Ex Conduction Therm

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SPE MP 2024-2025

EXERCICES CONDUCTION THERMIQUE .

Exercice 1 :température d'interface


Deux barres cylindriques de même section sont placées bout à bout . Les parois latérales sont calorifugées. La
première barre a pour longueur L1 et pour conductivité thermique λ 1 ; la seconde a pour longueur L2 et
pour conductivité thermique λ 2 . Les deux extrémités sont maintenues aux températures T 1 et T 2 .

T1 T0 T2

- L1 0 L2 x
1- Exprimer la température T 0 au niveau de la jonction entre les deux matériaux en fonction de
λ1 λ
T 1, T 2, α1 = et α 2= 2 .
L1 L2
2- Expliquer pourquoi l'acier semble toujours plus froid au toucher que le bois à température égale .
−1 −1 −1 −1 −1 −1
AN : λ bois=1 W.m . K ; λ main =10 W.m . K ; λ acier =100W.m . K .

Exercice 2 : double vitrage


On ne considère que des régimes permanents .
L’intérieur d’une pièce de température Ti est séparée de l’extérieur de température T e par une paroi vitrée de
surface S , orthogonale à l’axe ( Ox ) , et dont le verre a une conductivité thermique K .
I- Dans un premier temps, on ne prend pas en compte les transferts de surface entre la vitre et l'air . Les
températures des faces intérieure et extérieure de la vitre valent respectivement T i et Te .
1- La paroi est une vitre simple d’épaisseur e . Déterminer le flux thermique Φ1 sortant de la pièce à travers
cette paroi en fonction de K , S , e , Ti et Te . Calculer la résistance thermique Rth de la paroi vitrée .
2- La paroi est un ensemble de deux vitres de même épaisseur e séparées par une épaisseur e’ d’air de
conductivité thermique K’ . On ne tient compte que de la conduction .
Φ2
a- Déterminer le flux thermique Φ 2 sortant de la pièce , puis .
Φ1
b- A.N. : Te = 270 K ; Ti = 292 K ; e’ = e = 3 mm ; K = 1,2 W.m-1.K-1 ; K’ = 0,025 W.m-1 .K-1 . Calculer
Φ2
Φ1 et les températures T1 et T2 des faces en regard des deux vitres . Représenter graphiquement les
variations de la température en fonction de x dans le double vitrage .
II- En plus de la conduction thermique étudiée ci-dessus , on doit tenir compte des échanges thermiques superficiels
entre le verre et l’air . Une surface de verre d’aire S , à la température Ts , échange avec l’air , à la température T f ,
le flux thermique :  = hS ( Ts – Tf ) avec h > 0
a- Quelle valeur implicite donnait-on précédemment à h lorsqu’on confondait Ts et T f ?
b- Montrer que ces échanges superficiels introduisent une résistance thermique R cc . Donner l’expression de
Rcc .
c- Soit he le coefficient d’échange entre le verre et l’air extérieur et hi celui relatif aux autres contacts verre-
air . Les flux Φ1 et Φ 2 des questions 1- et 2- deviennent respectivement Φ1 ' et Φ 2 ' . Exprimer
Φ1 ' et Φ 2 ' en fonction Ti , Te , hi , he et des paramètres e , K , K’ et S .
A.N : hi = 10 W.m-2 .K-1 et he = 14 W.m-2 .K-1 .
Φ2 '
Calculer . Conclusion ?.
Φ1 '
Exercice 3 :bnac de Kofler
Un banc de Kofler permet de mesurer avec précision la température de fusion de cristaux solides en poudre.
C’est une barre parallélépipédique horizontale de longueur L et de section a x b (avec b << a), constituée
d’un matériau de conductivité thermique λ . A l’une des extrémités du banc est insérée une résistance
électrique R .
Quand on branche le banc de Kofler, la résistance R est soumise a une tension U. On admet que la totalité
de la puissance dégagée par effet Joule est transmise au banc.
Les échanges thermiques entre l’air et le banc sont modélisés par une puissance P=h (T −T a ) S où T
est la température du banc, Ta la température de l’air et S la surface d’échange. On considère la face inférieure
isolée : le transfert thermique avec l’extérieur s’effectue à travers la face supérieure du banc. On applique une
tension de valeur efficace U aux bornes de la résistance R .

1- Trouver l’équation différentielle vérifiée par la température du banc en régime stationnaire, en supposant le
problème unidimensionnel. Donner la forme du profil de température.
2- A quelle condition sur L peut-on supposer le banc comme semi-infini.Montrer que dans le cadre de cette
−x
approximation le profil de température dans le banc est de la forme T ( x )= A+B e δ .
Exprimer A , B et δ en fonction des données du texte.
3- On saupoudre les cristaux à étudier dans le sens de la longueur L. Expliquer ce que l’on observe et comment on
en déduit la température de fusion.
Justifier la nécessité d’un étalonnage et montrer que le choix de la résistance R caractérise la plage de température
de fusion détectable.

Exercice 4:température du corps humain en plongée


Le but de cet exercice est de décrire les processus de transfert thermique entre le corps d'un plongeur sous marin et
l'eau . On note T i (t ) la température interne du plongeur à l'instant t , supposée uniforme et T e la
température de l'eau . On se place en régime quasi-stationnaire, dans ce cas, on peut utiliser la notion de résistance
thermique .
L'ensemble { périphérie du corps humain + derme } est assimilée à une résistance thermique notée R1 .
Le plongeur est équipé d'une combinaison en néoprène d'épaisseur e = 5 mm . Le contact thermique entre la peau
du plongeur et l'intérieur de la combinaison est supposé parfait . Le néoprène est une mousse remplie de bulles de
diazote . Un fois la combinaison gorgée d'eau , sa conductivité thermique est λ=5,4 .10−2 W.m−1 . K −1 . On
note Rcomb la résistance thermique associée .
Les transferts thermiques entre la paroi externe de la combinaison et l'eau sont modélisés par la loi de Newton de
coefficient conducto-convectif h=2.10 2 W.m−2 . K−1 . On note Rcc la résistance thermique associée à ce
transfert .
Les effets radiatifs ( rayonnement de type infrarouge ) de la paroi vers l'extérieur sont modélisés par la loi de Stefan
( admise ) donnant le flux radiatif global Φ rad =ϵσ S (T 4paroi−T 4e ) où S est l'aire de l'interface ,
σ=5,7.10−8 SI est la constante de Stefan et 0<ϵ<1 le coefficient d'émissivité sans dimension traduisant
l'efficacité des transferts radiatifs .
1- Déterminer l'unité de la constante de Stefan .
2- Montrer que si l'écart entre T paroi et T e est faible Φ rad est approximativement proportionnel à
T paroi−T e . Déterminer la constante de proportionnalité en fonction entre autres de T e , on pourra poser
T paroi−T e
α= ≪1 . Définir et donner l'expression de Rrad , résistance thermique associée au transport
Te
radiatif .
3- Exprimer Rcc en fonction de h et S .
4- Proposer le schéma électrique équivalent permettant de déterminer la résistance thermique totale Rtot entre
l'intérieur du corps humain et l'eau . En déduire l'expression du flux thermique global Φ th en fonction de
T i (t ) , T e et Rtot .
5- On cherche à simplifier l'expression de Rtot .
Montrer que le processus de transfert radiatif est négligeable dans le schéma précédent ( il sera négligé par la suite )
.
Estimer la valeur de Rcomb , résistance thermique de la combinaison , en supposant une géométrie de type plane .
Montrer que Rcc peut-être négligée .
6- Le corps humain dégage de l'énergie thermique grâce aux molécules d'ATP . On note P A le puissance
associée à cette production interne , C la capacité thermique massique du corps humain et M la masse du plongeur .
a- Etablir une équation différentielle permettant de déterminer la température T i du plongeur en fonction du
temps .
b- En supposant P A constante au cours du temps , déterminer l'expression de la température T i (t ) en
fonction de Rtot , T e , P A , C , M et T i (0)
c- L'état d'hypothermie est atteint lorsque la température du plongeur passe en dessous de T h=35° C . Sachant
que T e =15 ° C , P A =1,5.10 2 W , T i ( 0)=37 ° C , C=4.10 3 J.kg −1 . K −1 , M =70 kg et R1=8.10−2 K.W −1 ,
S = 2 m² , déterminer le temps t h au bout duquel l'hypothermie est atteinte . Comparer au temps obtenu sans
combinaison .

Exercice 5 :Temps de cuisson d’un poulet dans un four


Soit T(M,t) le champ des températures dans une phase condensée, solide, idéale et homogène de masse volumique
ρ de capacité thermique massique c, de conductivité thermique λ . Lorsque ce matériau appelé ( P ) est
uniquement le siège d’un phénomène de conduction thermique, alors l’évolution spatio-temporelle de la
température vérifie l’équation de la chaleur .
Si on chauffe la surface de ( P ) pendant une durée τ la conduction thermique modifie le champ initial des
températures de (P) sur une distance caractéristique δ .
1- Rappeler l'équation de la chaleur . A l’aide de l’équation de la chaleur, en travaillant avec des ordres de
grandeur des différents termes,montrer que τ=K 1 δ ² où K 1 est une constante que l’on exprimera en
fonction des constantes de l’énoncé.
2- Monsieur X sait qu’un poulet de 1 kg doit être cuit pendant 1 h pour un réglage donné de son four. En indiquant
vos hypothèses, estimer le temps de cuisson nécessaire pour un poulet de 2 kg en conservant le même réglage du
four.

Exercice 6: isolation d'une canalisation


Une canalisation cylindrique , rectiligne infinie contient de l’eau à la température Te . Elle est entourée d’une gaine
isolante , l’ensemble se trouve dans l’air à la température To . La canalisation a un rayon intérieur r 1 , un rayon
extérieur r2 , une conductivité thermique λ1 . La gaine isolante a un rayon extérieur r3 , une conductivité thermique
λ2 . Les échanges thermiques aux interfaces satisfont à la loi de Newton avec des coefficients d’échange h 1 pour
l’interface eau-tube , h2 pour l’interface tube-isolant et h3 pour l’interface isolant-air .
1- Etablir l’expression la résistance thermique par unité de longueur du tuyau Rth 1 et celle de la gaine Rth2 .
Montrer que l’on peut définir de la même façon une résistance thermique à chaque interface et les exprimer
en fonction des rayons et des coefficients d’échange .
2- Montrer que la puissance thermique perdue par l’eau passe par un maximum pour une valeur particulière
de r3 . Commenter . Comment a-t’on intérêt à choisir r3 ?
3- Une longueur L de la canalisation précédente contient de l’eau chaude au repos de température initiale
Teo > To . Cette eau refroidit en gardant une température uniforme Te ( t ) . Elle a une masse volumique
μe et une capacité thermique massique ce . On appelle Rth la résistance thermique de la longueur L de
canalisation . Ecrire et intégrer l’équation différentielle vérifiée par Te ( t ) dans le cas du régime quasi
stationnaire .

Exercice 7 :répartition de température dans un fil électrique .


On considère un fil électrique dont l’âme est un cylindre de rayon r1 et de longueur H . Cette âme est formée de
cuivre dont la conductivité électrique est γ et la conductivité thermique K . Elle est parcourue par un courant
d’intensité I = 10 A .
Ce conducteur est entouré d’une gaine cylindrique coaxiale , de rayon r2 , considérée comme un isolant électrique
parfait et dont la conductivité thermique est λ . La surface extérieure de cette gaine est maintenue à la température
constante T2 .
On cherche à déterminer la température dans l’âme du fil et dans sa gaine en régime permanent ; le fil est supposé
suffisamment long pour que cette température de dépende que de la distance r du point à l’axe .
1 I²
La puissance volumique dissipée par effet Joule dans l’âme du fil électrique est p= γ
( π r 1 ²) ²
1- Exprimer la puissance totale dissipée par effet Joule dans le conducteur .
2- Donner deux expressions du vecteur densité de flux de chaleur ⃗j q dans la gaine ; on exprimera son
module en fonction de I , γ , r1 et r , puis en fonction de λ et de T . En déduire la température dans la
gaine .
3-
a- Déterminer la puissance P ( r ) dissipée par effet Joule dans le cylindre de rayon r < r1 et de longueur H .
b- En déduire la densité de flux thermique dans l'âme du fil et tracer le graphe de jq ( r ) pour 0 < r <r2 .
c- Déterminer la loi de variation de la température et tracer le graphe de T ( r ) pour 0 < r < r2 . Préciser la
température To sur l’axe .

Application numérique :
Ame : r1 = 0,5 mm γ = 5,8.107 S.m-1 K = 390 W.m-1.K-1
Gaine : r2 = 1 mm λ = 0,2 W.m-1.K-1 T2 = 293 K .

Exercice 8: chauffage d'un biberon au micro onde


On place un biberon rempli de lait dans un four à micro ondes . On donne les capacités thermiques massiques
c l et c v du lait et du verre, les masses volumiques µ l et µ v du lait et du verre . La puissance volumique
fournie par le four est uniforme et notée P ( le verre n'absorbe aucune fraction de cette puissance ) .
1- Ecrire les équations vérifiées par T(r , t) dans le lait et dans le verre .
2- Calculer la répartition de température en régime permanent dans le biberon sachant que T(r1 ) = Ts .
3- Quel conseil donner à un parent qui utilise le micro onde pour chauffer le biberon .

r1
r2
verre

lait

Exercice 9:récipient à azote liquide


Un récipient isotherme en forme de ballon sphérique de rayon R = 10 cm sert de récipient pour stocker de l'azote
liquide . Il est entouré d'une couche de polystyrène d'épaisseur e = 5 cm et de conductivité thermique
λ = 0,035 W.m-1 .K-1 . La température de l'azote est Ta = 77 K et la température extérieure vaut Te = 300 K .
La surface extérieure de la couche est à la température Ts et reçoit de la part de l'air extérieur un flux thermique par
unité de surface donné par la loi de Newton jc = h ( Te – Ts ) où h = 10 W.m -2 .K -1 .
Le récipient est ouvert sur l'extérieur par l'intermédiaire d'un tube de décompression très étroit . La masse
volumique de l'azote liquide est ρ = 808 kg.m-3 .
1- Déterminer l'équation vérifiée par la température T(r,t) dans l'enveloppe de polystyrène ( on introduira les
notations manquantes )
2-Déterminer la répartition de température en régime permanent dans l'enveloppe de polystyrène .
3- Déterminer le flux thermique sortant de l'enveloppe en fonction de Te – Ta .
Exprimer la masse d'azote qui s'évapore par unité de temps ( on note Lv la chaleur latente massique de vaporisation
de l'azote à 77 K ) .
AN : Lv = 200 J.g-1 .

polystyrène

azote
R

e
Exercice 10: onde thermique ( d'après CCP MP 2014 )
On se propose d'étudier l'amortissement dans le sol des variations quotidiennes et annuelles de température, en vu
de l'enfouissement d'une canalisation d'une installation géothermique .
On se place en repère cartésien . La surface du sol, supposée plane et d'extension infinie, coïncide avec le plan
( Oxy ) . La température au niveau de cette surface, notée T (0, t) , varie sinusoïdalement en fonction du temps t
avec la pulsation w autour d'une moyenne T 0 : T (0 , t)=T 0+α cos (w t) , où α est une constante . Soit un
point M dans le sol repéré par ses coordonnées ( x , y , z ) , avec z≥0 . On cherche à déterminer le champ de
température en M, noté T ( M ,t ) .

1- justifier que T ( M ,t ) de dépende ni de x et ni de y . On notera par la suite : T ( M ,t )=T (z , t) .

2- Donner l'expression de la loi de Fourier relative à la conduction thermique , en rappelant, les grandeurs
intervenant dans cette loi . On notera λ la conductivité thermique du sol , supposée constante . Citer une loi
physique analogue à la loi de Fourier .

3- On désigne par ρ et c respectivement la masse volumique et la capacité thermique massique du sol .


Etablir l'équation de la chaleur .

On travaille avec l'écart de température par rapport à T 0 en posant : θ( z , t)=T ( z ,t )−T 0 . Tout autre
phénomène que la conduction thermique est négligé . On cherche la solutions de l'équation de la chaleur en régime
sinusoïdal permanent . A cet effet, on introduit la variable complexe θ(Z , t)= f ( z )e j wt , avec j² =−1 et
f ( z ) une fonction de z . L'inconnue θ( z , t) est alors donnée par θ( z , t)=ℜ(θ (z , t )) .

4- Déterminer l'équation différentielle verifiée par f ( z ) . On fera intervenir la diffusivité thermique du sol
donnée par D= λ .
ρc
5- Exprimer la solution générale de cette équation, en faisant intervenir deux constantes d'intégration notées A et
B . Par un argument physique à préciser, montrer que l'une de ces constantes est nulle .
−z z
6- Montrer que θ( z , t) peut se mettre sous la forme θ( z , t)=α e δ e j (wt− δ ) , où δ est une grandeur à
exprimer en fonction de w et D .

7- Exprimer T ( z , t) à l'aide des paramètres : T 0, δ , α , w et des variables z et t . Interpréter physiquement


l'expression obtenue . Interpréter physiquement le paramètre δ .

8- Exprimer la profondeur L10 pour laquelle l'amplitude des variations de température dans le sol est atténuée
d'un facteur 10 par rapport à celle à la surface du sol .

9- On donne pour un sol humide : D=0,257.10−6 m² . s −1 . Calculer numériquement L10 dans les deux cas
suivants :
→ Cas 1 : variation quotidienne de température .
→ Cas 2 : variation annuelle de température .
A quelle profondeur préconisez vous d'enfouir la canalisation de l'installation géothermique ?

10- Calculer littéralement puis numériquement le décalage temporel Δ t entre T ( z =L10 ,t ) et T (0, t)
dans les deux cas de la question précédente .

11- Le modèle développé vous paraît-il pertinent ? Quels phénomènes non pris en compte dans le modèle peuvent
intervenir ? Répondre succinctement .

Exercice11:échangeur thermique
Un échangeur de chaleur est modélisé par deux conduites parallélépipédiques de longueur L et de largeur l .
La conduite supérieure est parcourue par un « fluide chaud « dont la température T2 ( x ) est supposée ne
dépendre que de l’abscisse x le long de la conduite .
On note Dm2 et cp2 les débit et capacité thermique ( à pression constante ) massiques de ce fluide ces
grandeurs sont des constantes du problème .
De même , circule dans la conduite inférieure un « fluide froid « dont les caractéristiques sont données par T 1
( x ) , Dm1 et cp1 .
Les échanges thermiques entre les deux fluides s’effectue par l’intermédiaire d’une plaque d’épaisseur e
constituée d’un matériau de conductivité thermique , on suppose que la diffusion dans la plaque se fait
essentiellement dans la direction ( Oz ). Les coefficients de transfert aux interfaces plaque – fluide chaud et
plaque – fluide froid sont notés h2 et h1 ( on supposera qu’ils ne dépendent pas de x )
( On négligera tout effet de bord , toute variation d’énergie cinétique ainsi que les transferts par conduction
propre à chaque fluide ) .

1- Exprimer le flux thermique d transféré du fluide chaud vers le fluide froid à travers un élément de plaque
de largeur l et de longueur dx . On donnera le résultat en fonction de
1 1 1 e
T2 ( x ) – T1 ( x ) . On posera h eq tel que = + + .
heq h 1 h 2 λ
2- Déterminer les répartitions des températures T 1 ( x ) et T2 ( x ) , les températures à l’entrée de l’échangeur
( x = 0 ) ayant les valeurs T10 et T20 .

l
Fluide 2

Fluide 1
z
L
0 x

Exercice 12:bilan entropique avec conduction


On considère un solide homogène, de masse volumique , de capacité thermique massique c, de conductivité
thermique λ . On suppose qu’il n’y a pas de production d’énergie dans le matériau. La température locale ne
dépend que de x et de t.
1. Établir rapidement l’équation aux dérivées partielles vérifiée par la température T(x, t).
2. Soit le cylindre situé entre les plans d’abscisses x et x + dx, de surface de base Σ .
a) Déterminer, en fonction de λ, T, ∂T / ∂x , ∂²T / ∂x² , dx et dt, l’entropie échangée par ce cylindre entre t et t + dt.
b) Exprimer la variation d’entropie dS de ce même système entre t et t + dt. On pourra utiliser l’identité
thermodynamique .
c) Effectuer le bilan entropique et exprimer l’entropie créée scr par unité de volume et de temps. Conclure.
Exercice 13:Croissance hivernale d'une épaisseur de glace ( Mines MP 2019 )
Pour étudier la croissance de la couche de glace en hiver, on modélise l’océan sous la banquise en formation de la
manière suivante (cf. fig. 5) : en profondeur, la température de l’eau est maintenue constante à T 1=4 ° C par les
courants océaniques. Sur une hauteur constante e sous la banquise, l’eau se refroidit progressivement jusqu'à
atteindre T 0=0° C à l’altitude z=0 de formation de la glace (on néglige tout effet de salinité de l’eau). La
couche de glace a une épaisseur croissante z g (t) qu’il s’agit de déterminer ; au-dessus de celle-ci , l’air est à la
température constante T 2=−40° C . On notera λ e et λ g les conductivités thermiques et c e et c g les
capacités thermiques massiques de l’eau liquide et de la glace, ρg et l f a masse volumique et l’enthalpie
massique de fusion de la glace ; toutes ces grandeurs sont des constantes. L’épaisseur de glace z g (t) augmente
régulièrement du fait de la cristallisation de l’eau refroidie à T 0=0° C à la base de la couche de glace. Toutes
les études pourront être faites pour un système défini par un cylindre vertical de surface S unité (cf. fig. 5) au sein
duquel les transferts thermiques unidimensionnels sont régis par la loi de Fourier.

1- Par une étude des échanges thermiques de l’épaisseur δz prise à l’intérieur de la glace, établir une équation
aux dérivées partielles vérifiée par la température T g ( z , t) au sein de la glace.

2- Déterminer une expression donnant l’ordre de grandeur de la durée ∆t de la diffusion au sein de la glace sur une
hauteur ∆z. Quelle durée doit on attendre afin de pouvoir considérer que, pour des évolutions assez lentes, la
température T g ne dépend pratiquement plus du temps ? Préciser ce que l’on entend par « assez lentes » .
On se place dans ce cas dans toute la suite : dans l’eau comme dans la glace, les répartitions de température
seront supposées quasi–statiques.

3- Définir et exprimer les résistances thermiques R g et Re ,pour une aire donnée S, des couches de glace et d’eau
refroidie sous la glace.

Les transferts thermiques à travers la surface supérieure de la banquise sont décrits par la loi de Newton des
transferts pariétaux (radiatifs et convecto–conductifs) : la puissance échangée par unité d’aire de cette surface
vérifie |Pu|=h|Ts−T2| où Ts est la température au sommet de la couche de glace ; le coefficient h>0 de la loi de
Newton est supposé connu et constant.
4- Exprimer la résistance thermique Ri, pour une aire S,de l’interface entre l’air et la glace.
5- Montrer que le régime quasi–permanent de croissance de la couche de glace peut être décrit par le schéma
électrique équivalent de la figure 6 et préciser l’expression du « courant » Φ du générateur de courant en fonction
dz g
notamment de l f , ρg ,de la vitesse de croissance v g = de la couche de glace .
dt

6- Etablir l'équation différentielle vérifiée par z g (t) . On suppose que pour toutes les valeurs de t considérées on
e zg 1
a ,en déduire la loi d'évolution de l’épaisseur de la couche de glace sous la forme
λe ≫ λ g + h
τ g [l g z g (t)+ z g ²(t)]=l g ² t où on exprimera les grandeurs τ g et l g en fonction des paramètres du modèle.
L’instant t=0 correspond au début de la formation de la banquise.

7- Tracer et commenter l’allure de la courbe donnant z g en fonction de t. On montrera notamment l’existence de


deux régimes successifs.

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