2I2D 2021 Metropole Sujet

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BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE

ÉPREUVE D’ENSEIGNEMENT DE SPÉCIALITÉ

SESSION 2021

SCIENCES ET TECHNOLOGIES DE
L’INDUSTRIE ET DU DEVELOPPEMENT
DURABLE

Ingénierie, innovation et développement durable

Durée de l’épreuve : 4 heures

L’usage de la calculatrice avec mode examen actif est autorisé.


L’usage de la calculatrice sans mémoire, « type collège » est autorisé.

Dès que ce sujet vous est remis, assurez-vous qu’il est complet.

Ce sujet comporte 34 pages numérotées de 1/34 à 34/34.


Constitution du sujet :

Partie commune (durée indicative 2h30) 12 points

Partie spécifique (durée indicative 1h30) 8 points

Le candidat traite les 2 parties en suivant les consignes contenues dans le


sujet. Ces 2 parties sont indépendantes et peuvent être traitées dans un ordre
indifférent.

Chacune des parties est traitée sur des copies séparées.

Tous les documents réponses sont à rendre avec la copie.

1/34
L’Arche des petites bêtes du zoo de Thoiry

o Présentation de l’étude et questionnement ................... pages 3 à 10


o Documents Techniques ................................................... pages 11 à 20
o Documents Réponses ...................................................... pages 21 à 22

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Mise en situation
Le Zoo Safari de Thoiry est un parc zoologique proche de Paris accueillant plus de
1500 animaux sur environ 150 hectares du domaine du château de Thoiry. Ceci en fait
le deuxième parc le plus étendu en France et le douzième en nombre de visiteurs avec
plus de 400 000 entrées chaque année.

Il se décompose, de façon originale, en 3 sections spécifiques :


- le château et ses jardins botaniques (classés et labellisés « jardin remarquable »
par le Ministère de la Culture) ;
- le Safari ;
- le zoo classique abritant 750 animaux pour la plupart appartenant à des espèces
protégées.

Le parc organise de nombreuses visites et ateliers pédagogiques, notamment pour les


enfants de tous âges, encadrés par des animateurs et des soigneurs. Environ 13 000
élèves de primaire et de collège bénéficient de ces stages visant à la compréhension
de la nature et des animaux chaque année.

L’Arche des petites bêtes


Inauguré en 2012 dans la section zoo, ce nouveau bâtiment a été imaginé afin de
servir de refuge à des animaux moins impressionnants que ceux de la jungle, mal
connus, mais parfois bien plus importants pour la biodiversité mondiale. Les « petites
bêtes » ont été sélectionnées parmi une soixantaine d’espèces originales (grenouille
mousse, mygale à genoux rouges du Mexique, caméléon panthère, lézard à casque,
méduse lune…).

Vue aérienne de l’entrée de l’Arche des petites bêtes dans son environnement.

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L’Arche des petites bêtes a été conçue pour répondre à 3 objectifs.

- Être un centre d’élevage et de conservation pour les espèces d’invertébrés et


d’amphibiens menacées
Le bâtiment sert de refuge, de nurserie et de lieu de reproduction pour des animaux
rares et en voie d’extinction. Symboliquement, la structure choisie est celle d’un
immense vaisseau de bois de 500 m².

- Être une structure pédagogique et ludique permettant de sensibiliser le public à la


conservation de la biodiversité et au développement durable
« Le visiteur […] est invité à suivre un cheminement traversant cinq zones différentes
qui le mènent de l’ombre à la lumière, tant physiquement que sur le plan de la réflexion
scientifique et philosophique. Durant sa visite, il passe ainsi successivement par une
étape de constat (menaces pesant sur la nature), par le temps de la découverte
(merveilles de la nature), par le stade de l’obscurantisme (peur de la nature), par une
phase d’observation (connaissance de la nature) pour enfin parvenir aux solutions
(préservation de la biodiversité). » Extrait du dossier de presse.
L’ensemble de la structure est, de plus, conçue pour un accès intégral aux personnes
à mobilité réduite dans un esprit et un design totalement innovant pouvant attirer un
public en grand nombre.

- Être une éco-construction minimisant son impact sur l’environnement


« Edifiée avec des matériaux renouvelables et/ou recyclables, l’infrastructure répond
au cahier des charges des bâtiments bioclimatiques : isolation très performante et
inertie thermique, orientation et récupération des eaux de pluie, filtration de l’eau… De
plus, l’Arche des petites bêtes a été bâtie avec des matériaux locaux. Ceux-ci
présentent l’avantage d’avoir nécessité peu ou pas de transport (terre de la toiture), ou
d’être d’un faible coût énergétique à la production (bois de la charpente), ou encore
d’être en grande partie recyclables (béton de chanvre des murs) […].
Le toit végétalisé favorise l’intégration paysagère* mais rend aussi à la faune et à la
flore locales la surface au sol affectée au bâtiment». Extrait du dossier de presse.
* Ne pas gêner les perspectives depuis le parc classé par un bâtiment trop visible.

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Travail demandé
Problématique générale : Comment l’arche des petites bêtes
s’inscrit-elle dans une démarche de développement durable ?
Inscription dans une démarche de développement durable
Question 1.1 Identifier, à partir des textes de présentation et du diagramme des
exigences du DT1, pour chacun des 3 piliers du développement
durable :
Mise en
situation  1 argument inscrivant le projet de l’arche dans une démarche
environnementale.
DT1
 1 argument inscrivant l’arche dans une démarche sociétale.
 1 argument inscrivant l’arche dans une démarche économique.
béton de chanvre poteau porteur

Partie 1 : Comment inscrire les matériaux choisis


dans une démarche de développement durable ?
Structure porteuse
La structure porteuse du toit du bâtiment est
construite en poteaux de bois lamellé-collé (voir
DT2). L’étude porte sur les 12 poteaux de la face
externe. Ceux-ci mesurent 5,9 m de haut, ont une
largeur à leur base de 0,5 m et à leur sommet de 1 m.
Le DT3 présente une étude éco-environnementale
comparative entre la solution finalement choisie (bois
et assemblage de provenance locale) et une solution
en acier 5 fois plus résistant, permettant l’emploi
d’une épaisseur plus fine, mais d’une provenance
plus éloignée.
Photo montrant un poteau porteur
et les parois en béton de chanvre
durant la construction
Question 1.2 Estimer, pour les 2 matériaux envisagés, les valeurs de l’énergie totale
dépensée dans le cycle de vie d’un poteau puis de l’équivalent en kg
DT3 de CO2 total rejeté, à l’aide des données du DT3.

Question 1.3 Calculer en pourcentage, dans le cas d’un poteau en acier, la part du
transport dans l’énergie totale dépensée dans le cycle de vie puis dans
DT3 l’équivalent en kg de CO2 total rejeté, à partir du DT3.
La part du transport pour la solution en bois est quasiment nulle.
Justifier l’intérêt de l’emploi de matériaux locaux.

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Question 1.4 Calculer le rapport énergie totale acier / énergie totale bois, à partir du
DT3. Calculer ensuite le rapport équivalent en kg de CO2 total acier /
DT3 équivalent en kg de CO2 total bois, toujours à partir du DT3.
Justifier à l’aide de ces rapports le choix de la structure bois issue
d’une production locale.

Matériau isolant sur les parois


Les parois de l’arche ont été conçues afin d’assurer l’isolation thermique maximale du
bâtiment, les « petites bêtes » vivant dans des univers spécifiques. Elles doivent
également garantir la résistance mécanique, la rigidité et la sécurité des personnes.
Le choix s’est porté sur un matériau composite et écologique, le béton de chanvre,
obtenu par mélange d’un granulat léger d’origine végétale (le chanvre) et d’un liant minéral
(la chaux). Comme tout végétal, le chanvre absorbe et stocke du CO2 pendant sa phase
de croissance.

Le DT4 donne certaines performances du béton de chanvre pertinentes pour notre


étude.
Question 1.5 Expliquer pourquoi le béton de chanvre est un bon compromis pour
assurer l’isolation thermique et garantir la résistance des parois, en
DT4 vous appuyant sur les données du DT4.

Le béton de chanvre n’est pas la solution traditionnellement choisie par les


constructeurs pour ce type de parois. Le Document Technique DT5 présente une
comparaison entre le béton de chanvre et d’autres solutions d’un point de vue
environnemental.
Question 1.6 Relever, sur le DT5, la valeur de CO2 émis par le béton de chanvre
durant son cycle de vie.
DT5
Expliquer pourquoi cette valeur est négative.
Conclure quant aux choix de l’architecte vis-à-vis des critères
environnementaux pour la réalisation des parois.

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Partie 2 : Comment respecter la réglementation thermique en vigueur ?
La technique du béton projeté utilisée pour la mise en œuvre du béton de chanvre
permet d'obtenir la courbure esthétique de la face externe, voulue par l’architecte.
L'épaisseur des murs en béton de chanvre n'est donc pas constante.
Question 2.1 Relever les épaisseurs minimale et maximale des murs, données sur
les plans du DT6 (coupe AA). Calculer l'épaisseur moyenne
DT6
emoy = (emax + emin) / 2.
DR1
Compléter les cases correspondant à l’épaisseur moyenne emoy du
béton de chanvre et de l’enduit de chaux sur le DR1.

Question 2.2 Calculer les résistances thermiques des couches de béton de chanvre
et d’enduit de chaux en utilisant le DT7. Indiquer ces valeurs sur le
DT7 DR1.

DR1

Question 2.3 Identifier les valeurs des résistances superficielles extérieures et


intérieures d’une paroi verticale en utilisant le DT8. Indiquer ces
DT8 valeurs sur le DR1.

Calculer la résistance thermique totale de la paroi. Indiquer cette


DR1 valeur sur le DR1.

Question 2.4 En déduire le coefficient de transmission thermique UP de la paroi


sur le DR1 et vérifier que la réglementation Umax est respectée.
DT7
DR1

On donne la longueur totale des murs : 88,77m et on néglige, pour le calcul, les
diverses ouvertures du bâtiment.
Question 2.5 Relever la hauteur des murs en béton de chanvre sur le plan donné
dans le DT6.
DT6
En déduire la surface des murs en béton de chanvre.

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Pour le confort des visiteurs, on souhaite maintenir une température à l’intérieur de
l’Arche de 19°C. La période de chauffe du bâtiment dure du 1ier octobre au 30 avril,
soit 212 jours. En raison de la forme arrondie de la paroi, le coefficient de transmission
thermique moyen est UP = 0,4 Wꞏm-2ꞏK-1.

Question 2.6 Calculer la température extérieure moyenne durant la période de


chauffe à l'aide des informations du DT9.
DT9
En déduire l’écart de température moyen entre l’intérieur et l’extérieur
durant cette période.

Calculer le flux thermique moyen qui traverse les parois verticales en


béton de chanvre en kW.

Question 2.7 Calculer l'énergie thermique perdue au travers des parois verticales
en béton de chanvre en kWꞏh durant la période de chauffe.
DR2
Compléter le DR2 pour obtenir les déperditions thermiques totales.

L'étude précédente permet d’estimer les déperditions énergétiques à environ


37000 kWꞏh. Un logiciel de simulation numérique a permis d’obtenir un bilan
énergétique thermique complet de l’Arche. Ce résultat est présenté sous la forme d’un
diagramme de Sankey dans le document DT10.
Question 2.8 Comparer les valeurs des déperditions obtenues par simulation avec
celles calculées par l'étude.
DT10
Expliquer cette différence en citant 2 autres sources de déperditions
thermiques qui n'ont pas été prises en compte dans les calculs.

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Partie 3 : Comment couvrir de manière renouvelable une partie des besoins
énergétiques de l’arche ?

Selon le diagramme de Sankey, les besoins thermiques nets sont de 21679 kWh. On
estime que ceux-ci représentent environ 70% des besoins énergétiques globaux du
bâtiment. Ces besoins sont donc évalués à 30000 kWh par an. Afin de respecter les
contraintes environnementales de l’Arche, on souhaite mettre en place des panneaux
solaires photovoltaïques pour couvrir une partie des besoins énergétiques.

Question 3.1 Indiquer le pourcentage d’énergie renouvelable à injecter dans le


système, à partir du diagramme SysML des exigences.
DT1 En déduire l’énergie que doivent produire les panneaux solaires.

Question 3.2 Justifier le choix d’une inclinaison des panneaux solaires à 45°, à
partir de l’irradiation globale présentée sur le document technique
DT11 DT11.

Question 3.3 Indiquer la valeur de la quantité d’énergie récupérable sur une


année, par m² de panneaux, à partir du DT12 (valeurs irradiation
DT12 solaire).

On choisit d’installer des panneaux solaires « Systovi » de puissance 300Wc.


Fabriqués en France, ils permettent de réduire l’impact environnemental dû au
transport des matériaux.
Question 3.4 Relever les dimensions d’une cellule, d’après le DT13 (fiche
technique panneau solaire). En déduire la surface totale de cellules
DT13 composant un panneau.

Question 3.5 Calculer la quantité d’énergie solaire qu’un panneau peut capter sur
une année (en kWꞏh) s’ils sont inclinés à 45°.

Question 3.6 Relever, sur le DT13, la valeur du rendement du panneau choisi


(fiche technique panneau solaire). En déduire la quantité d’énergie
DT13 électrique récupérable sur une année par un panneau solaire.

L’installateur propose de mettre en place 15 panneaux solaires.


Question 3.7 Conclure en justifiant sur le respect du cahier des charges.

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Partie 4 : Comment améliorer la communication envers les publics scolaires ?
Les parcs zoologiques jouent désormais un rôle crucial dans la préservation de la
biodiversité, grâce à leur capacité à sensibiliser et à éduquer un nombre croissant de
visiteurs.
Afin de les sensibiliser à la préservation des espèces menacées d’extinction, le zoo
souhaite mettre en place le prêt de tablettes numériques permettant une visite plus
ludique pour les plus jeunes. L’application qui sera installée nécessite une
communication entre les tablettes et un accès internet. Le zoo prévoit l’accueil de
groupes scolaires de 30 enfants maximum. Deux groupes scolaires pourront effectuer
la visite de l’Arche en même temps.
Le plan d’installation du réseau informatique déjà en place est présenté sur le
Document Technique DT14.

Question 4.1 Indiquer la solution retenue pour rendre attractif l’Arche pour les
enfants, à partir du diagramme des exigences (DT1).
DT1

Question 4.2 Déterminer le nombre d’équipements déjà adressés sur le réseau


interne de l’Arche, à partir du plan d’implantation du réseau
DT14 informatique de l’Arche (DT14).

Question 4.3 Indiquer les valeurs décimales de l’adresse IP du réseau en place et


de son masque de sous réseau, à partir du plan d’implantation du
DT14 réseau informatique de l’Arche (DT14).

Question 4.4 Indiquer les deux plages d’adresses IP disponibles pour raccorder
des nouveaux appareils.
DT14

Question 4.5 Déterminer le nombre d’adresses IP restant disponibles.


DT14

Question 4.6 Comparer vos résultats, en termes de capacité de connexion de


tablettes, au cahier des charges (DT1).
DT1
Conclure sur les capacités de l’Arche à accueillir les groupes
scolaires dans les conditions souhaitées par les responsables du
zoo.

Conclusion générale
Question 4.7 Argumenter sur le bien-fondé des solutions développées, pour
chacune des 4 parties étudiées, du point de vue des 3 piliers du
développement durable.

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DT1 : diagramme des exigences

DT2 : modèle numérique de la structure porteuse de l’arche (toiture


enlevée)

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DT3 : étude comparative d’éco-conception dans leur cycle de vie
d’un poteau porteur par simulations numériques
Material : Matériaux – Manufacture : Fabrication – Transport : Transport – Use : Utilisation
Disposal : Fin de vie – EoL potential : Recyclage potentiel

Version
installée
en bois
lamellé-
collé

Paramètres de
simulation :
- Poteau en bois lamellé-
collé épaisseur 250 mm
- Masse de 274 kg.
- Cycle de vie de 50 ans,
- Transport par camion
32 tonnes
- Distance parcourue du
lieu de fabrication au
chantier de
construction : 50 km

Version
comparative
en acier

Paramètres de
simulation :
- Poteau en acier
épaisseur 50 mm
- Masse de 1270 kg.
- Cycle de vie de 50 ans,
- Transport par camion
32 tonnes
- Distance parcourue du
lieu de fabrication au
chantier de
construction : 1500 km

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DT4 : performances des bétons de chanvre suivant trois critères

DT5 : émissions des gaz à effet de serre (en kg eq. CO2) sur l’ensemble du
cycle de vie de différents types de parois

kg eq.CO2

(1) Les données proviennent de la base INIES et de l’analyse du cycle de vie d’un mur en béton de chanvre
banché sur ossature bois réalisé par l’INRA selon la norme NF 10.010 à la demande et avec le concours du
Ministère de l’Agriculture et de l’ADEME.
Les Bétons Chanvre Tradical® ont été choisis pour cette analyse.

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DT6 : plan de structure : coupe verticale des murs
Coupe A-A

300mm

mm
Épaisseur 20 mm

200mm

Cotes en mm

Détails de la vue en coupe du modèle 3D

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DT7 : caractéristiques des parois
Caractéristiques des parois
Coefficient de Maximum
Paroi Composition transmission thermique réglementaire Umax
Up (Wꞏm-2ꞏK-1) (Wꞏm-2ꞏK-1)

Polyuréthane 10cm
Plancher bas 0.30 0,4
Béton 20cm

Béton de chanvre
Mur extérieur A déterminer 0,45
Enduit de chaux 2 cm

Plancher intermédiaire Bois >5 Pas d’exigences

Mur intérieur SIPOREX ep 15 cm 0,59 Pas d’exigences

Terre 8cm
Toiture terrasse Bitume d’étanchéité
0,41 0,28
végétalisée Polyuréthane 6cm
Panneau OSB 2cm

Ouate de cellulose 20cm


Plancher sous comble 0,2 0,28
Panneau OSB 2cm

Rappels :

La résistance thermique (Rth) d’une couche de matériau de conductivité thermique (λ) et


d’épaisseur (e) est :

Rth = e / λ

Le coefficient de transmission thermique (Up) d’une paroi de résistance thermique (Rth)


est :

Up=1 / Rth

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DT8 : résistances thermiques superficielles

Résistances superficielles des parois

Rsi : Résistance superficielle intérieure / Rse: Résistance superficielle extérieure

DT9 : données climatiques de Thoiry

Le flux thermique (Φ) traversant une paroi de surface (S), de coefficient de conduction
(U) séparant 2 milieux dont les températures ont une différence (ΔT) est :

𝛷 𝑈 ⋅ 𝑆 ⋅ 𝛥𝑇 en W

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DT10 : diagramme de Sankey des apports internes pour le chauffage

DT11 : irradiation solaire pour la commune de Thoiry pour différents


plans inclinés
Irradiation globale Irradiation globale Irradiation globale
mois journalière (kWꞏhꞏm-2) journalière (kWꞏhꞏm-2) journalière (kWꞏhꞏm-2) -
- Inclinaison 0° - Inclinaison 45° Inclinaison 90°

janvier 0,87 1,3 1,19

février 1,52 2,01 1,72

mars 2,88 3,52 2,74

avril 3,92 4,05 2,71

mai 5,01 4,7 2,82

juin 5,59 5,01 2,85

juillet 5,33 4,86 2,82

aout 4,44 4,39 2,78

septembre 3,38 3,86 2,81

octobre 1,98 2,61 2,18

novembre 0,99 1,4 1,25

décembre 0,72 1,11 1,04

Moyenne 3,0525 3,235 2,2425

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DT12 : irradiation solaire pour la commune de Thoiry sur un plan
incliné à 45°
Irradiation globale cumulée
mois mensuelle (kWꞏhꞏm-2) - Inclinaison
45°

janvier 27

février 43

mars 89

avril 118

mai 155

juin 168

juillet 165

aout 138

septembre 101

octobre 61

novembre 30

décembre 22

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DT13 : fiche technique panneau solaire Systovi 300Wc

Systovi est une marque de panneaux solaires haut de gamme, fabriqués en France.
Le panneau solaire Systovi 300Wc, en technologie monocristalline, obtient le meilleur
rendement au mètre carré des modules à base de silicium.
Les modules full black 60 cellules d'une puissance de 300Wc obtiennent un rendement
surfacique de 18,6%. Les cellules noires qui le composent lui donnent un aspect full black
particulièrement esthétique qui s’intègre facilement sur toutes les toitures de bâtiments.
Panneau solaire compatible avec les micro-onduleurs APS DUO YC500I, YC600 et APS
QUADRI YC1000-3.

Fiche technique
DONNÉES ÉLECTRIQUES STC
Puissance crête-Pmax : 300Wc
Tension à puissance maximale : 33,24V
Intensité à puissance maximale : 8,66A
Tension de circuit ouvert : 39,48V
Intensité de court-circuit : 9,18A

DONNÉES MÉCANIQUES
Cellules solaires : Monocristallines PERC 156 x 156 mm
Disposition des cellules : 60 cellules (6 x 10)
Dimension du module (avec le cadre): 1 648 x 988 x 35 mm
Poids : 17,8 kg
Verre : Verre solaire trempé haute transparence 3.2mm, traitement anti-reflet
Backsheet : Noir
Cadre : Aluminium noir
Boîte de jonction : Tyco Z-Rail IP 67

GARANTIES
Garantie constructeur: 20 ans
Garantie de production: 80% à 25 ans
Câbles : Résistant UV, câble 4,0 mm2 (AWG 11), 1 000 mm
Connecteur : Tyco PV4 compatible MC4

19/34
DT14 : plan d’installation du réseau informatique de l’arche

20/34
DOCUMENT RÉPONSES DR1

Calcul de la résistance thermique de la paroi en béton de chanvre :


Conductivité Résistance
thermique thermique
Nom Épaisseur en m λ en Wꞏm-2ꞏK-1 Rth en m²ꞏKꞏW-1

Surface extérieure Q2.3

Enduit de chaux Q2.1 0,7 Q2.2

Béton de chanvre Q2.1 0,1 Q2.2

Surface intérieure Q2.3

Rth totale Q2.3

Coefficient de transmission thermique (Q2.4):

Up =

21/34
DOCUMENT RÉPONSES DR2

Calcul des déperditions thermiques :


Pertes
Paroi en kWꞏh

10260
Plancher bas

Mur extérieur

11215
Toiture terrasse
végétalisée

Plancher sous comble 1370

TOTAL

22/34
PARTIE SPÉCIFIQUE (8 points)

ARCHITECTURE ET CONSTRUCTION

Arche des petites bêtes

o Présentation de l’étude .................................................... page 24


o Questions A1 à D5 ............................................................ pages 25 à 27
o Documents techniques spécifiques DT S1 à DT S6 ...... pages 28 à 33
o Document réponse DR S1 à rendre avec la copie ......... page 34

Dans la partie spécifique, vous devez choisir entre traiter la partie A (choix 1)
ou la partie C (choix 2).
Les autres parties sont à traiter obligatoirement.

23/34
Mise en situation
L’Arche des petites bêtes est prévue pour être une construction durable. Outre son
aspect extérieur qui lui permet de s'intégrer au mieux dans son environnement, le
mode de construction doit lui aussi respecter les trois piliers du développement
durable. Pour ce faire, le choix a été fait de réaliser la structure porteuse de l'Arche en
bois.
La suite de l'étude porte sur un portique transversal de la charpente, grisé sur la vue
en perspective. Ce portique est constitué d’une poutre horizontale, de deux poteaux
de rive et d’un poteau central.

Vue en perspective de la charpente

Les normes de constructions européennes (Eurocodes) imposent 2 types de


vérifications pour les structures :
 les États Limites de Services (ELS) : il s'agit de vérifier que les déformations de
la structure restent inférieures à une valeur limite réglementaire.
 les États Limites Ultimes (ELU) : il s'agit de vérifier que les contraintes dans le
matériau restent inférieures à une valeur limite réglementaire.
Pour les constructions en bois, ces valeurs limites sont données dans l'Eurocode 5.

24/34
Travail demandé
Problématique : Pourquoi avoir choisi d'utiliser du bois lamellé-collé
plutôt que du bois massif pour les principaux éléments de la
charpente ?
Une première étude d’un portique en bois massif (BM), représenté sur le DT S1b, a
été menée ; chaque élément de ce portique (poutre ou poteau) étant d'un seul
morceau. Les résultats de cette étude sont présentés sur le document DR S1. Cette
solution n’a pas été retenue par l’architecte qui lui a préféré un portique en bois lamellé-
collé (BLC), représenté sur le DT S1a. L’objectif de cette partie est de valider le choix
de l’architecte après comparaison des deux solutions.
Les calculs, justifications et autres réponses sont à rédiger sur la copie.
Toutes les réponses numériques sont à reporter sur le document réponses DR S1 qui
sera rendu avec la copie.

Choix 1

Partie A : Quel est l’impact environnemental des types de bois étudiés ?


Question A.1 Expliquer ce qu'est le bois lamellé-collé, en précisant sa constitution et
son mode de fabrication.

Question A.2 Déterminer le volume de la poutre en bois massif, à partir du document


DT S1b, définissant la géométrie du portique.
DT S1b
Compléter la case correspondante du document comparatif DR S1
DR S1 (ligne QA.2).

Selon le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment), l'énergie grise est


l’énergie primaire consommée tout au long du cycle de vie d’un composant d’ouvrage.
Question A.3 Identifier l'énergie grise du bois lamellé-collé (en kWhꞏm-3), à partir du
Document Technique DT S2 donnant l'énergie grise par mètre cube des
DT S2, principaux matériaux de construction, puis calculer l’énergie grise de la
DR S1 poutre en bois lamellé-collé (en kWh).

Question A.4 Conclure sur le type de bois le plus adapté à une construction durable
sur la base de ce critère énergétique.

Partie B : Quelles sont les caractéristiques mécaniques des types de bois


étudiés ?
Pour mener à bien l'étude en résistance des matériaux, il est nécessaire de connaître
certaines caractéristiques mécaniques du bois utilisé.
Question B.1 Identifier l’essence utilisée pour le BLC, ainsi que la classe de
résistance d'après les informations données dans le cartouche des plans
DT S3, de la charpente du Document Technique DT S3.
DR S1
25/34
Selon la classe de résistance du bois, l'Eurocode 5 fixe les grandeurs caractéristiques
à prendre en compte (voir DT S4).

Question B.2 Relever sur les extraits de l'Eurocode 5 du DT S4, le module d'élasticité
moyen axial E0,g,mean (en Mpa) et la masse volumique caractéristique ρk
DT S4 (en kgꞏm-3) d’un bois lamellé-collé homogène de classe GL24.
DR S1

Question B.3 En prenant 10 mꞏs-² comme valeur pour la pesanteur, calculer le poids
propre de la poutre en BLC (en daN).
DT S1
En déduire la charge linéique correspondante à prendre en compte.
DR S1

Des simulations numériques des portiques ont permis d'obtenir les diagrammes des
efforts de cohésion dans les différents éléments (voir DT S5).
Question B.4 Indiquer les sollicitations auxquelles sont soumis les différents éléments
du portique (poutre, poteaux de rive, poteau central) à partir du DT S5.
DT S5 Justifier.

La poutre horizontale est essentiellement soumise à de la flexion, c'est donc cette


caractéristique qui sera vérifiée par la suite.

Question B.5 Relever, dans le DT S4, la contrainte de flexion admissible fm,g,k en Mpa
pour un bois lamellé-collé homogène de classe GL24.
DT S4
DR S1

Choix 2

Partie C : Les 2 types de bois vérifient-ils les critères des États Limites Ultimes ?
Dans cette étude, la vérification des ELU porte sur les contraintes dans la poutre.
Rappel : La contrainte maximale en flexion est :
𝑀
𝜎 ℎ⁄2
𝐼

où Mf : moment fléchissant dans la section


h : hauteur de la section
IGz : moment quadratique de la section


pour une section rectangulaire 𝐼 où b et h sont respectivement la
largeur et la hauteur de la section.

26/34
Question C.1 Déterminer le moment fléchissant maximal atteint dans la poutre en
DT S5 BLC à partir des diagrammes des moments fléchissants du DT S5.
DR S1

Question C.2 Calculer le moment quadratique en m4 de la section de la poutre en


DT S1 BLC, à l'aide du plan du portique du DT S1a.
DR S1

Question C.3 Calculer la valeur de la contrainte maximale (en MPa) dans chacune
DT S1 des poutres (BLC et BM) en prenant Mf = 185 kNꞏm.
DR S1

Question C.4 Conclure sur le document comparatif DR S1 en précisant si le critère


DT S1 des ELU est vérifié ou non pour les deux types de bois.
DR S1

Partie D : Les 2 types de bois vérifient-ils les États Limites de Services ?


Dans cette étude, la vérification des ELS porte sur la flèche de la poutre. Selon
l'Eurocode 5, pour des éléments structuraux supportant une toiture, on doit toujours
vérifier que 𝑓 où l est la portée de la poutre.

Question D.1 Déterminer, à l'aide du plan du portique du DT S1a, la portée à prendre


DT S1 en compte.
DR S1 Calculer la flèche admissible selon l'Eurocode 5 pour le portique en
BLC.

Les simulations numériques ont permis d'obtenir les déformées et les flèches en tout
point des portiques (voir DT S6)
Question D.2 Déterminer, d'après les résultats du DT S6, la flèche maximale de la
DT S6 poutre en BLC.
DR S1 Conclure sur le document comparatif DR S1 en précisant si le critère
des ELS est vérifié ou non pour les deux types de bois.

Question D.3 Choisir la solution la plus adaptée pour le portique en prenant en


compte les critères environnementaux et réglementaires, en utilisant les
DR S1 résultats obtenus dans le DR S1.

Question D.4 Argumenter sur la difficulté de réaliser une poutre en bois massif en
vous basant sur les résultats donnés dans le DT S7 qui donne des
DT S7 valeurs moyennes de caractéristiques des arbres.

Question D.5 Conclure en justifiant sur la pertinence de l'utilisation du bois lamellé-


collé pour la poutre du portique.

27/34
Document technique spécifique DT S1a : Vue en élévation du portique en bois lamellé-collé

28/34
DT S1b : Vue en élévation du portique en bois massif

29/34
DT S2 : Énergie grise des principaux matériaux de construction

DT S3 : Cartouche des plans de charpente

30/34
DT S4 : Valeurs caractéristiques (d'après Eurocode 5)

Tableau 1: Valeurs caractéristiques des bois massifs résineux

Tableau 2: Valeurs caractéristiques des bois lamellés-collés

31/34
DT S5 : Diagrammes d'efforts de cohésion dans le portique en BLC

32/34
DT S6 : Déformées des portiques

Déformée portique BM

Déformée portique BLC

Les déformations sont accentuées pour faciliter la lecture. (Échelle : 10 mm)

DT S7 : Taille des arbres

Taille à Durée de
Arbres Port/Houppier Croissance Largeur
10/20 ans vie
Douglas conique rapide 5/18 m 3m 600ans
Pin maritime irrégulier rapide 6/13 m 5m 600ans
Pin sylvestre irrégulier rapide 5/13 m 3m 300ans
Sapin blanc conique rapide -/10 m - 800ans
Cèdre du Liban étagé lente -/9m - 300ans
Épicéa conique rapide 6/13 m 3m 200ans
Mélèze conique rapide 6/15 m 3m 800ans

33/34
DOCUMENT RÉPONSE DR S1 Comparatif Bois Lamellé-collé / Bois Massif

Unités BLC BM

QA.2 : volume poutre m3 2,265

QA.3 : énergie grise


kWhꞏm-3 500
matériau
QA.3 : énergie grise
kWh 1039,5
poutre
QB.1 : essence
Sapin ou Épicéa
utilisée
QB.1 : classe de
C22
résistance
QB.2 : module
MPa 10000
d'élasticité

QB.2 : masse volumique kgꞏm-3 340

QB.3 : poids propre


daN 706,9
poutre
QB.3 : charge
daNꞏm-1 38,2
linéique
QB.5 : contrainte
MPa 22
admissible
QC.1 : moment
fléchissant kNꞏm 190
maximal
QC.2 : moment
m4 4,852.10-3
quadratique
QC.3 : contrainte
MPa
maximale

QC.4 : ELU vérifiés ?

QD.1 : portée m 8,25

QD.1 : flèche admissible mm 33

QD.2 : flèche maximale mm 9,1

QD.2 : ELS vérifiés ?

34/34
PARTIE SPÉCIFIQUE (8 points)

ÉNERGIE ET ENVIRONNEMENT

Protection des méduses – la zone Océan

o Présentation de l’étude et questionnement ................... pages 24 à 27


o Documents Techniques ................................................... pages 28 à 31
o Documents Réponses ...................................................... pages 32 à 33

Dans la partie spécifique, vous devez choisir de traiter la partie A


(choix 1) ou la partie C (choix 2). La partie B est à traiter
obligatoirement.

23/33
Mise en situation
Extrêmement répandue, la méduse lune
fréquente toutes les mers et les océans du
globe, à l’exception des eaux très froides des
régions polaires. La prolifération des méduses
est un indicateur du réchauffement de la
température des eaux, mais aussi de la
disparition de leurs prédateurs (tortues
marines, thons, poisson-lune…).
Afin de sensibiliser les visiteurs aux effets du
réchauffement climatique, l’aquarium des
méduses est situé à l’entrée de l’Arche des petites bêtes. Dans la première zone (zone
d’alerte sur les menaces pesant sur l’environnement), l’idée principale est de prévenir
l’homme quant à l’urgence d’agir pour sauver la biodiversité.
Pour éviter toute mort rapide des méduses en captivité, il est essentiel de garantir
certaines conditions de vie au niveau de leur aquarium. Il est spécialement conçu pour
les méduses afin de créer un flux d'eau continu. Il a, de plus, des formes arrondies afin
que les méduses ne puissent pas se bloquer dans les coins. Une filtration est
également assurée pour que ces dernières ne puissent pas être aspirées. La
température optimale pour la conservation des méduses est comprise entre 18 et
22°C.

Travail demandé
Comment assurer un flux continu d’eau dans l’aquarium des
méduses ?
Le constructeur de l’installation décide d’utiliser une pompe électrique. L’alimentation
en énergie électrique de la pompe se fait à partir du réseau de distribution EDF via un
modulateur de puissance de type gradateur pour assurer la variation de débit de la
pompe. Le contrôle de la température est réalisé via un asservissement de
température (non étudié ici) agissant sur un échangeur thermique. Afin d’éviter que les
méduses ne soient aspirées par le système de circulation de l’eau, un filtre est placé
en sortie du bassin. Le schéma de principe de l’installation est fourni dans le document
technique DTS1.
Le cahier des charges impose un débit volumique de 500 Lꞏh-1 (soit 1,39.10-4 m3ꞏs-1).
Le choix du matériel devra permettre une utilisation au plus près du point de
fonctionnement optimum et ainsi obtenir un rendement de la pompe supérieur à 60%.

24/33
Choix 1
Partie A : vérification des performances hydrauliques

Question A.1 La structure de la chaine de puissance du système hydraulique est


donnée sur le DRS1. Compléter le DRS1 en indiquant la nature
DTS1 des flux d’énergie ainsi que les grandeurs flux et efforts de ces
DRS1 énergies. Préciser les unités.
Remarque : seule la partie hydraulique est étudiée

Hypothèse de calcul : les pertes de charges régulières sont négligeables devant les
pertes de charges singulières (voir DTS2).
Une étude des équipements choisis pour la réalisation du circuit hydraulique permet
de dresser le tableau suivant reprenant les caractéristiques hydrauliques des différents
appareils.

Coefficient de pertes de
Appareil Nombre
charge ξ

Echangeur 1 60

Filtre 1 80

Coude 90° 4 1,5

Question A.2 Calculer la vitesse d’écoulement du fluide, en utilisant le débit fixé


par le cahier des charges et la taille des canalisations. En déduire
DTS1 la pression dynamique à l’intérieur des canalisations (en Pascal).
DTS2

Question A.3 Estimer la pression perdue (en Pascal) dans le circuit hydraulique
à cause des singularités (pertes de charges singulières), à l’aide
DTS2 des caractéristiques du réseau présenté dans le tableau précédent.
Vérifier que les pertes de charges singulières représentent une
perte de pression d’environ 3,6 mCE (mCE : mètre de colonne
d’eau, voir DTS2).

Les pertes de charges régulières sont estimées à 1,5 mCE.


Question A.4 Estimer la différence de pression minimale que devra fournir la
pompe. Donner le résultat en mètres de colonne d’eau puis en
DTS2 Pascal. Déterminer la puissance hydraulique nécessaire à la
circulation de l’eau au débit voulu.

25/33
Le choix du constructeur se porte sur la pompe dont la documentation technique est
donnée en DTS3.

Question A.5 Justifier le choix de la pompe suivant deux critères.


DTS3

Partie B : vérification des performances électriques


Le choix du constructeur pour la modulation de puissance se porte sur un gradateur.
L’objectif est de vérifier le respect du cahier des charges en termes de rendement de
la pompe.
Des essais sont réalisés sur le système réel afin de vérifier la consommation électrique
de la pompe. Les résultats des mesures sont présentés sur le DTS4. L’essai est réalisé
alors que la puissance hydraulique de la pompe est de 7W.

Question B.1 Déterminer le type de gradateur à mettre en œuvre (angle de


phase ou train d’ondes), sachant que celui-ci est utilisé pour piloter
une pompe. Justifier ce choix.

Le Document Technique DTS5 présente différents choix possibles pour le gradateur.


Question B.2 Donner la référence du gradateur le plus adapté au pilotage de la
pompe en place. Justifier le choix en définissant les critères pris
DTS4 en compte.
DTS5

Question B.3 Calculer les puissances active, réactive et apparente du moteur


lors de l’essai.
DTS4

Question B.4 Déterminer le rendement de la pompe dans ces conditions.

Question B.5 Conclure quant au respect du cahier des charges.

26/33
Choix 2
Partie C : vérification des performances de régulation

Afin de garantir un débit de 500 Lꞏh-1, une régulation de débit est mise en place (voir
DTS1). Le correcteur utilisé est un correcteur proportionnel de constante K=2.
Le cahier des charges fixe une erreur acceptable sur le débit de 10%.
Cette boucle de régulation nécessite l’utilisation d’un débitmètre. Les caractéristiques
techniques de ce dernier sont données dans le DTS6.

Question C.1 Calculer la constante de transfert du débitmètre, en utilisant les


données techniques du DTS6.
DTS6

Le schéma bloc de la boucle de régulation est donné sur le DRS2.


Question C.2 Compléter le schéma bloc de régulation sur le DRS2 en plaçant
dans chaque bloc vide les noms suivants : Gradateur, Correcteur,
DRS2 circuit hydraulique, débitmètre, pompe.
Compléter le schéma bloc de régulation sur le DRS2 en indiquant
les valeurs numériques de la constante du débitmètre, de la
consigne et de l’adaptation de consigne.

Pour assurer la maintenance des filtres, le système est régulièrement arrêté. Lors du
redémarrage du système, la consigne passe donc de 0 à 500 Lꞏh-1. Le document
technique DTS7 présente les résultats de la simulation de cet asservissement de débit.
Question C.3 Mesurer l’erreur statique constatée sur la simulation du démarrage
de l’installation donnée sur le document DTS7.
DTS7
Conclure sur le respect ou non du cahier des charges.

Question C.4 Proposer une solution technologique permettant de diminuer


l’erreur statique et permettre au système de fonctionner au plus
près du point de fonctionnement défini dans le cahier des charges.

Conclusion
Question C.5 A la vue des différentes analyses menées dans cette partie et des
choix du constructeur, conclure sur la capacité du système à
assurer la circulation de l’eau dans le respect du cahier des
charges.

27/33
DTS1 : Schéma de principe de l’installation hydraulique

Diamètre intérieur des canalisations PVC : 16 mm

28/33
DTS2 : formulaire pertes de charges – dynamique des fluides
Pertes de charge dans un réseau fluidique :
On distingue les pertes de charges régulières (dues aux frottements dans une
canalisation de géométrie constante) et les pertes de charges singulières (dues aux
variations de géométrie dans une canalisation).
Pertes de charges singulières :

𝑃𝑑𝑐 𝜉. 𝑃
Où :
𝑃𝑑𝑐 : pertes de charges singulières en Pascal (Pa)
𝜉 : coefficient de perte de charges singulières (sans dimension)
𝑃 : pression dynamique en Pascal (Pa)
Pression dynamique :

𝑉
𝑃 𝜌.
2
Où :
𝑃 : pression dynamique en Pascal (Pa)
𝜌 : masse volumique (eau de mer : 1020 kgꞏm-3)
V : vitesse d’écoulement du fluide en m.s-1
Lien entre débit et vitesse d’écoulement
Q
V
S
Où :
𝑉 : vitesse d’écoulement en mꞏs-1
𝑄 : débit volumique en m3ꞏs-1
𝑆 : section de la canalisation en m²
Lien entre Pascal et mètre de colonne d’eau

1𝑚𝐶𝐸 9810 𝑃𝑎
Puissance hydraulique
𝑃 𝑄 . Δ𝑃

Où :
𝑃 : puissance hydraulique en Watt (W)
𝑄 : débit volumique en m3ꞏs-1
Δ𝑃 : différence de pression aux bornes de la pompe en Pascal (Pa)

29/33
DTS3 : documentation technique Pompe EheimCompactOn 1000
La pompe pour aquarium CompactOn 1000 possède un débit
variable de 400 à 1000Lꞏh-1, assurant le bien-être des poissons en
silence.
À la fois pompe de brassage et pompe de refoulement, la grille
d'aspiration garantit une protection maximale pour la faune qui vit
dans l'aquarium.
Économique et très compacte, elle ne prend pas beaucoup de
place et de puissance absorbée 15 W.
La pompe EheimCompactOn 1000 protège vos poissons de toutes
les impuretés qui s'installent régulièrement dans leur lieu de vie.
Caractéristiques :
- pompe pour aquarium de 450 L
- débit : 400 à 1000 Lꞏh-1
- assure le bien-être
- silencieuse
- grille d'aspiration
- totalement submersible
- puissance électrique 15W
- hauteur de refoulement : 6m

DTS4 : mesures de la consommation électrique de la pompe

146 V
086 mA PF 0.74
50 Hz

30/33
DTS5 : choix du gradateur
Référence 009100 009101 008200 008201

Type de Angle de Angle de


Train d’ondes Train d’ondes
gradateur phase phase

Fréquence
50/60 Hz 50/60 Hz 50/60 Hz 50/60 Hz
d’alimentation

Tension
1x230 V 1x230 V 1x230 V 1x230 V
d’alimentation

Intensité
2A 9A 2A 9A
Moteur

Prix 180 € HT 210 € HT 230 € HT 260 € HT

DTS6 : caractéristiques techniques du débimètre choisi


Étendue de la mesure 0 à 750 Lꞏh-1

Sortie 0–5V

Température d’utilisation -10° … +60°C

Pression maximale d’utilisation 8 bars sous 40°C

Protection IP 67

Précision de la mesure  2%

DTS7 : résultats de la simulation lors du démarrage du système

Débit (consigne et Simulation) en L/h en fonction du temps en s

31/33
DOCUMENT RÉPONSE DRS1

Grandeurs

Nature

32/33
DOCUMENT RÉPONSE DRS2

Commande Tension Puissance hydraulique


Consigne de Adaptation
débit [L.h-1] de consigne + Erreur Débit [Lꞏh-1]

Kc= 2
-

Noms des appareils

Valeurs numériques

33/33
PARTIE SPÉCIFIQUE (8 points)

INNOVATION TECHNOLOGIQUE ET ECO-


CONCEPTION

Arche des petites bêtes

o Présentation de l’étude et questionnement ............... pages 24 à 29


o Documents Techniques ............................................... pages 30 à 34
o Documents Réponses .................................................. pages 35 à 36

Dans la partie spécifique, vous devez choisir de traiter la partie B


(choix 1) ou la partie D (choix 2).
Les autres parties A et C sont à traiter obligatoirement.

21-2D2IDITEC 23/36
Mise en situation
Afin d’assurer une meilleure sécurité de l’Arche des petites bêtes, une étude est
menée afin de remplacer la passerelle d’entrée fixe par un système (passerelle +
pont-levis) mobile bloquant le passage pendant les horaires de fermeture du parc
de Thoiry. Le pont sera actionné par 2 câbles tirés par un treuil installé sur la berge,
sous la structure d’accès. Sa commande sera programmée ou effectuée à distance.
La passerelle de sortie emploiera une solution équivalente non étudiée ici.

Zone d’étude
Passerelle vers l’arche Pont-levis

Câbles

Etang Berge
Treuil

Principe de la future structure mobile


d’accès à l’Arche

Une structure rigide doit assurer


Arche le guidage des câbles grâce à un
point d’appui en hauteur.
Points d’appui
Symboliquement, il est décidé de
pour les câbles
lui donner la forme d’une arche,
le visiteur devant la franchir afin
d’accéder à l’Arche des petites
bêtes.
L’ensemble de la structure sera
en bois (pin) afin de s’intégrer
non seulement à l’environnement
et au bâtiment existant, mais
aussi pour valoriser la démarche
d’éco-conception.

Pont-levis en position ouverte


21-2D2IDITECbaissé 24/36
La structure ne doit pas dépasser les 5 mètres de hauteur pour ne pas être visible
depuis l’extérieur du parc.
Une solution consommant un minimum d’énergie lors des mouvements de
relèvement / descente du pont-levis est recherchée. Deux solutions techniques
structurelles sont comparées : une version A classique et une version B avec
contrepoids qui rapporte le centre de gravité du pont mobile plus près de son axe de
rotation, mais qui est plus lourde.

Version A : Pont-levis et arche statique fixée au sol

P
Pivot
Pont-levis baissé
Arche fixe

Pont-levis relevé

Version B : Pont-levis avec arche mobile fixée au pont

Contrepoids

Pivot P
Pont-levis baissé

Arche mobile

P
Pont-levis relevé

21-2D2IDITEC 25/36
Travail demandé
Partie A : Comment choisir la structure la plus adaptée d’un point de vue
fonctionnel et éco-environnemental ?
Cette partie est traitée à partir de simulations numériques effectuées sur les deux
versions de pont, avec les mêmes paramètres d’entrées (loi de vitesse sur les câbles
tractant le pont mobile, matériaux employés). Les frottements ont été négligés dans
l’étude.
Validation du mouvement.
Afin de comparer les mouvements des deux versions, une loi de vitesse de traction
des câbles est définie. Elle est donnée dans le DT-S1.
Question A.1 Déterminer la valeur de l’accélération en m·s-² sur chacune des
plages de vitesse. Indiquer si cette loi de vitesse est cohérente avec
DT-S1, l’exigence de durée de fermeture de l’accès à l’Arche des animaux.
DT-S2

Les DT-S3 et DT-S4 représentent les résultats de simulation pour chacune des deux
solutions.
Question A.2 Identifier l’angle d’inclinaison maximal obtenu par chaque solution.
DT-S2, Indiquer pour chaque solution si l’exigence angulaire du pont en
position haute est respectée.
DT-S3 et
DT-S4.

Le treuil est composé d’un motoréducteur et d’un tambour unique sur lequel
s’enroule les 2 câbles (voir DT-S6). Il permet d’enrouler les deux câbles à une
vitesse constante.
Validation de la puissance du moteur
Question A.3 À partir des documents DT-S3 et DT-S4, identifier l’effort de traction
maximale des câbles nécessaire pour chaque solution.
DT-S3 et
DT-S4

Question A.4 Identifier dans le DT-S1 la vitesse maximale de déplacement des


câbles.
DT-S1, Dans la plage de vitesse constante, calculer, pour chaque solution,
DT-S3 et la puissance nécessaire pour tracter les câbles.
Identifier, pour chaque solution, si l’exigence de puissance maximale
DT-S4 est respectée.

21-2D2IDITEC 26/36
Choix d’une solution structurelle consommant le moins d’énergie sur un déplacement
Question A.5 Les documents DT-S3 et DT-S4 donnent la puissance moyenne
développée. Calculer, pour chaque solution, l’énergie consommée
DT-S3 et pour un cycle de levage (d’une durée de 21 secondes).
DT-S4
Indiquer la solution consommant le moins d’énergie.

Choix de la solution structurelle ayant un bilan énergétique global le plus favorable.


Question A.6 Une analyse du cycle de vie des deux solutions est présentée sur le
DT-S5, sur un critère d’énergie dépensée. Indiquer quel facteur
DT-S5 propre à chaque solution impacte le plus ce bilan énergétique.
Conclure en choisissant la solution qui s’inscrit le mieux dans une
démarche d’éco-conception.

Choix 1
Partie B : Comment dimensionner le treuil ?
La solution structurelle A est retenue pour cette étude.
Afin d’assurer le relevage du pont levis en 21 secondes, les câbles doivent être
entraînés à la vitesse linéaire de 50 mm·s-1.
L’effort de traction maximale est de 24000 N.
Le tambour d’un treuil (voir DT-S6) est le cylindre sur lequel s’enroule le câble. Dans
la gamme de treuil choisie son diamètre est de 100 mm.
Question B.1 Calculer la fréquence de rotation en tr·min-1 que doit avoir le tambour
lors du relevage du pont.

Question B.2 Calculer la puissance maximale développée par le câble.


Le rendement du tambour du treuil est évalué à 0,9. Calculer la
puissance développée par le motoréducteur.

Question B.3 Le document DT-S7 donne quelques caractéristiques de


DT-S2 motoréducteurs présélectionnés pour le treuil.
Choisir un motoréducteur qui doit également satisfaire l’exigence de
DT-S7 puissance maximale.

21-2D2IDITEC 27/36
Question B.4 Le document DR-S3 représente partiellement le pont en position
baissée à l’échelle 2 :100. Déterminer la position du point A d’attache
DR-S3 du câble lorsque le pont est en position levée. Déduire la longueur de
câble à enrouler pour relever le pont. Calculer le nombre de tours
que doit faire le treuil pour relever le pont.

Partie C : Quels sont les efforts supportés par la liaison pivot du pont-levis ?

Une étude par simulation a été menée, les paramètres et les résultats sont présentés
sur le DR-S1.
Question C.1 Représenter sur le DR-S1 les composantes de la résultante de
l’action mécanique du sol sur le pont. Échelle 1cm pour 2000 N.
DR-S1
Calculer l’intensité de la résultante de cette action mécanique.

Question C.2 Préciser la direction de résultante de l’action mécanique du câble


sur le pont. Justifier votre réponse.
DR-S1

Le projet de réalisation de la liaison pivot avec le support (sol) en O est présenté sur
le DT-S8.
Question C.3 Calculer l’intensité de la résultante de l’effort qui s’appliquera sur
chaque axe participant à la liaison pivot.
DT-S8

Choix 2

Partie D : Comment dimensionner la liaison pivot du pont-levis ?


Pour s’inscrire dans la démarche d’écoconception une étude préliminaire envisage la
réalisation des axes de la liaison pivot en bois. On souhaite valider ce choix.
Pré-dimensionnement : un logiciel de calcul a permis de tracer le graphe (DR-S2)
donnant le diamètre minimal de chaque axe de la liaison pivot en fonction de l’effort à
supporter pour différents matériaux.

21-2D2IDITEC 28/36
Question D.1 Déterminer le diamètre minimal d’un axe en pin pour un effort dans
la liaison 23100 N. Faire apparaître votre tracé sur le graphe.
DT-S9
DR-S2

Une vérification de résistance du matériau à la pression de contact doit être faite.


La pression de contact se calcul de la manière suivante :
• P=F/S
• P est la pression de contact en N·mm-2
• F est l’effort dans chaque axe de la liaison, F = 11550 N
• S est le surface projetée, S = D x L
• D = Diamètre de l’axe
• L = longueur du guidage est de 80 mm.
• La pression maximale admissible par le matériau est Pmax = 25 N·mm².

Question D.2 Valider ou non le choix du diamètre de l’axe au regard de la


pression de contact.

Le risque d’usure dans une telle liaison réalisée bois sur bois est important.

Question D.3 Indiquer sur quelles paramètres dimensionnels il est possible d’agir
pour limiter l’usure dans cette liaison.

Question D.4 Le bureau d’études renonce finalement à ce principe de solution


bois sur bois. Proposer sous forme d’un schéma commenté une
solution technique alternative.

21-2D2IDITEC 29/36
DT-S1 : Loi de vitesse de traction des câbles programmée sur le
logiciel de simulation

DT-S2 : Diagramme des exigences

« requirement »
Puissance maximale

Ld= « 1.3.2 »
Text = « le treuil doit avoir
une puissance maximale de
1,5 kW »

21-2D2IDITEC 30/36
DT-S3 : Analyse du déplacement angulaire du pont et de l’effort
total dans les câbles avec la solution A

DT-S4 : Analyse du déplacement angulaire du pont et de l’effort


total dans les câbles avec la solution B

21-2D2IDITEC 31/36
DT-S5 : Résultats comparatifs de simulations numériques
environnementales sur le pont-levis sur 50 ans

Version A : masse totale : 989,1


989 kgkg Version B : masse totale : 22700
705,8
kg kg

Matériau Utilisation Matériau Utilisation


7000

6000
Energie dépensée en MJ

5000

4000

3000

2000

1000

21-2D2IDITEC 32/36
DT-S6 : architecture du treuil

Câble 1 Câble 2

Motoréducteur
Tambour

DT-S7 : Tableau comparatif de motoréducteurs


Motoréducteur Puissance en kW Fréquence de Prix HT en euros
rotation en tr/min

ITH123 - 11 1,1 9,7 1100


ITH143 - 11 1,1 5,5 2049
ITH133 - 15 1,5 10 1667
ITH143 - 15 1,5 5,5 2049
ITH143 - 22 2,2 9,5 1789
ITH133 - 22 2,2 5,5 2119

21-2D2IDITEC 33/36
DT-S8 : Solution constructive souhaitée par l’architecte pour
réaliser la liaison pivot entre le pont-levis et son support sur la
berge
Le matériau envisagé dans le projet initial reste, pour une homogénéité, le pin.
Compte tenu du mouvement attendu (faible angle, faible vitesse), la liaison pivot
entre le pont et son support pourra être réalisée par une articulation. 2 axes (gauche
et droit) se monteront en force dans des logements du support fixé au sol. Un léger
jeu est prévu entre les alésages du tablier et les 2 axes afin d’assurer la mobilité.

Vue de l’axe gauche


monté dans le support

Axe gauche Support ancré au sol


Tablier
Vue de l’axe gauche (ou
Vue de la liaison pivot assemblée droit) démonté

Diamètre de
l’axe de la
2 2 liaison pivot

Vue en éclaté de l’ordre de montage des éléments Vue du tablier démonté

21-2D2IDITEC 34/36
DR-S1 : détermination des actions de contact par résolution du PFS
appliqué au tablier du pont-levis à l’aide un logiciel de calcul
Étude statique sur le pont (tablier) du pont-levis version A dans le cas le plus critique
de la partie 1, soit en position horizontale. Elle se simplifiera par les hypothèses
suivantes : le problème est plan (dans le plan (O, X, Y)) et les actions des 2 câbles
de traction sont modélisées par une unique action somme des deux. Aucun piéton ne
doit être présent sur le tablier durant les manœuvres (pas d’action mécanique due à
leur poids).
Bilan des actions mécaniques sur le tablier du pont isolé :

• Poids P (9700 N) en G
• Action du câbles sur le pont dans la liaison pivot en A
• Action du sol sur le pont dans la liaison pivot en O

Résultats :
Action Poids en G Action des câbles en A Action du support en O

Résultante Moment Résultante Moment Résultante Moment

X 0 0 - 23 023 0 23 023 0

Y - 9 703 0 8380 0 1 323 0

Z 0 0 0 0 0 0

Les composantes de résultantes sont en N, celles de moment en N·m.

21-2D2IDITEC 35/36
DR-S2 Détermination du diamètre minimal des axes de la liaison
pivot du pont en fonction de l’effort dans la liaison selon le critère
de cisaillement

Diamètre minimal
en mm Pin

Aluminium

Acier faiblement
allié

║F O support → pont ║
0 5000 10000 15000 20000 25000 30000 (N)

Abaque de dimensionnement pour un coefficient de sécurité de 2

Diamètre minimal de l’axe de la liaison pivot =

DR-S3 Détermination de la longueur de câble à enrouler

Position
ouverte
du pont
(22°)

21-2D2IDITEC 36/36
PARTIE SPÉCIFIQUE (8 points)

SYSTÈMES D’INFORMATION ET NUMÉRIQUE

Protection des méduses – la zone Océan

o Présentation de l’étude .................................................... page 24


o Questionnement .............................................................. pages 25 à 28
o Documents techniques spécifiques DT S1 à DT S4 ...... pages 29 à 32
o Documents réponses DR S1 à DR S2 ............................. pages 33 à 34

Dans la partie spécifique, vous devez choisir de traiter la partie B


(choix 1) ou la partie D (choix 2).
Les autres parties A, C et E sont à traiter obligatoirement.

21-2D2IDSIN 23/34
Mise en situation
Extrêmement répandue, la méduse lune
fréquente toutes les mers et les océans du
globe, à l’exception des eaux très froides des
régions polaires. La prolifération des méduses
est un indicateur du réchauffement de la
température des eaux, mais aussi de la
disparition de leurs prédateurs (tortue marine,
thon, poisson-lune…).
Afin de sensibiliser les visiteurs aux effets du
réchauffement climatique, l’aquarium des
méduses est situé à l’entrée de l’Arche des petites bêtes. Dans la première zone (zone
d’alerte sur les menaces pesant sur la nature), l’idée principale est de prévenir
l’Homme quant à l’urgence d’agir pour sauver la biodiversité.
Pour éviter toute mort rapide des méduses en captivité, il est essentiel de garantir
certaines conditions de vie au niveau de leur aquarium :
• il est conçu pour créer un flux d'eau continu ;
• il a des formes arrondies afin que les méduses ne puissent pas se bloquer dans
les coins ;
• une filtration est assurée pour que les méduses ne soient pas aspirées ;
• la température optimale est comprise entre 18 et 22 °C.

Travail demandé

Problématique : comment garantir la température de l’eau


satisfaisante pour les méduses dans l’aquarium ?
Le constructeur de l’installation décide d’utiliser une sonde de température de type
PT100. Cette sonde convertit une température en résistance électrique (Ω). Un
montage de type Pont de Wheatstone est alors utilisé pour obtenir une image de la
température sous la forme d’une tension continue qui doit être comprise entre 0V et
5V. Cette tension est ensuite convertie en signal numérique afin d’être traitée dans un
régulateur Tout Ou Rien. Le signal de commande en sortie du régulateur est transmis
au système de pilotage grâce à un bus de terrain de type KNX.
La précision voulue en terme de mesure de température est de 0,5°C.
Le cahier des charges impose le contrôle de la température dans le bassin toutes les
secondes et qu’elle reste toujours comprise entre 18°C et 22°C.

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Partie A : comment acquérir la température de l’eau ?
La structure de la chaine d’information est donnée sur le DR S1
Question A.1 Indiquer la nature et le type d’information qui circule entre les
différents éléments en complétant le DR S1.
DR S1
• Liste des mots utilisables pour le type d’information (ligne du
haut) : température, tension, résistance ;
• liste des mots utilisables pour la nature des informations
(ligne du bas) : numérique, analogique.

Le concepteur de l’aquarium a choisi une sonde de température de type PT100 dont


les caractéristiques sont données dans le DT S1. Pour garantir une plage de mesure
suffisante, on souhaite être en capacité de mesurer une température comprise entre
0°C et 55°C.
Question A.2 Justifier l’emploi d’une sonde PT100 pour mesurer la température,
à partir des données du cahier des charges et des données
DT S1 techniques du DT S1.

Question A.3 Relever les valeurs de résistances de la PT100 correspondant aux


valeurs extrêmes que l’on souhaite pouvoir mesurer.
DT S1

Choix 1
Partie B : comment adapter le signal de la mesure de température ?
Le système d’adaptation choisi est un pont de Wheatstone dimensionné pour donner
les résultats présentés dans le DT S2. La figure suivante représente la chaine
d’acquisition du système :

Température Tension
K1 K2

Question B.1 Calculer la valeur de K, coefficient de transfert de la chaine de


mesure.

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Question B.2 Conclure sur le respect ou non du cahier des charges en termes
de plage de température mesurée et en termes de plage de tension
DT S1 en sortie du capteur pour ce modèle de pont de Wheatstone, à
DT S2 partir :
• des résultats de la question précédente ;
• des résultats présentés sur le DT S2.

La tension de sortie du pont de Wheastone est convertie en valeur numérique via un


convertisseur analogique/numérique
On considérera que la tension en entrée du convertisseur varie entre 0 et 5V pour une
température variant entre 0 et 55°C.
Le concepteur du système a choisi d’utiliser un convertisseur 8 bits, avec une plage
d’entrée de 0 à 5V.
Question B.3 Calculer le quantum du système d’acquisition en degrés Celsius
(°C) sur la plage de température définie.

Question B.4 Conclure sur la capacité du système à respecter le cahier des


charges.

Partie C : comment réguler la température de l’eau ?

Pour la suite du sujet, on considérera que le quantum du système d’acquisition est de


0,21°C. La température de consigne est réglée à 20°C. On rappelle que le cahier des
charges impose une température comprise entre 18°C et 22°C.
Le DT S3 rappelle le fonctionnement d’un régulateur TOR à hystérésis.

Question C.1 Déterminer, en décimal puis en hexadécimal, les 2 valeurs des


seuils à programmer dans la partie initialisation de l’algorithme pour
DT S3 respecter le cahier des charges.

Question C.2 Compléter la partie initialisation de l’algorithme du DR S2.


DR S2

La transmission de l’information au système se fait grâce à un bus de terrain


numérique. Il est donc nécessaire que la sortie du régulateur soit codée sur un octet.

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Question C.3 Compléter la partie TOR de l’algorithme du DR S2 en indiquant les
valeurs hexadécimales de commande COM à envoyer au système
DT S3 de chauffe.
DR S2
La figure suivante montre le résultat de la simulation du système piloté par le régulateur
TOR. On peut voir l’évolution de la température en fonction du temps.

Température (°C)
22

18

14

Temps (s)
10
500 1000 1500 2000 2500 3000 3500

Question C.4 Conclure sur la capacité du système de régulation à respecter le


cahier des charges, compte tenu de la précision attendue.

En vue de l’amélioration de la qualité de vie des méduses, on souhaite diminuer les


variations de température au sein de l’aquarium. Le nouvel écart voulu est de 2°C
autour des 20°C de consigne.
Question C.5 Proposer une modification dans le système de régulation qui
permettrait de réduire l’écart de température.

Choix 2
Partie D : comment assurer un contrôle de l’information suffisamment rapide ?

Le constructeur de l’installation a choisi un bus de terrain de technologie EIB avec


protocole KNX. Le document technique DT S4 rappelle les caractéristiques de ce type
de bus.

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Question D.1 Déterminer le nombre de bits composant un télégramme, sachant
que le régulateur doit fournir une seule donnée au système de
DT S4 chauffe.

Question D.2 Déterminer le nombre de capsules, puis le nombre total de bits à


transmettre, afin de délivrer un télégramme, en tenant compte du
DT S4 fonctionnement du bus KNX.

Question D.3 En déduire le temps (ttransmission) mis par le bus pour transmettre
l’ordre de chauffe ou de non-chauffe au système de chauffage.
DT S4

On estime le temps d’acquisition et le temps de cycle du calculateur aux valeurs


suivantes :
tacquisition = 10,8 ms et tcalcul = 100 ms
Rappel : le cahier des charges impose un contrôle de la température toutes les
secondes.
Question D.4 Conclure sur le respect ou non du cahier des charges en termes
de temps de traitement global des informations.

Partie E : conclusion générale.

Question E.1 Conclure sur les solutions mises en œuvre pour respecter le cahier
des charges en terme de contrôle de la température dans le bassin
des méduses.

21-2D2IDSIN 28/34
DT S1 : Sonde PT100
Les sondes de température de type platine (PRTD – Platinium Resistance
Temperature Detector) sont des capteurs d’un emploi courant dans l’industrie en
raison de leur grande fiabilité. Les principaux modèles rencontrés sont référencés
PT100, PT500, PT1000, ce qui indique la valeur de la résistance électrique nominale
à 0¨C.

Courbe caractéristique :

Résistance R(Ω)

Température T(°C)

21-2D2IDSIN 29/34
DT S2 : Pont de Wheatstone
Montage d’un pont de Wheatstone :

Pont de V
U Wheatstone

PT100

Courbe caractéristique :

Tension de sortie V(V)

Résistance de sonde RPT100(Ω)

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DT S3 : Régulateur Tout Ou Rien (TOR) avec Hystérésis
Caractéristique d’un régulateur TOR à hystérésis :

Signal de commande

1 100% 2

4 3 Mesure de la
0% Température (°C)
Seuil bas Consigne Seuil haut

Entrée du régulateur : numérique 8 bits – sortie du régulateur : numérique 8 bits

Cycle de fonctionnement :

1 : La température mesurée est inférieure au seuil bas de la consigne. La commande


est à 100% - le signal de commande est $FF

2 : La température est en train d’augmenter, elle est comprise entre les deux seuils.
La commande est à 100% - le signal de commande est $FF

3 : La température mesurée est supérieure au seuil haut de la consigne. La commande


est à 0% - le signal de commande est $00

4 : La température est en train de baisser, elle est comprise entre les deux seuils. La
commande est à 0% - le signal de commande est $00

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DT S4 : Bus EIB – Standard KNX
Architecture d’une installation EIB – KNX
Le circuit de puissance est alimenté en 230V ou 400V / 50 Hz. Le circuit de commande
est constitué par une paire torsadée ou par une liaison radio ou infra-rouge. La
transmission des données peut aussi se faire par courant porteur sur le circuit de
puissance.

Chaque élément connecté au bus EIB/KNX est indépendant des autres éléments. Il
est capable d'envoyer un message qui sera "entendu" par les autres éléments, mais
traité uniquement par l'élément concerné.

Technique de transmission
Les données qui forment le « message » EIB/KNX
sont transmises en mode série différentiel avec un
débit de 9600 bits/s.
Le « 0 » logique est un signal alternatif d'amplitude 5
V, superposé au 29 V. Le « 1 » logique correspond à
l'absence de signal.

Tous les participants du bus peuvent échanger des informations entre eux à l'aide de
télégrammes, découpés en différents champs, du type :

La transmission se fait par capsules. Le format d’une capsule est :

START Données Parité STOP Pause

0 X X X X X X X X X 1 1 1

START (0 logique) + 8 Données (morceau de télégramme) + Parité Paire + STOP (1


logique) + PAUSE (2 x 1 logique)

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DOCUMENT RÉPONSE DR S1

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DOCUMENT RÉPONSE DR S2
Algorithme de programmation du régulateur TOR :

Début

SeuilBas =
Initialisation
SeuilHaut =

Si
non
T<SeuilBas

Si oui
oui
T>SeuilHaut

non

COM = COM =

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