Appareil Locomoteur Et Osteologie

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APPAREIL LOCOMOTEUR

Ostéologie
Arthrologie
Myologie
OSTEOLOGIE
INTRODUCTION
Les os, les cartilages, les muscles, les tendons et les ligaments sont des organes de
soutien. Ces organes sont responsables de la charpente, de la stature, de la motilité et de
la température du corps humain.
Le tissu conjonctif, principal tissu de soutien, est omniprésent et est responsable de la
résistance physique et immunologique de la forme et de la réserve énergétique des
organes.

I. GENERALITES
Les os sont des pièces dures, solides et résistantes d’aspect blanc mat chez l’adulte. Ils
sont reliés entre eux par des articulations.
Leur rôle est multiple :
- Ils constituent la charpente (structure rigide qui sert de support et d’encrage à
tous les organes mous) du corps
- Ils permettent les mouvements par l’intermédiaire des muscles squelettiques qui
sont reliés aux os par les tendons
- Ils forment un système protecteur (cerveau, moelle, organes intra- thoraciques)
- Ils constituent une importante réserve de graisse et de sels minéraux. Les
cavités internes de certains os représentent un lieu de stockage des graisses. Le
tissu osseux lui-même constitue un réservoir de minéraux dont les plus
importants sont le calcium et le phosphore
- Ils participent à la formationdes globules sanguins ou hématopoïèse qui a lieu
dans les cavités médullaires de certains os.
Léger mais résistant, le squelette est parfaitement adapté aux fonctions de protection et
de motricité qu’il assure.
Définition : l’ostéologie est l’étude des os dont l’ensemble forme le squelette.
II. ETUDE GENERALE DES OS
2.1. Morphologie
 On distingue trois types d’os :
2.2.1. Les os longs
Ce sont les os qui ont une des trois dimensions (largeur, épaisseur, longueur) qui
l’emporte de beaucoup sue les deux autres. Exemple : le fémur
2.2.2. Les os plats ou larges
Pour les os larges, deux dimensions dominent par rapport à la troisième. Exemples :
scapula, le sternum et os du crâne (pariétal)
2.2.3. Les os courts
Les os courts sont ceux dont les trois dimensions sont de grandeur comparable.
Exemples : Les os du carpe. Les os qui n’appartiennent à aucune de ces catégories sont
dits irréguliers. Exemple : les os coxaux
 La surface des os
La surface des os présente des saillies et des dépressions qui sont le fait des insertions
musculaires et tendineuses ainsi que du passage des vaisseaux et des nerfs. Les saillies
sont qualifiées de tubérosités, apophyses, tubercules, épines ou crêtes.
 Les parties constitutives d’un os long
Un os comprend :
- Une partie moyenne : la diaphyse
- Deux extrémités ou épiphyses (supérieure et inférieure)
- La métaphyse est le segment de la diaphyse qui est proche l’épiphyse
- La face externe des épiphyses est recouverte d’un cartilage hyalin lisse qui réduit
les frictions entre les surfaces articulaires.
- La ligne épiphysaire est le reliquat du cartilage épiphysaire qui assure la
croissance en longueur des os longs.
- La cavité de la diaphyse chez l’adulte (cavité médullaire) contient du tissu
adipeux qui constitue la plus grande partie de la moelle jaune. Chez l’enfant, cette
cavité abrite la moelle rouge dans laquelle se forment les globules rouges.
- Chez l’adulte, la moelle rouge ne se trouve que dans la cavité de l’os spongieux
des os plats (sternum) et aux épiphyses proximales de certains os longs.

 Composition chimique de l’os


L’os est constitué par deux éléments : l’osséine et les sels minéraux
- Sous l’influence de l’acide chlorhydrique, les sels minéraux sont détruits et il ne
reste plus que l’osséine qui est une substance protéique. Elle représente le 1/3 du
poids de l’os.
- Sous l’influence de la calcination, on détruit l’osséine pour obtenir les sels
minéraux qui représentent les 2/3 du poids de l’os. Ils sont surtout constitués de
calcium et de phosphore.
Pour une bonne croissance osseuse, il faut une alimentation équilibrée (protéines,
calcium, phosphore et vitamine D) et une bonne irradiation solaire. La méconnaissance
de cette notion expose au rachitisme (déformation du squelette par trouble du
métabolisme phosphocalcique)

2.2. Structure des différents os


- Structure de l’os long
Elle varie au niveau de la diaphyse et de l’épiphyse
 Au niveau de la diaphyse, on distingue :
- Le tissu osseux compact
- La membrane fibroélastique
- Le canal médullaire
Le tissu osseux compact forme la paroi du cylindre diaphysaire. Il est constitué de deux
sortes d’éléments : les cellules osseuses ou ostéoblastes et la substance fondamentale
osseuse. Les ostéoblastes sont logés dans les cavités de la substance fondamentale
appelées ostéoplastes.
Ces cellules sont disposées en couronnes concentriques autour de fins canaux creusés
dans la substance de l’os : Ce sont les canaux de Havers, contenant les vaisseaux
nourriciers du tissu osseux.
La membrane fibroélastique : le périoste qui enveloppe l’os entier, à l’exception des
surfaces articulaires cartilagineuses.
Au microscope, on note qu’il est constitué de deux couches :
- Une couche périphérique fibreuse
- Une couche profonde dont les cellules produisent de la substance osseuse : la
couche ostéogène d’Ollier.
Le canal médullaire
C’est la cavité creusée dans la diaphyse. Elle est remplie de moelle dite jaune car elle
est formée essentiellement de tissu adipeux.
- Au niveau des épiphyses, on distingue :
 Le tissu spongieux
 Le cartilage articulaire
 Le tissu spongieux
L’épiphyse est formée d’un tissu spongieux, disposé en travées (les trabécules) qui
confèrent le maximum de résistance aux forces subies par l’os. On y trouve plus de
canaux Havers
Dans les mailles de ce tissu spongieux, on trouve la moelle rouge qui donne naissance
aux globules rouges et à certains globules blancs chez l’adulte.
 Le cartilage articulaire
La face externe des épiphyses est recouverte de cartilage articulaire. C’est un cartilage
hyalin lisse qui réduit la friction entre les surfaces articulaires. Chez l’adulte, la ligne
épiphysaire est le reliquat du cartilage épiphysaire (disque plat du cartilage hyalin). Le
cartilage épiphysaire assure la croissance en longueur d’un os long.
- Structure des os plats et courts
Ils sont constitués d’une coque de tissu compact entourant du tissu spongieux. Au
niveau du crâne, on nomme table interne et table externe les deux lames de l’os compact,
et diploé le tissu spongieux.

III. FORMATION DE L’OS ET CROISSANCE OSSEUSE


3.1. Formation de l’os ou ossification
Le mode de formation du tissu osseux s’appelle ostéogénèse. On distingue deux types
d’os et deux types d’ossification :
- Les os de membrane (os du crâne) et l’ossification membraneuse
- Les os de cartilage (os des membres) et l’ossification cartilagineuse
 Les os de membranes dérivent d’un tissu conjonctif embryonnaire qui produit de
la substance osseuse. A la naissance, cette ossification n’est pas terminée, et les
espaces encore membraneux qui séparent les zones déjà ossifiées, portent les
noms de sutures et de fontanelles.
 Les os de cartilage proviennent d’une ébauche cartilagineuse formée de
chondroblastes et d’une substance fondamentale caractérisée chimiquement par
la présence de chondrine. Puis, les vaisseaux et les ostéoclastes s’enfoncent dans
le cartilage et le détruisent. Les ostéoblastes vont ensuite vont ensuite produire
de la substance osseuse par couches successives d’os disposées en lamelles
autour des vaisseaux, avec formation de système de Havers.
Cette ostéogénèse débute à des points constants de l’ébauche : les points d’ossification.
Il existe en règle pour un os long, un point d’ossification diaphysaire et un ou plusieurs
points pour chaque épiphyse. C’est à partir d’eux que s’étend en tache d’huile, le
processus de construction osseuse.
A vitesse à laquelle l’os est envahit ainsi le cartilage, est connu pour chaque os.
L’examen radiographique d’une pièce osseuse d’un enfant, permet dev déterminer
approximativement son âge (les zones cartilagineuses ne sont pas opaques aux rayons
X, contrairement aux zones osseuses). L’os s’étendant à partir du point diaphysaire vers
les points épiphysaires, la portion cartilagineuse qui les sépare, se rétrécit
progressivement. A un moment donné, elle n’est plus qu’une bande étroite : C’est le
cartilage de conjugaison ou d’accroissement : une zone dont l’intérêt physiologique est
grand. C’est à son niveau que s’effectue la croissance de l’os en hauteur.
3.2. La croissance de l’os
Elle se fait en longueur et en épaisseur
 L’accroissement en longueur
Cette croissance en hauteur se fait au niveau du cartilage conjugaison par deux
processus qui sont simultanés :
- D’une part, il y a une production de nouveau cartilage ( surtout sur la face
diaphysaire du cartilage de conjugaison) à ce niveau ; ce qui entraine une
augmentation de la longueur de l’os
- D’autre part, une ossification de ce cartilage.
Le cartilage persiste jusqu’à ce que l’os ait atteint son développement complet. Il cesse
alors de se régénérer et il est envahi par les points d’ossification diaphysaire et éphysaire
qui se réunissent ; l’allongement osseux est terminé. Cet arrêt de croissance se produit
en moyenne entre 18 et 25 ans, suivant les os et les individus.
 L’accroissement en épaisseur
Il s’effectue grâce au périoste et il fait intervenir un double processus :
- D’une part, la couche profonde du périoste, ostéogène, élabore des couches
successives d’os, apposées successivement sur les couches les plus profondes.
L’expérience de Duhamel met en évidence ce fait : un fil d’argent placé entre le
périoste et l’os, est retrouvé plus tard profondément situé au sein du tissu osseux.
D’autre part, les ostéoclastes détruisent au fur et à mesure le tissu osseux de la couche
profonde de la corticale, pour agrandir parallèlement le canal médullaire et entrainer un
allégement de l’os. Ce faisant, l’os est solide et beaucoup plus léger. L’expérience de
Duhamel montre également que l’anneau d’argent est finalement retrouvé à l’intérieur
du canal médullaire, qui pourtant le séparait primitivement de toute l’épaisseur de l’os.

IV. DESCRIPTION DU SQUELETTE


Le squelette de l’adulte est composé en moyenne de 208 pièces osseuses groupées de la
manière suivante :
Un squelette axial, crânio-vertébral impair, sur lequel s’implantent :
- d’une part, la cage thoracique (Sternum + côtes)
- d’autre part, deux ceintures : scapulaire et pelvienne auxquelles sont appendus
les membres.

 Le squelette axial
Est formé par la tête osseuse, la colonne vertébrale et la cage thoracique (côtes et
sternum). Il forme l’axe de soutien du corps.
 Le squelette des membres
Le membre supérieur et le membre inférieur sont reliés au squelette axial par la ceinture
scapulaire et la ceinture pelvienne
4.1. Le squelette axial
4.1.1. La tête osseuse
Elle comprend le crâne et la face

 Le crâne
Il est formé de huit pièces osseuses dont 4 sont impairs et 2 pairs et symétriques. Ce
sont :
- Le frontal, antérieur, impair et médian
- Les pariétaux, pairs et latéraux
- L’occipital, impair e médian
- Les temporaux, pairs et latéraux
- Le sphénoïde, impair et médian
- L’ethmoïde, impair et médian

Chaque temporal est formé par trois os soudés : l’écaille, le tympanal et le rocher.
Les 8 pièces osseuses forment une boîte qui renferme l’encéphale
A cette boîte on reconnaît :
- une partie supérieure ou plafond appelée la VOÛTE CRANIENNE
- une partie inférieure ou plancher appelée la BASE DU CRANE

La surface extérieure de la boîte crânienne s’appelle l’EXOCRANE et sa


surface intérieure s’appelle l’ENDOCRANE

La voûte crânienne est constituée par : le frontal, le sphénoïde (les 2 grandes ailes), les
2 temporaux, les 2 pariétaux et l’occipital
La base du crâne est constituée par le frontal, les 2 temporaux, le sphénoïde, l’occipital
et l’ethmoïde
Au total, chaque os du crâne participe aussi bien à la constitution de la voûte qu’à la
constitution de la base du crâne, à l’exception de l’ethmoïde qui n’appartient qu’à la
base du crâne, et des 2 pariétaux qui n’appartiennent qu’à la voûte du crâne.
La face
 Les six éléments osseux pairs de la mâchoire supérieure sont : le maxillaire
supérieur portant des dents, l’os malaire (os de la pommette), l’os lacrymal
(unguis), l’os palatin rentrant dans la constitution de la voûte du palais, l’os
nasal (os de la racine du nez) et le cornet inférieur appliqué contre la paroi
externe de la fosse nasale.
4.1.2. La colonne vertébrale ou rachis
Elle est formée par 33 ou 34 pièces osseuses superposées :
LES VERTEBRES.
Suivant les régions à laquelle elles appartiennent, on distingue :
 Les vertèbres cervicales : au nombre de 7
 Les vertèbres dorsales : au nombre de 12
 Les vertèbres lombaires : au nombre de 5
 Les vertèbres sacrées : au nombre de 5
Elles sont soudées entre elles et forment un os unique : LE SACRUM
Les vertèbres coccygiennes : au nombre de 4 ou 5, sont également soudées et forment
le coccyx.
Chaque vertèbre est constituée par :
 Un corps vertébral, formant la partie antérieure de la vertèbre arrondie en forme
de cylindre, dont les faces supérieures et inférieures s’articulent avec les
vertèbres voisines auxquelles elles sont rattachées par un bourrelet fibreux et
élastique : le disque intervertébral.
 Un arc osseux, l’arc postérieur, implanté sur la partie postérieure du corps
vertébral et limitant avec celui-ci un orifice : le trou rachidien.

o Caractères particuliers de chaque vertèbre.


 Les vertèbres cervicales sont les plus grêles : corps petits et canal rachidien large.
 La 1ère vertèbre cervicale ou ATLAS est formée par 2 masses latérales articulées
avec le crâne.
 La 2ème vertèbre cervicale ou AXIS possède sur la face supérieure du corps une
grosse apophyse verticale l’apophyse odontoïde qui s’engage dans le canal
rachidien de l’atlas.
 Les vertèbres dorsales : présentent sur la face latérale du corps des petites facettes
qui sont des surfaces articulaires avec les côtes.
 Les vertèbres lombaires : sont celles dont le corps est le plus volumineux.
 Le sacrum et le coccyx : présentent des saillies transversales qui sont la trace de
la soudure des vertèbres de cette région.

o La colonne vertèbre dans son ensemble


Elle forme un tube osseux, creux qui représente l’axe du tronc. Elle n’est pas rectiligne,
mais présente une série de courbures dans le plan antéro-postérieur.
De haut en bas, existent :
 Une courbure cervicale, à convexité antérieure
 Une courbure dorsale, à concavité antérieure
 Une courbure lombaire, à convexité antérieure
 Une courbure sacrée, à concavité antérieure.
La colonne vertébrale est le siège de déviations de ces courbures :
Ex :
- La cyphose, exagération d’une courbure à convexité
o Postérieure.
- La lordose, exagération d’une courbure à convexité
o antérieure.
- La scoliose, l’apparition d’une courbure à convexité
o latérale.
La colonne vertébrale, enfin abrite à l’intérieur du canal rachidien la moelle épinière,
qui descend jusqu’à la hauteur de la 2ème vertèbre lombaire. La moelle est entourée par
les méninges à l’intérieur desquelles circule le liquide céphalo-rachidien.

4.1.3. La cage thoracique :


Son squelette est formé : en arrière par la portion dorsale de la colonne vertébrale,
latéralement par les côtes, en avant par le sternum (fig.25)

Les côtes : Au nombre de 12 de chaque côté. Chaque côte est un os plat et courbe
présentant :
 Une extrémité postérieure par laquelle la côte s’articule avec la colonne
vertébrale. Cette extrémité présente 2 saillies :
 La tête de la côte qui s’articule par une surface articulaire avec un disque
intervertébral et les 2 vertèbres voisines. Et la tubérosité de la côte qui
s’articule avec l’apophyse transverse de la vertèbre correspondant à la
côte. Le col de la côte est la portion rétrécie qui réunie la tête à la
tubérosité.
 Une partie moyenne ; le corps de la côte aplati de dedans en dehors ;
 Une extrémité antérieure qui s’articule avec le cartilage costal.
On distingue 3 grands groupes de côtes :
 Les vraies côtes parce qu’elles s’étendent en avant par l’intermédiaire de leur
cartilage jusqu’au sternum : ce sont les 7 premières paires de côtes.
 Les fausses côtes qui se terminent en avant par un cartilage commun : ce sont les
8ème, 9ème et 10ème paires de côtes. Ce cartilage commun à ces côtes s’unit à celui
de la 7ème pour gagner le sternum.
 Les côtes flottantes : Ce sont la 11ème et la 12ème dont l’extrémité antérieure du
cartilage reste libre.
 Le sternum :
Il est situé à la partie antérieure et médiane du tronc et aplati d’avant en arrière. Il
présente une face postérieure répondant à la cavité de la cage thoracique et une face
antérieure bien palpable sous la peau et sur laquelle s’insère le muscle grand pectoral.
Le sternum est divisé en 3 parties :
 Une partie supérieure : le manubrium,
 Une partie moyenne : le corps du sternum,
 Une extrémité inférieure effilée, l’appendice xyphoïde.
Les bords latéraux du sternum s’articulent avec : les clavicules en haut et les 7 premiers
cartilages costaux.
 Le thorax :
C’est l’ensemble formé par la colonne vertébrale, les côtes et le sternum qui contient le
cœur et les poumons. Grâce aux mouvements des côtes, le thorax peut augmenter ou
diminuer sa capacité, ces mouvements jouant un rôle fondamental au cours de la
respiration.
I. LE SQUELETTE APPENDICULAIRE
C’est le squelette des 2 membres : supérieur et inférieur.

1.1. Membre supérieur


Le squelette du membre supérieur comprend 4 segments :
 La ceinture scapulaire qui rattache le membre au tronc,
 le bras, l’avant-bras et la main (fig.17)

 La ceinture scapulaire : elle est constituée de chaque côté par 2 os : la clavicule


et l’omoplate.
 La clavicule : est un os long situé à la partie haute de la face antérieure du thorax.
Il a la forme « S » italique et s’articule en dedans avec le sternum et en dehors
avec l’omoplate.
 L’omoplate : est un os plat et triangulaire situé à la partie haute de la face
postérieure du thorax.
 Le bras : un seul os forme le squelette du bras : l’humérus.
Il présente :
 Une extrémité supérieure, la tête humérale qui répond à la cavité glénoïde de
l’omoplate.
 Un corps ou diaphyse qui donne insertion aux muscles du bras.
 Une extrémité inférieure avec 2 surfaces articulaires : (une interne en forme de
poulie : la trochlée avec le cubitus, l’autre externe, sphérique, le condyle avec le
radius). De part et d’autre de ces surfaces se trouvent 2 saillies d’insertions
musculaires : l’épicondyle en dehors et l’épitrochlée en dedans.

 L’avant-bras :
Il est formé par deux os : le radius en dehors et le cubitus en dedans.
 Le cubitus présente à étudier :
 Une extrémité supérieure ; la plus grande cavité sigmoïde du cubitus limitée
par 2 apophyses, l’olécrâne en arrière et l’apophyse coronoïde en bas et en
avant.
 Une diaphyse sur laquelle s’insèrent les muscles de l’avant-bras.
 Une extrémité inférieure présentant une saillie arrondie, la tête du cubitus qui
s’articule avec l’extrémité inférieure du radius et une apophyse, l’apophyse
styloïde du cubitus qui donne insertion à des ligaments de l’articulation du
poignet.

 Le radius présente :
Une extrémité supérieure avec un renflement cylindrique : la tête du radius, une portion
rétrécie : le col du radius supporte la tête ; à la base du col, une saillie, la tubérosité
bicipitale où s’insère le biceps ;
 Une diaphyse sur laquelle s’insèrent des muscles de l’avant-bras,
 Une extrémité inférieure avec en dedans une surface articulaire, avec la tête du
cubitus : c’est la petite cavité sigmoïde du radius ; en dehors une apophyse
saillante, l’apophyse styloïde du radius ; à sa face inférieure une surface
articulaire avec le carpe.
 Mouvement de pronosupination : radius tournant autour du cubitus.
(L’avant-bras est dit en supination lorsque le sujet au garde-à-vous la paume de la main
regarde en avant ; il est dit en pronation lorsqu’elle regarde en arrière.)
 La main :
Le squelette de la main est constitué par 27 os divisés en trois parties : le carpe, le
métacarpe et les phalanges.
 Le carpe ou squelette du poignet est formé par 8 os disposés en 2 rangées :
 la rangée supérieure comprend de dehors en dedans : (le scaphoïde, le
semi-lunaire, le pyramidal, le pisiforme) ;
 La rangée inférieure comprend de dehors en dedans : (le trapèze, le
trapézoïde, le grand os, l’os crochu).
 Le métacarpe ou squelette de la paume de la main est formé par 5 os longs : les
métacarpiens articulés en haut avec le carpe et en bas avec les phalanges.
 Les phalanges, squelette des doigts, sont au nombre de 2 pour le pouce et de 3
pour les autres doigts.

1.2. Membre inférieur


Le squelette du membre inférieur est divisé en 4 parties :
 La ceinture pelvienne qui rattache ce membre au tronc,
 La cuisse, la jambe et le pied.
 La ceinture pelvienne : elle est constituée par le sacrum en arrière et par les 2 os
iliaques latéralement et avant.
Le sacrum s’encastre entre les 2 os iliaques, avec lesquels il s’articule par 2 surfaces :
les surfaces articulaires.
L’os iliaque est un os plat de forme complexe et qui résulte de la soudure de 3 os
distincts chez l’embryon : l’ilion, l’ischion et le pubis.
- une face interne divisée en 2 parties :
 la ligne innominée (limite entre les 2 parties)
 au-dessus de cette ligne, l’os est évasé et forme la fosse iliaque interne en arrière
et qui s’articule avec le sacrum par la surface articulaire
 au-dessous de cette ligne il y a le trou obturateur et son cadre osseux.
- quatre bords : le bord supérieur (crête iliaque), le bord postérieur se terminant en
bas par une volumineuse saillie : la tubérosité ischiatique. Le bord inférieur
présente en avant une surface articulaire ovalaire : la symphyse pubienne, par
laquelle les 2 os s’articulent entre eux.
L’union du sacrum et des 2 os iliaques forme le bassin osseux. La partie évasée constitue
le grand bassin, la partie étroite le petit bassin.
La cuisse :
Le squelette de la cuisse est formé par un seul os : le fémur.
Celui-ci présente :

 une extrémité supérieure avec : une surface articulaire répondant à la cavité


cotyloïde de l’os iliaque ; la tête fémorale qui est supportée par une partie
rétrécie : le col du fémur.
 une diaphyse très solide de forme sensiblement triangulaire avec un bord
postérieur : la ligne âpre du fémur.
 une extrémité inférieure présentant 3 surfaces articulaires.
 Une antérieure pour la rotule : c’est la trochlée.
 Deux postérieures pour le tibia : les condyles interne et externe séparés
par l’échancrure intercondylienne.
 La jambe :
Le squelette de la jambe est formé par 2 os : le tibia en dedans et le péroné en dehors.
 Le tibia présente :
 Une extrémité supérieure présentant 2 surfaces articulaires : les cavités glénoïdes
externe et interne.
 Une extrémité inférieure qui présente à sa face externe une surface articulaire
pour le péroné ; à sa face inférieure une surface pour le tarse ; enfin elle se
prolonge en dedans par une saillie, la malléole tibiale ou malléole interne.
 Le péroné présente :
 Une extrémité supérieure, la tête du péroné, supportée par une portion rétrécie,
le col du péroné.
 Une diaphyse avec plusieurs crêtes très saillantes marquées par des insertions
musculaires.
 Le pied :
Le squelette du pied est constitué par 26 os que l’on divise en 3 parties : le tarse ; le
métatarse et les phalanges.
 Le tarse est formé par 7 os :
 Les os situés en arrière forment le tarse postérieur : ce sont le calcanéum
ou os du talon et l’astragale qui s’articule en haut avec les os de la jambe
et en bas repose sur le calcanéum.
 Les autres os forment le tarse antérieur : le scaphoïde, le cuboïde et 3
cunéiformes.
 Le métatarse est formé par 5 métatarsiens. Le 1er est le plus volumineux, il est
dépourvu de toute mobilité par rapport aux autres.
 Les phalanges forment le squelette des orteils. Il ……2 phalanges pour le gros
orteil, et 3 pour chacun des autres.

CONCLUSION
Cette étude nous montre une homologie parfaite entre les 2 membres supérieurs et
inférieurs ; le nombre de leurs segments, la disposition de leur squelette étant
semblables pour chacun d’eux.
PETIT LEXIQUE D’OSTEOLOGIE
- Omoplate ou scapula - Calcanéum ou calcanéus
- Cubitus ou Ulna - Astragale ou Talus
- Grand os ou os Capitalum - Rotule ou Patella
- Os crochu - Péroné ou Fibula
- Trapèze ou os trapèze - Scaphoïde
- Trapézoïde ou os trapézoïde - Cuboïde ou Os Hamatum
- Pisiforme ou os pisiforme - Cunéiforme ou Os triquetrum
- Semi lunaire ou os lunatum

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