2I2D 2021 Metropole Sujet
2I2D 2021 Metropole Sujet
2I2D 2021 Metropole Sujet
SESSION 2021
SCIENCES ET TECHNOLOGIES DE
L’INDUSTRIE ET DU DEVELOPPEMENT
DURABLE
Dès que ce sujet vous est remis, assurez-vous qu’il est complet.
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L’Arche des petites bêtes du zoo de Thoiry
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Mise en situation
Le Zoo Safari de Thoiry est un parc zoologique proche de Paris accueillant plus de
1500 animaux sur environ 150 hectares du domaine du château de Thoiry. Ceci en fait
le deuxième parc le plus étendu en France et le douzième en nombre de visiteurs avec
plus de 400 000 entrées chaque année.
Vue aérienne de l’entrée de l’Arche des petites bêtes dans son environnement.
3/34
L’Arche des petites bêtes a été conçue pour répondre à 3 objectifs.
4/34
Travail demandé
Problématique générale : Comment l’arche des petites bêtes
s’inscrit-elle dans une démarche de développement durable ?
Inscription dans une démarche de développement durable
Question 1.1 Identifier, à partir des textes de présentation et du diagramme des
exigences du DT1, pour chacun des 3 piliers du développement
durable :
Mise en
situation 1 argument inscrivant le projet de l’arche dans une démarche
environnementale.
DT1
1 argument inscrivant l’arche dans une démarche sociétale.
1 argument inscrivant l’arche dans une démarche économique.
béton de chanvre poteau porteur
Question 1.3 Calculer en pourcentage, dans le cas d’un poteau en acier, la part du
transport dans l’énergie totale dépensée dans le cycle de vie puis dans
DT3 l’équivalent en kg de CO2 total rejeté, à partir du DT3.
La part du transport pour la solution en bois est quasiment nulle.
Justifier l’intérêt de l’emploi de matériaux locaux.
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Question 1.4 Calculer le rapport énergie totale acier / énergie totale bois, à partir du
DT3. Calculer ensuite le rapport équivalent en kg de CO2 total acier /
DT3 équivalent en kg de CO2 total bois, toujours à partir du DT3.
Justifier à l’aide de ces rapports le choix de la structure bois issue
d’une production locale.
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Partie 2 : Comment respecter la réglementation thermique en vigueur ?
La technique du béton projeté utilisée pour la mise en œuvre du béton de chanvre
permet d'obtenir la courbure esthétique de la face externe, voulue par l’architecte.
L'épaisseur des murs en béton de chanvre n'est donc pas constante.
Question 2.1 Relever les épaisseurs minimale et maximale des murs, données sur
les plans du DT6 (coupe AA). Calculer l'épaisseur moyenne
DT6
emoy = (emax + emin) / 2.
DR1
Compléter les cases correspondant à l’épaisseur moyenne emoy du
béton de chanvre et de l’enduit de chaux sur le DR1.
Question 2.2 Calculer les résistances thermiques des couches de béton de chanvre
et d’enduit de chaux en utilisant le DT7. Indiquer ces valeurs sur le
DT7 DR1.
DR1
On donne la longueur totale des murs : 88,77m et on néglige, pour le calcul, les
diverses ouvertures du bâtiment.
Question 2.5 Relever la hauteur des murs en béton de chanvre sur le plan donné
dans le DT6.
DT6
En déduire la surface des murs en béton de chanvre.
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Pour le confort des visiteurs, on souhaite maintenir une température à l’intérieur de
l’Arche de 19°C. La période de chauffe du bâtiment dure du 1ier octobre au 30 avril,
soit 212 jours. En raison de la forme arrondie de la paroi, le coefficient de transmission
thermique moyen est UP = 0,4 Wꞏm-2ꞏK-1.
Question 2.7 Calculer l'énergie thermique perdue au travers des parois verticales
en béton de chanvre en kWꞏh durant la période de chauffe.
DR2
Compléter le DR2 pour obtenir les déperditions thermiques totales.
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Partie 3 : Comment couvrir de manière renouvelable une partie des besoins
énergétiques de l’arche ?
Selon le diagramme de Sankey, les besoins thermiques nets sont de 21679 kWh. On
estime que ceux-ci représentent environ 70% des besoins énergétiques globaux du
bâtiment. Ces besoins sont donc évalués à 30000 kWh par an. Afin de respecter les
contraintes environnementales de l’Arche, on souhaite mettre en place des panneaux
solaires photovoltaïques pour couvrir une partie des besoins énergétiques.
Question 3.2 Justifier le choix d’une inclinaison des panneaux solaires à 45°, à
partir de l’irradiation globale présentée sur le document technique
DT11 DT11.
Question 3.5 Calculer la quantité d’énergie solaire qu’un panneau peut capter sur
une année (en kWꞏh) s’ils sont inclinés à 45°.
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Partie 4 : Comment améliorer la communication envers les publics scolaires ?
Les parcs zoologiques jouent désormais un rôle crucial dans la préservation de la
biodiversité, grâce à leur capacité à sensibiliser et à éduquer un nombre croissant de
visiteurs.
Afin de les sensibiliser à la préservation des espèces menacées d’extinction, le zoo
souhaite mettre en place le prêt de tablettes numériques permettant une visite plus
ludique pour les plus jeunes. L’application qui sera installée nécessite une
communication entre les tablettes et un accès internet. Le zoo prévoit l’accueil de
groupes scolaires de 30 enfants maximum. Deux groupes scolaires pourront effectuer
la visite de l’Arche en même temps.
Le plan d’installation du réseau informatique déjà en place est présenté sur le
Document Technique DT14.
Question 4.1 Indiquer la solution retenue pour rendre attractif l’Arche pour les
enfants, à partir du diagramme des exigences (DT1).
DT1
Question 4.4 Indiquer les deux plages d’adresses IP disponibles pour raccorder
des nouveaux appareils.
DT14
Conclusion générale
Question 4.7 Argumenter sur le bien-fondé des solutions développées, pour
chacune des 4 parties étudiées, du point de vue des 3 piliers du
développement durable.
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DT1 : diagramme des exigences
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DT3 : étude comparative d’éco-conception dans leur cycle de vie
d’un poteau porteur par simulations numériques
Material : Matériaux – Manufacture : Fabrication – Transport : Transport – Use : Utilisation
Disposal : Fin de vie – EoL potential : Recyclage potentiel
Version
installée
en bois
lamellé-
collé
Paramètres de
simulation :
- Poteau en bois lamellé-
collé épaisseur 250 mm
- Masse de 274 kg.
- Cycle de vie de 50 ans,
- Transport par camion
32 tonnes
- Distance parcourue du
lieu de fabrication au
chantier de
construction : 50 km
Version
comparative
en acier
Paramètres de
simulation :
- Poteau en acier
épaisseur 50 mm
- Masse de 1270 kg.
- Cycle de vie de 50 ans,
- Transport par camion
32 tonnes
- Distance parcourue du
lieu de fabrication au
chantier de
construction : 1500 km
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DT4 : performances des bétons de chanvre suivant trois critères
DT5 : émissions des gaz à effet de serre (en kg eq. CO2) sur l’ensemble du
cycle de vie de différents types de parois
kg eq.CO2
(1) Les données proviennent de la base INIES et de l’analyse du cycle de vie d’un mur en béton de chanvre
banché sur ossature bois réalisé par l’INRA selon la norme NF 10.010 à la demande et avec le concours du
Ministère de l’Agriculture et de l’ADEME.
Les Bétons Chanvre Tradical® ont été choisis pour cette analyse.
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DT6 : plan de structure : coupe verticale des murs
Coupe A-A
300mm
mm
Épaisseur 20 mm
200mm
Cotes en mm
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DT7 : caractéristiques des parois
Caractéristiques des parois
Coefficient de Maximum
Paroi Composition transmission thermique réglementaire Umax
Up (Wꞏm-2ꞏK-1) (Wꞏm-2ꞏK-1)
Polyuréthane 10cm
Plancher bas 0.30 0,4
Béton 20cm
Béton de chanvre
Mur extérieur A déterminer 0,45
Enduit de chaux 2 cm
Terre 8cm
Toiture terrasse Bitume d’étanchéité
0,41 0,28
végétalisée Polyuréthane 6cm
Panneau OSB 2cm
Rappels :
Rth = e / λ
Up=1 / Rth
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DT8 : résistances thermiques superficielles
Le flux thermique (Φ) traversant une paroi de surface (S), de coefficient de conduction
(U) séparant 2 milieux dont les températures ont une différence (ΔT) est :
𝛷 𝑈 ⋅ 𝑆 ⋅ 𝛥𝑇 en W
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DT10 : diagramme de Sankey des apports internes pour le chauffage
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DT12 : irradiation solaire pour la commune de Thoiry sur un plan
incliné à 45°
Irradiation globale cumulée
mois mensuelle (kWꞏhꞏm-2) - Inclinaison
45°
janvier 27
février 43
mars 89
avril 118
mai 155
juin 168
juillet 165
aout 138
septembre 101
octobre 61
novembre 30
décembre 22
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DT13 : fiche technique panneau solaire Systovi 300Wc
Systovi est une marque de panneaux solaires haut de gamme, fabriqués en France.
Le panneau solaire Systovi 300Wc, en technologie monocristalline, obtient le meilleur
rendement au mètre carré des modules à base de silicium.
Les modules full black 60 cellules d'une puissance de 300Wc obtiennent un rendement
surfacique de 18,6%. Les cellules noires qui le composent lui donnent un aspect full black
particulièrement esthétique qui s’intègre facilement sur toutes les toitures de bâtiments.
Panneau solaire compatible avec les micro-onduleurs APS DUO YC500I, YC600 et APS
QUADRI YC1000-3.
Fiche technique
DONNÉES ÉLECTRIQUES STC
Puissance crête-Pmax : 300Wc
Tension à puissance maximale : 33,24V
Intensité à puissance maximale : 8,66A
Tension de circuit ouvert : 39,48V
Intensité de court-circuit : 9,18A
DONNÉES MÉCANIQUES
Cellules solaires : Monocristallines PERC 156 x 156 mm
Disposition des cellules : 60 cellules (6 x 10)
Dimension du module (avec le cadre): 1 648 x 988 x 35 mm
Poids : 17,8 kg
Verre : Verre solaire trempé haute transparence 3.2mm, traitement anti-reflet
Backsheet : Noir
Cadre : Aluminium noir
Boîte de jonction : Tyco Z-Rail IP 67
GARANTIES
Garantie constructeur: 20 ans
Garantie de production: 80% à 25 ans
Câbles : Résistant UV, câble 4,0 mm2 (AWG 11), 1 000 mm
Connecteur : Tyco PV4 compatible MC4
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DT14 : plan d’installation du réseau informatique de l’arche
20/34
DOCUMENT RÉPONSES DR1
Up =
21/34
DOCUMENT RÉPONSES DR2
10260
Plancher bas
Mur extérieur
11215
Toiture terrasse
végétalisée
TOTAL
22/34
PARTIE SPÉCIFIQUE (8 points)
ARCHITECTURE ET CONSTRUCTION
Dans la partie spécifique, vous devez choisir entre traiter la partie A (choix 1)
ou la partie C (choix 2).
Les autres parties sont à traiter obligatoirement.
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Mise en situation
L’Arche des petites bêtes est prévue pour être une construction durable. Outre son
aspect extérieur qui lui permet de s'intégrer au mieux dans son environnement, le
mode de construction doit lui aussi respecter les trois piliers du développement
durable. Pour ce faire, le choix a été fait de réaliser la structure porteuse de l'Arche en
bois.
La suite de l'étude porte sur un portique transversal de la charpente, grisé sur la vue
en perspective. Ce portique est constitué d’une poutre horizontale, de deux poteaux
de rive et d’un poteau central.
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Travail demandé
Problématique : Pourquoi avoir choisi d'utiliser du bois lamellé-collé
plutôt que du bois massif pour les principaux éléments de la
charpente ?
Une première étude d’un portique en bois massif (BM), représenté sur le DT S1b, a
été menée ; chaque élément de ce portique (poutre ou poteau) étant d'un seul
morceau. Les résultats de cette étude sont présentés sur le document DR S1. Cette
solution n’a pas été retenue par l’architecte qui lui a préféré un portique en bois lamellé-
collé (BLC), représenté sur le DT S1a. L’objectif de cette partie est de valider le choix
de l’architecte après comparaison des deux solutions.
Les calculs, justifications et autres réponses sont à rédiger sur la copie.
Toutes les réponses numériques sont à reporter sur le document réponses DR S1 qui
sera rendu avec la copie.
Choix 1
Question A.4 Conclure sur le type de bois le plus adapté à une construction durable
sur la base de ce critère énergétique.
Question B.2 Relever sur les extraits de l'Eurocode 5 du DT S4, le module d'élasticité
moyen axial E0,g,mean (en Mpa) et la masse volumique caractéristique ρk
DT S4 (en kgꞏm-3) d’un bois lamellé-collé homogène de classe GL24.
DR S1
Question B.3 En prenant 10 mꞏs-² comme valeur pour la pesanteur, calculer le poids
propre de la poutre en BLC (en daN).
DT S1
En déduire la charge linéique correspondante à prendre en compte.
DR S1
Des simulations numériques des portiques ont permis d'obtenir les diagrammes des
efforts de cohésion dans les différents éléments (voir DT S5).
Question B.4 Indiquer les sollicitations auxquelles sont soumis les différents éléments
du portique (poutre, poteaux de rive, poteau central) à partir du DT S5.
DT S5 Justifier.
Question B.5 Relever, dans le DT S4, la contrainte de flexion admissible fm,g,k en Mpa
pour un bois lamellé-collé homogène de classe GL24.
DT S4
DR S1
Choix 2
Partie C : Les 2 types de bois vérifient-ils les critères des États Limites Ultimes ?
Dans cette étude, la vérification des ELU porte sur les contraintes dans la poutre.
Rappel : La contrainte maximale en flexion est :
𝑀
𝜎 ℎ⁄2
𝐼
∙
pour une section rectangulaire 𝐼 où b et h sont respectivement la
largeur et la hauteur de la section.
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Question C.1 Déterminer le moment fléchissant maximal atteint dans la poutre en
DT S5 BLC à partir des diagrammes des moments fléchissants du DT S5.
DR S1
Question C.3 Calculer la valeur de la contrainte maximale (en MPa) dans chacune
DT S1 des poutres (BLC et BM) en prenant Mf = 185 kNꞏm.
DR S1
Les simulations numériques ont permis d'obtenir les déformées et les flèches en tout
point des portiques (voir DT S6)
Question D.2 Déterminer, d'après les résultats du DT S6, la flèche maximale de la
DT S6 poutre en BLC.
DR S1 Conclure sur le document comparatif DR S1 en précisant si le critère
des ELS est vérifié ou non pour les deux types de bois.
Question D.4 Argumenter sur la difficulté de réaliser une poutre en bois massif en
vous basant sur les résultats donnés dans le DT S7 qui donne des
DT S7 valeurs moyennes de caractéristiques des arbres.
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Document technique spécifique DT S1a : Vue en élévation du portique en bois lamellé-collé
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DT S1b : Vue en élévation du portique en bois massif
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DT S2 : Énergie grise des principaux matériaux de construction
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DT S4 : Valeurs caractéristiques (d'après Eurocode 5)
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DT S5 : Diagrammes d'efforts de cohésion dans le portique en BLC
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DT S6 : Déformées des portiques
Déformée portique BM
Taille à Durée de
Arbres Port/Houppier Croissance Largeur
10/20 ans vie
Douglas conique rapide 5/18 m 3m 600ans
Pin maritime irrégulier rapide 6/13 m 5m 600ans
Pin sylvestre irrégulier rapide 5/13 m 3m 300ans
Sapin blanc conique rapide -/10 m - 800ans
Cèdre du Liban étagé lente -/9m - 300ans
Épicéa conique rapide 6/13 m 3m 200ans
Mélèze conique rapide 6/15 m 3m 800ans
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DOCUMENT RÉPONSE DR S1 Comparatif Bois Lamellé-collé / Bois Massif
Unités BLC BM
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PARTIE SPÉCIFIQUE (8 points)
ÉNERGIE ET ENVIRONNEMENT
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Mise en situation
Extrêmement répandue, la méduse lune
fréquente toutes les mers et les océans du
globe, à l’exception des eaux très froides des
régions polaires. La prolifération des méduses
est un indicateur du réchauffement de la
température des eaux, mais aussi de la
disparition de leurs prédateurs (tortues
marines, thons, poisson-lune…).
Afin de sensibiliser les visiteurs aux effets du
réchauffement climatique, l’aquarium des
méduses est situé à l’entrée de l’Arche des petites bêtes. Dans la première zone (zone
d’alerte sur les menaces pesant sur l’environnement), l’idée principale est de prévenir
l’homme quant à l’urgence d’agir pour sauver la biodiversité.
Pour éviter toute mort rapide des méduses en captivité, il est essentiel de garantir
certaines conditions de vie au niveau de leur aquarium. Il est spécialement conçu pour
les méduses afin de créer un flux d'eau continu. Il a, de plus, des formes arrondies afin
que les méduses ne puissent pas se bloquer dans les coins. Une filtration est
également assurée pour que ces dernières ne puissent pas être aspirées. La
température optimale pour la conservation des méduses est comprise entre 18 et
22°C.
Travail demandé
Comment assurer un flux continu d’eau dans l’aquarium des
méduses ?
Le constructeur de l’installation décide d’utiliser une pompe électrique. L’alimentation
en énergie électrique de la pompe se fait à partir du réseau de distribution EDF via un
modulateur de puissance de type gradateur pour assurer la variation de débit de la
pompe. Le contrôle de la température est réalisé via un asservissement de
température (non étudié ici) agissant sur un échangeur thermique. Afin d’éviter que les
méduses ne soient aspirées par le système de circulation de l’eau, un filtre est placé
en sortie du bassin. Le schéma de principe de l’installation est fourni dans le document
technique DTS1.
Le cahier des charges impose un débit volumique de 500 Lꞏh-1 (soit 1,39.10-4 m3ꞏs-1).
Le choix du matériel devra permettre une utilisation au plus près du point de
fonctionnement optimum et ainsi obtenir un rendement de la pompe supérieur à 60%.
24/33
Choix 1
Partie A : vérification des performances hydrauliques
Hypothèse de calcul : les pertes de charges régulières sont négligeables devant les
pertes de charges singulières (voir DTS2).
Une étude des équipements choisis pour la réalisation du circuit hydraulique permet
de dresser le tableau suivant reprenant les caractéristiques hydrauliques des différents
appareils.
Coefficient de pertes de
Appareil Nombre
charge ξ
Echangeur 1 60
Filtre 1 80
Question A.3 Estimer la pression perdue (en Pascal) dans le circuit hydraulique
à cause des singularités (pertes de charges singulières), à l’aide
DTS2 des caractéristiques du réseau présenté dans le tableau précédent.
Vérifier que les pertes de charges singulières représentent une
perte de pression d’environ 3,6 mCE (mCE : mètre de colonne
d’eau, voir DTS2).
25/33
Le choix du constructeur se porte sur la pompe dont la documentation technique est
donnée en DTS3.
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Choix 2
Partie C : vérification des performances de régulation
Afin de garantir un débit de 500 Lꞏh-1, une régulation de débit est mise en place (voir
DTS1). Le correcteur utilisé est un correcteur proportionnel de constante K=2.
Le cahier des charges fixe une erreur acceptable sur le débit de 10%.
Cette boucle de régulation nécessite l’utilisation d’un débitmètre. Les caractéristiques
techniques de ce dernier sont données dans le DTS6.
Pour assurer la maintenance des filtres, le système est régulièrement arrêté. Lors du
redémarrage du système, la consigne passe donc de 0 à 500 Lꞏh-1. Le document
technique DTS7 présente les résultats de la simulation de cet asservissement de débit.
Question C.3 Mesurer l’erreur statique constatée sur la simulation du démarrage
de l’installation donnée sur le document DTS7.
DTS7
Conclure sur le respect ou non du cahier des charges.
Conclusion
Question C.5 A la vue des différentes analyses menées dans cette partie et des
choix du constructeur, conclure sur la capacité du système à
assurer la circulation de l’eau dans le respect du cahier des
charges.
27/33
DTS1 : Schéma de principe de l’installation hydraulique
28/33
DTS2 : formulaire pertes de charges – dynamique des fluides
Pertes de charge dans un réseau fluidique :
On distingue les pertes de charges régulières (dues aux frottements dans une
canalisation de géométrie constante) et les pertes de charges singulières (dues aux
variations de géométrie dans une canalisation).
Pertes de charges singulières :
𝑃𝑑𝑐 𝜉. 𝑃
Où :
𝑃𝑑𝑐 : pertes de charges singulières en Pascal (Pa)
𝜉 : coefficient de perte de charges singulières (sans dimension)
𝑃 : pression dynamique en Pascal (Pa)
Pression dynamique :
𝑉
𝑃 𝜌.
2
Où :
𝑃 : pression dynamique en Pascal (Pa)
𝜌 : masse volumique (eau de mer : 1020 kgꞏm-3)
V : vitesse d’écoulement du fluide en m.s-1
Lien entre débit et vitesse d’écoulement
Q
V
S
Où :
𝑉 : vitesse d’écoulement en mꞏs-1
𝑄 : débit volumique en m3ꞏs-1
𝑆 : section de la canalisation en m²
Lien entre Pascal et mètre de colonne d’eau
1𝑚𝐶𝐸 9810 𝑃𝑎
Puissance hydraulique
𝑃 𝑄 . Δ𝑃
Où :
𝑃 : puissance hydraulique en Watt (W)
𝑄 : débit volumique en m3ꞏs-1
Δ𝑃 : différence de pression aux bornes de la pompe en Pascal (Pa)
29/33
DTS3 : documentation technique Pompe EheimCompactOn 1000
La pompe pour aquarium CompactOn 1000 possède un débit
variable de 400 à 1000Lꞏh-1, assurant le bien-être des poissons en
silence.
À la fois pompe de brassage et pompe de refoulement, la grille
d'aspiration garantit une protection maximale pour la faune qui vit
dans l'aquarium.
Économique et très compacte, elle ne prend pas beaucoup de
place et de puissance absorbée 15 W.
La pompe EheimCompactOn 1000 protège vos poissons de toutes
les impuretés qui s'installent régulièrement dans leur lieu de vie.
Caractéristiques :
- pompe pour aquarium de 450 L
- débit : 400 à 1000 Lꞏh-1
- assure le bien-être
- silencieuse
- grille d'aspiration
- totalement submersible
- puissance électrique 15W
- hauteur de refoulement : 6m
146 V
086 mA PF 0.74
50 Hz
30/33
DTS5 : choix du gradateur
Référence 009100 009101 008200 008201
Fréquence
50/60 Hz 50/60 Hz 50/60 Hz 50/60 Hz
d’alimentation
Tension
1x230 V 1x230 V 1x230 V 1x230 V
d’alimentation
Intensité
2A 9A 2A 9A
Moteur
Sortie 0–5V
Protection IP 67
Précision de la mesure 2%
31/33
DOCUMENT RÉPONSE DRS1
Grandeurs
Nature
32/33
DOCUMENT RÉPONSE DRS2
Kc= 2
-
Valeurs numériques
33/33
PARTIE SPÉCIFIQUE (8 points)
21-2D2IDITEC 23/36
Mise en situation
Afin d’assurer une meilleure sécurité de l’Arche des petites bêtes, une étude est
menée afin de remplacer la passerelle d’entrée fixe par un système (passerelle +
pont-levis) mobile bloquant le passage pendant les horaires de fermeture du parc
de Thoiry. Le pont sera actionné par 2 câbles tirés par un treuil installé sur la berge,
sous la structure d’accès. Sa commande sera programmée ou effectuée à distance.
La passerelle de sortie emploiera une solution équivalente non étudiée ici.
Zone d’étude
Passerelle vers l’arche Pont-levis
Câbles
Etang Berge
Treuil
P
Pivot
Pont-levis baissé
Arche fixe
Pont-levis relevé
Contrepoids
Pivot P
Pont-levis baissé
Arche mobile
P
Pont-levis relevé
21-2D2IDITEC 25/36
Travail demandé
Partie A : Comment choisir la structure la plus adaptée d’un point de vue
fonctionnel et éco-environnemental ?
Cette partie est traitée à partir de simulations numériques effectuées sur les deux
versions de pont, avec les mêmes paramètres d’entrées (loi de vitesse sur les câbles
tractant le pont mobile, matériaux employés). Les frottements ont été négligés dans
l’étude.
Validation du mouvement.
Afin de comparer les mouvements des deux versions, une loi de vitesse de traction
des câbles est définie. Elle est donnée dans le DT-S1.
Question A.1 Déterminer la valeur de l’accélération en m·s-² sur chacune des
plages de vitesse. Indiquer si cette loi de vitesse est cohérente avec
DT-S1, l’exigence de durée de fermeture de l’accès à l’Arche des animaux.
DT-S2
Les DT-S3 et DT-S4 représentent les résultats de simulation pour chacune des deux
solutions.
Question A.2 Identifier l’angle d’inclinaison maximal obtenu par chaque solution.
DT-S2, Indiquer pour chaque solution si l’exigence angulaire du pont en
position haute est respectée.
DT-S3 et
DT-S4.
Le treuil est composé d’un motoréducteur et d’un tambour unique sur lequel
s’enroule les 2 câbles (voir DT-S6). Il permet d’enrouler les deux câbles à une
vitesse constante.
Validation de la puissance du moteur
Question A.3 À partir des documents DT-S3 et DT-S4, identifier l’effort de traction
maximale des câbles nécessaire pour chaque solution.
DT-S3 et
DT-S4
21-2D2IDITEC 26/36
Choix d’une solution structurelle consommant le moins d’énergie sur un déplacement
Question A.5 Les documents DT-S3 et DT-S4 donnent la puissance moyenne
développée. Calculer, pour chaque solution, l’énergie consommée
DT-S3 et pour un cycle de levage (d’une durée de 21 secondes).
DT-S4
Indiquer la solution consommant le moins d’énergie.
Choix 1
Partie B : Comment dimensionner le treuil ?
La solution structurelle A est retenue pour cette étude.
Afin d’assurer le relevage du pont levis en 21 secondes, les câbles doivent être
entraînés à la vitesse linéaire de 50 mm·s-1.
L’effort de traction maximale est de 24000 N.
Le tambour d’un treuil (voir DT-S6) est le cylindre sur lequel s’enroule le câble. Dans
la gamme de treuil choisie son diamètre est de 100 mm.
Question B.1 Calculer la fréquence de rotation en tr·min-1 que doit avoir le tambour
lors du relevage du pont.
21-2D2IDITEC 27/36
Question B.4 Le document DR-S3 représente partiellement le pont en position
baissée à l’échelle 2 :100. Déterminer la position du point A d’attache
DR-S3 du câble lorsque le pont est en position levée. Déduire la longueur de
câble à enrouler pour relever le pont. Calculer le nombre de tours
que doit faire le treuil pour relever le pont.
Partie C : Quels sont les efforts supportés par la liaison pivot du pont-levis ?
Une étude par simulation a été menée, les paramètres et les résultats sont présentés
sur le DR-S1.
Question C.1 Représenter sur le DR-S1 les composantes de la résultante de
l’action mécanique du sol sur le pont. Échelle 1cm pour 2000 N.
DR-S1
Calculer l’intensité de la résultante de cette action mécanique.
Le projet de réalisation de la liaison pivot avec le support (sol) en O est présenté sur
le DT-S8.
Question C.3 Calculer l’intensité de la résultante de l’effort qui s’appliquera sur
chaque axe participant à la liaison pivot.
DT-S8
Choix 2
21-2D2IDITEC 28/36
Question D.1 Déterminer le diamètre minimal d’un axe en pin pour un effort dans
la liaison 23100 N. Faire apparaître votre tracé sur le graphe.
DT-S9
DR-S2
Le risque d’usure dans une telle liaison réalisée bois sur bois est important.
Question D.3 Indiquer sur quelles paramètres dimensionnels il est possible d’agir
pour limiter l’usure dans cette liaison.
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DT-S1 : Loi de vitesse de traction des câbles programmée sur le
logiciel de simulation
« requirement »
Puissance maximale
Ld= « 1.3.2 »
Text = « le treuil doit avoir
une puissance maximale de
1,5 kW »
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DT-S3 : Analyse du déplacement angulaire du pont et de l’effort
total dans les câbles avec la solution A
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DT-S5 : Résultats comparatifs de simulations numériques
environnementales sur le pont-levis sur 50 ans
6000
Energie dépensée en MJ
5000
4000
3000
2000
1000
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DT-S6 : architecture du treuil
Câble 1 Câble 2
Motoréducteur
Tambour
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DT-S8 : Solution constructive souhaitée par l’architecte pour
réaliser la liaison pivot entre le pont-levis et son support sur la
berge
Le matériau envisagé dans le projet initial reste, pour une homogénéité, le pin.
Compte tenu du mouvement attendu (faible angle, faible vitesse), la liaison pivot
entre le pont et son support pourra être réalisée par une articulation. 2 axes (gauche
et droit) se monteront en force dans des logements du support fixé au sol. Un léger
jeu est prévu entre les alésages du tablier et les 2 axes afin d’assurer la mobilité.
Diamètre de
l’axe de la
2 2 liaison pivot
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DR-S1 : détermination des actions de contact par résolution du PFS
appliqué au tablier du pont-levis à l’aide un logiciel de calcul
Étude statique sur le pont (tablier) du pont-levis version A dans le cas le plus critique
de la partie 1, soit en position horizontale. Elle se simplifiera par les hypothèses
suivantes : le problème est plan (dans le plan (O, X, Y)) et les actions des 2 câbles
de traction sont modélisées par une unique action somme des deux. Aucun piéton ne
doit être présent sur le tablier durant les manœuvres (pas d’action mécanique due à
leur poids).
Bilan des actions mécaniques sur le tablier du pont isolé :
• Poids P (9700 N) en G
• Action du câbles sur le pont dans la liaison pivot en A
• Action du sol sur le pont dans la liaison pivot en O
Résultats :
Action Poids en G Action des câbles en A Action du support en O
X 0 0 - 23 023 0 23 023 0
Z 0 0 0 0 0 0
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DR-S2 Détermination du diamètre minimal des axes de la liaison
pivot du pont en fonction de l’effort dans la liaison selon le critère
de cisaillement
Diamètre minimal
en mm Pin
Aluminium
Acier faiblement
allié
║F O support → pont ║
0 5000 10000 15000 20000 25000 30000 (N)
Position
ouverte
du pont
(22°)
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PARTIE SPÉCIFIQUE (8 points)
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Mise en situation
Extrêmement répandue, la méduse lune
fréquente toutes les mers et les océans du
globe, à l’exception des eaux très froides des
régions polaires. La prolifération des méduses
est un indicateur du réchauffement de la
température des eaux, mais aussi de la
disparition de leurs prédateurs (tortue marine,
thon, poisson-lune…).
Afin de sensibiliser les visiteurs aux effets du
réchauffement climatique, l’aquarium des
méduses est situé à l’entrée de l’Arche des petites bêtes. Dans la première zone (zone
d’alerte sur les menaces pesant sur la nature), l’idée principale est de prévenir
l’Homme quant à l’urgence d’agir pour sauver la biodiversité.
Pour éviter toute mort rapide des méduses en captivité, il est essentiel de garantir
certaines conditions de vie au niveau de leur aquarium :
• il est conçu pour créer un flux d'eau continu ;
• il a des formes arrondies afin que les méduses ne puissent pas se bloquer dans
les coins ;
• une filtration est assurée pour que les méduses ne soient pas aspirées ;
• la température optimale est comprise entre 18 et 22 °C.
Travail demandé
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Partie A : comment acquérir la température de l’eau ?
La structure de la chaine d’information est donnée sur le DR S1
Question A.1 Indiquer la nature et le type d’information qui circule entre les
différents éléments en complétant le DR S1.
DR S1
• Liste des mots utilisables pour le type d’information (ligne du
haut) : température, tension, résistance ;
• liste des mots utilisables pour la nature des informations
(ligne du bas) : numérique, analogique.
Choix 1
Partie B : comment adapter le signal de la mesure de température ?
Le système d’adaptation choisi est un pont de Wheatstone dimensionné pour donner
les résultats présentés dans le DT S2. La figure suivante représente la chaine
d’acquisition du système :
Température Tension
K1 K2
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Question B.2 Conclure sur le respect ou non du cahier des charges en termes
de plage de température mesurée et en termes de plage de tension
DT S1 en sortie du capteur pour ce modèle de pont de Wheatstone, à
DT S2 partir :
• des résultats de la question précédente ;
• des résultats présentés sur le DT S2.
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Question C.3 Compléter la partie TOR de l’algorithme du DR S2 en indiquant les
valeurs hexadécimales de commande COM à envoyer au système
DT S3 de chauffe.
DR S2
La figure suivante montre le résultat de la simulation du système piloté par le régulateur
TOR. On peut voir l’évolution de la température en fonction du temps.
Température (°C)
22
18
14
Temps (s)
10
500 1000 1500 2000 2500 3000 3500
Choix 2
Partie D : comment assurer un contrôle de l’information suffisamment rapide ?
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Question D.1 Déterminer le nombre de bits composant un télégramme, sachant
que le régulateur doit fournir une seule donnée au système de
DT S4 chauffe.
Question D.3 En déduire le temps (ttransmission) mis par le bus pour transmettre
l’ordre de chauffe ou de non-chauffe au système de chauffage.
DT S4
Question E.1 Conclure sur les solutions mises en œuvre pour respecter le cahier
des charges en terme de contrôle de la température dans le bassin
des méduses.
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DT S1 : Sonde PT100
Les sondes de température de type platine (PRTD – Platinium Resistance
Temperature Detector) sont des capteurs d’un emploi courant dans l’industrie en
raison de leur grande fiabilité. Les principaux modèles rencontrés sont référencés
PT100, PT500, PT1000, ce qui indique la valeur de la résistance électrique nominale
à 0¨C.
Courbe caractéristique :
Résistance R(Ω)
Température T(°C)
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DT S2 : Pont de Wheatstone
Montage d’un pont de Wheatstone :
Pont de V
U Wheatstone
PT100
Courbe caractéristique :
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DT S3 : Régulateur Tout Ou Rien (TOR) avec Hystérésis
Caractéristique d’un régulateur TOR à hystérésis :
Signal de commande
1 100% 2
4 3 Mesure de la
0% Température (°C)
Seuil bas Consigne Seuil haut
Cycle de fonctionnement :
2 : La température est en train d’augmenter, elle est comprise entre les deux seuils.
La commande est à 100% - le signal de commande est $FF
4 : La température est en train de baisser, elle est comprise entre les deux seuils. La
commande est à 0% - le signal de commande est $00
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DT S4 : Bus EIB – Standard KNX
Architecture d’une installation EIB – KNX
Le circuit de puissance est alimenté en 230V ou 400V / 50 Hz. Le circuit de commande
est constitué par une paire torsadée ou par une liaison radio ou infra-rouge. La
transmission des données peut aussi se faire par courant porteur sur le circuit de
puissance.
Chaque élément connecté au bus EIB/KNX est indépendant des autres éléments. Il
est capable d'envoyer un message qui sera "entendu" par les autres éléments, mais
traité uniquement par l'élément concerné.
Technique de transmission
Les données qui forment le « message » EIB/KNX
sont transmises en mode série différentiel avec un
débit de 9600 bits/s.
Le « 0 » logique est un signal alternatif d'amplitude 5
V, superposé au 29 V. Le « 1 » logique correspond à
l'absence de signal.
Tous les participants du bus peuvent échanger des informations entre eux à l'aide de
télégrammes, découpés en différents champs, du type :
0 X X X X X X X X X 1 1 1
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DOCUMENT RÉPONSE DR S1
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DOCUMENT RÉPONSE DR S2
Algorithme de programmation du régulateur TOR :
Début
SeuilBas =
Initialisation
SeuilHaut =
Si
non
T<SeuilBas
Si oui
oui
T>SeuilHaut
non
COM = COM =
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