methode_dissertation_2025 1
methode_dissertation_2025 1
methode_dissertation_2025 1
Présentation générale
Faire une dissertation, c'est construire sa propre réflexion sur un sujet donné. Cette réflexion doit
prendre en compte les différents sens du sujet, elle doit être argumentée, elle doit s'appuyer sur un
travail de définition ainsi que sur des connaissances.
=> Il n'y a pas de copie type en philosophe, ni même une seule réponse possible
Donc ça ne sert à rien de chercher à savoir ce qu'aurait répondu le correcteur, le prof, ni même
d'aller plaquer des connaissances prises sur internet...Ce qu'on veut voir, c'est votre construction
personnelle et un réel travail d'analyse du sujet.
Le plan ou la démarche globale
On attend 5 moments dans une dissertation. On saute des lignes entre chaque moment
*L'introduction
*Conclusion
TQPPE =
Thème
Question
Problème qui donne : 2 premières parties du Plan, la troisième étant le dépassement des deux
premières.
Enjeu
* Exposition de l'argument général à parti d'une définition que l'on donne ou que l'on reprend
* Exemple
3) Un dernier paragraphe qui sert de transition et fait apparaitre la limite, les difficultés de ce qu'on a
dit jusqu'à présent. Il ne s'agit pas de dire que c'est faux mais qu'on n'a examiné qu'une partie du
problème.
Rappel de la question et du problème posé. Synthèse de la pensée à laquelle on est parvenu. Pas
d'ouverture.
Problématiser un sujet c'est montrer que la réponse à un sujet n'est pas simple
et qu'il faut donc développer toute une réflexion pour parvenir à une réponse
plus acceptable.
Attention cela ne veut pas dire que la réponse spontanée est fausse. Il peut y
avoir des raisons de la soutenir. Mais cela veut dire qu'elle n'est pas suffisante
(et dans certains cas même elle est complètement fausse).
C'est lors de cette étape que le cours de philo peut servir à quelque chose.
Parce que pour problématiser il faut avoir un minimum de culture et de
conscience des problèmes philosophiques.
Remarque :
1)c'est souvent à la fin du travail au brouillon que l'on peut vraiment exprimer
clairement le problème : il faut avoir réfléchi à toutes les questions auxquelles
le sujet ouvre.
2) C'est lorsque l'on va réfléchir que l'on va être conduit à faire des distinctions
OUI en apparence (et la réponse spontanée n'est pas si absurde, elle peut
être argumentée)
Réponse spontanée : cela parait évident oui. Parce que quand je perçois ma
douleur, il semble que je peux dire que je la connais : je sais qu'elle est là. Je la
contemple Connaitre ici c'est contempler, apercevoir. Je peux par exemple la
situer, et parfois la décrire. Ainsi un médecin peut me demander de définir son
intensité.
En exerçant une attention à ce que l'on ressent est -ce que l'on ne peut pas
savoir exactement ce que l'on ressent. Dire que la conscience de soi n'est
jamais une connaissance, cela parait un peu trop radical parce que cela
voudrait dire que je ne pourrais au fond jamais dire : je suis amoureux, je suis
en colère .... Et cette conscience que l'on développe ne nous permet-elle pas
d’agir ?
Mais la conscience de soi n'est pas toujours vraie et n'est pas toujours une
connaissance
=< cf illusion des amputés + Freud : il y a des choses que l'on ne perçoit pas en
soi à cause du refoulement
2) On peut même aller plus loin la conscience perception de soi est une
contemplation. Or la connaissance ne relève-t-elle pas d'une réflexion ?
Contempler ce n'est pas savoir, connaitre ce qui est là.
* Quels sont tous les facteurs : l'inconscient, les émotions et désirs, la culture
=> Cela vient du fait que la conscience de soi analytique n'est pas un simple
miroir de ce qui se passe en nous. Elle se construit spontanément à travers des
filtres émotionnels, culturels....
En même temps
* Mais est -ce que l'on ne peut pas dépasser ces filtres, les critiquer. Il y a alors
une seconde sorte de conscience de soi : une conscience de soi qui a pris le
temps de la réflexion et qui peut s'appuyer sur les autres et sur des
connaissances scientifiques
Ex : La psychanalyse chez Freud ou la prise de conscience de ses préjugés
culturels
Soit le sujet suivant : suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis ?
1) Travail de définition :
*Que signifie "être le mieux placé" dans la vie quotidienne ? Prenez le temps de définir à l'aide d’un
exemple concret.
4) Dépassement : est-ce vraiment une question de place ou de travail de réflexion. Peut-être que
personne n'est le mieux placé.
Proposition de correction
(Opinion spontanée) De manière classique on définit l'homme comme un être pensant, un être doué
de conscience. Ainsi tout individu semble-t-il possède une certaine présence à lui même et c'est cette
présence que l'on appelle conscience. Ainsi lorsque je ressens de la tristesse, j'ai conscience de cette
tristesse même si je ne parviens pas toujours à la caractériser parfaitement : il semble donc que j'ai
un accès immédiat à moi-même. L'autre au contraire ne voit que les signes extérieurs de cette
tristesse, il n'a pas ce pouvoir de percevoir mon intériorité comme moi je la perçois. En ce sens, on
pourrait penser qu'avec évidence, je suis bien le mieux placé pour savoir qui je suis, ce que je
ressens, ce que je pense et ce qui me constitue. (Critique de l'opinion spontanée) Mais sommes-
nous toujours pleinement objectifs ? La conscience que nous avons de nous-mêmes parait être le
produit d'un regard immédiat sur nous-mêmes : il semble que de la place où nous nous observons
nous pouvons voir parfaitement ce qui se déroule sur la scène de notre intériorité. Mais n'y a-t-il pas
des obstacles entre la conscience que nous avons de nous-mêmes et nous -mêmes ? Nous sommes
en effet également des êtres de désirs et nous éprouvons de émotions profondes. Nos affects ne
peuvent-ils pas alors nous aveugler ? Ainsi notre place est-elle si bonne si entre elle et nous se
trouvent nos désirs ? (Dépassement) Cependant si nous sommes aveuglés par nos désirs les autres
ne peuvent-ils pas l'être également lorsqu'il s'agit de nous connaitre ? Il convient alors en dernier de
se demander si la connaissance de soi est réellement une question de place.
Contenu d'un paragraphe argumente
Présentation de l'argument ( construit sur une définition)
Référence/théorie philosophique
Retour au sujet
Fiche d'(auto) evaluation pour le
paragraphe argumente
débutant Intermédiaire Expert
Introduction
T
Environ 20 lignes
Moment 1 du développement
-présentation arg
-ex
- réf
- retour
-présentation arg
-ex
- réf
- retour
-présentation arg
-ex
- réf
- retour
-présentation arg
-ex
- réf
- retour
-présentation arg
-ex
- réf
- retour
-présentation arg
-ex
- réf
- retour
-présentation arg
-ex
- réf
- retour
-présentation arg
-ex
- réf
- retour
-présentation arg
-ex
- réf
- retour
COnclusion :
Synthèse générale
Fiche des competences a travailler
Présentation de
l'argument
Explication de
l'exemple
Exposé de la
référence
Définition d'un
concept
Problématisation
Retour au sujet
et/ou transition
Être capable de
trouver plusieurs
arguments en
s'aidant du cours
et de la culture
Faire un plan.
Organiser ses
idées
* Un argument (= paragraphe argumenté) permet de défendre une thèse générale, une grande idée
générale. On a plusieurs arguments pour défendre une même idée
2) Exemple
3) référence
4) Retour au sujet (mini conclusion par rapport à l'idée générale que l'on cherche à montrer )
2) Exemple :
Pour mieux comprendre, prenons un exemple :
3) référence
C'est ce que nous montre tel auteur.
4) Retour au sujet
On voit donc que ...