La Respiration Des Poissons

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LA RESPIRATION

DES POISSONS
DOSSIER À DESTINATION
DES ENSEIGNANTS

RESPIRER, C’EST PRENDRE DE L’OXYGÈNE DANS LE MILIEU


DE VIE ET Y REJETER DU DIOXYDE DE CARBONE.

Des organes respiratoires permettent les échanges gazeux entre le


milieu et le sang.

Ce dernier conduit l’oxygène aux organes, qui l’utilisent, et les dé-


barrasse du dioxyde de carbone produit.

Pour la majorité des poissons, le milieu de vie est l’eau et les organes
respiratoires sont les branchies.

• L’oxygène est dissous dans l’eau en petite quantité : pour préle-


ver 1 litre d’oxygène dans l’eau, les poissons doivent faire circuler
300 à 500 litres d’eau autour de leurs branchies, alors que les
mammifères ventilent 20 à 30 litres d’air pour retirer la me quan-
tité d’oxygène.

• Les branchies, placées de chaque côté de la tête, sont recou-


vertes par un opercule chez la plupart des poissons osseux. De
couleur rouge, car riches en vaisseaux sanguins, les branchies
possèdent une paroi mince : les échanges gazeux entre l’eau
et le sang sont donc facilités à leur niveau.
Les mouvements respiratoires permettent le renouvellement de
l’eau autour des branchies. Ils sont bien observables. Dans un pre-
mier temps, la bouche s’ouvre, l’eau entre et passe autour des bran-
chies. Dans un second temps, les opercules se soulèvent et l’eau
sort par les ouïes. L’eau plus dense et plus visqueuse que l’air ne
circule que dans un seul sens, contrairement à l’air dans notre ap-
pareil respiratoire.

• Les requins et les raies, poissons cartilagineux, n’ont pas


d’opercules : l’eau sort par des fentes branchiales. Certains re-
quins ont une musculature suffisante au niveau des fentes bran-
chiales pour assurer la circulation de l’eau (ex : requin nourrice
Ginglymostoma). D’autres n’en possèdent pas et doivent nager
sans cesse, bouche ouverte, pour assurer la circulation (ex : re-
quin de récif à pointes noires : Carcharinus melanopterus).

Chez les raies, dont la bouche est au contact du sédiment, l’entrée


d’eau se fait par 2 orifices (spiracles) placés en arrière des yeux, sur
la face dorsale. La sortie de l’eau a lieu par les fentes branchiales,
sur la face ventrale.

Pour certains poissons, des systèmes complémentaires per-


mettent d’utiliser l’oxygène de l’air lorsque les échanges avec
l’eau au niveau des branchies sont insuffisants :

• Les périophtalmes, poissons des mangroves, chassent les in-


sectes en grimpant sur les racines des palétuviers : ils sont am-
phibies. Dans l’eau, leur respiration est branchiale. Hors de l’eau,
les opercules obturent parfaitement de vastes chambres bran-
chiales, gardant ainsi une réserve d’eau autour des branchies qui
peuvent en prélever l’oxygène. De plus, la respiration devient en
partie cutanée : la peau, richement vascularisée, particulière-
ment au niveau de la queue, autorise des échanges gazeux.

• Les anguilles, se déplaçant à terre, ont aussi une respiration


cutanée.

• Les gouramis (qui vivent dans les eaux pauvres en oxygène des
fleuves et des rizières du sud-est asiatique) utilisent un

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labyrinthe en complément de leurs branchies. Ce labyrinthe, si-
tué dans le crâne, est une sorte de sinus tapissé de membranes
richement irriguées. Le poisson renouvelle régulièrement l’air de
son labyrinthe eu surface. Il puise ainsi une partie de l’oxygène
qui lui est nécessaire dans l’air.

• La loche clown peut ingérer l’air et utiliser sa muqueuse in-


testinale pour prélever l’oxygène.

• La gymnote ou anguille électrique utilise sa muqueuse buc-


cale très vascularisée comme organe respiratoire annexe.
Comme pour les gouramis, on peut l’observer en train de faire
surface pour renouveler l’air qu’elle conserve dans sa bouche.

• Le poisson couteau et l’arapaima avalent l’air et le font passer


dans leur vessie gazeuse, organe respiratoire annexe pour eux.

• Les dipneustes doivent leur nom à leurs 2 « poumons » : ce


sont deux grands sacs allongés dont le droit, seul, s’ouvre dans
l’œsophage par la trachée pourvue d’un sphincter. De la paroi des
poumons s’élèvent de multiples cloisons qui délimitent les al-
véoles tapissées d’un épithélium mince riche en vaisseaux san-
guins.
Les PROTOPTERUS africains et le LEPIDOSIREN sud américain ont
une respiration essentiellement pulmonaire ; ils sont capables
d’estiver dans la vase, sans eau, pendant la saison sèche. Chez
le NEOCERATODUS australien, la respiration pulmonaire est
moins importante que la respiration branchiale.

• Les polyptères ont un système branchial fortement régressé. Ils


utilisent un organe respiratoire annexe qui est un double sac asy-
métrique issu de la vessie gazeuse. Leur larve a des branchies
externes comme celles des dipneustes.

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