Rapport de Stage (1)

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE

INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNOLOGIE


D’ANTANANARIVO
…ᴏOᴏ…
Premier Etablissement Public d’Enseignement Supérieur
Et de Recherche Habilité et Accrédité à Madagascar par le
MESUPRES

ECOLE DU GENIE CIVIL

Mention : GENIE DU BATIMENT ET DES INFRASTRUCURES

Parcours : BATIMENTS

30ème PROMOTION DE L’IST-T

CONSTRUCTION D’UN HANGAR DE STOCKAGE


SIS A L’INSTITUT PASTEUR DE MADAGASCAR AVARADOHA

Présenté par : RAHARINANTENAINA Natacha


Classe A N° 22
Encadreur pédagogique : Mr RAZAFINDRAZAKA Tsilavo
Année universitaire : 2022-2023
REMERCIEMENTS

En tout premier lieu, j’exprime toute ma reconnaissance à Dieu Tout-Puissant de


m’avoir donné la force, le courage, et la persévérance durant le stage jusqu’à la
rédaction de ce rapport.
Aussi, c’est avec un grand plaisir que j’adresse, mes remerciements les plus vifs à
toutes les personnes qui m’ont aidé, de près ou de loin, à mener à bien ce travail, en
particulier :
 Monsieur Professeur Luc RAKOTONDRAJAONA, Directeur Général de l’IST-T ;
 Madame Professeur Veroniaina RAZAFITRIMO, le Directeur de l’Ecole du Génie
Civil ;
 Monsieur RAZAFINDRAZAKA Tsilavo, mon encadreur pédagogique qui m’a aidé à
rédiger ce rapport ;
 Monsieur ANJARASOAHERILALAINA José Rico, le chef parcours Tronc Commun BTP1
 Tout le personnel de l’IST-T ;
 Monsieur le Directeur Général de CONSTRUCT ;
 Monsieur RAMDRIAMBOLOLONA Victorien, le Directeur Technique au sein de
l’entreprise ;
 Monsieur RAMIARITSOA Jocelyn, le conducteur de travaux du chantier où j’ai
effectué mon stage ;
 Monsieur RALAIVAO ANDRIANOMENJANAHARY Pierre d’Alcantara et Monsieur
RASOLOMAMPIANDRA Radoniaina, les chefs de chantier à l’IPM ;
 Tout le personnel de l’entreprise CONSTRUCT en particulier les personnes de
l’induction HSE au bureau et les ouvriers sur chantier (peintres, maçons, soudeurs,
électriciens, plombiers,…)

J’aimerai également remercier tout particulièrement ma famille qui m’a aidé et


soutenue durant le stage.
SOMMAIRE
INTRODUCTION .........................................................................................................1

PARITIE I : PRESENTATION DES CADRES DU STAGE.............................................................. 2

Chapitre 1 : L’IST-T .........................................................................................................3

Chapitre 2 : CONSTRUCT ...................................................................................................9

PARTIE II : DEROULEMENT DU STAGE .................................................................................... 16

Chapitre 1 : Présentation du stage ..................................................................................17

Chapitre 2 : Présentation du chantier .............................................................................18

Chapitre 3 : Les travaux effectués ...................................................................................21

PARTIE III : LES APPORTS DU STAGE ....................................................................................... 62

ANALYSES ET SUGGESTIONS ..............................................................................................65

CONCLUSION .........................................................................................................67

LISTE DES TABLEAUX


Tableau partie-chapitre-rang du tableau dans le chapitre : titre du tableau

Tableau I-II-1 : Secteur d’activité de CONSTRUCT …………………………………9


Tableau I-II-2 : Processus de l’entreprise……………………………………………..13
Tableau II-III-1 : Section de câble……………………………………………………....27
Tableau II-III-2 : Les éclairages intérieurs du hangar ……………………………….30
Tableau II-III-3 : TGBT………………………………………………………………………33
Tableau II-III-4 : Enduit…………………………………………………………………….42
Tableau II-III-5 : Les tuyaux utilisés………………………………………………………46
Tableau III-1 : Analyse des risques……………………………………………………63

LISTE DES FIGURES


Figure I-I-1 : Organigramme général de l’IST-T……………………………………8
Figure I-I-2 : Organigramme de l’Ecole du Génie Civil …………………………8
Figure II-II-1 : La hiérarchie sur chantier…………………………………………….19
INTRODUCTION
Pour compléter le cursus étudiant, l’IST-T y inclus obligatoirement des stages :
un stage d’imprégnation dans le domaine d’étude choisi au début de la première
année, un stage ouvrier pour clôturer la première année ; un stage de fin d’étude pour
achever la formation des Techniciens Supérieurs, des Techniciens Supérieurs Spécialisés
et des Ingénieurs.
Pour ma part, je suis étudiante en première année du parcours Bâtiment de la mention
Génie du Bâtiments et des Infrastructures de l’école du Génie Civil. Conformément aux
processus, je dois effectuer un stage ouvrier au sein d’une entreprise de BTP pour une
durée de deux mois. Ce stage a pour but de donner une expérience professionnelle à
l’étudiant : lui permettre de connaitre la vie sur chantier, le mode d’exécution des
travaux mais surtout d’appliquer les bases théoriques acquises durant les cours.
J’ai effectué mon stage chez l’entreprise « CONSTRUCT » avec le second œuvre de la
construction d’un magasin général de stockage à l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM)
sis à Avaradoha Antananarivo, ce qui m’a permis de rédiger ce rapport de stage.
En premier lieu, on va voir la présentation de l’IST-T et de l’entreprise CONSTRUCT. Ensuite,
dans la deuxième partie, il y aura le déroulement du stage avec tous les apports du
stage. A la fin, des analyses et quelques suggestions seront présentées.

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PARTIE I : PRESENTATION DES
CADRES DU STAGE

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CHAPITRE I : L’IST-T

1) Raison sociale et juridique

L’IST-T est un Etablissement Public d’Enseignement Supérieur et de Recherche


habilité et accrédité par le Ministère qui forme depuis 1992 des Techniciens Supérieurs,
des Techniciens Supérieurs Spécialisés ainsi que des Ingénieurs immédiatement aptes à
faire face au monde professionnel.

IST : RN2 – Ampasapito, Antananarivo 101

2) Devise
Technicité et compétence
Rigueur et discipline
Bonne relation humaine

3) Historique
L’IST-T a été organisé par 3 décrets :
 Créé et organisé par le décret n°92-688 du 13 juillet 1992
 Restructuré par le décret n°2017-514 du 28 juin 2018, modifié par le décret n°2017-766
réorganisant l’IST avec Ecoles de Génie

Les dates marquantes pour l’IST


- 1989 : Lancement officielle du projet IST-T
- 1990 : Installation de l’Institut à Ankatso et des premiers IST dans deux provinces
- 1992 : Création et déplacement à Ampasapito avec le recrutement des premiers
étudiants pour les 6 filières
- 1993 : Début de la formation à la carte pour les entreprises.
- 1994 : Sortie de la première promotion « ANDRAINA »
- 1997 : 5ème anniversaire de l’IST-T
- 1998 : Premier échange d’étudiants avec l’Institut Universitaire de Technologie de
Créteil-Sénart, Paris XII. Accueil de deux étudiants Français à l’IST et inauguration
du bâtiment C
- 2000 : Création des filières Gestion des Transports et Logistique (GTL) et Génie Industriel
en Production (GIP) ainsi que lancement de la Formation Continue pour le
Diplôme de Technicien Supérieur au sein de l’école du Génie Civil (EGC)
- 2001 : Début de la formation d’ingénieur pour le département du Génie Civil
- 2002 : L’IST-T est devenue membre titulaire de l’Agence Universitaire de Francophonie
(AUF). 10ème anniversaire de l’Institut.
- 2003 : Création du corps des diplômés de l’IST-T
- 2004 : Début de la formation d’ingénieur dans l’école du Génie Industriel et l’école du
Génie du Management d’Entreprise et du Commerce
- 2006 : Lancement de la Formation Continue (FC) pour le Diplôme de Technicien
Supérieur dans le département industriel et tertiaire

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- 2007 : Lancement de la formation BACC+3 pour obtenir le Diplôme de Technicien
Supérieur Spécialisé (DTSS)
- 2008 : Etude sur l’extension des IST existants. Première mesure de basculement dans le
système LMD (Licence-Master-Doctorat) par la semestrialisation de la
programmation des études
- 2009 : Préparation de la Formation Ouverte et A Distance (FOAD) en Exploitation
Logistique et Transports (ELT)
Soumission du Projet de Coopération Scientifique Interuniversitaires (PCSI)
intitulé : « conception et réalisation d’une unité d’étude et de recherche en
énergétique et environnement à travers la science des matériaux, hydraulique
et la logistique » auprès de l’AUF pour financement
Poursuite du basculement au système LMD
- 2010 : Lancement du PCSI : projet fédérateur des 3 départements avec 4 partenaires
internationaux et 3 partenaires locaux
Soumission du Projet de recherche en Pédagogie Universitaire (PPU) auprès de
l’AUF pour un financement
- 2011 : Démarrage du PPU avec 4 partenaires nationaux et 3 internationaux
Préparation de la modernisation de la filière BTP pour un financement de
l’Agence Française de Développement (AFD)
Poursuite des mesures de basculement en LMD
Adoption d’une référentielle qualité de la formation dans les IST à Madagascar
par l’IST-T et l’IST Diégo afin de préserver les acquis et les réussites des IST et
d’avancer un système adopté à Madagascar
- 2012 : Célébration du 20ème anniversaire avec le slogan : « 20ans de progrès,
compétence et succès »
Aménagement d’une nouvelle salle pour l’Ingénieur Civile avec une capacité
de 52 étudiants
C’est également l’année du B.A-BA de l’Energie.
05 mai 2012 : Cérémonie officielle de l’ouverture du 20ème anniversaire avec le défilé des
témoins, une série de discours, remise des prix du concours du logo, slogan et
hymne
Inauguration de la stèle du 20ème anniversaire ainsi que de la plaque
commémorative
Novembre 2012 : Tenue des journées scientifiques et technologiques (JST) avec le
thème : « énergie et entreprenariat »
- 2017 : Suite à ses collaborations avec des partenaires étrangers et locaux, la
pédagogie universitaire de l’IST-T est modernisée et perfectionnée.
IST-T est devenu le 1er établissement d’enseignement et de recherche habilité et
accrédité par le Ministère mais aussi reconnu au niveau international.
- 2018 : Lancement du parcours Production et Construction Bois (PCB) dans l’Ecole du
Génie Civil
- 2019 : Début du parcours Assistant d’Architecte (AARCHI) dans l’Ecole du Génie Civil
- 2022 : 30ème anniversaire
- 2023 : Inauguration de l’extension du bâtiment B

4) Organisation

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L’IST est placé sous la tutelle technique et administrative du Ministère chargé de
l’enseignement supérieur, et sous la tutelle comptable et budgétaire conjointe du
Ministère chargé des Finances et du Ministère chargé du budget.

L’organisation de l’IST-T est tirée de celle d’une entreprise de production. Tout en étant
à la fois un centre d’enseignement et de recherche de partenaires professionnels.
L’Institut est administré par un Conseil d’Administration et dirigé par un Directeur Général.
En outre, l’IST est doté d’un Conseil d’Orientation et de Perfectionnement (COP), un
organe consultatif qui donne son avis technique sur les orientations et programmes de
formation à l’Institut.

Personnel de l’IST-T :
Les enseignants permanents : au nombre de 71 environ
Les enseignants vacataires (professeurs associés et des intervenants extérieurs venant
des entreprises partenaires) : 150 environ
Personnel administratif et technique : 50

 Les enseignants universitaires (permanents ou vacataires) assurent les formations


scientifiques et techniques. Les enseignants professionnels (venant des entreprises) se
chargent des enseignements technologiques et professionnels.

Relation :
En tant qu’Institut de Technologie, l’IST doit pouvoir présenter des relations avec le
monde professionnel, afin d’assurer à ses étudiants des liens avec le marché du travail.
L’Institut peut mettre aujourd’hui en avant son partenariat avec 500 entreprises, aussi
bien sur le sol national (STAR, JIRAMA, TOTAL, BASAN, AXIAN, COLAS,…) qu’à l’étranger.
Mais aussi sa collaboration avec des universités et instituts étrangers : Université de
Bretagne Sud (UBS), Université Le Havre Normandie, Université Paul Sabatier Toulouse III,
Hasselt en Belgique, Université de Québec, Université de Maurice, Université de La
Réunion,…
IST-T est un membre titulaire de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) qui est
son premier partenaire financier

5) Ecoles
L’IST est constitué de 1400 étudiants environ dont 350 à 600 par écoles
a) ECOLE DU GENIE CIVIL (EGC)
 Pour le diplôme de Technicien Supérieur (DTS) Bac+2 :
- Bâtiment (BAT)
- Travaux Publics (TP)
 Pour le diplôme de Technicien Supérieur Spécialisé (DTSS) de
grade Licence Bac+3
- Construction Civile et Infrastructure (CCI)
- Urbanisme et Aménagement (UA)
- Production et Construction Bois (PCB)
 Pour le diplôme d’Ingénieur de grade Master Bac+5
- Génie Civil (GC)
- Aménagement et Génie Urbain (AGU)
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b) ECOLE DU GENIE INDUSTRIEL (EGI)
 Pour le DTS :
- Génie Industriel en Maintenance (GIM)
- Génie Industriel en Production (GIP)
 Pour le DTSS :
- Génie des Systèmes Automatisés (GSA)
- Génie des Energies Renouvelables (GER)
 Pour le diplôme d’Ingénieur :
- Génie Industriel en Maintenance et en Production (GIMP)

c) ECOLE DU GENIE DE MANAGEMENT D’ENTREPRISES ET DU COMMERCE (EGMEC)


 Pour le DTS :
- Marketing et Commerce (MAC)
- Finances et Comptabilité (FC)
- Gestion des Petites et Moyennes Entreprises (GPME)
- Gestion des Transports et Logistique (GTL)
 Pour le DTSS :
- Marketing International et Commerce Extérieur
- Gestion Comptable et Financière
- Management de Projets et Création d’Entreprise
- Exploitation Logistique et Transport
 Pour le diplôme d’ingénieur :
- Gestion d’entreprise
- Ingénieur en Logistique

6) Formation
Que ce soit dans le domaine du Génie Civil, du Génie Industriel ou du Génie du
Management d’Entreprise et du Commerce, l’IST-T propose à ses étudiants des
formations composées de cours théoriques et de travaux pratiques au sein des divers
parcours, ainsi que des stages dans les entreprises.
Le régime des études à l’IST-T est de type école avec un taux d’encadrement présentiel
élevé. Le programme de l’IST a comme mission de donner une meilleure formation aux
étudiants, leur permettre de maitriser les techniques et avoir un esprit d’entreprise. Le
statut d’Ecole-Entreprise de ce fait est reconnu à l’IST.
Les sortants de l’IST-T possèdent également des connaissances de base solides pour leurs
permettre de s’adapter aux évolutions de l’environnement.

Types d’étudiant à l’IST :


L’étudiant bachelier de l’enseignement secondaire
L’étudiant présenté par l’entreprise ou société
L’étudiant étranger

Types de formation :
 Formation de type initial : présence obligatoire durant les cours, sous peine de non
obtention des bourses avec plus de 30h d’absences le mois.

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 Formation continue pour les étudiants présentés par une entreprise ou une société
 FOAD : Formation Ouverte et A Distance
 VAE : Validation des Acquis des Expériences

Diplôme d’ingénieur
de l’IST
Master 2
1 année d’expériences
professionnelles 2 années
VAE Diplôme de Technicien d’expériences VAE
Supérieur Spécialisé professionnelles
(DTSS : Licence)
Diplôme de
Technicien Supérieur
(DTS : Bacc+2)

Stage : l’étudiant doit obligatoirement effectuer un stage pour compléter sa formation,


mettre en pratique les enseignements théoriques et acquérir une meilleure
connaissance du milieu professionnel. Il s’agit d’un stage en entreprise et un rapport
de stage est à rédiger.
- Stage d’imprégnation : au début de la première année pour une durée d’une
semaine afin de bien connaitre le parcours choisi
- Stage ouvrier ou stage employé de deux mois pour terminer la première année
- Stage de fin d’étude : à la fin de la formation de TS, TSS et des Ingénieurs et devra avoir
un thème d’étude dans le but d’élaborer la mémoire de fin d’étude qui sera soutenu
devant un jury constitué de 4 personnes en vue de l’obtention du diplôme

Système de formation : système LMD  Licence – Master – Doctorat

7) Organigramme

Abréviations :
CA : Conseil d’Administration
DG : Direction Générale
COP : Conseil d’Orientation et de Perfectionnement
CODIS : Conseil de Discipline
DAF : Direction Administrative et Financière
DERAQ : Direction des Etudes, de la Recherche et de l’Assurance Qualité
DEGC : Direction de l’Ecole du Génie Civil
DEGI : Direction de l’Ecole du Génie Industriel
DEGMEC : Direction de l’Ecole du Génie du Management d’Entreprise et du
Commerce
SADI : Service d’Appui au développement Institutionnel
SSI : Service de Système d’Information

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CA

COP
DG Cabinet

CODIS
Agence Comptable

DAF DERAQ

SSI SADI

DEGC DEGI DEGMEC

Figure I-I-1 Organigramme général de l’IST-T

Figure I-I-2 Organigramme de l’école du Génie Civil


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CHAPITRE II : CONSTRUCT

I- RAISON SOCIALE
CONSTRUCT, étant une entreprise générale du Bâtiment Tous Corps d’Etat, de
Voirie et Réseau Divers (VRD) et d’installation pétrolière est un partenaire compétent et
soucieux pour réaliser des ouvrages en parfaite harmonie technique, esthétique et
financière. Les grandes sociétés lui font confiance.

Siège : Propriété Sikkim Rue Dr RASETA Andraharo


BP 3574
Code postal : 101 Antananarivo
Tel : (+261)20 23 220 24 / (+261)20 23 220 51
E-mail : contruct@construct.mg
Site : www.construct.mg

II- DEVISE

RESPECT DISCIPLINE AMOUR

III- SECTEURS D’ACTIVITE


Tableau I-II-1 : Secteurs d’activité de CONSTRUCT

SECTEUR Hydrocarbures Energie Aérien Maritime Divers


et fluvial interventions
- Stations- - Centrales - Aéroports - Ports - Mines
services thermiques - Société - Télé-
OUVRAGES - Dépôts - Centrales ASECNA communication
- Pipes hydrauliques (contrôle - Automobile
- Centrales aéroport) - Banque et
solaires finance
-Industrie
alimentaire
- Logistique
- Santé
- Hôtellerie
- Immobilier
- Education
- Textile

Exemples de réalisation :
 Station JOVENNA Ambatondrazaka, SHELL Ambohimangakely, logistique pétrolière SA
Alarobia (LPSA), GALANA Ambanja, TOTAL Morondava, QMM Fort Dauphin, JOVENNA
Androndrakely, TOTAL Soanierana
 Materauto show-room Ankorondrano, rénovation du Bazar Be Toamasina (projet
Ambatovy), Marché municipale Moramanga, Outremer Telecom Andranomena,
Ecole Française d’Ivandry, Mosquée Antsirabe, Ambassade de France (ravalement
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façades), Agence BNI Ankorondrano (aménagements intérieurs), Tour Orange
Ankorondrano (aménagements extérieurs-bassin-local technique - aménagements
intérieurs), Agence BFV-SG Diégo, Groupe STAR (divers chantiers), TELMA shop Diégo,
travaux de réhabilitation des ateliers du Lycée Technique de Toamasina, Hangar de
stockage à l’Institut Pasteur de Madagascar
 Ambatovy 6000m2
 ASECNA Ivato (extension)

IV- QHSSE - OBJECTIFS DE CONSTRUCT

CONSTRUCT a pris conscience que seule la qualité permet de réaliser des ouvrages surs
et durables. C’est pourquoi les réalisations de CONSTRUCT respectent les normes et les
règles internationales et sont fréquemment contrôlées par les bureaux de SOCOTEC,
APAVE.
La Société s’engage dans une démarche Qualité, Hygiène, Santé, Sécurité et
Environnement (QHSSE) dans le but de viser l’épanouissement et la sécurité de son
personnel, de son matériel et de ses ouvrages ; qu’elle poursuivra par la mise en place
d’un Système de Management Intégré (SMI), conformément aux exigences de la norme
ISO 9001 :2015 et du référentiel ISO 45001 : 2018. Ce système est basé par la démarche
QHSSE:
Qualité :
 Gagner la confiance des clients en leur prouvant une aptitude à satisfaire
leurs besoins
 Faire de la Qualité une préoccupation quotidienne
 Veiller à ce que l’ensemble des actions soit cohérent et permettre au
personnel de s’épanouir dans l’exercice de son travail
 Fournir les moyens nécessaires pour faire vivre le système de management
intégré

Hygiène – Santé : assurer le bien-être de l’ensemble du personnel dans l’exercice de son


travail, et se conformer à l’esprit et dispositions des lois et règlements en matière
d’hygiène à l’intérieur et l’extérieur de la Société.

Sécurité :
 Assurer la sécurité de tout le personnel dans tous les cas de la vie
professionnelle et extra professionnelle.
 Réaliser les interventions dans le respect des principes et règles de sécurité et
de santé au travail.
 Prévenir toutes formes de préjudices personnels et atteintes à la santé et
sécurité au travail.
 Se conformer pour les moins aux exigences légales en vigueur et autres
exigences auxquelles l’organisme se conforme et qui se rapportent à ses
dangers en termes de sécurité au travail.
 Accroitre les capacités à réagir aux situations d’urgences potentielles.

Environnement : Exploiter les installations de la Société dans le respect de


l’environnement : prévention de la pollution, triage des déchets, maitrise de l’utilisation

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et du stockage des produits chimiques, prévention et réduction ou élimination des
nuisances générales.

CONSTRUCT s’engage à mettre en œuvre les moyens et compétences nécessaires à la


réussite de ce Système de Management Intégré. Aussi, afin que le SMI fonctionne, les
collaborateurs doivent soutenir les politiques de l’entreprise dans ses métiers respectifs.
Ces politiques sont :
- Engagement de la direction
- EPI (Equipement de Protection Individuelle) : protège contre les maladies
professionnelles et amortie le choc au cas d’accident. On utilise les EPI
correspondant aux travaux effectués (travail en hauteur, peinture, soudure,…)
comme le gant en polyamide pour la manutention des aciers, le gant en latex pour
les travaux de peinture et d’utilisation de ciment,… Tout individu qui travail en
hauteur et exposé à une chute de plus de 3m doit porter le harnais de sécurité

Gant en polyamide Gant en latex Harnais de sécurité

- Transport routier : tout conducteur au sein de l’entreprise doit avoir un permis de


conduire, respecter le code de la route, limiter la vitesse et utiliser le ceinture de
sécurité
- Sureté : s’intéresse essentiellement aux personnels, à l’image de l’entreprise, et aux
matériels de la société. Elle est assurée par les agents de sureté ou agent de
sécurité.
- L’alcool, la drogue, le tabagisme et le VIH/SIDA ont été mis ensemble pour des
raisons liées à la vie privée du personnel. CONSTRUCT garde un total respect pour
la vie privée de ses personnels tant que cela n’affecte pas le travail.
VIH SIDA : se protéger afin de réduire le taux d’absentéisme
Politique alcool et drogue : le personnel sur chantier ne doit pas en consommer
avant ou durant l’heure de travail pour réduire les risques d’accident. Le non-
respect de cette politique entraine une sanction. Elle a été mise en place pour la
sécurité et pour éviter tout dommage matériel au sein de l’entreprise
Le tabagisme : même principe que la politique alcool et drogue
- Politique environnementale : avec l’adoption des règles tourner un peu plus sur le
respect de l’environnement

Car c’est en respectant ces politiques que CONSTRUCT pourra créer une dynamique de
progrès permettant de travailler de manière plus efficace et sécuritaire ; ce qui
permettra d’atteindre les objectifs suivants :

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 Taux de satisfaction client : 100% Qualité
 Application de pénalité de retard : 0 pénalité
 Nombre d’accident : 0
Hygiène et Sécurirté au Travail
 Nombre de maladie professionnel : 0

Remarque : les efforts de CONSTRUCT sur la démarche QHSSE (Qualité, Hygiène, Santé,
Sécurité et Environnement) ont été couronnés par une double certification :
 ISO 9001 : 2015 pour la qualité
 ISO 45001 : 2018 pour la santé et la sécurité au travail (ex OHSAS 18001)

ISO 45001/ 2018 ISO 9001/ 2015

V- DEPARTEMENTS OU PROCESSUS
CONSTRUCT est constitué de trois départements :

1) MANAGEMENT :

Revue de direction :
Elle est inclus dans le processus « Direction », qui a comme rôle d’assurer l’effectivité, la
pertinence et l’efficacité du Système de Management Intégré.

Audit Qualité/ HSE :


C’est aussi un processus direction. Il se charge d’assurer la conformité et l’efficacité du
Système de Management Intégré par rapport aux exigences

Relations clientèles : Identifier et satisfaire les besoins du client sont les objectifs
principaux de ce processus.

2) REALISATION

Bureau d’études : - Métreurs


- Projeteurs
- Métalleries
Les bureaux d’études ont chacun un responsable. Ils visent d’assurer la finalité des études
et accompagner la réalisation de la construction

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Les études commencent à partir des besoins du client pour arriver à la prestation fournie
aux clients, note de calcul, plans et détails d’exécution mais surtout la satisfaction des
clients.

Travaux :
Le processus de réalisation : « Travaux » est administré par un directeur des travaux. Ce
processus a comme responsabilité la réalisation de chantier. Il vise selon les besoins du
client la livraison chantier, la satisfaction du client et la facturation. La Direction et le
Bureau d’études sont les processus amont du département Travaux.

Electricité :
Le département Electricité constitue le processus réalisation qui assure la finalité des
études et la réalisation de chantier en électricité. Les résultats obtenus sont : prestation
fournie aux clients, décompte définitif, besoins clients satisfaits.

3) SUPPORT
Tableau I-II-2 : processus support

SUPPORT ROLE RESULTATS OU FINALITE

Assurer l’approvisionnement et le Matériaux et matériels arrivés


Logistique repli des matériaux et matériels à destination (chantier et/ou
de chantiers, des ateliers de dépôt)
fabrication et de l’ensemble de
l’Entreprise
Rendre disponible pour les Facture fournisseur conforme
Achat chantiers les matériaux et et correspondant aux
matériels qui ne sont pas marchandises livrées aux
disponibles dans les dépôts de dépôts ou directement aux
stockage chantiers
Dépôt sortie Assurer la finalité du chantier en Livraison de chantier
approvisionnement B.T (Bon de Transfert)
Dépôt retour Assurer le retour chantier vers Stockage au dépôt
dépôt
Maintenance Assurer la gestion des Matériels disponibles et prêts
Matériels maintenances, matériels roulants à être utilisés
roulants et outillages pour le besoin du
Outillages chantier
HSE (Hygiène - Assurer l’application et le respect Rapport mensuel HSE,
Santé - des politiques et engagement Compte rendu de
Sécurité- HSE l’Inspection,
Environnement) Plan d’action,
Amélioration
Saisir, enregistrer et archiver les Etats financiers
Comptabilité données comptables validées

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Assurer la sauvegarde et la Données & matériels
gestion des données informatiques disponibles
Informatique informatiques
Assurer la disponibilité et le bon
fonctionnement du parc
informatique : matériels
logiciels
Ressources Satisfaire les besoins en ressources Ressources humaines
Humaines (RH) humaines disponibles
Recrutement Embauchage
Gestion de la Assurer la gestion de la paie Paiement salaire
paie Fiche de paie
Gestion Assurer la gestion administrative Dossiers mis à jour
administrative du personnel Fin de contrat
du personnel

Gérer et obtenir le paiement des Facture


Facturation prestations réalisées dans le
meilleur délai

VI- PARTENAIRES & CLIENTS

CONSTRUCT travaille avec les plus grandes sociétés et organismes nationaux et


internationaux, réalisant ainsi plusieurs chantiers jusqu’à ce jour.

- Les pétroliers : JOVENNA, TOTAL, VIVO ENERGY, SHELL, GALANA, LOGISTIQUE


PETROLIERE
- Les Banques : BANQUE MONDIALE, BMOI, BNI, BOA, BFV-SG
- Les opérateurs téléphoniques : TELMA, ORANGE, AIRTEL
- Les organisations internationales : PNUD, OMS, UE, LA FRANCOPHONIE, …
- Les concessionnaires automobiles : MATERAUTO, CONTINENTAL AUTO, OCEAN TRADE
- Les call-center: VIVETIC, OUTREMER TELECOM, ARIANE, LINK
- Les établissements scolaires: AEFE, LYCEE FRANÇAIS DE TANANARIVE
- Les ambassades : AMBASSADE DE FRANCE ANTANANARIVO
- Les grandes sociétés minières : AMBATOVY, SHERITT, QMM, DYNATEC
- Les aéroportuaires : ASECNA, ADEMA
- Les sociétés internationales : AIR LIQUIDE, GROUPE CASINO, ERICSSON
- Les grandes sociétés locales : Groupe STAR, COLAS MADAGASCAR, JIRAMA, PILATEX,
SIPROMAD, JIRAMA, FIRST IMMO, AXIAN, GASY NET, SANIFER, CANAL PLUS, VENDOME,
EDM, NUMEN MADAGASCAR, MASTER TRADE, SOMADA, SDV, SGS, EASTERN TRADE,
SFOI, MAD’COM, ROYAL SPIRITS, SOCIMEX, France PUB,…

VII- VALEUR DE CONSTRUCT


Grâce à sa structure et à son personnel spécialisé et Malagasy (plus de 700
collaborateurs), CONSTRUCT est capable d’exécuter des ouvrages complets suivant les
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besoins et la demande du client. Cette recherche de qualité a permis à CONSTRUCT
d’être l’entreprise de référence du Bâtiment à Madagascar. Numéro 1, cette Société
sert de modèle dans son domaine dans le pays et dans l’Océan Indien.
Sa connaissance sur la construction lui permet également de réaliser des travaux dans
tout le territoire de Madagascar sans exception. Le lieu d’exécution des travaux s’est
étendu aux Comores et à l’Ile Maurice (en cours d’installation).

CONSTRUCT est réputée pour :


o Son intégrité déclarée
o Son professionnalisme
o Sa rapidité d’exécution
o HSE
o Sa réactivité sur tout le territoire national
o Sa formation permanente de son personnel
o La recherche de la qualité dans ses ouvrages
o Le respect des normes en vigueur
o Le respect et la collaboration très rapprochée avec le Maître d’œuvre et le Maître
d’ouvrage
« CONSTRUCT – Département IMMOBILIER » propose également du Clé en Main, en
aidant ses clients dans tous les domaines de la CONSTRUCTION TOUS CORPS D’ETAT :
Recherche de lieux et terrains
Etablissement de devis détaillés et évolutifs tous corps d’état
Exécution des travaux avec application stricte des normes nationales et
internationales
Réception des travaux avec remise des clés après levée des réserves éventuelles

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PARTIE I : DEROULEMENT DU
STAGE

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CHAPITRE I : PRESENTATION DU STAGE
Mon stage s’est déroulé sur le chantier de CONSTRUCT à l’Institut Pasteur de Madagascar
(IPM) Avaradoha Antananarivo, dans le département LHAE (Laboratoire d’Hygiène des
Aliments et de l’Environnement).
Il s’agit d’un stage pour une durée de deux mois, du 24 juillet au 22 septembre 2023.
Concernant les travaux, il ne reste que le second œuvre du magasin général de
stockage pendant la période de notre stage, qui intéresse les finitions : revêtement,
électricité, pose plafond, peinture, installation sanitaire, menuiserie,….

 17, 24 – 25 Juillet 2023 : au bureau de l’entreprise


Avant d’aller sur chantier, tous les stagiaires sont reçus par les responsables QHSE pour
une induction Hygiène – Santé – Sécurité – Environnement (HSSE) qui est une sorte de
formation dans le but de nous informer des risques et dangers pendant l’exécution
des travaux.
 26 Juillet – 22 Septembre 2023 : on a alterné les différents postes d’ouvriers (peintre,
maçon, plaquiste, électricien, plombier)
 Mois de Septembre : apprentissage des tâches administratives sur chantier
- Demande d’Approvisionnement (DA)
- Identification des Dangers et Evaluation des Risques
Quotidiens (IDERQ)
- Fiche de pointage journalier
- Fiche de pointage mensuel
- Rapport journalier de chantier

DESCRIPTION DU PROJET

- INSTITUT PASTEUR DE MADAGASCAR –


TRAVAUX DE CONSTRUCTION D’UN MAGASIN
GENERAL DE STOCKAGE

MAITRE D’OUVRAGE MAITRE D’ŒUVRE

I.P.M B.E.PA
Institut Pasteur de Madagascar Bureau d’Etudes Pierre Audric
B.P.1274 Ambatofotsikely Lot II H 57 Bis Ankerana
101 Antananarivo Madagascar 101 Antananarivo Madagascar

CONTROLE ENTREPRISE

SOCOTEC
Lot II L 1 A Ankadivato
101 Antananarivo Propriété SIKKIM Andraharo
26, Rue Andriamahazonoro – BP 156 BP 3574 - 101 Antananrivo

C’est un bâtiment à usage bureau et stockage présentant deux mezzanines distinctes.


Au rez-de-chaussée : 3 bureaux, salle d’eau homme, zone stockage, chambre froide et
zone de chargement/déchargement
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Mezzanine 1 : 3 bureaux, salle d’eau femme et balcon
Mezzanine 2 : local technique et salle congélateur

CHAPITRE II : PRESENTATION DU CHANTIER

I- Horaire de travail sur chantier


De lundi au vendredi=40h par semaine
7h – 10h : heure de travail
10h – 10h15 : pause casse-croûte
10h15 – 12h : heure de travail
12h – 13h : pause
13h – 16h : heure de travail
Les gardiens travaillent 56h par semaine.

II- TOOLBOX
Sur un chantier, la sécurité du personnel est primordiale.
Le TOOLBOX est une réunion sécuritaire quotidienne avant de commencer les travaux. Il
s’agit d’un moment d’échange d’information et de formation qui permet aux ouvriers et
même aux différents chefs d’apprendre et de partager leur point de vue. Cette réunion
se déroule sur le point de rassemblement. Les thèmes Toolbox abordés durant notre
période de stage :

 Hygiène personnel et nettoyage  Risques des travaux de fouille


 Remontée d’information  Risques des travaux à chaud
 Bon comportement  Concentration au travail
 Importance EPI  Alcool au travail
 Importance EPC  Ordre et propreté
 Mesures obligatoires travail à  Politique de sureté
chaud  Gestes/Postures
 Mesures obligatoires des travaux  Mode opératoire
de levage surtout le levage  Outils tranchants
mécanique  Intoxication alimentaire
 Mesures obligatoires des travaux  Travaux à risque
en hauteur  Balisage
 Mesures obligatoires des travaux  Gants
de fouille  Toolbox
 Les EPI de base  Communication
 Risque de l’opération de levage  Plan de prévention
 Mesures à prendre en cas de forte  Santé
pluie  Matériels et outillages
 Politique HSE de CONSTRUCT  Respect
 Triangle de feu  Contact d’urgence
 Importance du recyclage  Utilisation et importance d’un
 EPI pour travaux en hauteur extincteur

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Point de rassemblement : un emplacement où si une urgence se produit sur le chantier,
les personnes présentes sur chantier vont se regrouper pour apprendre l’urgence et faire
l’appel du personnel à l’aide de la fiche de mouvement.
Le fiche de mouvement sert à identifier les personnes sur site et sa fonction. Les chefs et
ouvriers ainsi que les visiteurs de chantier sont suivis à leur entrée et leur sortie afin d’éviter
les risques de vol et d’usurpation d’identité.

III-REUNION DE CHANTIER
Chaque mardi matin, le maître d’ouvrage (client), le maître d’œuvre avec un architecte
et d’autre responsable de l’entreprise viennent sur chantier pour une inspection des
travaux. Le client inspecte la qualité de l’ouvrage si elle répond au cahier des charges,
au respect du planning et à son critère.

IV- REPARTITION DES CHEFS ET DES OUVRIERS


Sur chantier, il y a un conducteur de travaux qui est en charge du pilotage du chantier
de la phase préparatoire jusqu’à la livraison finale. Il surveille l’exécution des travaux,
contrôle les rapports des chefs de chantier et l’avancement des travaux, assure la
qualité des ouvrages pour répondre au cahier des charges du client, et réceptionne
les travaux en fin de chantier. C’est le garant du bon déroulement de la phase des
travaux.
Quant au chef de chantier, il joue un rôle de premier plan. Les missions du chef de
chantier sont les suivantes :
 Assurer l’organisation du chantier et l’approvisionnement en matériels pour les
travaux
 Diriger tous les équipes
 Garantir la sécurité et le respect des normes sur chantier
 Analyser et suivre les plans d’exécution transmis par les bureaux
 Gérer le volume horaire des ouvriers
 Contrôler et coordonner les travaux
Les ouvriers sont repartis en équipe et chaque équipe est dirigée par un chef d’équipe.
Il y a l’équipe des peintres, maçons, électriciens, plombiers, soudeurs,…
Sur chantier, il existe au moins un gardien pour éviter toute intrusion ou vols.

Figure II-I-1 : La hiérarchie sur chantier

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V- PLAN D’INSTALLATION DE CHANTIER

Palisade CONSTRUCT
Végétation
Point d’eau
Point de rassemblement
Caniveaux
Salle de réunion
Réfectoire
Magasin
Bureau
Centrale à béton
Aire de préfabrication
C
Aire de ferraillage
Construction projetée

Agrégat

Toilettes et douche
Agglo

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CHAPITRE III : TRAVAUX EFFECTUES
A. REVETEMENT DE TYPE CARRELAGE
 Pose carrelage sol
Le revêtement en carreaux sert à recouvrir le plancher. Ainsi, le sol des bureaux,
de la chambre froide et de la salle congélateur sont en carrelage avec des
carreaux 6060cm.

Matériels utilisés : maillet en caoutchouc, niveau à bulle, règle, croisillons, coupe


carreaux (électrique et manuelle), truelle, couteau à enduire

Maillet Croisillon
Coupe carreau manuelle

Matériaux spécifiques : ciment, sable, ciment colle

Mode opératoire :
1. Vérification planéité du sol
2. Implantation : constitué par le traçage du trait de niveau sur les murs et la mise en
place des piges. Le niveau de ces piges est obtenu à partir du trait de niveau.
Etape de la mise en œuvre des piges : la pose de ces piges a comme but de définir
l’épaisseur du carrelage à mettre en œuvre.
- Placer le mortier de pose de la première pige et le fragment de carreau.
- A partir de la hauteur entre l’entrée de la pièce et le trait, on tape le carreau par un
maillet afin de régler son niveau.
- Placer la deuxième pige.
- Après avoir bien respecté le niveau des piges à l’extrémité, on utilise un fil à plomb ou
une règle pour la mise en niveau des piges intermédiaires.

Pige

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3. Préparation du mortier de pose :
Dosage : une brouette de sable, un sac de ciment (1/1)
Le ciment utilisé est le CEM IV/ A-V 42,5.
CEM IV : ciment de type pouzzolanique
A : classe de composition (cette lettre précise la teneur en clinker)
V : nature des constituants autre que clinker
42,5 : classe de résistance

4. Pose carreaux sol


Dans le hangar de stockage, nous avons recourue à la pose droite avec respect de la
règle d’art (norme).
Règle d’art : la pose commence sur l’axe de l’entrée. Axe de la porte=joint
o Arroser la surface
o Repartir le mortier de pose en utilisant une truelle
o Poser le carreau au-dessus selon le sens de pose indiquée (flèche sur le carreau)
o Régler son niveau avec un maillet pour avoir le niveau des piges
o Nettoyer avec une éponge humide pour enlever les mortiers qui débordent sur
le carreau à cause de l’utilisation d’un maillet
o Placer des croisillons entre les carreaux pour définir l’écart des joints

Croisillons entre les carreaux

o Vérifier le niveau des carreaux par un règle-niveau alu

Vérification du niveau du carrelage

Pour ceux qui nécessitent une coupe, on peut choisir entre utiliser une coupe carreau
électrique (meule à disque) ou une coupe carreau manuelle.

5. Les plinthes :
Concernant les plinthes, elles apportent la toute dernière finition du revêtement. Fixées
à la base des murs, elles ont une dimension de 6010cm, donc nous avons besoin de
faire une coupe. Le matériau utilisé comme liant dans le mortier de pose est le ciment
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colle. Les plinthes sont alignées les unes après les autres en respectant les écarts grâce à
des croisillons.

6. Mise en œuvre des joints :


On procède au jointoiement après la pose de tous les carreaux, y compris les plinthes, et
le séchage du mortier de pose.
- Enlever les poussières ou reste de mortier dans les joints avec un aspirateur
- Remplir les joints de mortier à base de ciment colle
- Araser et polir les joints avec un couteau à enduire pour qu’ils soient au
même niveau que le carreau

7. Nettoyage générale de la pièce après séchage des joints

Remarque: l’existence de cailloux dans le mortier de pose peut casser le carreau


pendant le battage par maillet. Ce qui nous amène à déduire que le sable utilisé doit
être bien tamisé.

 Pose carrelage mural


Les murs des deux salles d’eau (RDC et mezzanine1) du bâtiment sont en revêtement
carreaux. La dimension des carreaux muraux utilisés est de 6030cm (longueur 60 et
largeur 30). Ces carreaux sont fragiles par rapport aux carreaux destinés pour sol parce
qu’ils sont en faïence. Donc, il faut faire très attention pendant la pose.

Matériels utilisés sont les mêmes pour la pose carrelage sol et mural.

Matériaux spécifiques : ciment colle, ciment joint blanc

Mode opératoire :
 Vérification verticalité du mur
 Mise en œuvre du produit MasterSeal sur les murs de la douche
Il s’agit d’un micro-mortier hydraulique flexible d’imperméabilisation pour l’étanchéité
en kit prédosé comprenant un composant A (résine en émulsion) et un composant B
(ciment et charges spécialisés).

Mélange : verser le composant A dans un seau à quantité souhaitée. Ajouter


progressivement le composant B en mélangeant avec un malaxeur électrique jusqu’à
l’obtention d’un mortier homogène de couleur uniforme.
Application : on a utilisé de la brosse métallique pour son application sur les murs

Mur de la douche après application du produit SIKA ou MasterSeal


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 Implantation : traçage du trait de niveau et mise en place des piges murales
Le niveau de la pige est obtenu à partir du niveau des attentes d’évacuation et
d’alimentation en eau.

Piges murales
 Préparation du mortier de pose : Le mortier de pose des carreaux muraux est à base
de ciment colle.
 Pose carreaux murales :
Le ciment colle sèche vite ce qui ne permet pas la fixation du carreau. C’est la raison
pour laquelle, les carreaux sont à mouiller dans un récipient qui contient de l’eau avant
de les poser sur les murs.
Le type de pose adopté pour le revêtement par carrelage des murs des deux locaux
sanitaires du magasin de stockage est la pose contrarié ½.

Type de pose

 Nettoyage pour éviter l’existence de tâches de mortier sur les carreaux


 Mise en œuvre des joints carreaux :
La mise en œuvre des mortiers joints à base de ciment blanc au niveau des joints est
réalisée après séchage total du carrelage mural. C’est un mortier fin pour joint
imperméable sans retrait.
Préparation mortier joint : ajout d’eau (25) et malaxage jusqu’à l’obtention d’une pâte
homogène.
Il n’y a pas de grande différence entre la réalisation d’un joint de carrelage mural et de
sol :
- Vérifier que les carreaux sont bien fixés au support
- Bien nettoyer les joints sur l’épaisseur des revêtements
- Remplir les joints
- Enlever l’excédent à l’aide d’un couteau à enduire ou spatule

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- Après avoir attendu le raidissement du joint, on procède au
nettoyage des résidus de mortier joint avec une éponge mouillée,
sans appuyer sur les joints.

B. ELECTRICITE
Dans le bâtiment, il existe des câbles encastrés et des câblés apparents. On a utilisé du
tube ICT pour faire l’encastrement des câbles et l’installation de ces encastrements s’est
déroulée un peu plus tôt.
La partie électricité du bâtiment a un principe d’installation. La première chose à faire
est mise en place du passage des câbles avec leur tirage dans ces passes câbles, puis
le câblage des appareillages électriques (éclairages, prises, interrupteurs, sèche
main,…) et enfin l’installation des coffrets : TGBT, TD, TC,…

1- Passage des câbles


Installation des chemins de câble
Ces chemins de câble sont pour les câbles apparents. Concernant le lieu de pose, les
chemins de câble sont posés au mur.
Dimension des chemins de câble utilisés : hauteur 50mm, largeur 200mm et longueur 3m

Matériels utilisés : chemin de câble tôle perforée, support (console), cheville 12mm, tire
à fond 6/70 (diamètre/longueur en mm), clé, perforateur 12mm, niveau, boulon 6/60

Mode opératoire :
 Marquer le niveau de l’emplacement du chemin par une ligne
 Placer le chemin sur cette ligne puis utiliser un niveau à bulle pour vérifier son
horizontalité
 Fixer sur le mur les consoles qui sont les supports ou appuis du chemin par cheville
plastique 12mm et tire à fond 6/70 dont la fixation se fait par clé
 Placer le chemin sur la console avec une fixation par boulon 6/60
 Fixer le couvercle du chemin de câble avec des clics à couvercle

Console Chemin à cros tôle Appuis du chemin fixé au mur

Mise en place des goulottes (passe câble)

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Les goulottes sont indispensables pour la pose apparente des câbles électriques et des
câbles informatiques. Elles sont fixées au mur horizontalement ou verticalement. Les prises
sont positionnées sur ces goulottes.
Dimension d’une goulotte : hauteur 50mm, largeur 100mm et longueur 2m

Matériels utilisés : niveau à bulle, perforateur 8mm, chevilles plastiques 8mm, vis VBA
4/40 (diamètre/longueur en mm), tournevis, embout de goulotte (90 L angle), mètre,
lame de scie

Mode opératoire :
- Placer la goulotte sans la fixer pour régler son niveau avec un niveau à bulle
- Marquer le trou destiné à la fixation sur le mur (par tournevis ou stylo)
- Percer les trous de fixation
- Introduire la cheville de 8 dans le trou
- Fixer la goulotte par vis 4/40 dont le serrage se fait avec un tournevis
- Mettre en place l’embout de goulotte sur l’angle
- Placer le couvercle de goulotte après l’introduction des câbles et le positionnement
des prises
- Faire la finition de la pose avec la mise en œuvre de la silicone acrylique sur les joints
entre la goulotte et le mur

Vis VBA 4/40 + cheville de 8 Embout de goulotte pour Goulottes 50100 avec
50100 embout

Installation des tubes IRL 16 et 20


Ces tubes sont pour un seul câble.
Matériels : perforateur 8, chevilles de 8, vis VBA 4/40, embases pour colliers, tournevis,
colliers-colring (pour IRL  16) et colsons (IRL 20), lame de scie

Mode opératoire :
 Percer avec un perforateur les trous de fixation
 Insérer dans les trous les chevilles
 Fixer les embases par vis sur les chevilles
 Attacher le tube sur l’embase à l’aide d’un collier (collier-colring ou colson)
On peut peindre ces tubes pour qu’ils soient de même couleur que le mur ou le plafond.

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Collier-colring IRL sur l’fixé sur l’embase

2- Les câbles utilisés


Le fil électrique : est constitué d’une partie conductrice (l’âme) et d’une partie isolante
(sa gaine). L’âme est faite de cuivre quand la gaine est fabriquée rn PVC ou en
polyéthylène.
Le câble électrique : est constitué de plusieurs fils électriques. Ces derniers sont tous réunis
au sein d’une même gaine protectrice. Un câble peut contenir 2 à 5 fils.

Il existe plusieurs types de câble selon l’utilisation dans le bâtiment :


 Réseau : câble FTP catégorie 6 de couleur bleu, plus résistant par rapport aux
autres câbles de réseau
 Eclairage : câble 3G1, 5
3 : nombre de fils du câble (phase, neutre, terre)
1,5 en mm: la section du câble.
 Prise normal et ondulée : câble 3G2, 5
 Alimentation :
Câbles 5G6 et 5G10 qui contiennent 5 fils : L1 marron, L2 noir, L3 gris (triphasé),
N bleu et terre vert/jaune. Le terre élimine la différence de potentiel au cas
de fuite de courant et assure la protection de l’appareillage.
Le câble 5G6 est aussi pour prise plexo triphasé 3P+T et il est compatible avec
un courant de 380V avec neutre.

Tableau II-III-1 : Section de câble


SECTION NOMINALE (mm2) CODE COULEUR UTILITE
1,5 Rose Eclairage
2,5 Jaune pale Prise
4 Violet Prise
6 Turquoise Alimentation
10 Marron Alimentation

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NB : il est utile faire des numérotations sur tous les câbles à l’aide d’une bande adhésive
pour faciliter le dépannage du technicien (ex : PT1, ALIM, N1).

3- Tirage des câbles


Pour tirer les câbles, il faut d’abord mesurer tous les passages électriques afin qu’il soit ni
trop court ni trop long.
Exemples : TGBT  TD, TD  prise, Brasseur de réseau  prise internet RJ45,…

4- Prise réseau ou prise internet RJ 45 ou prise informatique


Son câblage a une spécificité par rapport au câblage des autres prises. Tout simplement,
contrairement aux autres prises, chaque prise réseau RJ45 est directement raccordée au
coffret de communication ou brasseur de réseau. La seconde particularité du câblage
RJ45 réside dans la constitution du câble FTP lui-même. Il est composé de 4 paires
torsadées, soit 8 fils de couleurs différentes : blanc-vert, vert, blanc-orange, orange,
blanc-bleu, bleu, blanc-marron, marron.

LES ETAPES DE CABLAGE


Etape 1 : Préparation du câble
Cette étape est réalisée avant l’insertion du câble dans la prise. Elle consiste à :
 Dénuder sur 50 à 100mm environ le câble en enlevant la partie plastique ou
gaine
 Retirer une partie du feuillard en aluminium pour libérer les 4 paires de fils
 Couper par une pince le plastique au milieu qui joue le rôle de séparateur entre
4 paires

Etape 2 : Préparation de la prise : c’est la séparation de la partie démontable de la


prise en la faisant tourner. Il s’agit de prendre la prise et de retirer le mécanisme RJ45
de son support.

Etape 3 : Connexion ou insertion du câble dans la prise


o Passer le câble dans la partie amovible de la prise ou connecteur du noyau
o Placer les fils dans les encoches en fonction de la norme (A ou B) choisie et les
couleurs de fils à passer sont indiquées sur le noyau lui-même
o Appart les 8 fils, le câble FTP catégorie 6 utilisé contient un fil métallique appelé
« terre » et pendant le câblage sur le noyau de la prise RJ45, le terre est passé
sur le côté.
On note que les 2 types de câblage A et B fonctionnent, il suffit juste de choisir et
d’appliquer le même des 2 cotés, dans la prise et dans le tableau de communication.
Au cas où la norme choisie dans la prise est différente de celle dans le tableau, la
transmission de données informatique ne marche pas.
.

Vue de dessus pour visualiser le câblage dans


les encoches
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Etape 4 : Connexion de la partie amovible de la prise RJ45 à la partie fixe
- Glisser le support de la prise à travers le câble
- Bien fixer la partie amovible à la partie principale de la prise et faire
tourner l’aileron pour serrer
- Couper les fils qui dépassent au plus court

Etape 5 : Marquage et insertion de la prise sur goulotte


- Ecrire le numéro du câble sur l’étiquette de la prise
- Positionner la prise sur la goulotte
- Mettre en place le clic à goulotte qui permet à la prise d’être stable

Disposition des prises réseaux sur goulotte Numérotation – clic à goulotte

5- Prise normale PCN et prise ondulée PCO

PCN : prise de courant normale Prises 2P+T comportant la terre et les 2 obturateurs
PCO : prise de courant ondulée

Le travail consiste à câbler les prises et les positionner sur goulotte.


Préalablement, après avoir tiré les câbles composés de 3 fils électriques (3G25 et 3G4)
dans les goulottes jusqu’à l’emplacement de la prise, on passe au branchement de ces
prises électriques.

Les étapes du branchement de la prise électrique :


Etape 1 : Préparation du câble
On utilise une pince à dénuder pour enlever la gaine sur 10cm environ, et pour serrer et
faire ressortir la partie métallique des fils sur 1cm environ.

Etape 2 : Raccordement des fils à la prise en respectant le code des couleurs


o Le fil bleu (le neutre) sur la borne N
o Le fil vert/jaune (terre) sur la borne centrale c’est-à-dire la borne de terre
o Le fil marron (la phase) sur la borne L
Le fil de la phase peut être d’une couleur différente. Il s’agit du fil qui amène le courant
jusqu’à la prise.

Etape 3 : Insertion de la prise sur goulotte

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Pour finir, il ne reste qu’à positionner la prise sur goulotte sans oublier la fixation par
encliquetage (mise en place des clics à goulotte) et l’installation des couvercles de
goulotte.

Raccordement prise normale 2P+T

6- Eclairage

Tableau II-III-2 : les éclairages intérieurs du hangar


Nom Localisation Mode opératoire de l’installation
Spot Deux locaux  Perçage du plafond en placoplâtre pour leur
encastré sanitaires : emplacement
étanche 4 spots pour  Câblage du spot dont le câble est encastré au-
chaque salle dessus du plafond
d’eau  Installation d’un interrupteur étanche : les 4 spots sont
parallèles un interrupteur commande les 4

Réglette Salle congélateur 7 réglettes suspendues par câble pour suspension


double  Perçage du plafond en placo pour faire sortir le câble
LED électrique et le câble de suspension
120cm  Fixation du câble de suspension à la charpente
métallique et au support de la réglette en réglant le
niveau
 Mise en place de la réglette sur le support et introduire
les 2 câbles électriques (double lampe  2 câbles)
dans l’ensemble
 Câblage en dénudant le câble sur 80mm et les 3 fils
sur 10mm, ensuite en raccordant les fils sur la réglette
(fil bleu sur N, fil de terre sur et fil marron sur L) et
en les serrant pour finir
 Insertion des 2 tubes LED dans la réglette
 Installation des 2 interrupteurs :
- 4 réglettes à double LED parallèles  un
interrupteur
- 3 réglettes à double LED parallèles  un
interrupteur

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Chambre froide, Le câble de l’éclairage passe par le chemin de câble au
stockage, local mur et après dans le tube IRL pour arriver à
technique l’emplacement prévu de l’éclairage.
 Vérification du niveau et marquer les trous de fixation
 Perçage des trous, insertion des chevilles et fixation du
support et de la réglette par vis
 Raccordement électrique de la réglette (câblage)
 Insertion des 2 tubes LED

Interrupteur :
- 6 réglettes dans le stockage commandé
par le TC (tableau de commande)
- 2 éclairages parallèles dans la chambre
froide  un interrupteur placé à son entrée
- Eclairage du local avec un interrupteur
Eclairage Stockage, zone Ils sont suspendus sur les pannes aciers par chaîne pour
industriel de déchargement suspension. Leur installation nécessite donc l’utilisation
LED Au nombre de 22 d’échafaudage. Les 22 éclairages industriels sont tous de
230mm même niveau.
 Perçage du trou sur la panne acier pour la chaîne de
suspension
 Fixation de la chaîne sur le trou avec boulon, à serrer
avec une clé
 Tirage du câble dont le passage est dans la panne,
pour arriver à l’éclairage
 Câblage
 Assemblage de la chaîne et du câble électrique par
collier

Ils sont commandés par le TC.

Dalle LED 6 bureaux : Le câble de la dalle LED est au-dessus du plafond.


6060 encastrée dans le  Pose de la dalle LED 6060 entre les entretoises de
encastré faux-plafond en l’ossature du plafond
dalle minérale  Câblage

Câble de suspension Support de la réglette suspendu


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Chaîne de suspension – boulon Eclairage industriel LED suspendu

Dalle LED 6060

7- Interrupteur S.A
Le câble de l’éclairage 3G15 est encastré dans le mur avec une gaine ICT 20mm pour
arriver à la place de l’interrupteur, voire à 90cm du sol carrelé et à 10cm de la porte. Un
boîtier est déjà inséré dans le mur sur lequel on met en place l’interrupteur.

Matériels : pince, tournevis


Mode opératoire :
- Préparer le câble en coupant l’excédent de gaine ICT, en dénudant le câble sur
10cm, en dénudant les 2 fils (phase et neutre) sur 1cm
- Raccorder ces 2 fils, phase et neutre dans leur emplacement avec serrage par
tournevis

Câblage

- Introduire l’ensemble dans le boîtier


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- Mettre à niveau l’interrupteur avant de le fixer définitivement sur le boîtier
- Serrer les 2 vis de l’interrupteur pour le fixer au boîtier
On note que le fil terre (vert/jaune) est inutile pour l’interrupteur, alors seul la phase et la
neutre sont raccordées.

8- Coffrets
Brasseur de réseau : (coffret de communication ou tableau de communication)
Ce coffret se trouve dans le local technique, fixé au mur. Tous les câbles FTP du réseau y
sont branchés, sur les panneaux de brassage ou baies de brassage.
1 panneau= 24 câbles
Branchement du câble dans le panneau :
1. Introduire les 8 fils du câble dans les encoches du connecteur en respectant le
code couleur et la norme déjà choisie pendant le câblage des prises RJ45
2. Insérer le connecteur accompagné du câble dans la baie de brassage
3. Mise en place des étiquettes de numérotation semblables à ceux sur les prises sur
le panneau
4. Vérifier que tous les VDI (ensembles des accessoires dans le coffret) soient
complets

Les câbles sur le panneau de brassage Le brasseur de réseau

TGBT : Tableau Général de Base Tension


C’est l’alimentation principale du bâtiment. Il est aussi dans le local technique, fixé au
mur par tire à fond. Le TGBT est constitué par :

Tableau II-III-3 : TGBT


Types Fonctions
Général Interrupteur sectionneur Source principale
principal 4 pôles
MX Commande de l’arrêt
d’urgence
Répartiteur Assure la répartition du
courant
Déconnexion parafoudre Disjoncteur et parafoudre Protection contre foudre
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Général TD1 Interrupteur sectionneur Alimentation des tableaux
Général TD2 triphasé divisionnaires
Général TD3
Général TD4
Voyant Interrupteur sectionneur 4
pôles
Général ondulé Interrupteur sectionneur Alimentation de
triphasé l’onduleur
Sortie ondulé contacteur
Alim éclairage divers Interrupteur différentiel 4 Alimentation de
pôles l’éclairage dans le local
technique et la salle
congélateur
ECL Pour l’éclairage dans la
salle congélateur
ECL local Disjoncteur thermique Pour l’éclairage dans le
monophasé ou à 2 pôles local technique
ECL extérieur Pour le crépusculaire à
l’extérieur
VRE Disjoncteur différentiel Pour le volet roulant
thermique monophasé
ALIM CLIM Interrupteur différentiel 4 Alimentation des
pôles climatiseurs
CLIM1, CLIM2, CLIM3 Disjoncteur thermique Pour les trois climatiseurs
monophasé dans le local et la salle
congélateur
Départ PCO ou prise Interrupteur différentiel Alimentation des prises
ondulée triphasé ondulée dans le local
technique et la salle
congélateur
PCO1, PCO2,… Disjoncteur thermique 2 Pour les prises ondulées
pôles dans le local et la salle
congélateur

Remarque: 4 pôles (phase1, phase2, phase3, neutre) = triphasé


2 pôles (phase, neutre)= monophasé
Les disjoncteurs assurent la protection de chaque circuit électrique et on
note que tous les disjoncteurs dans le tableau sont avec des relais
thermiques qui sont capable de détecter les surcharges et les courts-circuits.

 Borne viking pour injection du coffret : les câbles isolés H07 V-K 6mm2 venant des
interrupteurs différentiels, des disjoncteurs et des interrupteurs sectionneurs sont placés
sur la borne par l’intermédiaire des embouts de câble.
Pour la mise à la terre, il y a la borne viking vert/jaune et le câble isolé terre le lie au
parafoudre.

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 Les câbles qui vont entrer dans le TGBT et être brancher sur la borne viking sont : câble
d’alimentation de chaque TD (5G6 ou 5G10), câble du volet roulant, câbles des prises
ondulés, câbles des climatiseurs, câble du crépusculaire, câbles des éclairages divers.
Les fils vert/jaune de ces câbles et le câble vert/jaune de la mise à la terre
(conducteur principale de terre) sont sur la borne des terres.
 A propos de l’alimentation du TGBT, le câble est câblé sur l’interrupteur sectionneur
principal. Cependant, ce câble d’alimentation général passe d’abord dans l’AVR ou
stabilisateur de 20KVA (Kilo Ampère Volte) avant d’être brancher dans le TGBT.

SOURCE JIRAMA IPM  ENTREE AVR  SORTIE AVR  TGBT

 L’arrêt d’urgence principal sur la façade Est du bâtiment est lié au TGBT et son câble
est branché sur le général du coffret car il sert à couper tous les courants dans le
bâtiment.
Le travail s’achève avec la mise en place des plastrons et des obturateurs formant le
couvercle du tableau par tournevis et enfin on ferme l’armoire.

Général – répartiteur – déconnexion


parafoudre

TGBT Interrupteur sectionneur 4 pôles

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Borne viking – borne des terres Interrupteur triphasé – 3 disjoncteurs
thermiques monophasé

TD : Tableau Divisionnaire ou Tableau de Distribution


TD1 :
Le tableau divisionnaire au RDC est le TD1. Il comporte :
- Contacteur interrupteur où est branché le câble 5G6 venant du TGBT
- Répartiteur
- Interrupteur différentiel 4 pôles (300mA) pour l’alimentation de l’éclairage des
bureaux avec 3 disjoncteurs thermiques dont un pour l’éclairage les bureaux au RDC,
un pour celle des bureaux à la mezzanine1 et le dernier pour les deux salles d’eau
- Interrupteur différentiel (300Ma) de l’alimentation de l’éclairage du stockage avec 5
disjoncteurs thermiques et l’ensemble est lié au tableau de commande ou TC
- Interrupteur sectionneur (30mA) de l’alimentation des prises normales ou PCN des
bureaux et 6 disjoncteurs qui vont avec (6 bureaux)
- Interrupteur sectionneur (30mA) pour l’alimentation PCN divers comme les prises 3P+T
dans le stockage, la prise 2P+T pour chauffe-eau et prise de la sèche main. Il est
accompagné par 3 disjoncteurs
- Interrupteur de l’alimentation des prises ondulées PCO et 6 disjoncteurs (pour les 6
bureaux)
- Arrêt d’urgence
Le câble 5G6 entrant dans le TD est dénudé et placé dans le triphasé appelé
contacteur qui est le départ du tableau.
Principe :

TGBT  contacteur  répartiteur  interrupteur triphasé  entrée borne viking



Disjoncteurs
 : Câble 5G6
 : Câble isolé phase et neutre avec embout de câble
Les fils phase et neutre des câbles à brancher dans le TD sont insérés dans la sortie de la
borne viking et les fils terres dans la borne des terres.
Il ne reste que la mise en place des plastrons (couvercle) et des obturateurs sur les vides
du plastron.

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Plastrons Obturateurs

TD3 du local congélateur : C’est le coffret à 32 modules et 5 rangés qui alimente toutes
les prises de la salle. Le contacteur 63A est le départ du TD.
Il y a 29 prises 2P+T 16Am dans le local congélateur et ces prises sont reparties en 4
groupes, donc on a utilisé 4 interrupteurs sectionneurs triphasé pour l’alimentation.
Chaque prise est liée à un disjoncteur différentiel thermique monophasé (16Am/30mA,
25Am/30mA). Ce disjoncteur différentiel a comme fonction de protéger la prise car il se
charge de couper automatiquement l’alimentation s’il détecte le moindre
dysfonctionnement au niveau de la prise dont il assure le bon fonctionnement.
Ensuite, le câble 5G10 d’alimentation du TD est câblé dans le contacteur ou départ TD.
La suite de l’installation électrique du TD3 est de la même façon que celle du TD1
(principe d’installation)

Fils des câbles 3G25 et 3G4 des prises sur les bornes

Arrêt d’urgence sur les TD :


Les TD comportent aussi un arrêt d’urgence dont le bloc de contact est sur la partie
intérieur de la porte de l’armoire du coffret et le bouton d’arrêt d’urgence sur la partie
extérieure alors, on a besoin de faire un perçage.
 Percer la porte
 Mettre en place le bloc de contact et le bouton d’arrêt d’urgence
 Placer les embases à colle
On a utilisé des embases à colle et du collier-colring comme passage des câbles isolés
H07 V-K 25mm2 (phase) sur la porte.

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 Brancher l’arrêt d’urgence : la neutre est câblée dans le contacteur ou départ TD
avec un embout de câble et la phase dans le bloc de contact, et après dans le
contacteur.

Bouton d’arrêt d’urgence Bloc de contact et les câbles isolés

TC : Tableau de Commande
Le TC est un interrupteur inter-modulaire qui commande l’éclairage du grand stockage
et de la zone de chargement/déchargement. Ce tableau est fixé au mur du RDC par
cheville et vis. Il est alimenté par un câble 5G6 venant TD1 à son côté.
Les éclairages dans le stockage sont liés lignes par lignes c’est-à-dire parallèle ou en
dérivation (1ligne= 1 interrupteur dans le TC) et il existe 5 lignes d’éclairages d’où les 5
interrupteurs dans le TC.
Dans ce coffret, le câble de l’alimentation et les 5 câbles des lignes sont branchés sur
l’interrupteur ; et les terres de ces câbles dans la borne viking.

Tableau de commande

9- Mise à la terre de l’installation électrique du hangar


Réalisation de la mise à la terre :
Le conducteur principal de terre, gainé de vert/jaune est branché dans le TGBT, sur la
borne des terres et sort sur le mur pour être branché sur la barrette de terre ou barrette
de coupure à l’extérieur du bâtiment. Cette barrette de coupure est liée aux piquets ou
fils de cuivre se trouvant à l’extérieur, autour du bâtiment. Ces fils de cuivre vont créer un
contact entre le circuit de terre et la vraie terre du sol.

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Barrette de terre

10- Séparation de câble


Il est primordial de faire attention à la séparation des câbles courants forts et courants
faibles en raison de l’écart de tension important, dans le but de diminuer ou limiter au
maximum les risques de perturbations de l’ensemble de l’installation. C’est la raison pour
laquelle les câbles électriques (courant fort) et les câbles FTP du réseau (courant faible
inférieur à 5V) doivent être séparés d’une certaine distance dans le même passe câble.
Les matériels utilisés pour les séparer :
- Séparateurs de câbles pour goulotte
- Bois carrés : ils permettent la séparation des câbles dans les chemins encastrés
dans les plafonds en dalle minérale. Ces bois sont vissés sur le chemin
- Colsons (colliers) : ils sont pour les câbles dans les chemins apparents. Les câbles
sont assemblés par ces colliers et fixés au chemin afin qu’il y ait une distance entre
eux.

C. POSE FAUX-PLAFOND EN PLACOPLATRE


Le travail consiste à mettre en place les feuilles de placoplâtre qui forment le plafond
dans la salle congélateur, le local technique et dans les locaux sanitaires. Le type de
placo utilisé est le placoplâtre hydrofuge de couleur verte avec une dimension de 2m40
sur 1m20 et une épaisseur de 13mm. Ce type de placoplâtre est étanche et cinq fois plus
résistant à l’humidité que le placo standard.
Des laines de verre sont placées au-dessus du faux-plafond en Placoplatre. C’est de
l’isolation thermique.

Matériels : perforateur, visseuse, corde, cisaille à tôle (sert à couper les cornières de rive
et les fourrures), mètre, vis 4/40, spatule, papier abrasif
Matériaux spécifiques : cornière de rive, fourrure, tige filetée, feuille de placoplâtre,
enduit placo ou enduit plâtre ou prégylis, bande calicot ou bande à joint

Mode opératoire :
1. Montage échafaudage
2. Implantation : traçage de l’implantation des cornières de rive et de l’alignement
des tiges filetées

3. Pose et fixation des ossatures :


Ossature= cornières de rive + fourrures + tiges filetés

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Cornières de rive : vissées aux murs par vis VBA 4/40
Fourrures : raccordées entre elles par l’éclisse et vissées aux cornières de rive
Tiges filetées : fixées aux pannes aciers et portent les fourrures par l’intermédiaire de la
suspente pivot

4.Pose feuille placoplâtre


Les feuilles de placoplâtres sont vissés sur les ossatures par vis VBA 4/40 et à l’aide
d’une visseuse.

Finition des joints :


5.
o Mise en œuvre d’enduit placo et pose des bandes à joint au niveau des joints et des
rives
L’enduit joue le rôle de colle pour assurer la fixation de la bande au placoplâtre.
o Application d’enduit placo sur les vis afin de les cacher
o Application d’une nouvelle couche d’enduit sur ces parties (joints, rives et vis)
o Ponçage des parties concernées avec du papier abrasif après séchage total de
l’enduit

Laine de verre au-dessus des placo Bande à joint ou bande calicot

Finition au niveau des joints et des vis

Peinture :
6.
La touche finale de la pose du faux-plafond en placoplâtre est la peinture : impression –
première couche – deuxième couche.

D. POSE FAUX-PLAFOND EN DALLE MINERALE


Le travail consiste à poser le plafond des bureaux du magasin de stockage. Il s’agit de
la dalle plafond à fibre minéral 6060cm. La dalle minérale a une épaisseur de 12mm.
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Matériels : perforateur, visseuse, corde, cisaille à tôle, mètre, vis 4/40, règle, lame de scie

Matériaux : cornière de rive, porteur et entretoise métallique, tige filetée, plaque


minérale 6060

Mode opératoire :
1. Implantation : tracer l’implantation des cornières de rive et l’alignement des tiges
filetées

2. Pose et fixation des ossatures


Ossature = cornières de rive ou cornières prelaquées, porteurs et entretoises
Les cornières de rive sont fixées au mur par des vis.
Les tiges filetées sont fixés à la dalle en béton pour la pose dans les bureaux au RDC et
aux pannes aciers pour ceux à la mezzanine 1.
Les porteurs sont liés aux tiges filetées par la suspente en L. Ainsi, ces tiges portent le profil
porteur.
Les entretoises (60 ou 120cm de longueur) sont placées entre les porteurs et elles sont
raccordées afin d’obtenir des cages 6060.

Tige filetée – suspente en L – porteur –


entretoise

3. Pose plaque minérale : installation des plaques minérales sur l’ossature en mesurant
chaque cage pour définir les coupes
La dalle plafond en fibre minérale est coupé avec de la lame de scie.

Dalle minérale posée sur l’ossature

4. Finition : mise en œuvre de la silicone acrylique sur les rives du plafond

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E. PEINTURE
1) Peinture murale intérieure
La peinture des murs intérieurs et des faux-plafonds en placoplâtre est exécutée avec la
même méthode.

Matériels utilisés : 2 spatules, rouleau, pinceau, polyane, papier abrasif

Matériaux: enduit béssier, peinture impression, peinture acrylique, enduit prégylis ou


enduit plâtre, bande collante ou bande adhésive

Mode opératoire :
1. Montage et vérification de l’échafaudage pour les travaux de peinture en hauteur
Ces travaux de peinture en hauteur nécessitent le port d’harnais de sécurité.
2. Préparation du support (mur en enduit mortier) :
- Traitement des fissures sur le mur
- Egrainage
- Nettoyage de la surface à peindre

3. Protection du sol avec la pose des polyanes ou des cartons, protégeant le sol carrelé
de la peinture
Protection des parties non concernées : placer des bandes collantes sur la bordure
des plinthes du carrelage, des cornières de rives du faux plafond en dalle minérale et
des poteaux métalliques

4.Application de l’enduit béssier en deux couches


Tableau II-III-4 : Enduit
Fonction Matériels Application
- Couvre les imperfections 1ère couche : en couche
- Permet d’uniformiser le mur fine
- Evite la surconsommation de 2 spatules 2ème couche : mise en
peinture œuvre après séchage de
la 1ère couche

5. Ponçage avec papier abrasif après séchage de la deuxième couche d’enduit

6.Mise en œuvre de la peinture impression


Peinture impression ou sous-couche ou primaire d’accroche est une peinture avec une
qualité spécifique car elle contient un liant en plus dans sa conception. C’est la première
peinture qui s’applique sur le support, avant la peinture de finition. Elle assure une bonne
adhérence de la peinture de finition en recouvrement puisqu’elle facilite son
accrochage.

7.Exécution de la peinture de finition en deux couches


Peinture acrylique SP14 : c’est une peinture blanc intense, mate, lavable et de 6 à
8m2/Kg/couche. Elle est diluée par 0 à 5 d’eau.
Les supports sont le faux-plafond en placoplâtre imprimé avec primaire sous couche
(peinture impression), et l’enduit hydraulique appliqué sur les murs (enduit béssier),
imprimé aussi avec primaire sous couche.
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 Préparation du support de la peinture : il doit être sain, sec et dépoussiéré avant la
mise en œuvre de la 1ère couche de SP14.
 Application de la 1ère couche : elle est mise hors poussières pendant la durée de
30min, totalement sec après 4h.
 Application de la 2ème couche de peinture après 24h

8. Nettoyage de la zone avec l’enlèvement de la protection du sol et des bandes


collantes

9. Retouche finale :
 Ratissage des zones présentant des anomalies avec de l’enduit béssier ou avec de
l’enduit plâtre
 Ponçage et application de peinture sur ces zones
 Mise en œuvre de peinture sur les taches dues aux autres travaux (électricité,
travaux d’aération, menuiserie,…)

Remarque : les angles et les parties au niveau des bordures des cornières de rive, des
plinthes, des portes, des fenêtres: on utilise un pinceau pour les peindre et il faut bien
étaler la peinture pour ne pas laisser aucune épaisseur.
Les surfaces planes (murs et plafonds en placoplâtre) : on utilise un rouleau pour les
peindre. On charge de la peinture de façon uniforme (sans surcharge) jusqu’à ce que
le rouleau soit imprégné. Pour un rendu final optimal, il faut déposer, repartir et croiser les
couches (vertical puis horizontal ou inversement).
 Il est toujours utile de nettoyer les matériels (pinceau, rouleau) à l’eau avant qu’ils
sèchent.

Protection du carreaux
Matériels de peinture
Peinture

2) Peinture murale extérieure


Le travail consiste à peindre les murs extérieurs, façade Est et Ouest du magasin de
stockage par de la peinture à l’eau.

Matériels : rouleau, pinceau, couteau, papier abrasif


Matériau : peinture
Mode opératoire :
 Pose des polyanes pour protection du sol

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 Montage et vérification de l’échafaudage
 Préparation du support :
- Egrainer le mur à peindre en utilisant du couteau à enduire et du papier abrasif
- Dépoussiérer le support (nettoyage)
 Application de la peinture impression : cette peinture est toujours de couleur blanche.
 Mise en œuvre de la peinture de finition en deux couches :
La 1ère couche peut s’appliquer dès que la sous couche sèche. Elle est recouvrable par
la 2ème couche de peinture après 24h.
On applique aussi de la peinture (même couleur que le mur) sur les tuyaux PVC
(descente d’eau pluviale, tuyaux d’évacuation des Eaux Usées et des Eaux Vannes,
ventilations primaires des réseaux EU/EV) et sur les tuyaux PPR d’alimentation d’eau.
 Nettoyage générale de la surface
 Retouche finale sur les zones qui présentent des imperfections

Remarque : Arrêt de travail de peinture extérieure en cas de forte pluie

Peinture murale de la façade ouest

3) Peinture des pannes aciers


La peinture pour les pannes aciers de la charpente métallique et les pannes railles et
lisses à l’extérieur du bâtiment est la base alu qui protège ces pannes de la corrosion.

Matériels : petit rouleau (pour les surfaces planes), pinceau (pour les angles et les
bordures), papier abrasif, couteau à enduire

Matériaux : base alu, diluant


La base alu est diluée avec du diluant, voire 10 de sa quantité

Base alu
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Mode opératoire :
 Montage de l’échafaudage ALU
 Nettoyage des pannes en enlevant les voiles de peinture, les mortiers et les
poussières avec du couteau, du papier abrasif et de la brosse
C’est une étape très importante en vue d’avoir un aspect excellent du rendement.
 Application de la base alu au niveau des pannes aciers
Il faut faire attention pour ne pas tâcher les parties non concernées.

Pannes aciers

4) Peinture des poteaux métalliques, des grilles de protection et des portes métalliques
La peinture utilisée est une peinture à l’huile, alors le port de gants et de masque est
obligatoire.

Les étapes de la mise en œuvre :


Préparation du support : on fait le ponçage avec du papier abrasif. Le nettoyage de la
zone à peindre après ponçage est inclus dans cette étape préparatoire.
Protection du sol et des parties non concernées :
Des bandes adhésives sont mises en place sur les bordures des parties non concernées
(ex : poignet de la porte, mur) qui se trouvent à côté des parties à peindre.
Application de la peinture
On doit faire attention pour que la peinture ne coule pas et c’est toujours important
d’éliminer les raccords.
Nettoyage général

5) Peinture pour les briques


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La peinture est composée de brique, de ciment et elle se dilue avec de l’eau. Elle
s’applique au pinceau ou par une brosse métallique. En effet, plusieurs couches sont
nécessaires pour colorer les briques. Ainsi, elle est utilisée pour améliorer l’aspect des
briques.

Peinture pour les briques Résultat

F. PLOMBERIE SANITAIRE
1- Tuyaux utilisés dans le bâtiment

Tableau II-III-5 : les tuyaux utilisés


Tuyaux Localisations
PPR : POLYPROPYLENE Réseau d’alimentation en eau :
RANDOM  Tuyau PPR depuis l’arrivée eau froide générale
jusqu’aux appareils sanitaires
 Tuyau PPR depuis le chauffe-eau électrique
jusqu’aux appareils
PVC : CHLORURE DE o canalisations d’évacuation des eaux usées,
POLYVINYLE eaux vannes et eaux pluviales (EU/EV/EP)
o ventilations primaires des réseaux EU/EV
TUYAUX GALVANISES: tuyau Alimentation du RIA ou Robinet d’Incendie et
métallique d’Arrêt

2- Raccordement de tuyau
PVC : c’est l’emboitement de 2 sections de tuyau.

Matériels : décapeur, lame de scie, papier abrasif


Matériau : colle à PVC
Mode opératoire :
- Chauffer l’un des sections par un décapeur afin de permettre le raccordement entre
les deux sections

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Décapeur

- Faire entrer l’autre tuyau dans le tuyau chauffé précédemment pour voir si
l’emboitement est déjà possible
L’emboitement doit être suffisant pour éliminer tout risque de fuite
- Gratter les parties liées avec du papier abrasif
- Appliquer la colle à PVC pour leur fixation définitive

TUYAUX GALVANISES : les tuyaux galva utilisés pour les RIA sont de section 33/42
(diamètre).
Matériels utilisés : filer, clé à tuyau
Matériaux : gebajoint (pâte d’étanchéité pour raccords métalliques) et filasse
Mode opératoire :
- Utiliser la machine à fileter ou filer pour faire le filetage des deux sections
On obtient des pas ou filets sur les tuyaux, permettant leur raccordement.
- Enduire les filets de chaque section d’un peu de pâte
- Enrouler la filasse sur le raccord dans le sens du filetage
- Recouvrir à nouveau de pâte
- Assembler les 2 tuyaux et serrer fermement avec de la clé à tuyau (clé compatible au
tuyau lisse)

Filer ou machine à fileter Gebajoint Filasse

3- RIA
Trois RIA ou Robinet d’Incendie et d’Arrêt sont installés dont deux à l’extérieur et le dernier
est sur le mur à l’entrée du RDC. Ils sont fixés au mur et alimentés en eau par des tuyaux
galvanisés 33/42 (diamètre)

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 Raccorder les tuyaux galvanisés entre eux avec un coude 90°, un mamelon (utile dans
le raccordement) et un raccord union (pour dépannage au cas où il y a changement
de vanne)

Mamelon Raccord union

 Raccorder les deux vannes aux tuyaux et au RIA, sans oublier d’assurer leur étanchéité
par filasse et gebajoint
Les 2 vannes sont : vanne ¼ de tour et vanne 1000 tours.

Les deux vannes

 Appliquer la peinture des tuyaux (rouge)


 Poser des panneaux de signalisation pour RIA par vis aux murs.

Panneau

A propos de ceux à l’extérieur, les tuyaux galvanisés 33/42 sont fixés au mur par des
colliers Atlas 42 et des vis.

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Collier atlas

4- Installation de la cuvette WC au sol


L’installation de la cuvette WC au sol comprend 4 étapes : assemblage des accessoires
qui va avec la cuvette, l’implantation, l’installation et le raccordement du flexible.

a) Assemblage :
C’est l’étape avant la fixation au sol. Le WC en céramique comporte :
Réservoir de chasse
Double poussoir
Cuvette au sol
Abattant : se plaçant au-dessus de la cuvette du WC, il joue sur tous les tableaux :
accessoire de confort, il permet également de rendre le WC plus confortable et
plus esthétique.

b) Implantation :
- Poser la cuvette contre le tuyau d’évacuation sans oublier la vérification de son
niveau
- Prendre les mesures nécessaires: on doit laisser environ 10mm de séparation entre le
mur et le réservoir.
- Faire des repères pour chaque trou de fixation
- Percer les trous à l’aide d’un perforateur 10mm

c) Installation :
- Placer une légère couche de colle PVC à l’intérieur du conduit d’évacuation
- Enfoncer la pipe d’évacuation dans le conduit : raccordement de la pipe au conduit
- Poser la cuvette WC en appuyant dessus et ce, tout en veillant à bien respecter
l’alignement et la distance fixée
- Fixer définitivement la cuvette au sol avec du cheville et de l’écrou (fixation WC)
- Mettre en œuvre le joint d’étanchéité entre le sol et la cuvette
- Poser les caches vis de fixation

d) Raccordement du flexible 12/15 (diamètre) :


- Appliquer du gebajoint sur l’attente du réseau d’alimentation en eau
- Placer la rosace plate sur l’attente du réseau d’eau, assurant le côté esthétique
- Raccorder le flexible sur l’attente ou l’endroit de l’arrivée de l’eau
- Installer le robinet d’arrivée d’eau en le branchant au réservoir
- Manchonner l’autre extrémité du flexible au robinet

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NB : Attente de l’évacuation  Axe de l’appareil sanitaire
Il ne faut pas oublier de vérifier au fur et à mesure si chaque pièce de l’assemblage est
équipée d’un joint d’étanchéité.

Fixation sur le carrelage Flexible – robinet Cuvette WC au sol

5- Mise en place de l’urinoir


Il existe 2 urinoirs dans le local sanitaire pour homme au RDC.
Les étapes de la pose :
a. Faire l’implantation : l’urinoir se place à 70cm du sol. C’est la hauteur de montage
entre le sol carrelé et le bord de la cuvette. A partir de ce mesure et des attentes
d’évacuation et du réseau d’eau (axe de l’urinoir  attente), on obtient les repères
pour chaque trou de fixation.
b. Raccorder le siphon à l’attente de l’évacuation (tuyau PVC), puis le mamelon
réduction au siphon et l’embout taraudé PVC de couleur noir à l’urinoir
c. Percer les trous de fixation : 2 trous
d. Fixer l’urinoir au mur à revêtement carreaux par cheville de 8 et pithon en L

Pithon en L

e. Pour l’alimentation en eau, placer de la rosace plate sur l’attente d’alimentation et


insérer le robinet
f. Du côté de l’urinoir, mettre en place une rosace bombée avant d’introduire le robinet
dans l’urinoir
g. Mettre du ruban téflon, plus communément appelé ruban PTFE
(polyétrafluoroéthylène) pour réaliser l’étanchéité des raccords. Il s’enroule sur les
filetages des raccords.
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Embout taraudé PVC-Mamelon-Siphon Urinoir

Remarques : le mamelon assure la liaison entre le siphon et l’embout taraudé. On vise


que les trous de fixation soient sur le joint du carrelage dans le but de faciliter le travail et
d’éviter le perçage du carreau.

6- Pose du receveur de douche et du kit de douche


Receveur de douche
Le travail consiste à mettre en œuvre le support du receveur surélevé avant la pose du
receveur.
Le receveur surélevé est un bac de douche rehaussé, placé sur un socle à environ 15cm
du sol carrelé. Le receveur à poser est un modèle carré, en céramique.

Les étapes de la pose :


a- Installation de la bonde siphoïde (bonde – siphon) à sortie horizontale
 Le siphon est la pièce en forme de bouteille qui relie la bonde au système
d’évacuation et la bonde est la pièce en métal qui se scelle au trou d’évacuation du
receveur.

 Prendre les mesures : l’emplacement de la bonde siphoïde dépend de la place du


trou pour évacuation sur le receveur.
 A partir des mesures, définir la place de la bonde – siphon
 Raccorder l’ensemble bonde – siphon au tuyau d’évacuation en attente (tuyau PVC
40), sans oublier de vérifier son étanchéité
 S’assurer que la bonde siphoïde soit au même niveau que le receveur pour permettre
le scellage de la bonde au trou d’évacuation

b- Mise en œuvre du support en maçonnerie de brique


La maçonnerie de brique (mur 11 dont les joints sont en mortier de ciment) forme le pied
de rehaussement du receveur de douche. Ce support est de dimension plus grand que
le receveur. L’intérieur de ce pied est rempli de sable en vue d’atteindre son niveau et
combler le vide.

c- Mise en place du receveur sur le support


 Recouvrir bien le dessus du support de colle ou silicone polyuréthane
 Positionner le receveur de douche sur le pied en faisant attention à ce que le trou
d’évacuation soit correctement positionné sur le système de vidage (bonde – siphon)

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 Taper légèrement dessus avec un maillet pour assurer l’adhérence du receveur sur
son support tout en contrôlant le niveau
 Placer le joint de la bonde positionné correctement face au trou d’évacuation du
receveur de douche
 Fixer la partie supérieure de la bonde

d- Pose des carreaux sur le support

e- Joint en silicone
La dernière étape consiste à appliquer un joint de silicone sur les arêtes du receveur de
douche. Il s’agit d’une finition qui exerce en réalité un rôle principal dans l’étanchéité.

Bonde 60mm
Siphon Support du receveur de douche

Le kit de douche ou colonne de douche


L’installation du kit de douche est repartie en 2 étapes :

a) Mise en place et raccordement du mitigeur thermostatique


Le positionnement des entrées d’eau froide et d’eau chaude du mitigeur correspond à
un entraxe standard de 150mm. L’écartement des deux arrivées d’eau (les attentes du
réseau d’eau) correspond également à cette mesure pour faciliter le raccordement du
mitigeur.
 Entourer le filetage des mamelons en S avec du gebajoint et du filasse (joint
d’étanchéité) et raccorder les aux attentes. Les mamelons en S sont appelés aussi
« raccords excentrés ». Ces raccords excentrés doivent dépasser de la paroi de
l’attente d’une certaine longueur, définie en fonction de l’épaisseur des rosaces.
 Placer les rosaces sur les raccords excentrés en les poussant jusqu’au mur
 Poser les joints filtres sur les entrées d’eau du mitigeur
 Présenter le robinet du mitigeur sur les mamelons en S et, tout en contrôlant son
horizontalité au niveau à bulle et serrer les écrous par une clé de serrage

b) Montage de la barre de douche, de la pomme de tête et de la douchette


Il faut penser à enfiler le support réglable de douchette sur la barre avant de l’installer
définitivement au mur.
 Prendre les mesures dans le but d’avoir le repère de la fixation du support mural de la
barre, à 80 cm environ en haut du mitigeur. Les mesures sont obtenues en plaçant la

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barre sur la sortie du mitigeur, accompagné de la vérification de la verticalité. Et c’est
ainsi qu’on puisse marquer l’endroit où le support mural doit se fixer.
 Retirer la barre pour percer le trou et fixer le support haut de la barre par cheville de
8 et vis VBA 4/40
 Remettre la barre de douche en place, sur le support et en la raccordant sur la sortie
du mitigeur
 Assembler la potence ou bras de la pomme de tête à la barre
 Monter la pomme de tête ou douche de tête sur le bras en n’oubliant pas son joint
fibre et son filtre
 Pour finir, assembler la douchette à main au flexible et raccorder celui-ci (l’autre côté
du flexible) sur la sortie du mitigeur. Les joints sur flexible – douchette et flexible – sortie
du mitigeur doivent être bien positionnés.

Mamelons en S sur les 2 attentes d’arrivée Mitigeur de douche


d’eau Flexible

Barre de douche, support de douchette,


douchette, support haut de la barre, potence,
douche de tête

7- Installation de porte-papier toilette et porte-serviette


Ils sont fixés au mur. Le porte-papier est dans les toilettes et le porte-serviette dans les
douches. Le porte-papier est installé au mur de la même manière que le porte-serviette.

Matériels : mètre, perforateur 8mm, cheville de 8, vis 4/40, clé Allen 15

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o Implantation : le but de cette étape est d’obtenir les repères des trous de fixation à
partir des mesures et de mettre à niveau l’installation. Ces trous sont placés de
préférence sur les joints du carrelage.
- Porte-serviette : à 80cm du sol carrelé
- Porte-papier : à 70cm du sol carrelé
o Percer sur les repères avec un perforateur de 8
o Insérer des chevilles dans les trous de fixation
o Fixer les 2 supports au mur par vis sur les chevilles
o Mettre en place le porte-serviette sur ses 2 supports à l’aide d’une clé Allen 15

Support Clé Allen

Porte-serviette après l’installation

8- Vasque avec table en granite


La vasque (lavabo) est présente dans chaque salle d’eau du bâtiment. Elle est
accompagnée d’une table en granite.

Implantation
Attente d’évacuation en tuyau PVC = axe de l’appareil à poser
Table en granite : 90cm de longueur
La hauteur de la pose de la table : 90cm du sol revêtu
 Ces mesures nous permettent de faire les repères des trous de fixation des 2 supports
métalliques de la table.

Pose table en granite :


 Percer les trous de fixation
 Fixer les 2 supports au mur par cheville de 12 et spite dont le serrage se fait avec une
clé 17 pipe : C’est toujours importants de mettre les supports en parfait niveau en se
servant d’un niveau à bulle car le niveau de la table dépend de celui de ses supports.
 Appliquer de la silicone polyuréthane ou mastic-colle de couleur blanc sur le dessus
des supports
 Poser la table sur les 2 supports : la silicone permet à la table de se fixer aux supports
métalliques en appuyant dessus pour qu’elle soit stable.
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 Mettre en œuvre de la silicone sur le joint entre le mur et la table, entre le support et
la table

Table en granite

Mise en place de la vasque sur la table : il existe déjà une partie creuse sur la table
destinée à l’emplacement de la vasque.
 Appliquer de la silicone polyuréthane ou mastic-colle sur la bordure du vide (place de
la vasque) : la silicone permet à la vasque de se fixer à la table
 Placer la vasque au-dessus de la silicone
 Nettoyer avec de l’eau et du savon pour enlever les silicones qui débordent sur la
table

Evacuation : raccordement conduit d’évacuation (tuyau PVC 32) – siphon – bonde


La bonde se scelle au trou d’écoulement de la vasque.
Le siphon est raccordé sous le dessous de cette bonde.
 L’attente d’évacuation dans le mur est un tuyau PVC 40, alors on doit insérer un
tuyau PVC réduction 40/32 entre l’attente et le conduit pour la liaison des tuyaux PVC
40 et 32.

Mitigeur lavabo (robinet): cela consiste à insérer le mitigeur sur la vasque. Il est lié à
l’attente du réseau d’eau (tuyau PPR) par l’intermédiaire d’un tuyau flexible 15/21
 Attente – flexible – mitigeur

Lavabo

9- Pose miroir
C’est un miroir rectangulaire 90/ 80cm (longueur/largeur). Il est mis en place sur le mur
du côté de la vasque. En effet, ce miroir est fixé au mur carrelé avec 4 pattes à glace
sur les 4 côtés pour ne pas percer le miroir.

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La fixation par patte à glace convient aux miroirs dont l’épaisseur est comprise entre 3
et 10mm et on a utilisé des pattes à glace ronde.

Les étapes de la fixation d’un miroir à l’aide de pattes à glace :


a- Implantation
 Faire une marque sur le mur pour indiquer la zone où est censée se trouver la base du
miroir et tracer également la ligne de sa hauteur sur chaque côté de la base. On
obtient un croisement de ces traits.
 Marquer l’emplacement des pattes à glace : Pour les pattes à glace inférieures, elles
sont sur l’horizontale à 10cm de l’angle.
Dans l’idéal, on choisit de placer les pattes supérieures sur les côtés plutôt qu’en haut
afin d’éviter des glissements latéraux intempestifs. Elles sont sur la verticale à 10cm du
haut.
On positionne chaque patte à glace de telle sorte que le rebord d’appui soit bien
parallèle avec le trait de base.

b- Installation des 4 pattes à glace


 Percer les 4 trous aux emplacements précédemment marqués
 Insérer les chevilles de 8 à la paroi murale à l’intérieur des trous
 Visser convenablement les têtes des pattes par vis VBA 4/l40 sur le mur, en prenant
garde à ce que le rebord d’appui demeure parallèle avec le trait de base

c- Pose et fixation définitive du miroir


 Installer le miroir sur les pattes à glace, le dépassement de chaque côté est équivalent
(10cm)
 Serrer les pattes pour que le miroir soit stable

Patte à glace inférieure

G. INSTALLATION DES MENUISERIES EN ALUMINIUM


Les fenêtres et les portes des 6 bureaux sont à double vitre avec des cadres en alu.
L’assemblage cadre – vitre est déjà fait en atelier. Il ne reste que leur fixation aux baies.
Les fenêtres sont des fenêtres coulissantes.
Le cadre de la fenêtre est constitué par :
- Le clapier à bulle ou rejette d’eau : rejette l’eau au drainage.
- Le drainage : permet d’évacuer l’eau à l’extérieur du cadre.
- La bavette : fixée sur les fenêtres extérieures empêchant la pénétration d’eau
pluviale.

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- L’anit-dégondage : assure la sécurité de l’ouvrant, il est impossible d’enlever
l’ouvrant de l’extérieur.

Clapier à bulle Drainage Anti-dégondage

Matériels utilisés : niveau, perforateur, cheville de 6, vis 5/60, visseuse, tournevis, cales de
1mm à 5mm d’épaisseur, bouchon ou cache trous de fixation

Cales

Matériau : silicone polyuréthane de même couleur que le cadre (noir)

Mode opératoire :
- Placer le cadre à la baie
- Vérifier son niveau par un niveau à bulle avant de le fixer
- Percer les trous de fixation
- Insérer la cheville de 6
- Fixer définitivement le cadre au mur des deux côtés et du dessus par vis 5/60
Le seuil du cadre se fixe par silicone.
- Mettre en œuvre les joints : vide entre la baie et le cadre
La mise en œuvre de ces joints est constituée par :
1. Mise en place de fond de joint : ce sont les cales. Si les joints sont inférieurs ou
égaux à 5mm, on peut utiliser les cales. Pour les joints de plus de 5mm, on les
comble d’abord de mortier ou d’enduit.

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Fond de joint

2. Application de la silicone polyuréthane au niveau des joints pour cacher les cales,
renforcer la fixation de la cadre et jouer le rôle d’étanchéité

- Assembler la vitre au cadre


- Utiliser des bouchons de couleur noir, cachant le trou de fixation sur le cadre et le vis
pour donner le côté esthétique
- Nettoyer les vitres permettant de conserver leur performance et leur aspect

 Les cadres de fenêtre et porte ont le même principe de fixation (vis, cale, silicone).
Un butoir de porte (pièce d’arrêt) appelé aussi cale porte est fixé sur le carrelage du sol
plus précisément au niveau du joint des carreaux par vis, qui va empêcher la porte de
venir se claquer ou se cogner contre le mur. Chaque porte du bâtiment est
accompagnée d’un butoir.

Butoir de porte

H. INSTALLATION DES GRILLES DE VENTILATION


On a placé des grilles nicoll dans les deux locaux sanitaires et dans le local technique.
Ce sont des grilles de ventilation carré de 2020cm, collées sur les murs. Elles sont conçues
pour évacuer l’air vicié et aérer au mieux la pièce.
La grille de ventilation est facile à installer grâce à des ergots d’assemblage, elle doit
être scellée dans le mur.

Matériels : perforateur

Matériau : silicone ou colle polyuréthane

Mode opératoire :
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 Creuser le mur selon la dimension de la grille en vue d’avoir un carré.

Place destinée à la grille

 Mettre en œuvre de l’enduit mortier puis de la peinture sur le mur du trou destiné à
l’emplacement de la grille
 Installer la grille au mur, de l’intérieur et de l’extérieur avec de la silicone
La silicone polyuréthane joue le rôle de colle pour la fixation de la grille. Elle peut être
utilisée à l’intérieur qu’à l’extérieur et résiste à l’eau et aux intempéries.

Grille de l’intérieur Grille de l’extérieur

I. JOINTS DU DALLAGE DE LA ZONE DE DECHARGEMENT/CHARGEMENT ET DU STOCKAGE


Des joints ont été mis au dallage lisse pendant le gros œuvre, dans le but de protéger
l’ouvrage contre les effets thermiques et les fissures. Sur notre chantier, nous avons vu des
joints sciés, des joints secs et des joints périphériques sur le dallage de la zone de
déchargement et du grand stockage.
Durant le stage, on a exécuté la finition de ces joints.

Matériels : bande adhésive ou bande collante, pompe à cartouche pour silicone,


couteau à enduire

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Couteau

Matériaux : joint mousse, silicone boudin

Joint mousse – silicone avec pompe à


cartouche

Mode opératoire :
- s’assurer qu’il n’y ait ni saletés ni poussières entre les joints en utilisant un aspirateur
pour aspirer les poussières
- Mettre en place le fond de joint en mousse qui augmente la résistance au trafic
et à l’usure
- Mettre en place des bandes adhésives sur les bords des joints pour protéger la
dalle du débordement de la silicone
- Calfeutrement des joints par mastic polyuréthane (silicone boudin) avec une
pompe à cartouche
- Araser et polir les joints avec un couteau à enduire pour qu’ils soient au même
niveau que la dalle
- Après séchage de la silicone, enlever les bandes et nettoyer la zone

Application de la silicone au niveau du Résultat


joint

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J. BETON BOUCHARDE
Escalier bouchardé à l’entrée de la salle congélateur (escalier extérieur en béton) : c’est
un escalier droit en béton à garde-corps métallique.
o Mise en place d’un fer cornier sur le palier : le précadre du palier
o Installation des nœuds de marche métalliques, fixées par spite fixe 6 et par soudure
sur le béton déjà existant des marches
o Coulage du béton sur l’escalier pour régler le niveau, avoir la pente du pallier d’arrivé
et pour bien réussir le béton bouchardé
Dosage du béton : 1 sac de ciment, 1 brouette de sable, 2 brouettes de gravillons
La mise en œuvre est accompagnée d’un lissage par taloche et on règle le niveau
par une règle afin d’avoir la pente du palier.
o Ajout de ciment sur le béton après 2h
o Lissage par truelle
o Utilisation de la boucharde manuelle pour avoir l’aspect bouchardé de l’escalier

Explication du béton bouchardé


Le bouchardage est en fait une manière bien précise de travailler le béton afin de lui
donner l’aspect « bouchardé ». Cela consiste à utiliser la boucharde. Cette boucharde
est équipée de multiples dents et ce sont elles qui vont donner l’aspect bouchardé du
béton.
Voici les avantages du béton bouchardé :
La beauté et l’esthétisme de la surface finale
La propriété antidérapante : qui empêche fortement les glissades dues aux présences
de l’eau pluviale sur l’escalier car il est à l’extérieur du bâtiment.
Le côté décoratif et créatif
Le côté résistant mais surtout durable : ce type de béton ne se dégrade pas aussi
facilement et est parti pour durer pendant longtemps.
La facilité avec laquelle sa mise en place se fait : avec une boucharde électrique ou
pneumatique (manuelle), la manière de travailler la surface se fait aisément. Par ailleurs,
ce type de béton peut être posé sur du béton déjà existant.

Nœud de marche fixé sur la marche Boucharde manuelle

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PARTIE I : APPORTS DU STAGE

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Les apports du stage ne se limitent pas à la connaissance des travaux de second œuvre.
Mais on a également appris d’autres choses comme :

I- ANALYSE DES RISQUES


Grâce aux toolbox tous les matins, j’ai pu élargir mes connaissances sur l’importance de
la sécurité et du bien-être de tous au travail à partir de l’analyse des risques permettant
de prendre les plans de prévention durant l’exécution des travaux sur chantier.

Tableau III-1 : Analyse des risques


Situation de danger Type de Risque Mesure et moyen de maîtrise
danger
CHUTE DE PLAIN-PIED Physique Entorse Informer, respecter et
Sols glissants et en Fracture maintenir l’organisation
mauvais état, irréguliers Contusion générale (Accès, zone de
circulation, zone de travail)
Port EPI
MANUTENTION Ergonomique Maux de dos, Manutention collective des
MANUELLE DE CHARGE douleur aux objets lourds ;
(matériels, muscles Adopter les bons gestes et
déplacement charge Blessure postures ;
lourde Port de gant de manutention
RISQUES LIES A Physique Electrocution Utilisation équipement
L’ELECTRICITE conforme ;
Contact à un fil dénudé, Toujours tenir compte
équipement électrique l’aspect sécuritaire
non conforme
RISQUES LIES AUX Physique Accident Balisage de la zone de
EQUIPEMENTS DE matériels et travail ;
TRAVAIL (outils et corporel Respect geste et posture ;
machines) Blessure Utilisation outils et matériels
Utilisation outil tranchant adaptées au poste ;
et perforant Manipulation des outils par
une personne compétente ;
Port EPI
RISQUES LIES AU Physique Fatalité Permis de travaux en hauteur
TRAVAUX EN HAUTEUR Accident validé ;
Situation en hauteur grave Balisage de la zone de travail
pendant le montage et Chute de bien matérialisé ;
démontage de personne Aptitude du personnel à
l’échafaudage travail en hauteur ;
Exécution des travaux Intervenant habilité en
montage et démontage ;
Vérification conformité avant
utilisation par un bureau de
contrôle ou par un
vérificateur habilité ;
EPI adéquat ;
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Arrêt de travail lors de
mauvaise condition
météorologique ;
Surveillance permanent
RISQUES LIES AUX Physique Brulure Permis de travail ;
TRAVAUX A CHAUD Incendie Mode opératoire ;
Contact avec des corps Conformité et Vérification
inflammable matériel ;
Contact avec le corps EPI approprié ;
Projection particule à Pose écran de protection ;
haute température Extincteur à proximité ;
Eloigner de la zone à risque
toute substance explosible ou
inflammable ;
Toolbox

II- LES POINTS A VERIFIER LORS DE LA VERIFICATION D’UN ECHAFAUDAGE ALU


1. Etat des éléments de l’échafaudage (montants)
2. Echelle d’accès ou marches à pieds
3. Etat des embases
4. Béquilles
5. Diagonales / contreventements
6. Plateformes
7. Trappe d’accès
8. Plinthe (protection des pieds)
9. Présence des goupilles
10. Position des garde-corps (lisse et sous-lisse)
11. Contrôle serrage des roues (verrouillage)
12. Balisage de la zone de travail avec panneaux de signalisation
13. Niveau de l’échafaudage
14. Filet de sécurité
15. Ligne de vie
16. Signalisation (EN SERVICE ou HORS SERVICE)
Les EPI (tenue de travail, harnais de sécurité, longes avec croches) et les EPC sont
également vérifiés avant l’exécution des travaux en hauteur.

III-RELATION HUMAINE SUR CHANTIER


J’ai apprécié les relations qui existent entre les ouvriers : c’est une relation d’entraide.
J’ai en effet, remarqué une ambiance familiale entre eux. Celle-ci s’exprime par une
forte solidarité, l’aide mutuelle, le sourire omniprésent et les plaisanteries qui ne cessent
pas. D’autre part, il règne un profond respect entre les ouvriers. Cette ambiance leur
permet de surmonter la difficulté et le stress du travail, et devient un levier de motivation.
Quant à la relation chefs – ouvriers, elle est basée sur le respect mutuel. Ce qui me
permet de mentionner que les ouvriers et les chefs sont complémentaires. J’ai remarqué
aussi que les chefs discutent avec les ouvriers et prennent leurs avis sur les tâches à faire.
Ils mènent des relations amicales avec tous les ouvriers et leur passent des instructions.

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ANALYSES ET SUGGESTIONS
EPI ou Equipement de Protection Individuel
Sur chantier, le port des EPI de base est obligatoire. Ce sont : combinaison pour les
ouvriers et gilet pour les chefs, casque et chaussure de sécurité. Cependant, certains EPI
des ouvriers devraient être déjà remplacés parce qu’ils sont usés et ne sont plus assez
sûrs pour assurer la sécurité au travail. Comme solution, les ouvriers doivent faire une
demande d’approvisionnement (DA) en EPI et c’est la responsabilité de l’entreprise
d’accepter leur demande et leur fournir des nouveaux EPI.
Quant aux EPI spécifiques comme les lunettes de protection des soudeurs, les gants, les
harnais de sécurité pour travaux en hauteur,…, tous les ouvriers qui exécutent des travaux
spécifiques en portent. Cependant, certains harnais de sécurité sont déjà usés et ne
peuvent plus être utilisés, d’où l’insuffisance d’harnais sur notre chantier. De plus, les gants
et les masques pour l’exécution des travaux de peinture sont aussi insuffisants car certains
peintres n’en disposent pas. On sait que la peinture est un produit chimique, donc la
manque des EPI spécifiques lors de sa réalisation peut causer des maladies
professionnelles. Je suggère le contrôle fréquent des harnais et le remplacement des
usés. Il faut également penser à un approvisionnement plus fréquent de gant et de
masque car les stocks s’épuisent très rapidement au magasin du chantier.

Les matériels
Le chantier dispose de beaucoup de matériels. Les ouvriers lavent toujours leurs matériels
de travail (truelle, taloche, rouleau, pinceau,..) après l’utilisation, avant de les rendre au
magasinier. Le nettoyage de ces matériels permet de conserver leur qualité.
Il y a quand même des matériels usés sur chantier. La solution à prendre est d’instruire les
ouvriers d’utiliser seulement les matériels conformes à leur travail, de respecter les
matériels et outillages et de les nettoyer après l’usage.

La communication interne sur chantier


J’ai pu constater sur notre chantier que la communication interne est très importante
parce qu’elle permet de garantir le bon déroulement des travaux, mais aussi de
respecter ses délais de livraison. Le toolbox a permis à tous les personnels sur chantier de
savoir toutes les informations concernant le chantier.
Dès fois, la manque de communication entre les ouvriers apparait sur le chantier et cela
fait obstacle au bon déroulement des travaux.
Bref, la solution est de maintenir une bonne relation entre tous les personnels sur site. La
communication passe par une bonne information : rien ne peut remplacer l’efficacité
d’une communication constante et partagée avec l’ensemble des personnes
impliquées sur un chantier.

L’ordre et propreté
Il s’agit du thème toolbox chaque vendredi.
Les ouvriers nettoient toujours leur zone de travail avant d’aller laver les matériels. Ils sont
instruits qu’il faut maintenir l’ordre durant le travail car cela les aident à avoir une bonne
concentration et les motivent à travailler. La propreté du chantier contribue également
au respect de l’environnement.

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Les travaux effectués durant mon stage sont des travaux de second œuvre qui
concernent les travaux de finition. C’est pourquoi, la propreté du carrelage du sol ou
mural, des appareils sanitaires déjà installés et des appareillages électriques (éclairages,
interrupteurs, coffrets) définie la qualité du travail. Elle a aussi une grande influence sur
la satisfaction du client.
Ainsi, les personnels sur chantier doivent s’assurer qu’il y ait de l’ordre et de la propreté
pendant l’exécution des travaux.

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CONCLUSION

En conclusion, ce stage a parfaitement répondu à mes attentes. Il m’a permis


de découvrir un univers que je ne connaissais finalement que très peu pour lequel je
porte un immense intérêt.
J’ai eu l’occasion d’élargir mes connaissances du domaine de Génie Civil au cours de
ces deux mois de stage. Les connaissances acquises tout au long de ces deux mois,
quoique grâce aux conseils, aux explications ou bien encore aux observations des faits
sur chantier, me serviront de bagages pour toute ma vie et que je ne serais pas prête
d’oublier.
Ce stage ouvrier a vraiment confirmé mes ambitions futures d’exercer dans le secteur du
Génie Civil, même s’il me reste encore beaucoup à apprendre.
En bref, ces deux mois de stage passés chez CONSTRUCT ont été très enrichissants. J’en
suis fière d’avoir terminé mon stage ouvrier en espérant que les objectifs de ce stage
dans la formation professionnalisant de l’IST-T soient atteints.

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TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS
SOMAIRE
INTRODUCTION .................................................................................................................. 1
PARTIE I : PRESENTATION DES CADRES DU STAGE .......................................................... 2
Chapitre I : L’IST-T ........................................................................................................ 3
Chapitre II : CONSTRUCT ............................................................................................ 9
PARTIE II : DEROULEMENT DU STAGE................................................................................ 16
Chapitre I : Présentation du stage ........................................................................... 17
Chapitre II : Présentation du chantier ...................................................................... 18
I. Horaire de travail .................................................................................. 18
II. Toolbox .................................................................................................. 18
III. Réunion de chantier ........................................................................... 19
IV. Répartition des chefs et des ouvriers .............................................. 19
V. Plan d’installation de chantier .......................................................... 20
Chapitre III : Travaux effectués ................................................................................. 21
A. Pose carrelage sol et mural ............................................................. 21
B. Electricité ............................................................................................ 25
C. Pose faux-plafond en placoplâtre ................................................. 39
D. Pose faux-plafond en dalle minérale ............................................. 40
E. Peinture ............................................................................................... 42
F. Plomberie sanitaire ............................................................................ 46
G. Menuiserie en aluminium ................................................................. 56
H. Travaux d’aération ............................................................................ 58
I. Joints du dallage ............................................................................... 59
J. Béton bouchardé .............................................................................. 61
PARTIE III : LES APPORTS DU STAGE .................................................................................. 62
ANALYSES ET SUGGESTIONS ............................................................................................. 65
CONCLUSION ............................................................................................................. 67

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