Les Bassins Africains
Les Bassins Africains
Les Bassins Africains
SEDIMENTAIRES
EN AFRIQUE
Chapitre I
GENERALITES
I-1 Objet de l’étude des bassins
Flexion de la lithosphère
vers le large.
Ces causes sont le plus
souvent associées.
A l’origine le terme de
bassin s’appliquait aux
mouvements
d’affaissement des bassins
houillers.
I – 2-2 Les trois grandes
catégories de bassins
Les caractéristiques ci-
dessus énumérées servent
à classer les bassins :
les bassins contrôlés par
un amincissement
lithosphérique et qui
sont appelés bassins
d’étirement ;
les bassins contrôlés par
un refroidissement de la
lithosphère.;
C’est le cas des bassins
intracontinentaux et des
bassins océaniques en
particulier, les plaines
abyssales
les bassins contrôlés par
la géométrie c’est-à-dire
la flexion de la
lithosphère et appelés
pour celà bassins
flexiaux.
I – 2-3 Combinaison de
facteurs de classification
En réalité, on utilise la
combinaison des différents
facteurs et la classification
obtenue est essentiellement plus
descriptive qu’explicative. Ce qui
donne quatre types de bassins :
1. les fossés
d’effondrement classés
par un affaissement
rapide et cassant
d’origine essentiellement
tectonique ;
2. les bassins
proprement dits qui
proviennent d’un
affaissement lent et
progressif ;
3. les bassins mixtes ;
4. les bassins liés aux
chaînes de montagne en
particulier les bassins
molassiques, les bassins
d’avant chaîne et les
bassins d’arrière chaîne.
Les bassins d’avant
chaînes proviennent
d’une flexion
lithosphérique et les
bassins d’arrière chaînes
d’une subduction.
I –2- 4 Bassins et séries
sédimentaires
Ce type de bassin
implique en particulier
ceux de toutes les séries
stratigraphiques qui les
composent.
En Afrique et en particulier
en Afrique de l’Ouest, ces
bassins constituent la
couverture de la plate forme,
tantôt subhorizontale, tantôt
+ou- déformée (+ou- plissée)
en chaîne de montagne.
Chapitre II :
NOMENCLATURE
DES BASSINS
II- 1 Existence de
plusieurs possibilités de
classification.
On peut envisager
plusieurs possibilités de
classifications.
II-1-1 La classification
géographique
Elle permet de distinguer
plusieurs types de bassins
ensuite d’opposer les
bassins côtiers aux
bassins intérieurs.
On peut ainsi envisager
trois alignements : un
alignement médian, un
alignement subéquatorial
et un alignement
septentrional.
alignement septentrional
Il correspond aux bassins les
plus importants. Il va du
bassin de Tarfaya au Sahara
occidental au bassin de
Tindouf au Sahara central, puis
du bassin libyen jusqu’au
bassin arabique.
L’ensemble Tarfaya
commence au
Paléozoïque et va
jusqu’au Tertiaire. Son
épaisseur est d’environ
10 mille mètres.
Le bassin de Tindouf ou
synéclise (vaste portion
de plate forme de
quelques centaines ou
milliers de kilomètres
carrés,
Son socle, affaissé à
grande profondeur, est
recouvert par des
sédiments épais,
quelques kilomètres, et
continus alors que
alentour.
Il se relève et est
surmonté
corrélativement par une
couverture moins
épaisse et moins
complète
stratigraphiquement).
Le bassin du Sahara
central est un bassin qui
se trouve au Nord du
massif du Hoggar ou au
Sud du Ahaggar.
Le bassin libyen se
prolonge jusqu’en Egypte
et débouche sur la
Méditerrannée. Son
épaisseur est de 13
mille mètres.
Alignement médian ou
interne
Ces bassins sont pour
la plupart à deux
exceptions près des
bassins internes.
On a de l’Ouest vers l’Est :
le bassin du Sénégal,
le bassin de Taoudéni,
le bassin de Tarmesna,
ZONE
D’EXTENSION
DES BASSINS
L’étude consistera à
examiner la répartition
des bassins
sédimentaires récents
suivant les pays ou les
états africains.
III-1 Les bassins en Afrique
occidentale
III-1-1 Sénégal
On distingue le bassin côtier
qui se prolonge jusqu’au
Mali et au Ghana. Presque
tout le Sénégal se trouve
dans un bassin
III -1- 2 L’ensemble Côte d’Ivoire-
Ghana
En Côte d’Ivoire il existe un
bassin sédimentaire côtier
qui part de Sassandra à
l’Ouest et s’arrête à Axim à
l’Est à la frontière avec le
Ghana.
En plus du bassin côtier,
on trouve un bassin
intérieur au Ghana.
de type rift situé sur la
côte orientale.
III-1-3 L’ensemble Togo-Bénin
En plus du bassin côtier qui
part du Ghana et qui se
prolonge jusqu’au Nigeria en
passant par le Togo et le
Bénin, il existe un bassin
intérieur au Bénin avec un
prolongement au Nigeria.
III-1-4 Nigeria
Au Nigeria on observe, le
bassin côtier occidental,
le bassin côtier oriental
et le delta du Niger.
Il existe également les
extensions des rifts de
l’Afrique centrale et
Orientale sous forme
d’un bassin intérieur.
III-1-5 L’ensemble Mali-Niger
On trouve au Mali, le
bassin de Taoudéni qui
est un bassin intérieur.
On observe également les
prolongement vers l’est et
vers le Nord jusqu’à Koufa
du bassin du lac Tchad.
III – 2 Les bassins en Afrique
orientale
III-2-1 L’ensemble Ethiopie-
Tanzanie-Zambie
On observe dans cette zone,
les rift-valleys et le bassin
côtier de la Tanzanie
III-2-2 L’ensemble Mozambique-
Somalie-Madagascar
Ici également on a des bassins
de type rift-valleys et les
bassins côtier du Mozambique,
de Somalie, de Majunga sur la
côte occidentale de
Madagascar. A cela s’ajoute le
bassin de Tamatar
III-3 Les bassins de l’Afrique
centrale
III-3-1 L’ensemble Tchad-
République Centrafricaine-
Cameroun-Gabon
On observe ici le bassin du lac
tchad, le système de rift de
l’Afrique centrale et les bassins
côtiers du Cameroun, du Gabon et
de la Guinée équatoriale.
III-3-2 Le Soudan
On a également le bassin
du système de rift de
l’Afrique centrale et le
bassin de Karthoum.
intérieur du Karroo.
III-3-3 Le Congo
Au Congo on a le bassin
du Congo (la cuvette
congolaise) et la branche
occidentale des rift-
valleys
III-3-4 L’ensemble Angola-Katanga
VIII-1-1 Le Précambrien
Le groupe de Char
Il comporte deux niveaux. Le premier
niveau est constitué de grès qui repose
sur un paléorelief à galets éoliens,
exigence des conditions désertiques.
Cette zone correspond au groupe inférieur
du super groupe I. Le deuxième niveau est
un niveau de schiste et grès à silex et à
jaspe sur lequel repose une discordance
de ravinement.
le groupe de calcaire à stromatolites
Il correspond au groupe moyen avec cinq
niveaux qui sont successivement: un
niveau de grès, de schiste et dolomie ;
un niveau de calcaire dolomitique, un
niveau de schiste noir et de verre pyriteux ;
un niveau de dolomie calcaire et un niveau
de calcaire dolomitique.
le groupe de l’Assabet
Il comporte trois niveaux : un conglomérat
à galets de jaspe ; un calcaire dolomitique
bleu à silex ; des argiles et des grès.
Ces trois groupes qui correspondent au
Précambrien A sont recouverts de tillites.
On retiendra comme caractéristiques
pétrologiques de ces formations, la
trilogie constituée de Illite-calcaire-silexite.
VIII-1-2 Le cambrien
On parle souvent de cambro-ordovicien à
cause de la difficulté à marquer la limite
des deux, début du super groupe II.
Néanmoins, on peut attribuer au Cambrien
les cinq niveaux successifs à savoir ; les
calcaires dolomitiques, Phtanite et gypse,
gypsite et grès, calcaire dolomitique à
stromatolite, grès schisteux.
VIII-1-3 L’Ordovicien
Quatre niveaux de grès sont observés.
Vient ensuite le super groupe III qui
commence par une différenciation avec
une discordance bien marquée.
VIII-1-4 Le Silurien
Il est caractérisé par deux niveaux ; un
niveau de grès et un niveau de schiste à
graptolite.
VIII-1-5 Le Dévonien
Trois niveaux caractérisent le Dévonien.
Ce sont un niveau de grès à spirifère, un
niveau de calcaire à Araspirifère et un
niveau de grès à Spirifère.
VIII-2 La Bordure Nord
Elle correspond à la falaise du Hank, ce
qui signifie que l’on passe de la médio-
dorsale précambrienne à Taoudeni à partir
du Hank par une vaste région constituée
d’une série de plateau et de falaise. On
distingue du Nord au Sud :
le Précambrien A c’est-à-dire à la série
inférieur de grès et conglomérat surmonté
de calcaire puis de grès. Vient ensuite les
trois groupes à savoir de bas en haut :
VIII-2-1 Le Cambrien
Avec des tillites, des grès, des argiles et
des jaspes.
VIII-2-2 L’Ordovicien
Grès et conglomérats
VIII-2-3 Le Dévonien
Schistes à spirifères et goniatites
VIII-2-4 Le Carbonifère
le Tournaisien : grès à ciment calcaire à
spirifère ;
le Viséen : calcaire à spirifère
le Namurien : argiles gypsifère et grès à
stratifications entrecroisées
le Wesphalien : calcaire lacustre.
Toute la série de mer est traversée par de
nombreuses failles
VIII-3 La partie centrale
Tout le centre est comblé par des
sédiments continentaux (Continental
intercalaire et Continental terminal) :
Le Continental intercalaire ; se divise en
deux séries : la série du Jurassique
constituée de grès et d’argiles à nodules
et à oolithes ; la série crétacé inférieur
constitué de grès et de quartz ;
fossiles par exemple de Segou vers le
Nord jusqu’à 300 Km. Cette zone
correspond aujourd’hui à une zone
marécageuse avec de nombreuses
rivières dont certaines correspondent à
d’ancien bras d’effluent.
Le Continental terminal ; il contient entre
autre des bois silicifiés
Le Quaternaire ; les formations sont
connues par l’existence de dépôts de sel
au début des siècles.
Exemple de formations :
Niveau de sables blancs,
Niveau de sables rouges et orangés,
Niveau de sables argileux et argiles bariolées
Niveau de sables durs
Niveau d’argiles farineuses qui sont
caractéristiques de la faune humide du Néolitique.
VIII-4 La bordure sud
On distingue successivement un plateau,
une falaise et une cuvette.
Le plateau est constitué de grès dévonien
et repose sur des schistes silurien à
graptolites.
La falaise contient des grès ordovicien,
des schistes, des pelites, des dolomies et
grès cambriens.
La cuvette est une grande cuvette due à
l’érosion. On l’appelle cuvette d’Aouker.
Elle est remplie de continental terminal et
de dune.
Remarque
Concernant le delta intérieur fossile du
Niger, une idée résultant d’une hypothèse
de Jidant dit que le Niger est composé de
deux parties (le Niger supérieur qui prend
sa source dans le Fouta Djalon et le Niger
inférieur qui prend sa source dans l’Adrar
des Iforas.
Le Niger inférieur aurait capté le Niger
supérieur à la hauteur de Gao, c’est ce qui
explique l’existence de la boucle du Niger
dans cette zone.
Auparavant le fleuve se jetaitn dans la
zone de Hod d’Azaou c’est-à-dire au centre
du bassin au Nord de la boucle actuelle.
En effet on a retrouvé des traces
d’effluents
VIII-5 La bordure Est
Elle comporte deux domaines, c’est-à-dire
la partie orientale et son prolongement NE.
on constate que des grès cambro-
ordovicien s’étendent très largement au
Sud jusqu’au SE de Taoudeni.
Au NE de Tombouctou, on a décrit des
formations d’âge précambrien. Ces
formations constituées également den
grès s’étendent du Togo au Bénin ;
Au Sud du Niger (boucle du Niger), on
trouve un ensemble qui va jusqu’au
Burkina Faso et qui essentiellement formé
de calcaire dolomitique à stromatolithe.
Plus au Nord dans le Gourma, la série
s’épaissit avec des quartzites, des
schistes, des micaschistes et des grès
quartzitiques.
VIII-6 La bordure Nord-est
Il s’agit d’un couloir entre le Hoggar, l’Adrar
des Iforas à l’Est et la dorsale Reguibat à
l’Ouest.
Vers l’Ouest, on atteint la bordure orientale
du craton ouest-africain,
Au Nord, on atteint la zone désertique et
au Sud le domaine appelé détroit
soudanais où sont passées les mers
crétacé et eocéne reliant la Méditerranée
au golfe de Guinée.
Le Continental intercalaire est visible de
classe en classe avec 300 Km de grès
surtout à la base avec ebtre autre des
Dinosaures et des quartz silicifiés.
La vallée de Tilemsi s’allonge du Nord au
Sud à partir de l’Adrar des Iforas.
Le Crétacé et le Tertiaire forment un
synclinal NS. D’une manière générale il
existe de petits plissements qui sont
alignés NS ou NSW.
Les dolérites et roches associées.
On les trouve en général à l’ouest de
Taoudeni, au NE du Mali et au NE du
bassin de Taoudeni. Ce sont des dykes,
sills. Ces dolérites appartiennent au type
calco-alcalin.
Les roches associées sont des
granophyres, des pegmatites et des
basaltes.
Un métamorphisme de contact a été
fréquemment observé dans les roches
encaissantes surtout carbonatées.
Ce métamorphisme s’accompagne de
phénomène de pyrométasomatose avec
minéralisation en magnétite et minerais de
cuivre.
Les âges sont en général antéjurassiques
mais la mise en place s’étale à partir du
Précambrien A et va jusqu’au Jurassique
avec des périodes privilégiées permien
jusqu’au Jurassique.
Il y avait possibilité de distinction des
dolérites anté, syn et post tectonique au
NE du bassin.
Il y a également des roches volcaniques
qui dans le NE sont associées bien que
constituées de laves plus acides.
Il existe également des brèches, des
kimberlites à l’Ouest du Mali près de
Kénieba-Kedougou ; les kimberlites
regroupant les formations birimiennes et
les formations du Précambrien PA.
Conclusion
Le super groupe I s’est déposé à partir de
1000 millions d’années ;
Le super groupe II vers -600 MA,
La première glaciation s’est produite à la
période post précambrien terminal. Vient
la deuxième glaciation à la fin de
l’Ordovicien. Elle est bien connue dans
l’ensemble du Sahara.