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arthrose 2

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COXARTHROSE

Clinique Radiographie

 La douleur siège au pli de l’aine et la face antérieure de la cuisse.  La radiographie simple de face suffit le plus sou-
Parfois gonalgie isolée (genou). La douleur entraîne une boiterie vent. Le faux profil de Lequesne (pour les formes
 Une fois sur deux l’atteinte est bilatérale trompeuses, postérieur).
 Attitude vicieuse en flexum et rotation externe et adduction  La radiographie est suffisante pour le diagnostic

(signe tardif)  Le pincement est typiquement polaire supé-


Diagnostic +

 Amyotrophie de la cuisse. rieur ; parfois postérieur (faux profil de Lequesne)


 Les mouvements passifs les plus précocement limités : la rotation  Ostéophytes au niveau du cotyle et de la tête

interne et l’extension ainsi que la flexion croisée (genou  mame- fémorale


lon controlatéral)  Parfois ostéocondensation et géodes sous-chon-

drales

Diagnostic différentiel Etiologie


Dc différentiel et étio

- Coxite  Dysplasie luxante de la hanche (40 % des


- Ostéonécrose aseptique de la tête fémorale (aspect en coquille coxarthroses) avec protrusion acétabulaire, excès
d’œuf) d’éntéversion et ouverture de l’angle cervico-dia-
- Tendinite du moyen fessier (ou trochantérite ou périarthrite de physaire.
hanche)  Déformation :
- Algodystrophie de la hanche (ostéoporose sans pincement de l’in- – Coxa retrorsa (séquelles d’épiphysiolyse)
terligne) – Coxa plana (séquelles d’ostéochondrite)
- Tumeurs synoviales (chondromatose, synovite villonodulaire) – Post-traumatique (dans les 5-10 ans)

 Toute douleur du genou sans atteinte décelable de ce dernier doit faire examiner la hanche
NB  Le pincement n’est pas toujours facile à affirmer mais la présence d’un ostéophyte indiscutable est suffisante pour le
diagnostic
 Les causes de l’ostéonécrose de la tête fémorale sont l’éthylisme, la corticothérapie, fracture et luxation de hanche,

radiothérapie, maladie des caissons, drépanocytose, maladie de Gaucher.


 La coxarthrose d’évolution rapide (pincement > 1 mm/an) ressemble cliniquement à une coxite avec discrétion ou

absence des ostéophytes ;: elle représente 10% de coxarthrose. La VS peut être . Le diagnostic repose sur l’examen
su liquide articulaire (< 1000 GB/mm3, < 50% PNN)
 L’ostéotomie totale de varisation ou la butée cotyloïdienne s’adresse aux sujets jeunes ayant une arthrose débutante

ou peu évoluée sur dysplasie. Son but est de ralentir la progression des lésions. La prothèse totale de hanche (proposé
à partir de 60 ans) à un effet plus bénéfique sur les symptômes pendant 15 ans (durée de vie de PTH).
GONARTHROSE

Des déformations sont visibles dans les gonarthrose évo- Genou de face en extension et en flexion 30° (schuss) ; de
Diagnostic positif

luées : flessum, gros genou globuleux. profil en extension et un défilé fémoro-patellaire (= vue
En cas d’arthrose fémoro-patellaire, la douleur irradie axiale à 30° de flexion)
vers le bas et elle est ressentie surtout lors de la descente Lors d’une atteinte fémoro-patellaire le pincement est le
des escaliers, de station assise prolongée ou d’accroupis- plus souvent externe avec un ostéophyte rotulien externe.
sement. La douleur est réveillée lors du frottement de la
rotule contre la trochlée (signe de rabot), de l’extension
contrariée de la jambe, du blocage de l’ascension de la ro-
tule lors de la contraction quadricipital (signe de Zohlen).
 C’est la localisation la plus fréquente des arthroses. L’atteinte du compartiment fémoro-tibiale externe est la plus fré-

quente (plus de 50 % des cas)


N  Elle survient typiquement chez la femme de plus de 40 ans et est volontiers bilatérale.
B  Arthrose mécanique : due à une déformation de l’axe mécanique du membre inférieur, soit genu varum (arthrose fé-

morotibiale interne), soi genu valgum (arthrose fémoro-tibiale

Arthrose des interphallangiennes


Interphallangiennes distales (plus fréquente)  Nodosités dures périarticulaires : nodules d’Héberden
Interphallangiennes proximales  nodosité de Bouchard

NB : la goutte et l’arthrite psoriasique peuvent simulés l’arthrose des AIPD alors que la polyarthrite rhumatoïde touche unique-
ment les interphallangiennes proximales

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