Sociologie Politique Tout Bo
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c) Les partis issus des luttes d'mancipation nationale Cela vaut surtout pour les partis des pays qui ont t autrefois coloniss (FLN)
II) La dfinition d'un parti moderne Plusieurs sociologues ont t les pionniers de la dfinition d'un parti. Le sociologue amricain La Palombara : Un parti politique* moderne, au sens contemporain du terme dans les dmocraties occidentales doit obligatoirement obir 4 critres : + Tout d'abord ce doit tre une organisation durable : Elle doit survivre a ses fondateurs, a ses dirigeants en place sinon il ne s'agit que d'un rseau de clientle. + Une organisation complte : Une organisation qui est hirarchise avec diffrent niveaux, dont un niveau locale et nationale. Si ce n'est pas le cas : selon le cas on sera en prsence d'un club d'lu, un groupe parlementaire ou un comit lectorale. + Un parti politique doit avoir la volont dlibr de prendre et d'exercer le pouvoir. Si ce n'est pas le cas cette organisation est un groupe de pression, un groupe catgoriel ou un groupe contestataire. + Un parti politique doit avoir la volont de chercher un soutien populaire, qui va notamment chercher des lecteurs, a contrario ce n'est pas un simple club de rflexion, un rseau secret...
pays directement par l'tat. L'essentiel des revenus, des moyens des partis politiques c'est de l'argent public. Et ces lus ont pour soucis principal de se faire rlire ainsi la dimension idologique est relay au second plan. Ce parti cartel a au moins deux partis qui voluent selon deux dynamiques diffrentes : => Le parti au sommet qui se dcompose lui mme en deux groupes : l'organisation partisane (les apparatchiks) et le parti au pouvoir (= les lus) => Le parti de la base : parti des adhrents et la base et le sommet met en oeuvre un certains nombres de consultations c'est dire demander la base donc aux adhrents de voter pour les choix des candidats aux lections.
symboliser par une socit sans dieu. Et l'inverse d'autres organisations ne veulent pas de cette sparation par exemple la dmocratie italienne. On observe que les confessions minoritaires (juifs, protestants...) vont soutenir l'tat lac car ils considrent que dans un tat officiellement sans dieu, leurs intrts de religion minoritaires seront mieux protgs. Cette question va faire merger des partis qui auront pour raison d'tre l'anti clricanisme. Le MRP = parti influent la libration, et pour diffrentes raisons s'est rintgr l'UDF puis actuellement le Modem. La question de la rvolution industrielle : Partiellement connect avec la question de l'tat. Certains groupes sociaux et partis politiques bnficiant des transformations conomiques ont port l'ide de rvolution industrielle sont qualifis de partis industrialistes comme par exemple les partis libraux mais aussi les socialistes. Lesquels qui vont s'opposer aux partis qui souffrent de cette rvolution industrielle comme par exemple les petits entrepreneurs, paysans, artisans, commerants... appels les partis agrariens qui portent les intrts du monde rural ( surtout en Europe centrale ou en Scandinavie). En France dans les annes 20 un embryon de partis agrariens ne subsistera pas. On aura dans les annes 50 une organisation qui va essayer de rsister aux transformations de l'conomie et cette formation s'appelle le CNIP (centre national des indpendants et paysans). En France, une organisation remportera un fort succs dans la fin des annes 50 galement, L'UDCA (union de dfense des commerants et des artisans) mouvement de rsistance aux transformations conomiques et sociales. La question des revenus, du partage entre le capital et le travail : Conflits entre les propritaires des moyens de productions et les salaris, la main d' uvre. Ceux qui dfendent les intrts des propritaires seront tous les partis bourgeois, conservateurs, libraux qui s'opposent aux partis socialistes, ouvriers, ou communistes. Ces 4 questions sont l'origine de ces clivages dans tous les pays en Europe. Un auteur amricain Von Beyne va ajouter deux autres clivages en fonction de question que Rokkan n'aurait pas pos : => La question de l'tat providence qui a conduit cliver le paysage politique car d'un cot on aura certains groupes sociaux bnficiaires de l'tat providence qui vont dfendre ce systme et les autres qui s'y opposent pour raison co et libert. => La question de la socit de consommation : opposer les groupes attachs la croissance en terme conomique qui se reconnaissent dans des organisations types des partis industrialistes ou partis socialistes et de l'autres cot des partis plutt cologistes ou des partis mettant en valeur des valeurs post matrialistes.
Au total on a 6 clivages avec deux versants par clivages o chaque clivage se rattache des partis politiques. Selon les pays, les partis vont approfondir ces clivages mais certains auteurs affirment qu'il y aurait un effacement depuis une gnration de clivage (un dgle des clivages) c'est dire que ces 6 clivages ont t trs structurant pour les systmes politiques europens mais aujourd'hui ils seraient moins dcisifs pour comprendre le paysage politique. Par exemple certains auteurs, comme Kitschlet qui exprime que selon lui le clivage rural n'a plus beaucoup de pertinence, on a du mal trouver des organisations qui dfendraient les intrts ruraux. Le clivage glise / tat a perdu de sa pertinence en raison du dclin de la pratique religieuse (en effet seulement 10 % des franais conservent une pratique religieuse). Le clivage capital / travail aurait lui aussi perdu de sa pertinence en raison d'une part du dclin de la classe ouvrire, de la mont d'une classe intermdiaire. Donc l'affrontement capital travail aurait perdu de sa pertinence et on assisterait une moyennisation de la socit. Les auteurs mettent en avant le parti attrape tout qui serait adapt la moyennisation sociale qui reprsenterait plus une base bien dfinit derrire ce parti. Mais malgr tout, on voit l'mergence de nouveaux clivages appels par certains de clivages post matrialistes : on ne voterait plus en fonction d'un parti mais surtout en fonction d'un certains nombre de valeurs qui ont merg dans les annes 60 voir 70, des valeurs qui sont par exemple la question de l'galit des sexes, fminisme, question environnement, question de certaines identits, des valeurs libertaires qui s'opposerait d'autres valeurs dites autoritaires ( = l'anti fminisme, l'ingalit des sexes, l'homophobie, la xnophobie, le nationalisme). Derrire ces deux versants, on va trouver des organismes tels que les partis cologistes et dans le cas franais le FN, en Belgique le Vlaams Blok, en Autriche le FPO (Haider), en Italie avec la ligue du Nord... Le clivage centre / priphrie qui est toujours actif qui s'opposent au partis rgionaliste notamment au royaume uni comme le parti SNP. En dpit de la moyennisation, les deux versants de se clivage nourrissent toujours des attitudes des votes politiques mais on voit galement un certain brouillage politique ( 2007 notamment avec la prise de certaines ides du travail par le candidat UMP SARKO). La question de la construction europenne pourrait nourrir un clivage partisan avec d'un cot des partis europistes et de l'autres des partis souverainiste (exemple: EMPF). Certains partis vont alors tre compos par exemple d'un cot des jacobins et de l'autre des girondins.
Les partis vont donc vhiculer certaines valeurs, promouvoir le consensus comme les liberts et ils vont contribuer tisser du lien social. l'inverse il y a toujours eu certains partis qui se sont construit en contre socit et mettent en avant des valeurs qui leurs sont propres; exemple: le parti communiste jusque dans les annes 80 repli sur lui mme mais ces types de partis dit Eglise ont quasi disparu aujourd'hui.
Quelles ressources ? Les couts de fonctionnement intrieur : + Cout des structures, frais de prsentation + Dpense de formation + Activit externe (propagande, communication) + Financement des compagnes lectorales Ces deux deniers on t faible pendant longtemps (prit en charge directement par les militants), et explosent depuis 20 ans. Ressources des partis pour faire face ces dpenses : Les partis doivent dclarer auprs d'une instance ad hoc leurs dpenses. + Pendant longtemps la principale ressource officielle a t les cotisations des adhrents. Cette part est devenue relativement modeste. D'aprs les infos public (CNCCFP : obligation pour les parti de dposer leur comptabilit) les cotisations ne reprsentent plus que 16 % des ressources. Pendant longtemps dans la ralit c'tait plutt de l'argent noir qui permettait au parti de fonctionner. Dans les annes 80-90, un certain nombre d'affaires ont clates qui on mit sur la place publique la question du financement politique. On choisir d'interdire le financement des partis par les entreprises. + L'aide public au parti est quelque chose qui a t introduit (annes 88-95). Jusque la aucune obligation financire ne pesait sur les partis. Plusieurs lois vont intervenir, lobjectif de ces lois : Interdire les dons des entreprises Plafonnement des dons individuels Financement publique : l'tat se substitue aux dons et entreprises Obligation aux lus de dclarer leur patrimoine au dbut et fin de mandat Plafonnement des dpenses qui peuvent tre faite pour la campagne Comment on distribue l'aide publique : A lorigine on dcide que les partis auraient l'aide au prorata du rsultat parlementaire. Des partis font campagne mais n'ont pas d'lus, donc modification du systme. Depuis 9O l'argent est distribue selon un double systme, le premier systme reste le mme, et le second est en fonction de l'audience obtenue aux lections lgislative (il faut prsenter 50 candidats ; effets pervers : inflation du nombre des candidats). Cet argent publique reprsente plus de 40% des
ressources des partis. Rpartition en pourcentages des sources d'argent des partis : Les contributions des lus (surtout dans les partis de gauche) : environ 16% des ressources. La contribution de l'tat (42%) Les reversements d'indemnit (20%) Les dons individuels (10%) Autre (12%) Les partis vivent surtout de l'argent du contribuable. II) Le potentiel militant Le militant est un adhrent actif. (Schma) A) Dfinition Colette Ysmal et Pascal Perrineau ont publis beaucoup sur les effectifs et partis franais. Les effectifs ont t fluctuant, le taux dadhrents : moins de 1% d'lecteurs. Il a t plus lev au sortir de la seconde guerre mondiale. Puis un effondrement des effectifs vers la guerre froide (plus des 2/3 des adhrents vont renoncer leur engagement politique). Remonte des effectifs partisans avec la 5me rpublique en lien avec d'une part la relance d'un parti gaulliste, er de l'autre cot l'opposition va se rassembler pour mettre en chec le gnral De Gaulle. Dans les annes 80 il va y avoir un reflux car la droite est sonne, l'arrive de Mitterrand va dcevoir les gauchistes. Plus rcemment, les effectifs des partis sont repartit a la hausse : 2 raisons + En lien avec se que les mdias ont appel le choc de 2002 -lection prsidentiel-. Le RPR qui se transforme en UMP va tre sonn, il y avait une certaine dsunion des chefs. L'UMP va enclencher un regain d'adhsion. + La deuxime raison est que va apparaitre l'adhrent virtuel (adhrent internet notamment au PS). Nombre d'adhrents par parti : Aujourd'hui l'UMP compterait 300 000 400 000 adhrents. Ca serait le plus grand parti de France. Le PS a 230 000 adhrents. Le PC a 130 000 adhrents. Le FN a eu dans ses plus belles annes 40 000 adhrents. Les verts ont environ 10 000 adhrents. L'adhsion aux syndicats est de 7% des salaris au plus, et 1 franais sur 3 adhre une association. Par rapport l'Europe : La France aurait un des taux d'adhsion des plus faibles dans les dmocraties occidentales, dans les autres pays l'adhsion au syndicat est lie l'adhsion au parti. La sociologie de ces adhrents est relativement dcale par rapport la sociologie gnrale de la population.
Catgorie socio-professionnel selon les partis : Les catgories d'employs, d'ouvriers sont trs sous reprsents dans les partis. Dans les partis de gauche on trouve beaucoup de fonctionnaires moyens, d'enseignants..Dans les formations de droit et centre ont va trouver beaucoup d'enseignants, de travailleurs indpendants, les professions librales. B) Pourquoi on adhre ? Les avantages alatoires qui peuvent rsulter de l'action politique suffisent-ils motiver les adhrents ? Certains auteurs estiment que le fait de pouvoir peser sur certains choix politiques ne suffit pas expliquer le militantisme. Il y aurait une sorte de dimension motionnelle et une dimension plus utilitariste pour s'engager politiquement. Pour Daniel Gaxie, si on s'engage c'est d'abord parce qu'on va chercher certaines rtributions matrielles (comme la recherche de poste attractif dans l'organisation des partis; envie de faire carrire dans ce parti; le parti est une cl pour accder des postes comme la mairie ou organisations dpendant de ce parti.). Certaines ambitions politiques, envie de jouer un rle qui motive cet engagement : qute d'une fonction statutaire dans le parti. On y adhre pour tre prs d'un lu, on se sent valoris aux contacts de certains lus. Le parti a une sorte de convivialit, il a donc une certaine dimension psycho-affective. III) Le mode de gouvernement des partis Un parti c'est l'articulation de diffrents niveaux : + Tout d'abord ce que l'on appelle la base avec des sections (ou de cellules, ou rayons), elle est plus ou moins vivante. Il n'y a plus certaines quipes de bases, sauf en certaines occasions lorsqu'il y a l'organisation du congrs du partis ou l'organisation des lections. Ces sections ont gnralement un assez faible pouvoir d'initiative, mme si elles se disent dmocratique, elles sont contrles par les hommes de tte. + l'oppos de la base se trouve le niveau national du parti, le parti va se doter d'un certains nombre d'organes qui reproduisent plus ou moins des organes parlementaires, il va y avoir un parlement interne appel comit central ou national. Ce parlement interne va dcider d'un excutif interne (comit, directeur, secrtariat national) qui se dsigne un secrtaire gnral. De plus en plus, le secrtaire est dsign par la base. Ceci permet de voir plus clair dans la lutte au niveau du sommet. + Entre les deux, on a des niveaux intermdiaires appels pour la plupart fdrations dpartementales des partis.
IV) Les dirigeants des partis Ils sont aujourd'hui lus par la base des partis, ceci est nouveau car prcdemment se faisait par la cooptation (les dirigeants cooptent entre eux l'lu du parti). D'autres espces de dirigeants qui sont slectionns par un systme bureaucratique comme par exemple dans le PC en 1930 avec Maurice Thorez. Les dirigeants une fois en place ont de la peine de renoncer cette fonction. Selon Roberto Michels dans son livre Les partis politiques, prvaut une loi d'erain de l'oligarchie, ex: la SPD bien que son organisation soit rationnel, on observe qu'un cercle troit de dirigeants se maintient en place et l'essentiel de l'nergie de ces dirigeants est de consolider leur place. Selon lui, pour un dirigeant d'un parti le retour la base parat insupportable et va donc tout faire pour se maintenir en place (raison psycho) Raison organisationnel, le dirigeant en place dispose de certains privilges: privilge statutaire, ils ont plus de moyens que les adhrents de base (entourage, secrtariat), connaisse bien le fonctionnement interne du parti et vont donc profiter de cela pour se maintenir en place. Des privilges d'informations, ils sont la tte d'un rseau et utilisent intelligemment ce rseau pour se maintenir. Ils ont des privilges de notorit.
Le systme partisan : comment est difi le paysage politique et comment il volue au fur et mesure du temps ?
De la 4me rpublique l'heure actuelle : Le systme partisan sous la 4me se caractrise par le mot multipartisme c'est dire que le paysage politique est clat. Ces divisions s'expliquent parce que dans certains partis de l'poque il y a une forte dimension idologique. Ce multipartisme a des raisons institutionnelles, c'est la consquence du mode de scrutin utilis l'poque la reprsentation proportionnelle qui a pour logique de diviser le paysage politique alors que le scrutin majoritaire pousse au rassemblement. Ce systme va profondment voluer sous la 5me pour diffrentes raisons, on va tendre vers un systme politique bipolaris et vers un systme domin par deux grands partis. Ces raisons sont : + La raison institutionnelle c'est dire le mode de scrutin : scrutin majoritaire qui pousse la bipolarisation car lors du choix politique dcisif ne peuvent rester en liste deux candidats et si l'on veut gagner cette lection il faut qu'il rassemble un maximum de formations politiques. l'lection prsidentielle ne peuvent rester en liste que deux candidats au deuxime tour. Sa pratique limite la possibilit de triangulaire, quadrangulaire des partis. Ce qui pousse la bipolarisation est notamment le parlementarisme rationnalis qui pousse la dpendance des grands partis. + La bipolarisation s'explique par le besoin de l'opposition de peser face au gaullisme. I) Sous la IVme Rpublique : Multipartisme exacerb Paysage clat, parti idalis. En raison du mode de scrutin, il n'y a pas de majorit politique claire, trs forte instabilit, cause de la mort de la IVme rpublique. Deux coalitions: centre gauche : Mends France, centre droit : Edgard Fort, elles sont minoritaires dans le pays mais les seuls aptes gouverner. On va commencer avec le centre gauche, puis le pouvoir sera plus souvent droite. Evolution en 58 et 65, on passe de ce paysage clat un paysage plus organis (caractrise la IV Rpublique)
II) Un systme politique bipolaris sous la 5me rpublique On passe un systme politique bipolaris, on passe du multipartisme vers la bipolarisation. Cest le fruit d'une volution lente entre 58 et 65, principalement entre 62 et 65. Pourquoi de nouvelles rgles au jeu politique ? Bipolarisation : La vie politique va s'ordonner autour de 2 grands ples : ple de droite et de centre, et un de gauche. Ces deux ples vont pouvoir se succder au pouvoir. Ce phnomne va favoriser l'alternance, la rendre possible. Surcroit de dmocratie du systme. Causes institutionnelles et politiques : + Le parlementarisme rationnalis, qui va transformer le jeu politique, le rapport de force entre excutif et lgislatif va s'inverser, le parlement va tre plus cadr, un excutif dominant. Pousse un rassemblement des organisations politique. + Le scrutin majoritaire 2 tours, qui va inventer la bipolarisation, car pour gagner les lections il faut appartenir a une organisation dominante, soit il faut tre inclus dans une large alliance politique de droite ou de gauche. + Le mode de scrutin interdit de fait les triangulaires au second tour. + L'impact de l'lection prsidentielle au systme direct va avoir des consquences sur le systme partisan car qui veut gagner va devoir rassembler les organisations politiques derrire lui. + Dans le systme de la Vme, le gaullisme va tre dominant pendant longtemps, car face lui l'opposition est clate. La famille de gauche va mettre une vingtaine d'annes pour se rassembler. III) Nouvelles fractures politique compter des annes 1970-80 ,, Puis nouvelle dynamique de rassemblement ? Progressivement on va voir merger de nouvelles thmatiques (cologie) qui ne sont pas portes par les anciens partis. La gauche face au gaullisme et au no gaullisme s'est rassemble se qui va lui permettre de gagner les lections prsidentielles en 81, aprs cette victoire il va avoir un dsenchantement. Pourquoi ? Mitterrand lu en 81 qui s'tait fait le hros de la rupture, mais ce changement ne sera pas celui qu'ils attendaient. Plus spcifiquement, dsenchantement du ct du PCF, pour des raisons qui tiennent de l'international, il va s'effondrer. Le PS va se fracturer, une aile gauche va se dtacher autour de J-P Chevnement pour fonder le MDC (mouvement des citoyens). Mais il va y avoir un certain clatement droite, la famille nogaulliste et la droite se dchirent. Ce dsenchantement s'explique aussi par la dfaite de 81. Mitterrand va dans les annes 80 renouer avec la reprsentation proportionnelle pour les municipales, les rgionales, les lgislatives en 1986. Les mdias parlent de la crise de la reprsentation politique. Cet miettement culmine avec se que les mdias appellent le choc de 2002. Celui ci va ouvrir une dernire priode, les partis politiques qui dominent le systme vont tirer des enseignements de ce choc
IV) Vers le bipartisme ? Les partis dominants en 2002 ont t srieusement contests. Ils vont donc essayer de fdrer encore derrire eux, en finir avec les querelles des chefs. Le PS va essayer de renouer avec sa dynamique des annes 70, malgr tout en son sein des divisions vont rester. Les petits partis malgr tout gardent des positions assez solides, la bipolarisation est toujours conteste. La contestation des petits partis intervient surtout dans les lections secondaires. V) Systmes de partis et mode de scrutin (regard analytique) Pour comprendre le systme de partis dans un pays donn il faut surtout prendre en compte le nombre de partis en comptition pour le pouvoir et quelle est la nature des relations rciproques entre les partis, et surtout quel est le mode de scrutin ? Maurice Duverger a tablit 3 lois : + Le scrutin majoritaire un tour tend favoriser un systme bipartite compos de partis indpendants structure rigide (forte discipline interne) : Le mode de scrutin majoritaire va laminer les forces minoritaires car le gagnant va tout remporter. Les modes de scrutin sont les rgles qui transforment les audiences lectorales en nombre de siges ou nombre de mandat. Ce systme va favoriser les partis ou coalitions dominants car ceux ci sont les seuls pouvoir arriver en tte dans les circonscriptions ou se joue l'lection. Les lecteurs savent que les petits n'ont aucune chance, donc ils vont voter pour un des reprsentants dominants. Il peut arriver que les lecteurs sanctionnent les candidats dominants. + Le systme majoritaire deux tours tend a engendrer un systme multipartisan au sein duquel les partis sont dpendants les uns des autres (favorise plus la diversit que dans le cas prcdant, certains multipartisme qui s'exprime au 1er tour). Chaque formation politique peut donc se compter au 1er tour, sans que cela ait de consquence sur la rpartition des siges, si on veut gagner au 2nd tour ces partis devront ngocier entre eux des alliances. Ce systme finalement peut favoriser un bipartisme imparfait. Ca favorise les partis structure souple, les partis seront moins disciplins que dans le modle prcdent, les candidatures individuelles sont possibles. + Le scrutin proportionnel favorise un systme multipartisan form de partis a structure politique souples et indpendants les uns des autres. Il n'y a pas besoin d'alliances pour avoir des siges, pas besoin d'alliance pour tre majoritaire. Le systme ignore le principe de majorit, il va engendrer de l'instabilit gouvernementale. Cela favoriser un systme a partis rigide. La partitocratie : Des petites lites partisanes vont confisquer la dmocratie partisane. Quelques chefs de partis dterminent qui sera lu. La loi de Duverger rejoint la loi de Mickels sur les oligarchies. Beaucoup de travaux empiriques montrent 60 ans aprs que ces lois fonctionnent assez bien. Limites : Certains auteurs disent qu'il faut aussi prendre en considration les effets des seuils de reprsentation qui viennent complexifier l'effet de ces modes de scrutin. Ces lois vont jouer surtout lorsque les enjeux politiques sont nationaux. Derrire ce systme politique il y a un tat nation qui domine, avec de grands enjeux nationaux. Des auteurs s'interrogent sur le sens de la relation entre le mode de scrutin et les systmes de partis.
DES
PARTIS OU
LA
De Gaulle dtestait les partis, il les a beaucoup critiqu. Ce rejet vient de son histoire personnelle, de l'effondrement de la IIIme rpublique, aussi du fait qu'il a un systme de pens nationaliste et donc il considre que les partis dans la nation sont des germes de divisions, qui creusent certains clivages, et cela est nuisible pour la nation qui au contraire doit tre rassemble pour tre forte. De Gaulle est devenu un home politique, il exerce des responsabilits du plus au niveau, il a un projet de changement institutionnel pour la France, ne va pas tre suivit par les formations politiques de l'poque. Il revient au pouvoir en 58, rejette les partis, mais pour revenir au pouvoir, il va devoir rechercher leur soutien. Le plus gros travail va tre l'gard des partis politiques. II) La constitution de 1958 et la reconnaissance des partis Elle va reconnatre un rle officiel aux partis (article 4). De Gaulle parvient a composer avec les partis sauf avec le PC. III) La rvlation constitutionnelle de 1942 dfavorable aux partis ? Pourquoi cette rvision ? En 62 le gnral est depuis 4 ans au pouvoir, il a t appel pour rgler le problme algrien, ce problme est rsolu, il peut craindre que tout se qu'il a fait, la classe politique le dfasse. L'lection doit tre la rencontre direct d'un homme et du peuple, les partis politiques dans ce systme deviennent des accessoires. Cela permet De Gaulle de rester maitre du jeu politique. Cette lection avait comme objectif d'liminer les partis, mais surtout partir des annes 60, les partis vont investir l'lection prsidentielle. Revanche des partis. IV) Phnomne de la prsidentialisation des partis Les partis vont investir les lections prsidentielles, et vont en faire leur vitrine. A partir de 69, les partis vont prsenter leur leader, obligation de construire un leadership pour le parti. La construction de ce leadership va conduire depuis une dizaine d'anne renforcer le rle des adhrents dans le parti. On demande aux adhrents de slectionner un leader, on va vider les candidats dissidents. Les partis sont devenus galement un outil logistique essentiel pour les candidats a la prsidentielle. Sans ces rseaux, un candidat ne peut pas se faire lire. Les partis existent surtout et d'abord par l'lection prsidentielle. Il y a une certaine ironie de l'histoire car les partis extrmes, disaient que les lections prsidentielles taient ''' un pige a con ''''' A contrario les partis qui n'arrivent pas faire merger un leader avec du charisme
n'ont plus de visibilit et disparaissent du paysage politique. Les communistes par exemple...
Exemples : 2 figures qui ont refond leur parti : Mitterrand refonde le PS en 71, Chirac en 1981 qui refonde le parti no gaulliste.
Le parti doit construire un leadership, mais ce leader doit s'imposer dans le parti. V) La rvision de 2008 renforce le rle des partis... Ou renforce (au moins) le rle du parti majoritaire 3 articles qui vont donner des ressources supplmentaires aux partis politique : Article 48 (ordre du jour)-rpartition, voir cours de l'anne dernire, 42 (discussion des projets et dispositions de loi) jusqu' la rvision la discussion portait sur le projet de loi dpos par le gouvernement et maintenant sur le texte des commissions, 49-3 (restriction du recours a l'article 49-3 -adoption d'un texte sans vote) - aujourd'hui l'utilisation de cet article est trs limit (une fois par cession). Si le prsident souhaite se prsenter nouveau l'lection prsidentielle, il doit composer avec le parti majoritaire.
pouvoir trs consistant, qui sont autour des excutifs de la rgion, ceux ci ont plus de pouvoir qu'autre fois. III) Aide publique aux partis Il y a aussi l'aide aux candidats aux lections. (Voir rpartition des ressources des partis) IV) Les organisations politiques doivent respecter 2 autres principes.. + La limitation du cumul des mandats (loi 2000) : 1 mandat parlementaire/1 fonction excutive locale. (Dou les figures de dputs-maires, snateurs-maires). + Principe de parit (loi 2000) : Les partis doivent prsenter autant de femmes que d'hommes aux diverses lections (sinon sanctions financires, une partie de l'aide public est enleve). Ce principe est pos, mais il n'y a pas d'obligation de rsultat. A la vitesse ou est mis en uvre le principe de parit, il faudra attendre une 50ne d'annes pour que le parlement franais soit compos autant d'homme que de femme.
Plus globalement la droite est plus conservatiste, traditionnaliste et la gauche a plutt des progressistes, les forces de progrs. Le clivage ordre et mouvement. La droite est plutt le parti de l'ordre, la gauche du mouvement. Clivage sur la question de la libert individuelle et l'tat, la droite va dfendre la libert individuelle alors que la gauche est plus tatiste. La droite est l'autorit, oppose une gauche prsent comme tant plus permissive. Depuis quelques annes on nous dit que les clivages se brouillent. Le prsident a reprit des thmatiques de la gauche, et inversement pour la gauche (nationalisme, scurit nationale reprit chez la droite). Certains auteurs parlent de triangulation. Bien des citoyens se dterminent toujours en fonction de ce clivage, il est donc encore bien prsent. Pourquoi ce brouillage du clivage ? Questions nouvelles qui surgissent, les partis doivent donc se positionner. Cela ouvre des priodes d'indtermination. Dpassement du clivage gauche/droite. Il y a des glissements suite a ces sujets nouveaux, le clivage se reformule sans cesse mais il finit toujours par perdurer. La gauche comme la droite ne sont pas des entits figes, ce ne sont pas des opinions monolithique, il faut avoir une approche plurielle. Il y a un pluralisme de droite et de gauche. II) La gauche franaise A) Rfrences historiques et idologiques Gauche plurielle, derrire cette gauche d'aujourd'hui il y a des rfrences historiques et idologiques : y y y Hritage du 18me sicle, la philosophie des lumires, les idaux du progrs, de la libert... La tradition rvolutionnaire, thmatique de la rupture. L'idal rpublicain va contribuer consolider idologiquement la gauche. Il s'est construit au 19me sicle principalement sous le 2me empire. Ils sont avant tout des antis bonapartiste, anti ecclsiastique, rejet du militarisme, et de l'antismitisme. Sujet sensible pour la gauche : le sujet de l'cole lac : va permettre de construire un nouveau citoyen. Panthon de la gauche : Certains thoriciens socialistes : les utopistes, Proudhon (il insiste sur certaines valeurs morales), Marx fin 19me... Cela va faire clore diffrentes gauche. Figures du 20me sicle : Jaurs, Blum, Pierre mends France, Mitterrand.. B) Une vue d'ensemble actuelle C'est d'abord un grand parti : le PS Extrme gauche : Lutte ouvrire, le parti des travailleurs, la LCR qui est devenue la NPA cette anne. 3 partis Trotskystes. Les dcombres du parti communiste franais qui a t le premier parti de France sous la 4me, qui va s'effondrer dbut 5me. De nouvelles fractures sont nes : ex : le parti de la gauche...
y y
C) le parti socialiste (PS) 1) Repres chronologique 1905 : Cration de la SFIO avec Jaurs qui va russir a fdrer derrire lui dans une mme organisation des socialistes de diffrents courants qui passaient beaucoup de temps a se combattre mutuellement. Le plus ancien parti, cession franaise de l'internationale ouvrire. Grands courants : socialisme anarchiste, un socialisme blanquiste, un socialisme marxien. Ce premier courant s'oppose avec le courant socialiste rformiste, c'est a dire qu'ils ne veulent pas renverser le systme politique, ils veulent avoir des lus, des mandataires et par la suite mettre en uvre leurs rformes, ils veulent accder au pouvoir de manire rgulire. Jean Jaurs qui est anti capitaliste, thoricien, dput qui sige au parlement. Il faut une synthse des courants et fonde un parti, il est aussi la tte du journal l'humanit. 1920 : Scission SFIO/SFIC : Les partis politique se runissent en congrs, ceux ci vont permettre d'adapter la ligne de conduite de parti, d'valuer se qu'a fait l'quipe sortante... On va dsigner aussi les nouvelles instances dirigeantes. Les congrs ont lieu aujourd'hui les 2, 3 ou 4 ans. Deux congrs importants : celui de 1920 et celui de 1971. 1920 : Le parti va se diviser, la majorit va rejoindre le nouveau parti communiste, qui a pour leader Lon Blum. Il fallait se lier aux 21 conditions impos des communistes par les sovitiques. Ils vont tre soumis aussi en toute circonstances au Kominterm...71 : C'est celui de la refondation du parti socialiste qui va prendre un nouveau dpart, il va renouer avec un discours trs gauche, et va se donner un nouveau chef, Franois Mitterrand. 1936 : Au pouvoir (front populaire) 1956 : Gouvernement Mollet : crise identitaire du PS, Mollet donne l'impression de faire un politique de droite. 1971 : Franois Mitterrand 1er secrtaire du PS 1981-95 : Franois Mitterrand prsident de la rpublique. 1997-2002 : Jospin, 1er ministre 2007 : Sgolne Royal candidate du PS a l'lection prsidentielle. 2008 : Congrs de Reims
Figures marquantes : + Guy mollet 1905-1975 Il adhre la SFIO 17ans Professeur d'anglais Prisonnier de guerre puis rsistant Dput maire d'arras aprs 1945
Plusieurs fois ministres Secrtaire gnral de la SFIO Figure importante dans les annes 40 50 mais il mnera une politique assez loin des principes de gauche et va provoquer une crise d'identit du ps. + Franois Mitterrand : Sympathisant de droite avant la guerre + Pierre Mends France Docteur en droit 21ans / avocat Dput en 1932 Soutien le Front populaire Keynsien (1937)/ secrtaire d'tat au trsor (2me gvt Blum 1938) Affaire Massilla Ministre de l'conomie natiuonale Prsident du conseil aprs Bien Phu ( juin 1954) Hostile De gaulle en 1958 2) Le PS et le congrs de Reims (2008) + 6 novembre : Election sur les motions + 14-16 novembre : Congrs Reims + 20novembre : Election du 1er secrtaire Ils discutent de textes qui s'appellent des motions dposs en amont du congrs du parti. 6 motions dposes : dont 3 sociaux dmocrates et 2 colo-utopie. Motion royal : rformisme / transformation sociale/ restaurer solidarit/ adaptation au monde d'aujourd'hui/ Pour des primaires la franaise... (2006 Encadrement militaire patriotisme, dmocratie participative) Motion Gauche (Hamon) Critique no libralisme et de la mondialisation librale l'origine de 4 crises: financire, nergtique, alimentaire, environnementale/ ncessit de changer radicalement de cap/ protectionnisme; protection de l'tat. 3) Un parti divis : une lutte des chefs Lutte relativement ancienne, le leardership est Franois Mitterrand et on parlera de deux cultures de la gauche socialiste (thse des deux gauches) : + Un socialisme jacobin (marxien), une culture tatiste, qui se rapproche de l'ide de la nationalisation des entreprises. Premire gauche qui est la plus importante du parti. + Deuxime gauche : Met l'accent sur la centralisation; la socit civile, l'individu, la remise en cause du rle de l'tat, qui tente prner un tat plus modeste. On retrouve notamment Michel Roccard, on dit la deuxime gauche qui est anti jacobine, anti tatiste.
Affrontement rcurrent entre Mitterrand et Rocard et donc un clivage entre ces deux idologies. Jean Pierre Chevnement a t victime d'alliance. Les dchirements s'expliquent aussi par la difficult de trouver un hritier Mitterrand; et on verra les deux dauphins de Mitterrand qui vont plus ou moins s'affronter : Jospin et Fabius. Et donc lors de cette succession, c'est la que les dchirements dmarreront notamment lors du Congrs de Rennes (1990). Ce congrs est donc ce problme de succession. Cette lutte des chefs n'est pas nouvelle, il y a toujours eu des clivages, pour des raisons politiques, pour un affrontement d'homme et de femmes permanentes. Il a fallut dsigner un nouveau chef aprs Franois Hollande et le parti va nouveau se dchirer pour la nouvelle succession. Novembre 2008 Congrs de Reims, Royal arrivera en tte au premier tour. Sgolne Royal 29% des suffrages lectoraux, chec de Delano. 20 novembre : Election du 1er secrtaire : Royal 43% ; Aubry 34 % et Hamon 23% Au deuxime tour Martine Aubry lue devanant Royal d'une centaine de voix... Soupon de fraude (Hold up PS, arnaques et trahisons). Donc sortant de 2008; le parti ressort dans un dsordre total. 4) Le PS va faire une rnovation Montrer la population, une gauche unanime. On assiste notamment une lection interne le 2 octobre 2009. C'est l'occasion de dcouvrir la faiblesse des effectifs du PS : seuls 64 000 adhrents jours de leur cotisation (sur plus de 200 000 revendiqus).Il y a un peu plus de 90 000 votants: Taux de 46% de participation par rapport aux effectifs revendiqus : Quelle interprtation ? Dans la presse, ce pourcentage de participation, les journalistes traduisent cela par une bonne sant du parti, alors que politiquement cela n'est pas exceptionnel. Lors de la participation des adhrents la Consultation complexe : 11 questions poses aux adhrents (5 thmes) Ils prconisent pour les prochaines prsidentielles des primaires ouvertes et qui se fera avec une consultation lectorale pour tous les franais qui sont favorables au changement socialiste pour les lections de 2012. Ceci rglera le problme du Leadership actuel socialiste. Non cumul des mandats, les militants sont favorables au mandat parlementaire unique (72%) et les socialistes sont favorables une limitation dans le temps de pas plus de 3 mandats excutifs locaux (75%). La question de la parit : On a dcid d'ouvrir les directions plus de partit, car le principe n'est pas respect et qui soient vraiment reprsentatifs de la diversit franaise, diversit des directions (71%). Dmocratie interne : Rforme des statuts internes afin de mettre en cohrence certains choix militant qui peuvent s'expliquer dans la vie du parti. Faciliter l'adhsion / mise en cohrence des choix et dirigeants.
Les questions d'thiques : Garantir la sincrit et fiabilit des votes interne (88%). Le ps a lanc un processus assez rvolutionnaire (G. Grunberg). Qui va permettre au PS de retrouver son leadership. D) La chute du PCF Ce parti s'est effondr depuis quelques annes. En 1978, il avait rassembl prs de 6 millions d'lecteurs. Il s'effondr dans les annes 80, et ces dernires annes il volue et on peut noter des chiffre de plus en plus bas. E) L'extrme gauche plurielle Cette extrme gauche se veut porteuse d'un idal de la rvolution et crise sociale, nostalgie, exotisme, sympathie de l'opinion. Cette sympathie a t forte jusque dans les annes 2000 et jusqu' ces derniers mois, Besancenot avait une quote de popularit la plus importante de la gauche. Elle a reprsent prs de 9 % l'lection prsidentielle de 2007. On a 3 leaders : + Arlette Laguiller, figure populaire de la lutte ouvrire mais en 2007, elle est en dclin avec 1,3 % aux lections prsidentielles. + Olivier Besancenot, postier, porte parole de la LCR, un des leaders de l'opposition selon les sondages qui arrive avec un pourcentage de 4,1% en 2007. Fort de ce rsultat, il va essayer une dynamique et va crer un nouveau parti NPA (2009) qui s'inspire de la stratgie de la gauche de l'Allemagne,( Stratgie Die Linke: il a russi fdr derrire lui les anciens communistes, les dissidents du SPD, et puis des syndicalistes allemands qui ne se retrouvent plus dans cette idologie). De la LCR au NPA (fvrier 2009), volont de rupture, regrouper ceux qui pensent qu'il faut mettre bas cette socit et en construire une nouvelle, adaptation du trotskisme l'poque, ide d'adapter le vieux registre trotskiste ( fmininisme cologie...). + L'extrme gauche, la plus mconnue, Le petit parti des travailleurs (autrefois OCI), plus un rseau qu'un parti, candidat prsidentiel 2007 Grard schivardi. Ce parti obtiendra 0,3% aux lections prsidentielles de 2007. Jospin en fut un membre, et mme un double adhrent du PS et de l'OCI. Il a beaucoup d'influence sur la force ouvrire car ils ont le soutient de ce parti. + Jos Bov, agriculteur, militant anto globalisation. Altermondialiste. Anti intrt amricain anti OGM...
III) Trois droites A) La thse de Ren Rmond Selon lui il y a 3 droites : Les contre-rvolutionnaires : Cette droite est un droite qui apparat selon Raymond sous la restauration, c'est la droite des ultras, une droite nostalgique de l'ancien rgime, l'origine des monarchistes, ce courant va imprgner une grande partie du 19me, courant traditionnaliste. Rejet des valeurs hrit par la rvolution. La droite va vite devenir minoritaire aprs 1830, sursaut aprs 71, elle va se faire la critique de la dcadence franaise. Elle va chercher remobiliser la France autour de valeur oppos au libralisme et dmocratie, valeur qui ont conduit a la faillit du pays selon cette droite. Fin 19me elle va se ressourcer avec de l'antismitisme, nationaliste, populariser quelqu'un comme Charles Maurras (dirige le journal 'L'action franaise').Ce mouvement va sduire beaucoup d'intellectuels, une parti de l'opinion qui a pour projet la restauration monarchique, la dcentralisation = ''La dmocratie c'est le mal'. Ils rejettent le suffrage universel. Cette droite connait une priode blanc, mais 68 va la remettre en selle, il va y avoir un regain d'intrt pour ce courant. On va voir apparatre le FN, mais ses scores sont assez bas.. Une nouvelle droite plus intellectuelle, qui propose de redcouvrir les valeurs europennes pour les opposer au reste du monde (no nazisme ? ). Les Orlanistes/libraux : Tendance qui apparat sous la monarchie de juillet, elle se convertit au libralisme conomique et politique elle veut associer une vision de la tradition mais ne rejette pas son poque. Elle va propager un rgime parlementaire. Il y a un refus du sectarisme et des extrmes, il veut le juste milieu. Ce rgime est au pouvoir pendant la monarchie de juillet, ca sera la principale droit de la 3me rpublique. C'est la droite modre, centrisme politique. Adepte de valeur individualiste. Aujourd'hui cette droite n'a plus beaucoup de rayonnement doctrinal, elle cherche juste avoir le pouvoir. Diffrentes figures importantes : Guizot, Tocqueville, Thiers... Sous la Vme rpublique, celui qui va reprsenter ce courant est VGE, qui a essay de thoriser les ides de ce courant dans un livre 'Dmocratie franaise' Les bonapartistes : Recouvre napolon III : Il fait rfrence au 2nd empire, a Napolon III, certain nationalisme, conception de la dmocratie, suffrage populaire encadr, acceptation de l'hritage rvolutionnaire. Ils veulent diriger l'conomie, les leaders sont charismatiques. Raymond rapporche le second empire et le moment gaullien de la 5me rpublique, mais il y a des histoires diffrentes.
Parents entre les deux personnages (de gaulle et napolon III) : Nationalisme Veulent redresser la France Au nom du nationalisme 'nationalisme carburant' Conception d'un tat fort Attachement au suffrage universel direct Affichent un certain volontarisme conomique Encadrement du rle du parlement Intrt pour la politique sociale B) L'UMP = Union de deux tendances de droite : Neo gaulliste et Orlaniste. C'est l'hritire dans un premier temps de la premire formation gaulliste. Fonde en 2002 officiellement. C'est le RPR qui s'allie des libraux de l'UDF Pourquoi la fondation d'un parti gaulliste en 1947 ? Dans un premier temps le gnral De Gaulle essaye de soutenir le MRP, il ne voulait pas les gner en crant son parti. En 47 le gnral dcide de crer sa propre organisation politique, car il quitte le pouvoir en 46 et prouve le besoin d'avoir une organisation qui va tre la caisse de rsonnance de ses ides. Il est seul car tous les partis l'ont lch. Dfinir le gaullisme : C'est Jean Touchard s'est pench sur cette question, il dit que c'est d'abord un nationalisme, avec ces caractristiques : + Historique : Histoire nationale + Syncrtique : Nationalisme d'amalgame, fusionnel + Unitaire : Rejet de tout genre de division (ex les partis...) + Pragmatique : S'adapte aux circonstances, pas de dogme idologique. + Romantique : Part d'utopie, de rve. Le gaullisme est une certaine + Conception de l'tat (ciment d'unit, instrument d'unit... + Conception de la dmocratie (volont de dialoguer avec la nation dans ses profondeurs) + Conception des relations sociales (association capital-travail, participation..) 1976 : L'UDR devient le RPR Neo gaullisme : Depuis les annes 70 on parle de ca, quelques noms : Pompidou, Chirac, Fillon, Sguin, Sarkosy.. Une souverainet populaire Une conception de l'tat Il faut une politique industrielle, la dfendre
Tentation neo libral ? Mais globalement ils ont fait marche arrire. Un mouvement, un rseau, une pense plastique Il n'y a pas de corpus idologique gaulliste. Il y a un certain pragmatisme mlant libralisme et tatisme. Nicolas Sarkozy est dans cet hritage, mais il y a une ouverture d'autres sensibilits (triangulation). IV) Autres forces politique : centristes, verts, front national Ces nouvelles formations politiques ont merg dans les annes 70 en lien avec de nouveaux enjeux politique. Les verts vont progressivement consolider leur position allant jusqu' reprsenter 16% d'audience aux lections europenne. Le FN a merg aussi et vgte pendant longtemps, puis merge dans les annes 80, surtout en 83 et 84, il va prosprer sur le thme de l'immigration Dans l'lection prsidentielle de 2007 autour de F Bayrou, courant de centre. Le centrisme d'aujourd'hui est faible et clat, est l'hritage du MRP, ce dernier a progressivement dcliner. Le centrisme va essayer de re merger en 76 (Jean Lecanuet). Ces centristes rejoindront par la suite les libraux anims par Giscard. Lui est lu prsident en 74. Il n'y a pas de grand mouvement derrire lui, ses soutiens sont composites. UDF, fondation en 1878 : elle n'arrivera pas vritablement percer, a doubler la formation gaulliste. Les centristes vont soutenir Bayrou, et une autre partie va fonder le parti des nouveaux centristes. Il n'existe plus vraiment d'UDF
I) Le big crunch Ce parti s'est effondr du point de vue lectorale (il a perdu les 9/10 de son audience) Ce parti sous la VIme Rpublique a eu un assez bon niveau lectorale, et aprs il a dclin. A) Effondrement dans son c ur de cible Entre les audiences lectorales de 73 2002, par exemple plus que 10 pourcents des ouvriers votent encore pour le PCF. Les cadres suprieurs etc ont mieux rsists que leur clientle habituelle. B) Quelles dynamiques catgorielles du vote communiste depuis les annes 1970 ? Aujourd'hui ce parti est moins un parti de catgorie populaire que d'autres catgories. Le PC est devenu un parti de cadres moyens, de fonctionnaires... Dproltarisassions du parti communiste. II) La chute des effectifs On passe de 30 000 adhrents dans les annes 20 1 000 000 la libration, et 700 000 la fin des annes 70.
A) La sociologie de l'adhsion Bas sur des enqutes du CEVIPOF en 79 et 97. Il juxtapose les rsultats du sondage de 79 et 97. Majorit d'ouvrier 75% en 79 et en 97 c'est 30%, tendance pour aujourd'hui : moins de 25% Le groupe employ est le plus important maintenant : 40% B) Le PCF de la base : exemple de la Meurthe et Moselle 17% de femmes CSP : Ouvriers : 44% Age : Moins de 40 ans : 7% 40-60 : 48% + de 60 ans : 44 Priodes d'adhsion 1970-1989 0% C) Turn over de la direction du PCF L'organisation depuis les annes 70 est devenue plus instable qu'avant. Le parti communiste a souvent t sous contrle, mais les taux de rotation s'envole, et montre une fragilit de ce parti. Ce parti se rclame comme parti ouvrier, on peut se demander s'il y a une parit la direction. Encore moins d'ouvrier que dans la sociologie gnrale du parti. 13% d'ouvriers la direction...40% de cadres moyens la direction. Ces 13% d'ouvriers, ce sont des gens qui ont quitts leur usine depuis trs longtemps, et sont souvent des cadres pour le parti...
ses adhrents les quittait pour aller vers l'extrme droite. Ils vont monter une opration pour viter ces dparts qui va consister a la destruction d'un foyer Malien de travailleurs immigrs... II) Effondrement du monde... Et esprit de parti Le parti communiste a du mal faire des rencontres avec de nouvelles couches, il est rest arrim au monde mobilier, il n'a pas su rencontrer de nouvelles catgories sociales comme les enseignants. On assiste un puisement d'un substrat social. Le parti communiste a anim dans les annes 70 80 de nombreux conflits sociaux et lancer quelques groupes sociaux mmes et finalement les acteurs, les salaris ont eu un sentiment de trahison. Cela dbouche sur des luttes de certains salaris, et il y a un sentiment de trahison du parti communiste car il est au gouvernement et n'apporte aucune solution (1984) sur les problmes des salaris. Et mme il met un bmol ses revendications car il ne peut pas gner le gouvernement auquel il participe. La chute du mur de Berlin et tous les vnements intervenants dans les pays de l'est et en URSS, mettent de nouveaux en porte faut les communistes franais car ils dfendaient les pays de l'est et avaient lgitim la construction du mur et ne savent plus se justifier vis vis des vnements. En 1991 les vnements qui se passe en URSS avec les nouvelles dchirures. Les vnements du monde 1989.?
L'esprit de parti : => Il interdisait de penser au changement c'est dire qu'il y avait une certaine vision du monde dans ce parti et ces reprsentations ne permettaient pas d'anticiper le changement. Jacques Ralite (1991) a t un des 4 ministres communistes au gouvernement de 1980 et revient sur les vnements dans son tmoignage, les vnements qui se sont prcipits en 1989 ont mis jour, nu les contradictions dans les pays de l'Est qui sont venus infirmer nos principales analyses chez les militants. D'o un dsarroi chez les militants car ils ont leur repres qui sont brouills et n'ont as t prpar avoir de doute. Les vnements de 1989 vont donc chambouler le parti communiste. L'esprit de parti est donc un conformisme de penses de reprsentations. => Recrutement et militantisme endogames: ils avaient des militants plus ou moins tous des photocopies les uns des autres, avaient tous la mme histoire sociale. Citation : Anicet Le Pors il avait t frapp par l'existence de personne vivant ensemble (principalement les permanents) ils passaient la quasi totalit de leur vie en compagnie de communistes, uniformiser leurs comportements, leurs schmas mentaux, leur vocabulaire, comme leurs non-dits. Cela tmoignait d'un certain processus d'appauvrissement qui ne permet pas d'tre rellement l'coute d'une socit que l'on connait le plus souvent que par le ou-dire
III) vaporation politique... mais rsistance idologique ou identitaire? Depuis les annes 80-90, le parti communiste a quasiment disparu, vaporation politique de ce parti, mais malgr tout, dans le petit noyau militant, il y a un certain discours qui perdure. 1) Du centralisme dmocratique l'clatement identitaire a) L'organisation => A la base : des sections Elles regroupent les adhrents d'un mme territoire lesquels participent des dbats des formations. =>Ils existent des mouvements intermdiaires appels des fdrations Regroupent les sections d'un mme dpartement, et fonctionne sous l'gide d'un conseil dpartemental. => Au sommet: direction nationale (manation du congrs) Il lit le conseil national (+ de 250 personnes) et un ou une SN il fixe les orientations (rsolution) Entre les congrs, un conseil excutif Pendant longtemps le PCF a renonc au centralisme dmocratique depuis 1994 mais il est toujours accus de centralisme. C'est dire que le centre dfinissait la ligne et la base se born discuter cette ligne et discutait la ligne, elle appui donc ce que veux le centre, elle consolide les orientations du centre. Ce systme plutt anti dmocratique a t supprim depuis les annes 1990 et on va tendre plus de dmocratie interne, et va aboutir en 2001 la reconnaissance d'un droit d'expression des minorits au sein du parti lors de la prparation des orientations du congrs et s'instaure un vrai dbat dmocratique. La base peut dsormais faire des contre propositions mais cela va provoquer une perte d'homognit du parti. b) Un parti qui s'est morcel Il va devenir plus htrogne et va se morcel en petites tendances qui vont s'affronter sur le pass du parti communiste, vis vis des vnements de 1989. Il va y avoir une hypermnsie du parti ou l'oubli du pass, on va oublier certaines idologies du parti et certaines vrits drangeantes. Le parti va se scinder en 3 tendances: L'appareil = la direction, ce sont les quelques permanents qui restent en place ( les buffettistes), Une novlangue c'est dire une nouvelle langue sociologique et essaye de faire survivre le parti sur une idologie nouvelle et perptu le parti communiste. Les refondateurs = Ou Ple de radicalit ou Les Unitaires ( Braouezec dput de saint Denis, Autain..), ils veulent refonder un Parti communiste en s'alliant avec d'autres fractions ou organisations d'extrmes gauches. Mais il reste minoritaire car l'appareil craint que le parti historique perde son me et donc progressivement disparaisse. Les orthodoxes, identitaires = (Gerin, Marchand, ex communistes): La fiert communiste/ les orphelins d'un pass. Ils essayent d'entretenir la flamme du communiste, ils sont orphelins du pass voire de l'URSS et sont opposs tant
l'appareil qu'au refondateur. 2) Discours communiste a) Focus sur le discours orthodoxes ou identitaires Le communisme stalinien a t un agent de promotion sociale. Selon Staline il faut se mobiliser pour dfendre la chine populaire. b) Rejet du libralisme mais rve communiste (la direction)? Selon un sondage CSA (2006) Pour 54% des franais, le communisme est une ide du pass Pour 39%, cette ide a de l'avenir condition d'en repenser les principes A plusieurs reprises le parti communiste a fait mmes des enqutes pour savoir si il devait changer ou non de nom. IV) Une entreprise politique... prospre? 1) Malgr la chute d'audience, un budget toujours important On a pour l'anne 2007, le budget des principaux partis politiques franais et on s'aperoit que le PC a environ 40 millions d'euros et cela n'est pas si loin du PS avec plus de 60 millions et de l'UMP avec 58 millions. Ils ont un savoir faire financier qui perdure, en effet depuis les annes 70, le parti a augment considrablement ses recettes (1976: 6 millions et en 2006: Prs de 37 millions). L'origine du financement : En gros il y a 4 ressources: les cotisations, les lus, le financement public et des autres. On voit que le parti communiste ne tire plus l'essentiel de ses ressources des adhrents, en effet il y a une chute totale des cotisations venants des adhrents (-10%). On voit qu'il y a eu un dcrochement intressant dans les annes 70. Dans les annes 90, le financement public s'effondre, en effet cela ne reprsente plus que 10%. La ressource principale presque 50% est l'argent des lus (nationaux ou locaux), et le parti vis et prospre grce ces lus. Le parti communiste va tenter une alliance avec l'extrme gauche lors des prochaines lections rgionales mais comme leur revenus provient principalement des lus, alors probablement leur campagne ne sera pas une campagne de tmoignage des lus ainsi ils s'interrogent actuellement sur cette ventuelle alliance avec les socialistes et risquer de perdre leurs lus et donc leurs ressources. La dernire ressource, qui est beaucoup plus srieuse, reprsente prs de 40%. Le fait que la principale ressource provient des lus contraint ainsi la conduite politique du parti.
2) La rsistance d'un PCF local Que reste t il du communisme municipal ? Rsistance d'un PCF local? On a pens que le PC allait s'effondrer, que le communiste municipal allait ne reprsenter que des lots anachroniques. Cette lection de 2008 va montrer que ces fiefs communistes locaux rsistent assez bien. Au niveau local le PCF demeure la troisime force politique du pays. a) Un communisme identitaire : dimension anthropologique Les ilots rsistent, dans le livre Halluin La Rouge l'auteur explique que le communisme municipal invente une nouvelle socit politique. Ces lus locaux vont rendre une certaine fiert a des citoyens (souvent des ouvriers). Dans les annes 70-80 cette socit communiste municipal va progressivement se dissoudre car les diles municipaux ne seront plus au diapason avec les communauts ouvrires. Les communauts ouvrires vont progressivement se dissoudre, et ce parti communiste va perdre peu peu son identit. Il s'agit de b) Trouver un nouveau souffle Professionnalisation du mtier politique, il s'agit de rinventer quelque chose. Pendant longtemps le parti s'est mfi de ses lus locaux, car certains lus avaient rgit comme sur un fief. Ca peut contribuer a son affaiblissement. Ca devient un puzzle d'entreprises politique social. c) Les notables rouges indracinables ? 739 mairies : PCF ou apparents avant le scrutin de 2008 723 mairies conserves ou prises (2% des communes) Le PS lui a reprit quelques villes, le PCF a aussi repris quelques villes. Le PCF a gagn aussi de nombreux siges municipaux (comme aux rgionales 2004). Le PCF dtient 28 villes de plus de 30 000 habitants. d) Concurrence locale avec le PS PS fort du score avec Sgolne, va essayer de reprendre aux communistes leur mairie. Mais le PC s'est bien tenu. Une relve de jeune communiste... Exemples Vierzon et Dieppe : Avec Nicolas Sansu Et Sebastien Jumel Conclusion 1 : Recyclage... Et germanisme Buffet est confront une double stratgie : est ce qu'on tente une stratgie a la Die Linke ? (parti allemand qui va fdrer des anciens communistes de l'est). Depuis 2004 elle essaye d'avancer dans cette voie. Plus rcemment les communistes se sont rapprochs du nouveau parti cr par Melanchon ; 'le parti de la gauche'.
Conclusion 2 : du parti de masse ... au parti-cartel : Le parti gaulliste tait un parti de masse. Le PC est devenu un parti cartel qui en qute permanente de ressources financires ou lectorales. Il cherche avant tout consolider ses positions.
Partie II : Action collective, syndicalisme, groupe d'intrts. Sous Partie 4 : Dfinir l'action collective et le syndicalisme
THOERIE DE L'ACTION COLLECTIVE
I) Sociologies de l'action collective Action collective : Toute forme d'action dans lesquels se manifeste une coopration plus ou moins formalis entre individus quel qu'en soit le cadre organisationnel et le degr d'homognit affirm ou dissimul de chacun. Mouvement social : Tout groupe organisation ou groupe d'organisation mettant en uvre des stratgie d'action composes de sries d'interactions avec des cibles et qui comporte de manire privilgie le recours l'action protestataire. A) Mancur Olson Olson a dvelopp sa thorie des incitations slectives dans son livre : la logique de l'incitation collective' dans lequel il expose qu'il ne suffit pas qu'un groupe ai un intrt commun et les moyens de le raliser pour que toutes les personnes du groupes participer spontanment a la ralisation de l'objectif. Bien des individus se comportent en ralit comme des freeriders. Un individu ne va pas s'engager spontanment dans une action collective sauf a y trouver un avantage propre. Il ne va pas s'engager spontanment car l'action collective vise souvent l'acquisition de biens indivisibles. Les organisations vont devoir contraindre les individus s'engager, elles vont devoir mettre en place des incitations slectives. Les organisations vont recourir a des contraintes couteuses pour 'obliger' l'individu les rejoindre. Chacun s'empche d'adopter un comportement de cavalier seul. Les injonctions juridiques concernent les groupes les plus importants. Chaque groupe va s'efforcer d'octroyer des avantages spcifiques ceux qui participent l'action, et en revanche ces avantages sont refuss ceux qui adoptent un comportement solitaire. Cette analyse permet d'clairer des lments qu'ont pensait irrationnel. Cette thorie a des limites : + Elle sous estime voir ignore des incitations d'ordre affectif ou motionnel. - L'appartenance un mouvement social peut s'expliquer au moins partiellement pour des raisons psychosociales. - Rompre la routine - Ca peut permettre de s'identifier une grande cause. + Cette thorie postule que chaque individu se comporte toujours en acteur libre et rationnel
et chercherait minimiser les couts de l'engagement et maximaliser les avantages. Les individus se contentent de jouer le rle qu'on leur impose et on donc un comportement assez routinier. B) Michel Crozier C'est un sociologue libral, il dveloppe l'tude des organisations, il s'intresse au blocage, aux dysfonctionnements, conflits.. Face a ces situations, il s'intresse au ressors de l'action collective. Les organisations sont des systmes de relations entre des groupes d'individus qui ont chacun leurs intrts et leur logique propre. Ces intrts vont motiver ces groupes, mais il ne faut pas les confondre avec ceux des organisations prisent globalement. Les individus vont dvelopper dans l'organisation des comportements stratgiques qui peuvent heurter l'organisation. L'enjeu pour l'organisation va consister a intgrer ces comportements stratgiques individuels aux objectifs de l'organisation. Chaque acteur va disposer de marge de man uvre et donc il peut ajuster cette marge a se qu'attend l'organisation de lui ou alors peut se dsajuster. Si le statut de ces individus est faible, flou, cela va renforcer la capacit d'action de l'organisation. Les chances de succs de l'action que peuvent lancer les groupes dans l'organisation vont dpendre d'un certain nombre de ressources : ce sont les mdias, les rseaux que les individus peuvent mobiliser. C) Anthony Oberschall et la mobilisation des ressources La mobilisation des ressources. On va retrouver chez lui des lments de Crozier. L'action collective : on part des formes de sociabilit (intensit de la nature des biens dans le groupe). Sa thorie permet d'tablir une cartographie originale.
Lien au sein du groupe (b) Modle communautaire Peu d'org Modle associatif A D B E C F
S'il y a une connexion solide entre la base et les lites, les groupes locaux sont dans une situation intgr, et si ces liens sont faibles, ils sont dans une situation segment. Cela va lui donner 6 situations diffrentes. Le modle communautaire est une socit qui renvoie a une forme sociale traditionnelle, chose qui se retrouve dans le pass des socit occidentale, ou dans les socit a l'conomie mergeant. Le modle associatif renvoi a des systmes plus rcent avec ses organisations (parti, syndicats..) 6 modles de socialisation : Il oppose le cas de figure A au cas de figure C et propose un modle intermdiaire entre les deux B. le cas de figure A sont des rfrences au mobilisation historique ( communaut villageoises ou professionnel, sont organiss de manire traditionnelle, rapport avec les lites
sociales et le pouvoir politique qui sont trs structurs concerne essentiellement l'ancien rgime) et on l'oppose C ( Actualit : nocorporatisme avec des syndicats structurs dans certaines branches d'activit dont les leaders sont en relation permanente avec les lites sociales et politiques et ensemble produisent de la rgulation sociale = mobilisation encadre tout sauf meute ex: syndicalisme allemand). Le modle intermdiaire est B ( organisation trs faiblement structurs mais monopolisation du leadership lites sociales font barrage pour accder au pouvoir; exemple: lutte individuelle, clientlisme, mafia). Ces 3 modles sont totalement opposs D, E et F. ici on est en prsence de groupes sociaux qui n'ont pas de liens solides avec les groupes sociaux, les mobilisations vont donc tre plus improviss et donc moins encadr et souvent plus violentes. D ( exemple historique: rvolution de 1789, les groupes sont assez bien structurs, capacit de mobilisation forte, groupe qui se sent laiss pour compte) est oppos F ( actualit: formes de mobilisation contemporaine 19, 20 et 21me, ce sont essentiellement, des groupes rvolutionnaires, syndicats et n'ont pas de relais avec le pouvoir, pas de canal vers lites politiques). Et le groupe intermdiaire E ( groupes livrs eux mmes, situation ruptives, et donne lieu des meutes, sentiment de laisser pour compte par le pouvoir => groupe inorganis et absence d'interlocuteur). Il nous explique que le poids d'un groupe sociale va dpendre d'un capital de moyen, de ressources ( masse du groupe, partage il une identit forte? Capacit d'action stratgique, relations particulires aux mdias?). D) Ted Gurr et la thorie de la frustration relative Ce sociologue amricain dans un livre Pourquoi les hommes se rvoltent ils? Pour rpondre cette analyse, il va faire une approche psychosociale, selon lui le carburant des mobilisations collectives c'est la frustration et parle plus prcisment de frustration relative. Pourquoi relative? Car elle est tributaire d'une logique de comparaison. La frustration se dfinit ici comme un solde ngatif entre les valeurs,( c'est dire un niveau de revenu, une position hirarchique, un niveau de reconnaissance ou de prestige), qu'un individu dtient un moment donn et celles qu'il se considre comme en droit d'attendre de sa condition et de sa socit. La frustration est dite relative car elle est tributaire d'une logique de comparaison: 3 modles de frustrations: Frustration du dclin = les individus ont une attente constante des valeurs mais en raison d'un vnement conomique ou social, leurs niveaux de vie de valeurs, de prestiges alors est diminu. Frustration des aspirations montantes = esprance d'un niveau de reconnaissance plus lev mais l'conomie leur sert une valeur de reconnaissance toujours constant. Cela va nourrir des frustrations et va donc dclencher des rvolutions Frustration progressive = conjugaison des deux prcdents, les individus ont des aspirations ( exemple:130 )montantes mais la socit ne peut plus leur servir ( ne peut que donner seulement 80). Ces frustrations peuvent constituer le carburant de mobilisations. E) Pierre Favre et l'tude des manifestations Pionnier dans l'analyse des manifestations.
Il propose une typologie de manifestation et met en vidence 3 formes de manifestations: Initiatrices : cas de figure de nouveaux groupes sociaux qui apparaissent, mergent, ils ont donc besoin de reconnaissance et vont se montrer innovantes ( exemple: mobilisation antiraciste apparut dans les annes 80-90 Touche pas mon pote ). Routinires: manifestations traditionnelles, rcurrentes, propres certains groupes sociaux, solidement tablit dans la socit ( exemple: certaines manifestations syndicales; comme la branche de l'nergie, ferroviaire..) De crise : renvoi un problme de fond ( socital, juridique...), exemple: manifestation de l'entreprise Continental; en Belgique se dveloppe des marches blanches.. POURQUOI DES SYNDICATS ? A QUOI SERVENT LES SYNDICATS ? 1) Dfinition Plusieurs approches : Images instantane = banderoles, piquets de grves, mouvements sociaux, perturbations de la vie quotidienne... Approche sociologique : c'est une association prive que forme un groupe d'individu pour dfendre leurs intrts. Approche politique: aujourd'hui se rfre beaucoup aux associations de salari mais ne se rduit pas au seul groupe de salari mais peut se confrer tout groupe ou association ( syndicats des patrons, des propritaires...). Derrire ces syndicats il y a une dynamique, un projet politique: le syndicat, le syndicalisme est quelque chose en France qui est solidement reconnu, install dans le paysage sociopolitique car ces associations privs que sont les salaris, ont attribuent un rle de mdiation ( mdiateur sociaux); c'est dire ces associations vont tre le point de rencontre d'intrts divergent qu'on va rguler et se faisant, ces mdiateurs vont favoriser le dialogue, la paix sociale et consolider la socit. ( loi de 1884 qui reconnat les syndicats, si le lgislateur de l'poque a reconnu les syndicats c'est simplement car ces syndicats taient vu comme des moteur pour le dialogue social, on va substituer le dialogue l'affrontement des classes). Avec le dveloppement de cette reconnaissance, les syndicats vont voir leur rle prendre de la densit et donc vont gagner des rles sociaux puis conomiques: Rle social : dfendre individuellement un salari, scurit et conditions de travail; gestion d'oeuvre sociales; reconnaissance d'identits professionnelles. Rle conomique: salaires et qualification; organisation du travail (temps de travail et son amnagement) travail dcent et dveloppement durable. 2) L'intrt des managers une prsence syndicale et au dialogue social A longtemps prdomin chez les managers, une vision assez ngative des syndicats. Or depuis
assez longtemps des conomistes amricains relvent que ( thse de Freeman et Medoff), les patrons ont plutt une vision positive du syndicalisme, avoir un syndicat dans son entreprise va permettre de dynamiser l'entreprise. Selon eux , les firmes, o le syndicalisme est implant, sont plutt plus efficaces et les conditions de travail meilleures, donc productivit meilleur et bnfices meilleurs. Approche pragmatique qui postule : objectifs convergents syndicats / employeurs; meilleures conditions de travail = meilleure productivit valeurs partags des partenaires ; travail bien fait, satisfaction du client, une certaine hirarchie sociale prsence syndicale vite l'anomie = elle facilit la fixation de rgles; de bonne pratique syndicat = un contre pouvoir qui oblige l'employeur affiner ses dcisions managriales et tenir ses engagements.
Chapitre 5 : Le paysage syndical franais Comment est-il construit? Stratgies syndicales I) Contexte socio historique : la rgulation sociale Des classes laborieuses- classes dangereuses aux droit sociaux 1789-1791 : destruction du corporatisme/ libralisme... 1841: Loi sur le travail des enfants : 1re loi sociale? Commencer rglementer le temps de travail. 1864 : la grve n'est plus interdite 1875 ( 3me rpublique): solidarit et paternalisme 1884: lgalisation des syndicats 1898: accidents du travail (elle va obliger l'mergence d'acteurs collectifs dans le cadre du travail, indemnisation des accidents du travail; ils vont donc recourir au mcanisme de l'assurance). 1899/1917/1936 : dlgus ouvriers/ dialogue social 1910: retraites 1919: 8heures et contrats collectifs 1936: Front populaire ( 40h, conventions collectives, congs...) 1945: CE et scu 1968: dlgus syndicaux/ sections syndicales 1982: Lois Auroux 1998: 35 heures 2008: Rforme de la reprsentativit syndicale.. II) Deux traditions syndicales...et demi 1) Lignages
Ce paysage s'explique pour des raisons historiques et idologiques; 2 traditions: Tradition du mouvement ouvrier ou mouvement socialiste Mouvement qui commence au 19me et qui va engendrer diffrents organisations politique et syndicales et l'organisation syndicale qui merge est la CGT ( le plus vieux de nos syndicats). Pendant longtemps seul dans notre paysage franais et vont se diviser, scission 1947 1948 et va se scinder en deux blocs ( l'un se rallie au communisme international CGT et l'autre qui va rester proche des socialistes CGT FO). Tradition du catholicisme social N au 19me sicle, c'est l'glise catholique va repartir la conqute de la socit et va estimer que la forme syndicale est une forme intressante pour attirer les ouvriers. En France on va voir merger un grand syndicat la CFTC ( 20me) qui va tre agit trs vite de tensions internes, le clivage va tre entre ceux qui veulent rester lis l'glise et ceux qui estiment qu'il faut s'manciper de l'glise et donc se laciser pour dvelopper le mouvement. Et au dbut des annes 60 la CFTC va se laciser et vont devenir la CFDT. Mais toute la CFTC ne changera pas d'o un deuxime syndicat pour le courant chrtien. Ces deux traditions restent donc les deux supports deux grands syndicats et paralllement cela, on trouve en France un syndicalisme catgoriel donc plus pragmatique qui veut dfendre des catgorie sociale notamment la dfense de la catgorie Cadre ( CGC ou CFE). Et on a d'autres organisations plus spcifiques qui sont nes l'occasion d'autres scissions des organisations prcdentes : L'UNSA, La FSU, Les syndicats Sud regroups ensemble (Unions syndicales Solidaires). Il y a dans certains territoires franais, des organismes spcifiques en Outre Mer ou en Corse : STC ( en corse); UGTG ( Outre mer) qui sont souvent issus du mouvement ouvrier et CGT. 2) Moments-cl et tournant a) La Charte d'Amiens Texte fondateur du syndicalisme franais ( dbut 20me) adopt par la CGT qui va essayer de dfinir le rle du syndicalisme: Un syndicaliste a d'abord une besogne quotidienne : avant tout des questions trs pragmatiques comme les salaires et le temps de travail. Il faut rflchir l'avenir lointain, une utopie sociale : prparer l'mancipation intgrale des salaris, des travailleurs et il faut donc la prparer en s'appuyant sur l'action directe comme la grve et l'expropriation des capitalistes. Discours prsent comme la Thorie rvolutionnaire => ce n'est pas de l'action directe. Les syndicats doivent tre indpendants du politique mais c'est un objectif relativement thorique car aucun syndicat n'introduit l'poque l'incompatibilit entre fonction syndicale et fonction politique. b) La rupture CGT et FO (1948) La scission de la SGT c) La CFTC devient la CFDT 1964
III) Leaders et stratgies syndicales aujourd'hui 1) Nouvelle gnration dirigeante Depuis une dizaine d'annes, les organisations ont vu arriver leur tte de nouveaux dirigeants: la principale organisation franaise reste la CGT avec la tte Bernard Thibault ( il a mancip l'organisation CGT par rapport au PC; il va convertir la CGT l'Europe; longtemps peru comme syndicat de lutte et il va convertir l'organisation la ngociation). La deuxime organisation dans notre pays est la CFDT avec sa tte depuis 2002 Franois Chrque. Aprs sa transformation dbut annes 60, elle a eu une priode trs utopiste presque une seconde CGT. Et elle s'est aperu que l'idologique ne marchait plus et donc dans les annes 80, elle va se convertir un syndicalisme plus pragmatique, pratique ( Ni Marx, ni Jsus N. Notat). Mais ce syndicalisme a conduit Chrque a sign beaucoup d'accords avec les entreprises et gouvernement, accepter beaucoup de rforme et donc aprs 2003 ( rforme des retraites des fonctionnaires), la base ne va pas suivre et Chrque va tre sanctionn. Elle a probablement tait trop loin dans cette transformation pragmatique; elle est alors secoue par une crise interne et perd de nombreux adhrents. Donc elle essaye de redonner un souffle nouveau l'action revendicative ( engagement contre le CPE...). La troisime organisation est Force Ouvrire avec Jean Claude Mailly ( depuis 2004), il se veut anti CGT et anti CFDT. FO est divis entre une ligne dure la lutte, la grve gnrale c'est dire une CGT l'ancienne, et une ligne plus rformiste.
POURQUOI CE DECLIN SYNDICAL ? I) Les facteurs exognes Certain nombre de facteurs extrieur au syndicalisme qui expliquerait leur dclin, on peut tablir un liste exaustive : L'essentiel des journalistes ne connaissent que ces causes l, si les effectifs sont faibles c'est pour ces raisons. 1) La transformation de l'appareil productif = La monte du chmage. Il y aurait en France moins d'emploi .. il y a plus d'emploi depuis 20 ans en vrit, il y a aussi
plus de chmage, cet emploi est plus clat. Il y a plus de prcarit mais a l'chelle historique ce n'est pas le cas. En Lorraine la CFDT avait russit a reconqurir les adhrents. Il n'y a pas de lien mcanique entre la crise de l'emploi, le dveloppement de la prcarit, la transformation de l'emploi, et la syndicalisation. Aujourd'hui il y a plus de salari au travail qu'il y a 20 ans. Malgr tout il y a moins de syndiqus, ce qui est vrai c'est qu'avec le contexte d'aujourd'hui le sentiment de la prcarit est augment. Climat d'incertitude qui dfavorise la syndicalisation. 2) La rpression/discrimination anti-syndicale Il y aurait moins d'adhrents car les employeurs seraient toujours aussi rpressifs, cela empcherait le recrutement de syndiqus. C'est une explication trop globale, car on considre que tout les employeurs sont anti syndicaliste. Il n'y a pas un patronat mais des patronat, il y a un patronat patrimoniale qui voit d'un trs mauvais il l'mergence de syndicalistes. Par ailleurs un autre patronat a la tte des grandes entreprises ou de la fonction public etc dans ces grandes structures ; ils ne sont pas rputs pour tre rpressifs avec les syndicalistes. Trs souvent dans ces grosses structures les dirigeants sont devenus les premiers dfenseurs du syndicalisme (ils financent mme les syndicats). Dans la fonctions public comme dans ces entreprises existe le systme de la mise a disposition (salaris qui sont dtachs qui vont continuer a toucher leur salaire mais ne vont plus etre prsent dans l'entreprise, ils vont travailler pour le syndicat). Le trsor des syndicats est cette mise disposition. 3) Les changements culturels Tout d'abord l'effet gnration, le nouveau militantisme : Autrefois on adhrait assez facilement a un syndicat, les syndicats avaient une clientle de masse. Aujourd'hui nouveau militantisme, les plus jeunes adhrent assez difficilement, ils ont une demande prcise, des demandes particulires. On passe d'un syndicalisme de masse a un syndicalisme sur mesure. Si le syndicat ne fait pas se que l'ont souhaite, on change de syndicat. Ensuite, le nouveau management : Les employeurs ont dvelopp de nouvelles politique pour etre plus l'coute des salaris, pour mieux communiquer avec eux. Ces nouvelles politiques de culture d'entreprise vont priver les syndicats du rle de mdiation qu'ils pouvaient tenir entre la base et la hirarchie de l'entreprise. Ce rle de mdiateur a t remis en cause . Ce nouveau management a t de pair avec le toyotisme (l'individualisation de la relation de travail entre un salari et la direction, la direction va s'efforcer l'adhsion explicite du salari aux mthodes de management, la mise en concurrence des salaris entre eux..). II) .. Mais aussi des facteurs endognes a la dsyndicalisation 1) Extinction des quipes syndicales de base Autrefois il y avait dans les entreprise de vrai collectifs syndicaux (quipes syndicales de base, syndicalisme vivant). On est pass de ce syndicalisme d'enracinement social un syndicalisme plus dsincarn, le syndicalisme institutionnelle, les syndicats fonctionnaires du social... Autour d'eux il n'y a plus personne, que quelques individus qui sont chargs de taches bureaucratique mais il n'y a plus d'quipe. Une grosse tte sur un petit corps . Beaucoup de ttes pensantes, chargs de mandats avec des fonctions officiels, mais pas de corps, plus de soutien.
2) Une organisation de type 'industriel' La faon dont les syndicats sont organiss dans notre pays colle mal avec la faon dont les salaris se vivent dans leur travail. Les syndicats sont organiss par branche d'activit, c'est a dire que si on travaille dans une entreprise mtallurgique, on doit accder a un syndicat de la mtallurgie. Des mtiers minoritaires dans la mtallurgie ne vont pas vouloir se syndiquer car ils ne veulent pas etre mlangs avec les oprateurs de la mtallurgie (ex : informaticien, infirmiers..). Parfois certains mtiers ont l'impression de ne pas etre reconnu dans un syndicat, ils vont s'organiser dans des coordinations (ex coordinations d'infirmires). 3) La question de la politisation S'il y a peu de syndiqus, c'est car les syndicats ne seraient pas de vrai syndicats, ils seraient politiquement marqus. A l'tranger, le syndicalisme reste beaucoup plus puissant qu'en France et pourtant les syndicats sont trs marqus politiquement. Nuance : La politisation est quelque chose qui marque les syndicats franais, mais ils ne sont pas la remorque des partis. Longtemps un syndicat l'avait t : la CGT la remorque du PC, mais aujourd'hui ce n'est plus le cas. S'il y a politisation c'est car les syndicats sociologiquement ont volu a la manire de certains partis politique, c'est dire qu'on va voir se dvelopper dans les syndicats un phnomne de clanisation, de lutte des chefs. Cette clanisation, c'est lutte de chefs absorbe beaucoup d'nergie militante et les adhrents se rendent compte de cette situation et un certain nombre sont dus. Ces luttes internes dcouragent beaucoup d'engagement. En raison de ces luttes internes les syndicats ont t conduit a ngliger la dfense individuelle des salaris pour des sujets plus gnraux mais du coup certains salaris vont penser que les syndicats ne s'occupent pas de leur problme. Ils ne vont pas adhrer ou se dtourner du syndicat. Les syndicats ont un peu abandonner leur raison premire. Chapitre 3 : Les raisons de l'adhsion syndicale 2 types de raisons : Logiques individuelles : Etude conduite a la Poste. y y Si on adhre a syndicat c'est par socialisation (environnement familial..). Diminue avec le temps. Les salaris rencontrent des problmes personnels au travail, ou impasse professionnel : favorise l'engagement. Autrefois les syndicats attendaient le nouvel embauch a la porte de l'entreprise, aujourd'hui cela a disparu, ce sont les salaris eux mme qui au bout de quelques annes vont se tourner vers les syndicats. La qute d'information. Assez navement certains jeunes salaris dans une impasse professionnel pensent que adhrer a un syndicat va leur permettre de faire carrire dans le syndicat. La fonction syndicale devient une vritable filire professionnalis dans l'entreprise.
Logiques plus collectives : y y y Dtrioration des conditions de travail / ras le bol des rformes quipes syndicales locales dynamiques Volont de s'engager (trs minoritaire)
(titre 3 ?? ) Les implications syndicales Chapitre 1 : Les implantations locales dans une grande entreprise publique. Le syndicat dans une entreprise : Les implantations locales : Meme dans une grande entreprise comme la poste, les quipes syndicales sont trs troites, on a que des noyaux de permanents (ils ont un mandat ou qui est un mis disposition), autour d'eux quelques adhrents, ces gens sont souvent devenu invisibles. Ceux qui se syndique aujourdh'ui ne le disent pas. L'engagement s'est privatis. Ces adhrents sont trs fidles. Les permanents ne veulent pas recruter, les militants sont des gneurs Les permanents vont avoir le soucis de recruter des militants quand eux mmes partent en retraite, ils vont se mettre en chasse de quelqu'un qui va leur succder. Ils vont se comporter comme des chasseurs de ttes. Chapitre 2 : Un peu de gographie syndicale ? Les implantations, 3 configurations. I) Les bastions syndicaux La ou sont les salaris a statut (agent de la RATP...). Chez ces salaris, chez certains fonctionnaires, a la recherche public, dans certains ministres, il y a un taux de syndicalisation trs important. Ca concerne 3 millions de salaris : 1/5 qui est syndiqu. Dclin du syndicalisme qui intervient tout de mme, mais dans ces secteurs la le syndicalisme reste le plus important en France. II) Les syndicats institutions Toujours dans la fonction public, mais plutot hospitalier, l ou il y a de la main d'oeuvre hautement qualifi (chimie, verre, livre..). Le taux de syndicalisation est de 10%, mais les syndicats disposent de ressources abondantes, les syndicats sont de vritables institutions. 4;5 millions de salaris concerns, 600 000 syndiqus. III) Syndicats faibles ou dsert syndical Prsence syndicale, encore significative mais discontinue dans le secteur industriel, la banque, les transports , l'enseignement priv. Garanties collectives plus faibles que prcedemment. Syndicats faibles ou absents dans le batiments, le commerce, et les services, taux de syndicalisation : 3%.
Chapitre 3 : Portrait des syndiqus Portrait du syndicaliste moyen : Un homme, age relativement avanc (45-50 ans), plutot des salaris de base (pas mal d'ouvrier), des employs, des techniciens des agents de maitrise. Les fonctionnaires et les salaris a statut sont sur-reprsent. On observe que ces syndiqus sont de plus en plus volatiles. Chapitre 4 Les jeunes syndiqus (moins de 30 ans) Il serait important pour les syndicats que les jeunes s'engagent car ils sont confront a un papy bomm syndicale, les syndiqus sont de plus en plus gs, partent a la retraite. Les syndicats pensent que les anciens donnent l'exemple et que les jeunes reprennent le flambeaux, la ralit d'aujourd'hui est inverse, pour les plus jeunes les vieux syndiqus ne donnent pas l'exemple et les jeunes ne sont pas entrain de reprendre le flambeau. Les jeunes se tournent plus difficilement vers les syndicats, les syndicats disent que c'est car les jeunes n'ont plus de culture. Cette explication arrange les syndicats mais n'est pas la ralit. Les jeunes sont mieux forms, plus septiques, tout cela fait qu'il est plus difficile de les convaincre. Ils ne manquent pas de se tourner vers l'action collective dans certaines situations. Le problme de fond est qu'aujourd'hui les syndicats n'ont pas une offre trs prcise a faire aux plus jeunes. Les syndicats ne savent pas non plus comment rpondre aux demandes trs prcises que peuvent leur poser les plus jeunes. (titre 4 ?? ) D'autres mesures des forces et de l'audience du syndicalisme Chapitre 1 : Les lections professionnelles : l'exemple des lections prud'homales Toutes les lections qui se passent sur le lieu du travail. La CGT faisait 26% il y a 30 ans, maintenant 8%. Nuance, lors des lections qui ont lieu dans les entreprises, la participation reste plus forte aux lections prud'homales. Chapitre 2 : L'image du syndicalisme I) Une image qui monte, qui monte.. ? D'aprs les enqutes quanti.. (enqutes du CSA) Faites vous confiance aux syndicats pour dfendre vos intrts ? volution de confiance positivement : de 35% en 1993 62% en 2008. Comment ces enqutes ont t faites ? Les mthodes ont volu au fil du temps, on peut faire dire a ces enqutes se que l'on veut. Mais des questions : l'image discute du syndicalisme.. Ou l'auberge espagnole ? Mthodologie, chantillons, questions.. Conditionnent les rsultats des enqutes d'opinion. Quand on regarde d'autres enqutes d'opinion ; les enqutes quantitative sont trs variables
entre elles. Quand la CGT paye : 65 % font confiance aux syndicat, 34% quand c'est le patronat qui paye. II) Rsultats contrasts des tudes qualitatives.. III) - Christian Mahieux de SUD-RAIL, il n'y a pas de leader, ils rejette l'organisation syndicale traditionnelle (le syndicalisme confdral = systme centralis) les syndicats de base, les rseaux de bases, le SUF estime que c'est plus dmocratique, du coup il n'y a pas de leader national la tte de SUD, il y a seulement un porte parole = Annie Coup. Volont d'avoir des liens avec les nouveaux mouvements sociaux (NMS). SUD est actuellement en renouvellement, c'est une organisation qui est n il y a 20 ans, port par des anciens de la CGT et de la CFDT. IV) Et du ct des employeurs ? 3 diffrent organisations patronales : + Le MEDEF : Avant CNPF : principale organisation patronale, compte en son sein les grandes entreprises, elle est dirig depuis 2005 par Laurence Parisot.. le MEDEF est le regroupement de toute une srie de fdrations patronales qui couvre toutes les brnahces d'activits (ex : UIMM = union des industries et des mtiers de la mtalurgie) filiale ancienne du MEDEF. Interlocuteur sociale entre les syndicats et les patrons. C'tait une organisation relativement conservatrice. En 2007 un scandale a clat. Depuis 2005 Luarence a essay de modernier le MEDEF, essayer de faire un retour du patronnat, elle a dvelopp ses ides dans un livre en 2007. Elle veut rendre toute sa place au MEDEF dans le systme franais. + Deux autres organisation patronal en concurrence avec le MEDEF : y La CGPME y L'UPA (union professionnelle artisanale) y On retrouve un patronat patrimoniale au sein de ces organisations. Au MEDEF c'est un patronat dsign par un conseil d'administration. Groupe d'interet : DORMAGEN et MOUCHARD, dfinition : Toute structure organise qui au sein d'un systme politique donn dfend collectivement un intrt spcifique notamment auprs du pouvoir politique sur lequel le groupe peut chercher a avoir de l'influence Mouvement social : C'est toute forme de mobilisation ou autre qui permet d'exprimer des revandications de facon plus ou moins conflictuelle. Ex : sitting, manifestations..
Il faut les distinguer des partis politique qui eux ont pour but la qute du pouvoir. Les groupes d'intrts vont seulement chercher a peser sur le pouvoir. Les frontires entre ces deux groupes d'organisations ne sont pas tanches, il y a une certaine porosit. P Braud propose pour tablir plus d'intelligibilit, d'tablir une typologie de groupe d'interet : + Les groupes d'interet identitaire (catgorielle) : Va dfendre les interets d'une catgorie, interets professionnelles. + Les groupes d'intrts porteur d'une cause : ici il s'agit de dfendre certaines ides, causes, projets.. Qui peuvent tre port par diverses catgories (ex : anti racisme, environnement, contre le nuclaire).
Chapitre VI : Etes-vous syndiqu ? LES FORCES SYNDICALES I) La chute du taux de syndicalisation SHEMA COURBE Scission, 3 cas de figure : Ceux qui se dsengage, ceux qui vont ailleurs, ceux qui Il y a eu des syndiqus en nombre en France. Rapport officiel de Hadas-Lebel en 2006, qui dit que qu'il y a 7% de syndiqus et que cela a toujours t le cas : faux, jusqu' 25 %. Pourquoi cette d-syndicalisation ? II) Les effectifs des syndicats SHEMA TABLEAU
Chapitre VII Lutter ou dialoguer QU'EST CE QU'UN CONFLIT ? I) Dfinition : Grve : cessation concerte du travail. Il va apparaitre un cart entre l'action dsire et le cours rel de l'action. Il s'agit de forcer l'employeur a revoit son action, le conflit va poser la question s=de comment s'labore les rgles collectives, le conflit est une forme exacerbe du dialogue, de la ngociation. II) Une typologie des conflits Conflit de survie : Lien avec des situations de dsesprance sociale, restructurations d'entreprises. Conflits les plus durs car les personnes concernes sont prtes tout. Conflit de rgulation : Dans certaines entreprises le conflit est le mode de dialogue habituelle. (ex le RER). Conflit de modernit : Formes plus contemporaine de conflit, sujets nouveaux. Ex : le stress au travail, l'environnement, besoin de reconnaissance au travail... LES CONFLITS EN GREVE ? I) Une tendance au recul de la conflictualit classique La conflictualit classique : C'est le fait de faire grve, depuis trs longtemps les pouvoirs publics font un statistique de la grve. Encore aujourd'hui les renseignements gnraux font des enqutes sur les mouvements sociaux. Statistique de grve : base : journe individuelle de grve. En 76, 50 000 000 journes de grve Ces dernires annes : entre 500 000 et 600 000 II) Quelle volution de la conflictualit et quelles explications ? Chute de la conflictualit jusqu'aux annes 1990 : + Augmentation du chmage + Dclin de la syndicalisation + Changement dans les relations de travail
Pic de grve en 1995 : plan Jupp. Remont en 2003 en lien avec une nouvelle rforme des retraites. III) Regain des conflits depuis 2007 ? Ou conflits invisibles... Il est difficile de savoir s'il y a un regain de conflit depuis 2007, petit automne chaud a l'automne 2007. A cette occasion les syndicats sont apparut assez diviss sur la question des grves. Il semble qu'il n'y ai pas de stratgie de la grve bien clair de la part des organisations syndicales, au contraire de se qu'on peut voir par exemple en Allemagne o lorsqu'une grve est lanc, il y a un soucis de vrai impacte. En Allemagne il y a des caisses de grve, les salaris seront indemniss pendant la dure de la grve. Des conflits qui n'ont pas disparus.. Kleber-Toul, distribution, la poste, ducation, 35 heures IV) La radicalisation des conflits ? (d'aprs Entreprise et Personnels) Selon eux la radicalisation est un truc de mdias, car ils n'observent pas un phnomne gnral, ca ne concerne qu'une deizaine de conflit en 2008-2009 (Caterpillar, Molex..) Ils observent aussi que cette radicalit est moins marque que celle qui a pu caractriser des conflits d'il y a 30 ans. Ils estiment que certains employs sont tents par la violence, ils ont le sentiment d'tre trahit. Ils n'observent pas une coagulation de tout ces conflits. Selon eux le climat social en France est stable. Ils sont plus alarmiste sur la socit en gnral. QUERELLES STATISTIQUES I) Des donnes sur la grve qui soulvent des inbterrogations Il y a beaucoup de confusion et d'imprcision dans les informations publies (manque de transparence). Il y a des luttes au sein meme de l'administration pour valuer la conflictuer. : + Au sein de l'admin on ne s'entend pas sur se qu'est un conflit. + Lutte sur la comptabilisation des JINT + Lutte entre le travail des sociologues et celui des politiques. Pour les uns les conflits montent, pour d'autres il faut minimiser la conflictualit.. La statistique ne couvre que le secteur pirv, et mme pas tout le secteur priv (donn sur les transports pas prises, la fonction publiques,, et toujours pas diffuses : sant, territoriale, secteur des PTT). II) Plus de conflicualit.. Et conflits plus durs... Selon REPONSE ? Dispositif d'enqute qui s'appelle REPONSE, il y aurait plus de conflits, et plus durs. Cela contredit se que dit les consultants de E & P. La dernire enqute REPONSE remonte a 2004, elle disait qu'il y avait de nouveaux conflits au travail : grves de courtes dure, plus
nombreuses (ptititions, manifestations, refus des heures sup..). Ces chercheurs parlent de conflit non classiques. Les mmes nous disent que les techniques de grve serait de plus en plus violentes : piquet de grve, blocus, barrages routiers, sabotages.. En fait les conflits traditionnels.. mais le stat n'en a jamais faite : il est donc impossible de savoir si cette augmentation est relle et significative. En outre, les syndicats n'encouragent pas l'action violente. 3 enqutes depuis les annes 90, la mthodologie des enqutes sont difficilement comparables. III) Un indicateur simple : le nombre de jours de grve pour 1000 salaris En 2006, pour 1000 salaris, 70 jours de grve. En 2009 : 128 jours, depuis cette anne l'enqute est faite dans les entreprises de plus de 10 salaris. Dans la fonction public : 500 jours de grves pour 1000 salaris. IV) La grve demeure-t-elle un sport national en france ? La comparaison est difficile avec les autres pays. Un chercheur s'est risqu faire cette comparaison, il a fait une moyenne du nombre de journe de grve pour mille salari pendant la priode 1998-2004, et la France avait en moyenne 37 journes de grve sur mille salari. La grve ne demeurerait plus un sport national, bien au contraire, la France se placerait en bas de la moyenne des autres pays. Ces statistiques ne prenaient que les journes de grve des secteurs privs et ne disait pas que les autres pays se bornaient ce secteur. Donc si on rajoute la fonction publique on remonte pratiquement 100. Donc la France se trouve toujours le peloton de tte pour les journes de grve. En conclusion, la grve demeure apparemment toujours un sport national notamment dans la fonction publique. V) Pourquoi faire grve? 1) Motifs ( classiques) des conflits Si les salaris font grves c'tait surtout en 2005 est le thme des salaires ( meilleurs salaires) et le deuxime motif c'est la question de l'emploi. En 2005, on a eu un phnomne conjoncturel avec le gouvernement raffarin mettant en place un jour pour les retraits, et cette anne l, beaucoup de grve ont t dclench pour la perte d'un jour fri. Les salaris franais ont le sentiment que les souffrances au travail ne sont pas pris en considration. 2) L'intiative des conflits (en 2006) et leur pilotage
La CGT est l'origine de 43% des conflits seulement 14% pour la CFDT et en dernier FO avec 8%. on a 20 30% des conflits qui sont d'initiatives spontanes ( des salaris qui dcident sans syndicats de se lancer dans le conflit. Ainsi ces conflits sont plus dure et plus long grer ( conflits sur l'emploi et conflits sur les conditions de travail). 3) Participation des salaris aux conflits et issue des conflits en gnral un quart au mieux un tiers des salaris participent aux conflits ( 26% des salaris participant en 2006). La participation est plus forte pour : les conflits de droit et sur les conditions de travail : 33% les conflits sur l'emploi: 44% en 2006. L'issue des grves ( 2005): La satisfaction totale ou partielle est de 56% ( en recul) ouverture de ngociation : 11 (en progrs). chec 33% ( stable)
VI) Le dialogue social Une priorit: la grve n'est possible que lorsqu'on a puis la ngociation. En Allemagne la grve est possible que lorsqu'on se dcide de remettre sur la table pour ngocier. On fixe les rgles au relations du travail pour 4 ou 5ans et une fois qu'on a abouti ces rgles, les syndicats s'imposent l'interdiction de recourir une preuve de force. L'preuve de force ne peut tre possible que lorsqu'on remet en jour les rgles. Le dialogue social prvaut dans beaucoup de pays contrairement la France. 1) Le dialogue social priorit politique! En France depuis les annes 40, 50, les gouvernements ont fait beaucoup d'effort pour que se dveloppe le dialogue social et en ont fait un sujet de priorit politique. Dans le gouvernement Chaban Delmas, on affichait un projet de nouvelle socit, ( 69-72) a t pionier sur l'importance de transformer la france. Plus rcemment, son tour alors qu'il a t vue comme une margareth tatcher la franaise en 2007, Nicolas Sarkozy en apparence le gouvernement a fait de trs gros effort pour faire les rencontres avec les syndicats et pour reconduire les dialogues sociales. En avril 2008, je crois la force du dialogue social Sarkozy exposait sa volont de remettre en uvre le dialogue social et cela est vrai puisque de nombreux compromis ont t effectu. Ces concertations avec les syndicats abouti une rforme sur la modernisation du travail (
2008) = l'introduction en France de la Flexscurit ( ou Flexicurit ou flexi-scurit) c'est les contrats de travail sont plus flexibles on peut perdre son travail plus facilement mais on dispose d'une meilleur protection, meilleures indemnits de chmage et surtout la possibilit de retrouver un travail plus rapidement. Une autre rforme a t faite qui s'est propose rnover la dmocratie sociale, elle s'applique depuis cette anne, cette rforme doit induire une vritable rvolution dans les relations sociales. Sarkozy avait prvu une mthode pour la rvolution du dialogue : en partageant un agenda sociale de rforme se donner des obligations de dlais et de rsultats 2) Faiblesse du dialogue social en France? Le dialogue social se passe aussi au niveau des entreprises et branches d'activit. il y a une opinion commune qui veut que le dialogue social soit faible en france mais cette opinion s'avre fausse. Au niveau des branches d'activit nous disposons d'une couverture conventionnelle = texte de droit qui couvrent ( conventions collectives) les salaris des diffrents secteurs d'activit. Les conventions vont prciser les droits et prconisations prvues par le code du travail,et vont mmes au del de ce code. En france, la plupart des salaris disposent de conventions collectives qui sont ngocier entre syndicats et patrons ( 95% des salaris sont couvert). Le droit social des salaris est un peu plus prcis, un peu plus flexible. On observe aussi qu'il y a de plus en plus d'accords de ngociation au niveau des entreprises et cela veut dire aussi que le dialogue social est l aussi fort. Nombreux thmes: salaires, temps de travail, pargne salariale, droit syndical.... Il semble que certes de plus en plus d'accord dans les entreprises mais ces accords contiennent des clauses drogatoires ( il y a mme une rvolution silencieuse), on va chercher droger, chercher avoir un droit plus faible par rapport ce que prvoit les branches d'activit et le code du travail sur certains sujets ( exemple: sur la question des salaires, temps de travail.. un accord d'entreprise peut dcider que ce ne soit pas 34 mais 37 heures de travail). De surcroit : comment refuser des accords qui prvoient des droits syndicaux plus favorables. 3) L'actualit : panne des ngociations sur le stress? Malgr tout ce dynamisme du dialogue, on voit se profiler une panne au niveau du stress au travail et la question des souffrances au travail. Il y a eu un texte europen en 2004 relatif au stress, ngociations au niveau europen mais il fallait que les pays europens se rapproprie le texte en question et en 2008, les partenaires sociaux ont dcid d'ouvrir la discussion sur le stress mais pour l'instant n'aboutit rien. Actuellement le ministre du travail relance une ngociation entre les partis sur ce sujet, sur l'actualit des risques psycho sociaux mais une trange ngociation avec les partenaires sociaux qui sembles se dsintresser de ce problme.
4) Taux de signature des accords: la CGT signera bientt autant que les autres? National CGT Autres 34% 67-78% ( 78% = CFDT) Entreprises 83% 87-92%
La CGT a sign un tiers des accords au niveau national tandis que les autres syndicats qui ont pour la plupart signs les accords plus facilement. Par contre au niveau des entreprises, finalement la CGT signe autant que les autres syndicats. Il n'y a pas de clivage entre les syndicats dans ce qui se passe dans les entreprises. VII) Un big bang syndical venir? La rnovation de la dmocratie sociale (2008 2009 1) Objectifs Rforme car y il faut tenter de remdier la faiblesse des organisations syndicales en terme d'effectif et d'implantation. y Tenter de dclencher un big bang syndicale en redfinissant la notion de reprsentativit syndicale et en fondant la ngociation collective sur la notion d'accord majoritaire. Cette loi est d'une application progressive, commence cette annes mais ses effets ne se sentiront qu'en 2013-2014. On a rendu caduque la reprsentativit syndicale telle qu'elle avait t fix dans un arrt de 1966. Cette anne la le lgislateur avait considr que 5 syndicats seraient considrs comme reprsentatifs (qualifis pour reprsenter les employs auprs des employeurs). On va dire qu'il faut vrifier les adhrents, les audiences lectorales etc...Avec le temps est apparu un dsajustement entre se que dit le droit et la ralit sociale. La loi de 2008 casse cela et dit que le fait d'etre qualifi comme syndicat, il faut se prsenter et obtenir 10%. Cela est entrain de changer la donne syndicale. 2) Position commune du 9 avril 2008 sur la reprsentativit, le dveloppement du dialogue social et le financement du syndicalisme (puis loi du 20/08/08) Changement des rgles de la reprsentativit syndicale (reprise des prconisations de G larcher plus transparence) Transparence du financement syndical. 3) Regard sur le financement syndical. L'tat et les entreprises, 1er financer du syndicalisme Les syndicats francais, leur ressource principal n'est plus les cotisations (15 20%). Les ressources connus : ressources officielles 250 millions d'euros. Les syndicalistes bnficient de dduction fiscale. Le reste : de nombreuses subventions.
Principale ressource, trsor des syndicats : les mises disposition. Pour conclure.. Changement de modle syndical Les syndicats francais vivent assez bien sans adhrents. Leur effectifs sont faible. Syndicalisme professionnelle. On voit se dvelopper la stratgie de la rue, actions spectaculaire, l'objectif n'est plus de gner la production mais on essaye d'attirer l'attention des mdias etc... Les syndicats dpendent surtout de ressources institutionnelles (plus des cotisations). Un syndicalisme qui globalement a renonc a la contestation du systme, il joue le jeu du dialogue, surtout que l'essnetiel de ces ressources proviennent de ces ngociations. VII) L'action syndicale internationale
1) La CES Cette organisation s'affirme face aux autres institutions europennes (elle commence a etre prise au srieux). Son projet ? Veut promouvoir le modle sociale europen. Depuis quelques annes on assiste a une offensive de la CES, qui veut etre plus prsente. Elle organise des euros manifestations . 2) Depuis fin 2006, la CES avec le soutien d'autres organisations syndicales dans le monde . DEPUIS 3 ans la CES essaye de constituer avec d'autres une confdration internationales qui porterait la cause des travailleurs dans le monde..... La CSI 3) La CSI Apparut en 2006, selon les dernires donnes elle couvre 157 pays, elle veut jouer un rle de groupe de pression. Elle veut offrir une rponse syndicale aux questions de la mondialisation, peser sur des instances internationales comme l'ONU, l'OMC...C'est une organisation qui n'est pas anti mondialisation, elle veut promouvoir une mondialisation sociale. La cause prioritaire qu'elle porte actuellement est la question du travail dcent. RAPPORT ANNUEL sur les discriminations dans le monde.. Le nombre de personne assassin (70 syndicalistes).
Sous partie (ou grande partie, a voir) III : Les comportements lectoraux Chapitre 8 : l'analyse lectorale Le vote s'est considr comme une forme de participation politique classique, participation
rgulire qui est bien encadre sur le plan du droit. On peut en tirer toute une srie de donnes assez srieuse qu'on peut analyser pour comprendre les comportements politique. Le vote : pourquoi vote-on ? + Le vote sert avant tout a lgitimer les gouvernants + Slectionner ceux qui vont gouverner Histoire du vote : Le vote se pratique depuis trs longtemps, depuis l'antiquit. Stein Rokkan explique qu'il y a eu plusieur stapes pour conduire du systme ancien au systme actuel. 5 tapes : + Systme de vote litiste : caractristique de l'ancien rgime. Progrzssivement on va voluer vers un suffrage effectivement universel. On va passer des systmes de l'ancien rgime au vote universel. + Dbut 19me sicle on passe a des systmes de vote bas sur les capacit ou sur le sens = On peut voter si on est quelqu'un d'clair (lire et crire) ; vote censitaire de la monarchie de juillet. + On va passer en 1848 au suffrage universel : ne pouvait voter que les hommes de plus de 21 ans. + + Le droit de vote va s'largir aux jeunes;
I) Les facteurs exognes Certain nombre de facteurs extrieur au syndicalisme qui expliquerait leur dclin, on peut tablir un liste exhaustive : L'essentiel des journalistes ne connaissent que ces causes l, si les effectifs sont faibles c'est pour ces raisons.
A) La transformation de l'appareil productif = La monte du chmage. Il y aurait en France moins d'emploi .. Il y a plus d'emploi depuis 20 ans en vrit, il y a aussi plus de chmage, cet emploi est plus clat. Il y a plus de prcarit mais a l'chelle historique ce n'est pas le cas. En Lorraine la CFDT avait russit a reconqurir les adhrents. Il n'y a pas de lien mcanique entre la crise de l'emploi, le dveloppement de la prcarit, la transformation de l'emploi, et la syndicalisation. Aujourd'hui il y a plus de salari au travail qu'il y a 20 ans. Malgr tout il y a moins de syndiqus, ce qui est vrai c'est qu'avec le contexte d'aujourd'hui le sentiment de la prcarit est augment. Climat d'incertitude qui dfavorise la syndicalisation. 2) La rpression/discrimination anti-syndicale Il y aurait moins d'adhrents car les employeurs seraient toujours aussi rpressifs, cela empcherait le recrutement de syndiqus. C'est une explication trop globale, car on considre que tout les employeurs sont anti syndicaliste. Il n'y a pas un patronat mais des patronat, il y a un patronat patrimoniale qui voit d'un trs mauvais il l'mergence de syndicalistes. Par ailleurs un autre patronat a la tte des grandes entreprises ou de la fonction public etc dans ces grandes structures ; ils ne sont pas rputs pour tre rpressifs avec les syndicalistes. Trs souvent dans ces grosses structures les dirigeants sont devenus les premiers dfenseurs du syndicalisme (ils financent mme les syndicats). Dans la fonctions public comme dans ces entreprises existe le systme de la mise a disposition (salaris qui sont dtachs qui vont continuer a toucher leur salaire mais ne vont plus etre prsent dans l'entreprise, ils vont travailler pour le syndicat). Le trsor des syndicats est cette mise disposition. 3) Les changements culturels Tout d'abord l'effet gnration, le nouveau militantisme : Autrefois on adhrait assez facilement a un syndicat, les syndicats avaient une clientle de masse. Aujourd'hui nouveau militantisme, les plus jeunes adhrent assez difficilement, ils ont une demande prcise, des demandes particulires. On passe d'un syndicalisme de masse a un syndicalisme sur mesure. Si le syndicat ne fait pas se que l'ont souhaite, on change de syndicat. Ensuite, le nouveau management : Les employeurs ont dvelopp de nouvelles politique pour etre plus l'coute des salaris, pour mieux communiquer avec eux. Ces nouvelles politiques de culture d'entreprise vont priver les syndicats du rle de mdiation qu'ils pouvaient tenir entre la base et la hirarchie de l'entreprise. Ce rle de mdiateur a t remis en cause . Ce nouveau management a t de pair avec le toyotisme (l'individualisation de la relation de travail entre un salari et la direction, la direction va s'efforcer l'adhsion explicite du salari aux mthodes de management, la mise en concurrence des salaris entre eux..). II) .. Mais aussi des facteurs endognes a la dsyndicalisation 1) Extinction des quipes syndicales de base Autrefois il y avait dans les entreprise de vrai collectifs syndicaux (quipes syndicales de
base, syndicalisme vivant). On est pass de ce syndicalisme d'enracinement social un syndicalisme plus dsincarn, le syndicalisme institutionnelle, les syndicats fonctionnaires du social... Autour d'eux il n'y a plus personne, que quelques individus qui sont chargs de taches bureaucratique mais il n'y a plus d'quipe. Une grosse tte sur un petit corps . Beaucoup de ttes pensantes, chargs de mandats avec des fonctions officiels, mais pas de corps, plus de soutien. 2) Une organisation de type 'industriel' La faon dont les syndicats sont organiss dans notre pays colle mal avec la faon dont les salaris se vivent dans leur travail. Les syndicats sont organiss par branche d'activit, c'est a dire que si on travaille dans une entreprise mtallurgique, on doit accder a un syndicat de la mtallurgie. Des mtiers minoritaires dans la mtallurgie ne vont pas vouloir se syndiquer car ils ne veulent pas etre mlangs avec les oprateurs de la mtallurgie (ex : informaticien, infirmiers..). Parfois certains mtiers ont l'impression de ne pas etre reconnu dans un syndicat, ils vont s'organiser dans des coordinations (ex coordinations d'infirmires). 3) La question de la politisation S'il y a peu de syndiqus, c'est car les syndicats ne seraient pas de vrai syndicats, ils seraient politiquement marqus. A l'tranger, le syndicalisme reste beaucoup plus puissant qu'en France et pourtant les syndicats sont trs marqus politiquement. Nuance : La politisation est quelque chose qui marque les syndicats franais, mais ils ne sont pas la remorque des partis. Longtemps un syndicat l'avait t : la CGT la remorque du PC, mais aujourd'hui ce n'est plus le cas. S'il y a politisation c'est car les syndicats sociologiquement ont volu a la manire de certains partis politique, c'est dire qu'on va voir se dvelopper dans les syndicats un phnomne de clanisation, de lutte des chefs. Cette clanisation, c'est lutte de chefs absorbe beaucoup d'nergie militante et les adhrents se rendent compte de cette situation et un certain nombre sont dus. Ces luttes internes dcouragent beaucoup d'engagement. En raison de ces luttes internes les syndicats ont t conduit a ngliger la dfense individuelle des salaris pour des sujets plus gnraux mais du coup certains salaris vont penser que les syndicats ne s'occupent pas de leur problme. Ils ne vont pas adhrer ou se dtourner du syndicat. Les syndicats ont un peu abandonner leur raison premire. Chapitre 3 : Les raisons de l'adhsion syndicale 2 types de raisons : Logiques individuelles : Etude conduite a la Poste. y y Si on adhre a syndicat c'est par socialisation (environnement familial..). Diminue avec le temps. Les salaris rencontrent des problmes personnels au travail, ou impasse professionnel : favorise l'engagement. Autrefois les syndicats attendaient le nouvel embauch a la
porte de l'entreprise, aujourd'hui cela a disparu, ce sont les salaris eux mme qui au bout de quelques annes vont se tourner vers les syndicats. La qute d'information. Assez navement certains jeunes salaris dans une impasse professionnel pensent que adhrer a un syndicat va leur permettre de faire carrire dans le syndicat. La fonction syndicale devient une vritable filire professionnalis dans l'entreprise.
Logiques plus collectives : y y y Dtrioration des conditions de travail / ras le bol des rformes quipes syndicales locales dynamiques Volont de s'engager (trs minoritaire)
(titre 3 ?? ) Les implications syndicales Chapitre 1 : Les implantations locales dans une grande entreprise publique. Le syndicat dans une entreprise : Les implantations locales : Meme dans une grande entreprise comme la poste, les quipes syndicales sont trs troites, on a que des noyaux de permanents (ils ont un mandat ou qui est un mis disposition), autour d'eux quelques adhrents, ces gens sont souvent devenu invisibles. Ceux qui se syndique aujourdh'ui ne le disent pas. L'engagement s'est privatis. Ces adhrents sont trs fidles. Les permanents ne veulent pas recruter, les militants sont des gneurs Les permanents vont avoir le soucis de recruter des militants quand eux mmes partent en retraite, ils vont se mettre en chasse de quelqu'un qui va leur succder. Ils vont se comporter comme des chasseurs de ttes. Chapitre 2 : Un peu de gographie syndicale ? Les implantations, 3 configurations. I) Les bastions syndicaux La ou sont les salaris a statut (agent de la RATP...). Chez ces salaris, chez certains fonctionnaires, a la recherche public, dans certains ministres, il y a un taux de syndicalisation trs important. Ca concerne 3 millions de salaris : 1/5 qui est syndiqu. Dclin du syndicalisme qui intervient tout de mme, mais dans ces secteurs la le syndicalisme reste le plus important en France. II) Les syndicats institutions Toujours dans la fonction public, mais plutot hospitalier, l ou il y a de la main d'oeuvre hautement qualifi (chimie, verre, livre..). Le taux de syndicalisation est de 10%, mais les syndicats disposent de ressources abondantes, les syndicats sont de vritables institutions. 4;5 millions de salaris concerns, 600 000 syndiqus. III) Syndicats faibles ou dsert syndical
Prsence syndicale, encore significative mais discontinue dans le secteur industriel, la banque, les transports , l'enseignement priv. Garanties collectives plus faibles que prcedemment. Syndicats faibles ou absents dans le batiments, le commerce, et les services, taux de syndicalisation : 3%. Chapitre 3 : Portrait des syndiqus Portrait du syndicaliste moyen : Un homme, age relativement avanc (45-50 ans), plutot des salaris de base (pas mal d'ouvrier), des employs, des techniciens des agents de maitrise. Les fonctionnaires et les salaris a statut sont sur-reprsent. On observe que ces syndiqus sont de plus en plus volatiles. Chapitre 4 Les jeunes syndiqus (moins de 30 ans) Il serait important pour les syndicats que les jeunes s'engagent car ils sont confront a un papy bomm syndicale, les syndiqus sont de plus en plus gs, partent a la retraite. Les syndicats pensent que les anciens donnent l'exemple et que les jeunes reprennent le flambeaux, la ralit d'aujourd'hui est inverse, pour les plus jeunes les vieux syndiqus ne donnent pas l'exemple et les jeunes ne sont pas entrain de reprendre le flambeau. Les jeunes se tournent plus difficilement vers les syndicats, les syndicats disent que c'est car les jeunes n'ont plus de culture. Cette explication arrange les syndicats mais n'est pas la ralit. Les jeunes sont mieux forms, plus septiques, tout cela fait qu'il est plus difficile de les convaincre. Ils ne manquent pas de se tourner vers l'action collective dans certaines situations. Le problme de fond est qu'aujourd'hui les syndicats n'ont pas une offre trs prcise a faire aux plus jeunes. Les syndicats ne savent pas non plus comment rpondre aux demandes trs prcises que peuvent leur poser les plus jeunes. (titre 4 ?? ) D'autres mesures des forces et de l'audience du syndicalisme Chapitre 1 : Les lections professionnelles : l'exemple des lections prud'homales Toutes les lections qui se passent sur le lieu du travail. La CGT faisait 26% il y a 30 ans, maintenant 8%. Nuance, lors des lections qui ont lieu dans les entreprises, la participation reste plus forte aux lections prud'homales. Chapitre 2 : L'image du syndicalisme I) Une image qui monte, qui monte.. ? D'aprs les enqutes quanti.. (enqutes du CSA) Faites vous confiance aux syndicats pour dfendre vos intrts ? volution de confiance positivement : de 35% en 1993 62% en 2008. Comment ces enqutes ont t faites ? Les mthodes ont volu au fil du temps, on peut faire
dire a ces enqutes se que l'on veut. Mais des questions : l'image discute du syndicalisme.. Ou l'auberge espagnole ? Mthodologie, chantillons, questions.. Conditionnent les rsultats des enqutes d'opinion. Quand on regarde d'autres enqutes d'opinion ; les enqutes quantitative sont trs variables entre elles. Quand la CGT paye : 65 % font confiance aux syndicat, 34% quand c'est le patronat qui paye. II) Rsultats contrasts des tudes qualitatives.. (zapp)
Chapitre VII Lutter ou dialoguer QU'EST CE QU'UN CONFLIT ? I) Dfinition : Grve : cessation concerte du travail. Il va apparaitre un cart entre l'action dsire et le cours rel de l'action. Il s'agit de forcer l'employeur a revoit son action, le conflit va poser la question s=de comment s'labore les rgles collectives, le conflit est une forme exacerbe du dialogue, de la ngociation. II) Une typologie des conflits Conflit de survie : Lien avec des situations de dsesprance sociale, restructurations d'entreprises. Conflits les plus durs car les personnes concernes sont prtes tout. Conflit de rgulation : Dans certaines entreprises le conflit est le mode de dialogue habituelle. (ex le RER). Conflit de modernit : Formes plus contemporaine de conflit, sujets nouveaux. Ex : le stress au travail, l'environnement, besoin de reconnaissance au travail... LES CONFLITS EN GREVE ? I) Une tendance au recul de la conflictualit classique La conflictualit classique : C'est le fait de faire grve, depuis trs longtemps les pouvoirs publics font un statistique de la grve. Encore aujourd'hui les renseignements gnraux font des enqutes sur les mouvements sociaux. Statistique de grve : base : journe individuelle de grve. En 76, 50 000 000 journes de grve Ces dernires annes : entre 500 000 et 600 000 II) Quelle volution de la conflictualit et quelles explications ? Chute de la conflictualit jusqu'aux annes 1990 :
+ Augmentation du chmage + Dclin de la syndicalisation + Changement dans les relations de travail Pic de grve en 1995 : plan Jupp. Remont en 2003 en lien avec une nouvelle rforme des retraites. III) Regain des conflits depuis 2007 ? Ou conflits invisibles... Il est difficile de savoir s'il y a un regain de conflit depuis 2007, petit automne chaud a l'automne 2007. A cette occasion les syndicats sont apparut assez diviss sur la question des grves. Il semble qu'il n'y ai pas de stratgie de la grve bien clair de la part des organisations syndicales, au contraire de se qu'on peut voir par exemple en Allemagne o lorsqu'une grve est lanc, il y a un soucis de vrai impacte. En Allemagne il y a des caisses de grve, les salaris seront indemniss pendant la dure de la grve. Des conflits qui n'ont pas disparus.. Kleber-Toul, distribution, la poste, ducation, 35 heures IV) La radicalisation des conflits ? (d'aprs Entreprise et Personnels) Selon eux la radicalisation est un truc de mdias, car ils n'observent pas un phnomne gnral, ca ne concerne qu'une deizaine de conflit en 2008-2009 (Caterpillar, Molex..) Ils observent aussi que cette radicalit est moins marque que celle qui a pu caractriser des conflits d'il y a 30 ans. Ils estiment que certains employs sont tents par la violence, ils ont le sentiment d'tre trahit. Ils n'observent pas une coagulation de tout ces conflits. Selon eux le climat social en France est stable. Ils sont plus alarmiste sur la socit en gnral. QUERELLES STATISTIQUES I) Des donnes sur la grve qui soulvent des inbterrogations Il y a beaucoup de confusion et d'imprcision dans les informations publies (manque de transparence). Il y a des luttes au sein meme de l'administration pour valuer la conflictuer. : + Au sein de l'admin on ne s'entend pas sur se qu'est un conflit. + Lutte sur la comptabilisation des JINT + Lutte entre le travail des sociologues et celui des politiques. Pour les uns les conflits montent, pour d'autres il faut minimiser la conflictualit.. La statistique ne couvre que le secteur pirv, et mme pas tout le secteur priv (donn sur les transports pas prises, la fonction publiques,, et toujours pas diffuses : sant, territoriale, secteur des PTT). II) Plus de conflicualit.. Et conflits plus durs... Selon REPONSE ?
Dispositif d'enqute qui s'appelle REPONSE, il y aurait plus de conflits, et plus durs. Cela contredit se que dit les consultants de E & P. La dernire enqute REPONSE remonte a 2004, elle disait qu'il y avait de nouveaux conflits au travail : grves de courtes dure, plus nombreuses (ptititions, manifestations, refus des heures sup..). Ces chercheurs parlent de conflit non classiques. Les mmes nous disent que les techniques de grve serait de plus en plus violentes : piquet de grve, blocus, barrages routiers, sabotages.. En fait les conflits traditionnels.. mais le stat n'en a jamais faite : il est donc impossible de savoir si cette augmentation est relle et significative. En outre, les syndicats n'encouragent pas l'action violente. 3 enqutes depuis les annes 90, la mthodologie des enqutes sont difficilement comparables. III) Un indicateur simple : le nombre de jours de grve pour 1000 salaris En 2006, pour 1000 salaris, 70 jours de grve. En 2009 : 128 jours, depuis cette anne l'enqute est faite dans les entreprises de plus de 10 salaris. Dans la fonction public : 500 jours de grves pour 1000 salaris. IV) La grve demeure-t-elle un sport national en france ? (cours sur le pc de Jony) 2 heures
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2 types d'approches : Chapitre 1 : LE MODELE DE LA GEOGRAPHIE HUMAINE (ou l'cologie lectorale) (premier titre de la grande partie) Deux auteurs : Lancelot, Siegfried : Ces auteurs se proposent d'analyser les comportements lectoraux en les reportant a des collectifs cad a des territoires, ils font de l'cologie lectorale. Ce terme est emprunt a l'cologie naturelle ou il dsigne l'tude du milieu ou vivent les tres vivants et les rapports de ces tres avec le milieu. Il est pass dans les sciences sociales non sans une certaine altration : par l'cologie, on n'entend plus seulement l'analyse de l'influence de l'environnement territorial sur les comportements sociaux mais, plus largement, l'tude de ces comportements a partir des info donnes dans le cadre d'units terri appeles collectifs Ces auteurs privilgient les cantons et les quartiers. La distribution des votes seront mit en relation avec d'autres donnes. Les travaux pionniers sont d'un auteur surtout : Andr Siegfried. Il est fondateur de l'cologie lectorale. Il va laborer un modle pour interprter les comportements lectoraux. : La gologie (les rgions calcaires votent a gauche, les rgions granitique a droite) selon lui la gologie va conditionner un type d'habitat lquel constitue une cl pour comprendre un systme de proprit et une structure social et avec une culture religieuse tout cela explique les comportements lectoraux. C'est une analyse multi factorielle. Il n'arrive a expliquer que partiellement les comportements lectoraux. II) (ou chapitre II ? ) Le modle du traumatisme historique Historien intress par le modle de Siegfried, il va essayer de comprendre les limites de ce systme, et d'aller au del. C'est Paul Bois. Pour exposer ses ides il dveloppe une tude approfondie en Sarthe. Il voit la cl des comportements dans l'histoire. Il vois un clivage politique : + Ouest du dpartement, pratiquante, vote droite + Est, dchristianis, vote gauche En lisant les cahiers de dolances il observe que dans l'ouest du dpartement se rvlent beaucoup plus hostiles aux ordres privilgis que ceux de la partie Est. Or a l'Ouest qui au 19me et tout une partie du 20 va voter conservateur. Il va chercher un fait fondamental : un vnement traumatique expliquant ce retournement. Il s'interesse aux structures sociales : + Ouest : paysans riches qui veulent avoir les biens du clerg + Est : petits paysans, faiblesse du clerg...
Selon lui l'vnement traumatique c'est la nationalisation des biens du clerg et la vente de ces biens. Les ventes ne vont pas se faire au profit des paysans riches : dception de ces paysans riches, d'ou le rejet de la priode. Ils vont rejoindre la Chouannerie et ils voteront droite. III) Une cole francaise de la sociologie lectorale Aprs la seconde guerre mondiale des chercheurs (gographe puis sociologue) Francois Goguel, Frederic Bon, Pascal Perrineau de CEVIPOF. Autour d'Yves Lacoste des gologue aussi. Ils vont essayer de regrouper ces tudes lectorales. Ils vont mettre des distributions de votes en relation. Sur la base de tout cela, 2 conclusions : Selon l'cole de Yves Lacoste : en dpit d'une forte homognisation des conditions de vie, d'un systme mdiatique nationalis, il y a un maintien d'assez fortes distinctions culturelles et politiques entre les territoires. Pour le CEVIPOF : il souligne une attnuation constante des diffrences entre territoires. Les anciennes distinctions sont lamines par : + Urbanisation +Moyennisation de la structure sociale + Dveloppement d'une communication de masse + Multiplication de grandes consultations lectorales nationales (et nouvelles) Il soulignait dans les annes 80 que 2 facteurs restaient dominants -tout de mme- dans formation du vote : + Culture politique locale et familiale + Raction a la conjoncture + Effets de structures tout de mme relativiss par rapport aux effets de conjoncture (vote sur enjeux) Plus rcemment, relatif renouveau chez les auteurs pour la contextualisation. Selon P Perrineau : Le comportement lectoral rsulte d'un combat souterrain entre de grandes tendances gnrales et le gnie des lieux IV) Les coles de colombia et du michigan (approches psycho-sociologiques) I) L'cole de Colombia Groupe de chercheur, cole de sociologie qui va etre pionnire dans les tudes lectorales aux USA, elle va inover par rapport aux travaux de Siegfried en s'appuyant sur la mthode des sondages. Ils vont interroger a plusieurs reprises des panles pour dceler la formation des comportements politiques. L'auteur est Paul Lazarsfeld. Son terrain sera les lections de 1940, il se demande si la campagne lectorale a une influence sur les choix lectoraux. Etude approfondie a Eri (dans l'OHIO)
HEURES
L'offre lectorale a volu, elle est devenue plus saillante, elle cible les candidats avec des programmes plus prcis. Des lecteurs plus instruits, plus attentif a des valeurs nouvelles. Contexte de rvolution silencieuse (selon R. Inglehart, il signalait des changements politique, changement de contexte politique depuis les annes 70). Les sociologues franais vont introduire le modle du nouveau lecteur, dont Philippe Habert, Alain Lancelot, notamment lors de la prsidentielle de 88. Ce sont les lecteurs qui souvent font la dcision, ils sont plus volatiles que les autres. Choc de 2002 : ils ont essay d'analyser ce choc en s'appuyant sur le modle du nouvel lecteur. Est-ce que l'chec de Jospin n'est pas du aux nouveaux lecteurs ? Ces lecteurs essayent de mesurer les politiques publiques. Ils se demandent sur quels sont les sujets qui dominent l'actualit de 2002 ? Thmatique : + Chomage + Dlinquance + Les ingalits sociales Ils ont demand sir Jospin est le mieux plac pur traiter efficacement ces 3 problmes ? Pour l'emploi : 30% l'estime 23% pour les ingalits sociales 14% pour la scurit II) Le vote rationnel ou homo oeconomicus electoralis Autre modle, ce modle va chercher a placer l'lecteur au centre de l'entreprise lectorale, il veut s'inscrire dans le cadre d'une analyse conomique du vote. Ds les annes 50, des conomistes amricains vont essayer de transposer leur mthodes d'analyses dans des activits sociales, notamment dans le domaine politique. On va se demander si l'analyse conomique ne peut pas permettre d'interprter les mystres du choix lectoral. Cette approche du vote va avoir beaucoup de succs aux USA. L'lecteur doit tre considr comme un consommateur qui le jour du vote fait son march politique. Cet lecteur va chercher a maximiser la satisfaction de ses besoins. Gordon Tullock .. Comment fait-on pour maximiser son bnfice ? Ces auteurs quand ils dveloppent leur analyse vont chercher a tablir un bilan du gouvernement sortant, en des termes conomiques. Ces calcules expliquent la volatilit lectorale. Dans leur analyse ils se basent sur 3 indicateurs conomique : le taux de chmage, taux d'inflation. Ces conomistes du vote vont laborer des modles prdictifs sur vote en combinant diffrentes variable donc le taux de chmage et inflation. En France ce modle conomique du vote a soulev beaucoup de critique car la tradition sociologique et
conomique. Premire objection : le paradoxe du votant, faisant allusion ici au paradoxe de l'action collective de Mancure Olson : Si l'lecteur fait vraiment un calcul conomique il devrait se rendre compte que son vote ne sert rien, qu'il est drisoire. Il n'aura une incidence que le rsultat que dans 2 conditions : qu'il soit le seul a voter, ou qu'a l'arrive il y a galit des audiences. Deuxime objection : Selon se modle de l'lecteur rationnel, c'est lui qui choisit, modle trs individualiste du vote, mais les contradicteurs disent que c'est un leurre, car l'lecteur en se prononant va devoir prendre en compte des donnes socio conomiques, son choix n'est pas purement individuel, il est dtermin par le contexte. Troisime objection : Le vote en fait, on ne peut l'expliquer que par une multiplicit de facteurs, certes les facteurs conomiques comptent mais on ne peut ngliger les facteurs plus sociaux ou inconscients. III) Limites du modle du nouvel lecteur Les travaux de P Lehinge et les chercheurs de CEVIPOF s'interrogent sur le modle du nouvel lecteur, ils opposent 3 limites ce modle : Ce nouveau modle s'est developp en lien avec le phnomne de la volatilit lectoral qui a augment, les modles antrieurs du vote ne peuvent pas expliquer ca. Cette volatilit est une caractristique latente de toutes les lections Le clivage en france g/d rsiste assez bien, certains restent fidle toute leur vie, cette volatilit n'est pas plus a exagrer. Quel est le nombre d'lecteur qui correspondent l'lecteur volatile ? 10%. CHAPITRE 9 : Les lections en france (sous titrer ? ) LES INSCRITS I) Evolution Ce sont les personnes inscrites sur les listes lectorales. Donne essentielle. 44 000 000 d'inscrits en 2007. II) Inscription/Non inscription/Conditions et analyse NI Pour etre inscrit : + Etre francais + Les ressortissants de L'UE peuvent participer a certains scrutins (depuis 2001) + Obligation de jouir des droits civils et politiques (privent 500 000 personnes du droit de vote). + Dmarche volontaire sauf pour les primo inscrits Enqute sur le taux d'inscription : Dernire tude de l'INSEE : 10% non inscrits
4 5 000 000 de francais qui ne participent pas. Le taux de non inscription ne recule plus. Il y a autant d'homme que de femme, par contre clivage en fonction de l'ge. Surtout les plus jeunes ne sont pas inscrits. 50 ans : 95%, a 19 ans : 80% Il y a des mal inscrits, doubles inscrits, des problmes gographiques.. On a des inscriptions lis a l'insertion et la comptence sociales (mobilit, exclusion, anarchie favorisent la NI). L'ABSTENTION 1) volution Tendance augmenter des annes 70 aux annes 2000 bien qu'elle soit rest un niveau faible sauf en 2002 au premier tour des lections prsidentielles (28,40%). cette abstention se retrouve toutes les lections. Le niveau d'abstention en 2007 retombe 15% donc on retrouve les chiffres initiaux de 1965. antrieurement on expliquait que l'abstention monte car lien avec crise sociale, chmage, on mettait l'accent sur des phnomnes sociaux. Or en 2007 il y a un retournement qui remettra en cause ces phnomnes sociaux et les sociologues vont alors l'expliquer au niveau politique, en effet l'offre politique on ne l'a trouve pas sduisante, intressante et donc en 2007 on retrouve cet intrt pour les offres politiques lors de l'lection prsidentielle. Gographie de l'abstention: La France de l'Est et notamment nord Est vote beaucoup moins que la France de l'ouest et du sud ouest. 2) 7 profils d'abstentionnistes... rductibles en 2 grands types Abstentionnistes de conditions ( exclusion sociale/ amertume et dsarroi social/ chec) Abstentionnistes de doctrine (anarchistes/ refus de cette socit ) Abstentionnistes de conjoncture ( vote slectif) abstentionnistes d'errance ( dus de la politique/ brouillage idologique/ abstention =fuite) abstentionnistes de combat ( critique des lus et de la corruption de la vie politique, rejet du systme) abstentionnistes de raison ( retrait provisoire pour refonder le systme) abstentionnistes de rserve ( vote en sursis...) 2 grands types d'abstention : sociale et politique. L'abstention politique s'est beaucoup plus dvelopp que l'abstention sociale. Selon une tude de 2006, l'abstention concerne beaucoup d'lecteurs (45% des lecteurs se sont dj abstenus au moins une fois). Ce n'est donc pas un trait anormal mais majoritaire dans la population lectorale, elle touche toutes les catgories sociales depuis les annes 90. l'abstention choisit est la plus dominante donc une abstention politique plus prsente, cela pourrait s'expliquer par des lecteurs plus intelligent, plus rflchit sur les offres politiques. Donc l'abstention n'est pas le signe de l'affaiblissement du systme politique mais plutt que
les lecteurs sont plus exigent et manifestent leurs insatisfaction mais sont prt retourner aux urnes ds que les offres politiques sont plus sduisantes. On a donc une monte de l'indcision et de l'intermittence du vote. 3) Le choc de 2002: volution de l'abstention c'est le pique d'abstention qui a eu lieu l'lection prsidentielle. Et l'analyse faite de 2002 confirme l'abstention politique. On ne peut pas dire que les abstentionnistes sont de gauche ou de droit mais il y a un partage des lecteurs. En gnral il est vrai que l'abstention tait souvent de gauche car c'est l que se concentrait les exclus sociaux. L'abstention avait tendance s'envoler chez ceux qui avait le plus faible intrt politique et donc cette analyse fragilise l'hypothse de l'abstention poltique. Derrire l'abstention, il n'y a pas de remise en cause de notre systme dmocratique, ceux qui critiques et ceux qui ne critiques pas s'abstiennent part gal. L'abstention en 2002 a beaucoup progress chez ceux qui se sentaient proche d'un parti et donc se sont abstenus pour des raisons politiques. Cette analyse montre bien que l'abstention est bien choisit et ce n'est pas en raison de la crise durcit mais plutot que l'offre politique ne les a pas sduit. 4) Profil sociologique et politique des abstentionnistes la prsidentielle de 2007 a) Profil sociologique Depuis quelques annes, nous avons des tudes pousses qui permettent de prciser les lecteurs qui ne vont pas voter. En effet, Cevipof va mettre en place un panel lectoral pour dfinir les personnes qui ne votent pas. Ces enqutes permettent de voir deux types d'abstentionnistes (constants et intermittent) : les femmes sont beaucoup plus abstentionnistes que les hommes chez les abstentionnistes constants ainsi que les personnes ayant un niveau d'tude infrieur au bac, les moins diplms et les non diplms. b) Profil politique es abstentionnistes cart sensible entre abstentionnistes intermittent et constant: constants, on s'aperoit que 27% seulement s'intressent la politique alors que pour les intermittent se sont ceux qui s'intressent la politique majoritairement; c) Evolution profil abstentionniste entre 2002 et 2007 Il y a eu un recul chez les femmes, chez les plus gs. = abstentionniste sociologique
Depuis les travaux de Zigfried, on sait qu'il y a une certaine gographie et sociologie entre vote de gauche et vote de droite. Il y a une certaine indistinction sociologique des comportements politiques qui se sont dvelopps puisqu'on a vu se dvelopper une nationalisation de la vie politique et du coup cela va laminer les clivages gographique et sociologique mme s'ils n'ont pas totalement disparu. Ce clivage a perdu de sa pertinance en raison de ce brouillage sociologique : de fait la gauche qui avait longtemps pron la rupture avec le capitalisme s'est ralli globalement l'conomie de march ( la gauche s'est donc rapproch ici de la droite). Et sur bien des questions de socit, c'est la droite qui s'est rapproch de la gauche. Augementation de la proportion de ceux qui se disent ni de droite ni de gauche. 1) PCF et population ouvrire ( ne concident pas) Contrairement certaines ides reues, il n'y a pas de coincidence, le vote communiste n'a plus de tendance ouvrire. Sa gographie est trs clate, une gographie en archipel et ne colle pas avec la france ouvrire. Mais les analystes nous expliquent qu'il faut descendre au niveau infra dpartementale: le vote communistes concernent les bastions communistes, il 'y a une rsistance de bastions communistes notamment dans le Nord; en Meurthe et Moselle, dans quelques villes de la rgion parisienne et villes du midi. 2) Le vote Royal est plus largement socialiste Ce vote concerne la ligne des Alpes Maritimes jusqu'au Cotentin. Il ne recoupe que de faon imparfaite la gographie du vote traditionnel du PS. Il a une perte par rapport au PS dans l'est mais progresse notamment dans l'ouest et aussi en limousin( laiss en jachre par Jacques Chirac et labour par F. hollande). Sgolne Royal s'est impose dans l'ouest, la France dynamique et apaise mais aussi ce vote colle quand mme des rgions anciennement ouvrires, les centres urbains, beaucoup de ville ont vot Royal et on retrouve derrire ce vote l'impact de la bobosation ( bourgeois bohme). Cette gographie se dmarquait : le vote socialiste est un vote de salari qui progresssivement s'est nationalisation et a connu une dfections des classes populaires pour le front national. Ce qui a contribu la fragilisation du PS au second tour en 2002. le choc de 2002 a conduit une recomposition du vote socialiste : les socialistes vont aller reconqurir une partie des jeunes qui s'taient dtourns du vote PS aprs les annes 80 ( dus par Mitterand) avant de revenir nombreux en 2007. un lectorat qui s'est fminise. Des bastions historiques: Nord, sud ouest, Limousin des terres de mission : Ouest, Est, centre 3) Le vote Sarkozy: Progression dans l'est ( par rapport l'audience de la droite en 2002) La gographie historique du vote de droite : il est difficile de distinguer vote RPR et UDF car leur gographie est quasiment la mme jusqu'en 2002. RPR : on retrouve la dimension plus populaire de l'lectorat de J. Chirac / UDF : lectorat plus catholique de F. Bayrou ( et vote plus jeune, plus diplm, plus cadres suprieurs et professions intermdiaire).
Le vote sarkozy se dmarque et concerne fortement la France de l'Est , il va rcuprer une partie de l'lectorat du FN ( siphonn). Les lecteurs se trouvaient notamment dans les zones urbaines ( grandes villes, villes moyennes), en zone priurbaine et rurales, le FN a plus rsist. Sarkozy va gagner trs sensiblement dans 3 rgions : Alpes maritimes, Rhne Alpes, Alsace. Et enfin, il va reconqurir une droite sociologique qui avait boud Chirac en 2002. il va reconqurir certains c urs de villes dont notamment on remarque dans certaines villes ds le premier tour des pourcentages trs importants : Neuilly ( 72%), Versailles ( 47%)... 4) Le front national ( 1995, 2002 et 2007) Gographie toujours la mme = la France de l'Est. Un lecteur sur 3 de Lepen en 2002 choisit Sarkozy en 2007. 5) Les autres lectorats : a) F. Bayrou On voit qu'il y a 3 zones de forces: Terres traditionnelles catholiques : Grand ouest, Massif central, Alsace ( zones des votes Barre et Balladur en 1988 et 1995). villes et priphries urbaines : quartiers classes moyennes aises ( ex: Yvelines). Quelques zones de reflux de l'extrme droite ( Alsace, couronne Paris), effet notables . b) La mosaque des petits candidats + Villiers ( MPF) : notamment en Vende et donc un vote essentiellement nationalis dans le nord de la France et a bnfici de quelques transfert FN. + Laguiller ( LO) : correspondent des zones industrielles en crise qui ont pu voter autrefois communiste. Un vote en dclin. + Bov : dans les cantons ruraux du midi, des campagnes souvent pauvres et en dclin du sud. + Besancenot : il est influent dans une France du sud notamment sud ouest, dans des territoires pauvres du sud et des dpartements du nord ( l'ancienne France ouvrire, industrielle en crise). + Voynet ( V) : influent dans les grandes mtropoles, un vote surtout urbain et intellectuel avec un lectorat relativement ais. LES ELECTORATS SOCIOLOGIQUES (PRESIDENTIELLE 2007) 1) Vote des femmes On voit que les votes des femmes se tournent essentiellement vers Royal et Sarkozy. On s'apperoit que l'lectorat de Lepen est essentiellement masculin. 2) Vote des hommes selon l'ge ( 2007) Chez les hommes, le front national fait 14% , les femmes votent deux fois moins en sa faveur.
3) Vote des jeunes de moins de 25ans On voit que le vote besancenot est relativement jeune, Royal a un electorat un peu plus jeune que sa moyen d'electeur. Sarkozy a un lectorat beaucoup moins jeune ainsi que pour Lepen. 4) Vote tudiant Les tudiants votent beaucoup plus en faveur de Besancenot et Royal de la mme manire les choses s'aggravent pour sarkozy ( il a moins d'tudiant que de jeune). 5) Vote par CSP Ouvriers : Besancenot a un lectorat plus populaire, Royal ne fait que 21% chez les ouvriers il y a donc un manque avec les populations populaires, Sarkozy a un dficit de 10 point par rapport sa moyenne de son lectorat. Lepen a l'lectorat le plus populaire depuis 1995, un lectorat plus populaire que les socialistes. 6) Vote et statut Le secteur public vote royal trs massivement / Sarkozy fait un score canon chez les travailleurs indpendants. Chez Besancenot il n'y a pas de clivage secteur priv, secteur public.
Chapitre 10 : Le personnel politique On a assist sous la 5me rpublique, une professionnalisation progressive des activits politiques, c'est dire que l'activit politique devient un mtier part entire. Autrefois les lus taient des notables qui exeraient une profession par ailleurs et ne vivaient pas de la politique, il tiraient des revenus conomiques de leurs activits professionnelles. Se sont donc substitus aux notables, des lus qui vivent de la politique. Ce glissement est une caractristique de toutes les dmocraties occidentales et va de pair avec la dmocratisation qui a signifi l'ouverture politique des personnes,des catgories populaires qui n'avaient pas accs la politique. I) Sociologie du personnel parlementaire, des dputs On constate qu'il y a un clivage homme femme au parlement, les femmes reprsentent toujours moins de 20% des dputs et cela malgr le principe de parit. On voit toute de mme que les nouveaux lus en 2007 concernent 1/3 de femmes, il y a donc bien une dynamique qui se met en place. La rpartition des femmes par sensibilit politique : elles sont majoritairement au parti socialiste ( 55%).
L'ge des dputs : ils sont relativement gs, les 2/3 ont plus de 50ans, la moyenne d'ge aprs 2007 est de 55ans. Il n'y a quasiment pas de parlementaire de moins de 30ans et trait aggravant on voit que la moyenne d'age s'lve entre 2002 et 2007. en ralit, les moyennes d'age entre dputs et snateurs sont en train de se rapprocher, et ces chiffres montrent que la carrire d'un dput commence souvent tardivement ( souvent plus de 40ans). Et devenir dput est comme commencer une seconde carrire. Structures des sensibilits politiques par CSP : les dputs appartiennent aux catgories suprieurs parmi les CSP. 80% des dputs appartiennent aux cadre, professions suprieurs et librales. Et les catgories sous populaires ne sont quasiment pas reprsent l'assemble nationale notamment il n'y a plus d'ouvrier et employ. En fait il y a 3 groupes dominant l'assemble nationale : Les professions librales dans le personnel politique et notamment au sein de l'UMP sureprsent. Ceci n'est pas propre la France. Les fonctionnaires : au sein du parlement, au sein du personnel politique le nombre de fonctionnaires est de plus en plus important notamment au sein du PS ( beaucoup d'enseignement du secondaire, ou ex instituteur, ainsi que des hauts fonctionnaires pourtant en dclin). Trait caractristique franais : les fonctionnaires ont un statut trs protecteur en matire politique : s'ils se lancent en politique et qu'ils veulent revenir un travail ne perdront pas leur statut protecteur. Les purs professionnels de la politiques : ce sont des lus qui n'ont jamais eu une autre activit professionnel que de faire de la politique, qui ont eu soit un mandat national ou soit ont travaill dans des cabinets politiques locaux ou nationaux. II) Type de cursus politique En france il y a deux types de cursus: y un cursus politique classique y un cursus invers : concerne une minorit des lus qui ne gravi pas les diffrentes marches de la politique ( exemple: Georges Pompidou banquier qui se retrouve premier ministre et qui devient aprs parlementaire). Dans ce cas, ces parlementaires vont devoir se faire parachuter avant d'tre lu dans un territoire qui seront plus ou moins bien accueillit.