Anatomie CFASS3

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OBJECTIF DU COURS

OBJECTIFS GENERAUX:

A la fin de ce cours d'anatomie et physiologie, étudiant devra être capable:

d'acquérir les connaissances sur l'aspect et le fonctionnement normaux du corps humain.

OBJECTIFS SPECIFIQUES:

A la fin de ce cours l'étudiant sera en mesure de :

1. Décrire systématiquement la structure de chaque partie du corps humain.

2. Expliquer le fonctionnement nomal de chaque organe, chaque appareil et

chaque système que comporte le corps humain.

CHAPITREI: INTRODUCTION

1.1. DEFINITIONS DES CONCEPTS

1. Anatomie: c'est l'étude des structures du corps. Elle étudie les formes, les Positions et les relations
des parties les unes par rapport aux autres.

2. Anatomie fonctionnelle: C'est la partie de l'anatomie qui étudie les fonctions qu'accomplissent les
différents organes.

3. Anatomie topographique: elle étudie la division, la position des organes du corps.

4. Anatomie pathologique: elle étudie les structures des organes affectés.

5. Homéostasie : est le processus par leguel une stabilité relative du milieu intérieur du corps est
maintenue, de façon à ce que les fonctions métaboliques cellulaires se déroulent avec le maximum
d'efficacité. L'homéostasie est assurée par les muscles et les glandes, dont le fonctionnement est régulé
par les informations sensorielles provenant du milieu intérieur.

6. Physiologie: c'est l'étude de fonctionnement du corps ainsi que de celui de différentes structures
considérées individuellemernt.

7. Physio- pathologie: c'est l'étude de fonctionnement des organes affectés.


8. Biologie: C'est l'étude de la vie ou de phénomènes par lesquels se manifestent la vie.

9. Embryologie: c'est l'étude du développement des être pluricellulaires et de

la multiplication de l'oeuf fécondé ou zygote jusqu'à 3 mois.

10. Cytologie: c'est l'étude de la cellule.

11. Histologie: c'est l'étude microscopique des tissus.

12. Tissu: ensemble de cellules différenciées en vue de la même fonction et groupées à cet effet selon
un certain ordre.

13. Organe: ensemble des tissus qui participent à une même fonction.

14. Appareil : ensemble des organes de différente nature, concourant à une même fonction. Ex:
L'Appareil circulatoire

15. Le système : ensemble des organes de même nature concourant à une même fonction. Ex: Le
système nerveux, le système endocrinien.

16. L'anatomie et la physiologie sont les disciplines complémentaires de la biologie, la science qui étudie
les organes vivants.

17. L'anatomie humaine étudie la structure du corps et les relations entre les structures du corps.

18. La physiologie humaine s'intéresse au fonctionnement des différentes parties du corps. De maniére
gênèrale, C'est la structure qui détermine la fonction.

19. Un organe est composé de plusieurs types de tissus qui assurent, de façon coordonnée, une
fonction déterminée.

20. Un système : est composé de 2 organes ou plus et de tissus, qui constituent une unité assurant la
même fonction ou un ensemble de fonctions.

Les systèmes du corps sont:

• Les systèmes musculaires et squelettiques, qui assurent le soutien du corps et la locomotion.

• Les systèmes endocrinien et neveux qui ont des fonctions d'intégration et de coordination, pour
assurer un fonctionnement cohérent du corps.

• Le système, digestif, respiratoire, circulatoire, lymphatique et urinaire qui assurent le transport et la


transformation des substances du cops.

• Le système digestif assure la dégradation mécanique et chimique des aliments pour qu'ils puissent
être utilisés par les cellules et élimine les déchets.
•Le système respiratoire assure l'oxygénation du sang, élimine la dioxyde de carbone, et participe à la
régulation de la balance acido-basique.

•Le système circulatoire transporte les gaz respiratoires, les nutriments, les déchets et les hormones : il
participe à la régulation de la température du corps et de

l'équilibre acido-basique, et protège l'organisme des pertes d'eau et des maladies.

• Le système lymphatique transporte la lymphe en provenance des tissus jusqu'au

courant sanguin, participe å la défense contre les infections et à I'absorption des graisses..

Le système urinaire élimine les déchets transportés par le sang: régule la composition chimique, le
volume, et la balance électrolytique du sang, et participe au maintien de l'équilibre acido-basique de
l'organisme.

•Le système tégumentaire , la protection du corps, de régulation de la temperaure corporelle ,


d'élimination des déchets, de réception des stmuli sensoriels.

Le système reproducteur ou sexuel assure la production des hormones sexuelles et

des gamètes, pour la reproduction.

L'etre humain, organisme vivant

Les êtres humains, (homo sapiens) sont des organismes vivants. Comme pour tous les organismes
vivants, les besoins physiques de base des êtres humains sont l'eau, pour

assurer Iensemble des processus métabolismes ; la nourriture, pour fournir de l'énergie:

les matériaux de base pour construire la matière vivante, et des composés chimiques

nécessaires aux réactions vitales : l'oxygène pour produire de l'énergie à partir des

nutriments : la chaleur pour favoriser les réactions chimiques; et la pression pour permettre la
respiration.

12. LES NVEAUX D'ORGANISATION DU CORPS HUMAIN.

Les niveaux d'organisation du corps humain sont, du plus simple au plus complexe

chimique, cellulaire, tissulaire, organique, systémique et enfin le niveau de l'organisme.

Chaque niveau représente l'association d'unités du niveau inférieur.


Les niveaux chimique et cellulaire sont les niveaux de base. Un tissu est un groupe de

cellules semblables qui assurent la même fonction spécialisée. L'organisme humain comporte quatre
type de tissus.

CHAPITRE II. GENERALITES

2.1. La cytologie

2.1.1. Définition de la cellule :

Une cellule est une unité de base de la vie; c'est la plus petite potion individualisée de matière ou
puissent se manifester les phénomènes de la vie. Ces cellules peuvent exister isolées ou groupées:

✔ Les étres vivants constituės d'une seule cellule, sont des êtres unicellulaires. Ex: amibe

Les êtres vivants constitués de plusieurs cellules sont des êtres

pluricellulaires. Ex : I'homme

21.2. Taille et forme:

La taille d'une cellule est évaluée en micron (1/1000 de mm) et diffère d'une espèce à une autre et
comme pour la taille, la fome des cellules est variable, mais au début toute la cellule a la forme
sphérique.

2.1.3. Structure

Elle varie aussi d'un organe ou dun tissu à un autre, cependant toutes les cellules ont un certain nombre
de propriétés communes. C'est ainsi que toutes les cellules comprennent un corps cellulaire, le
cytoplasme, au sein duquel se trouve une partie plus colorée, le noyau.

2.1.3.1. Le cytoplasme:

est constitué d'une substance visqueuse(hyaloplasme) renfermant des granulations ou inclusions


cytoplasmiques de la cellule par une

granulations ou inclusions cytoplasmiques. il est limité à la périphérie de la cellule par une membrane, la
membrane cellulaire ou cytoplasmique.

Les inclusions cytoplasmiques sont:


a) Le chondriome: c'est un ensemble de granulations, tantôt isolés, tantôt groupées très -

r de l'énergie à la cellule et elles sont

riches en enzymes. Elles ont pour role de Tournir de Ten

participent à la respiration cellulaire, interviennent dan es Sécrétions et le transport de différents


matériaux à I'intérieur de la cellule.

b) L'appareil de GOLGI: C'est un ensemble de cavités qui interviennent dans l'activité sécrétoire de la
cellule.

c) Les lysosomes : ce sont des granulations qui réalisent la dégradation des substances alimentaires de la
cellule.

d) Le réticulum endoplasmique : c'est un ensemble de cavités qui assistent et assure le transport et le


stockage des matériaux à l'intérieur du corps de la cellule.

e) Les ribosomes: ce sont des granulations qui assurent la synthèse des protéines

NB: L'ensemble des ribosomes et du réticulum endoplasmique s'appelle ergastoplasme.

f) Le centrosome : c'est une petite sphère situé au voisinage du noyau et qui intervient dans la division
cellulaire.

g) Les vacuoles: ce sont des petites cavités contenant des substances de réserve ou de déchets.

2.1.3.2. Le Noyau

C'est un élément indispensable à la vie cellulaire, son ablation détermine la mort des cellules. Il assure la
production des cellules et la transmission des caractères héréditaires: cette transmission se fait grâce
aux chromosomes qui sont constitués dacide desoxyribo- nucléique ou AD.N. Il transmet aux inclusions
cytoplasmiques,aux ribosomes en particulier, des informations qui permettent à ces derniers d'élaborer
les protéines de la cellule. C'est grâce à l'acide ribonucléique ou ARN,que sont transmises ces
informations. Le noyau est composé de:

a) La membrane nucléaire: qui sépare le noyau du cytoplasme.

b) Le nudéoplasme ou suc nucléaire: c'est une substance visqueuse qui

contient des éléments figurés du noyau.

c) Les nucdéoles: ces sont des petites sphères homogènes, très colorables.

d) La chromatine: elle est formée de très nombreux corpuscules réalisant un véritable réseau qui se
transfome en chromosomes lors de la division cellulaire.
N.B: Ce sont les chromosomes qui sont le support des caractères héréditaires et en assurent la
transmission.

1.1.4. La composition chimique

Elle cormprend de nombreux éléments chimiques, dont la combinaison aboutit à la

formation des corps chimiques complexes classés en 2 grands groupes:

a) les substances organiques:

1. Les protides: ils se composent de carbone, d'hydrogène, doxygène et d'azote. Les protides les plus
simples sont les acides aminės.

La combinaison des polypeptides donne naissance aux protėines qui sont les constituants chimiques les
plus importants de la matière vivante.

2. Les lipides: ce sont de corps gras : ils se composent de carbone, d'hydrogène et d'oxygène.

3. Les glucides: ce sont les sucres, ils se composent de carbone, hydrogène et d'oxygène. lls constituent
les aliments de la cellule par excellence.

b) Les substances minérales:

.L'eau: c'est un élėment prépondérant de la constitution de la cellule ;Elle représente en effet les 2/3 du
poids total du corps humain. Elle se trouve dans la cellule sous deux formes:

-L'eau combinée, entrant dans la constitution chimique de la matière vivante:

-L'eau non combinée, dite libre du san :c'est de la lymphe.

2. Les composés minéraux: ce sont les chlorures de Na+, de Ca+, le

magnésium, les sulfates alcalins, le phosphate de ca++...

2.1.5. La vie Cellulaire

La cellule étant ľunité de base de tout être vivant, produit à une échelle infiniment petite les fonctions
élémentaires de la vie. Ces fonctions élémentaires de la vie sont:

a) La fonction de nutrition et le métabolisme

Pour qu'une cellule puisse vivre, il faut qu'elle emprunte du milieu ou elle se trouve les matières
premières indispensable à sa croissance, à l'entretien de son activité, à la

réparation de son usure. Ces matériaux franchissent la membrane cellulaire au niveau de pores qui
permetent le passage des petites molécules et des ions.
Cette absorption par la cellule, des particules volumineuse se fait par:

la phagocytose c'est à dire les cellules éructent des prolongements (les pseudopodes) qui entourent la
particule et l'incluent finalement dans le cytoplasme;

la pinocytose :où la membrane cellulaire se plisse à l'intérieur du cytoplasme, entraînant les particules
dans un canal qui se forme ensuite.

Une partie des matériaux ainsi ingères est utilisé immédiatement par la cellule, soit

pour élaborer la matière vivante, soit pour produire de l'énergie et l'autre partie de ces matériaux peut
être accumulée dans la cellule sous forme de réserve. La synthèse par la cellule de sa propre matière
vivante porte le nom d'anabolisme.

Tandis que la dégradation par la cellule des aliments ou de ses constituants usés

porte le nom de catabolisme. L'ensemble d'anabolisme et de catabolisme forme le

métabolisme.

b) La respiration: la consommation d'oxygène par la cellule constitue la respiration cellulaire.

Certaines cellules empruntent I'02, dont elles ont besoin au milieu extérieur (cellules

aérobiques) tandis que d'autres le trouvent en elles-mêmes grâces à des réactions chimiques
particulières (cellules anaérobiques).

c) La croissance: dès sa croissance à sa maturité, la cellule croit grâce à un anabolisme

d) La reproduction: il existe 2 modes par lesquels les cellules se multiplient:

1. La division directe ou l'amitose: elle ne s'observe que chez les êtres unicellulaires

l'étranglement du cytoplasme et du noyau aboutit à la formation de deux cellules filles

qui ne sont que grossièrement semblables.

2. La division indirecte ou la mitose: elle est le seul mode de reproduction des êtres pluricellulaires. Elle
est complexe, et aboutit également à la formation de deux cellules filles qui sont rigoureusement
semblables entre elles.

Cette dermière division, se réalise en 4 phases:

- Prophase

- Métaphase

-Anaphase
-Télophase

La période comprise entre deux mitoses s'appelle interphase

N.B: les cellules sexuelles se multiplient selon un mode qui diffère de la mitose en ce sens qu'il entraine
toujours une réduction de nombre des chromosomes qui passe de 2n dans la cellule mère à n dans la
cellule fille, ce mode est appelé la méiose ou division réductionnelle.

e) L'activité mėcanique: la cellule est sensible à des à des excitations diverses pouvant être mécaniques,
themiques ou chimique. A ces excitations, la cellule réagit par des mouvements qui se résument en:

- turgescence (gonflement cellulaire):

- amiboisme (possibilité de ramper);

- contraction (raccourcissement: particulier aux cellule musculaires)

f) La mort cellulaire: On dit que la cellule est morte, lorsque l'anabolisme a

définitivement cessé et cette mort peut être brutale ou lente.

NB: Toutes ces fonctions vitales, se retrouvent réunies chez les êtres unicellulaires dans une même
cellule, raison pour laquelle on l'appelle celle indifférenciée Par contre, chez les étres pluricelulaires,
chaque fonction est dévolue à un groupe de celules spécialisées. C'est ainsi que ces cellules sont
appelées cellules différenciées.

2.2. HISTOLOGIE

2.2.1. Définition du tissu : On donne le nom de tissus à un ensemble des cellules différenciées en vue de
la même fonction.

2.2.2. Types de tissus: Il existe plusieurs types de tissus dont:

- les tissus épithéliaux : couvre le corps et la surface des organes, tapisse les cavités du corps et participe
à la formation des glandes. Rôle de protection, d'absorption,

d'excrétion, de sécrétion de diffusion et de filtration.

- les tissus conjonctifs : relie, soutient et protège les différentes parties du corps,

stocke l'énergie et les sels minéraux

- les tissus spécialisés (osseux,nerveux, musculaires, glandulaires, ...)

✔ Le tissu musculaire : contractile, pOur produire le mouvement

Le tissu nerveux : produit et transmet les influx nerveux qui coordonnent les activités du corps.
2.2.2.1. Le tissu épithélial: c'est un tissu fomé des cellules juxtaposée, qui limite les organes vers
l'extérieur ou vers une cavité naturelle de l'organisme. on distingue:

L'épithélium de revêtement: il a un simple rôle de protection vis-à-vis des tissus sous jacents. La forme
des celules qui le constituent permet de distinguer des épithéliums cylindriques cubiques et
pavimenteux.

Les épithėliums peuvent être constitués đune seule couche épithélium simple ou de plusieurs couches
de cellules superposées : Ce sont des épithéliums stratifiés.

-L'ėpithėlium glandulaire: C'est un épithėlium qui a la propriêté délaborer des produits particuliers
(secrétions ou homone )pour les déverser ensuite dans la cavité qu'ils limitent ou dans la circulation. Ces
tissus consttuent des organes spéciaux appelés les glandes.

Sortes des glandes:

• Selon la forme, on distingue

- les glandes tubuleuses (forme de tube)

- les acineuses (en forme de grains de raisin)

Selon la façon d'évacuation des produits de sécrétion, on distingue :

Les glandes exocrines, celles qui excrètent leurs produits de sėcrétion à lextérieur. Ex: glandes
sudoripares.

Les glandes endocriniennes, celles qui déversent leurs sécrétions

directement dans le sang. Ex: thyroide

Les glandes mixtes, celles qui sont à la fois endocrines et exocrines.Ex :le pancréas, les testicules, les
ovaires

2.2.2.2. Le tissu conjonctif :

C'est un tissu de remplissage, intercalé entre les organes et qui comble les vides de sens ceux-ci. Il
comprend des cellules, des fibres, le tout situé dans une substance fondamentale.

Les cellules sont de forme variable, mais la plus caractéristique étant la fibrocyte, qui est une cellule
douée de toute mobilté cependant, il existe des celules conjonctives douées de mobilité et d'un pouvoir
phagocytaire important auxquelles on donne le nom des histiocytes.

La substance fondamentale est faite de collagène,et quant aux fibres, elles peuvent être soit collagènes,
soit élastiques,
Les caractères particuliers des cellules des fibres ou de substance fondamentale vont permettre de
différencier plusieurs sorte des tissus conjonctifs : S'il y a prédominance des cellules, nous pouvons
avoir, suivant la spécialité des cellules:

1. Le tissu réticulo - endothélial (rate, ganglions.. .)

2. Le tissu à fonction élaboratrice.

S'il ya prédominance des fibres, nous aurons:

1.Le tissu fibreux,tendineux, aponėvrotque

2. Le tissus élasigue

*Sil y a prédominance de la substance fondamentale:

1. Le tissu cartilagineux

2. Le tissu osseux

2.2.2.3. Association de tissus ėpthélial et conjonctif

Ces associations, d'une couche de tissu conjonctif et d'une couche de tissu

épithélial, réalisent suivant les cas des muqueuses ou des séreuses:

Les muqueuses: tapissent la cavité de tous les organes creux et de tous les orifices

naturels.

Les séreuses: constituent des sorte «d'emballage» qui enveloppent certains viscères,

CHAP V. TOPOGRAPHIE DU CORPS HUMAIN

4.1 Définition: c'est l'étude de la situation de différentes régions du corps.

4,1..1. Disposition du corps:

a) Position anatomique : Cest une position standard de corps est en position débout la tête vers l'avant,
les bras allongés sur les côtés et les paumes des mains faisant face à l'observateur.

b) Les surfaces corporelles: Il existe deux surface qui sont:

.La surface frontale appelée face ventrale ou antéieure

La surface dorsale appelée aussi face dorsale ou postérieure

c) Les régions anatomiques :

Nous avons
La zone supérieure ou crâniernne

La zone inférieure ou caudale

La zone médiane ou centrale.

La zone latérale ou périphérique

La zone proximale qui se rapproche au point d'attache d'un organe(du centre).

La zone distale, qui s'éloigne du point d'attache.

d). Les plans ou sections

L'étude anatomique du corps humain est souvent facilitée en le découpant en coupe. C'est ainsi que
nous distinguons:

- La coupe longitudinale ou sagittale, qui divise l'organe en 2 parties Latérales gauche et droite.

-La coupe frontale : elle divise l'organe en 2 parties ventrale (antérieure) et dorsale(postérieure)

- la coupe horizontale ou transversale : divise l'organe en 2 parties : Supérieure et Inférieure.

2.3.2. Les cavités de l'organisme:

Les organes intermes appelés viscères sont contenus dans les espaces internes appelés cavités. Les
principales cavités du corps humains sont:

La cavité ventrale : cette cavité est grande, séparée en deux par un muscle appelé

diaphragme.

La partie supérieure appelée cavité thoracique dans laquelle nous trouvons : le cœur, les poumons,
I'oesophage, la trachée et les vaisseaux sanguins.

La partie en dessous du diaphragme est appelée la cavité abdomino-pelvienne qui comprend deux
portions:

la portion abdominale qui renferme le foie, la vésicule biliaire, l'estomac, le pancréas, la rate, les
intestins et les reins.

la portion pelvienne renferme: la vessie, le rectum, la prostate, et les organes

génitaux internes de la femme.

✔ La cavité dorsale : est plus petite que la précédente et se divise en deux:

la cavité crânienne qui renferme le cerveau, le cervelet et le tronc cérébral


la cavité vertébrale où loge la moelle épinière

2.3.3. La Topographie abdominale: la subdivision de différentes régions de

L'abdomen a a été rendue possible grâce à l'existence d certains repères à savoir:

a- les deux lignes médio claviculaires: ligne passant perpendiculairement au milieu des clavicules et
passant directement sur les mamelons :

b- les deux tangentes aux rebords inférieurs de la cage thoracique, elles divisent l'abdomen en deux
parties ;

c- lignes sommitales : celles qui passent par le sommet de crêtes iliaques. Elles divisent la région en deux
parties supèrieure et inférieure.

Les régions sont :

1° Epigastre (l'estomac, le pancréas)

2° Hypochondre Gauche (rate, l'angle gauche du gros intestin)

3° Hypochondre Droit (le foie, la vésicule biliaire et l'angle droit du gros intestin)

4° Région Ombilicale (les intestins)

5° Flanc Gauche (le colon descendant, l'uretère gauche)

7° génitaux de la femme)

8° Fosse liaque Gauche (l'ovaire gauche et le colon sigmoide)

9° Fosse liaque Droite Appendice vermiculaire, l'ovaire droit, le cæcum)

CHAPITRE VI. L'OSTEOLOGIE OU ETUDE DES OS

6.1. Généralités

L'ensemble des os constitue le squelette et forme la charpente du corps.

✔ L'os est définit comme étant un organe dur blanchâtre constitué des cellules riches en sels chaux, en
protéines et prenant part dans la formation du squelette humain.

6.2. Composition chimique

Les os sont composés par 2 éléments chimiques dont I'osséine et les sels minéraux.
L'osséine est une protéine c'est à dire une combinaison d'Acides Aminés. L'osséine en soit,

forme environ le 1/3 du poids de l'os; tandis que les sels minéraux, représentent les 2/3 du poids de l'os
et sont responsable sa rigidité et sa solidité.

Les sels minéraux constitutifs de la substance osseuse sont essentiellement:

Le phosphate de calcium : 80%.

Le carbonate de calcium: 14 %

Le fluorure de calcium: 4 %

Le phosphate de magnésium : 2%

6.3 Classification des os

On distingue suivant leur forme des os longs, des os plats et des os courts.

a) Les os longs:

Ce sont des os dont une dimension, la longueur I'emporte de beaucoup sur les 2

autres c.à.d la largeur et l'épaisseur Ex: le fémur:

Chaque os long présente:

une partie moyenne,

- le corps de l'os ou Diaphyse,

- les deux extrémités renflées ou épiphyses. De ces deux épiphyses, la plus rapprochée du tronc est dite
épiphyse proximale, la plus éloigněe est appelée épiphyse Distale.

b) Les os plats:

Ce sont les os dont 2 dimensions, la longueur et la largeur, prédominent sur la 3ème, l'ėpaisseur. Ex : les
os du crâne.

Notons que les os plats présentent:

- deux faces dont I' une externe et l'autre interne:

- des bords dont le nombre varient suivant I'os considéré.

c), Les os Courts :

Ces sont ceux dont 3 dimensions sont à peu près égales. Ex: les Vertèbres.

Notons que la couleur des os est blanc rosé chez le sujet jeune et jaunâre chez le
vieillard, La surface des os est rendue irrégulière par la présence de saillies, de dépressions et d'orifices.

- Les saillies: sont de surélevèrent forme et de dimensions très variables et portent ainsi différents noms:
apophyse, tubercule, tubérosité, épine, crête, ligne.

Elles servent essentiellement à l'insertion des muscles et offrent des surfaces articulaires aux os voisins.

-Les dépressions: elles servent soit à une surface articulaire ou à l'insertion

musculaire.

Les orifices : ce sont de trous de passage des faisseaux et des nerfs à travers l'os

3.4. Rôles:

- soutien de l'organisme;

-mouvements du corps ;

-protections des organes et viscères mous;

- stockage et libération du calcium;

-fabrication des cellules sanguines.

3.5. Les tissus Osseux

Le tissu osseux est formé de cellules osseuses logées à l'intérieur d'une substance interstitielle dure, la
substance fondamentale osseuse.

Cette substance est constituée d'osséine et des sels minéraux :Elle est disposée en lamelles osseuses
stratifiées.

Variétés du tissu osseuX:

*Le tissu osseux Compact:

Formé de la substance fondamentale très dense. Les cellules de la substance fondamentale sont
disposées selon un ordonnancement précis: les ostéocytes sont disposées en couronne autour de fins
canaux creusės dans la substance fondamentale, les

canaux de HAVERS, à l'intérieur desquels cheminent les vaisseaux nourriciers de l'os. .

L'ensemble formé par un canal de Havers, les ostéocytes et les lamelles osseuses, réalise

un système de Havers,
*Le tissu spongieux : il est beaucoup moins dense on n'y trouve pas de canaux de Havers.

Les lamelles osseuses sont disposées en travées entre lesquelles se trouvent limitées des cavités ou
aréoles remplies par la moelle rouge où se forment les globules rouges du sang.

Structure des diftérents os :

"Les os longs : Cette structure varie au niveau de la diaphyse et des épiphyses:

- Au niveau de la Diaphyse: lle est faite du tissu osseux compact en forme d'un cylindre creux dont
l'épaisseur est appelé :la Corticale ou le cortex de l'os. La cavité creusée dans la

diaphyse est appelée cavitė médullaire ou canal médullaire rempli de la moelle osseuse

rouge.

- Au niveau des épiphyses: les épiphyses sont formées de tissu spongieux dont les mailles sont comblées
de moelle osseuse rouge.

La diaphyse et les épiphyses sont entourées par une membrane fibro - élastique appelé

Périoste.

Le périoste contient de nombrex vaisseaux sanguins. Il est fait de 2 couches, Iune

superficielle fibreuse et l'autre profonde dont les cellules élaborent la substance osseuse (couche
ostéogène d'OLLIER). Ce périoste participe à lossification et à

l'accroissement de l'os en épaisseur.

"Les os plats et courts : ils sont constitués d'une gaine assez mince de tissu compact, entourant du tissu
spongieux.

Schéma de l'os

6.5.1 Ostéogenèse : les os peuvent se former selon 2 processus différents:

L'ossification enchondrale et ossification fibreuse

1. Ossification enchondrale:

il y a dans un premier temps, la formation d'une ébauche conjonctive du future os,

dans un second temps, il y a transformation en cartilage de ce tissu conjonctif ; Dans un

3erne temps, il y a transformation du tissu cartilagineux en tissu osseux. L'ossification de rébauche


cartilagineuse ne se fait pas de façon anarchique; elle commence toujours en
points déterminés pour chaque os: les points d'ossification. La zone de cartilage qui,

dans un os long sépare le point diaphysaire des points épiphysaires, porte le nom de cartilage de
conjugaison ou d'accroissement.

2. Ossification fibreuse ou membraneuse.

Elle est caractérisée par l'absence de cartilage. Ce processus n'est rencontré que

pour les os de la voûte du crâne et de la face. L'ébauche conjonctive se transfonne

directement en cellules osseuses qui vont élaborer l'os définitif, c'est ainsi que ces os

sont appelés os de membrane.

6.5.2 Croissance des os

"1. L'accroissement en longueur.

Cette aroissance se fait grâce et au niveau des cartilages de conjugaison. Il y a, d'une part production de
nouveau cartilage, ce qui entraîne une augmentation de los en longueur, et d'autre part l'ossification de
ce cartilage. L'arrêt de croissance se produit à un âge valable suivant les os et les individus, en moyenne
entre 18 et 25 ans.

2. La croissance en épaisseur

Ele seffectue grâce au périoste par sa couche profonde, la couche ostéogène. Celle-ci élabore des
couches successives d'os, apposée successivement sur les couches plus profondes.

Au fur et à mesure que l'os s'épaissit par apposition de couches osseuses d'origine périostique, le centre
de la diaphyse se résorbe et disparait suite à l'action de la moelle Osseuse par les ostéoclastes, Ce qui
entraine un élargissement du canal médullaire.

6.5.3 Etude du squelette

Le squelette de l'homme comprend 206 à 208 os:

Le crâne et la face:22 os

► Les membres supérieurs : 64 os

Les membres inférieurs:62 os

Les vertèbres:33 à 35 os

► Les côtes et le sternum : 25 os


Tous Ces os sont groupés en squelette axial et en squelette appendiculaire.

6.5.3.1. Le squelette axial :

a- Squelette de la tête:

Il comprend 2 parties: le cråne et la face.

*Le crane est formė de 8 os dont 4 sont impairs et 2 pairs:

- Le Frontal : os impair et médian. Il forme le front et le plafond des cavités orbitaires.

- L'ethmoide: os impair et médian, situé en arière du frontal. Il entre également dans la constitution des
fosses nasales et les cavités orbitaires.

-Le sphênoide: os impair et médian. Situé en arrière du frontal et de

-l'ethmoide. Il est creusé d'une cavité la selle turcique, dans laquelle se trouve l'hypophyse.

-L'occipital: os impair et médian, situé en arrière du sphénoide. ll est creusé d'un large

orifice, le trou occipital qui livre passage au bulbe rachidien unissant l'encéphale

et la moelle épinière. De part et d'autre du trou occipital, Tos présente 2 surfaces

articulaires pour la 1è vertèbre cervicale, sur laquelle il repose.

- Les temporaux : au nombre de 2, ils sont situés en arrière du sphénoide. lls sont creusés de
nombreuses cavités : canal de passage de 'artère carotide interne, canal de passage du nerf facial,
cavités de loreille moyenne et l'oreille interne.

- Les pariétaux : au nombre de 2. pairs et latéraux, ils sont situés en arrière du frontal, au dessus des
temporaux. Ces & os forment une boite osseuse å l'intérieur de laquele se trouve la masse de
l'encéphale.

La paroi supérieure de la boîte est la voûte du crâne, formée par le frontal, les deux pariétaux , les deux
termporaux et l'occipital. le fond de la boite appelée base du crâne est formée par le frontal, l'ethmoide,
e sphénoide, les deux temporaux et loccipital.

*La face : elle est formée de 14 os qui se groupent en mâchoire supérieure et mâchoire inférieure:

1° Les 2 malaires: ce sont les os de la pommette :

2° Les deux os propres du nez: ils forment le squelette du nez:

3° Les deux unguis ou os lacrymaux : ils entrent dans la constitution de la paroi interne de l'orbite ;

4° Les deux palatins : entrent dans la constitution des fosses nasales et de la voûte du palais :
5° Les deux cornets infėrieurs : ce sont des os très minces, appliqués à la paroi externe des fosses
nasales.

6°Le vomer : os impair et symétrique, il est porteur des dents de la mâchoire inférieure. C'est le seul os
mobile de la face. Il s'articule de chaque côté avec le temporal;

7° Les deux maxillaires supérieurs

8° L'os hyoide : os situé à la partie supérieure de la face antérieure du cou. Il forme le squelette de la
langue dont tous les muscles sinsèrent sur lui.

Schéma des os du crâne

b. Colonne vertébrale ou rachis

Elle est fomée de 33 ou 35 pièces osseuses superposées, les vertèbres dont:

7 vertèbres cervicales

12 vertèbres dorsales

5 vertèbres lombaires

5 vertèbres sacrées soudées formant le sacrum.

4 ou 5 vertëbres coccygiennes, soudées et fornent le coccyx

Caractères généraux des vertèbres:

Chaque vertèbre est constituée par:

"Un corps vertébral: il forme la partie antérieure de la vertèbre, en forme de cylindre dont

les faces supérieure et inférieure s'articulent avec les vertèbres voisines aux quelles elles sont reliées par
un bourelet fibreux et élastique: le disque intervertébral.

"Un arc postérieur: c'est un arc osseux, implanté sur la partie postérieure du corps

vertébral et limitant avec celui-ci le trou rachidien. L'arc postérieur est formé par,

- en avant., une portion rétrécie, le pédicule, qui simplante sur le corps

vertébrale et en arrière une portion plus large, la lame. Sur cet arc postérieur s'implantent plusieurs
apophyses :

- en arrière et sur la ligne médiane, Apophyse épineuse ;

- latéralement, l'apophyse transverse ;


en haut et en bas, l'apophyse articulaire supérieure et inférieure.

Entre les pédicules de 2 vertèbres voisines, se trouve limité un orifice, le trou de

conjugaison, par lequel font issue les nerfs rachidiens.

La superposition du trou rachidien fférentes vertèbres forme à l'intérieur de la colonne

vertébrale un canal continu, le canal vertébral ou rachidien qui contient la moelle épinière et les
méninges.

Caractères particuliers de chaque vertèbre:

- Les vertèbres cervicales : sont les plus grêles. La 1ère est appelée Atlas et la 2ème Axis.

Celleci possède sur la face supérieure du corps une grosse apophyse verticale l'apophyse odontoide qui
s'engage dans le canal rachidien de l'Atlas.

- Les vertèbres dorsales présentent sur leur du corps des petites facettes qui s'articulent avec les côtes.

- Les vertèbres lombaires sont celles dont le corps est le plus volumineux.

Le sacrum et le coccyx présentent des saillies transversales qui sont de la soudure des vertèbres.

La colonne vertěbrale dans son ensemble n'est pas rectiligne, mais présente une série de courbures
dans le plan antéropostérieur. De haut en bas, existent:

o Une courbure cevicale à convexité antérieure

o Une courbure dorsale à concavité antérieure

o Une courbure lombaire à convexité antérieure

o Une courbure sacrée, à concavité antérieure.

Elle peut être aussi le siège de dėviation de ces courbures

-la cyphose est l'exagération à convexité postérieure

-la lordose: c'est I'exagération d'une courbure à convexité antérieure

-la scoliose:c'est l'exagération de la courbure à convexité latérale.

c. Cage thoracique :

Le squelette de la cage thoracique est fait:

En arrière par la portion dorsale de la colonne vertébrale, latéralement par les côtes et en avant par le
sternum.
a) Les côtes : elles sont au nombre de 12 de chaque côté. Chaque côte est un os courbé et plat
présentant une extrémitê postérieure qui comprend la tête de la côte qui s'articule avec un disque
intervertébral et la tubérosité de la côte qui s'articule avec l'apophyse transversale de la vertèbre
correspondante. La tête est réunie à la tubérosité par une portion rétrécie, le col de la côte.

Une partie moyenne, le corps de la côte.

Une extrémité antérieure qui s'articule avec le cartlage costal.

On distingue 3 grands groupes de côtes:

1- Les vraies côtes : elles sont 7 paires, et se caractérisent par le fait qưelles s'étendent jusqu'au stemum
par le cartilage.

2- Les fausses côtes :au nombre de 3 paires (8, 9° et 10"), elles se terminent en avant

par un cartilage commun.

3- Les côtes flottantes (la 11 et la 12° paires)

b) Le sternum: situẻ à la partie antérieure et médiane du tronc, il présente une face postérieure
répondant à la cavité thoracique et une face antéieure sur laquelle s'insère le muscle grand pectoral.

|l est divisé en 3 parties :

1) Une partie postérieure, le manubrium

2) Une partie moyenne, le corps du sternum

3) Une extrémité effilée, l'appendice xiphoide. Les bords latéraux du sternum s'articulent avec: les
clavicules en haut et les 7 premiers cartilages costaux.

3.5.3.2 Le squelette appendiculaire :

1- Membre supérieur :

a- La ceinture scapulaire : elle est constituée de chaque côté par 2 os : la clavicule et l'omoplate.

-La davicule : c'est un os long situé à la face antérieure du thorax. ll est incurvé en forme de S italique. Il
s'articule en dedans avec le sternum et en dehors avec ľ'omoplate.

-L'omoplate :cest un os plat et triangulaire, situé à la partie haute de la face postérieure du thorax. Son
angle extérieur présente une cavité, la cavité glénoide, qui s'articule avec I'humérus, son bord supérieur
présente une apophyse coracoide ou sinsèrent des muscles.

La face postérieure porte une grosse apophyse, l'épine de l'omoplate, palpable sous la peau, dont
l'extrémitė externe, porte le nom de l'acromion.
b- Le bras

Le squelette du bras est formé par un seul os, I'humérus présente à étudier :

- Une extrémité supérieure de forme sphérique, la tête humérale qui s'articule avec la cavité glénoide de
lomoplate.

En plus de la surface articulaire, extrémité supérieure de I'humérus présente 2 saillies sur lesquelles
sinsèrent les muscles: ce sont la grosse tubérosité ou trochanter, et la petite tubérosité ou trochlée.
Entre les 2 tubérosités, se trouve une gouttière la coulisse bicipitale, Où glisse le tendon du biceps.

-Une extrémité inférieure qui comporte: 2 surfaces articulaires, lune interne en forme de poulie, la
trochlée, articulaire avec le cubitus, l'autre exteme, sphérique, le condyle, articulaire avec le radius. De
part et dautre de surfaces se trouvent deux saillies d'insertions musculaires : l'épicondyle dehors et l'épi
trochlée en dedans.

c) L'avant-bras

Le squelette de avant-bras est formé par deux os: le radius en dehors et le cubitus en dedans.

Le cubitus présente : une extrémité supérieure présentant 2 surfaces articulairee *

1. La plus grande la glande cavité sigmoide du cubitus, s'articule avec la trochlée humérale. Elle est
limitée par 2 apophyses, lolécrane en arrière et l'apophyse coronoide en bas et en avant.

2. La plus petite, la petite cavité sigmoide du cubitus, est située sur le côté externe de l'apophyse
coronoïde et s'articule avec le pourtour de la tête du radius. Une extrémité inférieure, présentant une
saillie arrondie, la tête du cubitus qui s'articule avec l'extrémité inféieure du radius et une apophyse,
l'apophyse styloide du cubitus.

Le radius: présente:

Une extrèmité supérieure avec:

1. un renflement cylindrique, la tête du radius qui s'articule avec le condyle de l'humėrus et la petite
cavité sigmoide du cubitus.

2. Une portion rétrécie, le col du radius.

3. Une saillie à la base du col, la tubérosité bicipitale, sur laquelle sinsère le biceps.

Une extrémité inférieure avec:

1. En dedans une surface articulaire avec la tête du cubitus, c'est la petite cavité sigmoide du radius:

2. En dehors une apophyse :apophyse styloide du radius.

3. A sa face inférieure, une surface articulaire avec le carpe.


Le radius et le cubitus sont réunis 'un à lautre par deux articulations. lls sont mobiles l'un par rapport à
l'autre, le radius pouvant tourner sur le cubitus: ce mouvement est appelé mouvement de prono-
supination.

L'avant-bras est dit en supination lorsque la paume de la main regarde en avant, il est dit en pronation,
lorsqu'elle regarde en arrière.

d) La main :

Le squelette de la main est constitué par 27 os que 'on divise en trois parties: le carpe; le métacarpe et
les phalanges.

Le carpe: il est formé de 8 os disposés en 2 rangées:

La rangée supérieure comprend de dehors en dedans: le scaphoide, le semis

lunaire, le pyramidal., le pisiforme.

La rangée inférieure comprend de dehors en dedans: le trapėze, le

Trapėzoide, le grand os, ľos Crochu.

Le métacarpe : squelette de la paume de main, il est formé de 5 os longs, les

cinq mėtacarpiens.

Les phalanges : squelette des doigts, sont au nombre de 2 pour le autres doigts.

2. Membre infėrleur

a. La ceinture pelvienne: elle est constituée par le sacrum en arrière et les 2 os iliaques latéralerment et
en avant.

L'os iliaque : c'est un os plat qui résulte de la soudure de 3 os distincts chez

L'embryon: I'ilion, l'ischion et le pubis. Il présente:

Une face exterme divisée elle-même en 3 parties:

1. Une partie supérieure, l'aile iliaque

2. Une partie moyenne qui comprend une suface articule avec le fémur, la cavité cotyloide.

3. Une partie inférieure, occupée par un large orifice ovalaire, le trou ischio- pubien ou obturateur.

Une face interne divisée en 2 parties par.

* Le bord supérieur (la crête iliaque)


Le bord antérieur.

Le bord postérieur qui comprend une volumineuse saillie, la tubérosité, Ischiatique.

Le bord inférieur gui présente une surface articulaire ovalaire, la symphyse pubienne, par laquelle les 2
os iliaques s'articulent entre eux.

L'union du sacrum et de 2 os iliaques forme le bassin osseux. Celui-ci revêt la forme d'un entonnoir
largement ouvert et évasé vers le haut.

La partie évasée constitue le grand bassin, la partie étroite le petit bassin.

b. La cuisse: le squelete de la cuisse est formẻ par un seul' os : le fémur.

Celui-ci présente à étudier:

Une extrémité supérieure avec: une suface articulaire, de forme sphérique: répondant à la cavitė
cotyloide de l'os iliaque: la tête fémorale. Celle-ci est supportée par une partie rétrécie, le col du fémur.
A la base du col existent 2 grosses apophyses: le grand et le petit trochanter.

Une extrémitė pour la rotule: C'est la trochlée 2 postérieures pour le tibia: ce sont les condyles interme
et externe.

c. La rotule: petit os aplati, situé en avant de la trochlée fémorale avec laquelle elle s'articule.

d. La jambe: le squelette de la jambe est formė par 2 os: le tibia en dedans et le péroné en dehors.

Le tibia: il présente:

Une extrémité supérieure avec 2 surfaces articulaires, les cavités glénoides externe et interne qui
s'articulent chacune avec le condyle fémoral correspondant:

1. Une diaphyse de forme triangulaire, avec un bord antėrieur très saillant, la crête tibiale.

2. Une extrémité inférieure qui présente à sa face externe une surface artculaire pour le péroné, à sa
face inférieure une surface pour le tarse et elle se prolonge en une saillie osseuse : la maalléole tibiale
alléole ou la malléole interne.

Le péroné: présente:

-Une extrémité supérieure avec un renflement: la tête du péroné.

- Une extremité inféieure, articulaire avec le tibia, formant aussi une sailie, la

malléole péronière ou malléole extene.

e. Le pied: le squelette du pied est constitué de 26 os que l'on divise en 3

parties : le tarse,le métatarse et les phalanges


-Le tarse: est formé de 7 os:

2 os situé en arrière: le calcanéum ou os du talon et l'astragale qui s'articulent en haut avec les os de la
jambe et en bas repose sur le Calcanéum.

5 0s qui forment le tarse antérieur: les scaphoide ; le cuboide et les 3 Cunéiformes.

-Le métatarse: est formé de 5 os métatarsiens.

- Les phalanges: forment le squelette des orteils. ll existe 2 phalanges pour le gros orteil et 3 pour les
autres.

Chap VIl: LES ARTICULATIONS OU L'ARTHROLOGIE

4.1 GENERALITES

4.1.1 Définition

L'arthrologie est l'étude des articulations. Une articulation ou jointure est l'union entre elles des
différentes pièces du squelette.

4.1.2 Classification:

Selon l'étendue de leur mobilité, on divise les articulations en 3 catégories:

Le articulations mobiles ou diarthroses

Les articulations semi mobiles ou amphiarthroses.

Le articulations immobiles ou synarthroses

4.2. DESCRIPTION DES ARTICULATIONS

a. Les synarthroses: ou articulations fixes, sont simplement des engrènements d'os voisins:

Ex: les sutures entre les os du crâne.

b. Les amphiarthroses : ce sont des articulations très peu mobiles, dans les quelles deux surfaces
osseuSses sont unies par de trousseaux fibreux très courts n'autorisant que des déplacement réduits.

Ex: les disques intervertébraux.

c. Les diarthroses : ce sont des articulations mobiles grâce à un organe de glissement : la synoviale.

Pour chaque articulation diarthrosique, nous étudierons:


a) Les surfaces articulaires

Ce sont les zones au niveau des quelles deux os voisins entre en contact sur l'os sec,

les surfaces articulaires apparaissent lisses, sur l'os frais, elles sont recouvertes d'une

couche plus ou moins épaisse de cartilage, le cartilage articulaire.

La forme des surfaces articulaires est variable et permet de casser les diarthroses en 6 variétés
différentes :

1°Les énarthroses ou articulation à surfaces sphériques où lune des surfaces est concave et l'autre
convexe. Ex: les épaules

2° -Les condyliennes: dans lesquelles une surface articulaires en forme rellipsoide (convexe s'emboite
dans un ellipsoide concave

Ex: articulation radio carpienne

3°-Les articulations par emboitement réciproque oủ chacune des surfaces présente une forme complexe
concave suivant un axe, convexe suivant I'autre.Ex: articulation trapezo-métacarpienne

4°-Les trochléennes oů I'une des surfaces est en forme de poulie,

Ex: articulation huméro-cubitale.

5°-Les trochoïdes : oů l'une des surface a la fome d'un cylindre concave.

Ex: L'articulation radio cubitale supérieure

6°-Les arthrodies: ce sont des articulations à surfaces planes, ne permettant que le mouvements de
glissement

Ex: articulation acromio-claviculaire

Remarque: Dans un certain nombre d'articulations les dimensions ou les courbures d'une des surfaces
en présence ne répondent pas exactement aux dimensions ou aux courbures de l'autre surface. La
congruence entre les 2 surfaces est alors rétablie par des formations fibro-cartilagineuses auxquelles on
donne le non de Bourrelet ou menisques.

a) Moyens d'union:

Au niveau de chaque ariculation, les surfaces osseuses en présence sont maintenues en contact par une
capsule articulaire et par des ligaments.

b) La capsule est un manchon fibreux étendu dun os à l'autre: elle est renforcée par certains endroits
par des trousseaux fibreux denses et résistants, les ligaments.
c) Organes de glissement ou moyens de glissement:

Sont reprėsenté par la Synoviale : c'est une membrane mince qui sinsère au pourtour des surfaces
cartilagineuses et qui tapisse la face profonde de la capsule articulaire. Elle forme ainsi avec les surfaces
cartilagineuses une cavité close, la cavité articulaire.

La cavité articulaire contient une petite quantité de liquide clair visqueux le liquide

synovial ou synovie. Il est sécrété par la synoviale qui les mouvements des sufaces articulaires.

4.2.2 Les mouvements articulaires :

1- Supination: c'est un mouvement au cours duquel, les os de l'avant-bras sont en parallèles.

2- Pronation : c'est un mouvement au cours duquel les os de l'avant-bras s'inter.croisent

3- Flexion : c'est un mouvement au cours duquel, l'angle entre les deux segmernts de membres est
réduit

4- Extension : c'est un mouvement au cours duquel, les deux segments de membres s'écartent lun de
l'autre

5- Abduction : c'est un mouvement au cours duquel, l'axe de membres s'éloigne de l'axe du corps

6- Adduction: c'est un mouvement au cours duquel, l'axe de membres s'approche de l'axe du corps

7-Rotation: c'est un mouvement au cours duquel, I'extrémité d'un membre tourne autour de l'axe.

8- Antépulsion :c'est un mouvement au cours duquel, le membre est projeté en avant

9. Retrópulsion : c'est un mouvement au cours duquel, le membre est projeté en arrière.

10- Circumduction : mouvement faisant décrire un membre ou segment d'un membre un cône dont
I'articulation et la racine forme le sommet.

4.2.3 Les Accidents des Articulations:

1- La luxation : c'est un déplacement permanent de deux surfaces articulaires qui ont perdu plus au
moins complètement; les rapports qu'elles effectuent nomalement l'une avec l'autre; sans lésions
ligaments.

2- L'entorse : c'est une lésion traumatique d'une articulation résultant de sa distorsion brusque, avec
élongation ou arrachement des ligaments, sans déplacement des surfaces articulaires.

3- Arthrose : c'est une affection chronique dégénérative non infammatoire des articulations qui arivent
souvent après 50 ans et attaque le genou, la hanche, les vertèbres et les doigts.
4- Ankylose : c'est une diminution ou suppression des mouvements d'une articulation naturellement
mobile.

5- Arthrite ou synovite : est une affection inflammatoire des articulations.

Ex. Rhumatisme Articulaire Aiguë (RAA).

Chap. VII. LES MUSCLES OU LA MYOLOGIE

5.1 GENERALITES

5.1.1 Définition :

La myologie est l'étude des muscles. Les muscles sont des organes charmus dont le rôle est par leur
contraction, de mouvoir activement les segments osseux sur lesquels ils s'insèrent ou les viscères
auxquels ils sont affectés.

5.1.2 Variétés des muscles

On distingue 2 grandes variétés de muscles: les muscles striés et les muscles lisses.

3 Les muscle striés.

Ce sont les muscles à contraction rapide et sous la dėpendance de notre volonté.

Ils sont les muscles de la vie de relation,.

D'une façon générale, chaque muscle striés comporte:une partie moyenne, ce corps charnu et 2
extrémités par lesquelles il s'insèrent.

Selon la forme du corps charnu, on distingue:

- Les muscle long: le corps chamu est fusiforme et se termine à chaque extrémité par un tendon.
Quelque fois le corps charnu donne naissance à une de ses extrêmités à plusieurs tendons. Il est appelé,
selon le nombre de ses tendons :muscles biceps, triceps, quadriceps. Parfois, un muscle comporte 2
corps charnus bout à bout; ll s'agit d'un muscle digastrique.

Le muscle plat: le corps charnu est étalée en éventail.

-Le muscle annulaire: le corps charnu est circulaire et entoure tantôt un orifice naturel, on l'appelle alors
muscle orbiculaire, tantôt un viscère creux, on l'appelle sphincter.

Moyens d'insertion

Les muscles sinsèrent soit sur des saillies osseuses (apophyses) soit dans la surface

profonde de la peau (muscdes peauciers) au moyen de:

- tendon, généralement pour les muscles longs;


Aponévrose d'insertion pour les muscles plats :

- par implantation directe des fibres charnues.

Enveloppes:

Chaque muscle est dans une double enveloppe conjonctive:

-Une mince enveloppe entourant les fibres musculaires, située à leur

contact: cest le périmysium.

• Une seconde enveloppe n'adhérant pas aux fibres musculaire, ni au périmysium :

c'est ľaponévrose đenveloppe. Elle sépare les muscles les uns des autres, les sépare aussi des téguments
ou organes.

$ Les muscles lisses:

Ce sont des muscles à contraction lente et qui ne peuvent pas être commandés par

notre volonté. lls sont soumis au commandement du système nerveux végétatif

5.2 ETUDE HISTOLOGIQUE

Le tissu musculaire est composé des cellules qui en raison de leur forme, sont nommées fibres
musculaires et que leur aspect diffère quand il s'agit d'un muscle strié ou d'un muscle lisse.

a. La fibre musculaire striée:

Elle est de très grande dimension et cylindrique avec des extremitės arrondies. Elle comprend un
cytoplasme (sarcoplasme), une membrane cellulaire (sarcoleme)

Des très nombreux noyaux groupés à la pénphérie et surtout des myofibrilles. Elles sont groupées
parallèlement dans le sens de la fibre. Chacune d'entre elles présente une succession de parties claire ou
bandes, et de parties sombres ou disques, alternativement disposées côte à côte et une striation
transversale, due aux altematives régulières de bandes et de disques.

Chaque fibre reçoit un filet nerveux qui commande ses contractions, Le contact entre fibre nerveuse et
fibre musculaire s'effectue en une zone particulière appelée plaque motrice.

b. La fibre musculaire lisse.

C'est une cellule plus petite que la fibre striée. Elle a la forme effilées et comprend un cytoplasme un
noyau unique alors que la fibre striée en a plusieurs et des myofibrilles homogènes dépouvues de toute
striation.

5.3 COMPOSITION CHIMIQUE DES MUSCLES.


Les principaux éléments constitutifs des muscles sont:

1. L'eau: 75 à 80% de la masse des muscles ;

2. Des éléments minéraux: Sodium, Potassium, Magnésium, Calcium, Zinc,Phosphore.

3. La myoglobine, pigment rouge très voisin de Thémoglobine au niveau des myofibrlles, 3 constituants
protéiques: la myosine, l'actine, la tropomyosine et actornyosine

5.4 PHYSIOLOGIE DES MUSCLES

5.4.1 Propriétés physiologiques du muscle strié.

1. L'excitabilité:

Cest la propriėté de répondre par sa réponse naturelle (la

contraction) à une excitation, portée sur lui, cette excitation

peut être de divers types: mécanique, thermique, chimique, électrique, etc.

L'excitabilité au courant électrique obéit à certaines lois:

La contraction n'est obtenue que par des variations dintensité.

Nécessitẻ d'une « intensité minimum» ou (liminaire ou seuil d'excitation) une fois celle-ci atteinte, la
fibre se contracte, en donnant d'emblée son maximum d'eficacité c'est la loi du tout rien. Enfin, le
muscle peut être excité par l'intermédiaire de son nerf moteur soit par l'influx nerveux soit qư'on excite
le nerf moteur.

2. La contractilitê: C'est la faculté qui possède le muscle de se raccourcir.Elle se caractéise par le


raccourcissement. l'épaississement et le durcissement du muscle.

L'étude de la contraction du muscle est faite, à l'aide dun instrument appelé myographe.

3. L'éasticité:

C'est la propriété que possède le muscle de se laisser allonger par traction et de revenir à sa position
première lorsque cesse cette traction.

L'ëlasticité joue le rôle d'amortisseur supprimant les chocs, évitant les accidents, améliorant le
rendement et permettant la fusion des secousses musculaires.

4 La tonicité:

C'est la propriété qu'a le muscle vivant, en dehors de tout mouvement actif: de demeurer dans un état
de tension, de légère contraction permanente, involontaire: c'est le tonus musculaire.

5.5.2 Phénomènes accompagnant le fonctionnement musculaire


1. Phénomėnes électriques:

A ľ état de repos, existe une différence de potentiel électrique entre la surface du muscle et I'intérieur
du corps charnu. La surface est en effet chargée positivement et I'intérieur négativement. Cette
différence porte le nom potentiel de repos.

Lorsque le muscle entre en activité, la surface du muscle se charge négativement Cette inversion
s'appelle potentiel d'action.

2. Phénomènes hormonaux:

La contraction musculaire est déclenchée par la libération au niveau de la plaque motrice lors du
passage du flux nerveux d'une substance chimique appelée médiateur chimique qui est l'Acétylcholine.

3. Phénomėnes thermiques:

Tout muscle qui se contracte, produit de la chaleur. Même au repos, le muscle produit une petite
quantité de chaleur (chaleur de repos) environ 10 calories par minute et par Kg de muscle

4. Phénomėnes mécaniques :

Tout muscle qui se contracte produit un travail, mais 2 cas différents sont à envisager:

Tantôt le muscle qui se contracte, rapproche ses insertions la contraction est dite isotonique ;Tantôt le
muscle qui se contracte restent fixes. La contraction dans ce cas est dite isométrique.

5. Phénomènes chimiques:

La contraction musculaire entraine, une dėpense d'énergie au niveau du muscle. Cette energie est
founie par des réactions chimiques: en effet, la décomnosition des aliments apportée au muscle par les
vaisseaux sanguins s'efectue par une série de réactions chimiques.

5.5.3 Physiologie des muscles lisses

Leur fonctionnement diffère de celui du muscle strié par:

- Les caractéristiques mécaniques de sa contraction, qui est plus lente et se fait souvent sous forme
péristaltique c.à.d. par propagation de proche en proche.

- La nature de leur excitant physiologique: il ne requiert l'existence d'aucun influx nerveux pour
fonctionner. Leur activité apparait spontanément, parfois en réponse à des excitations chimiques
(humorales) ou mécaniques et électriques. Mais les phénomènes thermique, chimique et élecrique liés à
la contraction sont comparables.

5.5.4 La rigidité cadavėique

C'est un phénomène cadavérique qui se manifeste d'un quart d'heure à sept heures
après la mort. Elle peut être dėfinie comme étant un durcissement des muscles avec perte de leur
élasticité, généralement due à la coagulation de la myosine.

5.5.5 Localisation, Description, et Foncionnement

Muscles de la tete.

A. Muscles masticateurs:

lls sont au nombre de 4 chaque coté: Le temporal;

Les deux masséters;

Les deux ptėrygoidien externe Le ptérygoidien interne

Röle: élévateurs de la mâchoire inférieure.

B. Muscles peauciers:

Ce sont des musces caractèrisés par le fait que les 2 insertions se font à la face profonde de la peau.

ils ont un role essentiel dans la mimique et contribuent en outre à l'ouverture et à la fermeture des
orifices naturels, on distingue 5 groupes des muscdes peauciers:

1. Muscles peauciers de l'oreille: ce sont les muscles auriculaire. Ils sont rudimentaires chez I'homme.

2. Muscles des paupières et des sourcils: ce sont l'orbiculaire de paupières qui entourent l'orifice
palpébrale et sert à son occlusion et le sourcilier situé à la partie interne de la région sus-orbitaire, dont
l'action est de froncer les sourcils (muscle de colère).

3. Muscles du nez: ils sont au nombre de 4

- le dilatateur de la narine et le transverse du nez qui agrandissent I'orifice narinaire:

le myrtiforme qui le rétrécit :

- le pyramidal qui abaisse la peau de la région inter sourcilière.

4. Muscle des lèvres et du menton.

Ce sont:

L'orbiculaire des lèvres qui déterminent l'occlusion de l'orifice buccal.

Les releveurs superficiel et profond de laile du nez et de la lèvre supérieure.

Le grand et le petit zygomatique qui portent en haut et en dehors la commissure labiale (muscle de la
joie).
Le canin: élève la lèvre supérieure au dessus de la canine (muscle de menace).

Le buccinateur joue un rôle dans I'action de siffler, de souffler

Le risorius de santorini : muscle de sourire

. Le carré du menton et la houppe du menton muscles abaisseur de la lèvre inférieure.

Muscles de la région antérieure et latérale du cou :

lls sont subdivisés en 3 groupes:

1. Les muscles profonds ou prẻ vertébraux

2. Les muscles sus et sous hyoidiens.

3, Les muscles latéraux

a .Les muscles pré vertébraux: ils sont quatre:

- Le grand droit antérieur

-Le petit droit antérieur

-Le droit lateral,

-Le long du cou.

Rôle : fléchisseur de la tète I'inclinaison latérale de la tète

b. Les muscles sus et sous hyoidiens :

* Les muscles sus hyoidiens : ce sont des muscles de la déglutition.

Ils sont quatre

-Le Styloïdien.

- le digastrique,

- le mýlohyoidien et

- le géniohyoidien

*Les muscles sous hyoïdiens: ce sont les muscles de la mastication :

- le Sterno-cléido-mastoidien,
-Le sternothyroidien

-Le thyro-hyodien

- l'omó-hyoidien,

c. Les muscles latéraux du cou : de la profondeur à la superficie, on distingue:

o Les muscles scalènes: ils sont 3 (antérieur, moyen et latéral)

Rôle :ils sont inspirateurs accessoires, inclinaison de la tête

o le Stemo-cléido-mastoidien :

Röle: flexion de la tête lors de la bilatérale; contraction

unilatérale entraîne un triple mouvement de la tête: inclinaison de son côté opposé (attitude de
torticolis), rotation du côté opposé, flexion.

o Le muscde peaucier du cou ; rôle: muscle de la frayeur.

4 Muscles de la nuque et du dos :

lls sont regroupés en 2 grandes subdivisions:

1. Les muscles profonds: ce sont des muscles allongés verticalement le long de la colonne vertébrale et
sur toute sa hauteur.

Au niveau de la nuque ils portent noms:

.Splénius

• Complexus.

. Droits postérieurs

. Oblique de la tête.

Au niveau du tronc ces muscles appelés spinaux forment une volumineuse masse musculaire, la masse
commune.

2. Le muscle superficiel:

Ce sont en allant de la profondeur à la superficie

- Les petits dentelés postérieurs et les rhomboides. Ils recouvrent toutes les couches musculaires
précédentes.

- Le trapėze: ll est élévateur du moignon de lépaule et du tronc. Il est aussi extenseur de la tête.
- Le grand dorsal: il est adducteur et rotateur interne du bras et élévateur du tronc

Muscles du tronc:

1. Muscles du thorax:

-Le grand pectoral: étendu de la face antérieure de la paroi thoracique en

dedans; à l'extrémité supérieur de lI'humérus en dehors.

Rôle: Adducteur de I'humérus.

-Le petit pectoral: sous-jacents au grand pectoral, il est étendu de l'apophyse coracoide de l'omoplate à
là face externe des 3ème et 5ème côtes.

Rôle: abaisser du moignon de l'épaule et inspirateur.

-Le sous- cdavier: il est étendu de la clavicule à la 1 ere côte:

Röle : inspirateur

-Le grand dentelé : il est étendu du bord inteme de l'omoplate aux dix

premiers arcs costaux

Röle: il détermine l'antépulsion du moignon de l'épaule, il est aussi inspirateurs

Les muscles intercostaux, sus costaux et sous- costaux : ils sont insérés sur les côtes

Rôle: inspirateurs et expirateur

2. Muscles de la paroi abdominale:

Les parois antérieures et latérales de labdomen sont formées par 5 muscles de chaque côté

Le grand droit de l'abdomen: il s'étend de la partie antérieure et inférieure du thorax haut au pubis en
bas les 2 muscles ;Les grands droits sont séparés l'un de l'autre par une ligne fibreuse épaisse, qui porte
le nom de ligne blanche abdominale.

Le pyramidal de l'abdomen: situé en avant de la partie inférieure du grand droit.

Le grand oblique: il s'étend de la partie inférieure de la paroi latérale du thorax à la

crête iliaque et à la ligne blanche

Le petit oblique: il est sous-jacents au 1 et monte obliquement en haut et en avant de la crête iliaque au
rebord thoracique.
Le transverse de l'abdomen: il s'étend transversalement de la colonne lombaire en arrière à la ligne
blanche en avant.

Rôle de tous les muscles:

Protection des viscères abdominaux

-lls compriment par leur contraction ces viscères et agissent par Conséquent au cours de la défécation,
de la miction, de l'expiration forcée.

-ils sont fléchisseurs du thorax et déterminent I'inclinaison latérale du thorax par une contraction uni
latérale.

N.B: la paroi abdominale présente des points faibles siège possible des Hernies

- Au niveau de la cicatrice d'implantation du cordon ombilical, l'anneau fibreux ombilical.

-A la partie inférieure de la paroi, le canal inguinal, canal qui traverse la paroi et qui est emprunté par
les élément du cordon.

4Muscles intérieurs du tronc

-Le diaphragme est un muscle plat qui sépare le thorax de labdomen, il a la forme d'un dôme à
convexité supérieure mais l'empreinte du coeur située un peu à gauche le divise en deux coupoles.

Il est en contact en haut avec le coeur et les poumons, en bas avec le foie,l'estomac et la rate. il
Comporte un grand nombre d'orifice que traversent des organes du thorax à l'abdomen, et inversement
(voir, veine cave intérieure esophage, nerfs pneumogastrigue

C'est le muscle essentiel de la respiration il joue aussi un rôle au cours de la défécation, de la micion.

-Le psoas - iliaque: étendu de la face latérale de la colonne lombaire et de la face

interne de raide iliaque à l'extrémité supérieure du fémur

Röle: fléchisseur de la cuisse sur le bassin

- Le carré des lombes: il est appliqué contre la paroi postėrieure du tronc Rôle: il est expirateur
accessoire.

i Muscles du membre supérieur

A. Muscles de l'épaule:

- Le deltoide : il donne a l'épaule la forme arrondie ll est abducteur du bras - le sous épineux et le petit
rond: il sont rotateurs externes du bras.

- Le sus épineux il est également abducteur du bras.


- Le grand rond: il est adducteur et rotateur interne du bras

- Le sous-scapulaire: même action que le grand rond.

B. Muscles du bras:

- Le biceps brachial

-Le caraco -brachial

-Lé brachial antérieur

Ces 3 muscles sont fléchisseurs de l'avant - bras sur le bras

-le triceps brachial: il est extenseur de l'avant- bras sur le bras

C. Muscles de l'avant bras:

. Les muscles de la loge antérieure;

. Le grand palmaire, le petit palmaire, le cubital antérieur, ils sont fléchisseurs de la main sur l'avant-
bras.

.Le rond pronateur,il est pronateur de l'avant bras

.Le fléchisseur commun superficiel des doigts

.Le fléchisseur commun profond des doigts

.Le fléchisseur propre du pouce

.Le carré pronateur

N.B: Les noms de ces muscles expliguant leur fonction: flexion des doigts et pronation de l'avant-bras.

Les muscdes de la loge postérieure:

Au niveau de la couche superfidelle: aconé, cubital postérieurs, extenseur propre du 5 doigt, extenseur
commun des doigts.

Au niveau de la couche profonde: extenseur propre de l'index, long extenseur du pouce,court extenseur
du pouce, long abducteur du pouce.

N.B: Les noms corespondent encore à leur fonction.

Loge externe:

- Le court supinateur: supinateur

Le long supinateur : fléchisseur de l'avant-bras sur le bras


Les radiaux: iis sont extenseurs de la main

D. Muscles de la main

lls sont disposés en 3 groupes:

Groupe extere ou muscles de l'éminence thénar :

Le court abducteur, le court fléchisseur, l'opposant et l'adducteur du pouce

Groupe interne ou muscle de l'éminence hypothénar,

Le court fléchisseur, l'abducteur et lopposant du 5 doigt

Groupe moyen, formé par les muscles interosseux dorsaux et palmaires.

5. Muscles du membre inférieur

Muscle du bassin:

. Groupe des fessiers: de la superficie à la profondeur ce sont le groupe, moyen et petit fessier. lls sont
extenseurs de la cuisse sur le bassin.

Groupe des pelvis - trochantériens : il comporte le pyramidal du bassin, l'obturateur interne,l'obturateur


externe, les jumeaux supérieur et inférieur, le carré crural. ils sont rotateurs externes de la Cuisse.

6. Muscles de la cuisse:

Loge antérieure:

Le couturier: fléchisseur et rotateur l'extere de la cuisse. Le quadriceps crural l'extenseur de la jambe sur
la cuisse Le tenseur de fascia: fléchisseur de la cuisse.

Loge interne:

Pectiné, le moyen adducteur, le petit adducteur et le grand adducteur. Rôle: ils

sont tous adducteurs de la cuisse.

. Loge postérieure:

Le demi - membraneux

Le demi - tendineux

Le biceps crural.

lls sont tous fléchisseur de la jambe sur la cuisse et extenseurs de la cuisse.

7. Muscles de la jambe
.Loge antérieure:

Le jambier antérieur: fléchisseur du pied

L'extenseur commun des orteils

L'extenseur propre du gras orteil

Le péronier antérieur: fiéchisseur du pied

. Loge postérieur. superficiellement il y a:

Le triceps sural dont les 3 tendons forment un tendon terminal nommé le tendon

d'Achille. il est fléchisseur du pied,

Profondément:

1. Le muscle poplité: fiéchisseur de la jambe

2 Le jambier postérieur: extenseur du pied

3, Le fléchisseur commun des orteils

.Loge externe:

Le long péronier latéral

Le court péronier latéral

Tous 2 inversent la plante du pied en dehors.

8. Muscle du pied

Face dorsal du pied: il n'ya quun seul muscle, le pédieux qui est extenseur

des orteils.

Face plantaire du pied: on y constate: un groupe musculaire interne (abducteur, adducteur, court
fléchisseur et opposant du Sème orteil), un loge moyenne comprenant un court fléchisseur commun et
des muscles inter osseux.

Chap VI. LE SYSTEME NERVEUX

Le tissu nerveux est composé d'une infirmitė des celules appelées neurones.
6.1. LA CELLULE NERVEUSE OU NEURONE

Elle est fomée d'un corps cellulaire et de prolongements.

6.1.1 Le corps cellulaire

Il est de taille et de forme variable suivant la région. Il comprend un cytoplasme et un noyau. Le


cytoplasme contient des filaments appelés neuro-fibrilles, et des corpuscules appelés corps de Nissl.

6.1.2 Les prolongement cellulaires.

lIs sont de 2 sortes:

1. les dendrites: plus ou moins nombreux, ils sont généralement courts et terminent par

plusieurs ramifications. lls sont conducteurs de rinflux nerveux, et ne peuvent, dans les conditions
nomales conduire cet influx que dans un seul sens: de l'extrémité vers le corps de la cellule (direction
dite cellulipėte)

2. I'axone: appelé aussi cylindraxe, il est unique et souvent long comme les dendrites, l'axone ne peut
conduire les influx nerveux que dans un sens: du corps de la cellule nerveuse vers les ramifications
teminales de l'axone (direction dite cellulifuge)

6.1.3 Types de cellules nerveuses.

La disposition de dendrites et des axones permet de distinguer 3 grands types de cellules nerveuses:

1. Les cellules multipolaires: ce sont celes qui possèdent plusieurs dendrites

2. Les cellules bipolaires : ce sont celles qui possèdent un seul dendrite et un axone.

3. Les cellules unipolaires: ce sont des neurones qui possèdent seulement un seul dendrite, et un seul
axone, mais avant d'aborder le corps du neurone, le dendrite et I'axone s'accolent I'un à l'autre sur une
courte distance.

6.1.4 La fibre nerveuse

La fibre nerveuse:

On donne le nom de fibre nerveuse à l'ensemble d'un prolongement et de ses enveloppes.

Les enveloppes sont de 2 types:

- La gaine de myéline: faite d'une substance spéciale, la myéline, riche en

lipide. La gaine de myéline subi par endroit des étranglements (étrang lements de RANVIER)

-La gaine de SCHWANN: C'est une enveloppe mince rompue. Elle est faite de petites cellules. Les cellules
de Schwann qui assurent la nutrition de la fibre nerveuse.
N.B. On appellera nerfs blancs, les nerfs formés de la cellule nerveuse dont les

prolongements sont entourés de ces 2 gaines, et nerfs gris, ceux fomés de prolongements qui n'ont pas
de myéline.

Les connexions des cellules nerveuses

Le neurone constitue l'élément de base du système nerveux.

Il entre en rapport avec les autres neurones les cellules sensitives et avec les muscles.

On donne le nom de SYNAPSE à ces différents types d'articulation.

. Pour l'articulation des neurones entre eux la synapse se fait entre l'axone d'un neurone

et les dendrites d'un autre (le sens de l'influx nerveux est donc respecté)

N.B. Les filets nerveux sont simplement juxtaposés, contigus il n' y a pas de continuité de fibres d'une
cellule à l'autre.

. Pour l'articulation d'un neurone avec une cellule sensitive, la cellule entre en rapport neurone) avec un
dendrite ('influx va de la cellule sensitive vers le neu

.Pour l'articulation es neurones avec les muscles, l'axone se termine au niveau d'une région particulière
de la fibre muscul ,la plaque motrice (l'influx part du neurone vers le muscle)

6.1.5. Physiologie du neurone

1. Biologie des neurones

Après section d'une fibre nerveuse, le segment éloigné perd toutes ses propriétés. Elle subit des
altérations anatomiques graves résorption des neuro-fibrilles fragmentation et disparition de la gaine de
Schwann.

L'ensemble de ces altérations porte le nom de DEGENERESCENCE WALLERIENNE.

Par contre la partie du prolongement restée en contact avec le corps du neurone, se gonfle, se met à
proliférer et les fibres tendent à repousser et à régénėrer les fibrines sectionnées.

2. Propriétés du neurone

a) L'excitabilité : comme les fibres musculaires, les fibres nerveuses sont excitables par différents types
d'excitation (mécanique, thermique, chimique et électrique)

Cette excitabilité répond aux même lois que pour la fibre musculaire. II s'agit de : la loi du seuil
d'excitabilité : nécessité d'une certaine intensité du stimulus pour entrainer la réponse de la fibre.
La loi du tout ou rien : au dessus du seuil, il n'y a aucune réponse, au dessus du seuil la réponse est
d'emblée maxima et totale quelque soit l'intensité du stimulus.

b) La conductibilité : C'est la propriété que possède le neurone de conduire linflux nerveux.

Cette propriété obéit à des lois :

- la loi de la conduction sans décrément: I'influx nerveux ne aucune diminution d'intensité en cours de
route

-La loi de l'intégrité de l'organe: la fibre dot être anatomiquement intacte pour transmetre l'influx.

La loi de la conduction isolée: chaque fibre fonctionne pour son propre couple et ne mėlange jamais ses
influx avec ceux des fibres voisines ou parallèle

2.1.4.3. Constitution du système nerveux

ll comprend 2 parties bien différentes:

Le Système nerveux cêrébro-spinal ou système de la vie de relation: ll nous pemet de penser d'agir,
entendre, de voir, sentir, etc.; On rappelle aussi système volontaire, car il agit sous l'influence de la
volonté

Le Système nerveux végétatif: il dirige notre vie végétative qui est l'ensemble des phénomènes
nécessaire à l'entretien de la vie. ll est involontaire.

Le système nerveux cérébro-spinal

ll est formé de:

.Des centres nerveux : foné par le groupement de neurones repartit dans la moelle épinière et le
cerveau. L'ensemble de ces centres forme la substance grise. Les differents centres sont reliés entre eux
par des fibres d'association, dont l'ensemble constitue la substance blanche. L'ensemble des centres
nerveux et des voies dassociation constitue le système nerveux central. Le Système nerveux central est
relié aux organes périphériques par des fibres nerveuses blanches, les nerfs périphériques, sensitf ou
moteurs.

L'ensemble, des nerfs périphériques constitue le système nerveux périphérique

Centres nerveux Encéphale

SN SNG Voies d'association Moelle épinière

SNP Nerfs périphériques Nerfs crâniens

Nerfs rachidiens
Légende.

1. S.N.C: système nerveux central.

2. S.N.P: système nerveux périphérique

2. Le système nerveux central

Le SNC Comporte deux parties: le moelle épinière et l'encéphale.

La moelle épinière: elle est logée dans le canal rachidien et s'étend de la

base du crâne jusqu'à la hauteur de la 2 ème vertèbre lombaire.

a. Configuration extérieure: elle se présent comme une tige longue d'environ 45cm et 1cm de large. De
chaque côté elle donne naissance à 31 paires de racines nerveuses, les racines rachidiennes. Chaque
paire de racines rachidiennes, est fomée par: une racine antérieure, motrice et une racine postérieure
sensitive.

Les 2 racines s'unissent pour former le nerf rachidien

b. confiquration intérieure: sur une coupe transversale, la moelle présente une zone de substance grise
et une zone de substance blanche. La substance grise a la fome

d'un H irégulier et constitué de chaque côté par 2 cornes d'une:

- come antérieure

- cone postérieure.

c. Physiologie de la moelle épinière:

la moelle épinière a un double rôle:

Elle est un centre réflexe et un organe conducteur.

* Centre réflexe: le réflexe représente la réponse automatique de l'organisme à une excitation donnée.
Le schéma du réflexe est le suivant:

Un influx sensitif, né au niveau d'une cellule sensitive, chemine le long du nerf rachidien, puis de sa
racine postérieure:

Au niveau de la racine postérieure se trouve le ganglion rachidien, formé pa la réunion des neurones
sensible.
A partir du gangion, I'influx emprunte l'axone de ces neurones sensible. qui va jusqu'à la corne
postérieure de la moelle.

A ce niveau, ces axones s'articulent avec les dendrites d'un neurone intercalaire, dont l'axone va jusqư'à
la come antéieure ou il s'articule avec un neurone moteur.

L'influx suit alors ce neurone moteur, dont l'axone, empruntant le trajet du nerf rachidien, va faire à la
périphérie une réponse motrice en réponse à lincitation sensitive. Cette disposition réalise larc réflexe
élémentaire

*La moelle Organe conducteur.

A l'état normal, le fonctionnement de la moelle épinière est soumis à l'influence des centres a ces
centres par des voies d'association:les unes les voies sensitives, les autres les voies motrices.

Il existe aussi des voies d'association spino-spinale entre différentes étapes de la moelle.

L'encéphale : Logé à Iintérieur de la boite crânienne, l'encéphale comprend

Plusieurs parties:

. Le cervelet

. Le tronc cérébral

. Le cerveau

a, Le tronc cêrébral: Cest la partie du S.N.C située entre, la moelle et le cerveau, et au quel est annexé le
cervelet. Il comprend:

Le bulbe rachidien

La protubérance annulaire ou pont de Varole. Elle est reliée au cervelet par les pédoncules cérébelleux
ou diverticules cérébelleux

Structure et physiologie du tronc cérébral

Comme le moelle épinière, le Tronc cérébral est formé de 2 parties: la substance grise et la substance
blanche. Dans la substance grise, les centre nerveux sont de 2 ordres: les unes sont les noyaux origine
des nerfs crâniens, les autres sont des centres rėflexes en rapport avec les voies optique, acoustiques et
cérébelleuses

Les voies d'association qui constitue la substance blanche sont faites des faisceaux moteurs et des
faisceaux sensitifs.

N.B. un troisième élément dans la substance grise, de connaissance récente, semble avoir une
importance considérable: c'est la formation réticulée ou le neud vital de FLOURENS qui joue un rôle
important dans le régulation de la plupart des activités nerveuses: activités végétatives (circulatoire.)
activités de la vie de relation et activités cérébrale. Une lésion même minime à ce niveau suffit à
entrainer la mort.

b. Le cervelet :

Il est situé sous le cerveau, en arrière du tronc cérėbral. ll est rattaché au tronc cérébral par les
pédoncules cérébelleux.

Structure. ll est formé par une portion médiane, impaire, le vermis, et de 2 parties latérales, les lobes
latéraux, situés de part et d'autre de vermis.

Physiologie: le röle du cervelet est double:

- un rôle équilibreur.

- le rôle de contrôle de lactivité cêrébrale c'est-à-dire, Il dose, coordonne et discipline les ordres moteurs
donnés par le cerveau. Ainsi donc, le dérèglement du cervelet va entrainer: de Thypemétrie, de 'ataxie,
un déséquilibre du corps.

c. Le cerveau

constitué de 2 éléments latéraux, les hémisphères cérébraux, unis lun à j'autre et aux éléments sous-
jacents pèse 1200 gr environ, Il est creusé des cavités les trois ventricles cérébraux.

1. Confiquration extérieure:

Les 2 hémisphères sont séparés un de lautre par une profonde sciss la scissure inter hémisphérique. Au
fond de celle-ci, les hémisphères 'sont reliés par le corps calleux

La surface extéñeure des hémisphères est parcourue par les scissures qui divisent le cerveau en
plusieurs lobes. Il existe sur chaque hémisphère: 4 lobes (les lobes frontal, pariétal, occipital, temporal)
divisés eux même en circonvolutions

Les principales scissures des hěmisphères sont: la scissure d'Orlando, de Syvius et la Scissure
perpendiculaire externe.

2. Configuration intérieure:

A l'intérieur du cerveau existent des cavités, les ventricules cérébraux. lls sont au nombre de 3: un
médian, le 3eme Ventricule qui communique avec le 4eme ventricule par l'aqueduc de Sytvius et 2
latéraux, le 1èr et le 2eme ventricule qui communique avec le 3ème ventricule par le trou de MONRO.

Le cerveau est formé par des centres nerveux qui constuent la substance grise et les voies d'association
constituant la substance grise comporte 2 parties:

Une couche superficielle, l'écorce ou le cortex cérébral.


Des éléments profonds; les noyaux gris centraux qui sont un nombre de 2, chaque côté: la couche
optique ou thalamus et les corps striés La substance blanche est formée par des fibres d'association

3. Physiologie:

Le cortex cérébral a des fonctions multiple (motrice; sensorielle sensitive etc.) chacune des fonction du
cerveau a son siège dans une zone bien localisée du cortex cérébrale:

La fonction motrice est assurée par des centres se trouvant au niveau de la circonvolution frontale
ascendante de chaque hémisphère. Notez que chaque hémisphère commandant la moitië du corps du
cõté opposé.

La fonction sensitive est assurée par des centres situés au niveau de la circonvolution pariétale
ascendante.

Les fonctions sensorielles sont établies de la manière suivante:

1. L'aire visuelle est située dans le lobe occipital

2. L'aire auditive siège dans le lobe temporal

3. L'aire olfactive comprend des éléments entourant le corps calleux.

4. Les centres/du langage sont situés dans I'hémisphère droit chez les gauchers.

6.2.2 Le système nerveux périphérique

ll est formé de l'ensemble des nerfs qui relient le système nerveux central aux organes périphériques.

Les nerfs périphėrique se subdivisent en 2: Nerfs crâniens et Nerfs rachidien.

Les Nerfs crâniens: ils sont un nombre de 12 paires.

1. Nerf olfactif

2. Nerf optique.

3. Nerf moteur oculaire commun

4. Nerf pathétique

5. Nerf trijumeau

6. Nerf moteur oculaire exterme

7. Nerf facial

8. Nerf auditif
9. Nerf glosso-pharyngien

10. Nerf pneumogastrique

11. Nerf spinal

12. Nerf grand hypoglosse.

Les nerfs rachidiens:

Les nerts rachidiens sont constitués par l'union de 2 racines issues de

la moelle. Le nerf rachidien sort du canal rachidien par le trou de conjugaison et se subdivise aussitôt en
2 branches: une antérieure et l'autre postérieure.

Les branches antérieures des nerfs voisins s'unissent et forment ainsi le PLEXUS. C'est de ces plexus que
naitront les troncs nerveux destinés aux membres.

Nous distinguons:

. Le plexus cervical

Le plexus brachial

. Le plexus lombaire

Le plexus honteux

.Le plexus sacré

6.2.3 Le système nerveux végétatif dirige et coordonne les fonctions intermes de notre

organisme. i est formé par des centres nerveux et des nerfs du système végétatif.Les centres nerveux du
système végétatif.

Les centres nerveux sont situés au niveau de moelle épinière, du tronc cérėbral et au niveau du cerveau
dans une région appelée Hypothalamus

b. Les nerfs du système végétatif:

Il existe des fibres sensitives et des fibres motrices:

Les fibres sensitives: elles naissent des différents organes et cheminent avec les fibres du SNC

Les fibres motrices: elles sont de 2 ordres: les unes ont un röle modérateur sur l'activité

des organes du S.N.V et les autres, un role activateurs. Elles réalisent ainsi 2 Systèmes différents: le
système sympathique et le système parasympathique.
Mécanisme d'action du sympathique et du parasympathique

Le sympathique et le parasympathique agissents par l'intermédiaire des substances chimiques que


sécrètent les axones.

Ces substances chimiques sont des médiateurs chimiques. Pour les fibres du système sympathique c'est
la noradrénaline et pour les fibres du système parasympathique c'est l'acétylcholine.

Action du système sympathique et parasympathique:

Viscères Action sympathique Action parasympa

CEil : mydriase myosis

Grandes salivaires: sécrétion rare et épaisse sécrétion abondante

Peau : sudation, transpiration rien

Coeur Accélération ralentissement

Bronche dilatation Constriction

Tube digestif : diminution des augmentation

Péristaltismes des péristaltismes

Vaisseaux: vasoconstriction, HTA Vasodilatation

6.2.4. Méninges et liquide céphalo-rachidien

1. Les méninges: sont des enveloppes entourant complétant le système nerveux. Elles sont au nombres
de 3: en allant du dehors en dedans, ce sont la dure-mère, ľ'arachnoide et la pie-mère.

a. La dure-mère: membrane fibreuse, très résistante qui tapisse la face profonde du

squelette. Dans l'épaisseur de la dure-mère cheminent d'énormes veines formant dès véritable lacs
sanguins, appelės sinus veineux.

b. La pie-mère: membrane mince appliquée directement sur la surface des organes du système nerveux
central.

c. L'arachnoide: elle est faite de feuillets: lun pariétal accolé à la face profonde de la dure-mère, l'autre
viscéral, en rappot avec le pie-mère dont il reste séparé par un espace, l'espace sous - arachnoidien.
2. Le liquide céphalo-rachidien :

C'est un liquide clair, de couleur eau de roche qui baigne les organes du système nerveux cerntral. ll est
sécrėté par le lexus choroides, dépendant de la pie-mère Il est résorbė au niveau de lacs sanguins de la
dure-mère (sinus veineux) par les granulations de PACIONI.

.L'homme en possède en moyenne 120 à 150 cm3.

Il a pour röle de protéger et de soutenir les tissus nerveux accessoirement, il participe à la nutrition et
purification des tissus nerveux.

Chap. VII. LES ORGANES DE SENS

7.1. L'EIL

L'eil est 'organe de la vision. 11 comprend le globe oculaire et ses

annexes

7.1.1. Le globe oculaire:

Cest un organe de forme sphérique pesant environ 7 à 8 gr ll est constitué par une

coque extérieure formée par 3 membranes à lintérieur de cette coque, se trouvent des

milieux transparents.

a. Les membranes du globe oculaire: ce sont les enveloppes du globe. Elles

sont au nombre de trois:

- La membrane fibreuse: c'est la membrane protectrice de l'oeil elle est constituée de 2

parties:

Une partie postérieure, c'est la sclérotique. Elle donne insertion aux muscles de l'eil

et présente un orifice postérieur pour le nerf optique Elle est blanchâtre et opaque;

Une partie antérieure. La cornée. Elle est plus convexe et plus saillante que la sclérotique

Elle est transparente, et dépourvue de tout vaisseau. L'union de la sclérotigue et de la

cormée se fait au niveau d'une région spéciale, le limbe scléro - coméen

uTie gt la memt
embrane vasculaire ou embrane nourricière de leil

elle Darties très riches on voeeont

Co amàre la choroide lo fcg nrofonde de la :

1de qui apisse la lace prolon la sclerotique.

En a avant de la chorojde: la membrane choroide forme le coros ciliaire gui secrėte e

liquide Contenu dans le globe.

Plus avant encore, la membrane vasculaire forme l'iris. C'est un diaphragme "vertical

percė d'un orifice central, la pupille. Liris est pigmenté et sa couleur donne la teinte de

l'ceil il contient en outre de nombreuses fibres musculaires lisses innervées par le système

végétatif: la contraction de ces fibres, déclenchée par la parasympathique, provoque le

rétrécissement de la pupille ou myosis, leur relâchement provoqué par le sympathique

entraine la dilatation pupillaire ou mydriase

-La membrane nerveuse ou rétine:

C'est la plus interne de 3 membranes. C'est la membrane sensible aux impulsions

lumineuses. Deux zones de la rětine présentent des propriétés particulières. Ce sont

La macula: située au pôle postérieure du globe. C'est la zone oủ les impressions visuelles

sont les plus nettes.

La papille: elle se situe au dessous et en dedans de la macula. C'est la zone aveugle de la

rétüne car elle n'est pas impressionnée par la lumière.

Les Ux Tansparents:

Le cristallin: c'est une lentille transparente, biconvexe, située en arière de iris. il est

mainten e par ligaments dont l'ensemble forme le Zonule de


Zinn, ll est élastique

Le coms vitré: cest un liquide Visquex, Ưanspae t le globe oculaire en

arrière du cristallin. Cet espace occupé par le corps vitré annelé Chambre postérieure.

7.1.2. Les annexes du globe oculaire:

L'orbite: c'est une cavitė creusée dans le massif facial osseux, de chaque Côté de

fosses nasales. Elle présente en arière 2 orifices: - la fente sphénoidale qu'empruntent

les nerfs moteurs de Taeil et le trou optique qu'emprunte le nerf optique.

Les musces du globe oculaire

Ce sont les muscle destinės à mouvoir le globe oculaire ce sont:

Le droit supérieur

Le droit inférieur

Le droit externe

Le droit interne

Le muscle grand oblique

Le muscle petit oblique

lls sont innervés par le Il|e, Vė, Ve paires de nerfs crâniens

La paup

upière et la conjonctive

La paupière est une zone fibreuse tapissée:

En dehors, de peau

-En dedans, dé muqueuse.

L'ensemble cormée et face interme des paupières sont recouverts par la conjonctive,

membrane muqueuse, lisse et transparente.

L'appareil lacrymal :
l est formề de:

La glande lacrymale destinée à sécréter les larmes. Elle est située dans la partie

externe de la cavité orbitaire.

Des canaux lacrymaux s'ouvrent à l'eil et dans les fosses nasales.

7.1.3. La physiologie

L'ensemble des milieux transparent de l'eil est réquivalent dun système đe lentiles

dont le foyer serait situé au niveau de la tache jaune de la rétine un objet placé à linfini

engendre donc une image pete, réelle et renversée sur la rétine, un niveau de macula.

En cas de défaut de convergence des milieux transparents, ou de défaut de longueur du

globe, rimage des objets tend à se former derrière la rétine: c'est I'hypermétropie

En cas dexcès de convergence ou d'excès de longueur du globe ocula se

forme devant la rétine: c'est la myopie.

a. Phénomène d'accommodation:

Le système optique de leil est tel qu'il donne de tous les objets situés à linfini une

image exactement placée sur la rétine

L'orque les objets se rapprochent, 'eil est obligé de faire un effort pour en donner une

vision nette

Cet effort constütue l'accommodation. Il a pour but de ramener sur la rétine limage des

objets proches. Ce but est atteint augmentation de e nroduit un

SOus

linfluence de la contracton des muscles ciliair lement se

rétrécissement de l'orifice pupillaire.


7.2. L'OREILLE

C'est un organe sensoriel qui a un double rôle: l'audition et l'équilibration.

anatomiquement on lui distingue 3 parties:

L'oreille exteme

L'oreille moyenne

L'oreille interne

7.2.1. L'oreille exteme:

Elle comprend 2 parties:

Le pavillon de I'oreille et Le conduit auditif externe.

a. Le pavillon: C'est une .lame plissée sur elle-même, soutenue par un squelette

cartilagineux et rattaché au crâne par les ligaments. Il est destiné à recueillir les ondes

e et à les diriger vers le conduit auditif Il présente: un bourrelet périphérique,

"háliy se prolon tMOre le bae nt

igen par le lobule, une saillie concentrique à l'hélix

Patháiy enfin u xcavation centrale où s'ouvre le conduit auditif externe, la coque,

lanthélix, ennn

bordée par 2 saillies, le traqus en avant, antitragus en arière.

b. Le conduit auditif externe: long de 3 cm, cartilagineux dans sa demi- -portion externe;

Osseux dans sa demi-portion interne et fermé à son extrémité interne par le tympan.

Ses parois sont tapissées par une peau contenant de nombreux follicules pileux, des

glandes sudoripares et sébacées sécrétant une matière- cireuse spéciale, le cérumen.

7.2.2 L'oreille moyenne :

Elle comprend 3 parties:


a. La caisse du tympan: c'est une cavité creusée dans l'os temporal, elle est comprise entre

le conduit auditif externe et roreille inteme. Sa face interne répond à l'oreille interme et

présente la fenėtre ronde et la fenêtre ovale. Sa face externe est séparée de l'oreille

externe par le tympan. Sa face antérieure présente lorifice de la trompe d'Eustache.

Ele comprend 3 parties os, les osselets de l'oreille moyenne. Ce sont:

Le marteau

L'enclume

L'étrier.

b. Les cavités mastoidiennes: ce sont des cavité creusée dans l'épaisseur de la portion

mastoidienne du temporal. Elles portent le nom de la cellule mastoidienne; toutes fois,elles

communiquent directement avec la caisse du tympan en arrière.

c. La trompe d'eustache:

C'est un canal, long de 4 cm, allant de la caisse du tympan au pharynx et faisant

communiquer ces 2 organes.

7.2.3. L'oreille interne :

Elle comprend:

a. Le labyrinthe membraneX: c'est un ensemble de sacs à parois minces et membraneuses. Il est


constitué de :

Utricule

Saccule, qui est réuni à l'utricule par un canal fin, le canal

endolymphatique

- Le limaçon: tous les éléments du labyrinthe membraneux contiennent à


Iintérieur de leur cavité un liquide acquis, l'endolymphe

b. Le labyrinthe osseux:

Ce sont des cavités creusées dans le rocher, logeant le labyrinthe membraneux.

. Physiologie:

7.2.4.

Les vibrations sonores sont captées par le pavillon de l'oreille qui les dirige par le conduit

auditif exteme sur la menbrane du tympan. Les vibrations captées par le tympan sont

transmises, amplifiées par lintermédiaires de la chaine des osselets, à la fenêtre ovale.

La fenêtre ovale transmet les vibration au liquide endolymphatique les vibrations sont

aussi transmises au limaçon ou canal cochléaire qui est constitué d'une membrane

basilaire où se trouvent des cellules auditives. Celles-ci envoient les influx nerveux qui

vont cheminer le long du nerf cochléaire.

Quant à l'équilibration, seule l'oreille interne zone un rôle.

7.3. LE SENS DU GOUT

Le siège du sens gustatfs est au niveau de la langue. Le point de départ des ensations

gustatives est en effet au niveau de la muqueuse linguale. De là, sensations

gustatives transmises par l'intermé aire des voies gustatives aux centres nerveux.

1. La mugueuse linguale:

Nnna la face inférieure de la langue, la

la muqueuse est au contraire trės épaisse sur sa

face dorsale, Elle est hérisSée sur le dos e rde de la langue de petites
papilles dont ou distingue 5 types:

Les papilles caliciformes, plus volumineuse, elles dessinent sur la partie postérieure de la

langue un V, le V lingual

Les papilles fongiformes, en forme de champignon, sont situées en avant du V lingual, le

long des bords de la langue seules ces 2 catégories ont un rôle de perception gustative. Les

3 autres, papilles fliformes, papilles hémisphériques, papilles foliées, ont essentiellement un

rôle de perception tactile.

7.3.2. LES VOIES GUSTATIYES

Les fibres nerveuses provenant des bourgeons du goût cheminent en suivant 2 voies

principales dans leur remontée vers les centres nerveux.

Le sens du goût est assez limité dans ses possibilités d'analyse.

ll permet de discerner 4 qualités différentes:

. Le salé, le sucrė, lamer, l'acide. Ces 4 qualités se combinent pour donner:

Salé + sucrė = fade

Sucré + amer goût alcalin

Le dos de la langue .en avant du V lingual présente des territoires complètement

insensibles soit à rune des 4 saveurs.

Les papilles caliciformes sont uniquement sensibles à l'amer

La face inférieure la langue n'est sensible à rien

Les bords de la langue sont sensibles au salé, au sucré et à l'acide.

74. LE SENS DE L'ODORAT

Le sens de l'odorat nous renseigne sur la qualité des différentes odeurs.


Ila son siège au niveau des fosses nasales, dont la muqueuse est le point

de départ.

74.1. La muqueuse pituitaire

Seule petite partie de cette muqueuse a un röle olfactif, c'est la muqueuse olfactive

proprement dite. Elle est situéeà la partie haute des fosses nasales.

Poprement d

Elle comprend 2 parties:

Une zone pigmentaire ou locus luteus.

Une zone sensorielle qui contient les cellules olfactives.

74.2. Les voies olfactives:

Les voies olfactives comprennent de chaque côté:

Le bulbe olfactif: il contient des cellules nerveuses spéciales, les cellules mitrales. Les

bandelettes olfactives: elles sont formées par la réunion des fibres issues du bulbe olfactif.

7.4.3. Physiologie:

Une gamme très étendue dodeurs existe et I'on distingue: Les odeurs éthérées: vin,

chloroforme

Les odeurs aromatiques: camphre, mentol

Les odeurs aliacées ail, chlore, iode

Les odeurs empyreumatiques: benzol, café

.Les odeurs hircinierines : sueur

. Les odeurs nauséeuses: fécales, putréfacion

a. Conditions de perception:

Pour être perçues, les odeurs doivent parvenir jusque Gans la fossette olfactive. Le
courant aérien inspiratoire normal ne passe pas directement dans la fossette olfactive,

mais les molécules odorantes y parviennent par un phénomène de diffusion.

b. Le mécanisme de la stimulation olfactive.

Deux théories ont été émises:

. Une théorie physique: les excitations sont déclenchées par les vibrations des

molécules odorantes qui ébranlent les cils olfactifs

Une théorie chimique: les vapeurs odorantes se combinent avec le mucus

et c'est par Iintermédiaire de réactions chimiques que les cils sont

stimulės.

7.5.5. LE SENS DU TOUCHER

L'organe de tact est représenté par la peau. La peau est une enveloppe extérieure du corps et elle se
continue au niveau des orifices naturels avec les muqueuses.

Ele a un rôle protecteur, de sécrétion, de respiration et d'absorpion et un rôle sensoriel

tactile.

7.5.5.1. Aspect extérieur de la peau:

a. Coloration: elle permet de diviser les races humaines en 4 (blanche, noire,

jaune, ruge) mais dans une race sa coloraion peut varier suivant les

contrées, les climats, es individus.

b. Epaisseur: elle est variable suivant les points du corps considérés:

.Très épaisse sur le crâne, à la plante de pied; très mince au niveau des

paupières,

c. Surface: elle est marquée par de nombreux silons ou plis qui sont de 4 sortes:

.Les plis papillaires, qui forment les empreintes digitales

n, déterminés par
. Les plis de locomotion, ar les mouvements; ex plis de flexion.

Les plis musculaire déterminés par la contraction des fibres musculaires

sOus-jacentes.

Lés plis séniles des rides du au vieillissement.

7.5.5.2. Structure de la peau:

La peau est formée de 2 couches superposées:

Une couche superficiele, l'ėpiderme et une couche profonde, le derme

a. L'épiderme: il est formée de plusieurs couches de cellules. De la profondeur à la

superficie nous distinguons:

- La couche muqueuse de Malpighi :c'est une couche douée d'une très grande vitalité et

se multiplie activement soit pour régénérer l'èpiderme au fur et à mesure de son usure,

soit pour réparer les blessures accidentelles. C'est dans cette couche que se trouvent

les matières colorantes.

-La couche comée ce sont des cellules aplaties, insensibles. Les plus

superficielles de ces cellules- s'exfolient et tombent régulièrement. C'est la

desquamation

e derme est

b. Le derme: souS-jacent á l'épideme, est forme par un tissu conjonctif serré et

rėsistant. La limite entre deme épiderme n'est pas régulière mais sinueuse.

7.5.5.3. Les annexes de la peau.


a. Les poils: d'origine épidermique, les poils sont formés par une tige et une

racine. La racine est implantée, dans le derme. A chaque poils est annexé:

-Une glande appelée glande sébacée

-Un petit muscde lisse, le muscle redresseur du poil.

b. Les ongles: ce sont des formations épidemiques situées à la face dorsale

de la dermière phalange des doigts et des orteils. Chaque ongle comprend

3 parties:

-La racine

-le corps

fextremité

L'ongle se renouvelle sans cesse gråce à son appareil reproducteur formé par le derme.

c. Les glandes sébacées. Ce sont des petites glandes, annexées aux poils et situées, à la

base de ceux-ci. Elles élaborent un produit spécial, le sébum; chargé de lubrifier les

poils et empêcher le dessèchement de la peau.

d. Les glandes sudoripares: ce sont des glandes destinées à sécréter la sueur.

7.5.4. Physiologie

La peau a des rôles multiples:

a. Rôle protecteur:

La peau est résistante, elle sépare notre organisme du milieu extérieur et, de ce fait, le

protège contre les agressions de toute nature.

b. Röle sécréteur.:
La peau sécrète la sueur. La sueur a un double rôle: Elimination de substances toxiques

. Röle dans la thermorégulation

c. Röle absorbant:

La peau n'est que très peu absorbante.

d. Rôle sensoriel:

La peau est douée dune grande sensibilité. Les sensations perçues par la peau sont de

3 ordres:

Sensations tactiles

Sensations douloureuses

Sensations thermiques.

Chap. VIl. L'APPAREIL CIRCULATOIRE.

8.1. INTRODUCTION

Les cellules des différents tissus peuvent subvenir à leurs besoins grâce à

I'irigation permanente par le courant sanguin. Elles tirent en effet du sang, les

éléments nécessaires a l'entretien de la vie cadde

r0, et les aliments; elles y rejettent les résidus de leur métabolisme, gaz carbonique et

autres déchets Le sang circule à lintérieur d'un systėme de vaisseaux qui constituent avec

le coeur, lappareil circulatoire.

8.2. LE CEUR

8.2.1. Généralités:

Le coeur est un muscle creux, qui par sa contraction rythmique, assure la progression du

sang à lintérieur des vaisseaux Il est situé dans le thorax, entre les 2 poumons, au-

dessus du diaphragme sur le quel il repose


la la forme pyramidale à base supérieure et à sommet inférieur ll est couché presque

horizontalement de sorte que son grand axe est oblique en avant, à gauche et un peu en

bas. Il bät chez I'horme au regard du 5ème espace intercostal gauche Il pèse environ 250

gr chez l'adulte

8.2.2. Configuration interne

Le coeur est divisé intérieurement en 4 cavités par une cloison verticale et une cloison

horizontale Les 2 cavités supérieures sont les oreillettes les 2 inférieures sont les

ventricules. Chaque oreillette communique avec le ventricule sous - jacent par un ontfice.

'orifice auriculo-ventriculaire. Par contre les oreillettes, pas plus que les ventricules ne

communiquent entre eux.

Les cavités droites: l'oreillette droite présente de orifices des 2 veines caves supérieure et

inférieure, et l'orifice du sinus Coronaire.

L'orifice auriculo ventriculaire droite est pourvu d'une valvule ayant 3 valves et portant le

nom de valvule tricuspide.

Le ventricule droit présente un orifice de l'artère puimonaire, le quel orifice est pourvu de

valvule au nombre de 3 et portant le nom de valvule sigmoides pulmonaires.

Les cavités gauches: L'oreillette gauche présente les onifices de 4 veines

Pulmonaires; forifice auriculo ventriculaire gauche est pourvu dune valvule

n 'ayant que 2 valves et porte le nom de valvule mitrale.

Le ventricule gauche présente un orifice. Celui de l'aorte, pourvu de 3 valves appelées

valvules sigmoides aortiques.

8.2.3. Structure du ceur.

Le cceur est t'ait d'un tissu musculaire, le myocarde entouré dme séreuse, le péricarde,
et tapissé intérieurement d'un endothélium, endocarde

La nyocarce e est un muscle strié particulier car son fonctionnement échappe à la volonté

oin a structure histologique, c'est un muscle strié mais selon le

fonc: de muscle lisse

tháde 2 narties: une externe. le péricarde fibreux et une partie

interne, le péricarde séreux.

Le péricarde fibreux est un veritable sac fibreux qui 'enveloppe complètement le coeur Il

est rattachề aux organes voisins par de nombreux ligaments et de ce fait constituent un

moyen de fixation COeur

Le péricarde séreux est constitué de 2 feuillets un feuillet viscéral applique directement

contre le myocarde et un feuillet pariétal appliqué contre la face profonde du péricarde

fibreux

Rapport au ceur

Le coeur répond:

Latéralement aux 2 poumons;

En bas au diaphragme ;

.En amère à fesophage, aorte thoracique, canal thoracique et veines

azygos ;

En avant, au plastron sterno-costal.

8.3. LES VAISSEAUX

On distingue 3 sortes de vaisseaux: les artères, les veines et les capilaire

8.3.1. Les artères: ce sont les vaisseaux qui conduisent le sang du cceur

jusqu'auX organes.
Elles sont formées de 3 couches:

Une couche interne Iintima

► Une couche moyenne, la media, faite de tissu musculaire lisse

► Une couche externe, l'adventice qui porte de très fins vaisseaux assurant la

nutrition des artères

8.3.2. Les veines: ce sont les vaisseaux qui ramènent le sang depuis les

organes jusqu'au cOeur.

Elle sont formées également connu les artères de 3 couches

• Une couche inteme, lIintima (endothélium)

- Une cOuche moyenne, la media, qui faite elle de tissu conjonctifs et

des rares fibres lisses.

- Une couche externe, faite de fibres conjonctives très mince

8.3.3. Les capillaires: ce sont des vaisseaux microscopiques reliant les systèmes veineux et

artériel grâce auxquels le sang parvient au contact direct de toutes les cellules. Dans

leur structure, ils sont fait d'une seule couche de cellule endothéliale qui est

perméable.

8.3.4. Anatomie des principaux vaisseaux.

a) Les artères : elles forment 2 systèmes.

La grande circulaire fomée par l'aorte et ses branches

Les système artériel de la petite circulation ; 'artère pulmonaire naît du

ventricule et après un court trajet Se divise en 2 branches. Chacune d'elles se

dirige vers le poumon corespondant.


Le système artériel de la grande circulation.

Représenté par l'aorte et ses branche L'aorte naît du ventricule gauche, décrit d'abord une

couche (la crosse de l'aorte) puis descend dans le thorax, traverse le diaphragme

chemine dans I'abdomen sur la face antérieure du rachi et se divise à la hauteur de la4 eme

vertèbre lombaire en ses branche terminales

te sont:

Les branches de la crosse de l'aorte

o L'artère coronaire,

o Le tronc artériel brachio-céphalique.

o L'artère carotide primitive gauche

o L'artère sous-clavière gauche.

o Les branches de l'aorte thoracique sont les artères bronchiques

o Les ères cesophagiennes

Les artères intercCostales

La branche de l'aorte abdominale

Des artères destinėes aux parois abdominales. Des artères destinées

aux viscères digestifs.

Des artères destinées aux viscères non digestifs

Les branches terminales de l'aorte.

.L'artère sacrėe moyenne

.Les artères iliaques primitives droites et gauches.

b) Les veines

Comme les artères, elles forment 2 systèmes celui de la petite circulation et


Celui de la grande circulation

Le système veineux de la petite circulation. Il est constitué par les veines pulmonaires.

Celles-ci sont au nombre de 4

Le système veineux de la grande circulation : est constitué par les veines

correspondant au système artériel aortique. D'une façon générale, chaque artère est

accompagnée de 2 veines qui suivent le même trajet que l'artère et qui porte le même

nom.

Les veines de la grande circulation sont finalement collectées par 2 veines

énormes qui se jettent dans ľ'oreillette droite, les veines caves supérieure et

infénieure.

8.4. LE SANG

C'est un tissu, formė de cellule, les globules plasma ll est visqueux, de saveur salée et

d'oxvaénation, du rouge rutilant au rouge foncé. il représente environs 5l chez un homme

soit 1/14 du poids du corps.

Les globules ainsi appelés éléments figurės du sang. lIs sont de 3 ordres :

Les globules rouges

Les globules blancs

Les globulines ou plaquettes

Un millimètre cube de sang contient normalement 5 millions de globules rOuges, 6 à 7000

globules blancs, 200.000 plaquettes

a)lLes globules rouges, ou hématie, sont des éléments cellulaires sans noyau

n pigment ro

Ils ont une couleur propre due en fait qu'il contient un pi rouge,
hémoglobine. Leur rôle essentiel est le transport o de I ľ'oxygène.

Les globules blancs ou leucocytes, sont des cel1ules très mobiles dů à la possibilité qu'au

cytoplasme à émettre les pseudopodes Il existe les différentes variétés de leucocytes que

'on classe suivant la forme de leur noyau. On distingue ainsi: les leucocytes à noyau non

segmenté ou mononucléaires et les leuCOcytes à noyau segmenté ou polynucdéaire.

Les mononucléaires comprennent:

Les monocytes

Les lymphocytes

Les polynucléaires comprennent:

✔ Neutrophiles

Eosinophiles

Basophiles

Leur rõle est essentiellement la défense de l'organisme

b) Les plaquettes

Sont des petites cellules en circulation dans le sang. Elle sont dépourvues de noyau mais

ont un rôle très important dans la coagulation du sang

c)Le plasma: c'est la partie liquide du sang. ll se présente sous fome d'un liquide

jaunåtre qui contient par itre:

.De l'eau 900 cm³

.Des substances organiques:

- protides 75 gr

- lipides 6 gr

-glucides 1 gr

.Des substances intermédiaires du métabolisme (acide lacique, acide urique)

et des dėchets (urée 0,25gr).


.Des éléments minéraux

.Enfin les hormones et les anticorps.

8.4.2. Formation du sang :

La formation des globules porte le nom d'hématopoièse. Les organes qui forment les

globules sont appelés des organes hématopoiétiques. Ces organes sont:

.Pour les hématies, les polynucléaire et les plaquettes: la moelle rouge des

Pour les lymphocytes: les organes dits lymphoides, notamment les

amygdales, les plaques de payer et surtout les ganglions.

Pour les monocytes, le système réticulo - endothélial (foie, rate, tissu

conjonctif)

8.4.3. Coagulation du sang:

Le sang reste normalement fluide à l'intérieur des vaisseaux. Mais lorsqu'il se penche

à l'extérieur, au contact avec I'air, il coagule. Et il se forme ainsi un caillot, surmonté d'un

liquide jaunâtre, Le sérum

L'étude au microscope du sang coagulé, montre que le globules sont emprisonnés dans

un réseau fait de filaments solides. Ce réseau est constitué par une protéine spéciale, la

fibrine, la quelle provient de la transformation d'une protéine contenue dans le sang le

fibrinogène.

Le phénomène essentiel de la coagulation est donc la transformation du fibrinogène

elle même de la transformation de loroence de ta thrombine, celle-ci provient

en fibrine. transtormation Iinf

n de la prothrombine.

schéma simplifié de la coagulation est donc le suivant:


Prothrombine

Thromboplastine Thrombine

Fibrinogène ibrine solide

8.4.4. Les groupes sanguins:

L'ensemble de l'espèce humaine se répartit en 4 groupes fondamentaux découverts en

1811 par LANDSTEINER et POPER: le système A, B, O

L'existence des groupes sanguins liée à la présence, dans ce sang des substances

naturelles, spécifiques auxquelles on donne le nom de :

a. Les agglutinogènes : Ce sont des substances existant dans les G.R.

Il existe 2 agglutinogènes, les agglutinogènes A et B.

b. Les agglutiņines substances, exiştent dans séum sanguin, ll existe 2 agglutines

correspondant aux 2 agglutnogènes ce sont les agglütinines Xet B. chaque agglutine,

agglutine les GR pol1eurs de l'agglutinogène correspondant Ainsi X agglútine A et B

agglutine B.

Les 4 groupes fondamentaux sont

Le groupe A qui possède A et B

Le groupe B qui possède B et X.

Le groupe AB qui possède A et B mais ne possède ni X ni B


Le groupe 0 qui possède X et B mais ne possède ni A ni B,

A côté de ces 4 groupes fondamentaux, on a montré l'existence d'autres groupes sanguins

et le plus important de ces groupes est le système Rhésus. Il est caractérisé par un

agglutinogène particulier, l'agglutinogène RH qui existe chez 85 % des êtres humains

(sujets Rh+) et fait défaut chez 15 % (sujet Rh-)

8.4.5. Fonctions du sang

Les globules rouges ont pour fonction le transport de l'oxygène aux tissus

Les globules blancs participent à la défense de l'organisme à la formation d'AC

Les plaquettes jouen ng

nt un role fondamental dans la coagulation

e plasma a multiple röle dans le transport de substances nutritives, de substance de

Le

déchets d'hormones et de vitamines

8.5. LA CIRCULATION LYMPHATIQUE

Au niveau de capillaires, se produit une transsudation du plasma et des Globules

blancs.

Le liquide ainsi formé constitue le liquide interstitiel ou lymphe qui va baigner

directement les cellules. Cette lymphe va ensuite faire retour å la circulation générale par

des vaisseaux spéciaux, les vaisseaux lymphatique.

8.6. PHYSIOLOGIE DE LA CIRCULATION


8.6.1. Foncionnement cardiaque

Le fonctionnement cardiaque consiste en des alternateurs de contraction et de

relâchement du myocarde. Les contractions cardiaques correspondent aux deux bruits

du cceur (les B1 et B2) séparés par 2 silences en petit silence entre le B1 et le B2 et un

grand silence entre le B2 et B1

L'ensemble de ces phénomènes constitue une révolution cardiaque qui comprend 3 temps

Successifs.

1ème temps : la systole auriculaire c'est la contraction des oreillettes

2eme temps : la systole ventriculaire. C'est la contraction des ventricules. Pendant ce

temps les oreillettes sont relâchées et se remplissent du sang des grosses

veines. La poussée du sang ferme les orifices auriculo-ventriculaires (1

bruit) empêchant le reflux du sang les oreillettes

3ème termps: le diastole générale. C'est la pause des oreillettes et ventricules. Le sang qui a

été propulsé dans les artères ne peut refluer dans le ventricule, car il vient buter sur les

valvules sigmoides qui se fement (2 bruit)

8.6.2. Mécanisme nerveux du fonctionnement cardiaque:

Le rest un muscle à fonctionnement automatique mais, non complètement

Autonome

* Fonctionnement automatique:

Il se fait grâce à T'existence d'un système nerveux particulier intracardiaque : le tissu

nodal.
L'excitation part périodiquement du 1 noyau, le noeud de Keith et Flack dans la paroi

de l'oreillette droite. Cette excitation se diffuse sur toute la paroi des oreillettes, puis elle

se concert vers le nord d'Asthoff Tawara situé dans la cloison inter auriculaire. De là,excitation gagne les
ventricules par les faisceaux de His qui lui fait suite dans la cloison

inter ventriculaire, et enfin empreinte le réseau de Purkinje.

*Foncionnement non complètement automatique

Cest le système nerveux végétatif qui nĩntervient que pour modifier l'activité cardiaque

et radapter à lactivité générale de forganisme.

Rappelons que la parasympathique exerce une action permanente de ralentissement

cardiaque; tandis que le sympathique une acion intermitente daccélération cardiaque.

CHAPITRE IX : L'APPAREIL RESPIRATOIRE

9.1 GENERALITES

La fonction respiratoire a pour mission d'assurer la transfomation du sang veineux

en sang artériel c'est-à dire enichi en 02. L'appareil respiratoire est constitué par les

poumons et les voies aeriennes.

9.2 LA COMPOSITION

9.2.1 Les voies aérlennes

C'est J'ensemble des voies que l'air empreinte pour aboutir au poumon de haut en

bas nous avons:

Les fosses nasales

Le pharynx

Le larynx

. La trachée

. Les bronches

a. Les fosses nasales.


Ce sont 2 couloirs parallèles s'ouvrant au dehors par les narines, au dedans sur le

pharynx. La narine est forimée de poils qui assurent à l'aír inhalé un 1 filtrage. Les parois

des fosses nasales sont tapissées par là muqueuse pituitaire. Celle-ci comprend 2 parties:

La partieie supérieure, C'est la muqueuse olfactive qui contient, les cellules

d'origine du nerf olfactif,

La partie inférieure, c'est la muqueuse respiratoire richement

vascularisée, 'avec des cellules à mucus et à cils vibratiles.

b. Les pharynx

C'est un carrefour aéra - digestif qui fait communiquer :

La voie aérienne avec le laryx

. La voie digestivelavec l'esophage

Au croisement des 2 voies, il y a au cours de la déglutition, fermeture de la voie aérienne,

afin d'empêcher les fausses routes

c. Le larynx

Cest un tube creux, intercalé entre le pharynx et la trachée. l est formé par squelette

ostéo-catilagineux qui comprend

L'os hyoidien haut

Des cartilages épais et résistants, (cartilage thyroide, cicoides)

Sa cavitė est tapissée par une membrane muqueuse, la muqueuse laryngée et aussi

subdivisée en 3 étapes par 2 étranglements circulaires les cordes vocales supérieure et

inférieure.
d. La trachée

La trachée est un conduit fibro-cartilagineux qui fait suite au larynx et donne

naissance aux bronches. Elle est en rapport, au niveau du cou, avec le corps thyroide et

l'artère carotide primitive et la veine jugulaire interne de chaque coté en arrière,

loesophage, les muscles et apohévroses superficiels en avant.

Structure:

La tachée est formée de 16 à 20 anneaux cartilagineux empilés les uns sur les autres

et tapissée intérieurernent d'une muqueuse contenant:

• Des cellules à mucus dont les sécrétions sont chargées d'agglomérer les impuretés

de l'air

Des cellules à cils vibratiles repoussent vers le haut les poussières et protégeant

ainsi les poumons

e. Les bronches

Nées de la bifurcation trachéale, elles se ramifient dans les poumons. On appelle

«Bronche souche » le gros tronc bronchique d'où naissent les bronches collatérales. La

bronche souche droite est plus oblique plus courte et plus grosse que la gauche

Elles pénètrent dans les poumons, accompagnées des artères et veines pulmonaires au

niveau du hile pulmonaire.

Les organes de la mécanique respiratoire :


Ce sont:

La cage thoracique

Les muscles qui animent les mouvements de la respiration.

a) La cage thoracique

Elle est défomable grâce aUx articulations costo - vertébrale et à l'elasticité des

côtés et des cartilages costaux. Cette formation est de 2 ordres:

Augmentation du diamète antéro-stérieure.

• Augmentation du diamėtre transversal.

b) Les muscles agissant sur les côtes.

Ce sont des muscles qui impriment à la cage thoracique tous les mouvements qu'elle

fait. lis subdivisés en 2 groupes

Les muscles inspirateurs (scalènes, petit dentelé postérieur et supérieurs, le -

diaphragme)

• Les muscles expirateurs (petit dentelé postérieur et inférieur, la carré des lombes, les

muscdes de la paroi abdominale)

1. les phénomènes mécaniques

La respiration est faite de deux mouvements:

a) Iinspiration par laquelle e poumon se gonfle, due à l'action des musdes

inspirateurs.

b) L'expřation, au cours de laquele se produit le rejet de lair inspiré. C'est un

phénomėne passif. Ces mouvements ont cependant un caractêre remarquable, celui

de leur automatisme. Cet automatisme est dù aux centres nerveux de la respiration


qui sont stués au niveau bulbo-protuberebtal.

Au niveau de hile puimonaire, chacune des bronches se divise en autant de

bronches secondaires que le poumon comporte de lobes. Les bronches se

conduisent, se divisent à leur tour en bronchioles.

2. Les phénomènes chimiques

b) Structure

Chaque poumon est formé de la juxtaposition d'un très grand nombre de lobules

pulmonaires. Les lobules sont constitués de la façon suivante:

La bronchiole se ramifie à lintérieure du lob-le en un grand nombre de branche, les aboutit

à un' petit sac, appelé acinus. La paroi de l'acinus est bosselée et chaque bosselure

constitue une alvéole pulmonaire

La paroi alvėolaire est constituée dune seule couche de cellules très minces. Sa face

interne est en contact avec l'aire et face externe est tapissée par les capillaires pulmonaires

La surface totale des parois des alvéoles pulmonaire où s'effectue l'échange gazeux

est évaluée à 200m2 et le nombre des alvéoles est de 300000.000 environ pour les 2

poumons.

Les poumons sont enveloppés chacun par une séreuse, la plèvre. Chaque plèvre est

constituée par 2 feuillets :

Un feuillet viscèral. tapissant le poumon

Un feuillet pariétal tapissant la face profonde de la paroi thoracique. Entre les 2


feuillets se trouve un espace virtuel, la cavité pleurale, ne contenant à 'état normale

qu'une mince laine liquidienne facilitant le glissement des 2 feuillets

9.3 LA PHYSIOLOGIE DE LA RESPIRATION

La respiration est faite de deux mouvements :

c) Iinspiration par laquele le poumon se gonfle, due à l'action des muscles inspirateurs

d) L'expration, au cours de laquele se produit le rejet de lair inspiré. Cest un

phénomėne passif. Ces mouvements ont cependant un caractère remarquable, celui

de leur automatisme. Cet automatisme est dü aux centres nerveux de la respiration

qui sont situés au niveau bulbo-protuberebtal.

Au niveau de hile pulmonaire, chacune des bronches se divise en autant de

bronches secondaires que le poumon comporte de lobes. Les bronches se

conduisent, se divisent à leur tour en bronchioles.

CHAPITRE X: L'APPAREIL DIGESTIF

10.1 Généralités

L'appareil digestif est formé par 'ensemble des organes qui assurent la transformation des substances
nutritives apportées par l'alimentation, afin d'en pemmettre

l'assimilation par les cellules.

A La cavité buccale
C'est une cavité ostéo - musculaire qui comprend 2 parties :

Une portion supérieure fixe, constituée par les 2 maxillaires supérieurs.

Une portion infêrieure mobile, constituée par le maxillaire inférieur

Elle est limitées latéralement par les 2 joues Elle communique en arrière avec le

pharynx et 'orifice de communication porte le nom disthme de gosier.

Entièrement tapissée dune muqueuse, la cavité buccale contient les dents et la langue

1) Les dents

Ce sont des organes durs, dont le rõļe est de triturer (broyer) les aliments ingérés.

Elles sont au nombre de 32 et reparties de la manière suivante:

4 incisives qui coupent

2 canines qui déchirent

4 prémolaires qui écru sent

6molairesqui brolent

> Constitution des dents

Chaque dent comporte 3 parties :

La ou les racines, implantées dans alvéoles dentaires de 2 maxillaires.

La couronne qui immerge de l'alvéole

Le collet entre racine et couronne

> La structure des dents est la suivante :


Une partie centrale : la pulpe qui contient les vaisseaux et les nerfs de la dent

Une partie périphérique formée d'une substance extrêmement dure, l'ivoire

L'ivoire est, au niveau de la couronne, recouvert d'une substance protectrice, l'émail.

Au niveau de la racine, Iivoire est recouvert par le cément.

> Les deux dentitions

L'être humain fait 2 dentitions:

a) La dentition de lait: elle comprend 20 dents dont l'apparition débute vers l'äge de6

mois et se termine vers 3 ans. Sa formule dentaire est la suivante.

PM 4....,..........

b) La denition définitive : vers l'age de 7 ans, les dent de lait commencent à tomber et

sont remplacées par les dents définitives Sa formule dentaire est comme suite :

ME PMA C3

2) La langue

C'est une masse musculaire annexée à la cavité buccale Elle est formée des

muscles insérés sur les os voisins. Elle est très mobile et grâce à cette mobilité, elle joue un

râe dans la masticaton, la dégluüion et la phonaion.

La muqueuse linguale est caractérisée par la présence des organes de goût: les papilles

gustatives, Les plus volumineuses d'entre elles, les papilles caliciformes dessinent å la

partie postérieure du dos de la langue un V ouvert en avant le V lingual La pointe du V est


appelé Foramen Caecum,

3) Les Glandes salivaires.

Ce sont les glandes annexées à la cavité buccale Il existe 3 paires de glande

salivaires

Les parotides

.Les maxillaires

Les sublinguale

a) La parotide

La parotide est la plus volumineuse des glandes salivaires. Elle set située dans

chaque côté de la face, en arrière de la branche montante du maxillaire inférieur, en avant

du conduit auditif externe et de la mastoide. Son canal excréteur est le canal de sténon et

s'ouvre au regard de la 1re molaire supérieure.

b) Les sous - maxillaires

Elle est située à la face interne du maxillaire inférieur (branche horizontale) à sa

partie X. sou canal excréteur le canal de Wharton, s'ouVre à la face inférieure de la langue

c) ta sublinguale

C'est la plus petite des 3. Elle est située sous le plancher de la bouche Elle s'ouvre par
de nombreux canaux: les canaux de Walter

10.2 LE TUBE DIGESTIF

C'est un long tube allant de la bouche à l'anus.

10.2.1 L'esophage

L'esophage est un conduit qui fait communiquer le pharynx en haut et I'estomac en

bas.

a) Situation et rapport:

Long de 25 cm, large de 2 à 3 cm, l'cesophage commence au niveau de la 6 eme

vertèbre cervicale et traverse le diaphragme au niveau de la 10 éme vertèbre dorsale et

s'abouche dans l'estomac par un orifice appelé cardia

b) Structure:

Histologiquement il est constitué :

D'une couche musculaire superficielle

D'une couche sous muqueuse faite des fibres élastiques. D'une couche

muqueuse interne

10.2.1 L'estomac
L'estomac est une poche digestive interposée entre I'oesophage et l'intestin mesurant

en virons 25 cm de long

a) Situation

l est situé sous la coupole diaphragmatique gauche, en dedans de la rate et en

avant du pancréas, très superficiel au niveau de la région hypochondriaque gauche. Et

épigastrique Il est essentiellement formé de 3 parties :

- La portion antrale à sa partie inférieure

Le tundale

a nartie moyeie

Les groSses rositio ne supérieure

à sa parue sup er

L'orifice oesophagien de l'estomac porte le nom de cardia et celui qui fait communique

l'estomac au duodénum, nom de pylore.

b) Structure.

La paroi de l'estomac est formée de 4 couches superposées, en avant de l'extérieur

vers l'intérieur de la cavité

Une couche séreuse formée par le péritoine

Une couche musculaire

Une couche sous muqueuse faite de tissu conjonctif

Une couche muqueuse, contenant de nombreuses glandes

10.2.3 L'intestin grêle


C'est le segment du tube digestif qui relie l'estomac au gros intestin Sa longueur

totale est de 7 m environ, son diamètre moyen de 3 cm

a) Structure

La paroi de l'intestin grêle est formée de 4 couches

la couche séreuse

La couche musculaire

La couche sous - muqueuse

La couche muqueuse Cette dernière présente des replis visibles à l'eil nu appelés

villosité intestinales Entre ces villosités, s'ouvrent des glandes intestinales, glandes de

LIEBERKUHN

b) Division de Iintestin grêle

L'intestin grêle comporte 2 parties

Une partie fixe, le duodénum et une partie mobile le jéjuno-iléon

> Le duoděnum

C'est le portion du tube digestif qui fait immédiatement suite à l'estomac il présente

les orifices des canaux excréteurs de pancréas, à savoir le canal de WIRSUNG et le canal

de SANTORINI. L'orifice du canal de WIRSUNG lui est commun avec le canal cholédoque

des voies biliaires Et cet orifice porte le nom de Ampoule de vater.


Structure:

Le duodénum présente dans sa paroi des glandes spéciales, les glandes de Brunner.

> Le jéjuno-iléon

C'est la patie du tube digestif qui fait suite au duodénum. Il se tern tine par la valvule

intestin

iléocæcal, ou sabouche dans le gros intestin.

Il est replié à l'intérieur de la cavité abdominale et y décrit une série de flexuosité, les anses intestinales.
Les tères anses sont dites jéjunales et les dernières iléales.

Structure:

Au niveau de lilion, il y a présence des amas blanchâtres plaques de Peyer

10.2.4 Le gros intestin

Il fait suite à Tintestin grêle et se termine par l'anus.

a) Structure

Le gros intestin est fait de 4 couches comme tous les viscères creux du tube digestif

Seulement noter rabsence de valvules conniventes et de viscosités intestinales au niveau

de la muqueuse.
b) Division du gros intestin

De son origine à sa terminaison, le gros intestin présente :

1. Le caecum: portion initiale du gros intestin où simplantent :

. Tintestin grêle qui s'abouche par une valvule, la vavule iléo-caecale ou valvule de

Bauhin

. l'appendice vermiculaire, très riche en formation de lymphoides

Le colon ascendant fait sute au caecum, monte verticalement et forme avec le colon

transverse langle hépatique

3. Le colon transverse commence à l'angle hépatique traverse de droite à gauche la

cavité abdorninale et se termine a fintersecion avec le colon descendant avec qui il

forme 'angle sphérique

4. Le coln sigmoide: fait suite au colon descendant, est mobile :

5. Le rectum est la portion terminale du tube digestif Il s'ouvre à l'extérieur par un

orifice, l'anus muni d'un sphincter.

10.3 ES ORGANES ANNEXES

10.3.1 Le foie

Le foie est la plus volumineux des glandes annexes du tube digestif. Il pèse environ

1500 gr. Il est situé dans I'hypochondre 'droit et déborde dans la région épigastique

a) Stucture
Le foie est constituẻ par des cellules spéciales, les cellules hépatigues riches en glycogène. Ces cellules
sont groupées en phonations spéciales, les lobules hépatiques qui sont séparés les uns des autres par
des travées de tissu Conjonctif, appelées de porte ou de Kierman où cheminent des vaisseauX et des
canaux biliaires intra-hépatiques.

b) Vascularisation de foie

Le foie possède une double vascularisation. Il reçoit 2 cOurant sanguins différentes,

celui de la veine porte et celui de l'artère hépatique.

La veine porte et ses branches apportent au foie du sang riche en substances alimentaire

que les cellules hépatiques vont transformer et stockes. Tandis que l'artère hépatique lui a

apporte du sang riche en 02, indispensable à la vie et à l'activité des cellules hépatiques.

c) Les voies biliaires

Une des fonctions du foie est la sécrétion de la bile. Elle est recueillie par les voies

biliaires auxquelles il faut distinguer 2 parties intra et extra - hépatiques.

Les voies biliaires intra - hépatiques commencent par les canalicules intra- lobulaires qui

recueillernt la bile à la source. Ces dernières se groupent et donnent naissance aux

canalicules péri - lobulaire qui, à lui retour, se résolveront en 2 troncs, les canaux

hépatiques droit et gauche.

Les voies biliaires extra - hépatiques comprennent 2 parties

1. La voie biliaire principale

2. La voie biliaire accessoire


La voie biliaire principale naît de l'union des 2 canaux hépatiques droit et gauche qui

forment Je canal hépatique commun Celui-ci s'unit au canal cystique pour former le canal

cholédogue. Ce dernier s'ouvre au niveau du duodénum plus précisément au niveau de

I'ampoule de Vater par un orifice commun avec le canal excrėteur du pancréas. Cet orifice

est entouré par un sphincter, le sphincter d'oddi.

La voie biliaire accessoire est constituée par un réservoir branché sur la voie biliaire

principale. Ce réservoir est la vésicule biliaire. La vésicule s'évacue par un canal excréteur,

le canal cystique.

10.3.2 Le pancréas

C'est une autre glande annexe du tube digestif. Il pèse environ 70 gr et

présente 3 segments :

1. Une tête, portion la plus volumineuse, entourée par le duodėnum

2. Un corps, appliqué contre l'aorte abdominale

3. Une queue, située en arrière de l'estomac

a) Structure

Il est constitué de 2 sortes d'éléments

Les îlots de Langérhans : ce sont des petites glandes endocrines élaborant une

hormone spéciale, l'insuline.


Les lobules pancréatiques : ce sont des glandes exocrines élaborant le suc

pancréatique. Les canaux excréteurs du pancréas sont le canal de WIRSUNG et le

canal de Santorini.

10.4 LA DIGESTION

La digestion est l'ensemble des transformations subies par les aliments

Ingérés, afin de permettre leur assimilation par l'organisme.

10.4.1 Les phénomènes mécaniques de la digestion

lls comportent plusieurs phases:

a) La mastication : les aliments subissent au niveau de la bouche un broiement et une

inhibition par la salive Après ce temps, les aliments forment le bol alimentaire

b) La dégluition : cest Il'ensemble des mouvements qui font passer le bol alimentaire de

la bouche dans l'estomac chaque mouvement de déglutition comporte 2 temps. Le

temps pharyngien, caractérisé par la fermeture des voies aérienne. Le temps oesophagiens, caractérisé
par la progression du bol alimentaire dans l'esophage

grâce auX mouvements péristaltiques.

c) Au niveau de l'estomac : arrivé dans I'estomac, le bol alimerntaire va être soumis à un

brassage facilitant son mélange avec le suc gastrique .L'êvacuation de

I'estomac est fractionnée, rythmée par l'ouverture et la fermeture régulières de

lorifice pylorique. Elle commence en moyenne 20 minutes après le début du repos

et se termine 5 à 6 heures après.


d) Au niveau de 'intestin : le bol alimentaire subit aussi un brassage suite aux

mouvements de lintestin et devient le chyme alimentaire. Le transit du chyme dans

Iintestin dure jusqu'à 6 à 9 heures.

e) La défécation c'est l'expulsion par I'anus des résidus de la dgestion; C'est- un

phénomène réflexe. Le centre nerveux est situé dans la moelle sacrée.

10.4.2 Les phénomènes chimiques

lls résultent de I'action successive des différents sucs digestifs sur les

aliments.

• Action de la salive : la salive est un liquide incolore composé d'eau, des minéraux, des

substances organiques (mucine) et de la ptyaline ou amylase salivaire.

La sécrétion salivaire est évaluée environ 800 cm24 heures.

Outre son rõle mécanique (ramollissement et lubrification du bol alimentaire), la salive

commence la digestion des glucides par action de la ptyaline.

• Action du suc gastrique : le suc gastriques est un liquide incolore, de réaction très acide.

Sa sécrétion journalière est de 1500 cm² environ. Il contient :

- Acide chlorhydrique (2 à 3%)

- Mucus qui protège la muqueuse gastrique

-2 ferments, la pepsine et le labferment.

L'acide chlorhydrique à pour rôle: de détruire les microbes, de permettre l'activité de la pepsine La
pepsine attaque les grosses molécules de protides et les transforme en
polypeptides. Le labferment provoque la coagulation du lait, décompose le caséogène

contenu dans le lait en caséine.

La muqueuse gastrique élabore enfin un principe antianémique, le facteur

intrinsèque. Ce facteur se comtbine à la vitamine B 12 et permet ainsi son absorption au

niveau de l'intestin grêle.

• Action du suc pancréatique : le suc pancréatique est un liquide incolore, de réaction

alcaline sa sécrėtion atteint un volume de 1.000 à 1.500 cm² agissant sur les 3

catégories d'aliments

> Les enzymes agissant sur les protides:

1. Le trypsinogène qui sera trarnsfomé en trypsine sous l'action de l'enterokinase

intestinale

2. Le chymdtrypsinogène qui sera transfome en chymotypsinogène qui sera

trypsine.

3. Les enzymes agissant sur les glucides :famylase pancréatique et la maltase qui

décompose la maltose.

> Les enzymes agissant sur les lipides : La lipase pancréatique

• C'est un liquide visqueux jaune d'or, dont le volume quotidien est de 800 à 1.000 cm.

Elle contient du mucus des ses minéraux, du cholestérol, des pigments biliaires et de

sels biliaires.
Elle est sécrétée par le foie et agit essentiellement sur les graisses.

Action des sucs intestinaux: 'action des sucs intestinaux est complexe, iis contiennent:

des iastases agissant sur les protides. L'ensemble de celes-ci constitue l'érepsine

des diastases agissant sur les glucides. L'amylase intestinale qui est comparable à

'amylase salivaire.

à part l'amylase, il ya aussi Iintestine, la maltase et la lactase.

des diastases agissant sur les lipides et la lipase intestinale

CHAPITRE 11 : L'APPAREIL URINAIRE

11.1. GENERALITES

L'appareil urinaire a pour fonction d'assumer l'épuration du sang, il se compose de 2

organes qui élaborent les urines, les reins : les canaux excréteurs des reins, ou uretères,

deversent l'urine dans un réservoir, la vessie, où el!e s'accumule dans lintervalle des

mictions. La vessie évacue son contenu par l'urètre.

11.2 COMPOSITION

11.2.1 Les reins

Ils sont situés dans la cavité abdominale, placés symétriquement de part et d'autre

de la colonne vertébrale. lls pèsent environ 140 gr.

a) Configuration interne
Le bord interne de chague rein est creusé d'une cavité profonde d'environ 3 cm, le

sinus du rein. L'orifice de cette cavité est le hile.

Le rein vu en coupe, se montre constitué de 2 parties différentes :

1. Une partie centrale, la sutbstance médullaire, formée par les pyramides de malpighi.

2. Une partie périphérique, la substance corticale, faite des colonnes de Berin, les

pyramides de ferrein et la labyrinthe.

b) Structure des reins

Histologigquement le rein est une juxtaposition d'un très grand nombre d'unités

élémentaires, les néphrons ou tubes urinifères, Chague rein en contient environs

1.000.000,

Chaque néphron comprend :

• Le corpuscule de Malpighi : il est formé de 2 éléments

Le glomérule de Malpighi (c'est un réseau des capillaires pelotonnés sur eux-mêmes)

La -capsule de Bowman

Le tube contourné ou tube proximal

I'anse de henlé gui comporte: La branche descendante et La branche ascendante

La pièce intermédiaire de Schweigger -seidel ou tube distal


• Le tube collecteur de Bellini

11.2.2 Les voies urinaires

On désigne sous le nom de voies urinaires l'ensemble des canaux excréteurs que

ľurine traverse depuis les reins jusqu'au milieu extérieur. El!es comprennent.

Les calices

Le bassinet

L'uretère

La vessie

L'urètre

1. Les calices:

Le sommet de chague pyramide de Malpighi est coiffé par le début de la voie

excrétrice qui sinsère à son pourtour et fome à ce niveau le petit calice Les petits calices

s'unissent entre eux et forment des calices plus larges, grands calices. En général 3

grands calices : le supérieur, le moyen et l'inférieur.

2 Le bassinet:

Le bassinet résulte de l'union des grands calices. Il déverse l'urine dans 'uretère.

3. L'uetère :

L'uretère est un conduit très long s'étendent du bassinet à la vessie. Sa longueur est
de 25cm en moyenne, son diamėtre varie de 3 à 5mm.

Structure

L'uretère est faite de 3 couches:

Une couche externe, une couche musculaire et une couche muqueuse.

Il est doué d'un pouvoir contractile, donc animé des mouvements péristaltiques qui font

progresser l'urine jusqu'à la vessie.

4. La vessie

Cest un réservoir musculo-membraneux dans le quel lurine s'accumule dans

Iintervalle de mictions.

Elle est situếe dans le petit bassin. Sa face interne présente 3 orifices :

-2 orifices latéraux, ceux des uretères

- un médian antérieur, l'orifice de rurètre.

Structure

Elle est constituée par une tunique externe, fibreuse, une tunique moyenne

muscula tunique interne muqueuse. L'ensemble des usculaires de la

vessie constitue le détrusor.

Physiologie

Le besoin d'urine apparait lorsque la capacité physiologique est atteint L'évacuation

vésicale est assurée par la contraction du détrusor.


5. L'urètre

Cest le canal excréteur de la vessie.

Chez I'homme, sa longueur est en moyenne de 14 cm et au diamėtre de 7 mm. De

son origine, I'urètre traverse la prostate. C'est l'urètre prostatique à ce niveau s'abouchent

les canaux à éjaculateurs.

A la sortie de la prostate, furètre est entouré dun sphincter qui permet de résister au

besoin d'urine. L'urètre traverse ensuite les muscles et les aponévroses du périnée

auxquels il adhère l'urètre périnéal

ll pénètre alors dans un organe érectile, le corps spongieux (urètre spongieu)

l se termine à lextrémité antérieure de la verge, au niveau du gland, par un orifice, le méat

urétral.

Chez la femme, sa longueur ne dépasse pas 3 cm. Il descend verticalement en

avant du vagin. Le méat urėtral s'ouvre à la partie antérieure du vestibule vulvaire

11.3 PHYSIOLOGIE DU REIN (Elaboration d'urine)

A. Mécanisme de l'ėlaboration de l'urine

o La sécrétion urinaire comprend 3 temps différents

o La filtration urinaire gloméulaire

o La réabsorption tubulaire

o L'excrétion tubulaire
A.1, La fltration glomérulare

A travers les parois des capillaires de glomérule, puis à travers la capsule de

Bowman, vont passer tous les éléments du sang assez petits pour filtrer. Ce filtte ne peut

retenir que les éléments figurés du sang et les substances organiques dont le poids

moléculaire est supérieur å 70.000 U c'est-à-dire les protéines.

Le volume des urines glomérulaire est d'environ 160 à 200 litres par jour. C'est alors

quintervient la réabsorption tubulaire.

A.2 La réabsorption tubulaire:

De l'urine glomérulaire, la presque totalité va être réabsorbée au niveau du tubule, le volume de lurine
définitive n'est en effet que de 1,51 par 24h.

Cette réabsorption porte inégalement sur les différents constituants de l'urine glomérulaire.

• Eau = 99 %

• Glucoses = 100%

Certaines substances ne sont pas du tout reabSorbees, daures Sont

réabsorbées quand elles atteignent un certain

A.3L'excrétion tubulaire:

Certaines substances sont non seulement filtrées par le gloménule, mais aussi

excrétées au niveau du tube. Cette excrétion tubulaire est notée pour certaines substances

étrangères à lorganisme (médicaments).

Autres fonctions du rein


Elimination des déchets : les déchets solubles de l'organisme (urée, acide urique,

créatinine, .,) sont éliminés par le rein qui les concentre.

Maintien, de la constance du milieu intérieur: le rein assure une constance dans la

composition du milieu intérieur en régissant l'équilibre hydrique, l'équilibre

électrolytique et l'équilibre acido-basique.

Foncion synthétique et antitoxique. le rein assure la synthétique et antitoxique: le

rein assure la synthèse de nombreux produits (synthèse de l'ammoniaque.

Pouvoir de sélection certains constituants du sang ne sont jamais éliminės dans

Turine le rein a donc un pouvoir sélectif

Régulation de la TA. toute diminution de la pression artérielle intra rénale

entrainant une insuffisance de lirigation artérielle du rein provoque la sécrétion

par le rein de la rénine. La rénine libérée dans le sang réagit avec

l'angiotensinogène donnant l'angiotensine qui est une substance hypertensive

Fonction hématopoiétique:le rein élabore 'érythropoiétine qui est une substance qui

stimule Iélaborations des GR par les organes hématopoiétiques

CHAPITRE 12: LE SYSTEME ENDOCRINIEN

12.1 GENERALITES

Le système endocrinien est fait d'un ensemble des glandes endocriniennes ou

glandes à sécrétion interne. Celles-ci sont des glandes dont le produit de sécrétion est

directement déversé dans la circulation sanguine. Ce produit de sécrétion à action

physiologique spécifique, est appelé HORMONE.


12.2 ETUDE DES PRINCIPALES GLANDES

12.2.1 L'hypophyse

C'est une petite glande reposant dans une cavité de la face supérieure du sphéroide,

la selle turcique."

Schématiquement, on lui reconnaît 2 lobes: lobe antérieur et lobe postérieur.

L'hypophyse est en étroite corrélation avec d'importants centres nerveux du cerveau

(hypothalamus)

a) Lobe antérieur ou ante hypophyse.

Il possède 2 sortes de sécrétion des stimulines pour les autres glandes et I'hormone

de croissance.

Les stimulines sont sécrétées sous le contrôle direct des centres cérébraux. Elles sont

destinées å stimuler le fonctionnement des autres glandes endocrines de l'organisme qui

Sont:

La thyréostimuline (pour la thyroide)

L'ACTH (pour la corticosurrénale)

Les gonadostimulines, F.S.H et L.H (pour les glandes sexuelles)

La prolactine (pour la sécrétion lactée)

L'hormone de croissance ou H. Somatotrope, assure un développement harmonieux

du corps humain. Elle est responsable de la taille du sujet.

b) La lobe postérieur du post - hypophyse


Le lobe postérieur sécrète 2 hormones:

La vasopressine ou pitres sine ou AD.H.

Elle a 2 actions : elle provoque la vasoconstriction et entraine de ce fait une hypertension

artérielle et a une action antidiurétique

L'ocytocine, elle provoque la contraction de l'utérus et elle intervient aussi en association

avec la prolactine dans le déclenchement de la lactation.

12.2.2 La thyroide

C'est la plus volumineuse des glandes endocrines. Elle est située à la face antérieure

du cou en avant de la trachée. Elle est constituée de 2 lobes latéraux. Elle possède 2 types

d'action, 'une sur la croissance et l'autre sur la régulation des métabolismes.

Les hormones thyroidiennes :

La di-iodo-thyronine ou 12

La tri- iodo-thyronine ou '1'3

La tétra- iodo-thyronine ou thyroxine ou 14

Le thyrocalcitonine

12.2.3 Les parathyroides

Ce sont guatre glandes de la taille d'un petit pois, situées en arrière des lobes

latéraux de la thyroïde auxquels elles sont étroitement unies.

Elles règlent le métabolisme du calcium et du phosphore.

12.2.4 Les glandes surrénales


Ce sont de petites glandes coiffant le sommet des reins. Elles comportent deux

parties

une partie centrale ou médullaire, appelée « Médullosurrénale »

une partie périphérique ou corticale, appelée « Corticosurrénale >

a) La Médullosurénale

Elle sécrète l'adrénaline, hormone de l'adaptation, de la mise en défense contre toute

attaque, contre tout stress.

Cette hormone provoque

l'accélération cardiaque

la vasoconstriction artérielle avec hausse de pression artérielle.

Une bronchodilation

Une inhibition du péristaltisme intestinale

La mydriase

La spléno-contraction

L'hyperglycémie aux dépens du glycogène.

b) Corticosurénale

Elle sécrète des stéroides surénaux divisés en trois groupes

des stéroides à action minėrale, les minéralo - corticoides qui règlent le métabolisme

de l'eau et du sel. C'est l'aldostérone qui en est le chef de file.

Des stéroides à action métabolique, les glucocorticoides. lls interviennent dans le


métabolisme des glucides, mais agissent également dans l'équilibre hydro

électrolytique et ont un pouvoir anti-inflammatoire. Ce sont la cortisone, la

corticostérone, I'hydrocortisone.

Des stéroides à action androgène, voisins des stéroides androgènes. lls s'éliminent

sOus forme de 17 céto-stéroides.

CHAPITRE 13: L'APPAREIL GENITAL

13.1 GENERALITES

Les organes génitaux de l'homme et de la femme permettent de perpétuer l'espèce humaine. En fait,
chez I'homme, ils comprennent:

• lorgane de copulation, la vierge

les glandes sexuelles qui sont les testicules

le carrefour uro-génital avec la prostate

le différent qui un tuyau qui conduit les spermatozoides des testicules au carrefour

uro-génital.

Tandis que chez la femme, son appareil comprend du point de vue anatomique:

lutérus

- les deux annexes (ovaires et trompes)

le vagin

la vulve

13.2 FONCTION GENITALE


Les organes génitauX ont pour fonctions principales la reproduction et

le plaisir sexuel.

13.3 ETAPES DE LA VIE GENITALE

1. La puberté :

C'est un moment pendant lequel, chez la fille,il y a des modifications importantes

dont les caractères sexuels secondaires qui apparaissent;Le corps prend la forme féminine

c'est-à-dire les seins se développent, les poils apparaissent au pubis et dans les aisselles ;

les ovaires, libèrent leur premier ovule, ce qui donne lieu aux premières règles appelées

menarches.

De ce fait,à partir de ce moment (puberté),jusqu'à la ménopause, la femme prėsentera tous

les 28 à 30 jours, un écoulement vaginal succédant à des ovulations périodiques. Cette

période constitue la vie génitale de la femme pendant laquelle, elle est capable de pouvoir

donner la vie.

2. La ménopause: Les ovaires cessent de fonctionner entre 42 et 48 ans : c'est la

ménopause qui s'accompagne des signes caractéristiques telsques l'arrêt de

menstruation, prise du poids.

13.4 L'APPAREIL GENITAL DE L'HOMME

Il comprend :

Les glandes sexuelles que sont les testicules


Une sucoession de conduits amenant les spermatozoides au dehors, ce sont lépididyme, le canal
déférent, le canal éjaculateur et 'urètre.

2 réservoirs emmagasinant le liquide séminal, ce sont les vésicules séminales.

13.4.1 Description

c) Les testicules

Ce sont 2 glandes, de fome ovoide de consistance feme et de sensibilité grande,

situėes à l'extérieur de l'organisme, appendues à la racine des cuisses dans une poche

fibro cutanée, le scrotum ou bourse.

Le scrotum est composé de la peau d'une membrane fibreuse, le dartos et d'une séreuse

dont le feuillet pariétal est appliquė au dartois et le feuillet viscéral au testicule.

Structure

Chaque testicule est formé par une enveloppe fibreuse, l'albuginée qui entoure un

grand nombre de lobules testiculaires.

Chaque lobule est formé par un groupement de canaux, les canaux séminipares.

Dans chaque tube séminipares, on retrouve:

Une enveloppe fibreuse

Les celules tient. assurant la nutrition des autres éléments cellulaires de

sertoli.

Les cellules de la lignée génitale qui subissent la méiose pour donner naissance aux

spermatozoides.

Entre les tubes séminipares, existent des cellules qui possèdent une sécrétion
endocrine: les cellules de leydig qui produisent de la testostérone.

b) L'épididyme

C'est un canal fin, très long (6m) pelotonné lui-même et qui coiffe le bord supérieur

du testicule. On lui distingue 3 parties: la tête, le corps et la queue.

c) Le déférent ou canal déférent

C'est un long canal de 45 cm environ qui s'étend de la queue de l'épididyme au canal

éjaculateur. II fome avec les nerfs et vaisseaux destinés au testicule, le cordon

spermatique.

d) Les vésicules séminales

Ce sont 2 réservoirs musculo- membraneux, situes en arrière de la prostate,

branchés chacun sur la terminaison du canal déférent correspondant.

| secrète un liquide destineà diluer la bouillie épaisse des spermatozoides le liquide l'ěpididyme, le canal
déférent, le canal éjaculateur et l'urètre.

2 réservoirs emmagasinant le liquide séminal, ce sont les vésicules séminales.

13.4.1 Description

c) Les te sticules

Ce sont 2 glandes, de forme ovoide de consistance ferme et de sensibilité grande,

situées à lextérieur de l'organisme, appendues à la racine des cuisses dans une poche

fibro cutanée, le scrotum ou bourse.

Le scrotum est composé de la peau d'une membrane fitbreuse, le dartos et d'une séreuse

dont le feuillet pariétal est appliqué au dartois et le feuillet viscéral au testicule.


Structure

Chaque testicule est formé par une enveloppe fibreuse, l'albuginée qui entoure un

grand nombre de lobules testiculaires.

Chaque lobule est fomé par un groupement de canaux, les canaux séminipares.

Dans chaque tube séminipares, on retrouve :

Une enveloppe fibreuse

. Les cellules de soutient, assurant la nutrition des autres éléments cellulaires de

sertoli.

• Les cellules de la lignée génitale qui subissent la méiose pour donner naissance aux

spermatozoides.

Entre les tubes séminipares, existent des cellules qui possèdent une sécrétion

endocrine : les cellules de leydig qui produisent de la testostérone.

b) L'épididyme

C'est un canal fin, très long (6m) pelotonné lui-même et qui coiffe le bord supérieur

du testicule. On lui distingue 3 parties : la tête, le corps et la queue.

c) Le déférent ou canal déférent

C'est un long canal de 45 cm environ qui s'étend de la queue de l'épididyme au canal

éjaculateur. Il forme avec les nerfs et vaisseaux destinés au testicule, le cordon


spermatique.

d) Les vésicules séminales

Ce sont 2 réservoirs musculo - membraneux, situes en arrière de la prostate,

branchés chacun sur la terminaison du canal déférent correspondant.

Il secrète un liquide destine à iluer la bouillie épaisse des spermatozoides le liquide séminal.

e) Les canaux éjaculateurs

Ce sont 2 canaux très cours (2,5cm) inclus dans lépaisseur de la prostate. lls se

terminent au niveau de lurètre postérieur.

f) La prostate

C'est une glande annexée à la partie initial de l'urètre masculin Elle est situé en

arrière de la symphyse pubienne, en avant du rectum, au dessous de la vessie.

Elle est traversée par I'urètre, les canaux éjaculateurs.

Elle sécrète un liquide de dilution pour les spermatozoides.

g) L'appareil de l'érection

Il est formé par des organes érectiles entourés par des enveloppes.

Les organes érectiles : sont les 2 corps caverneux et le corps spongieux. Les corps

caverneux sont parallèles, tandis que le corps spongieux est impair et médian il renferme

'urètre et se termine par un segment dilaté appelé gland.


Les enveloppes : les corps érectiles sont constitués par une enveloppe fibreuse,

l'albuginée, d'où émanent des cloisons limitant des arécles

Mais tous le 3 corps entourés par une enveloppe élastique, le fascia pénis (ou de BUCK).

h) Le pénis

Le pénis est l'organe de copulation chez l'homme. A l'état de flaccidité, la verge a la

forme d'un cylindre aplati d'avant en arrière et pend devant les bourses. A l'état d'érection,

elle se relève au devant de l'abdomen et augmente de volume et deviens rigide.

Il se termine à son extrémité antérieure par un portion renflée, le gland, à l'extrémité du quel

s'ouvre le méat urétral Le gland est entouré par un repli cutané, le prépuce.

13.4.2 Physiologie

Chez I'honmme, la physiologie comprend 2 mécanismes :lérection et l'éjaculation.

Cependant, il sied de noter qu'à coté de ces mécanismes, il y a la spermatogenèse assurée

par les testicules qui est une activité continue contrairement à ce qui se passe chez la

femme oủ c'est cycle.

L'érection est due à l'augmentation de volume des organes érectiles sous Iinfluence

d'un remplissage de sang. Il ya fermeture des voies veineuses de vidanges alors que les

voies artérielles restent ouvertes.

L'éjaculation, c'est la chasse brutale du liquide spermatique par les vésicules

séminales et la prostate dans le conduit urétral. A noter que chez Ihomme l'éjaculation et

lorgasme sont confondus.


13.5 L'APPAREIL GENITAL DE LA FEMME

Il comprend :

. Les glandes élaborant les gamètes femelles: les ovaires

- DeuxX conduits amenant les ovules jusqu'à l'organe de 1a nidation.

e de la nidation et de la gestatio

L'organe station : Iutérus

Les organes de la conulate

copulation : vagin et la vulye.

On y rattache gėnéralement les organes de la lactation : les glandes mammaires.

13.5.1 Les ovaires

e sont 2 glandes paires et symeungue s dans e hitêrus

yaments louees

Eloe son reliées de forme ovoide, e petit

bassin, El la i avanens et

to antérieure.

par le les ligaments utéro-ovarien et le ljgament rond ă la partie:

Structure

L'ovaire est constitué de 2 parties différentes.

Une enveloppe formée par un épithélium de revêtement, l'ėpithélium ovarien


Un parenchyme ovarien où les cellules sexuelles vont effectuer leur développement

Les cellules sexuelles sont au nombre de 200 à 300 qui ariveront à maturité Chaque cellule sexuelle
appelée ovocyte est entourée des cellules nourricières et

docrines appelées les cellules folliculeuses.

'ensemble de l'ovocyte et des cellules tolliculeuses constitue un follicule.

Il existe 3 types de follicules

Cules:

Les folicules primordiaux

Ls

follicules voie de croissance ou follicules pleins

Ie folt GRAAF il n'en existe qu'un seul à ce

ou de GRA

stade.

13.5.2 Les trompes

Appelées aussi trompes de Fallope, elles sont 2 conduits creux d'une longueur

d'environ 10 à 14 cm, 3 à 8 mm de diamètre, qui s'étender de l'ovaire aux

angles latéraux de l'utérus.

Chaque trompe présente 4 parties:

La portion interstitielle, située dans I'épaisseur de 'utérus

L'isthme, s'étend de la come utérine ijusqu'au pole inférieur de l'ovaire.

L'ampoule, partie légèrement dilatée


Le pavillon, c'est la partie externe, pourvue de franges pour mieux capter 'ovule

La trompe est l'organe qui assure le transport de I'ovule depuis l'ovaire jusqu'à

l'utérus. C'est à son niveau que s'effectue la fécondation.

13.5.3 L'utérus

L'utérus eßt l'organe destiné à contenir l'ceuf fécondé pendant son évolution et à

l'expulser quand il est arrivé à maturité

Situation

ll est situé dans la cavité pelvienne, entre la vessie en avant et le rectum en arière,

au-dessus du vagin et en dessous des anses intestinales

Configuration

Il a la forme d'un cône tronqué à sommet inférieur et mesure environ 6 cm de long et

4 cm d'épaisseur. Il comporte 3 parties :

Le corps, partie supérieure la plus volumineuse

L'isthme, portion intermédiaire rétrécie

Le col, partie cylindrique, étroite, s'ouvrant dans le vagin par un orifice

étroit

Orientation
A létat normal, I'utérus est incliné vers l'avant c'est I'antéversion (son axe fait avec

celui du vagin un angle ouvert vers l'avant) ou parle de l'antéfléxion en considérant l'angle

formé par l'axe du col avec celui du cops qui est un angle ouvert vers le bas (voir dessin)

Figure

L'utérus est maintenu en place par des ligaments suivants

Les ligaments ronds qui l'attachent à la paroi abdominale

Les ligaments utéro-sacrés qui l'attachent au sacrum

Les ligaments larges qui l'attachent à la paroi latérale du petit bassin

Structure

La paroi utérine présente 3 tuniques qui sont

Une tunique muqueuse, interne: l'endomètre

Une tunique musculaire, le myomėtre

Une tunique séreuse, superficielle, le péritoine

13.5.4 Le vagin

Cest un conduit qui s'étend du col utérin à la vulve, il est l'organe de copulation. Il

mesure 10 cm en moyenne, aplati transversalement, il se termine en bas par un orifice

partiellement obturé chez la fille par un repli muqueux, Thymen.

13.5.5 La vulve

C'est ensemble des organes génitaux externes de la femme. (voir dessin )

Elle est occupée à sa partie moyenne par une cavité, médiane, du fond de la quelle

s'ouvrent l'urètre et le vagin. Cette cavité s'appelle vestibule. Elle est limitée de chaque coté
par 2 replis cutané muqueux, la grandes lèvre en dehors et la petite lèvre en dedans. Les

grandes lèvres sont reliées par leur extrémitė antérieure à un organe érectle, le clitoris.

Deux glandes sont annexées à la vulve; ce sont les glandes de Bartholin Placées de

chague côté de l'orfice vaginal,

13.5.6 Les glandes mammaires

Ce sont 2 glandes situées de chaque côté du sternum, sur la face antérieure de la

cage thoracique Elles sont chargées de la sėcrétion lactée.

Leur forme, leur volume, leur consistance sont sujettes des grandes variations

individuelles.

Elles présentent sur la partie moyenne de leur face antérieure une zone pigmentée

de 3 à 5 cm de diamètre, lareole le centre de laréole est occupée par le mamelon, qui

présente des onifices des canaux excréteurs de la glande, ou canaux galactophores.

Chaque glande est fonée par un ensemble de 10 a 20 lobes et chaque lobe est divisé en

plusieurs lobules qui coniennent les éléments sécréteurs ou ACINI

15.5.7 Physiologie

Après la puberté contrairement à ce qui se passe chez l'homme, 'activité génitale

n'est pas continue Ele est rythmique et caractéisée par la succession régulière de cycles

marqués

aués par la modification de chaque organe

a) Le cycle ovariern

Du 1" au 14ine jour du cycde gėnital, se produit la maturation foliculaire. Un follicule

primordial et un seul mûrit 'ovule et sécrète une homone, la folliculine. Au 14 en* jour, le
folicule éclate et libère son ovule mür qui va s'engager dans la trompe

b) Le cycle utérin

Les 4 premiers jours du cycle sont marqués par la desquamation de la muqueuse

utérine accompagnée d'hémorragie : c'est le phénomène de menstruation.

Du 4tne au 14éne jour, Il'utérus régénère progressivement sa muqueuse qui subit une

prolifération considérable du 14ème jour au 28n jour du cyce. Elle est alors apte à

assurer la nidation de lovule si celui-ci a été fécondé, orsque l'ovule n'a pas étě fécondė,

cette muqueuse est éliminée : ce sont les règles.

c) La puberté et la ménopause

La puberté est marquée par l'apparition du 1 cycle génital. Cette apparition se fait

SOus lien entre 11 et 15 ans.

La ménopaUse est l'ensemble des phénomènes qui marquent chez la femme la cessation

de l'activité génitale.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. Cours dđanatomie et physiologie, plan refomé des cours ITM, jullet 2005 pp 90

2. Encarta etudes

3. Le Larousse illustré, RDC,Kinshasa, 2009 ,pp 1808

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