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1S Cours sur le module O2 : Observer - Sources de lumières colorées

Notions et contenus Objectifs


Différentes sources de lumières : Distinguer une source
étoiles, lampes variées, laser, DEL, polychromatique d’une source
etc. monochromatique caractérisée par
une longueur d’onde dans le vide.
Domaine des ondes Connaître les limites en longueur
électromagnétiques. d’onde dans le vide du domaine
visible et situer les rayonnements
infrarouges et ultraviolets.
Couleur des corps chauffés. Loi de Exploiter la loi de Wien, son
Wien. expression étant donnée.
Pratiquer une démarche
expérimentale permettant d’illustrer
et de comprendre la notion de
lumière colorée.
Quantification des niveaux d’énergie Interpréter les échanges d’énergie
de la matière. entre lumière et matière à l’aide du
Énergie d’un photon. modèle corpusculaire de la lumière.
Relation ∆E = h · ν dans les échanges Connaître les relations λ = νc et
d’énergie. ∆E = h · ν et les utiliser pour exploiter
un diagramme de niveaux d’énergie.
Spectre solaire. Expliquer les caractéristiques (forme,
raies) du spectre solaire.

1 Différentes sources de lumière : étoiles, lampes variées,


laser, DEL, etc.
Les étoiles, les lampes, les lasers sont des sources de lumière. On parle de source de lumière
primaire. La lune, l’écran de cinéma et la plupart des objets qui nous entourent sont des objets
qui diffusent la lumière qu’ils reçoivent. On parle de source de lumière secondaire.

Une source de lumière (primaire) est un objet qui produit la lumière qu’il émet.

Figure 1 – Trois sources de lumière : ampoule (lampe à incandescence), laser (light amplifica-
tion by stimulated emission of radiation ou amplification de lumière par émission stimulée de
radiations), LED (light emitting diode ou diode électroluminescente)

1 E. H.
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2 Domaines des ondes électromagnétiques


2.1 Lumières mono et polychromatiques
La lumière émise par une source peut être analysée par un prisme ou un réseau.

Figure 2 – Décomposition de la lumière blanche par un prisme


Si la lumière est décomposée, elle est polychromatique. Elle correspond à une
superposition de radiations de toutes sortes de couleurs.

Figure 3 – 1er prisme : lumière polychromatique, 2nd prisme : lumière monochromatique


Si la lumière n’est pas décomposée, elle est monochromatique. Elle correspond à une
radiation d’une seule sorte de couleur.

2 E. H.
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2.2 Longueur d’onde dans le vide d’une radiation


La lumière fait partie des ondes électromagnétiques. Sa vitesse de propagation dans le vide est
c = 3, 00 × 108 m · s−1 .

Chaque radiation peut être caractérisée par sa longueur d’onde dans le vide (distance
entre deux vagues successives), notée λ. L’unité de λ est le mètre (m).

Figure 4 – Les ondes électromagnétiques


L’œil humain est un récepteur qui est sensible à des radiations dont la longueur d’onde est
comprise entre 400 nm et 800 nm (1 nm = 10−9 m).
Les rayonnements ultraviolets (UV) se situent entre la lumière violette et les rayons X. Une
partie des UV solaires est absorbée par la couche d’ozone qui entoure la Terre.
Les rayonnements infrarouge se situent entre la lumière rouge et les ondes radio. Les rayonne-
ments émis par un corps chauffé contiennent des IR, le signal d’une trélécommande de téléviseur
est transmis par un faisceau IR.

Figure 5 – Spectre de l’ampoule (spectre d’émission continu, lumière polychromatique),


spectre du laser (spectre d’émission de raie, lumière monochromatique), spectre le la LED
(spectre d’émission continu, lumière polychromatique)

3 E. H.
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3 Couleur des corps chauffés. Loi de Wien.


Un corps dense émet un rayonnement électromagnétique que l’on appelle rayonnement
thermique qui dépend de sa température, et dont le spectre est continu.
Lorsque la température augmente, le spectre s’enrichit progressivement vers le violet et la
couleur perçue passe du rouge sombre au blanc.

Figure 6 – Variation du spectre d’émission en fonction de la température du filament de


la lampe à incandescence (qui augmente avec l’intensité du courant électrique qui le traverse
puisque la puissance thermique dégagée est Pthermique = R × I 2 )

3.1 Loi de Wien


Dès 1893, Wilhelm Wien (1864-1928) montre expérimentalement que le spectre continu du
rayonnement thermique, émis par un corps à la température T, a une intensité maximale pour
une longueur d’onde λmax qui est donnée par la relations :

2, 90 × 10−3
λmax =
T
où λmax est en mètres (m), T en kevins (K), sachant que la relation entre la température T
en kelvin et la température θ en degrés celsius est : T = θ + 273.

Figure 7 – Loi de Wien


Remarque : La notation λmax n’indique pas une valeur maximale pour λ, mais c’est la valeur
de λ correspondant au maximum de l’intensité du rayonnement thermique.

4 E. H.
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3.2 Couleur perçue


La loi de Wien ne suffit pas à prévoir la couleur d’un corps chauffé car elle dépend de
l’ensemble des radiations visibles émises.

Remarque : En 1900, Max Planck (1858-1947) a montré à partir d’un modèle de corps idéal,
qu’il est possible de calculer l’intensité du rayonnement thermique qu’il émet en fonction de
la longueur d’onde, pour une température donnée. L’aspect de la courbe obtenue permet de
présumer de la couleur de ce corps.
Certains corps réels ont un comportement qui se rapproche de celui de ce modèle, les étoiles
par exemple.

Figure 8 – Couleurs des étoiles en fonction de la température effective de leur surface et


températures de couleur de diverses ampoules (bien noter qu’elle est différente de la température
effective de la surface de l’ampoule). Elle permet de qualifier l’ambiance créée par la lumière
émise : "chaude" ou warm light en anglais pour une lumière plutôt rouge ou "ambiance froide"
ou cold light, pour une lumière plutôt bleue. Le rendu "lumière solaire" correspond à 4000 K

4 Interaction lumière-matière : émission et absorption.


Pour émettre de la lumière en permanence, la matière doit recevoir de l’énergie. Par exemple,
les piles s’usent lorsque l’on fait fonctionner une lampe de poche ; le compteur d’énergie d’une
installation domestique tourne lorsqu’on éclaire une pièce.
Inversement, lorsque la lumière est absorbée par la matière, de l’énergie est récupérée. Par
exemple, la lumière du soleil alimente les piles photovoltaïques des panneaux solaires, chauffe
l’atmosphère et le sol, apporte l’énergie nécessaire à la photosynthèse chlorophylienne.

La lumière transporte de l’énergie.

5 E. H.
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Figure 9 – Photosynthèse et panneaux photovoltaïques


Les ondes lumineuses appartiennent au domaine des ondes électromagnétiques : chaque radia-
tion lumineuse est caractérisée par sa longueur d’onde dans le vide λ.
Une onde étant la propagation d’une vibration, chaque radiation est aussi caractérisée par sa
fréquence ν (lire "nu"). La fréquence d’une radiation est indépendante du milieu de propaga-
tion.

La fréquence ν d’une radiation est liée à sa longueur d’onde dans le vide λ par la relation :
c
λ=
ν
Avec c en mètres par seconde (m·s−1 ) ; c = 3,00. 108 m·s−1 dans le vide,
ν en hertz (Hz) et λ en mètres (m).

5 Modèle corpusculaire de la matière : le photon


5.1 Insuffisance du modèle ondulatoire
En 1900, Lord Rayleigh montre que la puissance rayonnée est proportionnelle à la température
absolue et inversement proportionnelle au carré de la longueur d’onde. Malheureusement cette
dernière formule ne marche pas dans le domaine ultraviolet, ce qui amènera Paul Ehrenfest à
créer le terme de catastrophe ultraviolette.
Au cours de l’année 1900, des expériences montrent que cette théorie du rayonnement fonctionne
bien pour des émissions allant de l’infrarouge au vert. Par contre, pour le bleu, le violet et, plus
encore, l’ultraviolet, les résultats ne concordent pas du tout avec cette théorie, qui est mise en
échec. Par exemple, selon la théorie, un feu de cheminée serait une source de rayonnements
mortels (de rayons gamma).
C’est pour apporter une réponse à ce problème de théorie du rayonnement que le physicien
allemand Max Planck propose à la fin de l’année 1900 une idée révolutionnaire.
Pour interpréter les propriétés des échanges d’énergie entre matière et lumière, les physiciens ont
été amenés à admettre que les énergies échangées ne peuvent prendre des valeurs quelconques.

Le modèle ondulatoire de la lumière est indispensable pour étudier la propagation de la


lumière mais est insuffisant pour décrire les échanges d’énergie entre matière et lumière.

6 E. H.
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Figure 10 – La catastrophe ultraviolette est l’erreur mise en évidence pour les courtes longueurs
d’onde (correspondant à T > 5000 K) dans la loi de Rayleigh du modèle classique (courbe en
noir), donnant l’énergie émise par un corps noir idéal (la courbe correcte est celle en bleue
prédite par la loi de Planck)

5.2 Le photon
Les transferts d’énergie entre matière et lumière sont discontinus ou quantifiés. Ils ne
peuvent se faire que par "paquets" d’énergie contenant chacun une énergie bien déterminée.

En physique, un paquet d’énergie contenant la plus petite énergie échangeable est appelé un
quantum (au pluriel : des quanta).

Un quantum d’énergie lumineuse est appelé un photon.

Figure 11 – L’effet photoélectrique : pour arracher des électrons d’une plaque métallique,
augmenter l’intensité lumineuse ne suffit pas, il faut que la couleur de la lumière (représentée
par des vagues) respecte certaines conditions. Ça ne marche pas du tout avec de la lumière
rouge mais ça marche avec de la lumière verte. Avec de la lumière bleue les électrons (ronds
jaunes) sont émis avec une plus grande vitesse (une plus grande énergie cinétique). En 1905
Einstein à postulé que la lumière était composée de photons dont l’énergie est proportionnelle
à la fréquence de l’onde électromagnétique et le coefficient de proportionnalité est égal à la
fameuse constante de Planck h de la loi de Planck, inventée par Planck pour modéliser (par
artifice, selon lui) l’intensité des couleurs émises par les corps chauffés (mais il n’y croyait guère)

7 E. H.
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5.3 Energie du photon


L’énergie du photon ne dépend que de la fréquence de la radiation qui le transporte ou, ce qui
revient au même, de sa longueur d’onde dans le vide.

L’énergie E d’un photon, associé à une radiation de fréquence ν, est donnée par la relation :

E = h ·ν (formule de Planck)

Avec ν en hertz (Hz), E en joules (J) et h qui désigne une constante universelle appelée
constante de Planck telle que h = 6,63 × 10−34 J·s.

Remarque : Plus la longueur d’onde dans le vide est petite, plus sa fréquence et donc l’énegie
du photon associé à l’onde sont grandes.

Application : Calculer l’énergie des photons pour une longueur d’onde dans le vide égale à
400 nm (violet) et pour une une longueur d’onde dans le vide égale à 800 nm (rouge).
Réponse :

h·c 6, 63 × 10−34 · 3, 00 × 108 1, 989 × 10−16


E1 = h ·ν1 = = = = 4, 9725 × 10−19 J
λ1 400 × 10−9 400
4, 9725 × 10−19
E1 = 4, 9725 × 10−19 J = ' 3, 11 eV avec 1 eV = 1,6× 10−19 J
1, 6 × 10−19
h·c 6, 63 × 10−34 · 3, 00 × 108 1, 989 × 10−16
E2 = h ·ν2 = = = = 2, 48625 × 10−19 J
λ2 800 × 10−9 800
2, 48625 × 10−19
E1 = 2, 48625 × 10−19 J = ' 1, 55 eV
1, 6 × 10−19
1, 989 × 10−16 1243, 13
E(eV) = −19
=
1, 6 × 10 · λ(nm) λ(nm)

Conclusion : le photon violet a une énergie deux fois plus grande que le photon rouge. L’énergie
est proportionnelle à la fréquence et inversement proportionnelle à la longueur d’onde (dans le
vide). Le rouge a une longueur d’onde deux fois plus grande que le violet donc une fréquence
et une énergie deux fois plus petites. Le violet a une longueur d’onde deux fois plus petite
que le rouge donc une fréquence et une énergie deux fois plus grandes.

5.4 Dualité onde corpuscule


On peut modéliser la lumière par un déplacement de particules de masse nulle au repos (mais
ils ne sont jamais au repos et ne peuvent se mouvoir qu’à une seule vitesse dans le vide, à savoir
c) : les photons. On dit pour cela que la lumière a une structure corpusculaire.
On peut également modéliser la lumière par une onde électromagnétique, capable de se déplacer
dans le vide à la vitesse de la lumière, à savoir c. On dit pour cela que la lumière a une structure
ondulatoire.
Par conséquent, la lumière a une double structure corpusculaire et ondulatoire que l’on nomme
"dualité onde corpuscule". On entend parfois dire que la lumière est "à la fois" onde et cor-
puscules (ou onde et corpuscule) mais cela n’a aucun sens. La lumière est en réalité quelque
chose de plus complexe, appelé "quantum" qui sous certains aspects a des propriétés corpus-
culaires (pour les photons de haute énergie comme les rayons X ou les rayons gamma, ce sont
ces propriétés corpusculaires qui dominent) et sous d’autres aspects des propriétés ondulatoires
(pour les photons de basse énergie comme les ondes radio, ce sont ces propriétés ondulatoires

8 E. H.
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qui dominent). La lumière n’est pas "à la fois" onde et corpuscule, elle n’est, en toute rigueur
"ni" l’un "ni" l’autre, même si elle peut prendre l’apparence tantôt de l’une ou tantôt de l’autre
pour un expérimentateur.

Figure 12 – La métaphore du cylindre

6 Quantification des niveaux d’énergie de la matière


La découverte du photon et l’étude des spectres de raies atomiques ont permis aux physiciens
de comprendre la structure de l’atome.

6.1 Quantification des niveaux d’énergie de l’atome


À chaque répartition des électrons sur les couches électroniques correspond un niveau d’éner-
gie de l’atome.
Pour qu’un électron passe d’une couche électronique à une couche supérieure, l’atome doit
recevoir une certaine quantité d’énergie : il passe d’un niveau à un niveau supérieur.
Si le changement de couche est l’inverse du précédent, l’atome restitue la même quantité d’éner-
gie.

Figure 13 – Les niveaux d’énergie de l’atome

9 E. H.
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Les énergies pouvant être échangées par un atome au repos sont quantifiées : elles ne
peuvent prendre que des valeurs discrètes.

On appelle énergie d’un niveau l’énergie que l’atome doit fournir pour passer de ce niveau à un
niveau de référence (arbitrairement choisi). La quantification des échanges peut ainsi s’exprimer
de façon équivalente :

Les niveaux d’énergie de l’atome sont quantifiés : leur énergie ne peut prendre que des
valeurs discrètes.

Les niveaux d’énergie d’un atome ont des valeurs bien déterminées, caractéristiques de l’atome.

Lorsque l’atome est à son niveau d’énergie le plus bas, on dit qu’il est dans son état fonda-
mental. Sinon, on dit qu’il est dans un état excité.
Un changement de niveau s’appelle une transition électronique (ou plus simplement transi-
tion). Une transition est symbolisée par une flèche droite.

Figure 14 – Mécanismes d’émission de photon et d’absorption de photon


L’atome cède l’énergie E2 -E1 lors d’une transition d’un niveau supérieur (2) à un niveau infé-
rieur (1) : on représente cette transition par une flèche droite, orientée de haut en bas. Cette
transition s’accompagne de l’émission d’un rayonnement, un photon, représenté par une
flèche ondulée "sortante".
L’atome absorbe de l’énergie E2 -E1 lors d’une transition d’un niveau inférieur à (1) un niveau
supérieur (2) : on représente cette transition par une flèche droite, orientée de bas en haut. Cette
transition s’accompagne de l’absorption d’un rayonnement, d’un photon, représenté par
une flèche ondulée "rentrante".

10 E. H.
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6.2 Relation ∆E = h · ν dans les échanges d’énergie et interprétation


des spectres atomiques
Pour interpréter les spectres lumineux atomiques, il faut admettre les hypothèses suivantes :

Un atome peut subir des transitions en échangeant de l’énergie avec un rayonnement lumineux.
Dans ce cas, a chaque transition, l’énergie est intégralement échangée sous forme d’un photon
et d’un seul.
Si l’atome transite vers un niveau inférieur, un photon est émis ; dans le cas inverse, un photon
est absorbé.

Dans ce cadre, on peut expliquer les propriétés des spectres atomiques.


Les énergies E des photons qu’un atome peut échanger ne peuvent prendre que des valeurs
discrètes, et ces valeurs sont les mêmes que les photons soient émis ou absorbés ; il en est de
E ∆E
même pour les fréquences des radiations puisque ν = = avec ∆E l’écart d’énergie entre
h h
le niveau de départ et le niveau d’arrivée pour la transition électronique. Le spectre d’un atome
est un spectre de raies et les raies ont les mêmes places dans les spectres d’émission que
dans les spectres d’absorption.

Figure 15 – Spectre d’émission de raies et spectre d’absorption de raies pour un même atome

Figure 16 – Spectre d’émission de raies d’une lampe spectrale au mercure

Figure 17 – Niveaux d’énergie de l’atome de mercure et transitions électroniques possibles

11 E. H.
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La quantification des énergies est une propriété générale observée à l’échelle microscopique.
Ainsi les molécules ou encore les noyaux atomiques, ont des niveaux d’énergie quantifiés ; ce
qui se manifeste dans différents domaines du spectre des ondes électromagnétiques.

7 De l’atome aux étoiles, le spectre solaire

Figure 18 – Spectre d’émission du soleil

Le spectre solaire est constitué par le spectre de la lumière blanche, appelé le fond continu,
auquel se superpose un spectre de raies d’absorption constitué d’environ 20 000 raies
sombres.

12 E. H.
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La lumière provenant de la photosphère est émise par un gaz condensé et chaud. Son spectre
constitue le fond continu.
L’atmosphère du Soleil, ou chromosphère, absorbe une partie de cette lumière. Elle est respon-
sable des raies d’absorption.

Figure 19 – Spectre d’émission continu (photosphère) et spectre d’absorption de raies (chro-


mosphère) du soleil

Le fond continu du spectre solaire est dû au rayonnement thermique de la photosphère.


Le spectre d’absorption caractérise les éléments présents dans la chromosphère.

Remarque : Le spectre solaire observé depuis le sol terrestre contient en outre quelques raies
d’absorption dues à l’atmosphère terrestre.

D’une manière générale, l’étude détaillée des spectres des étoiles, ou des autres objets lumi-
neux lointains de l’Univers, permet d’accéder à leurs caractéristiques physiques et chimiques
(température, composition chimique mais aussi pression, vitesse, propriétés magnétiques, etc.).

13 E. H.

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