1sex-logique-Cr
1sex-logique-Cr
1sex-logique-Cr
b) Définition :
Une proposition est un texte mathématique qui a un sens et qui soit vrai soit faux pas les deux en même
temps.
c) Exemples :
Dans l’activité précédente :
b) Définition
Une fonction propositionnelle sur un ensemble E, (E 6= ∅), est un texte mathématique qui dépend d’un (ou
plusieurs) variable x ∈ E et qui devient une proposition quand on substitue la variable x par un élément de E.
c) Exemples :
– R(x) : ”(x ∈ R) : x2 > x” est une fonction propositionnelle. On a R(2) : 22 > 2 est une proposition vraie
et R(1) : 12 > 1 est fausse.
– P(a, b) : ”(a; b) ∈ R2 : a2 + b2 = 4” est aussi une fonction propositionnelle. On a :
P(0; 1) : ”02 + 12 = 4” est fausse et P(0; 2) : 02 + 22 = 4 est vraie.
Exercice 1
1) Déterminer les valeurs possibles de x pour que le texte : ”x2 − 3x + 2 = 0” soit vrai.
2) Déterminer les valeurs possibles de x pour que le texte : ”x2 − 4x + 3 = 0” soit faux.
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01
1.2 Les quantificateurs
1.2.1 Le quantificateur existentielle ("∃")
a) Définition :
Soit ”(x ∈ E) : P(x)” une fonction propositionnelle (E 6= ∅).
La proposition ”(∃x ∈ E) : P(x)” signifie qu’il existe au moins un élément x ∈ E qui vérifie P(x). et sois vrai
lorsqu’on trouve au moins un élément x de E qui vérifie P(x).
Le symbole ∃ est appelé "le quantificateur existentielle" et lit "il existe au moins".
b) Remarques :
La proposition ”(∃!x ∈ E) : P(x)” signifie qu’il existe un seule élément x de E qui vérifie P(x).
Exemples :
1) La proposition P1 : ”(∃x ∈ R) : 2x + 1 = 0” est vraie, ( car l’élément − 12 ∈ R) vérifie 2x + 1 = 0.
2) La proposition P2 : ”(∃x ∈ R) : x2 = −1” est fausse, ( car il n’existe pas d’élément de R qui vérifie
x2 = −1.
Exercice 2
Déterminer la valeur de vérité des propositions suivantes :
1. Q1 : ”(∃x ∈ R) : x2 − x − 2 = 0”
2. Q2 : ”(∃x ∈ R) : x2 − x + 2 = 0”
3. Q3 : ”(∃x ∈ R) : −4x − 16 > 0”
Exemples :
1) La proposition P3 : ”(∀x ∈ R) : 2x + 1 = 0” est fausse, ( car l’élément 0 ∈ R) ne vérifie pas 2x + 1 = 0.
2) La proposition P4 : ”(∀x ∈ R) : x2 ≥ 0” est vraie, ( car pour tout x ∈ R on a x2 ≥ 0.
Exercice 3
Déterminer la valeur de vérité des propositions suivantes :
1. Q4 : ”(∀x ∈ R) : x2 + x + 2 > 0”
2. Q5 : ”(∀x ∈ R) : x2 + 1 > 1” 3. Q6 : ”(∀x ∈ R) : 4x + 16 > 0”
Exercice 4
1. Écrire les propositions suivantes à l’aide des quantificateurs :
P : " pour tout entier naturel n le nombre n(n+1)
2 est un entier naturel".
Q : " il existe au moins deux entier relatif n et m tel que : n − m = 5 ".
2. Déterminer la valeur de vérité des propositions P et Q.
b) Exemples
√ √
• La négation de la proposition "P√: 1 > 2" est "eP
√ : 1 ≤ 2".
• La négation de la proposition "Q : 2 ∈ Q" est "eQ : 2 ∈ Q".
• La négation de la proposition "R : (−2)2 = −4" est "eR : (−2)2 6= −4".
c) Remarques
1. Pour déterminer la négation d’une proposition il faut déterminer la négation de Certains Symboles :
Le symbole = < > ∈ ⊂ ∀
la négation 6= ≥ ≤ ∈ / * ∃
b) Exemples
1. la proposition strictement parallèles se coupent" et "2 ∈ N" est une proposition fausse.
p"√Deux√droites √
2. la proposition " 9 = 3 " et 3 ∈ Q. est fausse.
3. la proposition "N ⊂ Z" et "3 est impair" est une proposition vraie.
Remarque
Les propositions (P et Q) et (Q et P) ont même vérité. On dit que la conjonction est commutative.
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03
1.3.3 La disjonction de deux propositions
a) Définition
Définition 1.3
la disjonction de deux propositions notée ("P ou Q") ou (P ∨ Q) est une proposition qui est fausse si P
et Q sont fausses. et qui est vraie sinon.
P Q P et Q
V V V
On résume ceci en une table de vérité : V F V
F V V
F F F
b) Exemples
1. la proposition
p"√Deux√droites strictement parallèles se coupent" ou "2 ∈ N" est une proposition vraie.
√
2. la proposition " 9 = 3 " ou 3 ∈ Q. est vraie.
3. la proposition "Z ⊂ N" ou "R ⊂ N" est une proposition fausse.
Remarque
Les propositions (P ou Q) et (Q ou P) ont même vérité. On dit que la disjonction est commutative.
Proprieté 1
La négation de la proposition (P ou Q) est la proposition (eP et eQ).
La négation de la proposition (P et Q) est la proposition (eP ou eQ).
b) Exemples
1. "9 > 4 ⇒√9 > 2 est une proposition vraie.
√
2. " 2 ∈ N ⇒ 2 ∈ Q" est une proposition vraie.
3. "3 est nombre impair ⇒ 4 est un nombre impair " est une proposition fausse.
4. "4 est nombre impair ⇒ 3 est un nombre impair " est une proposition vraie.
c) Remarques
1. La proposition P ⇒ Q se lit « P implique Q » (ou si P alors Q).
2. les deux propositions P ⇒ Q et Q ⇒ P elles ont pas le même sens.
3. L’implication Q ⇒ P est l’implication réciproque de l’implication P ⇒ Q.
4. Pour montrer que la proposition P ⇒ Q est vraie, on commence de la proposition P et il faut trouver la
proposition Q. (on suppose que P est vraie et on montre que Q est vraie ).
Exercice 5
Soit f la fonction définie par : f (x) = ax2 + c, (a 6= 0). Considérons les deux propositions :
P : "l’équation f (x) = 0 admet deux solutions". Q : "ac < 0".
Montrer que : P ⇒ Q.
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04
1.3.5 Équivalence de deux propositions
a) Définition
Définition 1.5
l’équivalence de deux propositions P et Q est une proposition notée (P ⇔ Q) qui est vraie si P et Q
ont même vérité et qui est fausse dans les cas contraires.
P Q P⇔Q
V V V
On résume ceci en une table de vérité : V F F "P ⇔ Q" signifie que "P ⇒ Q et Q ⇒ P".
F V F
F F V
b) Exemples
√ 2
"|2 − π| = π − 2 ⇔ 2 = 2" est une proposition vraie.
√ 2
"1 + 3 = 4 ⇔ 12 = 22 × 32 " est une proposition fausse.
"−1 ∈ N ⇔ −1 > 0" est une proposition vraie.
" (∃n ∈ Z) : 2n − 1 = 0 ⇔ 2 est un nombre impair " est fausse.
c) Remarque
1. P ⇔ Q se lit (P équivaut à Q) ou (P si et seulement si : Q) ou (P si équivalant à Q).
2. P ⇔ Q est la proposition (P ⇒ Q et Q ⇒ P).
3. Les deux propositions P ⇔ Q et Q ⇔ P ont le même sens.
4. On général pour montrer que P ⇔ Q il suffi de montrer que P ⇒ Q et Q ⇒ P.
3. Si P ⇔ Q et Q ⇔ R alors P ⇔ R.
4. Certains fois pour montrer que "P" est vraie il suffit de montrer que P ⇔ Q avec Q est une proposition vraie,
ce type de ce raisonnement s’appelle "Raisonnement par équivalence".
d) Exercice 1 :
1. Soit x ∈ R, montrer que : x > 0 ⇔ x3 + x > 0.
2. Soit a ∈ R+ et b ∈ R+ , montrer que a + b = 0 ⇔ a = b = 0.
a2 2
3. Montrer que ∀(a, b) ∈ R2 : 2 ≥ ab − b2 .
Exemples
1
Montrons que : (∀x ∈ R∗+ ) : x + ≥ 2.
| {z x }
Q
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1.4.2 Raisonnement par contra-posé
L’implication (eP ⇒eQ) est appelée contra-posé de l’implication (P ⇒ Q) et on a (eP ⇒eQ) ⇔ (P ⇒ Q).
Exemple :
√
Montrons que : x 6= 1 ⇒ x 6= 2 x − 1.
Exemple 1
x 0 x + 2
x
1.4.4 Raisonnement par l’absurde
Ce raisonnement consiste à appliquer la loi logique : [P̄ ⇒ (Q et Q̄)] ⇒ P.
En principe pour démontrer par l’absurde qu’une proposition P est vraie, on suppose que P est fausse (c-a-d
que P̄ est vraie), et on cherche une contradiction.
Exemples :
1. Montrons que P : (∀x ∈ R) : x2 + x + 1 6= 0 est vraie.
2. Montrons que P : (∀n ∈ N) : n+1
n+2 6= 1.
3. Soit ABC un triangle tel que AB = 3cm ; AC = 4cm et BC = 6cm. Montrons que le triangle ABC n’est pas
rectangle en A.
Exercice :
Montrer que (∀x ∈ R) : x2 + 2x + 2 6= 0.
Exercice :
1. Résoudre dans R l’équation : |x − 2| + |x − 1| − 3 = 0.
2. Résoudre dans R l’équation : x2 + |x − 1| − 1 = 0.
Proprieté:
Si 1. P(0) est vraie.
2. pour tout n ∈ N : [P(n) ⇒ P(n + 1)] est vraie.
Alors (∀n ∈ N) : P(n) est vraie.
b) Exemple :
Montrons que (∀n ∈ N) : 2n > n.
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