Lumière et éclairage AFNOR X90X

Composition de la commission de normalisation


Président : M PIERRET
Secrétariat : M TRABELSI — AFNOR

MME ALEXANDRE AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE


M AZAÏS AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE
M BESSOLAZ ASS NAT POUR LA PROTECTION CIEL NOCTURNE
M BIGAND SAMMODE (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M BOUCHET SIEIL — SYND INTERCOM ENERGIE INDRE LOIRE
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M BOUDOU IGNES — INDUST GENIE NUMER ENERGET SECURITAIRE
M CAEL NATURE ET CONFORT
(UFME — UNION FABRICANTS MENUISERIES EXTERIEURES)
M CHAIN CEREMA DTTV
MME COURSIERE LEGRAND FRANCE
(IGNES — INDUST GENIE NUMER ENERGET SECURITAIRE)
M CRAMAN LEGRAND FRANCE
(IGNES — INDUST GENIE NUMER ENERGET SECURITAIRE)
M DENIEL INRS
MME DUCROUX ASS NAT POUR LA PROTECTION CIEL NOCTURNE
M DUPIN VELUX FRANCE
(UFME — UNION FABRICANTS MENUISERIES EXTERIEURES)
M DUVAL AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE
M FILLOUX SERCE — SYND ENTREPRISES DE GENIE ELECTRIQUE
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M FLET REITZ SYNDICAT DE L’ECLAIRAGE
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
MME FORESTIER DGT — DION GENERALE DU TRAVAIL
M GANDON-LÉGER COMATELEC SCHREDER
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
MME GINESTY DGT — DION GENERALE DU TRAVAIL
M GOBEAU LEGRAND
(IGNES — INDUST GENIE NUMER ENERGET SECURITAIRE)
M GUILLAUME DSCR — DION SECURITE & CIRCULATION ROUTIERES
MME HUAMAN PHILIPS FRANCE
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M JACQUES INRS
M JANNIN GIL — GRPT INTERPROFESSIONNEL DU LUMINAIRE
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
MME LAC-BATEL PHILIPS FRANCE (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M LAHAYE DGT — DION GENERALE DU TRAVAIL
M LE LEUCH SDEM — SYND DEPT D ENERGIES MORBIHAN
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M LEPAGE HEXADOME (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M LORGE THORN EUROPHANE
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
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NF EN 13201-5 —4—

MME LOUD SAINT GOBAIN GLASS FRANCE


(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M MACQUART UFME — UNION FABRICANTS MENUISERIES EXTERIEURES
M MANUGUERRA CETU — CENTRE D’ETUDE DES TUNNELS
M MARCHAUT CABINET MARCHAUT (AITF)
M MARTINSONS CSTB
MME MENEZ UFME — UNION FABRICANTS MENUISERIES EXTERIEURES
M MEUNIER CITELUM (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M PAGE PHILIPS FRANCE (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M PARISSIER FFIE — FEDER FRAN DES ENTREPRISES DE GENIE ELEC
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M PETIOT CEREMA DTTV
M PIERRET COMATELEC SCHREDER
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
MME RAIMBAULT SYNAFEL
M REMANDE AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE
M ROCARD THORN EUROPHANE
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M SANSELME AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE
MME SOK SAINT GOBAIN GLASS FRANCE
(AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M SUTTER LUMIBIEN (AFE — CIE FRANCE / COMITE SCIENTIFIQUE)
M VALENTIN DGPR — DION GENERALE PREVENTION RISQUES
M WAKS DGPR — DION GENERALE PREVENTION RISQUES

Groupe de travail ayant participé à l’élaboration du présent document : AFNOR X90X GTB « Performances
en éclairage public »
M BESSOLAZ ASS NAT POUR LA PROTECTION CIEL NOCTURNE
M BOUCHET SIEIL — SYND INTERCOM ENERGIE INDRE LOIRE
(AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
M CEREUIL SDEM — SYND DEPT D ENERGIES MORBIHAN
(AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
M CHAIN CEREMA DTTV
MME DUCROUX ASS NAT POUR LA PROTECTION CIEL NOCTURNE
M DUVAL AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE
M GANDON-LEGER COMATELEC SCHREDER
AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE
MME HUAMAN PHILIPS France
(AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
MME LAC-BATEL PHILIPS France
(AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
M LECOCQ THORN EUROPHANE
(AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
M LOUIS-ROSE AFNOR
M PIERRET COMATELEC SCHREDER
AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
M REMANDE AFE — CIE FRANCE/COMITE SCIENTIFIQUE)
M TRABELSI AFNOR
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NORME EUROPÉENNE EN 13201-5


EUROPÄISCHE NORM
EUROPEAN STANDARD Décembre 2015

ICS 93.080.40

Version Française

Éclairage public - Partie 5: Indicateurs de performance


énergétique
Straßenbeleuchtung - Teil 5: Road lighting - Part 5: Energy performance indicators
Energieeffizienzindikatoren

La présente Norme européenne a été adoptée par le CEN le 6 juin 2015.

Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, qui définit les conditions dans
lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la Norme européenne. Les listes mises à jour et les
références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues auprès du Centre de Gestion du CEN-
CENELEC ou auprès des membres du CEN.

La présente Norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version dans une autre
langue faite par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale et notifiée au Centre de Gestion
du CEN-CENELEC, a le même statut que les versions officielles.

Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants: Allemagne, Ancienne République
yougoslave de Macédoine, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce,
Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République
Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse et Turquie.

COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION


EUROPÄISCHES KOMITEE FÜR NORMUNG
EUROPEAN COMMITTEE FOR STANDARDIZATION

CEN-CENELEC Management Centre: Avenue Marnix 17, B-1000 Bruxelles

© 2015 CEN Tous droits d'exploitation sous quelque forme et de quelque manière Réf. n° EN 13201-5:2015 F
que ce soit réservés dans le monde entier aux membres nationaux du
CEN.
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EN 13201-5:2015 (F)

Sommaire
Page

Avant-propos européen .......................................................................................................................................3


Introduction .........................................................................................................................................................4
1 Domaine d'application ...........................................................................................................................5
2 Références normatives ...........................................................................................................................5
3 Termes, définitions, symboles et abréviations .....................................................................................5
3.1 Termes et définitions .............................................................................................................................5
3.2 Symboles et abréviations .......................................................................................................................6
4 Indicateur de densité de puissance (PDI) ..............................................................................................8
4.1 Calcul de l'indicateur de densité de puissance ......................................................................................8
4.2 Éclairement horizontal moyen à utiliser pour le calcul de l'indicateur de densité de
puissance .................................................................................................................................................8
4.3 Puissance système (P) à utiliser pour le calcul de l'indicateur de densité de puissance ....................9
4.4 Zone (A) à utiliser pour le calcul de l'indicateur de densité de puissance ........................................ 10
5 Indicateur de consommation annuelle d'énergie (AECI) ................................................................... 10
Annexe A (informative) Exemples de calcul et valeurs types des indicateurs de performance
énergétique .......................................................................................................................................... 12
A.1 Exemples de profils opérationnels ..................................................................................................... 12
A.1.1 Généralités ........................................................................................................................................... 12
A.1.2 Fonctionnement à pleine puissance ................................................................................................... 12
A.1.3 Fonctionnement à plusieurs puissances ............................................................................................ 13
A.1.4 Fonctionnement avec des détecteurs de véhicules et de présence ................................................... 13
A.2 Exemple de calcul ................................................................................................................................ 14
A.3 Valeurs types des indicateurs de performance énergétique ............................................................. 15
A.3.1 Généralités ........................................................................................................................................... 15
A.3.2 Chaussée à deux voies pour le trafic motorisé (profil routier A) ...................................................... 16
A.3.3 Chaussée à circulation mixte (véhicules et piétons) sans trottoirs (profil routier B) ...................... 17
A.3.4 Chaussée et trottoir sur le côté de l'implantation d'éclairage (profil routier C) .............................. 18
A.3.5 Chaussée et trottoir sur le côté opposé à l'implantation d'éclairage (profil routier D) ................... 19
A.3.6 Chaussée et trottoirs des deux côtés (profil routier E) ...................................................................... 19
A.3.7 Chaussée et deux trottoirs sur les deux côtés séparés de la chaussée par des bandes
engazonnées (profil routier F) ............................................................................................................ 20
A.3.8 Valeurs types de l'AECI pour différents profils nocturnes ................................................................. 21
Annexe B (informative) Efficacité lumineuse d'installation .......................................................................... 22
B.1 Généralités ........................................................................................................................................... 22
B.2 Calcul du facteur de correction ........................................................................................................... 22
B.3 Calcul de l'utilance ............................................................................................................................... 23
B.4 Calcul de l'efficience des luminaires ................................................................................................... 23
Annexe C (informative) Facteur d'éclairage d'une installation ..................................................................... 24
C.1 Facteur d'éclairage d'installation qinst ................................................................................................ 24
C.2 Rôle de qinst dans la conception de l'éclairage public dans le but d’effectuer des économies
d'énergie .............................................................................................................................................. 24
C.3 Valeurs types de qinst ............................................................................................................................ 25
Annexe D (informative) Présentation des indicateurs de performance énergétique .................................. 26
Bibliographie .................................................................................................................................................... 27

2
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EN 13201-5:2015 (F)

Avant-propos européen
Le présent document (EN 13201-5:2015) a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 169 “Lumière et
éclairagisme”, dont le secrétariat est tenu par DIN.

Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique,
soit par entérinement, au plus tard en juin 2016, et toutes les normes nationales en contradiction devront être
retirées au plus tard en juin 2016.

L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de droits de
propriété intellectuelle ou de droits analogues. Le CEN et/ou le CENELEC ne saurait [sauraient] être tenu[s] pour
responsable[s] de ne pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence.

L'EN 13201 Éclairage public, est une série de documents qui comprend les parties suivantes :

 Partie 1 : Sélection des classes d'éclairage

 Partie 2 : Exigences de performance

 Partie 3 : Calcul des performances

 Partie 4 : Méthodes de mesure des performances photométriques

 Partie 5 : Indicateurs de performance énergétique

Selon le Règlement Intérieur du CEN-CENELEC les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Ancienne République Yougoslave de
Macédoine, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce,
Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal,
République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse et Turquie.

3
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EN 13201-5:2015 (F)

Introduction

L'objectif de la présente Norme européenne est de définir des indicateurs de performance énergétique pour les
installations d'éclairage public. La norme introduit deux paramètres de mesure : l'indicateur de densité de
puissance (PDI) DP et l'indicateur de consommation annuelle d'énergie (AECI) DE qu'il convient de toujours
utiliser ensemble.

Pour quantifier les économiques pouvant potentiellement être obtenues par l'intermédiaire d'une performance
énergétique accrue et d'un impact environnemental réduit, il est nécessaire de calculer l'indicateur de densité de
puissance (DP) ainsi que l'indicateur de consommation annuelle d'énergie (DE). Par ailleurs, l'efficacité lumineuse
d'une installation (ηinst) peut être utilisée pour comparer la performance énergétique d'autres installations
d'éclairage public.

Un choix approprié de la ou des classes d'éclairage pendant la phase de conception et de spécification aidera à
maximiser les économies d'énergie en assurant les niveaux d'éclairement seulement nécessaires aux heures
adéquates et pendant les périodes minimales nécessaires. Des recommandations supplémentaires sont données
dans le CEN/TR 13201-1 concernant les besoins visuels des usagers de la route, par exemple dans le cas de
variation du trafic pendant certaines heures de la nuit ou dans conditions atmosphériques différentes.

Pendant la phase de conception d'une installation d'éclairage public, il convient de veiller à garantir que les
critères de conception spécifiés dans l'EN 13201-2 sont atteints mais aussi que l'éclairage excessif est réduit au
minimum selon les possibilités techniques. Il est possible de minimiser l'éclairage excessif en sélectionnant
soigneusement le luminaire et la source lumineuse, selon la classe d'éclairage spécifiée, l'interdistance des points
d'éclairage prévus et les facteurs d'uniformité sont tous des facteurs déterminants du flux lumineux émis par la
source lumineuse et donc de la puissance de la source lumineuse requise. Il est toutefois possible que ce flux
lumineux n'existe pas en réalité. Lorsque le flux lumineux de la source lumineuse est supérieur à celui requis, le
concepteur peut utiliser un appareillage à gradation continue pour compenser cet effet en réduisant le flux
lumineux de la source lumineuse au niveau requis, conduisant ainsi à une faible consommation d'énergie. Les
mêmes principes et appareillage peuvent être utilisés pour compenser les variations du flux lumineux émis tout
au long de la vie des sources lumineuses.

Il convient de ne pas utiliser les niveaux d'énergie calculés sur la base de la présente norme comme entrée directe
dans le calcul de la charge sur le réseau de distribution d'électricité. De tels calculs s'appuient normalement sur
l'exigence énergétique directement déduite de la conception de l'éclairage et de la conception électrique.

Des exemples de profils opérationnels et des exemples de calcul des indicateurs de performance énergétique sont
fournis à l'Annexe A. Les valeurs types des indicateurs de performance énergétique sont fournies pour illustrer la
performance énergétique des luminaires et des installations avec un niveau technologique récent.

L'Annexe B présente l'efficacité lumineuse de l’installation et ses facteurs en tant que mesure de l'influence de
différentes pertes lumineuses et d'autres paramètres.

Le facteur d'éclairage d'une installation, tel qu'il est présenté à l'Annexe C, peut aussi être utilisé pour caractériser
la performance énergétique des installations d'éclairage public indépendamment des composants d'éclairage
utilisés. D'autres facteurs et paramètres ayant une influence sur la performance énergétique, tels que le facteur de
maintenance (voir CIE 154), peuvent être reconnus mais ne sont pas traités dans la présente norme.

Des recommandations relatives à la présentation des indicateurs de performance énergétique sont fournies à
l'Annexe D.

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1 Domaine d'application

Cette partie de la Norme européenne définit comment calculer les indicateurs de performance énergétique pour
les installations d'éclairage public en utilisant l'indicateur de densité de puissance (PDI) DP calculé et l'indicateur
de consommation annuelle d'énergie (AECI) DE calculé. L'indicateur de densité de puissance (DP) démontre
l'énergie nécessaire pour une installation d'éclairage public, tout en satisfaisant aux exigences d'éclairage
pertinentes spécifiées dans l'EN 13201-2. L'indicateur de consommation annuelle d'énergie (DE) détermine la
consommation électrique pendant l'année, même si les exigences d'éclairage pertinentes changent au cours de la
nuit ou des saisons.

Ces indicateurs peuvent être utilisés pour comparer la performance énergétique de différentes solutions et
technologies d'éclairage public pour le même projet d'éclairage public. Il n'est pas possible de comparer
directement la performance énergétique des systèmes d'éclairage public de différentes géométries de routes ou
différentes exigences d'éclairage les unes aux autres, car la performance énergétique est entre autres influencée
par la géométrie de la zone à éclairer, ainsi que par les exigences d'éclairage. L'indicateur de densité de puissance
(DP) et l'indicateur de consommation annuelle d'énergie (DE) s'appliquent à toutes les zones de circulation
couvertes par les séries de classes d'éclairage M, C et P définies dans l'EN 13201-2.

2 Références normatives

Les documents ci-après, dans leur intégralité ou non, sont des références normatives indispensables à
l’application du présent document. Pour les références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références
non datées, la dernière édition du document de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).

EN 12665:2011, Lumière et éclairage — Termes de base et critères pour la spécification des exigences en éclairage.

EN 13201-2, Éclairage public — Partie 2 : Exigences de performance.

EN 13201-3:2015, Éclairage public — Partie 3 : Calcul des performances.

3 Termes, définitions, symboles et abréviations

3.1 Termes et définitions

Pour les besoins du présent document, les termes et définitions donnés dans l'EN 12665:2011 ainsi que les
suivants s'appliquent.

3.1.1
puissance système (d'une installation d'éclairage dans un état de fonctionnement donné)
P
puissance totale de l'installation d'éclairage public nécessaire pour respecter les classes d'éclairage requises
spécifiées dans l'EN 13201-2 dans toutes les sous-zones d'étude et pour faire fonctionner l'installation d'éclairage
et la contrôler (unité : W)

3.1.2
indicateur de densité de puissance PDI (d'une installation d'éclairage dans un état de fonctionnement
donné)
DP
valeur de la puissance système divisée par la valeur du produit de la surface à éclairer et de la valeur
d'éclairement moyen maintenu calculée sur cette surface conformément à l'EN 13201-3 (unité : W.lx-1.m-2)
3.1.3
indicateur de consommation annuelle d'énergie AECI (d'une installation d'éclairage au cours d'une année
spécifique)
DE
consommation totale d'énergie électrique d'une installation d'éclairage le jour et la nuit tout au long d'une année
déterminée par rapport à la zone totale à éclairer par l'installation d'éclairage (unité : Wh.m-2)

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3.1.4
efficacité lumineuse d’une installation
ηinst
flux lumineux minimal nécessaire pour fournir le niveau d'éclairage minimal à la zone spécifiée divisé par la
consommation électrique moyenne totale de l'installation d'éclairage (unité : lm.W-1)

3.1.5
flux lumineux constant CLO (d'une installation d'éclairage public)
régulation de l'installation d'éclairage public dans le but de fournir un flux lumineux constant à partir des sources
lumineuses
Note 1 à l'article : cette fonctionnalité vise à compenser la perte de lumière provoquée par le vieillissement des sources
lumineuses

3.1.6
facteur d'éclairage d'une installation
qinst
facteur sans dimension indiquant la relation de la luminance moyenne maintenue calculée de la surface de la route
sur l'éclairement horizontal moyen maintenu calculé sur cette surface et le coefficient de luminance moyenne du
tableau r adopté dans le calcul de la luminance

3.2 Symboles et abréviations

Tableau 1 — Symboles et abréviations (1 sur 2)

Symbole ou
Nom ou description Unité
abréviation
A Zone à éclairer m2
AFL Surface du trottoir de gauche m2
AFR Surface du trottoir de droite m2
AR Surface de la chaussée m2
AECI Indicateur de consommation annuelle d'énergie
Facteur de correction pour les conceptions d'éclairage basées sur la luminance ou
CL -
l'éclairement hémisphérique
cop Coefficient de fonctionnement de l'éclairage -
CLO Flux lumineux constant

DE Indicateur de consommation annuelle d'énergie (AECI) Wh.m-2

DP Indicateur de densité de puissance (PDI) W.lx-1.m-2

E Éclairement horizontal moyen maintenu lx

EFL Éclairement maintenu calculé sur le trottoir de gauche lx


EFR Éclairement maintenu calculé sur le trottoir de droite lx
Ehs Éclairement hémisphérique lx

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Tableau 1 — Symboles et abréviations (2 sur 2)

Symbole ou
Nom ou description Unité
abréviation

E min Éclairement moyen minimal requis lx

ER Éclairement maintenu calculé sur la chaussée lx


EIR Rapport d'éclairement des abords
fM Facteur de maintenance global (MF) de l'installation d'éclairage -
kred Coefficient de réduction pour l'éclairement au niveau réduit -

L Luminance moyenne maintenue cd.m-2

Lmin Luminance moyenne minimale requise cd.m-2

LOR Rendement normalisé


Nombre de périodes de fonctionnement pour différents niveaux de puissance
m -
consommée P
MF Facteur de maintenance
n Nombre de sous-zones à éclairer -
Nombre de points d'éclairage associés à l'installation d'éclairage ou à la section
nlp -
représentative
P Puissance système de tous les luminaires utilisés pour éclairer la zone d'étude W
Puissance active totale de tous les dispositifs non pris en compte dans la puissance
Pad W
consommée P mais nécessaires au fonctionnement de l'installation d'éclairage public
PF Puissance système du luminaire utilisé pour éclairer le trottoir W
Pls Puissance de la ou des sources lumineuses dans le luminaire W
PR Puissance système du luminaire utilisé pour éclairer la chaussée W
PDI Indicateur de densité de puissance
RLO Rendement optique des luminaires (LOR) utilisés dans l'installation d'éclairage -
qinst Facteur d'éclairage d'une installation -
Qo Coefficient de luminance moyenne sr–1
t Durée de fonctionnement pour une puissance système spécifique P sur une année h
Tpp Durée de fonctionnement annuelle de l'éclairement à pleine puissance h
tred Durée de fonctionnement annuelle de l'éclairement au niveau réduit h
U Utilance de l'installation d'éclairage -
ΦA Flux lumineux atteignant la zone à éclairer lm
Φls Flux lumineux émis par la ou des sources lumineuses dans un luminaire lm

ηinst Efficacité lumineuse de l'installation lm.W-1

ηls Efficacité lumineuse des sources lumineuses utilisées dans l'installation lm.W-1
nlu Nombre de luminaires pris en compte dans le calcul -
ηP Efficience énergétique des luminaires utilisés dans l'installation d'éclairage -

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4 Indicateur de densité de puissance (PDI)

4.1 Calcul de l'indicateur de densité de puissance

L'indicateur de densité de puissance pour une zone divisée en sous-zones pour un état de fonctionnement donné
doit être calculé à l'aide de la formule suivante :

P
Dp  (1)
n
 Ei  Ai 
i 1

DP est l'indicateur de densité de puissance, W·lx–1·m–2 ;

P est la puissance système de l'installation d'éclairage public utilisée pour éclairer les zones d'étude (voir
4.3), en W ;

Ei est l'éclairement horizontal moyen maintenu de la sous-zone « i » déterminé conformément au 4.2, en lx ;

Ai est la taille de la sous-zone « i » éclairée par l'installation d'éclairage, en m2 ;

n est le nombre de sous-zones à éclairer.

Si la classe d'éclairage requise varie au cours de la nuit et/ou des saisons (par exemple en cas de réductions de la
classe d'éclairage dues à une baisse de la densité de circulation, à des changements de l'environnement visuel ou à
tout autre paramètre pertinent), il convient de calculer séparément la densité de puissance (DP) pour chacune des
classes d'éclairage. Sinon, lorsque plusieurs classes d'éclairage sont utilisées pendant la nuit ou l'année, la densité
de puissance (DP) peut être calculée sous forme de moyenne au cours de cette période. Le calcul doit indiquer
clairement les hypothèses utilisées pour le calcul de la densité de puissance (DP) ainsi que la méthode d'évaluation
de cette valeur.

Les valeurs de l'indicateur de densité de puissance (DP) doivent toujours être présentées et utilisées
conjointement avec l'indicateur de consommation annuelle d'énergie (DE) pour l'évaluation de la performance
énergétique d'un système d'éclairage spécifique.

4.2 Éclairement horizontal moyen à utiliser pour le calcul de l'indicateur de densité de


puissance

Pour les classes d'éclairage (C et P) basées sur l'éclairement, l'éclairement horizontal moyen maintenu ( E ) à
utiliser pour le calcul de la densité de puissance (DP) doit être calculé conformément à l'EN 13201-3.

Pour les classes d'éclairage (M) basées sur la luminance, l'éclairement horizontal moyen maintenu ( E ) à utiliser
pour le calcul de la densité de puissance (DP) doit être la moyenne des valeurs d'éclairement calculées sur le même
maillage des points qui sont utilisés pour le calcul de la luminance conformément à l'EN 13201-3.

Pour les classes d'éclairage (HS) basées sur l'éclairement hémisphérique, l'éclairement horizontal moyen
maintenu ( E ) à utiliser pour le calcul de la densité de puissance (DP) doit être la moyenne des valeurs
d'éclairement calculées sur le même maillage des points qui sont utilisés pour le calcul de l'éclairement
hémisphérique conformément à l'EN 13201-3.

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Certaines installations d'éclairage peuvent être trop éclairées, c'est-à-dire que leurs niveaux d'éclairage sont
significativement plus élevés que ceux requis ou spécifiés. En cas d'éclairage excessif, il convient de déterminer si
cela est lié à une mauvaise conception ou à une conséquence inévitable d'autres exigences. Du point de vue du
rendement énergétique et de l'environnement, il est recommandé de mener une action corrective pour minimiser
tout éclairage excessif.

Du point de vue du rendement énergétique et de l'environnement, il convient que le niveau d'éclairage calculé
pour toute installation d'éclairage ne dépasse pas le niveau d'éclairage requis de la classe d'éclairage
immédiatement supérieure (ou qu'il ne dépasse pas le niveau d'éclairage requis de 50 % dans le cas de la classe la
plus élevée) sans envisager d'autres solutions de conception.

4.3 Puissance système (P) à utiliser pour le calcul de l'indicateur de densité de puissance

La puissance système (P) doit être calculée à partir de la somme de la puissance consommée des sources
lumineuses, du ou des appareillages et de tous autres dispositifs électriques (unité(s) de commande des points
d'éclairage, commutateur(s), cellule(s) photoélectrique(s) etc.) qui sont directement associés à l'éclairage de la
zone à éclairer et installés afin de faire fonctionner l'installation ou de la réguler. Il convient de calculer la
puissance système (P) pour l'installation d'éclairage complète ou la section représentative utilisée pendant la
conception de l'éclairage conformément à la formule suivante :

nlp

P   Pk Pad (2)
k 1

P est la puissance système totale de l'installation d'éclairage ou de la section représentative, en W ;

Pk est la puissance consommée du « kième » point d'éclairage (source lumineuse, appareillage, tout autre
dispositif tel que l'unité de commande des points d'éclairage, commutateur ou cellule photoélectrique et
composant, qui sont associés au point d'éclairage et qui sont nécessaires à son fonctionnement), en W ;

Pad est la puissance consommée totale de tous les dispositifs non pris en compte dans Pk mais nécessaires au
fonctionnement de l'installation routière, tels qu'un commutateur à distance ou une cellule
photoélectrique, un contrôleur du flux lumineux centralisé ou un système de gestion centralisé, etc., en
W.

Si la puissance système est calculée pour une zone représentative, il convient que la puissance consommée totale
Pad soit proportionnelle au nombre de luminaires utilisés pour éclairer la zone sur le nombre total de luminaires
fournis à partir des dispositifs représentés par Pad.

nlp est le nombre de points d'éclairage associés à l'installation d'éclairage ou à la section représentative,
quelle que soit celle utilisée dans le calcul.

Si des sources lumineuses (et d'autres dispositifs électriques) fonctionnent à puissance constante, cette puissance
doit être utilisée dans le calcul de la puissance système (P).

Si la classe d'éclairage varie au cours de la nuit et/ou des saisons (par exemple en cas de réduction de la classe
d'éclairage au cours de la nuit en raison d'une baisse de la densité de circulation, des changements dans
l'environnement visuel ou d'autres paramètres pertinents), il convient de calculer la puissance système (P)
correspondant à la classe d'éclairage requise dans cette période.

NOTE Le PDI peut être un nombre unique pour un fonctionnement à puissance constante à temps plein et pour un
niveau de gradation à 100 % dans les systèmes régulés, ou il peut représenter différents nombres pour chaque état de
fonctionnement pris en compte. Des exemples de calcul et un exemple de présentation des résultats figurent à l'Annexe A et à
l'Annexe D, respectivement.

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Dans le cas où le flux lumineux de la source lumineuse varie pour compenser les changements de rendement
lumineux tout au long de la durée de vie des sources lumineuses (par exemple les sources lumineuses utilisant des
dispositifs à flux lumineux constant (CLO)), il convient d'utiliser la puissance système moyenne associée à ces
variations pour le calcul de la densité de puissance (DP).

Si le calcul pour la principale classe d'éclairage est basé sur un seul calcul pour une section de la route, c'est-à-dire
pour une implantation et une interdistance types, le calcul de la puissance système (P) doit alors inclure la somme
de la puissance de tous les luminaires et du ou des dispositifs électriques liés aux luminaires, points d'éclairage et
segments compris dans la zone de calcul pertinente pour cette installation type et situés sur ses abords,
conformément à l'EN 13201-3. Des exemples types sont présentés à l'Annexe A. Le nombre des luminaires et la
dimension de la zone doivent être pertinents l'un par rapport à l'autre.

Si le calcul porte sur une zone de forme irrégulière, le calcul de la puissance système (P) doit inclure la somme de
la puissance de chaque luminaire et du ou des dispositifs électriques liés aux luminaires, points et segments
d'éclairage nécessaires pour éclairer la zone.

Il convient que la puissance système (P) n'inclue aucune puissance associée aux dispositifs qui ne sont pas utilisés
pour remplir la fonction d'éclairage, même s'ils sont connectés au même réseau. Des exemples types sont les
panneaux publicitaires éclairés et les illuminations festives.

4.4 Zone (A) à utiliser pour le calcul de l'indicateur de densité de puissance

La zone utilisée pour le calcul de l'indicateur de densité de puissance (DP) doit être identique à la zone utilisée
dans la conception de l'éclairage pour le calcul d'éclairage des paramètres conformément à l'EN 13201-2 et
décrite à l'EN 13201-3.

Si la chaussée d'une route n'est pas entourée d'autres zones (par exemple une autre chaussée, une voie piétonne,
une piste cyclable ou des aires de stationnement etc., ayant leurs propres exigences d'éclairage spécifiées
individuelles) et que le rapport d'éclairement des abords (EIR) est calculé conformément à l'EN 13201-2, les zones
environnantes utilisées pour calculer l'EIR ne sont pas incluses dans le calcul de l'indicateur de densité de
puissance.

5 Indicateur de consommation annuelle d'énergie (AECI)

La consommation annuelle d'électricité d'une installation d'éclairage public dépend de :

 la période pendant laquelle l'éclairage est actif ;

 la classe d'éclairage pertinente spécifiée dans la norme d'éclairage pour chaque période d'éclairage ;

 l'efficience de l'installation d'éclairage, pour chaque période ;

 la manière dont le système de gestion de l'éclairage suit les changements des besoins visuels des usagers de
la route ;

 la consommation d'énergie en veille des dispositifs d'éclairage pendant la période où l'éclairage n'est pas
actif.

Pour la comparaison et la surveillance de la performance énergétique d'une installation d'éclairage, l'indicateur de


consommation d'énergie doit tenir compte de l'utilisation d'énergie annuelle cumulée de l'éclairage public qui
éclaire la rue ou l’espace public. Toutefois, les besoins d'éclairage réels peuvent varier au cours de l'année pour les
raisons suivantes :

 variations saisonnières des heures de la journée/de la nuit, en fonction de l'emplacement géographique de la


zone ;

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 changement des conditions atmosphériques qui influence les performances visuelles perçues (par exemple
surface de la route sèche ou mouillée) ;

 changement de densité de la circulation sur la rue ou l’espace public pendant la nuit (par exemple un schéma
temporel d'utilisation différent tel que l'utilisation accrue aux « heures de pointe ») ou suite aux fluctuations
des activités sociales (par exemple trimestres scolaires, périodes de jours fériés) ;

 changement de fonctionnalité de la rue ou de l’espace public (par exemple les routes sont fermées pendant
une certaine période ou transformées en zones piétonnes pendant les périodes de fêtes).

L'indicateur de consommation annuelle d'énergie (AECI) doit être calculé à l'aide de la formule suivante :

m
 ( Pj  t j )
j 1
DE  (3)
A

DE est l'indicateur de consommation annuelle d'énergie pour une installation d'éclairage public, en Wh.m-2;

Pj est la puissance consommée associée à la jième période de fonctionnement, en W ;

tj est la durée de la jième période du profil considéré lorsque la puissance Pj est consommée, sur une année,
en h ;

A est la surface de la zone éclairée par la même installation d'éclairage, en m2 ;

m est le nombre de périodes avec une puissance consommée Pj différente. m doit également prendre en
compte la période de consommation électrique de veille. Cette période correspondra généralement à la
période pendant laquelle l'éclairage n'est pas actif, c'est à dire les heures du jour et les périodes
nocturnes éventuelles pendant lesquelles l'éclairage n'est pas allumé.

Si l’on souhaite un flux lumineux constant, mais que la consommation électrique de cette source lumineuse (ou
des autres dispositifs électriques) varie dans le temps (par exemple si des auxiliaires d’alimentations à flux
lumineux constant (CLO) sont utilisés), la consommation électrique moyenne pendant la durée de vie prévue doit
être incluse dans le calcul. Le calcul doit indiquer clairement les hypothèses de durée de vie utilisées pour le calcul
de la consommation moyenne ainsi que la méthode d'évaluation de cette valeur.

L'indicateur de consommation annuelle d'énergie (DE) doit toujours être présenté et utilisé conjointement avec les
valeurs de l'indicateur de densité de puissance (DP) pour l'évaluation de la performance énergétique d'un système
d'éclairage spécifique.

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Annexe A
(informative)

Exemples de calcul et valeurs types des indicateurs de performance


énergétique

A.1Exemples de profils opérationnels

A.1.1 Généralités

Des exemples types de profils nocturnes pour l'éclairage public sont donnés ci-dessous. Les heures de début et de
fin du fonctionnement varient tout au long de l'année et dépendent de la latitude géographique et des conditions
locales. Il est conseillé d'établir une corrélation entre le fonctionnement de l'éclairage artificiel et l'éclairement de
la lumière du jour par rapport à l'éclairement requis pour une classe d'éclairage spécifique conformément à
l'EN 13201-2. Le niveau d'éclairement est considérablement élevé au moment du coucher du soleil mais il diminue
rapidement. Au lever du soleil, la situation est inversée.

Les exemples de profils nocturnes types fournis dans cette annexe illustrent le cycle quotidien du niveau
d'éclairage. Le niveau de puissance nécessaire pour le calcul de la performance énergétique est associé aux
niveaux d'éclairage en fonction du type de source, de la puissance de la source et d'autres facteurs.

NOTE 1 Cette annexe ne traite pas de la relation spécifique entre le niveau d'éclairage et le niveau de puissance.

Pour le calcul de l'AECI, il est nécessaire d'additionner les heures de fonctionnement quotidiennes pour chacun
des niveaux d'éclairage pendant une année entière.

NOTE 2 La puissance de veille n'est pas incluse dans les profils nocturnes présentés ci-dessous.

A.1.2 Fonctionnement à pleine puissance

Le profil présenté à la Figure A.1 est typique des installations d'éclairage avec des dispositifs à commutation
simple tels que les minuteries ou les cellules photoélectriques. Les luminaires fonctionnent constamment à pleine
puissance tous les jours pendant toute la nuit.

Légende
x cycle de fonctionnement quotidien (h)
y niveau d'éclairage (%)

Figure A.1 — Profil nocturne à pleine puissance

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A.1.3 Fonctionnement à plusieurs puissances

Le profil à plusieurs puissances (par exemple le profil bi-puissance présenté à la Figure A.2) comprend deux
périodes ou plus pendant le cycle quotidien lorsque les luminaires fonctionnent à une puissance différente
associée aux différents niveaux d'éclairage fournis. Il convient que chacun des niveaux d'éclairage soient déduits
de la classe d'éclairage conformément à l'EN 13201-2.

Légende
x cycle de fonctionnement quotidien (h)
y niveau d'éclairage (%)

Figure A.2 — Profil nocturne bi-puissance

A.1.4 Fonctionnement avec des détecteurs de véhicules et de présence

Si des détecteurs de véhicules et/ou de présence sont utilisés pour commander le système d'éclairage, les profils
nocturnes à pleine puissance ou à plusieurs puissances sont tronqués par des périodes pendant lesquelles aucune
circulation n'est détectée par les détecteurs associés et les luminaires fonctionnent aux niveaux réduits. La
Figure A.3 présente un exemple de profil nocturne à trois puissances pour le pilotage de l'éclairage avec des
détecteurs où au moins un niveau d'éclairage minimal est maintenu pendant toute la période nocturne. Les pics
représentés sur la Figure A.3 dépendent de la détection et ne sont pas réguliers. Pour le calcul de l'AECI, il est
nécessaire de supposer un paramètre de probabilité annuel pour chacun des niveaux d'éclairage.

Légende
x cycle de fonctionnement quotidien (h)
y niveau d'éclairage (%)

Figure A.3 — Profil nocturne commandé par détecteurs à trois puissances

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A.2Exemple de calcul

Le calcul des indicateurs de performance énergétique PDI (Article 4) et AECI (Article 5) est également expliqué à
l'aide d'un exemple présenté sur la Figure A.4.

Un profil routier générique comprend une route à deux voies avec des trottoirs des deux côtés et séparées par des
bandes engazonnées.

Des mâts d'éclairage sont installés dans la bande engazonnée entre la chaussée et le trottoir de droite. Deux
luminaires sont installés par mât : le luminaire PR pour éclairer la chaussée et le trottoir de l'autre côté (gauche) ;
il éclaire aussi partiellement le trottoir de droite. Un luminaire supplémentaire PF est installé pour compléter
l'éclairage du trottoir de droite et est donc orienté vers ce trottoir. La puissance système des luminaires PR et PF
est la puissance nominale généralement fournie par le fabricant des luminaires. Si le calcul de la performance
énergétique est effectué pour une section type entre deux mâts d'éclairage consécutifs conformément à
l'EN 13201-3, la puissance système PR et PF est incluse dans ce calcul une seule fois. Si le calcul de la performance
énergétique est effectué sur toute la longueur de la route ou sa section dont la longueur est supérieure à une
section type pour le calcul photométrique, tous les luminaires associés à la section de route sont inclus.

Les zones éclairées pour la chaussée AR, le trottoir de gauche AFL et le trottoir de droite AFR peuvent être calculées
à partir des largeurs correspondantes du profil routier et de la longueur considérée de l'installation (longueur de
la route, section de route ou interdistance des luminaires). Il convient de calculer l'éclairement de la chaussée ER,
du trottoir de gauche EFL et du trottoir de droite EFR conformément à l'EN 13201-3. Les zones de bandes
engazonnées et de bandes pour le calcul du rapport d'éclairement des abords sont exclues du calcul des
indicateurs de performance énergétique.

Pour le calcul de l'AECI, il est nécessaire de tenir compte du profil de commande de l'éclairage appliqué au
système d'éclairage sous forme de combinaison du coefficient de réduction et de la durée de fonctionnement
annuelle pour chacun des régimes de fonctionnement et de la probabilité de détection de mouvement, le cas
échéant. Par exemple, dans le cas du fonctionnement bi-puissance largement utilisé (voir A.1.3), la durée de
fonctionnement annuelle totale est divisée par la durée de fonctionnement à pleine puissance et la durée de
fonctionnement au niveau d'éclairage réduit tred lorsque la puissance système est réduite du coefficient de
réduction kred.

Légende
1 exclu du calcul

Figure A.4 — Exemple de situation et de description des paramètres pour le calcul du PDI et de l'AECI

14
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Lorsqu’elles sont appliquées à la situation présentée à la Figure A.4, et qu’elles respectent les hypothèses
susmentionnées, les Formules (1) et (3) pour le calcul des indicateurs de performance énergétique deviennent :

PR  PF
DP  (A.1)
EFL  AFL  ER  AR  EFR  AFR

( PR  PF )  (tfull  kred  tred )


DE  (A.2)
AFL  AR  AFR

PR est la puissance système du luminaire principal dans l'installation d'éclairage, en W ;


PF est la puissance système du luminaire auxiliaire pour l'éclairage du trottoir de droite, en W ;
AR est la surface de la chaussée, en m2 ;
AFL est la surface du trottoir de gauche, en m2 ;
AFR est la surface du trottoir de droite, en m2 ;
ER est l'éclairement maintenu calculé sur la chaussée, en lx ;
EFL est l'éclairement maintenu calculé sur le trottoir de gauche, en lx ;
EFR est l'éclairement maintenu calculé sur le trottoir de droite, en lx ;
tpp est la durée de fonctionnement annuelle de l'éclairement à pleine puissance, en h ;
tred est la durée de fonctionnement annuelle de l'éclairement au niveau réduit, en h ;
kred est le coefficient de réduction pour l'éclairement au niveau réduit.

Dans la Formule (A.2), le même profil de commande de l'éclairage est appliqué aux deux luminaires.

A.3Valeurs types des indicateurs de performance énergétique

A.3.1 Généralités

Les valeurs des indicateurs de performance énergétique PDI et AECI dépendent de nombreux facteurs tels que la
classe d'éclairage réelle, l'implantation le long de la route, la largeur de la chaussée et des trottoirs, le type de
source lumineuse, la qualité des dispositifs optiques et la position de la source dans les luminaires (via les
données photométriques des luminaires), etc. Dans le cas de l'AECI, le profil d’allumage et de pilotage peut
considérablement affecter la valeur de cet indicateur. En partant de l'hypothèse que le système d'éclairage est
optimisé pour cibler les paramètres photométriques, la performance énergétique des conceptions d'éclairage peut
différer. Plus les valeurs du PDI et de l'AECI sont faibles, meilleure est la performance énergétique.

Les valeurs des indicateurs de performance énergétique PDI et AECI présentées dans cette annexe s'appuient sur
de nombreux calculs de systèmes d'éclairage optimisés pour différentes combinaisons de profils routiers, de
classes d'éclairage, de types de source lumineuse et de luminaires qui sont courants dans la pratique. Il convient
de ne pas utiliser les valeurs comme références de comparaison, elles sont destinées à créer un scénario fictif pour
les valeurs absolues des indicateurs et de leur variation et à aider à faire la distinction entre les solutions ayant
une efficience énergétique plus ou moins importante.

Les hypothèses formulées pour les calculs des exemples sont les suivantes :

 la largeur des trottoirs et des bandes engazonnées, le cas échéant, est égale à 2 m ;

 le facteur de maintenance est fixé à 0,80 pour tous les types de sources et de luminaires ;

 pour les propriétés de réflexion de la route, le tableau R3 est pris en compte ;

 la hauteur de feu est optimisée dans la plage de 5 m à 12 m (intervalle : nombres entiers) ;

15
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 l'interdistance des poteaux d'éclairage est optimisée pour pouvoir être comprise entre 20 m et 60 m
(intervalle : 1 m) ;

 l'avancée de la crosse est comprise entre 0 m et 2 m (intervalle : 0,5 m) ;

 les luminaires ne sont pas inclinés ;

 la durée de fonctionnement annuelle est de 4 000 h à pleine puissance.

L'implantation du système d'éclairage est généralement unilatérale et dans certains cas, si la chaussée est plus
large, une implantation bilatérale est choisie. Pour chaque calcul, la géométrie du système d'éclairage est
optimisée en privilégiant l'interdistance afin d'élargir la zone éclairée autant que possible et d'avoir ainsi les
indicateurs de performance énergétique les plus faibles possibles. La hauteur de feu et la hauteur de crosse n'ont
qu'une influence indirecte sur les indicateurs.

Les luminaires utilisés dans les calculs couvrent les options possibles. Les luminaires économiques ou
sophistiqués comprennent respectivement un diffuseur opale ou des réflecteurs à facettes ou lisses hautes
performances. Les types de sources comprennent des lampes à vapeur de sodium ovoïdes ou tubulaires, des
lampes à vapeur de mercure, des lampes aux iodures et des LED de différentes puissances. La position de la source
dans le luminaire, si elle est réglable, est optimisée et n'est pas considérée comme une option.

NOTE Les calculs sont basés sur des produits d'éclairage (luminaires) disponibles au premier trimestre 2014.

A.3.2 Chaussée à deux voies pour le trafic motorisé (profil routier A)

Tableau A.1 — Valeurs types de l'indicateur de densité de puissance DP en mW.lx-1.m-2 pour le profil
routier A

Classe Largeur de la Type de source


d'éclairage chaussée
m Mercure Iodures Sodium, Sodium, LED
ovoïde tubulaire
M1 7 45 34 - 41 25 - 32
M2 7 100 50 31 - 40 24 - 27
10 85 42 43 31 - 32 25 - 27
8 83 42 40 30 - 33 27
M3
7 84 47 40 34 - 38 23 - 25
6 103 51 43 40 - 44 25 - 28
M4 7 90 60 41 - 47 34 - 42 23
7 86 30 47 38 - 45 24
6 89 34 53 41 - 51 28
M5
5 97 41 53 38
4 116 48 65 46
M6 7 85 37 45 - 49 20 - 27

16
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Tableau A.2 — Valeurs types de l'indicateur de consommation annuelle d'énergie DE en kWh.m-2 pour le
profil routier A

Classe Largeur de la Type de source


d'éclairage chaussée
m Mercure Iodures Sodium, Sodium, LED
ovoïde tubulaire
M1 7 5,0 4,0 - 5,3 3,0 - 3,8
M2 7 10,8 4,6 3,2 - 4,2 2,4 - 2,5
10 6,0 3,4 3,0 2,3 1,6
8 6,0 3,4 3,0 2,2 - 2,4 1,6
M3
7 6,0 3,6 2,8 - 3,1 2,5 - 2,6 1,5
6 7,0 3,9 3,2 2,7 - 2,8 1,6
M4 7 5,0 3,1 2,3 - 2,5 1,8 - 2,4 1,1
7 3,2 0,9 1,7 1,1 - 1,6 0,8
6 3,4 1,0 2,0 1,2 - 1,7 0,9
M5
5 3,6 - 4,0 1,2 1,5 - 1,8 1,0
4 4,1 1,5 1,7 - 2,3 1,3
M6 7 1,9 0,6 0,2 - 1,2 0,4 - 0,5

A.3.3 Chaussée à circulation mixte (véhicules et piétons) sans trottoirs (profil routier B)

Tableau A.3 — Valeurs types de l'indicateur de densité de puissance DP en mW.lx-1.m-2 pour le profil
routier B

Classe Largeur de la Type de source


d'éclairage chaussée
Mercure Iodures Sodium, Sodium, LED
m
ovoïde tubulaire

10 98 44 43 32 18 - 23
C3 7 92 51 39 - 45 35 - 41 24
6 103 57 48 43 25 - 28
7 95 29 60 44 - 53 27

C5 6 107 36 69 50 - 60 31

5 110 - 125 43 53 - 59 41

17
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Tableau A.4 — Valeurs types de l'indicateur de consommation annuelle d'énergie DE en kWh.m-2 pour le
profil routier B

Classe Largeur de Type de source


d'éclairage la
chaussée Mercure Iodures Sodium, Sodium, LED
m ovoïde tubulaire

10 6,0 2,7 3,1 1,9 – 2,0 1,1 - 1,4

C3 7 5,6 3,2 2,6 - 3,1 2,2 - 2,6 1,5 - 1,6

6 6,3 3,8 3,0 2,6 1,6 - 1,8


7 3,0 0,9 1,8 1,3 - 1,6 0,8

C5 6 3,3 1,1 2,1 1,6 - 1,8 1,0

5 3,8 1,4 1,8 - 1,9 1,3

A.3.4 Chaussée et trottoir sur le côté de l'implantation d'éclairage (profil routier C)

Tableau A.5 — Valeurs types de l'indicateur de densité de puissance DP en mW.lx-1.m-2 pour le


profil routier C

Classe Largeur de la Type de source


d'éclairage chaussée
m Mercure Iodures Sodium, Sodium, LED
ovoïde tubulaire
M3/P3 7 68 38 33 30 - 43 20 - 21
M4/P4 7 73 50 35 - 38 30 - 34 20
M5/P5 7 71 25 39 33 - 37 21

Tableau A.6 — Valeurs types de l'indicateur de consommation annuelle d'énergie DE en kWh.m-2 pour le
profil routier C

Classe Largeur de la Type de source


d'éclairage chaussée
m Mercure Iodures Sodium, Sodium, LED
ovoïde tubulaire

M3/P3 7 4,7 2,8 2,2 - 2,4 2,0 1,1


M4/P4 7 4,0 2,4 1,8 - 1,9 1,5 - 1,8 0,9
M5/P5 7 2,5 0,7 1,3 0,9 - 1,2 0,6

18
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A.3.5 Chaussée et trottoir sur le côté opposé à l'implantation d'éclairage (profil routier D)

Tableau A.7 — Valeurs types de l'indicateur de densité de puissance DP en mW.lx-1.m-2 pour le profil
routier D

Classe Largeur de la Type de source


d'éclairage chaussée
m Mercure Iodures Sodium, Sodium, LED
ovoïde tubulaire

M3/P3 7 73 41 34 - 35 32 20
M4/P4 7 78 48 35 - 40 27 - 35 19
M5/P5 7 74 24 39 32 - 38 20

Tableau A.8 — Valeurs types de l'indicateur de consommation annuelle d'énergie DE en kWh.m-2 pour le
profil routier D

Classe Largeur de la Type de source


d'éclairage chaussée
m Mercure Iodures Sodium, Sodium, LED
ovoïde tubulaire

M3/P3 7 4,7 2,8 2,2 - 2,4 2,0 1,2


M4/P4 7 4,0 2,4 1,8 - 1,9 1,4 - 1,8 0,9
M5/P5 7 2,5 0,7 1,3 0,9 - 1,2 0,6

A.3.6 Chaussée et trottoirs des deux côtés (profil routier E)

Tableau A.9 — Valeurs types de l'indicateur de densité de puissance DP en mW.lx-1.m-2 pour le profil
routier E

Classe Largeur de la Type de source


d'éclairage chaussée
m Mercure Iodures Sodium, Sodium, LED
ovoïde tubulaire

M3/P3 7 61 34 29 24 - 33 17 - 18
M4/P4 7 65 41 33 - 34 26 - 28 17
M5/P5 7 63 22 33 28 - 32 17

19
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Tableau A.10 — Valeurs types de l'indicateur de consommation annuelle d'énergie DE en kWh.m-2 pour le
profil routier E

Classe Largeur de la Type de source


d'éclairage chaussée
m Mercure Iodures Sodium, Sodium, LED
ovoïde tubulaire

M3/P3 7 3,8 2,3 1,8 – 2,0 1,6 1,0


M4/P4 7 3,2 2,0 1,5 1,2 - 1,5 0,7
M5/P5 7 2,0 0,6 1,0 0,7 - 1 0,5

A.3.7 Chaussée et deux trottoirs sur les deux côtés séparés de la chaussée par des bandes
engazonnées (profil routier F)

Tableau A.11 — Valeurs types de l'indicateur de densité de puissance DP en mW.lx-1.m-2 pour le profil
routier F

Classe Largeur de la Type de source


d'éclairage chaussée
m Mercure Iodures Sodium, Sodium, LED
ovoïde tubulaire

M3/P3 7 76 40 34 27 - 33 25
M4/P4 7 71 45 34 - 36 28 - 32 23
M5/P5 7 70 25 37 31 - 35 22

Tableau A.12 — Valeurs types de l'indicateur de consommation annuelle d'énergie DE en kWh.m-2 pour le
profil routier F

Classe Largeur de la Type de source


d'éclairage chaussée
m Mercure Iodures Sodium, Sodium, LED
ovoïde tubulaire
M3/P3 7 4,5 2,6 2,0 1,6 - 1,9 1,3
M4/P4 7 3,2 2,0 1,5 1,2 - 1,5 1,0
M5/P5 7 2,0 0,6 1,0 0,8 – 1,0 0,6

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A.3.8 Valeurs types de l'AECI pour différents profils nocturnes

Les valeurs types de l'AECI présentées de A.3.2 à A.3.7 s'appliquent au profil nocturne à pleine puissance (voir
A.1.2) avec une durée de fonctionnement annuelle de 4 000 h. Pour prendre en compte les différents profils
nocturnes, il suffit généralement de combiner les durées de fonctionnement annuelles des niveaux d'éclairage
individuels avec la puissance système associée et la probabilité de détection (dans les systèmes équipés de
détecteurs) dans un seul coefficient de fonctionnement de l'éclairage cop. Ce coefficient peut être utilisé pour
multiplier l'AECI pour le fonctionnement à pleine puissance afin d'obtenir la valeur de l'AECI pour le profil
nocturne réel.

Le Tableau A.13 indique les valeurs types du coefficient de fonctionnement de l'éclairage cop pour différents profils
nocturnes s'appuyant sur ces hypothèses :

 Pleine puissance : 4 000 h de fonctionnement à pleine puissance P ;

 Bi-puissance : 2 175 h à pleine puissance P et 1 825 h à puissance réduite 0,7 P, avec un niveau d'éclairage
réduit à 50 % ;

 Trois puissances : 2 175 h de commande d'éclairage à deux niveaux 100 % et 60 % de la puissance système
avec une probabilité de détection de 80 % et 1 825 h de commande d'éclairage à deux niveaux réduits 60 %
et 20 % de la puissance système avec une probabilité de détection de 20 %.

Tableau A.13 — Valeurs types du coefficient de fonctionnement de l'éclairage cop en % pour différents
profils nocturnes

Profil nocturne cop


%

Pleine puissance 100,0


Bi-puissance 86,3
Trois puissances, avec détecteurs 62,8

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Annexe B
(informative)

Efficacité lumineuse d'installation

B.1Généralités

L'efficacité lumineuse d'installation est calculée à l'aide de la formule suivante :

inst  C L  f M U  RLO ls P (B.1)

ηinst est l'efficacité lumineuse d'installation en lm.W-1 ;

CL est le facteur de correction pour les projets d'éclairage basés sur la luminance ou l'éclairement
hémisphérique ;

fM est le facteur de maintenance global (MF) de l'installation d'éclairage ;

U est l'utilance de l'installation d'éclairage ;

RLO est le rendement optique des luminaires utilisés dans l'installation d'éclairage ;

ηls est l'efficacité lumineuse des sources lumineuses utilisées dans l'installation en lm.W-1 ;

ηP est l'efficience énergétique des luminaires utilisés dans l'installation d'éclairage.

Il convient d'évaluer l'efficacité lumineuse d’installation ηinst en tenant compte des conditions de fonctionnement
réelles de l'installation d'éclairage.

Il convient que le facteur de maintenance soit le même que celui utilisé pour le calcul des paramètres
photométriques conformément à l'EN 13201-3.

B.2Calcul du facteur de correction

Lorsque l'exigence minimale pour une ou plusieurs zones est exprimée en luminance de la surface de la chaussée,
la capacité de l'installation d'éclairage à produire la luminance peut être relativement élevée ou faible si la valeur
du coefficient de luminance moyenne de la surface de la chaussée Q0 s'écarte de la valeur normalement supposée
de 0,07 cd⋅m-2⋅lx-1 ou en raison d'une directivité spécifique de l'éclairage. Le facteur de correction tenant compte
de ces deux aspects est calculé à l'aide de la formule suivante :
n
CL   (E i,min  Ai ) /  A (B.2)
i 1

E i,min est l'éclairement moyen minimal requis ;

Ai est la zone à laquelle l'éclairement moyen minimal requis s'applique ;

ΦA est le flux lumineux atteignant la zone à éclairer ;

n est le nombre de zones à éclairer.

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Pour une zone Ai où le critère de conception de l'éclairage est la luminance minimale de la surface de la chaussée
Li,min , la valeur de l'éclairement moyen minimal requis est fixée à :

E i,min  Li,min /0,07 (B.3)

Pour une zone Ai où le critère de conception de l'installation est l'éclairement hémisphérique Ehs, la valeur de
l'éclairement moyen minimal requis est fixée à :

E i,min  Ehs / 0,65 (B.4)

NOTE La valeur de 0,65 est empirique et représente une valeur moyenne pour différentes installations d'éclairage.

B.3Calcul de l'utilance

L'utilance (U) est définie comme le rapport entre le flux lumineux reçu par la surface de référence et la somme des
flux totaux individuels des luminaires de l'installation :

A
U (B.5)
nlu  ls  RLO

ΦA est le flux lumineux atteignant la zone à éclairer, en lm ;

Φls est le flux lumineux émis par la ou les sources lumineuses dans un luminaire, en lm ;

RLO est le rendement optique des luminaires utilisés dans l'installation d'éclairage ;

nlu est le nombre de luminaires de l'installation.

B.4Calcul de l'efficience des luminaires

L'efficacité lumineuse d'un luminaire est inférieure à l'efficacité lumineuse de la ou des sources dans le luminaire
en raison des pertes optiques et de la consommation de l'appareillage. Le rendement optique RLO, désigné par LOR
(Light Output Ratio - rendement normalisé du luminaire) est le rapport entre le flux lumineux sortant d'un
luminaire et le flux lumineux de la ou des sources dans ce luminaire. Il peut être calculé à partir des données
photométriques des luminaires et est généralement fourni par les fabricants de luminaires.

L'efficience énergétique d'un luminaire est le rapport entre la puissance de la ou des sources et la puissance
système du luminaire :

P  Pls / P (B.6)

Pls est la puissance de la ou des sources dans le luminaire, en W ;

P est la puissance système du luminaire, en W.

NOTE 1 Pour certains luminaires à LED, les valeurs pour Pls, ηls et RLO ne sont pas disponibles et il est nécessaire de les
remplacer par l'efficacité lumineuse globale du luminaire.

NOTE 2 En général, la puissance système P peut aussi inclure d'autres dispositifs qui sont extérieurs au luminaire mais qui
sont directement associés à la zone à éclairer.

23
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Annexe C
(informative)

Facteur d'éclairage d'une installation

C.1 Facteur d'éclairage d'installation qinst

L'EN 13201-2 prescrit la conception et la réalisation des installations d'éclairage pour les routes à trafic motorisé
conformément aux niveaux de luminance moyenne de la route (classes d'éclairage M). Toutefois, l'indicateur de
densité de puissance (DP), la puissance système (P) et l'indicateur de consommation annuelle d'énergie (DE)
dépendent de l'éclairement horizontal moyen ( E ).

Lorsque les classes d'éclairage M sont utilisées, il convient que le concepteur de l'éclairage sélectionne les
luminaires qui produisent la luminance de la route L telle que définie dans l'EN 13201-2 avec l'éclairement de
route le plus faible E . Dans ce but, il est essentiel d'utiliser un paramètre simple pour permettre d'effectuer une
comparaison facile et rapide de la performance énergétique obtenue avec différents luminaires et/ou dans
différentes installations. Il est pour cela possible d'utiliser le facteur de luminance d'installation qinst, défini
comme :

L
qinst  (C.1)
Q0  E

L est la luminance moyenne maintenue calculée de la chaussée conformément à l'EN 13201-3:2015, 7.1 et
8.2, en cd.m–2 ;

E est l'éclairement horizontal moyen maintenu calculé de la surface de la chaussée lorsque la luminance de
la surface de la chaussée est L , en lx ;

Q0, est le coefficient de luminance moyenne du tableau r adopté dans le calcul de la luminance, en sr –1.

NOTE Il s'agit d'un paramètre de normalisation, qui donne un caractère sans dimension à qinst en faisant référence à une
propriété photométrique normalisée de la surface de la chaussée.

C.2 Rôle de qinst dans la conception de l'éclairage public dans le but d’effectuer des
économies d'énergie

Le facteur qinst proposé ici suit les recommandations de la publication CIE 144 pour une prise en compte attentive
du quotient luminance/éclairement dans l'éclairage public. Le facteur qinst, dont la plage type est comprise entre
0,8 et 1,3, est étroitement corrélé aux consommations d'énergie et à la compatibilité environnementale. Ainsi,
l'augmentation des valeurs de qinst dans ladite plage correspond à une baisse de 40 % de l'indicateur de densité de
puissance DP, ce qui ne peut pas être négligé.

Le facteur qinst caractérise la performance énergétique des installations d'éclairage public indépendamment des
composants d'éclairage utilisés pour leur réalisation réelle ; la luminance de la chaussée et l'éclairement peuvent
être obtenus à partir du projet d'éclairage ou mesurés sur la chaussée. La performance énergétique peut donc être
évaluée dans tous les cas, même si aucune donnée concernant la source lumineuse, les luminaires, etc. n'est
connue. De plus, à la phase de conception, les performances relatives aux consommations d'énergie peuvent être
évaluées immédiatement, sans aucun calcul supplémentaire. Dans tous les cas, qinst permet de comparer
facilement l'efficience de différents types d'installations, en particulier entre les installations anciennes et les
installations de la toute dernière technologie.

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C.3 Valeurs types de qinst

L'expérience montre que les meilleurs résultats pour les consommations d'énergie et la compatibilité
environnementale peuvent être obtenus avec qinst >1 avec une conception minutieuse.

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EN 13201-5:2015 (F)

Annexe D
(informative)

Présentation des indicateurs de performance énergétique

Les deux indicateurs de performance énergétique, l'indicateur de densité de puissance (PDI) et l'indicateur de
consommation annuelle d'énergie (AECI), sont des paramètres indissociables, il convient donc de toujours les
présenter ensemble. Il convient aussi d'afficher clairement toutes les valeurs et les hypothèses utilisées pour le
calcul des indicateurs de performance énergétique conjointement avec les indicateurs. Le Tableau D.1 donne un
exemple. Dans certains cas, l'interprétation graphique du profil nocturne peut constituer un mode de
représentation adapté.

Tableau D.1 — Exemple d'informations à présenter conjointement avec les indicateurs de performance
énergétique

Puissance système
Luminaire 1 Luminaire 2 Luminaire 3 Luminaire 4 Luminaire 5
Puissance consommée P (W)
Puissance supplémentaire Pad (W)
Zone éclairée
Sous-zone 1 Sous-zone 2 Sous-zone 3 Sous-zone 4 Sous-zone 5
Zone à éclairer A (m2)
Éclairement calculé E (lx)
Profil nocturne
Période 1 Période 2 Période 3 Période 4 Période 5
Heures de fonctionnement
annuelles (h)
Coefficient de réduction (%)
Probabilité de détection (%)
Indicateurs de performance énergétique
Période 1 Période 2 Période 3 Période 4 Période 5
Indicateur de densité de puissance
Dp (W.lx-1.m-2)
Indicateur de consommation
annuelle d’énergie DE (Wh.m-2)

NOTE Si nécessaire, des luminaires, zones ou périodes de temps supplémentaires peuvent être rajoutées dans le tableau.

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Bibliographie

[1] CEN/TR 13201-1, Éclairage public — Partie 1 : Sélection des classes d’éclairage;

[2] EN 13201-4, Éclairage public — Partie 4 : Méthodes de mesure des performances photométriques.

[3] CIE S 017/E: 2011, ILV, Vocabulaire international de l'éclairage.

[4] CIE 115:2010, Lighting of Roads for Motor and Pedestrian Traffic.

[5] CIE 144:2001, Road Surface and Road Marking Reflection Characteristics.

[6] CIE 154:2003, The Maintenance of Outdoor Lighting Systems.

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