Du jeudi 3 novembre 2022 Journal officiel de la République du Congo 1803

3. Chaque Partie peut à tout moment dénoncer l’utilisation de la biotechnologie moderne et

le présent Traité par notification écrite par la voie des produits dérivés dans les domaines de la
diplomatique. La dénonciation prend effet le cent médecine, de l’agriculture, de l’industrie et
quatre-vingtième jour après la date de sa notification. de l’environnement, en évitant de mettre en
La dénonciation du présent traité n’affecte pas les danger la santé publique et l’environnement ;
procédures d’extradition ayant commencé avant sa - communications nationales : Rapports péri-
cessation. odiques sur les changements climatiques con-
formément aux engagements découlant de la
4. Le présent Traité s’applique à toute demande ratification de la convention cadre des Nations
présentée après son entrée en vigueur même si les Unies sur les changements climatiques ;
infractions en cause sont intervenues avant son - désertification : Dégradation des terres dans
entrée en vigueur. les zones arides, semi-arides et subhumides
sèches par suite de divers facteurs, parmi
EN FOI DE QUOI, les soussignés, dûment autorisés lesquels les variations climatiques et les
par leurs Gouvernements respectifs, ont signé le activités humaines ;
présent Traité. - développement durable : Tout développement
qui satisfait les besoins du présent sans
Fait à Beijing, le cinq juillet l’an deux mille seize, en
compromettre la capacité des générations
trois exemplaires en langues française, chinoise et
futures à satisfaire les leurs ;
anglaise, les trois textes faisant également foi. En cas
- économie verte : Economie qui entraîne
de divergence d’interprétation du présent Traité, le
une amélioration du bien-être et de l’équité
texte anglais prévaut.
sociale, tout en réduisant considérablement
Pour la République du Congo les risques de pénuries écologiques ;
- gaz à effet de serre : Gaz qui absorbent les
Pour la République Populaire de Chine rayons infrarouges : le dioxyde de carbone, le
méthane, l’oxyde nitreux, les chlorofluorocar-
Loi n° 74- 2022 du 16 août 2022 portant loi bures et l’ozone troposphérique ;
d’orientation sur le développement durable - plan national d’adaptation aux changements
climatiques : Stratégie comprenant l’ensem-
L’Assemblée nationale et le Sénat ont délibéré et ble des actions à mettre en œuvre pour aug-
adopté ; menter la résilience de la société à l’égard des
changements climatiques ;
Le Président de la République promulgue la loi dont - plan sectoriels de développement durable : Ensemble
la teneur suit : d’actions cohérentes pour la mise en œuvre
des principes et objectifs du développement
TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES durable dans un secteur donné ;
- zones humides : Etendue d’eau stagnante - lac
Chapitre 1 : De l’objet ou rivière - : côtière ou située à l’intérieur des
terres ; en montagne ou en plaine, naturelle
Article premier : La présente loi a pour objet de fixer ou artificielle, constituée d’eau douce, marine,
les règles générales d’orientation et de la mise en saumâtre, acide ou alcaline ; un marais salant,
œuvre du développement durable en République du une oasis, une plaine d’inondation, une
Congo. mangrove, une forêt inondée, une tourbière,
une plage de sable, un récif corallien, un
Chapitre 2 : Des définitions marécage, un réservoir de barrage, un
estuaire, un étang de grotte.
Article 2 : Au sens de la présente loi, les termes ci-
après sont définis ainsi qu’il suit : Chapitre 3 : Des principes fondamentaux
du développement durale
- agenda 21 : Plan d’action pour le 21e siècle,
découlant du concept de développement Article 3 : Les principes fondamentaux de la mise en
durable, et qui repose sur trois piliers œuvre du développement durable sont les suivants :
fondamentaux que sont l’action économique,
le développement social et la gestion économe - le principe de prévention : anticipation
des ressources naturelles ; et prévention à la source les atteintes à
- agenda 21 local : Transposition des l’environnement ;
recommandations de l’agenda 21 au niveau - le principe de préservation de la biodiversité : action
local afin de mieux répondre aux besoins n’ayant pas d’effet préjudiciable notable sur la
fondamentaux des populations, en cohérence diversité biologique ;
avec la politique générale de l’Etat en matière - le principe de précaution : adoption des
de développement durable ; mesures effectives appropriées visant à
- biosécurité : Ensemble des politiques, mesures prévenir les atteintes graves à l’environnement,
juridiques, administratives et techniques en l’absence de certitudes scientifiques et
pour prévenir, réduire ou éliminer les risques techniques ;
potentiels découlant du développent et de - le principe de durabilité de l’environnement :
1804 Journal officiel de la République du Congo N° 44-2022

principe selon lequel, non seulement l’homme - le principe d’internationalisation des

doit être au centre du développement dura- coûts : conformité de la valeur des biens et
ble et, de ce fait, avoir droit à une vie saine et des services à l’ensemble des coûts qu’ils
productive en harmonie avec la nature, mais occasionnent à la société durant leur cycle de
aussi que le droit au développement soit réal- vie, de leur conception à leur consommation et
isé de manière à satisfaire équitablement les leur disposition finale ;
besoins des générations présentes et futures ; - le principe de non-régression ou progressivité :
- le principe du pollueur-payeur : obligation obligation pour l’Etat de veiller à ce que les règles
pour toute personne physique ou morale dont relatives à la protection de l’environnement
les comportements et les activités causent ou ne subissent pas de régressions susceptibles
sont susceptibles de causer des dommages à de remettre en cause l’évolution continue et
l’environnement, de payer les frais résultants progressive des politiques visant la mise en
des mesures de prévention, de réduction, œuvre du développement durable ;
de réparation et de lutte contre les atteintes - le principe de santé et de qualité de vie : droit
à l’environnement, aux biens et à la santé pour toute personne de jouir d’une vie saine et
humaine ; productive, en harmonie avec la nature ;
- le principe de participation : devoir de - le principe de respect de la capacité de support
chaque citoyen de veiller à la protection et des écosystèmes : réalisation des activités
à la sauvegarde de l’environnement et de humaines respectueuses de la capacité de
contribuer à son amélioration ; support des écosystèmes afin d’en assurer la
- le principe d’information : droit de chaque pérennité ;
personne d’être informée de l’état de - le principe de production et de consommation
l’environnement et de participer aux durable : adoption d’une approche d’éco-
procédures préalables à la prise de décisions efficience qui évite le gaspillage en optimisant
visant la sauvegarde de l’environnement ; l’utilisation des ressources à travers les modes
- le principe de substitution : substitution de production et de consommation en vue de
d’une action susceptible d’avoir un impact les rendre plus viables et plus responsables
préjudiciable à l’environnement, à une autre sur les plans social et environnemental ;
action présentant un risque ou un danger - le principe de protection du patrimoine
moindre, même si elle entraine des coûts plus culturel : identification, protection et mise en
élevés en rapport avec les valeurs à protéger ; valeur par l’Etat, du patrimoine culturel, en
- le principe de subsidiarité : prise en compte tenant compte des composantes de rareté et
des normes des us et coutumes ou pratiques de fragilité qui le caractérisent ;
traditionnelles en l’absence d’une règle de - le principe du genre : prise en compte de la
droit de protection de l’environnement ; dimension genre en vue d’un développement
- le principe de coopération : devoir pour les équitable juste et durable dans la conception,
autorités, les institutions internationales, les la budgétisation, la mise en œuvre, le suivi
personnes morales publiques et privées, de et l’évaluation de toutes les actions de
concourir à la protection de l’environnement développement ;
à tous les niveaux, et pour l’Etat congolais de - le principe de concertation : action de débattre
privilégier, dans sa politique de gestion et de dans le cadre d’un dialogue engagé contre
protection, la coopération internationale ; tous les acteurs concernés, afin de prendre en
- le principe de souveraineté : droit pour l’Etat compte les différents points de vue exprimés
de disposer librement de ses ressources et de faire ainsi émerger l’intérêt général ;
naturelles, sans préjudice toutefois des - le principe de partage juste et équitable des
obligations qui découlent des conventions bénéfices provenant de l’exploitation des
internationales auxquelles il est partie. Il a ressources génétiques : réglementation par
l’obligation, notamment d’assurer la gestion l’Etat de l’accès des communautés locales et
durable de l’environnement dans les limites de des populations autochtones aux ressources
l’espace territorial sous juridiction nationale ; génétiques, des connaissances et aux
- le principe de droit de propriété : droit pour technologies et réglementation de partage de
les communautés locales et les populations celles-ci ;
autochtones d’être propriétaires de la flore et - le principe de partenariat et de coopération
de la faune situées sur leur territoire ; intergouvernementaux : collaboration de l’Etat
- le principe d’accès au savoir : obligation avec d’autres Etats afin de rendre durable le
pour l’Etat de prendre et de mettre en œuvre développement sur les plans environnemental,
les mesures favorisant l’éducation, l’accès social et économique ;
à l’information et la recherche, de manière - le principe de redevabilité : obligation pour les
à stimuler l’innovation et améliorer la acteurs du développement durable de rendre
sensibilisation et la participation effective du compte, en toute transparence, aux autres
public au développement durable ; parties prenantes, notamment la population
- le principe d’équité et de solidarité sociales : ; des décisions qu’ils prennent et des actions
actions de développement entreprises dans qu’ils posent en leurs noms ;
un souci d’équité intra et intergénérationnelle - le principe du coût complet : prise en charge
ainsi que d’éthique et de solidarité sociale ; par les personnes qui utilisent des ressources
Du jeudi 3 novembre 2022 Journal officiel de la République du Congo 1805

naturelles, de la totalité des coûts relatifs à Chapitre 2 : Des droits

leurs activités en matière de contrôle de la
pollution et de la remise en état des ressources Article 7 : Le droit au développement est garanti à
ayant été endommagées au-delà d’un seuil tous.
minimum.
Article 8 : Toute personne physique ou morale a droit :
Chapitre 4 : Du champ d’application
- à l’information sur le développement durable
Article 4 : La présente loi s’applique, notamment, aux détenue par les autorités publiques sous
domaines ci-après : réserve du respect des dispositions en vigueur
en matière de sécurité et de défense nationale ;
- l’aménagement durable du territoire ; - à la participation au processus de prise de
- la biodiversité ; décision en matière de développement durable ;
- la biosécurité ; - aux voies de recours administratifs et
- les changements climatiques ; juridictionnels.
- l’urbanisme ;
- les énergies ; Chapitre 3 : Des obligations
- l’environnement côtier et marin ;
- la gestion des catastrophes ; Article 9 : Toute personne physique ou morale,
- la gestion durable des forêts ; publique ou privée, doit contribuer aux efforts
- la gestion durable des mers et du littoral ; individuels et collectifs menés en vue de la promotion
- la gestion durable des terres et de la et de la diffusion de la culture du développement
désertification ; durable.
- le mécanisme pour un développement propre ;
- le mécanisme REDD+ ; Section 1 : Des obligations de l’Etat
- les modes de consommation et de production
durables ; Article 10 : L’Etat prend des mesures nécessaires en
- les ressources en eau ; vue de la mise en œuvre des dispositions de l’article 8
- la santé ; de la présente loi.
- les transports ;
- l’éducation ; Article 11 : L’Etat doit se doter d’un agenda 21 local
- la gouvernance ; ou plan de développement durable et doit le mettre
- l’agriculture ; en œuvre.
- la communauté autochtone ;
- l’industrie ; Article 12 : L’Etat doit accompagner l’élaboration
- les zones humides ; et l’animation des agendas 21 locaux ou plans de
- la gestion des écosystèmes. développement durable locaux.

TITRE II : DES OUTILS DE DEVELOPPEMENT Section 2 : Des obligations des collectivités locales
DURABLE
Article 13 : Les collectivités locales veillent à l’intégration
Article 5 : Les principaux outils de développement des objectifs et principes du développement durable
durable sont : énoncés dans la présente loi dans leur fonctionnement
et dans la mise en œuvre de leurs activités.
- la stratégie nationale du développement
durable ; Article 14 : Les collectivités locales garantissent
- les normes du développement durable ; aux populations la participation aux processus
- les indicateurs du développement durable ; de prise de décisions inhérents au développement
- les communications nationales ; durable de leurs localités et l’accès à l’information
- l’économie verte ; environnementale locale.
- le plan national d’adaptation au changement
Article 15 : Chaque collectivité locale se dote d’un
climatique ;
plan de développement durable et le met en œuvre.
- les inventaires des gaz à effet de serre ;
- les plans sectoriels du développement durable. Article 16 : Les collectivités locales ou les groupements
de collectivités locales concluent des conventions
TITRE III : DES DROITS ET DES OBLIGATIONS DES particulières avec l’Etat pour en fixer les modalités
ACTEURS DU DEVELOPPEMENT DURABLE d’accompagnement d’ordre technique et financier.

Chapitre 1 : Des acteurs Section 3 : Des obligations du secteur public

Article 6 : L’Etat, les collectivités locales, le secteur Article 17 : Les établissements publics et les sociétés
public, le secteur privé, la société civile et les citoyens d’Etat, notamment ceux exerçant une activité
sont des acteurs du développement durable. industrielle et commerciale respecte les principes
et les objectifs du développement durable et en
particulier qu’ils :
1806 Journal officiel de la République du Congo N° 44-2022

- adoptent les modes et méthodes d’approvi- Article 23 : Tout individu habitant le territoire national :
sionnement, d’exploitation, de production et de
gestion responsables, répondant aux exigences - adopte un comportement et un mode de
du développement durable ; consommation respectueux de l’environnement
- évaluent périodiquement l’impact de leurs et des ressources naturelles ;
activités sur l’environnement ; - s’implique de manière positive dans les
- réduisent au strict minimum les effets processus de gestion des activités inhérentes
négatifs de leur activités sur les milieux et les à leur développement durable.
écosystèmes dans lesquels ils sont implantés ;
- contribuent à la diffusion des valeurs du TITRE IV : DU CADRE INSTITUTIONNEL
développement durable en exigeant de leur
partenaires, notamment de leurs fournisseurs, Article 24 : En vue de l’application de la présente loi,
le respect de l’environnement et desdites il est créé par décret en Conseil des ministres, une
valeurs ; commission nationale du développement durable.
- adoptent une communication transparente
sur leur gestion environnementale. TITRE V : DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET
FINALES
Section 4 : Des obligations du secteur privé
Chapitre 1 : Des dispositions transitoires
Article 18 : Le secteur privé respecte les objectifs et
les principes du développement durable prévus par la Article 25 : Toute personne physique ou morale qui
présente loi dans son fonctionnement et dans la mise exerce des activités relevant du domaine d’application
œuvre de ses actions par : de la présente loi dispose d’un délai fixé par décret
en Conseil des ministres, en tenant compte de la
- des évaluations environnementales et sociales spécificité de chaque activité, pour se conformer à ses
en vue de déterminer l’impact de leurs activités prescriptions.
sur l’environnement ;
- le respect des exigences et directives de la Chapitre 2 : Des dispositions finales
responsabilité sociétale des entreprises ou
organisations ; Article 26 : Les modalités de mise en œuvre de
- l’adoption des pratiques viables de dévelop- l’ensemble des dispositions concernant la politique
pement durable dans les modes et méthodes nationale en matière de développement durable font
d’approvisionnement, d’exploitation, de pro- l’objet de textes subséquents par voie législative ou
duction et de gestion responsable ; réglementaire, selon les cas.
- l’intégration dans les rapports des informations
sur la viabilité ; Article 27 : La présente loi, qui abroge toutes
- la contribution à la lutte contre la corruption et dispositions antérieures contraires, sera enregistrée,
la fraude. publiée au Journal officiel et exécutée comme loi de
l’Etat.
Article 19 : Le secteur privé se conforme aux
conditions de mise en œuvre de la responsabilité Fait à Brazzaville, le 16 août 2022
sociétale des entreprises ou organisations relatives
au développement durable et qu’il présente Par le Président de la République,
périodiquement un rapport sur la mise en œuvre
de son plan de développement durable ou de sa Denis SASSOU-N’GUESSO
responsabilité à cet égard.
Le Premier ministre, chef du Gouvernement,
Article 20 : La périodicité, le format et le contenu du
rapport sont fixés par voie réglementaire. Anatole Collinet MAKOSSO

Section 5 : Des obligations de la société civile La ministre de l’environnement, du développement du-

rable et du bassin du Congo,
Article 21 : La société civile participe à la promotion
du développement durable. Arlette SOUDAN-NONAULT

Elle informe les autorités nationales compétentes des Le ministre d’Etat, ministre des industries
atteintes à l’environnement dont elle a connaissance. minières et de la géologie,

Article 22 : La société civile œuvre pour l’instauration Pierre OBA

d’un partenariat et d’un dialogue entre les
organisations non gouvernementales et les autorités Le ministre de l’agriculture, de l’élevage
locales dans le cadre des activités susceptibles de et de la pêche,
contribuer au développement durable.
Paul Valentin NGOBO
Section 6 : Des obligations des citoyens
Du jeudi 3 novembre 2022 Journal officiel de la République du Congo 1807

Le ministre d’Etat, ministre des affaires foncières

et du domaine public, chargé des relations avec
le Parlement,

Pierre MABIALA

Le ministre de l’économie, du plan, de la statistique

et de l’intégration régionale,

Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA-BABAKAS

Le ministre de la sécurité et de l’ordre public,

Raymond Zéphirin MBOULOU

Le ministre de l’administration du territoire,

de la décentralisation et du développement local,

Guy Georges MBACKA

Le ministre de la justice, des droits humains

et de la promotion des peuples autochtones,

Aimé Ange Wilfrid BININGA

Le ministre de l’aménagement du territoire,

des infrastructures et de l’entretien routuer,

Jean-Jacques BOUYA

Le ministre des zones économiques spéciales

et de la diversification économique,

Emile OUOSSO

Le ministre des finances, du budget et du portefeuille public,

Rigobert Roger ANDELY

Le ministre de l’économie forestière,

Rosalie MATONDO

Le ministre de la construction, de l’urbanisme et de l’habitat,

Josué Rodrigue NGOUONIMBA

Le ministre de la culture et des arts,

Dieudonné MOYONGO

- DECRETS ET ARRETES -

A - TEXTES GENERAUX

MINISTERE DES AFFAIRES FONCIERES

ET DU DOMAINE PUBLIC

Arrêté n° 25577 du 23 septembre 2022 portant cessibilité de certaines propriétés immobilières au

lieu-dit « ceinture maraichère de Talangaï », arrondissement n° 6 Talangaï, ville de Brazzaville

Le ministre d’Etat, ministre des affaires foncières et du domaine public,

chargé des relations avec le Parlement,

Vu la Constitution ;