Chapitre1 Algà Bre1
Chapitre1 Algà Bre1
Chapitre1 Algà Bre1
mathématique
Exemples -
1. 5| est inférieur
{z à 3} est une proposition fausse.
√
2. 2 n'est pas un nombre rationnel est une proposition vraie.
| {z }
On a p(2) est une proposition vraie car 2 est un nombre premier. Par
contre, p(6) est une proposition fausse car 6 n'est pas un nombre premier.
7
8
On peut étendre à plus d'une proposition cette table de vérité, par exemple,
pour deux propositions p et q :
p q
1 1
1 0
0 1
0 0
La négation de p est :
kp : 17 n'est pas un multiple de 2.
p q p∧q
1 1 1
1 0 0
0 1 0
0 0 0
Exemples -
(a) La proposition [(3 < 5) ∧ (4 6= 2 + 2)] est fausse.
(b) La proposition [(2 = 1 + 1) et (tout carré est un rectangle)]
est vraie.
2. La disjonction (inclusive) : le connecteur logique ou, noté ∨, déni
par la proposition "p ou q " (p ∨ q ) qui est vraie si l'une au moins des
propositions p et q est vraie, fausse si p et q le sont.
p q p∨q
1 1 1
1 0 1
0 1 1
0 0 0
Exemples -
(a) La proposition (5 est premier) ou (4 est pair) est vraie.
(b) la proposition (5 est premier) ou (4 est impair) est vraie.
(c) la proposition (4 est premier) ou (5 est pair) est fausse.
3. L'implication (si ... alors) : le connecteur logique si ... alors, noté
=⇒, déni par la proposition "p implication q " (p =⇒ q ) fausse dans
le cas où p est vraie et q est fausse, vraie dans les autres cas.
p q p =⇒ q
1 1 1
1 0 0
0 1 1
0 0 1
Exemples -
10
p q p =⇒ q kp kp ∨ q
1 1 1 0 1
1 0 0 0 0
0 1 1 1 1
0 0 1 1 1
On appelle réciproque de (p =⇒ q ) la proposition (q =⇒ p). On ap-
pelle contraposée de (p =⇒ q ) la proposition (kq =⇒ kp).
Les propositions (p =⇒ q ) et (kq =⇒ kp) sont équivalentes :
p q p =⇒ q kq kp kq =⇒ kp
1 1 1 0 0 1
1 0 0 1 0 0
0 1 1 0 1 1
0 0 1 1 1 1
Donc
(p =⇒ q) ←→ (kq =⇒ kp).
4. La bi-implication (l'équivalence) : le connecteur logique bi-implication
associe à tout couple de propositions (p, q) la proposition "p bi-implication
q " (notée p ⇐⇒ q qu'on lit p est équivalent à q ) vraie si p et q sont de
même valeur, fausse sinon.
p q p =⇒ q q =⇒ p p =⇒ q et q =⇒ p p ⇐⇒ q
1 1 1 1 1 1
1 0 0 1 0 0
0 1 1 0 0 0
0 0 1 1 1 1
Exemples -
11
Deux ensembles E et F sont égaux si, et seulement si, ils ont les mêmes
éléments : on note E = F .
Exemple - Si E = {a, b, 2}, F = {b, 2, a} et G = {a, b, 3} alors E = F et F 6= G.
A ∩ (B ∪ C) = (A ∩ B) ∪ (A ∩ C) et A ∪ (B ∩ C) = (A ∪ B) ∩ (A ∪ C).
1.4 Quanticateurs
Soient p(x) une forme propositionnelle dénie sur E . On dénit Ep =
{x ∈ E , p(x) vraie}. Il y a deux types de quanticateurs :
1. Quanticateur universel. Si E = Ep on écrit :
qui se lit : "il existe au moins un élément x de E tel que p(x) vraie" .
Le symbole ∃ est le quanticateur existentiel.
Les quanticateurs ∀, ∃ seront désormais utilisés pour traduire les énon-
cés mathématiques. Ils permettent de transformer le langage usuel en
langage symbolique.
est fausse.
(b) Dans une proposition complexe, c'est à dire contenant plu-
sieurs quanticateurs, la négation s'obtient en remplaçant ∀
par ∃, ∃ par ∀ (en respectant l'ordre) et les formes proposi-
tionnelles par leur négation.
(x, y) = (x0 , y 0 ) ⇐⇒ x = x0 et y = y 0 .
Dans le couple (x, y), x est son premier élément, y son deuxième élément.
E × F = {(x, y), x ∈ E, y ∈ F }.
Une relation binaire d'un ensemble E vers un ensemble F est une forme
propositionnelle, notée R, à deux variables x ∈ E et y ∈ F . On note cette
forme propositionnelle R(x, y) ou xRy . Si E = F, R est appelée relation
binaire dans E .
Exemple - Soit E un ensemble. L'inclusion (⊂) dans P(E) est une relation
d'ordre. En eet :
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xRy ⇐⇒ y = f (x)
et
f : E −→ F
x 7−→ y = f (x)
Exemple - Soient E = {a, b, c, d, e, k} , F = {1, 2, 3, 4} et f est dénie par
f (a) = 3, f (b) = 2, f (c) = 3, f (d) = 1, f (k) = 4. On a Df = {a, b, c, d, k}
h ◦ (g ◦ f ) = (h ◦ g) ◦ f.
f ◦ f −1 = 1F et f −1 ◦ f = 1E ,
∗ : E × E −→ E
(x, y) 7−→ x ∗ y