Sociologie Des Relations de Travail (1;2;3)

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Sociologie des relations de travail (1)

Mail : gabrielle.schultz@uvsq.fr (sociologue au laboratoire « Printemps »).


Intro : branche de la socio du T ; plusieurs moyens de faire de la socio
- Sociologie de l’activité (contenue technique assez proche de l’ergonomie,
opération et charges mentales les aspects cognitifs du T.)
- Sociologie de l’emploi : les limites de l’emploi, la construction du chômage,
les mutations du salariat (uberisation), de salaires (primes, a la pièce…)
- Dans sa dimension sociale : T comme lien à la société (accomplissement
perso…)
- Recherche sur la gratification du et par le T.
- Organisation (Fordisme…) rentabiliser le T
- Relations professionnelles : régulation du T (accord de branche ; syndicat ;
rapport de force, le T d’une vision + « politique ».)

Les relations de T : interactions au T (collègues ; hiérarchie ; clientèle et


usagers en gros son public. Pour bien les comprendre il faut aussi aborder
les relations AU travail (la place du T dans sa vie ; dimension vocationnelle
ou non ? ; le sens que l’on donne au T)
La relation de travail rejoint les autres formes de sociologie de T.

But du cours : donner des outils des pistes pour analyser les relations de T
et aide au mémoire de fin d’année ; décrypter les organisations.
Comprendre les facteurs qui amène et dicte les relations de T.

Textes à lire : discussion sur le texte (Bien lire) dégager des questions plus
larges d’un texte précis.
Puisdation de L’UE (2 notes de CC = 50% note les textes avec une étoile
(4) peuvent être rendus (2 sur les 4 peu importe l’ordre et on peut en
rendre plus si mauvais résultat) ; puis CT devoir sur table (question de
synthèse sur les relations de T = dissert donc bien connaitre le cours et les
textes) (lundi 9 décembre)

Résumé du texte (CC) : présenter la PB du texte en 1 ou 2 pages (la, les


questions auxquels répond le texte, les données empirique (données stats,
entretien source des docs…), on peut citer le texte ; le cheminement
argumentatif de l’auteur, trouver le bon dosage entre la conclusion de l’auteur et
le chemin pour y parvenir donc bien restituer l’argumentation ; critique de
l’auteur et de la PB si possible)

Cours n°3 : (voir mail pour rattraper le cours n°2) (voir résumé
envoyé par la prof)
Rappel : texte de Donald Roy, l’orga scientifique de Taylor est un échec car il ne
résout pas les PB de confiance entre direction et ouvriers. Conflictualité au T
demeure alors que Taylor espérait l’éradiquer par la figure de l’ingénieur (neutre
idéalement), en réalité ce dernier n’est pas neutre tant il est au service de la
direction. Le salaire selon la catégorie, la rémunération suit donc plus des
conventions sociales que le rendement du travailleur. Les taches répétés
(confectionner les pièces pour le lundi des le vendredi, s’explique par une volonté
des travailleurs de dégager du temps libre. Ainsi, l’intérêt économique n’est pas
le seul que recherche ces travailleurs (ce que Taylor imaginait) mais on retrouve
une forte dimension et une importance de la vie de groupe (transmission de
valeurs, de techniques de T…)
Par rapport à l’école des relations humaines (Elton Mayo) : La résistance au
changement s’explique par un manque de compréhension, or chez Roy ce n’est
pas le cas, les travailleurs sont plus rationnels et calculateur. Chez Mayo ils
raisonnent selon le caractère social, chez Roy c’est plus de l’ordre de l’économie
(au sens de Taylor) (L’homo economicus).
Pour la semaine pro : Texte de Christelle Avril (une des 4 possibilités pour rendre
un résumé de lecture (2 notes))

Chapitre 1 Analyser les relations de T au prisme du rapport


au travail :
Définition du rapport au T : Catherine Faure Guichard : la position des individus
par rapport au contenu de l’activité professionnelle exercée et par rapport au
sens de cette activité professionnelle.
Les rapports au T sont différents au sein même d’un groupe pro et d’un même
univers de T (point de vue ; sens donné au T…) -> Sources de conflits et
d’alliances, mais aussi de pratiques professionnelles différentes. Mais d’où
viennent ces divergences ? (Nous y répondront plus tard dans le cours, mais par
exemple : la trajectoire des individus, emplois et études précédentes…)

1/ Variations des pratiques et rapports au T entre groupes


professionnels :
Anne Paillet : ouvrage : sauver la vie, donner la mort… (voir biographie du
fascicule) elle a passé 1 an auprès des médecins dans un service de maternité
(observation ; entretiens ;
a) Les « décisions difficiles » est ce que l’on réanime le bebe prématuré ou
non, l’équipe de réanimation tranche (si vie = séquelles importantes ; arrêt
de réanimation = risque que l’enfant puisse mieux se porter dans sa vie).
« Décision difficile » aussi car, un contexte juridique (conflits entre
médecins et infermières). Mais aussi par rapport aux familles. Des conflits
émergent (consensus annoncé lors de la décision finale aux familles, en
réalité non les médecins sont plus pour la réanimation et les infermières
plus pour un arrêt.
b) Variation interprofessionnelle des approches morales : Divergence en 3
dimensions des décisions :
1 : désaccord sur le risque le + important (médecin = arrêt de vie « à
tort » préférence pour « prendre le risque » ; pour les infermières =
prévenir les familles d’éventuelles complications très contraignantes.
2 : Prise en compte de l’intérêt de l’enfant ; les infermières prennent aussi
en compte les souffrances des familles (point de vue + large ; état d’esprit
des parents face à l’état de l’enfant
3 : La place accordée au parent : médecins veulent protéger les parents
(de la décision ; les tenir à distance) ; les infermières estiment que les
parents doivent participer à la décision finale.
c) Le poids des cultures professionnels : l’ensemble des savoirs, des
savoirs faires, des intérêts, des idéaux, auquel les ainés exposent les nouveaux
lors de la formation, qu’ils leurs présentent comme une histoire collective qu’ils
demandent à être respecté.
Les cultures professionnelles : La pédiatrie se construit historiquement autour de
l’intérêt pour l’enfant, les infermières, historiquement, cherchent à s’affranchir
des médecins, dans une idée d’humaniser les soins.
Comment ces cultures professionnelles s’organisent avec la situation de T ?
d) Situations de T : infermières sont plus confrontés aux « échecs » et dans
les cas concluants, elles ne s’approchent plus de l’enfant, elles ne voient
pas l’évolution de l’enfant, ce qui renforce le pessimisme, les médecins,
eux peuvent suivre l’enfant et ont conscience de ces « miracles ».
e) Position hiérarchique : les médecins doivent entretenir un optimisme
souvent excessif pour investir les infermières, ces dernières le savent et
sont réticentes à ce « sur-optimisme »
f) Couts personnels différents : Pénibilité au T diffèrent, et peuvent expliquer
les idéaux des M/infermières. Pour les pédiatres réanimateurs, donner la
mort est très compliqué car c’est eux qui retirent le tuyau de la bouche du
bébé. Les infermières, préparent la seringue, toilette mortuaire, elles
côtoient les parents et soignent l’enfant entubé.
Ces différents points sont des pistes de réflexion qui expliquent les
« dispositions de chaque groupe », les conflits et les relations de T malgré la
proximité de T à première vue.
2) Variations des pratiques et rapports au T au sein d’un même groupe
professionnel
Enquête de Murielle Mille et Celine Bessière : « Le juge est (souvent)
une femme… Enquête collective sur la justice familiale.
a) Une sociologie des affaires familiales : Tribunal (divorce ; conflits…)
« Contentieux de masse » (environ 50% des affaires jugées.) Dans un
contexte de féminisation de la profession, car 60% de femmes chez les
magistrats. La « garde » est souvent attribué à la mère. Les groupes de
père relient ce phénomène à la féminisation des magistrats (juge= femme
-> privilégie les femmes…) entretien avec des juges, études de dossiers
(multi méthode)
Porte sur les juges aux affaires familiales (JAF)

b) Des perceptions différentes des affaires familiales : selon le genre des JAF,
les femmes aiment bien leurs professions et se trouvent utiles, elles
apprécient le contact aux familles, les hommes n’ont pas le même
discours, il estime cette branche du droit comme « trivial », peu
sophistiqué, ils sont souvent frustrés par cette mission qu’ils ne jugent pas
« nobles ». Beaucoup de déballage des détails privés des individus qui
dégoute les hommes JAF.

c) Des pratiques différents dans les interactions avec les justifiables : elles
valorisent une pédagogie du Droit, les étapes à suivre, un
accompagnement des rouages judiciaires, elles sont à l’écoute (même si
hors sujet du point de vue du D). Elles sont dans une posture
d’intervention sociale, pour trouver des solutions concrètes. Les hommes
JAF, eux sont assez rebutés par ces questions (garde selon les horaires et
le calcul de la pension…). Ils ont une vision plus aseptisée du D, ils cadrent
plus les différends.

d) Trajectoires professionnelles : Ils ne sont pas entrés dans cette fonction de


la même manière. Femmes = attrait pour le D depuis très jeune, vocation.
(Changement de branche du D, lorsque la vie de famille devient
incompatible avec la fonction de juges des enfants. Les Hommes eux,
entrent plus tard dans la magistrature, ils acceptent de « passer » par le
JAF, pas de réelle vocation.

e) La construction sociale du genre des juges : socialisation primaire (femmes


plus dans le souci de l’autre) mais aussi dans l’explication de la
socialisation professionnelle, des profession inferieures. Par des
dispositions et façon de faires acquisses dans les professions précédentes.
Certains cas se rapprochent des dispositifs, des postures qui ont été
précédemment « attribués à un sexe, certains cas, des exceptions existent
tout de même.

f) Une grande homogénéité des décisions (malgré tout) : Standardisation des


façons de faires. En moyenne, chaque JAF rend environ 769 décisions (plus
de 2 par jours), la quantité de cas obligent les JAF à répondre vite et
efficacement au litiges -> Standardisation des résultats mise en place pour
« fluidifier » les cas. Dans 8 cas sur 10, les parents sont d’accord sur la
garde au domicile de la mère

Cours n°4 :
Texte de Christelle Avril : Ressources et lignes de clivage parmi les aides à
domicile : Objet du texte : Comprendre les fractions au sein des classes
populaires (en tant que sociologue de la stratification sociale)
- Rapport(s) au T : identification (est on fière de son métier ?), le sens, la
valeur attribuée au T.
- Refus de la position (certaine s’estime comme étant des « femmes de
ménages », taches sont plus assimilés à un entretien ménager, avec un
choix des patients plus marqués, négociations des horaires. Ce 1 er groupe
fonde ses liens, aussi par un racisme assumé envers le 2eme groupe.
- Acceptation de la position (mission d’utilité publique dans la prise en
charge des personnes vieillissantes. La question des toilettes comme
moment d’interaction avec les patients, développement de savoir faire en
rapport avec le vieillissement (Alzheimer), dans des cas plus « difficiles »
qui sont plus choisi par les aides à domicile.
Comment s’expliquent ces relations au T ?
Refus de la position :
- Capital économique :
- Capital social, le « réseau » :
- Le lien entre les capitaux ce que l’auteure nomme l’autochtonie
Acceptation de la position :
- Mobilité :
- Soutient des familles :
- Professionnalisation :
Le 1er groupe ont des tenues soignées, repassées… Elle assimile leur rôle
« féminin au sein de la famille. Elles estiment le 2 ND groupe comme une forme de
« virilité » au féminin et qui reprend des codes du monde ouvrier. Ce 2 nd groupe,
est plutôt qualifié de féminité transgressive, plus autonome avec un code
vestimentaire moins conformes aux « attentes féminines » (jean basket…).

3) Le rapport au T et à l’emploi des intérimaires :


Catherine Faure Guichard : rapport à l’emploi : position des individus par
rapport au fait d’exercer une activité pro et par rapport au type d’emploi occupé,
c-à-d les conditions juridiques d’exercice de l’activité professionnelle et le statut
induit par ces conditions juridiques.
Les salariés intérimaires, trajectoires et identités (1999) Catherine Faure
Guichard, entretiens biographiques
Très grande hétérogénéité des intérimaires (une relation d’emploi triangulaire,
l’intérimaire lui-même, l’employeur de l’intérimaire (l’ETT) et le client)
3 grand types d’usages sociaux de l’intérim qui impliquent des relations de T
différent
- Le rapport au T :
- A l’emploi :
- A l’entreprise de T temporaire (l’ETT) et son personnel :
Idéaux types (catégories ou l’on exagère les traits pour donner plus de sens et
mieux rendre compte du réel)
L’intérim d’insertion : le cas de Natalie (20/25 ans). Elle a un CAP d’employés
de bureau, elle « galère » (CDD, chômage, stages…). Elle est depuis 1 an en
intérim (emploi stable), elle entretient une relation de confiance avec le
directeur, elle est reconnue en tant qu’active, comme premier palier de
stabilisation. Rapport au T peu satisfaisant, qualifié « d’instrumental ». Ce
phénomène,
Intérim de transition : le cas de Bruno. 33 ans marié, 3 enfants (nombreuses
exp pro dans sa vie). Il a recours à l’intérim, mais il le voit comme un
déclassement, une chute sociale, un traumatisme de l’image de lui-même, de ses
proches vis-à-vis de lui, son niveau de vie baisse, « malgré lui » -> rapport au T
très négatifs, mais le fait d’être en emploi est primordial pour lui et ses proches. Il
n’a pas de lien particulier avec les individus, car il est estime cette période
comme transitoire.
Pour le cours N°5, lire le texte : le drame social du T par Everett Hughes.
Cours N°5 :
Intérim de profession : Fabrice, « la stabilité dans la précarité » (25 ans,
célibataire) n’a pas une identité pro forte (CAP dans un domaine qui l’intéresse
peu, il est forme grâce à l’intérim, relation de confiance avec l’employeur qu’il
estime comme son VRAI employeur) (il estime l’intérim comme sa profession en
tant que telle).
« La formation par la mobilité », le cas de Christophe, identité pro très forte
(carrosserie, rapport positif à l’intérim, nouveaux clients et demandes donc son
expertise s’accrue. (Intérim très qualifié, meilleur salaire qu’un CDI, car il a de
nombreuses primes. Il a l’impression d’être son propre patron.

4- Les manières d’être vacataires dans un institut de sondage.


2 grands groupes émergent :
- Les vacataires en transition : utilise les instituts de sondage comme un
moyen, pour réaliser une autre activité, ils l’estiment même comme une
routine et ils ne valorisent pas leur T. (étudiant, écrivain…) (classe
moyenne/sup).

- Dans la professionnalisation : un peu plus âgé, moins diplômé, ils


s’envisagent sur le long terme dans les instituts de sondages, ils y trouvent
du sens, des techniques de terrain utile et pratique. (Classe populaire)
Les relations entre ces 2 groupes sont ambivalentes, parmi les professionnels,
côtoyer ceux en « transition » ils sont enrichissants et valorisants pour eux,
l’inverse n’est pas le cas, il les « méprisent » et on « peur » de finir comme eux.
Prendre en compte Trajectoire professionnel et sociale (ascension ou non ?)
permet de comprendre le rapport au T et à l’emploi d’un métier considéré. Ils
déterminent des façons de faire son T, qui expliquent, à leur tour la nature des
relations de T. (Résumé synthétique du chapitre).

Chapitre 2 : Analyser les relations de T au prisme des


relations de service
Intro : Qu’est-ce qu’une relation de service ? définition de Erving Goffman dans
l’ouvrage Asiles
3 pôles sont impliqués :
- Le professionnel, celui qui rend le service.
- Il y a ensuite un objet à réparer, matérielle ou non matérielle (la nature de
l’objet)
- Puis le propriétaire de l’objet (destinataire du service) : on est dans de la
co-production de l’objet. (Je vais chez le coiffeur et se dernier me guide,
me replace, me questionne…)
Cet aspect force les professionnels à entrer en contact avec le propriétaire de
l’objet, qui force le traitement de l’objet et de traitement de la relation, ou ces 2
registres sont mis en jeu.
3 registres dans cette interaction :
- Technique : question pour identifier le PB en le manipulant, en obtenant
des renseignements sur l’objet.
- Le contrat : le délai estimé, le cout, délai nécessaire…
- Registre civil : échange minimal de civilité (Bonjour, sourire, au revoir…)

1- Des relations de service asymétriques et ambivalentes


A- Le « drame social » du T (Everett Hughes)
Approche interactionniste : approche dynamique du T, désigne un courant socio
qui se dev au USA au 20ème siècle. Gros travail de terrain, dimension subjective
de la socio, voir le sens que les individus voient et donnent à leurs actions. Ils
font attention aux interactions (face à face) et étudier la réaction de l’autre.
Comparer des métiers qui à première vue semble opposé.
Etude du texte : Pourquoi parle-t-on de drame ? (Au sens théâtral, chaque
personne joue en rôle et ceux même en coulisse. Dans la vraie vie -> Pas les
mêmes objectifs entre les 2 parties, différence de perspective (on ne perçoit pas
la même chose, opposition entre urgence pour les et la routine pour d’autre).

Autre exemple d’un autre auteur : Howard Becker, les musiciens de Jazz sont
passionnés, mais on leur demande de venir pour des mariages de jouer des
morceaux commerciaux, dans une forme de dilemme entre satisfaction du client
(pour survivre) et leurs gouts très précis et souvent contraire aux attentes
(conflits de perspective sur la façon d’exercer le service).
Texte à rendre (Pascal Barbier) pour le 21 octobre 2024
Méthode et sujet de recherche, l’objectif, le but du texte et ses grands résultats.
On doit retrouver la structure du texte dans le résumé.
Cours N°6 : Attentes pour les devoirs à rendre (On doit retrouver le
texte, aussi bien de manière synthétique et aussi précise.) (1 idée à
expliciter = 1 paragraphe, puis on passe à autre chose).
A- Le « drame social » du T (Everett Hughes) (voir cours n°5)
B- La typification des clients
Enquête de Jean Peneff (1992) (enquête dans le service des urgences). Les
travailleurs observent les malades pour anticiper la charge de T et mieux la
réguler. Ils ont en tête le « client idéal » (celui qui ne pose pas de PB, qui ne
conteste pas l’autorité et qui n’alourdit pas la charge du T.) Cette définition du
client idéal est d’ailleurs le souhait de tous ceux qui produisent et offrent des
services. Première technique, utiliser ses proches pour les faire jouer contre lui (le
calmer s’il est en furie, ou si la famille est énervée, utiliser le patient pour les
« calmer ». Cette typification a un impact symbolique

- Les cas sérieux, dont la vie est en question


- Les habitués (tentative de suicide, alcoolique, toxicomane…) (avec des
comportements qui sont régulés
- Les autres : les « râleurs » et les « gentils »

C- De la relation de service au rapport serviciel


On constate que des cotés gratifiant pour le prestataire du service
(reconnaissance, rendre service, des formes d’accomplissements) à double
tranchant. Les relations de services ont un risque de subordination face à la
clientèle, nait alors une confusion entre « rendre service » et le sentiment
« d’avoir été au service de ».
Enquête d’Hervé Marchal (réf dans la brochure) sur les concierges de HLM, il
examine, comment ils parlent des locataires, comme une contrainte mais aussi
une ressource. Les plaintes, sont incessante, (même hors du T, ils ont
l’impression d’être en service.) et dans l’urgence, et souvent en donnant des
directives au gardien (comment mieux tondre la pelouse) source de contrainte au
T, mais aussi une ressource, certains signalent les PB, ce qui l’aide à bien faire
son T, ils ont avec certains des relations agréables, ils aident pour les dossiers de
certains, ce rôle est source de reconnaissance des 2 cotés -> gratifiant (relation
ambivalente)
Rapport serviciel : Aurèlie Jeantet (réf brochure) (guichetier de la poste). La
relation de service comme rapports social. Rapport serviciel : c’est la forme de
rapport social que prend une relation de service, lorsque s’y manifeste une
domination du client. C’est le moment ou l’on passe de « rendre service » à
« être au service de ». Le client se sert de son statut de client pour établir ce
rapport de domination (« je suis le client », « le client est roi »). Le client à donc
de multiples sources de pouvoir. Pour le client du guichetier, il ne peut pas
s’enfuit et il est oblige de répondre aux demandes, le client peut quitter le
guincher et aller voir ailleurs. Finalement ce travail est dépendant des clients (et
de leur nombre, leurs requêtes…). Les clients prescrivent les actions par leur
simple venue.
Retour sur le texte de Pascal Barbier : dimension structuraliste et
interactionniste.
Les sources de vulnérabilité de l’interaction : dévalorisation du travail de vente,
(le vendeur ne sert à rien… le statut du client est d’emblée supérieur au vendeur.
On peut évidemment moduler sur ce cadre,
Cette contrainte du client qui se « comporte mal » (manque de politesse, être
« chosifier » « la caisse est ouverte ? » pour parler au vendeur. Cela génère
beaucoup de frustration des vendeurs, qui doivent malgré tout « rester pro ».
Analyse typiquement Goffmanienne, il sauve ou on lui fait perdre sa face.

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