Rapport de Stage (1)
Rapport de Stage (1)
Rapport de Stage (1)
Parcours : BATIMENTS
CONCLUSION .........................................................................................................67
Page | 1
PARTIE I : PRESENTATION DES
CADRES DU STAGE
Page | 2
CHAPITRE I : L’IST-T
2) Devise
Technicité et compétence
Rigueur et discipline
Bonne relation humaine
3) Historique
L’IST-T a été organisé par 3 décrets :
Créé et organisé par le décret n°92-688 du 13 juillet 1992
Restructuré par le décret n°2017-514 du 28 juin 2018, modifié par le décret n°2017-766
réorganisant l’IST avec Ecoles de Génie
Page | 3
- 2007 : Lancement de la formation BACC+3 pour obtenir le Diplôme de Technicien
Supérieur Spécialisé (DTSS)
- 2008 : Etude sur l’extension des IST existants. Première mesure de basculement dans le
système LMD (Licence-Master-Doctorat) par la semestrialisation de la
programmation des études
- 2009 : Préparation de la Formation Ouverte et A Distance (FOAD) en Exploitation
Logistique et Transports (ELT)
Soumission du Projet de Coopération Scientifique Interuniversitaires (PCSI)
intitulé : « conception et réalisation d’une unité d’étude et de recherche en
énergétique et environnement à travers la science des matériaux, hydraulique
et la logistique » auprès de l’AUF pour financement
Poursuite du basculement au système LMD
- 2010 : Lancement du PCSI : projet fédérateur des 3 départements avec 4 partenaires
internationaux et 3 partenaires locaux
Soumission du Projet de recherche en Pédagogie Universitaire (PPU) auprès de
l’AUF pour un financement
- 2011 : Démarrage du PPU avec 4 partenaires nationaux et 3 internationaux
Préparation de la modernisation de la filière BTP pour un financement de
l’Agence Française de Développement (AFD)
Poursuite des mesures de basculement en LMD
Adoption d’une référentielle qualité de la formation dans les IST à Madagascar
par l’IST-T et l’IST Diégo afin de préserver les acquis et les réussites des IST et
d’avancer un système adopté à Madagascar
- 2012 : Célébration du 20ème anniversaire avec le slogan : « 20ans de progrès,
compétence et succès »
Aménagement d’une nouvelle salle pour l’Ingénieur Civile avec une capacité
de 52 étudiants
C’est également l’année du B.A-BA de l’Energie.
05 mai 2012 : Cérémonie officielle de l’ouverture du 20ème anniversaire avec le défilé des
témoins, une série de discours, remise des prix du concours du logo, slogan et
hymne
Inauguration de la stèle du 20ème anniversaire ainsi que de la plaque
commémorative
Novembre 2012 : Tenue des journées scientifiques et technologiques (JST) avec le
thème : « énergie et entreprenariat »
- 2017 : Suite à ses collaborations avec des partenaires étrangers et locaux, la
pédagogie universitaire de l’IST-T est modernisée et perfectionnée.
IST-T est devenu le 1er établissement d’enseignement et de recherche habilité et
accrédité par le Ministère mais aussi reconnu au niveau international.
- 2018 : Lancement du parcours Production et Construction Bois (PCB) dans l’Ecole du
Génie Civil
- 2019 : Début du parcours Assistant d’Architecte (AARCHI) dans l’Ecole du Génie Civil
- 2022 : 30ème anniversaire
- 2023 : Inauguration de l’extension du bâtiment B
4) Organisation
Page | 4
L’IST est placé sous la tutelle technique et administrative du Ministère chargé de
l’enseignement supérieur, et sous la tutelle comptable et budgétaire conjointe du
Ministère chargé des Finances et du Ministère chargé du budget.
L’organisation de l’IST-T est tirée de celle d’une entreprise de production. Tout en étant
à la fois un centre d’enseignement et de recherche de partenaires professionnels.
L’Institut est administré par un Conseil d’Administration et dirigé par un Directeur Général.
En outre, l’IST est doté d’un Conseil d’Orientation et de Perfectionnement (COP), un
organe consultatif qui donne son avis technique sur les orientations et programmes de
formation à l’Institut.
Personnel de l’IST-T :
Les enseignants permanents : au nombre de 71 environ
Les enseignants vacataires (professeurs associés et des intervenants extérieurs venant
des entreprises partenaires) : 150 environ
Personnel administratif et technique : 50
Relation :
En tant qu’Institut de Technologie, l’IST doit pouvoir présenter des relations avec le
monde professionnel, afin d’assurer à ses étudiants des liens avec le marché du travail.
L’Institut peut mettre aujourd’hui en avant son partenariat avec 500 entreprises, aussi
bien sur le sol national (STAR, JIRAMA, TOTAL, BASAN, AXIAN, COLAS,…) qu’à l’étranger.
Mais aussi sa collaboration avec des universités et instituts étrangers : Université de
Bretagne Sud (UBS), Université Le Havre Normandie, Université Paul Sabatier Toulouse III,
Hasselt en Belgique, Université de Québec, Université de Maurice, Université de La
Réunion,…
IST-T est un membre titulaire de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) qui est
son premier partenaire financier
5) Ecoles
L’IST est constitué de 1400 étudiants environ dont 350 à 600 par écoles
a) ECOLE DU GENIE CIVIL (EGC)
Pour le diplôme de Technicien Supérieur (DTS) Bac+2 :
- Bâtiment (BAT)
- Travaux Publics (TP)
Pour le diplôme de Technicien Supérieur Spécialisé (DTSS) de
grade Licence Bac+3
- Construction Civile et Infrastructure (CCI)
- Urbanisme et Aménagement (UA)
- Production et Construction Bois (PCB)
Pour le diplôme d’Ingénieur de grade Master Bac+5
- Génie Civil (GC)
- Aménagement et Génie Urbain (AGU)
Page | 5
b) ECOLE DU GENIE INDUSTRIEL (EGI)
Pour le DTS :
- Génie Industriel en Maintenance (GIM)
- Génie Industriel en Production (GIP)
Pour le DTSS :
- Génie des Systèmes Automatisés (GSA)
- Génie des Energies Renouvelables (GER)
Pour le diplôme d’Ingénieur :
- Génie Industriel en Maintenance et en Production (GIMP)
6) Formation
Que ce soit dans le domaine du Génie Civil, du Génie Industriel ou du Génie du
Management d’Entreprise et du Commerce, l’IST-T propose à ses étudiants des
formations composées de cours théoriques et de travaux pratiques au sein des divers
parcours, ainsi que des stages dans les entreprises.
Le régime des études à l’IST-T est de type école avec un taux d’encadrement présentiel
élevé. Le programme de l’IST a comme mission de donner une meilleure formation aux
étudiants, leur permettre de maitriser les techniques et avoir un esprit d’entreprise. Le
statut d’Ecole-Entreprise de ce fait est reconnu à l’IST.
Les sortants de l’IST-T possèdent également des connaissances de base solides pour leurs
permettre de s’adapter aux évolutions de l’environnement.
Types de formation :
Formation de type initial : présence obligatoire durant les cours, sous peine de non
obtention des bourses avec plus de 30h d’absences le mois.
Page | 6
Formation continue pour les étudiants présentés par une entreprise ou une société
FOAD : Formation Ouverte et A Distance
VAE : Validation des Acquis des Expériences
Diplôme d’ingénieur
de l’IST
Master 2
1 année d’expériences
professionnelles 2 années
VAE Diplôme de Technicien d’expériences VAE
Supérieur Spécialisé professionnelles
(DTSS : Licence)
Diplôme de
Technicien Supérieur
(DTS : Bacc+2)
7) Organigramme
Abréviations :
CA : Conseil d’Administration
DG : Direction Générale
COP : Conseil d’Orientation et de Perfectionnement
CODIS : Conseil de Discipline
DAF : Direction Administrative et Financière
DERAQ : Direction des Etudes, de la Recherche et de l’Assurance Qualité
DEGC : Direction de l’Ecole du Génie Civil
DEGI : Direction de l’Ecole du Génie Industriel
DEGMEC : Direction de l’Ecole du Génie du Management d’Entreprise et du
Commerce
SADI : Service d’Appui au développement Institutionnel
SSI : Service de Système d’Information
Page | 7
CA
COP
DG Cabinet
CODIS
Agence Comptable
DAF DERAQ
SSI SADI
I- RAISON SOCIALE
CONSTRUCT, étant une entreprise générale du Bâtiment Tous Corps d’Etat, de
Voirie et Réseau Divers (VRD) et d’installation pétrolière est un partenaire compétent et
soucieux pour réaliser des ouvrages en parfaite harmonie technique, esthétique et
financière. Les grandes sociétés lui font confiance.
II- DEVISE
Exemples de réalisation :
Station JOVENNA Ambatondrazaka, SHELL Ambohimangakely, logistique pétrolière SA
Alarobia (LPSA), GALANA Ambanja, TOTAL Morondava, QMM Fort Dauphin, JOVENNA
Androndrakely, TOTAL Soanierana
Materauto show-room Ankorondrano, rénovation du Bazar Be Toamasina (projet
Ambatovy), Marché municipale Moramanga, Outremer Telecom Andranomena,
Ecole Française d’Ivandry, Mosquée Antsirabe, Ambassade de France (ravalement
Page | 9
façades), Agence BNI Ankorondrano (aménagements intérieurs), Tour Orange
Ankorondrano (aménagements extérieurs-bassin-local technique - aménagements
intérieurs), Agence BFV-SG Diégo, Groupe STAR (divers chantiers), TELMA shop Diégo,
travaux de réhabilitation des ateliers du Lycée Technique de Toamasina, Hangar de
stockage à l’Institut Pasteur de Madagascar
Ambatovy 6000m2
ASECNA Ivato (extension)
CONSTRUCT a pris conscience que seule la qualité permet de réaliser des ouvrages surs
et durables. C’est pourquoi les réalisations de CONSTRUCT respectent les normes et les
règles internationales et sont fréquemment contrôlées par les bureaux de SOCOTEC,
APAVE.
La Société s’engage dans une démarche Qualité, Hygiène, Santé, Sécurité et
Environnement (QHSSE) dans le but de viser l’épanouissement et la sécurité de son
personnel, de son matériel et de ses ouvrages ; qu’elle poursuivra par la mise en place
d’un Système de Management Intégré (SMI), conformément aux exigences de la norme
ISO 9001 :2015 et du référentiel ISO 45001 : 2018. Ce système est basé par la démarche
QHSSE:
Qualité :
Gagner la confiance des clients en leur prouvant une aptitude à satisfaire
leurs besoins
Faire de la Qualité une préoccupation quotidienne
Veiller à ce que l’ensemble des actions soit cohérent et permettre au
personnel de s’épanouir dans l’exercice de son travail
Fournir les moyens nécessaires pour faire vivre le système de management
intégré
Sécurité :
Assurer la sécurité de tout le personnel dans tous les cas de la vie
professionnelle et extra professionnelle.
Réaliser les interventions dans le respect des principes et règles de sécurité et
de santé au travail.
Prévenir toutes formes de préjudices personnels et atteintes à la santé et
sécurité au travail.
Se conformer pour les moins aux exigences légales en vigueur et autres
exigences auxquelles l’organisme se conforme et qui se rapportent à ses
dangers en termes de sécurité au travail.
Accroitre les capacités à réagir aux situations d’urgences potentielles.
Page | 10
et du stockage des produits chimiques, prévention et réduction ou élimination des
nuisances générales.
Car c’est en respectant ces politiques que CONSTRUCT pourra créer une dynamique de
progrès permettant de travailler de manière plus efficace et sécuritaire ; ce qui
permettra d’atteindre les objectifs suivants :
Page | 11
Taux de satisfaction client : 100% Qualité
Application de pénalité de retard : 0 pénalité
Nombre d’accident : 0
Hygiène et Sécurirté au Travail
Nombre de maladie professionnel : 0
Remarque : les efforts de CONSTRUCT sur la démarche QHSSE (Qualité, Hygiène, Santé,
Sécurité et Environnement) ont été couronnés par une double certification :
ISO 9001 : 2015 pour la qualité
ISO 45001 : 2018 pour la santé et la sécurité au travail (ex OHSAS 18001)
V- DEPARTEMENTS OU PROCESSUS
CONSTRUCT est constitué de trois départements :
1) MANAGEMENT :
Revue de direction :
Elle est inclus dans le processus « Direction », qui a comme rôle d’assurer l’effectivité, la
pertinence et l’efficacité du Système de Management Intégré.
Relations clientèles : Identifier et satisfaire les besoins du client sont les objectifs
principaux de ce processus.
2) REALISATION
Page | 12
Les études commencent à partir des besoins du client pour arriver à la prestation fournie
aux clients, note de calcul, plans et détails d’exécution mais surtout la satisfaction des
clients.
Travaux :
Le processus de réalisation : « Travaux » est administré par un directeur des travaux. Ce
processus a comme responsabilité la réalisation de chantier. Il vise selon les besoins du
client la livraison chantier, la satisfaction du client et la facturation. La Direction et le
Bureau d’études sont les processus amont du département Travaux.
Electricité :
Le département Electricité constitue le processus réalisation qui assure la finalité des
études et la réalisation de chantier en électricité. Les résultats obtenus sont : prestation
fournie aux clients, décompte définitif, besoins clients satisfaits.
3) SUPPORT
Tableau I-II-2 : processus support
Page | 13
Assurer la sauvegarde et la Données & matériels
gestion des données informatiques disponibles
Informatique informatiques
Assurer la disponibilité et le bon
fonctionnement du parc
informatique : matériels
logiciels
Ressources Satisfaire les besoins en ressources Ressources humaines
Humaines (RH) humaines disponibles
Recrutement Embauchage
Gestion de la Assurer la gestion de la paie Paiement salaire
paie Fiche de paie
Gestion Assurer la gestion administrative Dossiers mis à jour
administrative du personnel Fin de contrat
du personnel
Page | 15
PARTIE I : DEROULEMENT DU
STAGE
Page | 16
CHAPITRE I : PRESENTATION DU STAGE
Mon stage s’est déroulé sur le chantier de CONSTRUCT à l’Institut Pasteur de Madagascar
(IPM) Avaradoha Antananarivo, dans le département LHAE (Laboratoire d’Hygiène des
Aliments et de l’Environnement).
Il s’agit d’un stage pour une durée de deux mois, du 24 juillet au 22 septembre 2023.
Concernant les travaux, il ne reste que le second œuvre du magasin général de
stockage pendant la période de notre stage, qui intéresse les finitions : revêtement,
électricité, pose plafond, peinture, installation sanitaire, menuiserie,….
DESCRIPTION DU PROJET
I.P.M B.E.PA
Institut Pasteur de Madagascar Bureau d’Etudes Pierre Audric
B.P.1274 Ambatofotsikely Lot II H 57 Bis Ankerana
101 Antananarivo Madagascar 101 Antananarivo Madagascar
CONTROLE ENTREPRISE
SOCOTEC
Lot II L 1 A Ankadivato
101 Antananarivo Propriété SIKKIM Andraharo
26, Rue Andriamahazonoro – BP 156 BP 3574 - 101 Antananrivo
II- TOOLBOX
Sur un chantier, la sécurité du personnel est primordiale.
Le TOOLBOX est une réunion sécuritaire quotidienne avant de commencer les travaux. Il
s’agit d’un moment d’échange d’information et de formation qui permet aux ouvriers et
même aux différents chefs d’apprendre et de partager leur point de vue. Cette réunion
se déroule sur le point de rassemblement. Les thèmes Toolbox abordés durant notre
période de stage :
Page | 18
Point de rassemblement : un emplacement où si une urgence se produit sur le chantier,
les personnes présentes sur chantier vont se regrouper pour apprendre l’urgence et faire
l’appel du personnel à l’aide de la fiche de mouvement.
Le fiche de mouvement sert à identifier les personnes sur site et sa fonction. Les chefs et
ouvriers ainsi que les visiteurs de chantier sont suivis à leur entrée et leur sortie afin d’éviter
les risques de vol et d’usurpation d’identité.
III-REUNION DE CHANTIER
Chaque mardi matin, le maître d’ouvrage (client), le maître d’œuvre avec un architecte
et d’autre responsable de l’entreprise viennent sur chantier pour une inspection des
travaux. Le client inspecte la qualité de l’ouvrage si elle répond au cahier des charges,
au respect du planning et à son critère.
Page | 19
V- PLAN D’INSTALLATION DE CHANTIER
Palisade CONSTRUCT
Végétation
Point d’eau
Point de rassemblement
Caniveaux
Salle de réunion
Réfectoire
Magasin
Bureau
Centrale à béton
Aire de préfabrication
C
Aire de ferraillage
Construction projetée
Agrégat
Toilettes et douche
Agglo
Page | 20
CHAPITRE III : TRAVAUX EFFECTUES
A. REVETEMENT DE TYPE CARRELAGE
Pose carrelage sol
Le revêtement en carreaux sert à recouvrir le plancher. Ainsi, le sol des bureaux,
de la chambre froide et de la salle congélateur sont en carrelage avec des
carreaux 6060cm.
Maillet Croisillon
Coupe carreau manuelle
Mode opératoire :
1. Vérification planéité du sol
2. Implantation : constitué par le traçage du trait de niveau sur les murs et la mise en
place des piges. Le niveau de ces piges est obtenu à partir du trait de niveau.
Etape de la mise en œuvre des piges : la pose de ces piges a comme but de définir
l’épaisseur du carrelage à mettre en œuvre.
- Placer le mortier de pose de la première pige et le fragment de carreau.
- A partir de la hauteur entre l’entrée de la pièce et le trait, on tape le carreau par un
maillet afin de régler son niveau.
- Placer la deuxième pige.
- Après avoir bien respecté le niveau des piges à l’extrémité, on utilise un fil à plomb ou
une règle pour la mise en niveau des piges intermédiaires.
Pige
Page | 21
3. Préparation du mortier de pose :
Dosage : une brouette de sable, un sac de ciment (1/1)
Le ciment utilisé est le CEM IV/ A-V 42,5.
CEM IV : ciment de type pouzzolanique
A : classe de composition (cette lettre précise la teneur en clinker)
V : nature des constituants autre que clinker
42,5 : classe de résistance
Pour ceux qui nécessitent une coupe, on peut choisir entre utiliser une coupe carreau
électrique (meule à disque) ou une coupe carreau manuelle.
5. Les plinthes :
Concernant les plinthes, elles apportent la toute dernière finition du revêtement. Fixées
à la base des murs, elles ont une dimension de 6010cm, donc nous avons besoin de
faire une coupe. Le matériau utilisé comme liant dans le mortier de pose est le ciment
Page | 22
colle. Les plinthes sont alignées les unes après les autres en respectant les écarts grâce à
des croisillons.
Matériels utilisés sont les mêmes pour la pose carrelage sol et mural.
Mode opératoire :
Vérification verticalité du mur
Mise en œuvre du produit MasterSeal sur les murs de la douche
Il s’agit d’un micro-mortier hydraulique flexible d’imperméabilisation pour l’étanchéité
en kit prédosé comprenant un composant A (résine en émulsion) et un composant B
(ciment et charges spécialisés).
Piges murales
Préparation du mortier de pose : Le mortier de pose des carreaux muraux est à base
de ciment colle.
Pose carreaux murales :
Le ciment colle sèche vite ce qui ne permet pas la fixation du carreau. C’est la raison
pour laquelle, les carreaux sont à mouiller dans un récipient qui contient de l’eau avant
de les poser sur les murs.
Le type de pose adopté pour le revêtement par carrelage des murs des deux locaux
sanitaires du magasin de stockage est la pose contrarié ½.
Type de pose
Page | 24
- Après avoir attendu le raidissement du joint, on procède au
nettoyage des résidus de mortier joint avec une éponge mouillée,
sans appuyer sur les joints.
B. ELECTRICITE
Dans le bâtiment, il existe des câbles encastrés et des câblés apparents. On a utilisé du
tube ICT pour faire l’encastrement des câbles et l’installation de ces encastrements s’est
déroulée un peu plus tôt.
La partie électricité du bâtiment a un principe d’installation. La première chose à faire
est mise en place du passage des câbles avec leur tirage dans ces passes câbles, puis
le câblage des appareillages électriques (éclairages, prises, interrupteurs, sèche
main,…) et enfin l’installation des coffrets : TGBT, TD, TC,…
Matériels utilisés : chemin de câble tôle perforée, support (console), cheville 12mm, tire
à fond 6/70 (diamètre/longueur en mm), clé, perforateur 12mm, niveau, boulon 6/60
Mode opératoire :
Marquer le niveau de l’emplacement du chemin par une ligne
Placer le chemin sur cette ligne puis utiliser un niveau à bulle pour vérifier son
horizontalité
Fixer sur le mur les consoles qui sont les supports ou appuis du chemin par cheville
plastique 12mm et tire à fond 6/70 dont la fixation se fait par clé
Placer le chemin sur la console avec une fixation par boulon 6/60
Fixer le couvercle du chemin de câble avec des clics à couvercle
Page | 25
Les goulottes sont indispensables pour la pose apparente des câbles électriques et des
câbles informatiques. Elles sont fixées au mur horizontalement ou verticalement. Les prises
sont positionnées sur ces goulottes.
Dimension d’une goulotte : hauteur 50mm, largeur 100mm et longueur 2m
Matériels utilisés : niveau à bulle, perforateur 8mm, chevilles plastiques 8mm, vis VBA
4/40 (diamètre/longueur en mm), tournevis, embout de goulotte (90 L angle), mètre,
lame de scie
Mode opératoire :
- Placer la goulotte sans la fixer pour régler son niveau avec un niveau à bulle
- Marquer le trou destiné à la fixation sur le mur (par tournevis ou stylo)
- Percer les trous de fixation
- Introduire la cheville de 8 dans le trou
- Fixer la goulotte par vis 4/40 dont le serrage se fait avec un tournevis
- Mettre en place l’embout de goulotte sur l’angle
- Placer le couvercle de goulotte après l’introduction des câbles et le positionnement
des prises
- Faire la finition de la pose avec la mise en œuvre de la silicone acrylique sur les joints
entre la goulotte et le mur
Vis VBA 4/40 + cheville de 8 Embout de goulotte pour Goulottes 50100 avec
50100 embout
Mode opératoire :
Percer avec un perforateur les trous de fixation
Insérer dans les trous les chevilles
Fixer les embases par vis sur les chevilles
Attacher le tube sur l’embase à l’aide d’un collier (collier-colring ou colson)
On peut peindre ces tubes pour qu’ils soient de même couleur que le mur ou le plafond.
Page | 26
Collier-colring IRL sur l’fixé sur l’embase
Page | 27
NB : il est utile faire des numérotations sur tous les câbles à l’aide d’une bande adhésive
pour faciliter le dépannage du technicien (ex : PT1, ALIM, N1).
PCN : prise de courant normale Prises 2P+T comportant la terre et les 2 obturateurs
PCO : prise de courant ondulée
Page | 29
Pour finir, il ne reste qu’à positionner la prise sur goulotte sans oublier la fixation par
encliquetage (mise en place des clics à goulotte) et l’installation des couvercles de
goulotte.
6- Eclairage
Page | 30
Chambre froide, Le câble de l’éclairage passe par le chemin de câble au
stockage, local mur et après dans le tube IRL pour arriver à
technique l’emplacement prévu de l’éclairage.
Vérification du niveau et marquer les trous de fixation
Perçage des trous, insertion des chevilles et fixation du
support et de la réglette par vis
Raccordement électrique de la réglette (câblage)
Insertion des 2 tubes LED
Interrupteur :
- 6 réglettes dans le stockage commandé
par le TC (tableau de commande)
- 2 éclairages parallèles dans la chambre
froide un interrupteur placé à son entrée
- Eclairage du local avec un interrupteur
Eclairage Stockage, zone Ils sont suspendus sur les pannes aciers par chaîne pour
industriel de déchargement suspension. Leur installation nécessite donc l’utilisation
LED Au nombre de 22 d’échafaudage. Les 22 éclairages industriels sont tous de
230mm même niveau.
Perçage du trou sur la panne acier pour la chaîne de
suspension
Fixation de la chaîne sur le trou avec boulon, à serrer
avec une clé
Tirage du câble dont le passage est dans la panne,
pour arriver à l’éclairage
Câblage
Assemblage de la chaîne et du câble électrique par
collier
7- Interrupteur S.A
Le câble de l’éclairage 3G15 est encastré dans le mur avec une gaine ICT 20mm pour
arriver à la place de l’interrupteur, voire à 90cm du sol carrelé et à 10cm de la porte. Un
boîtier est déjà inséré dans le mur sur lequel on met en place l’interrupteur.
Câblage
8- Coffrets
Brasseur de réseau : (coffret de communication ou tableau de communication)
Ce coffret se trouve dans le local technique, fixé au mur. Tous les câbles FTP du réseau y
sont branchés, sur les panneaux de brassage ou baies de brassage.
1 panneau= 24 câbles
Branchement du câble dans le panneau :
1. Introduire les 8 fils du câble dans les encoches du connecteur en respectant le
code couleur et la norme déjà choisie pendant le câblage des prises RJ45
2. Insérer le connecteur accompagné du câble dans la baie de brassage
3. Mise en place des étiquettes de numérotation semblables à ceux sur les prises sur
le panneau
4. Vérifier que tous les VDI (ensembles des accessoires dans le coffret) soient
complets
Borne viking pour injection du coffret : les câbles isolés H07 V-K 6mm2 venant des
interrupteurs différentiels, des disjoncteurs et des interrupteurs sectionneurs sont placés
sur la borne par l’intermédiaire des embouts de câble.
Pour la mise à la terre, il y a la borne viking vert/jaune et le câble isolé terre le lie au
parafoudre.
Page | 34
Les câbles qui vont entrer dans le TGBT et être brancher sur la borne viking sont : câble
d’alimentation de chaque TD (5G6 ou 5G10), câble du volet roulant, câbles des prises
ondulés, câbles des climatiseurs, câble du crépusculaire, câbles des éclairages divers.
Les fils vert/jaune de ces câbles et le câble vert/jaune de la mise à la terre
(conducteur principale de terre) sont sur la borne des terres.
A propos de l’alimentation du TGBT, le câble est câblé sur l’interrupteur sectionneur
principal. Cependant, ce câble d’alimentation général passe d’abord dans l’AVR ou
stabilisateur de 20KVA (Kilo Ampère Volte) avant d’être brancher dans le TGBT.
L’arrêt d’urgence principal sur la façade Est du bâtiment est lié au TGBT et son câble
est branché sur le général du coffret car il sert à couper tous les courants dans le
bâtiment.
Le travail s’achève avec la mise en place des plastrons et des obturateurs formant le
couvercle du tableau par tournevis et enfin on ferme l’armoire.
Page | 35
Borne viking – borne des terres Interrupteur triphasé – 3 disjoncteurs
thermiques monophasé
Page | 36
Plastrons Obturateurs
TD3 du local congélateur : C’est le coffret à 32 modules et 5 rangés qui alimente toutes
les prises de la salle. Le contacteur 63A est le départ du TD.
Il y a 29 prises 2P+T 16Am dans le local congélateur et ces prises sont reparties en 4
groupes, donc on a utilisé 4 interrupteurs sectionneurs triphasé pour l’alimentation.
Chaque prise est liée à un disjoncteur différentiel thermique monophasé (16Am/30mA,
25Am/30mA). Ce disjoncteur différentiel a comme fonction de protéger la prise car il se
charge de couper automatiquement l’alimentation s’il détecte le moindre
dysfonctionnement au niveau de la prise dont il assure le bon fonctionnement.
Ensuite, le câble 5G10 d’alimentation du TD est câblé dans le contacteur ou départ TD.
La suite de l’installation électrique du TD3 est de la même façon que celle du TD1
(principe d’installation)
Fils des câbles 3G25 et 3G4 des prises sur les bornes
Page | 37
Brancher l’arrêt d’urgence : la neutre est câblée dans le contacteur ou départ TD
avec un embout de câble et la phase dans le bloc de contact, et après dans le
contacteur.
TC : Tableau de Commande
Le TC est un interrupteur inter-modulaire qui commande l’éclairage du grand stockage
et de la zone de chargement/déchargement. Ce tableau est fixé au mur du RDC par
cheville et vis. Il est alimenté par un câble 5G6 venant TD1 à son côté.
Les éclairages dans le stockage sont liés lignes par lignes c’est-à-dire parallèle ou en
dérivation (1ligne= 1 interrupteur dans le TC) et il existe 5 lignes d’éclairages d’où les 5
interrupteurs dans le TC.
Dans ce coffret, le câble de l’alimentation et les 5 câbles des lignes sont branchés sur
l’interrupteur ; et les terres de ces câbles dans la borne viking.
Tableau de commande
Page | 38
Barrette de terre
Matériels : perforateur, visseuse, corde, cisaille à tôle (sert à couper les cornières de rive
et les fourrures), mètre, vis 4/40, spatule, papier abrasif
Matériaux spécifiques : cornière de rive, fourrure, tige filetée, feuille de placoplâtre,
enduit placo ou enduit plâtre ou prégylis, bande calicot ou bande à joint
Mode opératoire :
1. Montage échafaudage
2. Implantation : traçage de l’implantation des cornières de rive et de l’alignement
des tiges filetées
Page | 39
Cornières de rive : vissées aux murs par vis VBA 4/40
Fourrures : raccordées entre elles par l’éclisse et vissées aux cornières de rive
Tiges filetées : fixées aux pannes aciers et portent les fourrures par l’intermédiaire de la
suspente pivot
Peinture :
6.
La touche finale de la pose du faux-plafond en placoplâtre est la peinture : impression –
première couche – deuxième couche.
Mode opératoire :
1. Implantation : tracer l’implantation des cornières de rive et l’alignement des tiges
filetées
3. Pose plaque minérale : installation des plaques minérales sur l’ossature en mesurant
chaque cage pour définir les coupes
La dalle plafond en fibre minérale est coupé avec de la lame de scie.
Page | 41
E. PEINTURE
1) Peinture murale intérieure
La peinture des murs intérieurs et des faux-plafonds en placoplâtre est exécutée avec la
même méthode.
Mode opératoire :
1. Montage et vérification de l’échafaudage pour les travaux de peinture en hauteur
Ces travaux de peinture en hauteur nécessitent le port d’harnais de sécurité.
2. Préparation du support (mur en enduit mortier) :
- Traitement des fissures sur le mur
- Egrainage
- Nettoyage de la surface à peindre
3. Protection du sol avec la pose des polyanes ou des cartons, protégeant le sol carrelé
de la peinture
Protection des parties non concernées : placer des bandes collantes sur la bordure
des plinthes du carrelage, des cornières de rives du faux plafond en dalle minérale et
des poteaux métalliques
9. Retouche finale :
Ratissage des zones présentant des anomalies avec de l’enduit béssier ou avec de
l’enduit plâtre
Ponçage et application de peinture sur ces zones
Mise en œuvre de peinture sur les taches dues aux autres travaux (électricité,
travaux d’aération, menuiserie,…)
Remarque : les angles et les parties au niveau des bordures des cornières de rive, des
plinthes, des portes, des fenêtres: on utilise un pinceau pour les peindre et il faut bien
étaler la peinture pour ne pas laisser aucune épaisseur.
Les surfaces planes (murs et plafonds en placoplâtre) : on utilise un rouleau pour les
peindre. On charge de la peinture de façon uniforme (sans surcharge) jusqu’à ce que
le rouleau soit imprégné. Pour un rendu final optimal, il faut déposer, repartir et croiser les
couches (vertical puis horizontal ou inversement).
Il est toujours utile de nettoyer les matériels (pinceau, rouleau) à l’eau avant qu’ils
sèchent.
Protection du carreaux
Matériels de peinture
Peinture
Page | 43
Montage et vérification de l’échafaudage
Préparation du support :
- Egrainer le mur à peindre en utilisant du couteau à enduire et du papier abrasif
- Dépoussiérer le support (nettoyage)
Application de la peinture impression : cette peinture est toujours de couleur blanche.
Mise en œuvre de la peinture de finition en deux couches :
La 1ère couche peut s’appliquer dès que la sous couche sèche. Elle est recouvrable par
la 2ème couche de peinture après 24h.
On applique aussi de la peinture (même couleur que le mur) sur les tuyaux PVC
(descente d’eau pluviale, tuyaux d’évacuation des Eaux Usées et des Eaux Vannes,
ventilations primaires des réseaux EU/EV) et sur les tuyaux PPR d’alimentation d’eau.
Nettoyage générale de la surface
Retouche finale sur les zones qui présentent des imperfections
Matériels : petit rouleau (pour les surfaces planes), pinceau (pour les angles et les
bordures), papier abrasif, couteau à enduire
Base alu
Page | 44
Mode opératoire :
Montage de l’échafaudage ALU
Nettoyage des pannes en enlevant les voiles de peinture, les mortiers et les
poussières avec du couteau, du papier abrasif et de la brosse
C’est une étape très importante en vue d’avoir un aspect excellent du rendement.
Application de la base alu au niveau des pannes aciers
Il faut faire attention pour ne pas tâcher les parties non concernées.
Pannes aciers
4) Peinture des poteaux métalliques, des grilles de protection et des portes métalliques
La peinture utilisée est une peinture à l’huile, alors le port de gants et de masque est
obligatoire.
F. PLOMBERIE SANITAIRE
1- Tuyaux utilisés dans le bâtiment
2- Raccordement de tuyau
PVC : c’est l’emboitement de 2 sections de tuyau.
Page | 46
Décapeur
- Faire entrer l’autre tuyau dans le tuyau chauffé précédemment pour voir si
l’emboitement est déjà possible
L’emboitement doit être suffisant pour éliminer tout risque de fuite
- Gratter les parties liées avec du papier abrasif
- Appliquer la colle à PVC pour leur fixation définitive
TUYAUX GALVANISES : les tuyaux galva utilisés pour les RIA sont de section 33/42
(diamètre).
Matériels utilisés : filer, clé à tuyau
Matériaux : gebajoint (pâte d’étanchéité pour raccords métalliques) et filasse
Mode opératoire :
- Utiliser la machine à fileter ou filer pour faire le filetage des deux sections
On obtient des pas ou filets sur les tuyaux, permettant leur raccordement.
- Enduire les filets de chaque section d’un peu de pâte
- Enrouler la filasse sur le raccord dans le sens du filetage
- Recouvrir à nouveau de pâte
- Assembler les 2 tuyaux et serrer fermement avec de la clé à tuyau (clé compatible au
tuyau lisse)
3- RIA
Trois RIA ou Robinet d’Incendie et d’Arrêt sont installés dont deux à l’extérieur et le dernier
est sur le mur à l’entrée du RDC. Ils sont fixés au mur et alimentés en eau par des tuyaux
galvanisés 33/42 (diamètre)
Page | 47
Raccorder les tuyaux galvanisés entre eux avec un coude 90°, un mamelon (utile dans
le raccordement) et un raccord union (pour dépannage au cas où il y a changement
de vanne)
Raccorder les deux vannes aux tuyaux et au RIA, sans oublier d’assurer leur étanchéité
par filasse et gebajoint
Les 2 vannes sont : vanne ¼ de tour et vanne 1000 tours.
Panneau
A propos de ceux à l’extérieur, les tuyaux galvanisés 33/42 sont fixés au mur par des
colliers Atlas 42 et des vis.
Page | 48
Collier atlas
a) Assemblage :
C’est l’étape avant la fixation au sol. Le WC en céramique comporte :
Réservoir de chasse
Double poussoir
Cuvette au sol
Abattant : se plaçant au-dessus de la cuvette du WC, il joue sur tous les tableaux :
accessoire de confort, il permet également de rendre le WC plus confortable et
plus esthétique.
b) Implantation :
- Poser la cuvette contre le tuyau d’évacuation sans oublier la vérification de son
niveau
- Prendre les mesures nécessaires: on doit laisser environ 10mm de séparation entre le
mur et le réservoir.
- Faire des repères pour chaque trou de fixation
- Percer les trous à l’aide d’un perforateur 10mm
c) Installation :
- Placer une légère couche de colle PVC à l’intérieur du conduit d’évacuation
- Enfoncer la pipe d’évacuation dans le conduit : raccordement de la pipe au conduit
- Poser la cuvette WC en appuyant dessus et ce, tout en veillant à bien respecter
l’alignement et la distance fixée
- Fixer définitivement la cuvette au sol avec du cheville et de l’écrou (fixation WC)
- Mettre en œuvre le joint d’étanchéité entre le sol et la cuvette
- Poser les caches vis de fixation
Page | 49
NB : Attente de l’évacuation Axe de l’appareil sanitaire
Il ne faut pas oublier de vérifier au fur et à mesure si chaque pièce de l’assemblage est
équipée d’un joint d’étanchéité.
Pithon en L
Page | 51
Taper légèrement dessus avec un maillet pour assurer l’adhérence du receveur sur
son support tout en contrôlant le niveau
Placer le joint de la bonde positionné correctement face au trou d’évacuation du
receveur de douche
Fixer la partie supérieure de la bonde
e- Joint en silicone
La dernière étape consiste à appliquer un joint de silicone sur les arêtes du receveur de
douche. Il s’agit d’une finition qui exerce en réalité un rôle principal dans l’étanchéité.
Bonde 60mm
Siphon Support du receveur de douche
Page | 52
barre sur la sortie du mitigeur, accompagné de la vérification de la verticalité. Et c’est
ainsi qu’on puisse marquer l’endroit où le support mural doit se fixer.
Retirer la barre pour percer le trou et fixer le support haut de la barre par cheville de
8 et vis VBA 4/40
Remettre la barre de douche en place, sur le support et en la raccordant sur la sortie
du mitigeur
Assembler la potence ou bras de la pomme de tête à la barre
Monter la pomme de tête ou douche de tête sur le bras en n’oubliant pas son joint
fibre et son filtre
Pour finir, assembler la douchette à main au flexible et raccorder celui-ci (l’autre côté
du flexible) sur la sortie du mitigeur. Les joints sur flexible – douchette et flexible – sortie
du mitigeur doivent être bien positionnés.
Matériels : mètre, perforateur 8mm, cheville de 8, vis 4/40, clé Allen 15
Page | 53
o Implantation : le but de cette étape est d’obtenir les repères des trous de fixation à
partir des mesures et de mettre à niveau l’installation. Ces trous sont placés de
préférence sur les joints du carrelage.
- Porte-serviette : à 80cm du sol carrelé
- Porte-papier : à 70cm du sol carrelé
o Percer sur les repères avec un perforateur de 8
o Insérer des chevilles dans les trous de fixation
o Fixer les 2 supports au mur par vis sur les chevilles
o Mettre en place le porte-serviette sur ses 2 supports à l’aide d’une clé Allen 15
Implantation
Attente d’évacuation en tuyau PVC = axe de l’appareil à poser
Table en granite : 90cm de longueur
La hauteur de la pose de la table : 90cm du sol revêtu
Ces mesures nous permettent de faire les repères des trous de fixation des 2 supports
métalliques de la table.
Table en granite
Mise en place de la vasque sur la table : il existe déjà une partie creuse sur la table
destinée à l’emplacement de la vasque.
Appliquer de la silicone polyuréthane ou mastic-colle sur la bordure du vide (place de
la vasque) : la silicone permet à la vasque de se fixer à la table
Placer la vasque au-dessus de la silicone
Nettoyer avec de l’eau et du savon pour enlever les silicones qui débordent sur la
table
Mitigeur lavabo (robinet): cela consiste à insérer le mitigeur sur la vasque. Il est lié à
l’attente du réseau d’eau (tuyau PPR) par l’intermédiaire d’un tuyau flexible 15/21
Attente – flexible – mitigeur
Lavabo
9- Pose miroir
C’est un miroir rectangulaire 90/ 80cm (longueur/largeur). Il est mis en place sur le mur
du côté de la vasque. En effet, ce miroir est fixé au mur carrelé avec 4 pattes à glace
sur les 4 côtés pour ne pas percer le miroir.
Page | 55
La fixation par patte à glace convient aux miroirs dont l’épaisseur est comprise entre 3
et 10mm et on a utilisé des pattes à glace ronde.
Page | 56
- L’anit-dégondage : assure la sécurité de l’ouvrant, il est impossible d’enlever
l’ouvrant de l’extérieur.
Matériels utilisés : niveau, perforateur, cheville de 6, vis 5/60, visseuse, tournevis, cales de
1mm à 5mm d’épaisseur, bouchon ou cache trous de fixation
Cales
Mode opératoire :
- Placer le cadre à la baie
- Vérifier son niveau par un niveau à bulle avant de le fixer
- Percer les trous de fixation
- Insérer la cheville de 6
- Fixer définitivement le cadre au mur des deux côtés et du dessus par vis 5/60
Le seuil du cadre se fixe par silicone.
- Mettre en œuvre les joints : vide entre la baie et le cadre
La mise en œuvre de ces joints est constituée par :
1. Mise en place de fond de joint : ce sont les cales. Si les joints sont inférieurs ou
égaux à 5mm, on peut utiliser les cales. Pour les joints de plus de 5mm, on les
comble d’abord de mortier ou d’enduit.
Page | 57
Fond de joint
2. Application de la silicone polyuréthane au niveau des joints pour cacher les cales,
renforcer la fixation de la cadre et jouer le rôle d’étanchéité
Les cadres de fenêtre et porte ont le même principe de fixation (vis, cale, silicone).
Un butoir de porte (pièce d’arrêt) appelé aussi cale porte est fixé sur le carrelage du sol
plus précisément au niveau du joint des carreaux par vis, qui va empêcher la porte de
venir se claquer ou se cogner contre le mur. Chaque porte du bâtiment est
accompagnée d’un butoir.
Butoir de porte
Matériels : perforateur
Mode opératoire :
Page | 58
Creuser le mur selon la dimension de la grille en vue d’avoir un carré.
Mettre en œuvre de l’enduit mortier puis de la peinture sur le mur du trou destiné à
l’emplacement de la grille
Installer la grille au mur, de l’intérieur et de l’extérieur avec de la silicone
La silicone polyuréthane joue le rôle de colle pour la fixation de la grille. Elle peut être
utilisée à l’intérieur qu’à l’extérieur et résiste à l’eau et aux intempéries.
Page | 59
Couteau
Mode opératoire :
- s’assurer qu’il n’y ait ni saletés ni poussières entre les joints en utilisant un aspirateur
pour aspirer les poussières
- Mettre en place le fond de joint en mousse qui augmente la résistance au trafic
et à l’usure
- Mettre en place des bandes adhésives sur les bords des joints pour protéger la
dalle du débordement de la silicone
- Calfeutrement des joints par mastic polyuréthane (silicone boudin) avec une
pompe à cartouche
- Araser et polir les joints avec un couteau à enduire pour qu’ils soient au même
niveau que la dalle
- Après séchage de la silicone, enlever les bandes et nettoyer la zone
Page | 60
J. BETON BOUCHARDE
Escalier bouchardé à l’entrée de la salle congélateur (escalier extérieur en béton) : c’est
un escalier droit en béton à garde-corps métallique.
o Mise en place d’un fer cornier sur le palier : le précadre du palier
o Installation des nœuds de marche métalliques, fixées par spite fixe 6 et par soudure
sur le béton déjà existant des marches
o Coulage du béton sur l’escalier pour régler le niveau, avoir la pente du pallier d’arrivé
et pour bien réussir le béton bouchardé
Dosage du béton : 1 sac de ciment, 1 brouette de sable, 2 brouettes de gravillons
La mise en œuvre est accompagnée d’un lissage par taloche et on règle le niveau
par une règle afin d’avoir la pente du palier.
o Ajout de ciment sur le béton après 2h
o Lissage par truelle
o Utilisation de la boucharde manuelle pour avoir l’aspect bouchardé de l’escalier
Page | 61
PARTIE I : APPORTS DU STAGE
Page | 62
Les apports du stage ne se limitent pas à la connaissance des travaux de second œuvre.
Mais on a également appris d’autres choses comme :
Page | 64
ANALYSES ET SUGGESTIONS
EPI ou Equipement de Protection Individuel
Sur chantier, le port des EPI de base est obligatoire. Ce sont : combinaison pour les
ouvriers et gilet pour les chefs, casque et chaussure de sécurité. Cependant, certains EPI
des ouvriers devraient être déjà remplacés parce qu’ils sont usés et ne sont plus assez
sûrs pour assurer la sécurité au travail. Comme solution, les ouvriers doivent faire une
demande d’approvisionnement (DA) en EPI et c’est la responsabilité de l’entreprise
d’accepter leur demande et leur fournir des nouveaux EPI.
Quant aux EPI spécifiques comme les lunettes de protection des soudeurs, les gants, les
harnais de sécurité pour travaux en hauteur,…, tous les ouvriers qui exécutent des travaux
spécifiques en portent. Cependant, certains harnais de sécurité sont déjà usés et ne
peuvent plus être utilisés, d’où l’insuffisance d’harnais sur notre chantier. De plus, les gants
et les masques pour l’exécution des travaux de peinture sont aussi insuffisants car certains
peintres n’en disposent pas. On sait que la peinture est un produit chimique, donc la
manque des EPI spécifiques lors de sa réalisation peut causer des maladies
professionnelles. Je suggère le contrôle fréquent des harnais et le remplacement des
usés. Il faut également penser à un approvisionnement plus fréquent de gant et de
masque car les stocks s’épuisent très rapidement au magasin du chantier.
Les matériels
Le chantier dispose de beaucoup de matériels. Les ouvriers lavent toujours leurs matériels
de travail (truelle, taloche, rouleau, pinceau,..) après l’utilisation, avant de les rendre au
magasinier. Le nettoyage de ces matériels permet de conserver leur qualité.
Il y a quand même des matériels usés sur chantier. La solution à prendre est d’instruire les
ouvriers d’utiliser seulement les matériels conformes à leur travail, de respecter les
matériels et outillages et de les nettoyer après l’usage.
L’ordre et propreté
Il s’agit du thème toolbox chaque vendredi.
Les ouvriers nettoient toujours leur zone de travail avant d’aller laver les matériels. Ils sont
instruits qu’il faut maintenir l’ordre durant le travail car cela les aident à avoir une bonne
concentration et les motivent à travailler. La propreté du chantier contribue également
au respect de l’environnement.
Page | 65
Les travaux effectués durant mon stage sont des travaux de second œuvre qui
concernent les travaux de finition. C’est pourquoi, la propreté du carrelage du sol ou
mural, des appareils sanitaires déjà installés et des appareillages électriques (éclairages,
interrupteurs, coffrets) définie la qualité du travail. Elle a aussi une grande influence sur
la satisfaction du client.
Ainsi, les personnels sur chantier doivent s’assurer qu’il y ait de l’ordre et de la propreté
pendant l’exécution des travaux.
Page | 66
CONCLUSION
Page | 67
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS
SOMAIRE
INTRODUCTION .................................................................................................................. 1
PARTIE I : PRESENTATION DES CADRES DU STAGE .......................................................... 2
Chapitre I : L’IST-T ........................................................................................................ 3
Chapitre II : CONSTRUCT ............................................................................................ 9
PARTIE II : DEROULEMENT DU STAGE................................................................................ 16
Chapitre I : Présentation du stage ........................................................................... 17
Chapitre II : Présentation du chantier ...................................................................... 18
I. Horaire de travail .................................................................................. 18
II. Toolbox .................................................................................................. 18
III. Réunion de chantier ........................................................................... 19
IV. Répartition des chefs et des ouvriers .............................................. 19
V. Plan d’installation de chantier .......................................................... 20
Chapitre III : Travaux effectués ................................................................................. 21
A. Pose carrelage sol et mural ............................................................. 21
B. Electricité ............................................................................................ 25
C. Pose faux-plafond en placoplâtre ................................................. 39
D. Pose faux-plafond en dalle minérale ............................................. 40
E. Peinture ............................................................................................... 42
F. Plomberie sanitaire ............................................................................ 46
G. Menuiserie en aluminium ................................................................. 56
H. Travaux d’aération ............................................................................ 58
I. Joints du dallage ............................................................................... 59
J. Béton bouchardé .............................................................................. 61
PARTIE III : LES APPORTS DU STAGE .................................................................................. 62
ANALYSES ET SUGGESTIONS ............................................................................................. 65
CONCLUSION ............................................................................................................. 67
Page | 68