Sequivalent-1
Sequivalent-1
Sequivalent-1
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Notations :
• un = O(vn ), s’il existe une constante positive C telle que |un | ≤ C|vn | à partir d’un certain rang;
(Les confusions de la notion O(.) provient de son utilisation sous forme d’égalité, alors qu’il s’agit
surtout d’une inégalité);
• un = θ(vn ), s’il existe deux constantes strictement positives c, d telles que c|vn | ≤ |un | ≤ d|vn | à partir
d’un certain rang;
• un = o(vn ), s’il existe une suite (εn ) qui converge vers 0 telle que un = εn vn , à partir d’un certain
rang;
• un ∼ vn , s’il existe une suite (εn ) qui converge vers 0 telle que un = (1 + εn )vn , à partir d’un certain
rang.
1 un = O(vn )
1. Soit a, b > 0. Quand a-t’on na = O(nb )?
5. Soit P une fonction polynme, si un = O(vn ), a-t’on toujours P (un ) = O(P (vn ))?
6. Certains auteurs, pour noter que un = O(vn ) préfèrent écrire que un ∈ O(vn ).
2 un = θ(vn )
1. Soit a, b > 0. Quand a-t’on na = θ(nb )?
3. Vérifiez que : un = θ(vn ) ⇒ un = O(vn ). Puis montrez que la réciproque est fausse à l’aide d’un
contre exemple. Finalement, montrez que : un = θ(vn ) ⇔ {un = O(vn ) et vn = O(un )}.
1
3 un = o(vn )
1. Soit a, b > 0. Quand a-t’on na = o(nb ), an = o(bn )?
2. Montrez que que un = o(vn ) si et seulement si {∀ε > 0, ∃N, n > N ⇒ |un | ≤ ε|vn |}.
3. Vérifiez que : un = o(vn ) ⇒ un = O(vn ). Puis montrez que la réciproque est fausse à l’aide d’un
contre exemple.
4. La relation o(.) est-elle une relation réflexive, symétrique, transitive, d’équivalence sur RN ?
4 un ∼ vn
1. Soit a, b ∈ R. Quand a-t’on na ∼ nb ?
8. Si (un )n converge vers U et (vn )n converge vers V , donnez une condition sur U et V pour que un ∼ vn .
Donnez des exemples concrets pour les trois cas suivants: U = V = 1, U = V = 0, U = 0 et V = 1.
2. Montrez que si un ∼ vn et que (un ) est bornée alors (vn ) est bornée.
3. Montrez que si un ∼ vn et que (un ) est convergente alors (vn ) est convergente.
2
7 Somme d’équivalents
1. Montrez sur un exemple que si un ∼ u0n et vn ∼ vn0 , alors on n’a pas nécessairement un + vn ∼ u0n + vn0 .
(Par exemple, on peut prendre: un ≡ 1, u0n ≡ 1 + 1/n, vn ≡ vn0 ≡ −1.)
(a) Trouvez au moins une erreur grave dans cette démonstration fausse.
(b) Cependant, montrez qu’en rajoutant une hypothèse simple sur les suites (un ) et (vn ), cette
démonstration devient juste.
8 Exponentielle d’équivalents
1. Soit un = n2 + n, vn = n2 , montrez que un ∼ vn mais que exp(un ) n’est pas équivalente à exp(vn )).
3. En revanche, montrez que, si (un ) est une suite bornée et si un ∼ vn alors exp(un ) ∼ exp(vn ).
9 Logarithme d’équivalents
√
1. Etudiez les couples d’exemples suivants (ln(n), ln(n+1)), (ln(n), ln(n+ n)), (ln(1+1/n), ln(1+1/n2 )).
2. Montrez que si un ∼ vn et, si un > 0 à partir d’un certain rang, alors ln(1 + un ) ∼ ln(1 + vn ).
10 Superconvergence
On dit que (un ) est une suite superconvergente si elle converge vers un nombre l et si de plus
3. On va montrer qu’une série numérique superconverge si et seulement si son terme général superconverge
vers 0.
Xn
On note Un := uk , U∞ la limite de la suite (Un ) (si elle existe), et Rn := U∞ − Un .
k=1
(a) On suppose que un+1 = o(un ). Vérifier d’abord que la suite (Un ) converge. Montrez que (Rn )
superconverge. En déduire que (Un ) converge.
3
(b) Réciproquement, on suppose cette fois que la suite (Un ) superconverge. Montrez que (Rn ) super-
converge vers 0. En remarquant que Rn−1 = un + Rn , en déduire que un+1 = o(un ).
(c) Conclure et vérifiez les résultats obtenus sur les exemples de suites (un ) proposés à la question 1.
1. Montrez que tout nombre positif admet une unique mantisse et un unique exposant.
x − x̃
2. Montrez que ≤ ε.
x
x−y
3. Soient 0 < y < x. Montrez que si ≤ ε, alors x̃ = ỹ, i.e. x et y ont le même affichage à l’écran
x
de la calculatrice (si x ou y n’est pas une puissance de 10).
x−y
Il en sera de même si 0 < x < y et ≤ ε.
y
x−y y x−y x
4. En remarquant que = 1 − et = − 1, expliquez pourquoi si un > 0, un ∼ vn alors la
x x y y
machine (en général) affichera la même nombre pour les deux suites à partir d’un certain rang.
On vérifiera cette tendance à l’égalité machine sur des exemples simples ou classiques:
un := 10n , vn := 10n + 1;
un := 10−n , vn := 10n1+1 ;
un := 2n , vn := 2n + n;
n n √
un := n!, vn := 2πn.
e
3. En déduire que si (un ) est une suite presque-géométrique de raison ρ alors ln un ∼ ln(ρn ) mais qu’en
général on ne peut pas déduire que un ∼ ρn .
4
13 Quelques corrigés succints :
13.1 un = O(vn )
1. a ≤ b
2. un = O(1) si et seulement si elle est bornée. En effet, il existe une constante C telle que, à partir d’un
certain rang N , |un | ≤ C, donc |un | ≤ max(C, |u0 |, |u1 |, |u2 |, · · · , |uN |).
3. Non et non, elles doivent s’anuler en mme temps pour n assez grand pour espérer avoir oui et oui.
4. Non en général: contre exemple: un = 1 ∼ 1 + 1/n et P (x) = x − 1. Mais si tous les coefficients de P
sont positifs et un > 0, ou si |un | → +∞ alors la réponse est oui.
13.2 un = θ(vn )
13.3 un = o(vn )
13.4 un ∼ v n
1. a = b ⇐⇒ na ∼ nb
2. un ∼ 1 ⇐⇒ un → 1
4. un ∼ vn =⇒ un = O(vn ) car 0.5 < (1 + εn ) < 1.5 à partir d’un certain rang ,
La réciproque est fausse: n = O(n2 ) mais . . .
5.
6. U = V 6= 0
13.5
13.6 Propriétés transmissibles par les équivalents
1. car 0.5 < (1 + εn ) < 1.5 à partir d’un certain rang
3.
5
13.8 Exponentielle d’équivalents
1.
2.
exp(vn )
3. vn = (1 + εn )un , εn → 0, = exp(εn un )
exp(vn )
un ∼ vn , inf un > 0 et un − 1 ∼ vn − 1 =⇒ ln un ∼ ln vn .
13.10 Superconvergence
1
, 21n ,
1. NON : n
1
1
OUI: n! , exp(2n ) .
2. D’Alembert
3. Le point clef est de montrer que Rn ∼ un+1 .
(a)
(b)
(c)