PM4TAgreg_Fourier_Gauss_x3
PM4TAgreg_Fourier_Gauss_x3
PM4TAgreg_Fourier_Gauss_x3
Z R
′ i −iξx −ax2
On écrit : ψ (t) = e (−2ax)e dx et on souhaite faire une intégration par partie,
2a R
cependant on ne peut le faire directement sur R, on remarque pour contourner ce problème que :
Z Z
i 2 i 2
ψ ′ (t) = e−iξx (−2ax)e−ax dx =2 lim e−iξx (−2ax)e−ax 1[−n,n] dx
2a R n→+∞ 2a R
Or ∀n ∈ N,
n
i n
Z Z
i −iξx −ax2 i h −iξx −ax2 in 2
e (−2ax)e dx = e e + iξe−iξx e−ax dx
2a −n 2a −n 2a −n
ξ n −iξx −ax2
Z
i −an2 −iξn iξn
= e (e −e )− e e dx
2a 2a −n
2 ξ
On a limn→∞ e−an (e−iξx − eiξx ) = 0 car (e−iξx − eiξx ) est borné, d’où : ψ ′ (t) = 0 − 2a ψ(ξ).
ξ2 2
Alors, ψ est de la forme ψ(ξ) = ψ(0)e− 4a , or ψ(0) = R e−ax dx = πa d’où :
R p
2
r
π −ξ
ψ(ξ) = e 4a
a
Remarque. △
! Candelpergher n’utilise pas la même convention de transformée de Fourier
que moi, j’ai modifié la démo (ce sont des changements minimes). Développement trop court, à
coupler avec autre chose (ex : calculer l’intégrale de Gauss et montrer le théorème.)
Références. Candelpergher, Calcul intégral. pages 356-358.
2. On peut voir ceci comme une conséquence du théorème de convergence dominée de Lebesgue sur la fonction :
2 2
e−iξx (−2ax)e−ax 1[−n,n] ≤ e−iξx (−2ax)e−ax , ∀n ∈ N.
pm4 t 48 2021-2022
Développements pour l’agrégation - Analyse Transformée de Fourier de la gaussienne
Figure 3 – Le lacet Γ
donc ces deux intégrales Z tendent donc vers 0. Finalement on obtient en passant à la limite dans
2 √ √ 2
l’égalité précédente : e−(x+iξ/2) dx = π et donc fˆ(ξ) = πe−ξ /4
R
Références.
Candelpergher, Calcul intégral page 106 (△
! convention Fourier).
El Amrani, Analyse de Fourier dans les espaces fonctionnels : niveau M1 page 156 (je prend
a = 1 ici pour aller plus vite).
pm4 t 49 2021-2022
Développements pour l’agrégation - Analyse Transformée de Fourier de la gaussienne
Montrons à l’aide du théorème d’holomorphie sous le signe intégrale que la fonction F est une
fonction holomorphe sur C. On vérifie les hypothèse :
2
1. Pour tout z ∈ C, la fonction x 7→ ezx e−x est continue donc mesurable.
2
2. Pour tout x ∈ R, la fonction x 7→ ezx e−x est holomorphe sur C
3. Soit K un compact de C, la fonction z 7→ ℜ(z) est continue sur K donc bornée : il existe
M tel que pour tout z ∈ K, ℜ(z) ≤ M . On en déduit que pour tout (z, x) ∈ K × R,
2 2 2
|ezx e−x | = |eℜ(z)x e−x | ≤ eM |x|−x ce qui est intégrable sur R.
Les trois hypothèses du théorème sont vérifiées et la fonction F est donc holomorphe sur C.
On remarque queZ l’on peut facilement calculer la valeur de F sur l’axe des réels, en effet pour
2 2
y ∈ R, F (y) = eyx−x dx. En posant t = x − y2 , on a −t2 = −x2 + xy − y4 et donc
R
√
Z Z Z
2 y2
−t2 2 2 2
F (y) = eyx−x dx = e 4 dt = ey /4
e−t dt = πey /4
.
R R R
√ 2
Or la fonction z 7→ πez /4
est holomorphe sur C et coı̈ncide sur la droite réelle avec F , donc
par le principe du prolongement analytique elles sont égales sur C tout entier. En particulier sur
l’axe des imaginaire pur iR et donc
√
Z
2 2
πe−t /4
= F (−it) = e−it e−x dx = fˆ(t).
R
D’où le résultat.
Remarque.
△
! la convention des auteurs pour la transformée de Fourier semble être la conjuguée de la
mienne, il y a juste la dernière ligne (F (it) à la place de F (−it)) à changer car la fonction est
paire. Notons qu’il s’agit du même argument que dans la densité des polynômes orthogonaux !
2 √ 2
Une fois que l’on a obtenu F(e−x ) = πe−ξ /4 on obtient facilement par changement de variable
√ 2 2
(u = ax) que F(e−ax ) = πa e−ξ /4a .
p
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