CHELO Moi
CHELO Moi
CHELO Moi
« Tout enfant congolais doit avoir un père ; nul n’a le droit d’ignorer son enfant né
dans le mariage ou hors mariage ».
À notre chère mère Victorine KOSOLO et notre tante Marthe LOHAKA, ceux que Dieu
a mis à nos côtés pour être pour nous une grande bénédiction.
À tous les membres de ma famille : petit, petit, grand, grand, oncle, tante, veuillez
trouver dans ce modeste travail l’expression de mon affection.
REMERCIEMENTS.
Ce présent travail est le fruit de trois ans de formation que nous venons de
totaliser en qualité d’étudiant en licence 3 du système LMD à la faculté de droit, à
l’université de Kisangani.
Nous adressons notre gratitude à Dieu le Père, celui qui maîtrise les temps et
les circonstances, celui qui nous a donné le souffle de vie et la bonne santé durant la
rédaction de ce travail. À lui soit rendue la gloire et l’honneur.
Nous témoignons par ailleurs notre gratitude à tous ceux qui, de près ou de
loin, ont contribué à la constitution de cet édifice.
L’affiliation n’est rien d’autre que la reconnaissance des enfants, c’est l’acte
par lequel un homme reconnait être le père d’un enfant né hors mariage (aveu de
paternité).
Historiquement, les enfants nés hors mariage ont été stigmatisés, mais des
réformes législatives ont permis d'améliorer leur statut. Par exemple, en France, la
filiation paternelle peut être établie par reconnaissance, garantissant des droits
similaires à ceux des enfants légitimes.
Le sujet qui fait l’objet de notre réflexion n’est pas un fait du hasard, mais il
est le fruit d’une longue et mûre analyse ;
Dans le cadre de notre mémoire sur la protection des enfants nés hors
mariage, plusieurs notions fondamentales sont à considérer. Tout d'abord, la filiation
est essentielle, car elle établit les liens juridiques entre l'enfant et ses parents.
Ensuite, les droits successoraux des enfants naturels doivent être examinés, car ils
influencent leur statut en matière d'héritage. Par ailleurs, la protection juridique des
enfants nés hors mariage est cruciale pour garantir leur bien-être et leurs droits.
1
Code de la famille, art.614.
Enfin, les principes d'égalité devant la loi soulignent l'importance de traiter tous les
enfants de manière équitable, indépendamment de leur statut marital à la naissance.
Ainsi, le sujet que nous traitons n’est pas aussi nouveau, toutefois il y a
certains travaux qui l’ont précédé sous différents aspects. C’est le cas de :
2
BANZA MWAMBA Luc, De la problématique des enfants nés hors mariage et de leurs droits
successoraux en droit positif congolais, Mémoire L2 Droit UNILU Inédit.
notamment en matière de succession. Sa conclusion renforce l'idée que le Droit
congolais, tout en étant progressiste sur ce point, nécessite une vigilance continue
3
afin d'assurer que ces principes soient effectivement appliqués dans la pratique .
NKULU MBALA Joseph, dans son ouvrage Défis juridiques des enfants nés
hors mariage dans le cadre des successions, analyse les obstacles juridiques
auxquels ces enfants font face dans le cadre des successions. Sa conclusion est que,
bien que la loi reconnaisse leurs droits, l'application reste précaire. Il plaide pour une
collaboration entre les acteurs juridiques et sociaux afin d’améliorer la situation des
enfants nés hors mariage, en soulignant que des solutions pratiques doivent être
mises en œuvre pour surmonter les défis existants6.
Le choix du sujet sur la protection des enfants nés hors mariage est justifié
par la nécessité d'explorer les inégalités juridiques persistantes qui affectent leur
statut et leurs droits, ainsi que par l'importance croissante de garantir leur bien-être
3
MUKEBAYI KABEYA Ghislain, L'affiliation des enfants nés hors mariage en droit civil congolais,
Mémoire L2 Droit UNILU Inédit.
4
TSHIBANGU MWAMBA Jean-Claude, Ouvrage du mouvement et enjeux sociaux (JAN 2022)
5
KIBOKO MBUYI JEAN. L'impact de la reconnaissance des enfants nés hors mariage sur leurs droits
patrimoniaux. * Mémoire de maîtrise, 2022, Université de Kinshasa
6
NKULU MBALA JOSEPH. Les défis juridiques des enfants nés hors mariage dans le cadre des
successions. * Mémoire de maîtrise, 2023, Université de Lubumbashi.
dans un contexte sociétal en évolution. En outre, ce sujet soulève des questions
éthiques et juridiques fondamentales relatives à la filiation et à l'égalité devant la loi.
Notre travail se distingue des travaux des auteurs précédemment cités par
son approche holistique qui intègre non seulement la question des droits, mais aussi
les implications juridiques pour ces enfants et leurs héritiers dans le cadre
successoral.
0.3 PROBLÉMATIQUE
Tout enfant né hors mariage doit faire l’objet d’une affiliation, c’est-à-dire
d’une reconnaissance par le père dans les 12 mois qui suivent sa naissance, et cette
situation, au fait, peut être aujourd’hui l’une des causes du phénomène des enfants
de la rue, car, la condition de ces derniers étant difficile, d’autres pères ont aussi la
volonté de les reconnaître, mais ils sont ignorants de la procédure9.
La famille doit être protégée pour garder ses intérêts. Ainsi, le législateur
congolais veut sauvegarder les intérêts de l’enfant né hors mariage pour assurer une
sécurité sociale.
7
DUVERGE, méthodes en sciences sociales, Paris, Pu, 1961, p50
8
Lexique juridique
9
Code de la famille. Art.614
à démontrer. Ainsi, par la déclaration de l’enfant à l’officier de l’État civil, ce dernier
trouve le lieu juridique établi entre lui et son géniteur. Mais dans certains cas, il arrive
que cette déclaration ne s’opère que bien tard pour des motifs inconnus. Lorsqu’un
géniteur est marié, le devoir juridique ou moral peut le pousser à reconnaitre l’enfant,
qui dans la plupart des cas vit en dehors de son toit conjugal.
Question principale
Comment garantir les droits et la protection des enfants nés hors mariage dans un
cadre juridique tout en considérant les enjeux sociaux et familiaux?
Questions spécifiques
1) Quelles sont les implications juridiques de l'affiliation des enfants nés hors
mariage sur leur droit à l'héritage et à la reconnaissance légale par leurs
parents ?
2) Quelles sont les limites qu’affichent le code de la famille face aux droits que
devrait avoir un enfant né hors mariage avant et après la mort du de cujus?
0.4 HYPOTHESE
Il est important de noter que nos hypothèses ne sont pas des conclusions
définitives, mais plutôt des propositions qui doivent être examinées et évaluées à la
lumière des preuves et des arguments disponibles. Eu égard aux questionnements ci
-haut, nous estimons que:
Réponse principale
√ Pour protéger les enfants nés hors mariage en RDC, il est essentiel d'assurer
leur affiliation dans les 12 mois suivant leur naissance, comme stipulé par l'article
614 du Code de la famille. Cela doit être accompagné de campagnes de
10
Marcous BINGINGWA IBANDA, Méthode de recherche scientifique. P35
sensibilisation sur les droits des enfants et des parents, afin de réduire la
stigmatisation sociale et familiale qui entoure ces enfants.
Réponses spécifiques
√ L'affiliation permet aux enfants nés hors mariage d'accéder à des droits
légaux, notamment l'héritage. Selon l'article 758 du Code de la famille, seuls les
enfants affiliés peuvent hériter, ce qui souligne l'importance d'une reconnaissance
formelle pour garantir leurs droits successoraux.
√ Pour renforcer la protection des droits des enfants nés hors mariage, il est
crucial d'améliorer l'accès à la justice pour établir la paternité, d'encourager les
actions en recherche de paternité et d'assurer une meilleure application des lois
existantes concernant l'affiliation et l'héritage.
√ Sur le plan théorique, cette étude est motivée par l’interpellation particulière
à tout père de reconnaitre son enfant bien même avant, pour éviter toute
conséquence liée à la reconnaissance tardive.
a) La méthode
B. TECHNIQUE
La technique juridique est essentielle pour fournir une vue d'ensemble détaillée et
critique des protections légales existantes, tout en ouvrant la voie à des
améliorations nécessaires pour le bien-être des enfants nés hors mariage.
Un sujet bien délimité qualifie l’auteur pour mener ses recherches avec
beaucoup plus d’efficacité et de lucidité. C’est ainsi que Sylvain SHOMBA affirme que
tout travail scientifique, pour être circonscrit, précis et objectif, doit être limité dans le
11
P. RONGER, Méthodes des sciences sociales, Paris, Dollaz, 1971, p. 250
12
PINTHO & GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales, 4e édition, Dalloz, Paris, 1997, p. 364
temps et dans l’espace, car toute démarche scientifique procède à un découpage de
la réalité13.
13
SHOMBA KINYAMBA S., Méthodologie de la recherche scientifique, étapes, contraintes et
perspectives, éd M.E.S, Kinshasa, 2016.
CHAP PREMIER : GENERALITES SUR LE MARIAGE
Dans ce présent chapitre, nous allons aborder deux (2) sections importantes,
dont (1) le mariage ; (2) les notions voisines au mariage.
SECTION 1 : LE MARIAGE
§1. Définition
14
Code de la famille congolais. Art.330.
15
Code de la famille français. Art 143
définition du concept mariage.
Cette condition dont fait montre le législateur congolais n’est autre que la
différence de sexe entre les deux époux et, dans ce cas, il ne fait pas du tout allusion
ou référence à la condition préalable qu’est le consentement au mariage, alors que
cette dernière condition, étant indispensable, devrait, à tout prix, être reprise dans les
prescrits de l’article 330 du code de la famille.
C’est dans ce sens que nous définissons le mariage comme une union entre
deux individus de sexes opposés ayant atteint l’âge de dix-huit (18) ans accomplis
qui, ayant personnellement émis leur consentement libre et éclairé, s’obligent à s’unir
par les liens d’un mariage légal et durable bien réglementé par la loi.
Dans cette section, nous allons parler à deux paragraphes, en premier lieu du
mariage comme contrat et en second comme institution.
1. Le mariage contrat
2. Le mariage institution
Néanmoins, outre qu’il s’agit d’un contrat, le mariage est bien plus qu’un
simple contrat. Il crée une union entre un homme et une femme qui s’engagent à
vivre ensemble jusqu’au décès de l’un d’entre eux, pour partager leur commune
destinée et pour perpétuer leur espèce. Il n’engendre pas seulement les rapports
entre les époux, il crée une nouvelle famille. Il assure la filiation des enfants qui
naîtront. Il scelle l’alliance entre deux familles. Cet aspect fait du mariage une
institution.
Il est ainsi une espèce de corps social dépassant les volontés individuelles
des époux. Les mariages sont un acte civil, c’est-à-dire laïc. Cet acte se distingue du
mariage religieux, comme dans le droit français. En Droit canonique, le mariage se
contractait par consensus. Aux origines, la bénédiction nuptiale par le prêtre n’était
pas indispensable. Plus tard, le danger des mariages clandestins apparut nettement
et l’église elle-même exigea que le mariage soit contacté in fecieclesiae devant le
curé compétent et précédé des bans ou de la publicité.
1. FORMATION DU MARIAGE
Pour qu’il y ait mariage, il faut que certaines conditions soient remplies. Parmi ces
conditions, il y a les conditions de fond et de forme.
1) Conditions de fond
Le consentement
Tout Congolais a le droit de se marier avec la personne de son choix et de fonder une
famille. La constitution du 18 février 2006 telle que modifiée à ce jour précise qu’il
s’agit de deux personnes de sexes différents, c’est-à-dire de l’homme et de la femme.
(Art 40 al 1er de la constitution de la RDC du 18 février 2006)17.
Chacun des futurs époux, même mineur, doit personnellement consentir au mariage
(art 351 du CF.). Toutefois, en cas de contrainte exercée par les parents, le tuteur ou
16
MALAURIE.P et FULCHIRO, La famille de Defrénois, 2e édition. Paris 2006. p. 56
17
Article 40. Constitution du 18 février 2006
toute personne qui exerce l’autorité sur l’individu, ce dernier peut saisir le conseil de
famille, lequel statue. En cas de désaccord, le tribunal de paix en sera saisi (art. 336
18
du CF.) .
La Dot
En droit romain ou occidental, la dot est constituée par des biens apportés au
mari par la femme (sui juris) ou par d’autres personnes (son père, s’il est à l’étranger),
en vue de subvenir aux charges du ménage et notamment à l’entretien et à
l’éducation des enfants. Au contraire, il se dégage du code de la famille congolaise
que la dot congolaise se réalise en sens inverse.
Pour verser la dot il faut que cette dot soit conforme à la coutume de la
famille de la future épouse. Aussi, un mariage préexistant doit être absent, car nul ne
peut contracter un nouveau mariage avant la dissolution ou l’annulation du précédent
mariage.
18
Article 336 du Code de la famille congolais
conception congolaise est une affaire de familles et non d’individus. Hormis ces
conditions liées à l’aspect contractuel du mariage, il y a d’autres conditions visant la
moralité du mariage, notamment : l’absence d’un mariage préexistant, le respect du
délai de validité, et l’absence de lien de parenté ou d’alliance au degré prohibé.
2) Conditions de forme
2. EFFETS DU MARIAGE
Tous les mariages produisent les mêmes effets, qu’ils aient été enregistrés
ou célébrés. Le mariage crée le ménage (Art. 442 du CF). Le mari est le chef du
ménage et doit protection à sa femme, et celle-ci doit obéissance à son mari (art.
444 du CF). Tant que le mariage célébré en famille n’a pas été enregistré, il ne produit
des effets qu’entre les époux et à l’égard de ceux qui ont participé conformément à la
coutume. Il ne produit toujours dans ce cas aucun effet à l’égard des tiers21.
Ces effets, à l’égard des époux, produisent des droits et des obligations
réciproques, entre autres : – Communauté de vie ; – Soins et assistance réciproques ;
– Fidélité, respect et affection ; En cas de violation des devoirs de cohabitation et de
fidélité, l’époux lésé a la possibilité de recourir à la conciliation devant le tribunal de
paix, de réclamer réparation et de requérir des mesures urgentes qu’exigent l’intérêt
des enfants et des époux. Les dommages et intérêts peuvent être réclamés de tout
19
Article 369 du Code de la famille congolais
20
Article 383 du Code de la famille congolais
21
Articles 441-444 du Code de la famille congolais
individu qui incite une personne mariée à abandonner son partenaire. Par ailleurs, le
Code de la famille organise des peines contre les parents qui inciteraient leurs
enfants à abandonner le toit conjugal.
Par rapport aux effets que produisent les mariages, célébré ou enregistré à
l’égard de tiers, le mariage me fin à toute contraction d’union conjugale avant la
dissolution de la précédente union, ou du divorce, tous les mariages produisent les
effets, mais dommage celui célébré conformément aux coutumes de parties ne
produit des effets qu’à égard des époux et a ceux qui ont participé selon la coutume,
et celui qui est constaté devant l’officier de l’Etat Civile, après publication du mariage
soit par proclamation, soit par affiches apposées aux portes du bureau de l’Etat Civil
devient opposable aux tiers.
22
Code de la famille du 1er août 1989 modifié et complété par la loi n° 16/008 du 15 juillet 2016.
réglementé et protégé d’une manière particulière par la loi, car géré d’une manière
générale avec les règles de droit commun comme une société créée de fait ; alors
que notre doctrine veut amener les praticiens de droit à appliquer la législation
étrangère en cette matière comme principe général de droit pour
Bien que le concubinage soit légalement défini par d’autres pays, en France
par exemple, ses effets sont toujours occultés. La détermination de ceux-ci repose,
dès lors, sur la jurisprudence. La question inévitablement posée est de savoir s’il
convient de reconnaitre et codifier le concubinage – le vocable non reconnu en droit
congolais, mais situation reconnue sous l’appellation de la vie commune en dehors
du mariage produisant parfois les enfants reconnus et protégés par la loi ; alors que
leurs parents sont considérés comme des « hors la loi ».
2. Caractéristiques du concubinage
23
Concubinage ou union libre in Académie des sciences morales et politiques- http://www
asmp.fr,p59
Pour Courbe et Jault-Seseke, le concubinage se caractérise par deux points :
le fait qu’il s’agisse de l’union d’un homme et d’une femme ou de deux personnes de
24
même sexe et le fait qu’il doit y avoir une vie commune stable et continue . Mais en
République démocratique du Congo, il y a deux formes de conjugalité formant deux
types de ménage reconnus et protégés par la loi, avec des nuances bien sûr. D’un
côté, il y a le mariage célébré devant l’officier de l’état civil qu’on appelle mariage
légal ou mariage civil et de l’autre côté, il y a le mariage constatation qui n’a été
célébré que dans la famille et qui doit être enregistré à l’état civil postérieurement. La
loi reconnait aussi ce dernier et dit qu’il produit les mêmes effets que le mariage civil.
2. Lorsqu’un homme marié dote pour la deuxième et ou l’unième fois, alors qu’il
est déjà régi par un acte de mariage non encore dissout, il se crée un autre
ménage et non une autre conjugalité ; ainsi, la deuxième femme et les autres
femmes sont des concubines même s’il y a eu dot ;
3. Lorsqu’une femme même mariée vit avec l’homme qui n’a pas doté et
cohabite avec lui d’une manière stable et continue, elle crée avec lui un
ménage de fait et non une conjugalité ; Ainsi, ils deviennent des concubins ;
Il s’agit de noter que lorsqu’on parle du concubinage, outre qu’il s’agisse d’un
état d’un homme et d’une femme non mariés qui vivent ensemble, on sous-entend
deux catégories de partenaires [ou de conjoint(e)s] : celle qui n’a pas été épousée
24
Patrick courbes et Fabienne, Droit civil : les personnes, la famille , les incapacités,8e édition Dalloz
selon toutes les règles et la compagne supplémentaire qui n’a pas les mêmes
prérogatives que l’épouse en titre. Mais généralement, il s’agit de l’épouse prise sans
25
dot .
L’union occasionnelle ou l’union libre fortuite est celle qui est provoquée
dans le but toujours d’asservir des appétits sexuels immoraux. Cette union n’est pas
durable et n’entraine pas une quelconque fidélité de partenaires. Elle révèle du
vagabondage sexuel mal contrôlé mais toléré par les mœurs et le législateur
congolais s’est intéressé non pas à l’union, mais à des conséquences qui en
découlent. C’est alors que le législateur redemande du sort des enfants nés de ces
unions, c’est-à-dire les conséquences qui ont entouré la connaissance. Ces
conséquences engagent les parents et non pas les enfants, car ils n’ont pas désiré
de naitre dans le monde. On parle de l’union libre lorsqu’un homme et une femme
vivent mentalement sans être unis par le lien du mariage. Ils font donc une
communauté de lit, de table et de toit. L’union libre se distingue du mariage par le fait
que le mariage implique une vie totale et que le mariage a été célébré suivant les
formes prescrites par la loi et dans le respect des conditions imposées par elle.
25
Blaise Bwanga anembali, La place des régimes matrimoniaux en droit congolais et en droit
comparé, UNILU – Mémoire inédit
Traditionnellement, l’union libre avait été définie comme le fait pour un
homme et une femme d’entretenir des relations sexuelles d’une certaine durée et de
stabilité comme les gens mariés, alors qu’ils ne le sont pas. Le lexique de termes
historiques définit l’union libre comme étant une union de fait caractérisée par une
vie commune présentant un caractère de stabilité entre deux personnes de sexe
différent ou de même sexe qui vivent en couple alors que l’union conjugale n’a pas
été célébrée.
Dans ce présent chapitre, nous allons aborder trois (3) sections dont : (1) les
notions voisines à l'affiliation, (2) du désaveu de la paternité et de l'action en
recherche de la paternité et (3) Les mécanismes efficaces de la protection des
enfants nés hors mariage en droit positif Congolais.
Tout enfant né hors mariage doit faire l’objet d’une affiliation, c’est-à-dire
l’objet d’une reconnaissance paternelle dans les 12 mois qui suivent sa naissance.
26
Passé ce délai, l’affiliation ne pourra se faire que moyennant paiement d’une
amande allant de 1000 à 5000 FC, si le père refuse d’affilier son enfant né hors
mariage et lorsque l’action en paternité est déclarée fondée. Le jugement vaut
affiliation et mention en est faite dans l’acte de naissance.
§1. Filiation
26
Art. 641 de la loi n° 87-010 du 1er août 1987 Telle que modifiée et complétée par la loi n°16/008 du
15 juillet 2016 portant code de la famille.
27
Art. 591 de la loi n° 87-010 du 1er août 1987, précitée
le terme enfant naturel utilisant le vocable (affiliation) pour signifier la
reconnaissance par le père de son enfant. L’enfant (naturel) a ainsi été mis dans les
28
mêmes conditions juridiques qu’un enfant né dans le mariage .
La filiation est le lien qui unit l’enfant à ses parents. On distingue 3 sortes de
filiation :
– Filiation légitime qui établit l’état d’un enfant né de parents mariés, l’enfant légitime
est considéré comme un enfant à part entière.
– La filiation naturelle établit l’état des enfants et non des parents non mariés.
L’enfant illégitime n’a pas, selon les prescrits du Code civil, les mêmes droits que
l’enfant légitime ou né dans le mariage. Toutefois, il peut être soit reconnu soit
légitime, c’est-à-dire rendu par le fait du mariage de ses parents.
– Filiation adoptive : établit l’état des enfants adoptés, le code de la famille établit,
contrairement au code civil, une égalité entre tous les enfants.
28
La loi n° 87-010 du 1er août 1987 Telle que modifiée et complétée par la loi n°16/008 du 15 juillet
2016 portant code de la famille.
29
Art. 602, de-là loi n° 87-010 du 1er août 1987. Telle que modifiée et complétée par la loi n°16/008 du
15 juillet 2016 portant code de la famille.
30
cours de ce délai .
Les enfants nés plus de 300 jours après la dissolution du mariage ne sont
pas couverts par cette présomption. L’enfant issu d’une femme dont le mariage
antérieur est dissout depuis moins du trois-centième jour et qui est né après la
célébration du mariage subséquent de sa mère, est tenu pour enfant des nouveaux
époux sauf contestation de paternité.
La filiation paternelle est établie selon les prescriptions légales, ne peut être
contestée qu’aux moyens d’une action judicaire en contestation de paternité. La
contestation de la paternité peut résulter du prétendu père de l’enfant, de la mère de
l’enfant, ou encore des cohéritiers de l’enfant, elle peut être contestée en rapportant
la preuve que l’homme mentionné dans la déclaration de naissance ou qui a fait la
reconnaissance n’est pas le père biologique de l’enfant. Tous les moyens de preuve
sont possibles, une expertise biologique (test de paternité) est la plus souvent
ordonnée par le juge31.
Aux termes de l’article 610, autre celui auquel la loi attribue la paternité de
l’enfant, la mère de l’enfant, l’enfant lui-même devenu majeur ainsi que les cohéritiers
peuvent contester la paternité32. La mère ou les membres de la famille maternelle de
l’enfant sont admis à contester l’affiliation faite par déclaration unilatérale du père33.
La filiation est établie selon les prescriptions légales et ne peut être contestée qu’au
moyen d’une action judiciaire en contestation de paternité. La contestation de la
paternité peut résulter du prétendu père de l’enfant, de la mère de l’enfant ou encore
des cohéritiers de l’enfant.
– Cas de désaveu : les articles 600, 607 et 608 des nouveaux codes de la famille
déterminent les cas où un père peut contester la paternité d’un enfant.
30
Alex Weill. Op.cit. p.422
31
Art. 603 de la loi n° 87-010 du 1er août 1987. Telle que modifiée et complétée par la loi n°16/008 du
15 juillet 2016 portant code de la famille
32
Art. 610 de la loi n° 87-010 du 1er août 1987, précitée
33
Art. 624 de la loi N°87-010 du 1ér Août 1987, précitée
1. L’impossibilité physique de procréer : la paternité peut être contestée s’il est
prouvé que pendant la période légale de la conception, le père était soit pour cause
34
d’éloignement, soit pour toute autre cause établie de façon certaine . La doctrine
parle dans ce cas de désaveu pour preuve de non paternité.
– Cas de l’enfant né avant le 180e jour du mariage : lorsqu’un enfant naît moins du
180e jour après la célébration du mariage et que pendant la période légale de la
conception, les époux vivaient séparément, le mari n’a pas besoin de prouver un autre
fait pour contester la paternité, si en est de même l’enfant né avant 300 jours après
qu’un jugement ait déclaré l’absence du mari.
§2. Adoption
L’adoption est une institution juridique qui, dans la législation congolaise, fut
consacrée par le code civil congolais. Elle est une forme particulière et spéciale de la
filiation. L’adoption crée, par l’effet de la loi, un lien de filiation distinct de la filiation
d’origine de l’adopté35. L’adoption ne peut avoir lieu que s’il y a de justes motifs et si
elle présente des avantages pour l’adopté.
Partant du Code civil, l’adoption peut être définie comme un contrat bilatéral
et solennel en vertu duquel est créé, entre deux personnes, l’adoptant et l’adopté, qui
n’ont aucun lien de parenté par le sang, un lien juridique de parenté et de filiation.
34
Art. 606 de la loi n° 87-010 du 1er août 1987, précitée
35
Art.650 de la loi n°87-010 du 1er août 1987 Telle que modifiée et complétée par la loi n°16/008 du
15 juillet 2016 portant code de la famille.
l’autre motif licite venant en seconde position. C’est ainsi que désormais, l’adoption
n’en résultera plus d’un accord de volonté, mais plutôt d’une décision judiciaire. C’est
donc le tribunal qui peut la créer de façon purement juridique. Le lien de la filiation
adoptive, néanmoins le consentement de l’adopté et de l’adoptant, est requis devant
le tribunal.
L’adoption, étant une institution juridique, ne peut être demandée qu’après cinq ans
de mariage, sauf s’il s’agit de l’enfant de son conjoint. L’adoption peut être
conjointement demandée par les époux quel que soit leur âge36.
Alors que le code civil prévoyait l’âge minimum que doit avoir l’adoptant le
code de la famille quant à lui prévoit simplement que l’adoptant doit être majeur et
capable37. Sont ainsi exclus les mineurs, les incapables majeurs et les personnes qui
découlent de l’autorité parentale le mineur émancipé par le mariage peut
conformément à l’article 655 adopté.
L’adoption peut être conjointement demandée par l’époux quelque soit leur
36
Art. 655. De-là la loi n° 87-010 du 1er août 1987. Telle que modifiée et complétée par la loi n°16/008
du 15 juillet 2016 portant code de la famille.
37
Art.656. de la loi n° 87-010 du 1er août 1987, précitée
âge, l’un des époux ne peut adopter qu’avec le consentement de son conjoint. Ce
consentement n’est pas requis lorsque ce dernier, est dans l’impossibilité de
manifester sa volonté ou s’il n’a aucune demeure connue. Cette prise de position du
législateur se conçoit aisément dans la mesure où l’adoption a pour effet d’introduire
au foyer des époux un enfant, ayant un sang rouge.
– Âge de l’adopté
L’adoption est permise quel que soit l’âge de l’adopté. C’est ainsi qu’on peut
admettre qu’un enfant simplement conçu fait l’objet de l’adoption. Il est de même
pour plusieurs adultes.
– Le consentement de l’adopté
L’adopté âgé de plus de 15 ans doit personnellement consentir à son adoption, sauf
s’il est hors d’état de manifester sa volonté. Le père et la mère de l’adopté mineur
doivent tous deux consentir à adopter, si l’un des époux n’est pas à mesure de
manifester sa volonté, ou s’il est déchu de l’autorité parentale. Le consentement
requis sera donné conjointement par l’autre époux et un membre de la famille
désigné par le tribunal.
2. CONDITION DE FORME
38
Art.653. De-là loi n°87-010 du 1er août 1987. Telle que modifiée et complétée par la loi n°16/008 du
15 juillet 2016 portant code de la famille.
L’adoption résulte d’un jugement rendu par le tribunal de paix à la requête de
là ou des personnes qui proposent d’adopter. Bien que l’idée de contrat ne soit pas
étrangère à l’adoption, celle-ci avant. Le tribunal de paix prononce l’adoption à la
requête des adoptants. La requête est présentée au tribunal de paix du domicile des
adoptants ou du domicile de l’adopté. Il est joint à la requête un extrait de naissance
des adoptants ainsi que de ceux qu’on propose d’adopter.
39
Art. 672. De-là la loi n° 87-010 du 1er août 1987. Telle que modifiée et complétée par la loi n°16/008
du 15 juillet 2016 portant code de la famille
40
Art. 679 de la loi n° 87-010 du 1er août 1987. Telle que modifiée et complétée par la loi n°16/008 du
L’adoptant est investi de l’autorité parentale à l’égard de l’adopté. En cas de décès,
d’interdiction ou d’absence, il est pourvu d’un tuteur. Néanmoins, les géniteurs
41
pourront demander l’exercice de l’autorité parentale .
L’action en désaveu ne peut, en principe, être exercée que par le mari, seul
juge de sa paternité. Néanmoins, la contestation de la paternité peut résulter d’autres
personnes. Ainsi, après la mort, les héritiers peuvent exercer l’action en désaveu42.
Pour un enfant conçu dans la vie commune des conjoints, il est suspendu
légalement à la suite d’une action en divorce ou en séparation du corps. La loi n’exige
pas la preuve contrainte à la même par un enfant conçu avant cette vie commune,
même s’il vient de naître dans le mariage.
VERSTRAETE5 affirme que le mari ne peut pas asseyer d’établir qu’il a été
induit frauduleusement, soit à reconnaitre l’enfant, soit à ne pas le désavouer parce
qu’il n’a pas le choix d’entendre « l’impossibilité physique de cohabiter pour cause
d’éloignement ou pour cause d’impuissance momentanée prévue à l’article 178 »
dans ce cas l’enfant né dans les cent quatre-vingtième jours du mariage, l’aveu était
péremptoire dans le système colonial congolais bien entendu.
2. AUTEURS DE L’ACTION
– Mère de l'enfant
– L’enfant
– Les cohéritiers
3. JURIDICTION COMPETENTE
43
Art 610 de la loi n° 87-010 du 1er août 1987. Telle que modifiée et complétée par la loi n°16/008 du
15 juillet 2016 portant code de la famille
4. AUTORITE COMPETENTE
Au ministre public, si la mère de l’enfant n’est pas connue, et chaque fois que
l’intérêt de l’enfant requiert l’affiliation, l’action en recherche de paternité est exercée
contre le père ou ses héritiers. La demande doit fournir la preuve que l’enfant a pour
père celui qu’il le réclame. Cette preuve est faite par l’acte de l’Etat civil à défaut
d’acte de naissance. La filiation est prouvée par la possession d’Etat d’enfant, une
personne étant en possession d’Etat de l’enfant lors qu’elle est traitée par un homme
ou une femme, leurs parents et la société comme étant l’enfant de cet homme ou de
cette femme44.
Aussi, les titres de famille, des registres et papiers domestiques, les lettres
du père et de la mère, peuvent être tenus comme un commencement de la preuve
par écrit.
44
Art 633 de la loi n° 87-010 du 1er août 1987 Telle que modifiée et complétée par la loi n°16/008 du
15 juillet 2016 portant code de la famille
– S’il y a possession d’état naturel.
– Si entre les 300e et 180e jours avant la naissance de l’enfant, le prétendant père a
usé de violence sur la personne de la mère.
Le code de la famille n’a pas suivi le code civil dans cette limitation. Un pouvoir assez
d’appréciation est accordé au tribunal ; ce dernier décidera, suivant les circonstances
de la cause, si l’enfant a pour père celui qui le réclame.
– S’il est établi que, pendant la période légale, la mère a eu des rapports sexuels avec
une autre, à moins qu’il ne résulte d’un examen de sang ou de tout autre examen
selon les méthodes médicales certaines, que cette personne ne peut être le père.
– Si le père prétendu était pendant la même période, soit par suite de l’éloignement,
soit par l’effet de quelque accident, soit par l’incapacité de procréer dans
l’impossibilité physique d’être père.
– Si le père prétendu établit par un examen de sang ou par tout autre examen selon
des méthodes médicales certaines qu’il ne peut être le père de l’enfant.
Lorsque les parents ne se sont pas mariés, le père qui reconnait son enfant après
l'âge de 1 an n'a pas l’exercice de l’autre ; il peut néanmoins demander à exercer ses
choix et ses devoirs vis-à-vis de l’enfant, en commun avec la mère, par l’un des
moyens suivants45 :
1. Enfant, mort-né
2. Filiation incestueuse (c’est-à-dire que l’enfant ne doit pas être né d’une relation
entre une personne et une de ses propres ascendants ou entre un frère et une
sœur).
45
COLIN (A) et CAPITANT (H), Droit civil français, 4e éd, Paris, Dalloz, 1925, p. 201
3. Filiation légalement établie (c’est-à-dire que l’enfant a déjà été dans le cas) :
l’établissement n’est pas possible en relâche. C’est la constatation qui est
possible et surtout avant de pouvoir faire une reconnaissance tardive.
La question de la protection des droits des enfants nés hors mariage revêt
une importance cruciale dans le contexte congolais, où les normes sociales et
culturelles peuvent souvent conduire à des discriminations. Ces enfants, souvent
stigmatisés en raison de leur naissance, se voient parfois privés de droits
fondamentaux tels que l'accès à l'identité, à la reconnaissance parentale, et aux
ressources nécessaires pour leur développement.
2. Déclaration de naissance
Tous les enfants, y compris ceux nés hors mariage, doivent avoir accès aux
services de santé et de protection sociale sans discrimination. Cela inclut l'accès aux
soins médicaux, à l'éducation et à d'autres services sociaux nécessaires pour leur
développement. Les gouvernements doivent mettre en place des politiques
garantissant que ces services soient disponibles pour tous les enfants,
indépendamment de leur statut légal ou familial45.
5. Protection juridique
Les protection juridique est essentielle pour défendre les droits des enfants
nés hors mariage contre toute forme de discrimination ou d'exploitation. Les lois
doivent interdire explicitement toute forme de violence ou d'abus envers ces enfants
et prévoir des recours juridiques adaptés pour protéger leurs intérêts. Cela inclut
également la mise en place de mécanismes permettant aux enfants ou à leurs
représentants légaux d'intenter des actions en justice si leurs droits sont violés24.
6.Sensibilisation et éducation
Nous voici au terme de notre travail qui a été consacré à la protection des
enfants nés hors mariage et leur implication juridique. Notre réflexion a entendu son
champ d’action de la notion de l’affiliation avec tout un ensemble d’inquiétudes
qu’elle soulève.
À ce sujet, nous avons dit que les enfants nés hors mariage étaient les
enfants à part entière et avaient les mêmes droits que les enfants nés dans le
mariage et que cette exigence légale découle du fait qu’en République démocratique
du Congo l’expression enfant naturel est prohibée.
Question principale
Comment garantir les droits et la protection des enfants nés hors mariage
dans un cadre juridique tout en considérant les enjeux sociaux et familiaux?
Questions spécifiques
1. Quelles sont les implications juridiques de l'affiliation des enfants nés hors
mariage sur leur droit à l'héritage et à la reconnaissance légale par leurs parents ?
2.Quelles sont les limites qu’affichent le code de la famille face aux droits
que devrait avoir un enfant né hors mariage avant et après la mort du de cujus?
Réponse principale
√ Pour protéger les enfants nés hors mariage en RDC, il est essentiel
d'assurer leur affiliation dans les 12 mois suivant leur naissance, comme
stipulé par l'article 614 du Code de la famille. Cela doit être accompagné de
campagnes de sensibilisation sur les droits des enfants et des parents, afin de
réduire la stigmatisation sociale et familiale qui entoure ces enfants.
Réponses spécifiques
√ L'affiliation permet aux enfants nés hors mariage d'accéder à des
droits légaux, notamment l'héritage. Selon l'article 758 du Code de la famille,
seuls les enfants affiliés peuvent hériter, ce qui souligne l'importance d'une
reconnaissance formelle pour garantir leurs droits successoraux.
√ Pour renforcer la protection des droits des enfants nés hors mariage,
il est crucial d'améliorer l'accès à la justice pour établir la paternité,
d'encourager les actions en recherche de paternité et d'assurer une meilleure
application des lois existantes concernant l'affiliation et l'héritage.
Nous avons constaté que la filiation peut être établie par la reconnaissance
volontaire des parents, par un jugement de tribunal ou par des tests ADN. Ces
mécanismes garantissent ainsi les droits fondamentaux de l’enfant, permettant une
intégration sociale et légale dans la famille.
De plus, nous avons affirmé que les enfants nés hors mariage disposent de
droits successoraux égaux à ceux des enfants nés dans le mariage, à condition que
la filiation soit légalement reconnue. Cela souligne l'importance d'une approche
inclusive et équitable du droit de la famille.
Nos objectifs ont été multiples ; ce travail a poursuivi les trois objectifs
suivants :
Dans notre premier chapitre, nous avons exploré les généralités sur le
mariage en mettant en lumière les notions voisines qui lui sont liées. Cette analyse
nous a permis de mieux comprendre le mariage non seulement comme une
institution légale mais comme un contrat. Nous avons abordé des concepts tels que
le mariage civil, qui représente une union légalement reconnue par l'État et qui
confère des droits et des obligations aux époux.
Ainsi, nous ne prétendons pas pouvoir terminer tous les problèmes qui
cadrent avec notre présent sujet, nous laissons la tâche aux futurs chercheurs de
venir compléter et d'ajouter leur particularité. Étant donné qu'un travail scientifique
fait par un homme ne manquera jamais d'imperfections, nous demandons
l'indulgence de nos lecteurs pour les erreurs qui peuvent intervenir.
BIBLIOGRAPHIE
TEXTES LEGAUX
La loi N° 87-010 du 1ér Août 1987 Telle que modifiée et complétée par la loi
N°16/008 du 15 juillet 2016
NOTES DE COURS
MEMOIRES
- NKULU MBALA JOSEPH. Les défis juridiques des enfants nés hors mariage dans le
cadre des successions. * Mémoire de maîtrise, 2023, Université de Lubumbashi.
- KIBOKO MBUYI JEAN, L'impact de la reconnaissance des enfants nés hors mariage
sur leurs droits patrimoniaux. * Mémoire de maîtrise, 2022, Université de Kinshasa
- MUKEBAYI KABEYA Ghislain, mémoire intitulé : L'affiliation des enfants nés hors
mariage en droit civil congolais. L2 Droit UNILU Inédit.
- COHENDET MA, Droit Public, méthode de Travail, 3éme éd. Mont-chrétien, paris,
1998.
- COLIN (A) et CAPITANT (H), droit civil français, 4éme éd, Paris, Dalloz, 1925, P, 2001
- RONGER P., Méthodes des sciences sociales, éd. Dalloz, paris, 1971.
III. AUTRES
IN MEMORIAM ii
DEDICACE iii
REMERCIEMENTS iv
INTRODUCTION 1
I.CONTEXTE D'ÉTUDES 2
II.ETAT DE LA QUESTION 2
III. PROBLEMATIQUE 25
IV. HYPOTHESE 4
V. INTÉRÊT DU SUJET 5
VI.CADRE MÉTHODOLOGIQUE 5
VII. DÉLIMITATION 5
SECTION I : LE MARIAGE 7
§1. FILIATION 23
2. Adoption 39
A/ AUTEURS DE L’ACTION 40
SECTION 3 : LES MÉCANISMES EFFICACE TENDANT A PROMOUVOIR LA PROTECTION DE
DROITS DES ENFANTS NES HORS MARIAGE EN DROIT POSITIF CONGOLAIS 39
CONCLUSION 49
BIBLIOGRAPHIE 50